Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
JessHDH : Salut mon UIAV ! Si je suis contente de la popularité de ma fic ? * moue blasée * Moui, ça va ! ~__^. Je me réjouis de ta nouvelle traduction parce celle là, j'ai vraiment eu du mal et je ne suis pas allée bien loin. Mais c'est pas grave, je l'apprécierai l'œil neuf. Gros bisous.
LeslieGlady : Salut la nouvelle ! Une très belle façon d'écrire, moi ? Ah ben, merci beaucoup ! ça fait toujours plaisir ! Ravie que ma fic te plaise. Le 51 est juste plus bas. Bises.
Lunenoire : Salut ! La réaction de Kiara ne saurait tarder. Patience ! Va-t-elle supporter tout ça ? Euh…non. LOL. A plus. Bisous.
Fumseck : Tu trouves la réaction de Kathy un peu excessive ? Peut-être, mais elle a réagi instinctivement face à une situation extrême. Ah, je suis contente si mes chapitres te mettent de bonne humeur. A plus. Bises.
Cho Sept : Je martyrise Kathy ? Moi ? Oh ben, non alors ! Enfin, si, quand même un peu. LOL. Mais je vais te rassurer, c'est bientôt fini, mais dans le mauvais sens du terme, ce chapitre est à lire une boîte de Kleenex à portée de main…Bisous.
LolieShing : Ta review m'a laissée perplexe. Je connais Polaris, enfin les traductions qu'on trouve sur Ffnet mais je n'ai pas compris de quoi tu parlais. Il y a aussi un Perceval Weasley, cousin de Arthur Weasley, dans ses fics ? Ah bon ? Parce que celui-là, je l'ai inventé moi. Et son âge est largement commenté dès le chapitre 3 ou 4 de ma fic. Tu veux bien m'expliquer la prochaine fois ? Merci. Bises.
Lythanie : Alors parlons chiffre, Kathy est enceinte de 5 ou 6 semaines quand elle s'en aperçoit. Kiara a été conçue la nuit qui précède l'attaque du Chemin de Traverse. C'est bientôt fini, effectivement, avec celui-ci, il reste 6 chapitres. A plus. Bisous.
Tolede : Ola el macho sans cœur ! Bien, le nouveau surnom ! ça te va comme un gant ! LOL. Je sais, je sais, je suis une mauvaise langue ascendant serpentard. Tans pis, je suis trop vieille pour en changer ! LOL. Pas de « plus tard » pour Rogue, sa chance est passée. Il aura toute sa vie pour le regretter…A plus. Bises.
Harriete Potter : Salut la nouvelle ! Ah ben oui, tout cela est logique et parfaitement exact ! Ma fic, une des mieux sur le site ? Pas bon pour mon ego ça, pas bon du tout ! LOL. Mais j'apprécie vraiment le compliment, c'est très gentil de ta part. Bisous.
CHAPITRE 51
Le lendemain, Luana et moi sommes allées chez Madame Heyerdahl, l'infirmière. Elle a pointé sa baguette sur mon bassin en murmurant une formule. J'ai senti un léger frémissement me parcourir le ventre, suivie d'un picotement. J'ai regardé l'infirmière, un peu perplexe. Elle m'a fait un sourire doux en hochant la tête.
Après cette visite qui confirmait ma grossesse, nous nous sommes rendues chez le Directeur.
Il a pris la nouvelle avec fatalité. Je lui expliquai que Torey et moi pourrions maintenir le cours en supprimant les substances néfastes pour notre organisme mais il décréta qu'il ne fallait prendre aucun risque.
Il a réfléchi quelques instants.
- Jusqu'à début juin, le Professeur Hayden s'en tiendra à des cours théoriques, ensuite c'est la période des examens. Quant à vous, Kathy, que diriez-vous d'assister le Professeur Weasley ?
- Je serais ravie de travailler avec lui, s'il veut bien de moi, évidemment.
- Je ne me fais aucun souci pour ça.
J'ai retrouvé Percy dans sa cabane. Il préparait un cours sur les licornes. Il s'est levé à mon approche en souriant chaleureusement.
