Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

JessHDH : Mon UIAV ! C'est l'avant-dernier ! T__T * snif *. Ça fait un peu bizarre, ma première fic arrive à son terme… Je t'envoie le 10 bientôt. Gros bisous.

Mary Cooper : Bien sûr qu'elle ne perd pas le nord. Elle a bien raison ! A mon avis, on a rien inventé de mieux pour chasser le stress ! LOL. Bises.

Cho sept : Mais non, mais non ! N'insulte pas ce site, je t'en prie ! Il pourrait tomber en panne toute une semaine comme il nous l'a déjà fait ! C'est susceptible, ces p'tites bêtes-là ! LOL. Ah le fameux cacao ! Ben, oui, ça commençait à manquer, non ? LOL. La suite et presque fin juste plus bas. Bisous.

Lythanie : Bon, que je t'explique ! C'est le moment ou jamais, on arrive au bout. Ce n'est pas moi qui ai inventé le terme de « chaud cacao » pour désigner les scènes rapprochées mais ma copine JessHDH. J'ai trouvé ça marrant et je l'ai gardé. Pour les zestes de citron : effectivement, la première fois que j'ai vu « lemon » en avertissement, je me suis demandé ce que les citrons avaient à voir dans cette histoire. Et comme je parle en français… Je t'encourage tout plein pour ta fic. Bises de la correctrice.

Lunenoire : La réponse plus bas…Et Kiara n'est pas têtue, elle a du caractère ! Nuance ! LOL. Bisous.

Schhhhhh : Moins de « c » aujourd'hui ?? LOL. Merci pour tant de compliments, je suis toute rouge ! Tu as raison de te poser toutes ces questions sur Rogue. C'était un choix de lui donner le mot de la fin. Le chapitre final est presque entièrement son point de vue. Voilà, t'as plus qu'à patienter jusqu'à mercredi ! LOL. Bises.

Leslie Glady : Je suis contente que tu aimes toujours autant. Tu es tenue en haleine jusqu'au bout ? Bien, ça veut dire que j'ai bien travaillé ! LOL. Bisous.

Celine.S. : Salut toi ! Non, Rogue n'a pas voltigé mais je garde l'idée pour la suite ! LOL. La suite est là. Bises.

Fumseck : Salut ! Tu capotes, tu capotes ! J'adore tes expressions ! Oh ? Tu aimerais être à la place de Kiara, toi ? Et à quelle occasion ? LOL. Mon Drago est déjà pris ! Non mais ! T'as reçu mon mail sur le 7ème chapitre, j'espère ? Merci pour le « continue cette merveille ». La merveille se termine mercredi. Bisous.

Vivi Malfoy : le retour ! Salut toi ! C'est vrai, j'ai oublié le sortilège, je l'avoue. Des fois, la scène ne s'y prêtait pas donc c'était volontaire mais là, oui, je n'y ai pas pensé. Mais pas de conséquence à l'horizon. Bises.

Ankou : Salut la Teigne ! je ne suis pas trop pour le « salut p'pa ! » d'ailleurs un papa, Kiara en a déjà un, Rogue n'est que son géniteur. Pour connaître l'option de Kiara, lis ! A plus. Bisous.

Tolede : Ola el macho ! Des cris, des larmes, des insultes ? Pas loin ! Quant aux explications…Tu l'as dit toi-même, Kiara n'est pas une Gryffondor. Elle n'aime pas les situations floues mais là, c'est trop compliqué. Une solution ? Article 22 !! LOL. Bises. A plus.

CHAPITRE 55

Après un solide petit déjeuner, les Serpentard et les Gryffondor se rendirent dans la salle de classe du Professeur Pears. Son cours était unanimement apprécié. Tous les élèves reconnaissaient sa compétence même si ses méthodes d'enseignement pouvaient parfois paraître discutables.

C'était sans aucun doute le cours favori de Kiara, après les Potions.

