Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
JessHDH : Mon UIAV ! Si le nombre de reviews en est là, c'est un peu grâce à toi. Sans toi, cette fic sera peut-être encore enfermée dans les circuits obscurs de mon pc sans l'espoir dans sortir un jour. LOL. Donc merci de m'avoir donner suffisamment confiance en moi pour la mettre en ligne. Un seul problème cependant, je suis accro…Bisous.
Ankou : Tu es une vraie teigne ! Quoi ? Tu n'aimes pas le nouveau Harry ? Oh là là ! Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? Moi au contraire, j'ai beaucoup apprécié son caractère et je dois avouer que j'ai un faible pour Rogue, j'aime les âmes torturées. Bises.
Lythanie : Salut ! La réponse à ta question juste plus bas. C'est pire encore que tu ne l'imaginais…LOL. Bisous de Mademoiselle la Correctrice.
Angel : Salut la tête pensante de mon lectorat ! LOL. Comme d'habitude, tu es perspicace mais cette fois ( j'en affiche un méchant sourire satisfait LOL) y du vrai et du faux. Bisous. A plus.
Lunenoire : Un drame ? Tu ne crois pas si bien dire…Bises.
Fumseck : Ah ben faut pas faire attendre ton copain ! C'est susceptible, ces petites bêtes-là ! LOL. Voici un chapitre bien dramatique pour faire pleurer dans les chaumières…et quelques réponses. Bises.
Kawa : C'est les chapitres du journal ne sont pas très long mais ça fait durer le plaisir, non ? A plus. Bisous.
Tolede : Ola el macho ! Kathy va découvrir ça de la pire façon qui soit. Au fait, Confusius a vraiment dit ça ? A plus. Bises.
Katarina : En fait j'ai déjà répondu par une très vague allusion dans le 2ème chapitre du journal que seuls les lecteurs pouvaient comprendre et tout le monde est passé à côté. Et nous n'avons ici que le point de vue de Kathy. J'espère que la suite t'éclairera un peu. Bisous.
CHAPITRE 49
Je ne sais pas ce qui m'a retenu. Je ne l'ai pas interrogé, il n'a pas reparler de la méfiance de Maman. J'ai tu mes questions car je savais, au fond de moi, qu'il ne répondrait pas. Mais s'il parlait, ses réponses seraient peut-être pire que ses silences. J'ai chassé cette suspicion qui me broyait le cœur.
J'ai si peur de le perdre.
Presque trois semaines se sont écoulées, je devrai avoir pris l'habitude mais je supporte de moins en moins les absences prolongées de Rogue.
Ce matin, Simmons a glissé sur une plaque de glace recouverte de neige. On l'a aussitôt emmené chez le Médicomage le plus proche. Il s'est fait une mauvaise fracture et malgré les soins magiques, il devra rester aliter deux-trois jours. Il m'a dit qu'il allait fermer boutique mais s'est rappelé qu'il attendait l'arrivée d'un important stock de branchiflores et que cela ne pouvait attendre.
Je serai donc responsable du magasin pendant ce temps avec possibilité de communiquer avec lui par cheminée interposée, en cas de problèmes.
La journée s'est bien passée, les clients me connaissent.
J'allais fermer quand l'objet de mes tourments est apparu sur le seuil.
J'étais sur le point de lui expliquer vertement ma façon de penser mais quand je l'ai vu, si harassé, si tendu, je n'ai pas pu.
Je l'ai pris dans mes bras et je l'ai serré contre moi en essayant de lui transmettre un peu de chaleur humaine.
Il s'est détendu et a répondu à mon étreinte.
J'ai verrouillé la porte de l'intérieur et je l'ai conduit dans l'arrière boutique où nous nous étions aimés la première fois.
Une fois encore, nous avons fait l'amour passionnément mais notre union avait quelque chose de désespéré, de profondément poignant. Je sentais que Severus avait besoin de se raccrocher à notre relation comme si notre aventure lui permettait de survivre.
Comme si nos brefs instants de bonheur arrachés à cette période si sombre était une victoire en soi.
Severus s'est endormi.
Je l'ai regard longuement. Il était si paisible, les traits enfin détendus, ses cheveux aussi noirs que les miens éparpillés sur le sofa. Je le trouvai beau. Il avait cette beauté si peu commune, sombre et envoûtante à la fois. Son regard d'obsidienne pouvait si monter si caressant, si velouté à certains moments que j'en frissonnais rien qu'en y songeant.