- Bonjour Kathy. Je vous offre un peu de thé ?
- Merci, Percy, volontiers. Je vous dérange peut-être ?
- Vous ne me dérangez jamais. C'est toujours un plaisir de vous voir. Vous n'avez pas cours, ce matin ?
- C'est un peu pour ça que je viens vous voir. Le Directeur a changé mon affectation, je ne suis plus assistante en Potions mais en Soins aux créatures magiques. Si vous êtes d'accord, bien entendu.
- J'en suis très heureux mais la question est : pourquoi ? Vous sembliez vous accorder parfaitement avec Torey, non ?
- C'est toujours le cas.
Je me suis brusquement tue. J'aimais vraiment beaucoup Percy et je devinai que la nouvelle que j'avais à lui annoncer allait le blesser. J'ai, néanmoins, pris mon courage à deux mains.
- Mais il se trouve que…que j'attends moi aussi un bébé et je suis interdite de Potions.
Il a pâli sous sa barbe. Un éclair de tristesse a traversé son regard.
- Vous attendez un…Oh…et bien…euh…je suppose que les félicitations sont de mise…Le père de l'enfant va bientôt vous rejoindre, j'imagine ?
Je ne sais pas quelle tête j'avais quand il a posé cette question mais il a eu l'air confus.
- Par Merlin, je suis désolé. Ça ne me regarde absolument pas. Je vous prie de pardonner mon indiscrétion.
Il avait soulevé un épineux problème. Bien que j'aie passé l'âge de me justifier, cette grossesse allait provoquer bien des interrogations. Qu'allais-je donc répondre quand on me questionnerait ?
Voyant que je ne savais pas trop quoi répliquer pour dissiper l'embarras qu'il avait involontairement provoqué, Perceval posa son imposante main sur la mienne. Son geste était emprunt d'une grande douceur. Le mensonge n'était pas dans ma nature et je sentais confusément que je pouvais lui dire la vérité, du moins en partie.
- Ne soyez pas gêné, Percy. Mais voyez-vous, j'ai quitté l'Angleterre après l'attaque du Chemin de Traverse parce que mes parents y ont trouvé la mort mais aussi pour fuir un…homme peu recommandable, c'est le moins que l'on puisse dire. Cet homme, le père du bébé, en qui j'avais toute confiance, s'est avéré un être dénué de scrupule et je ne souhaite pour rien au monde le revoir. C'est pourquoi, je vais élever cet enfant, seule.
Percy a soupiré bruyamment.
- Un tel fardeau pour une si jeune personne. Comment allez-vous faire ?
- Ne vous inquiétez donc pas tant ! Comme vous dîtes, je suis jeune, en pleine santé et il y aura toujours Cléo pour m'aider.
J'ai eu l'impression qu'il voulait ajouter quelque chose mais finalement, il s'est tu.
J'allais m'en aller quand il m'a rappelée.
- Kathy ?
- Oui ?
- Je serai très heureux de vous avoir comme assistante.
- Vous êtes gentil. Au fait, Percy ?
- Oui ?
- On peut peut-être se tutoyer ?
Il a semblé enchanté de ma proposition, proposition qu'il n'aurait jamais faite de son propre chef, j'en étais certaine. Il m'a adressé un large sourire, ses yeux pétillaient. Je me sentais bien avec lui.
Cette première journée de travail aux côtés du Professeur Weasley s'est relativement bien déroulée.
Evidemment, les élèves, un peu surpris par ma nouvelle affectation, ne se sont pas gênés pour colporter toutes sortes d'histoires extravagantes sur la raison de ce changement. Percy semblait vouloir intervenir mais je lui ai fait signe que ce n'était pas grave.
J'ai laissé dire jusqu'à ce que j'entende une étudiante de 4ème année dire à une autre qu'elle avait appris par une tierce qui le tenait elle-même par quelqu'un d'autre que Torey et moi nous étions si violemment disputées, à propos d'une méchante remarque que j'aurai mal prise, que les flacons de potions volaient littéralement en salle de cours et que c'était pour cela que nous ne travaillions plus ensemble.