Drago ne partageait son enthousiasme immodéré à l'encontre de Pears. Le sortilège de « Doloris » qu'il avait lancé sur la jeune fille lui restait en travers de la gorge. Quand ils pénétrèrent dans la classe et qu'il vit le Professeur et Kiara échanger un salut, il se rembrunit et grommela à voix basse :

- …Ferait mieux de changer leurs serrures à Ste-Mangouste…L'aurait pas pu s'échapper…

Kiara l'entendit et éclata de rire.

Elle s'installa à côté du jeune sorcier et attendit que le Professeur débute son cours.

Ce dernier, debout devant son bureau sur lequel il était nonchalamment appuyé, jouait distraitement avec sa baguette. Quand le silence se fit, il engloba son auditoire des yeux.

- Bien. J'espère que votre week-end n'a pas été trop agité. Même si certains d'entre vous avaient des raisons de faire la fête.

Il eut un petit sourire en coin en direction de Kiara et Drago.

- Très beau match. Alors, poursuivit-il, ce matin, nous allons apprendre un nouveau sort, ensuite passer à la pratique. Qui connaît le « Visio Subtra » ?

Hermione leva la main.

- Je suis étonné. Personne, à part Granger ne connaît ce sortilège ? Malefoy ?

Le sorcier blond poussa un soupir et hocha la tête à contre-cœur. Il n'était du genre à participer activement au cours. Ecouter et prendre des notes afin de rendre un devoir acceptable était, pour lui, un effort suffisant.

« A quoi bon lever la main ? Depuis la première année, Miss-Je-Sais-Tout détient la science infuse… »

- Bon. Granger, nous vous écoutons.

- Le « Visio Subtra » est un sortilège de confusion. Il trouble l'esprit de l'adversaire en lui faisant croire qu'il lui manque une partie de son corps.

- Exact. 5 points pour Gryffondor. Malefoy, quelques précisions à apporter sur la façon dont on lance le sort ?

Le blond se redressa sur sa chaise.

- Pour jeter le sort, il faut ajouter à la formule la partie du membre que l'on veut soustraire à la vue de l'adversaire, généralement la main qui tient la baguette. En prononçant « Visio Subtra Manus ! », l'ennemi est persuadé que sa main a disparu et ne peut contre-attaqué.

- Parfait, Malefoy, 5 points pour Serpentard. En effet, l'incantation trompe le cerveau de la victime qui est intimement convaincue que sa main n'est plus là. C'est également valable pour les pieds et les jambes. La personne ensorcelée, sous le choc, ne pense pas à s'enfuir.

Kiara leva la main.

- Autre chose, Weasley ?

- Juste une question. La confusion concerne seulement le corps de l'adversaire ou puis-je jeter ce sortilège sur ses yeux afin de me soustraire à sa vue ? Lui donner l'impression, que moi, j'ai disparu ?

Pears siffla doucement entre ses dents.

- On peut dire que vous avez l'esprit vif, Weasley ! Ce que vous dîtes est logique mais le « Visio Subtra » n'altère pas la vision d'un autre corps. Le sortilège qui trompe le cerveau à ce point-là, est un sort très difficile qui s'apparente à l'Imperium et seuls les plus grands sorciers y parviennent.

Il se tourna vers le reste de la classe.

- Bon, vous allez apprendre à jeter le « Visio Subtra », il s'annule simplement par un « Finite Incantatem ». Vous vous mettrez sur deux lignes et vous vous décalerez d'un partenaire après chaque essai. Ensuite, vous aurez la semaine pour vous entraîner et vendredi, je vous apprendrai comment lui résister.

Les élèves se dirigèrent vers le salle attenante avec empressement.

Ils se mirent en rangs, l'un en face de l'autre en laissant suffisamment d'espace pour ne pas se gêner.

- Nous allons commencer par la main.

Au signal de Pears, tous les élèves de gauche levèrent leurs baguettes, la pointèrent sur leur vis-à-vis et prononcèrent la formule :

- Visio Subtra Manus !

Kiara ressentit comme une infime secousse dans la tête. Elle cligna plusieurs fois des yeux, déboussolée puis regarda Drago qui la fixait avec attention pour connaître sa réaction.