Il a dû sentir mon regard sur lui car il a ouvert les yeux et m'a souri. Nos corps se sont à nouveau embrasés et j'ai perdu la tête dès que ses lèvres se sont posées sur les miennes.
L'aube se levait à peine, quand je l'ai senti se lever brusquement. La lumière blafarde du petit jour rendait son visage indistinct mais j'ai vu que sa figure était tordue par la douleur et qu'il faisait tout pour la cacher.
Il s'est habillé prestement sans desserrer les dents.
Je lui ai ouvert la porte, car on ne pouvait pas transplaner de chez l'apothicaire.
Il s'est tourné vers moi, visiblement indécis.
- Kathy, écoute-moi très attentivement. Si tu reçois dans ces prochains jours un hibou, suis ses instructions à la lettre.
- Mais…
- Je t'en prie, Kathy. Si tu m'aimes, ne pose pas de questions.
Il a scellé sa prière d'un long baiser et a transplané dans le Chemin de Traverse désert à cette heure-ci.
Je suis retournée dans la boutique, l'esprit en ébullition.
Que pouvait bien signifier tout ceci ?
Severus travaillait-il en secret avec les Aurors ?
Cela aurait expliquer bien des choses.
La tête submergée par une marée d'incertitudes, je me suis habillée, j'ai pris une collation et j'ai attaqué ma journée de travail.
Nous étions mardi. C'était un jour de congé pour Papa. Lui et Maman avaient pris l'habitude de déjeuner avec moi au Chaudron Baveur pour ensuite faire leurs courses tranquillement dans l'après-midi.
L'horloge murale m'indiquait onze heure et quart quand une chouette est entrée en même temps qu'un client sortait.
Elle s'est posée sur le comptoir et m'a tendu sa patte.
J'ai regardé le message roulé avec méfiance. Je l'ai finalement détaché et lu.
Il est court et anonyme.
« Quitte le Chemin de Traverse immédiatement ».
Par Merlin, l'avertissement de Severus !
Une attaque se préparait !
J'ai pris ma cape et j'ai ensorcelé la boutique. Sous le porche extérieure, je me suis concentrée et j'ai transplané devant chez nous.
Je me suis précipitée dans la maison mais seule Cléo était présente. Mon cœur battait la chamade.
- CLEO ! OU SONT-ILS ?
Dans mon affolement, j'ai hurlé. La petite elfe a sursauté et s'est ratatinée sur place. C'était le cadet de mes soucis, je voulais des réponses.
- OU SONT-IlS ?
- Mais…Mais…Comme tous les mardis… Au Chemin de Traverse…
La pauvre créature en bégayait de confusion.
J'ai essayé de respirer calmement mais mes poumons semblaient pris dans un étau.
- Tu est sûre ? Il est encore tôt.
- Ils sont partis il y a dix minutes, Mademoiselle Kathy.
J'ai senti mon cœur tomber dans ma poitrine et le sang se retirer de mon visage.
- J'y retourne, Cléo. Ne bouge pas d'ici !
J'ai à nouveau transplané et je ne suis retrouvée dans un chaos indescriptible. Le Chemin de Traverse que je venais de quitter était envahi par la poussière des gravas provoqués par les explosions qu'on entendait ici et là. Je voyais des éclairs de couleurs traverser ce brouillard opaque.
Les Aurors contre les Mangemorts.
Je suis partie en direction du Chaudron. Partout des gens criaient et pleuraient. Certains gisaient à terre, blessés, parfois morts.
Je me suis mise à regarder avidement autour de moi pour y reconnaître le visage de mes proches.
Alors que je distinguais enfin le Pub, il y a eu une terrible déflagration qui a soufflé la librairie en projetant des éclats de pierre et de verres dans tous les sens.
Je me suis sans doute évanouie sous le choc.
Quand j'ai repris conscience, j'ai toussé et balayé la poussière qui me recouvrait, tout en me redressant, pour aussitôt me figer : les Mangemorts s'étaient rapprochés du Chaudron et se battaient à vingt mètres de l'endroit où je me tenais.
Un des Mangemort, vêtu de noir et encagoulé, est entré dans le Pub.
Comme les vitres avaient explosé quand la librairie s'était effondrée, j'ai entendu le cri des personnes qui pensaient y avoir trouvé refuge.
Soudain, malgré la fumée, le Chaudron a semblé s'illuminer de vert et le terrible silence qui a suivi m'a glacé.
Le Mangemort avait froidement assassiné les sorciers présents en lançant l'Avada Kedavra.
J'ai entendu quelqu'un hurler jusqu'à s'en casser la voix puis j'ai réalisé que c'était moi. J'étais trop choquée pour avoir peur.