Ces rumeurs et ragots m'avaient amusée un moment mais là, j'ai trouvé qu'ils allaient trop loin.
Avant le souper, je suis allée voir le Directeur pour lui dire que je ne voulais pas que Torey pâtisse de ces insinuations mesquines.
Ma grossesse n'était pas un secret d'état, elle pouvait être divulguée, ainsi les étudiants seraient à même de comprendre et museler leur goût immodéré pour les potins croustillants.
Le directeur ne semblait pas trouver que c'était une bonne idée. Il pensait plutôt que me montrer aux côtés du Professeur de Potions dans une ambiance de franche camaraderie devait suffire.
Il a eu raison. Nous étions devenues des amies, ce ne fut pas difficile.
Aujourd'hui, c'est le premier jour du printemps.
Je ne me suis pas sentie bien. Luana a souri en me disant que j'étais bonne pour me préparer de la potion anti-nausée.
Mais mes douleurs ne se situaient pas au niveau de l'estomac. J'avais une migraine à fendre le crâne. C'était proprement insupportable.
Je suis allée trouver l'infirmière qui a tenté de me soulager. Elle m'a prié de m'allonger et m'a administré un breuvage inoffensif pour l'enfant que je portais. Sans succès.
Je crois que je suis restée là-bas des heures, les yeux fermés, en attendant que l'étau qui enserrait ma tête se relâche.
La nuit est tombée et, brusquement, mon mal de tête a disparu.
La perplexité de Madame Heyerdahl était probablement aussi grande que la mienne.
Mon soulagement était tel que je ne me suis pas posé plus de questions.
La semaine s'est écoulée sans heurt.
Je m'entends à merveille avec Percy. Il est si gentil. Toujours prévenant. Son amabilité me va droit au cœur. Je sens parfois sur moi son regard et je me rends compte que son amitié est en train de se transformer en quelque chose de plus sérieux. Je vois bien qu'il fait tout pour me le cacher. Je crois qu'il serait consterné s'il savait que j'ai deviné le tendre sentiment qu'il a pour moi.
Je ne sais trop quoi faire.
Son attention me flatte et, en même temps, ma grossesse et tout ce qui m'est arrivé m'empêche de réfléchir à ce qu'il représente, réellement, pour moi.
D'un autre côté, je ne me sens pas la force de le décourager. Il est toujours là, solide comme un roc. Sa présence me rassure, il est comme une bouée à laquelle je me raccroche quand c'est nécessaire.
Comme je l'avait dit à Luana, ma belle sérénité n'a pas fait long feu !
Il y a des jours où tout va bien et d'autres où je suis littéralement terrifiée par ce qui pourrait m'arriver si Rogue retrouvait ma trace.
Et s'il me prenait mon bébé ?
Cette pensée m'est inconcevable. Mon cœur se glace d'effroi et des bouffées d'angoisse m'empêchent de respirer.
Je sais que Luana et Percy sont inquiets pour ma santé et celle du bébé.
J'essaie de leur faire comprendre que ces crises de panique sont incontrôlables et que je m'efforce de les maîtriser du mieux que je peux.
30 mars.
Aujourd'hui, c'était mon anniversaire. J'ai eu 19 ans.
On vient de m'apprendre que je ne soufflerai peut-être pas mes 20 bougies !
La matinée a été terrible. Je me sentais tellement mal !
Dans l'après-midi, je suis allée rejoindre le cours des soins aux créatures magiques. L'air frais m'a soulagé.
J'ai aidé Perceval pour son cours sur les Doxys .
Quand je me suis approchée du groupe que formait les élèves, j'ai vu qu'il en tenait une à bout de bras, par la peau de la nuque, elle agitait furieusement ses quatre bras et ses quatre jambes.
- Comme vous le voyez, cette petite créature recouverte d'une épaisse couche de poils noirs est un Doxy. Comme elle est d'un tempérament plutôt agressif, on les appelle aussi fée mordeuse. Mais le Doxy n'appartient pas à la race des fées, bien qu'on a tendance à le confondre avec cette espèce. Quelqu'un peut me dire où on trouve généralement les Doxys ?