- Maintenant, ripostez !

La jeune fille leva sa baguette et écarquilla les yeux, horrifiée à la vue du moignon qui lui tenait lieu de main. Sa bouche s'arrondit en un cri muet mais d'autres élèves se maîtrisèrent moins facilement. Un concert de cris étranglés et de glapissements s'ensuivit.

- Annulez le sort !

- Finite Incantatem !

A l'énoncé du contre-sort, les élèves retrouvèrent leurs esprits. Confus, ils pliaient et dépliaient leurs phalanges comme pour s'assurer que leur main était bien là.

Drago regardait Kiara avec un petit rictus moqueur.

- Efface tout de suite ce sourire, blondinet, ou je choisis une autre partie de ton anatomie.

Les yeux de la jeune Serpentard glissèrent sur la silhouette athlétique du sorcier et s'arrêtèrent au niveau de son entre-jambes. Elle haussa un sourcil interrogateur.

Il réprima un frisson involontaire.

- Tu n'oserais pas !

- Mmm. Qui peut le dire ?

La voix de Pears l'empêcha de répliquer.

- Vous êtes prêts ?

Kiara et ses camarades placés sur la même ligne jetèrent le sortilège en chœur.

Elle observa ensuite attentivement le jeune homme. Il ferma les paupières un bref instant puis les rouvrit. Il regarda autour de lui, visiblement désorienté, se demandant ce qu'il faisait là. Le souvenir de ce qu'il avait lui-même infligé à sa compagne, seulement quelques minutes auparavant, paraissait s'être volatilisé de sa mémoire.

- Ripostez ! ordonna le Professeur Pears.

A son tour, il voulut lever sa baguette mais suspendit son geste. Après son poignet, il n'y avait plus rien. Le choc le cloua sur place. A nouveau, on entendit les exclamations apeurées des autres élèves.

Kiara vit Harry, hébété, fixant sa main mutilée. Puis il fronça les sourcils, il dirigea timidement l'autre main vers celle qui, à ses yeux, avait disparu. A mi-parcours, il la laissa retomber puis il secoua la tête comme pour chasser l'idée absurde que tout ça n'était qu'une illusion.

Kiara croisa le regard de Hermione et sut qu'elles pensaient à la même chose : Harry, sans le savoir, avait tenté de résister au sortilège de confusion.

Pears leur demanda de lancer le contre-sort.

- C'est très bien. Ceux à ma droite se déplace d'un cran vers la gauche et on recommence ! Je sais, ça vous semblera un peu long de le faire avec tous mais vous vous apercevrez vite que tout le monde ne lance pas le sortilège de la même manière. Ensuite, mieux vous le connaîtrez, mieux vous le combattrez…En place !

Ils passèrent le restant de la matinée à recevoir et à jeter le « Visio Subtra ». Quand la cloche sonna la fin du cours, ils étaient épuisés mais contents. Kiara se glissa rapidement vers Harry pour le féliciter. Elle lui raconta en quelques mots que Rogue l'avait convoquée parce qu'il avait trouvé sa baguette dans ses appartements. Le jeune Gryffondor pâlit brusquement.

- Qu'est-ce que tu as dit ?

- Ben, rien. Donc, retenue tous les soirs jusqu'à ce que je lui dise ce que je faisais là-bas.

- Oh ! La vache ! Tu vas lui parler ?

- Telle est la question, Harry…

Pendant le cours de Binns, qui avait lieu après le repas de midi, Kiara prit le temps de réfléchir à sa retenue du soir.

Qu'allait-elle bien répondre à Rogue à l'issue de cette dernière ?

« Que tout cela est compliqué ! »

« Ma mère l'a follement aimé. Bien. Et lui ? »

« Qu'a-t-il ressenti quand il s'est aperçu qu'elle s'était enfuie sans laisser de trace ? De la rage ? De la confusion ? Du soulagement ? De la peur ? »

Kiara poussa un soupir à fendre l'âme. Elle connaissait la vérité mais ne savait qu'en faire. Rogue n'était pas réputé pour son caractère affable, comment prendrait-il ses déclarations ? Si tant est qu'elle trouve le courage de parler…

La sonnerie la tira de ses réflexions et sortit les élèves assoupis de leur léthargie.