Le Mangemort qui était resté à l'extérieur, s'est approché de moi en levant sa baguette. Ma tête était vide, l'horreur de la situation semblait m'avoir ôté toute pensée cohérente.
J'ai regardé, presque sereine, ce fidèle du Mage Noir venir à moi pour me tuer.
A mesure qu'il avançait, j'ai vu sa main trembler légèrement. Ce comportement si inhabituel m'a fait sortir de ma torpeur et je l'ai regardé attentivement.
J'ai plongé mon regard dans les iris que je distinguais à travers les fentes de la cagoule.
Elles étaient noires et les pupilles paraissaient écarquillées d'horreur.
Je crois que j'ai ouvert la bouche dans un long cri muet.
Dans mon cerveau engourdi, le nom du propriétaire de ses yeux sombres a explosé : Severus !
J'ai vu une silhouette blanche se dresser devant moi et lancer un sort à Rogue. Celui-ci l'a habilement évité et a transplané sans riposter.
Les autres Mangemorts avaient également disparu.
Je me suis retrouvée dans un centre de soins pour blessés légers. J'ai subi divers examens sans broncher. J'étais incapable de la moindre réaction. Mes yeux avaient vu mais mon cerveau refusait tout ce que cela impliquait.
La vérité était inconcevable.
Severus Rogue, l'homme que j'aimais, un Mangemort ? un assassin ? un être dénué de scrupule au service de ce fou ? prêt à se sacrifier et à sacrifier ses proches pour la gloire de Vous-savez-qui ?
Et moi qui avait cru qu'il travaillait avec les Aurors !
Bien sûr qu'il savait que le Chemin de Traverse allait être attaqué !
Il faisait partie des exécuteurs !
Alors que les rouages de ma pauvre tête se mettaient doucement en marche, j'ai vu un employé du Ministère s'approcher de moi, le visage lugubre.
J'ai froncé les sourcils et je me suis recroquevillée dans mon lit. Pathétique tentative d'échapper à ce qui allait suivre.
- Mademoiselle Rowling ? Kathy Rowling ?
J'ai croassé un oui.
- J'ai l'infini regret de vous annoncer que vos parents font partie des victimes du Chaudron Baveur. Nous les avons formellement identifiés.
Je me suis sentie aspirée dans un gouffre sans fin.
Je me suis réveillée dans une chambre inconnue. Un pâle soleil brillait à travers la fenêtre.
Une infirmière est entrée.
- Mademoiselle Rowling, vous êtes réveillée, enfin. Je vais chercher le docteur.
Elle a quitté la pièce et elle est revenue accompagnée d'un homme relativement âgé.
- Je suis le docteur Morris, Desmond Morris. Je suis heureux de vous voir. Vous êtes à Ste-Mangouste.
- Mais…
- Je sais, je sais. Vous avez beaucoup de question. Je vais tâcher d'y répondre de mon mieux. Vous êtes hospitalisée depuis cinq jours.
- Cinq jours ? Mais l'attaque…
- Vous rappelez de l'attaque ? Et de ce qui a suivi ?
- Oui. Oh ! Par Merlin, mes parents sont…
- Oui. Je vous présente mes sincères condoléances. Quand l'employé du Ministère vous a annoncé le décès de vos parents, vous avez perdu connaissance. Le choc, l'attaque, c'était trop pour vous, ce qui parfaitement compréhensible. Dans l'impossibilité de vous réveiller, le service de soins vous a amenée ici.
- Mais où sont-ils ? Il faut que j'organise leurs funérailles et…
Le docteur avait pris un air si gêné que je me suis interrompue brusquement.
- Quoi ?
- Et bien, je suis très embarrassé d'avoir à vous dire cela mais l'enterrement a déjà eu lieu. Vos parents reposent au cimetière magique de St-Angustus.
J'ai eu l'impression de recevoir un Cognard
en pleine tête.
Ainsi donc, j'avais tout perdu.
Celui que j'aimais était un traître et un meurtrier de la pire espèce.
Mes parents étaient morts.
Et maintenant, je me voyais refuser le droit légitime de faire mon deuil en
leur offrant une cérémonie d'adieu.
Je me suis effondrée et j'ai pleuré longtemps.
Quand mes larmes se sont taries, j'ai pris conscience d'une autre chose tout
aussi terrifiante.
J'avais reconnu Rogue en tant que Mangemort et je pouvais le dénoncer.
Il savait que je savais.
Ma vie était en danger.
Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite.
Falyla