- Dans les pays au climat froid comme le nôtre. Leur fourrure les protège.
- Très juste. Il faut savoir encore que leur morsure est venimeuse, donc prudence. Madame Heyerdahl a un antidote mais autant ne pas lui donner de travail supplémentaire, non ? Sachez encore que le Doxy peut pondre jusqu'à 500 œufs.
A la fin du cours, je me suis dirigée vers l'école quand une douleur m'a vrillé l'arrière du crâne. J'ai fermé les yeux en criant et je crois que je me suis évanouie.
Je me suis réveillée à l'infirmerie. Percy était à mon chevet, blême d'inquiétude.
Ma tête me faisait si mal, la lumière me brûlait les yeux.
J'ai demandé un verre d'eau, Percy me l'a tendu et comme je ne le prenais pas, il a froncé les sourcils.
- Kathy ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Par Merlin ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas !
La panique faisait monter ma voix dans les aigus.
- Qu'est-ce que tu ne peux pas ? a-t-il demandé, affolé.
- Lever mon bras ! Je n'y arrive pas !
Madame Heyerdahl s'est précipitée. Elle m'a examinée soigneusement.
- Professeur Weasley, pouvez-vous aller chercher le Directeur ?
Ils sont arrivés quelques minutes plus tard.
L'infirmière s'est entretenue avec le Directeur puis celui-ci s'est approché de moi.
- Mademoiselle Rowling, votre cas dépasse les compétences de Madame Hayerdahl. Je vais vous envoyer à l'Hôpital Jobarille d'Oslo. Les meilleurs médico-mages détermineront ce qui provoque ces migraines et cette perte de sensation. Perceval, vous voulez bien l'accompagner ?
Il a ensorcelé la cruche en verre posée sur la table de chevet après en avoir vidé le contenu.
Percy m'a soulevée du lit et portée dans ses bras. Au signal du Directeur, il a posé sa main sur le Portoloin et nous avons atterri dans le hall de Jobarille.
La suite a été un tourbillon d'examens, de prélèvements. Plusieurs médico-mages ont posé leur baguette sur ma tête et sur mon bras.
Je ressentais parfois des picotements, parfois des brûlures légères.
Leurs visages fermés ne laissaient présager rien de bon.
Après plusieurs heures de ce traitement, ils se sont réunis autour de mon lit.
Percy me tenait la main.
- Mademoiselle Rowling, nous souhaiterions que les nouvelles soient meilleures. Hélas, nous sommes formels sur notre diagnostic. Nous ne sommes pas des Langues-de-Plomb, c'est pourquoi nous vous devons la vérité.
J'ai senti les doigts de Percy se crisper sur les miens. Il semblait aussi pâle que moi. Nous avons échangés un regard plein d'appréhension.
- Nous avons découvert que vous souffriez d'une tumeur au cerveau. C'est elle qui provoque vos maux de tête et la subite paralysie de votre bras.
Mon cœur a manqué un battement puis s'est accéléré tout à coup. Je me suis sentie plongée dans de la glace. Mes oreilles se sont mises à bourdonner. J'ai perçu les voix qui m'entouraient de très loin.
- Mais… Il existe un traitement ?
- Non, son stade est trop avancé.
- Et à l'Hôpital moldu ? a encore demandé Percy, dans un souffle.
Les médico-mages l'ont regardé comme s'il avait proféré un horrible gros mot. Le plus âgé s'est contenté d'un hochement de tête compatissant.
- Malheureusement, cette tumeur est inopérable même pour les Moldus. Les risques sont trop grands.
- Ce qui signifie, exactement ?
- Qu'il n'y a rien qui puisse être tenté.
Un long silence s'est installé.
Avec un effort surhumain, j'ai croassé :
- Combien de temps encore ?
Les médecins n'ont pas fait mine de ne pas comprendre ma question.
- Une année, peut-être plus, peut-être moins.
Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite.
Falyla