Surprise, elle consulta sa montre. Déjà quinze heures ? Elle qui trouvait le cours du Professeur-fantôme interminable, d'habitude…

« Pas de panique ! J'ai encore quelques heures devant moi ! »

Kiara ne s'expliqua jamais comment le temps fila si vite. A peine avait-elle fini son heure d'étude que le repas du soir fut servi. L'estomac noué, le cœur battant la chamade, elle repoussa son assiette à peine entamée.

Malefoy la dévisagea, inquiet de sa pâleur.

- Kiara ? A quelle heure tu dois y aller ?

- A huit heures.

- Tu n'es pas obligée de lui dire ce soir.

- Non, c'est vrai. Mais je sens que plus j'attendrai, plus ça sera difficile.

Drago hocha la tête, compréhensif. Il n'y avait rien qu'il puisse faire pour l'aider.

Kiara se leva et quitta la Grande Salle. Elle se dirigea vers les cachots. Elle sentit la présence rassurante du petit livre noir dans la poche de sa robe. Il l'avait accompagné toute la journée.

Ce matin, au réveil, Drago le lui avait rendu. Elle l'avait alors tapoté du bout de sa baguette en prononçant le « Duo Nominas » que sa mère avait choisi : Kathy et Severus. Le livre avait frémi légèrement et le S avait disparu de la couverture de cuir.

Elle avait lancé le sortilège d'ouverture et le journal s'était révélé aussi vierge que le jour où elle l'avait reçu.

Elle frappa à la porte et entra quand Rogue le lui ordonna.

Elle ne l'avait pas vu de la journée. Il y avait sur son bureau les reliefs d'un repas. Sans doute, avait-il fait de même à midi.

Il leva la tête et plongea son regard d'obsidienne dans celui de Kiara. Elle le soutint bravement.

- Mademoiselle Weasley ! Juste à l'heure pour votre retenue ! déclara-t-il, d'une voix onctueuse.

- Mon père m'a appris le respect des autres, l'exactitude en fait partie, répliqua la jeune fille sans se démonter.

- Visiblement, ce respect ne s'applique que si vous décidez de ne pas passer outre ! contre-attaqua Rogue, mordant. Toujours rien à me dire, Weasley ?

- Non.

- Bien. Nous verrons dans deux heures.

Il lui adressa un sourire froid.

- Tout exprès pour vos beaux yeux, j'ai laissé sécher les fonds de chaudrons de vos camarades. A vous de les laver.

- Trop aimable ! marmonna-t-elle.

Il poursuivit sans faire mine d'entendre son commentaire aigre-doux.

- Certains ont même brûlé leurs potions. Cette négligence est vraiment consternante, n'est-ce pas ? constata-t-il, hypocrite.

- Où sont les chaudrons ? le coupa-t-elle.

Il se leva et lui désigna la porte derrière lui puis il tendit la main.

- Votre baguette ! Il va sans dire que vous emploierez la méthode moldue.

Impassible, Kiara la lui donna et se dirigea, très digne, vers le laboratoire.

A la vue de la montagne de chaudrons, elle sentit son courage vaciller. Rogue était un sadique. Comment sa mère avait pu…

Elle chassa cette idée de sa tête en enlevant sa robe de sorcier et attaqua le récurage.

C'était un travail fastidieux et dégoûtant. Kiara ignorait quelle sorte de potion avait brûlé mais au vu de l'odeur écœurante qui s'en dégageait, elle préférait ne pas savoir.

Après une heure d'acharnement, couverte de sueur, les cheveux collés sur son front, l'humeur de la jeune fille s'était considérablement assombrie. Mais le pire restait à venir.

La deuxième partie des chaudrons présentaient des moisissures et diverses bestioles rampantes qui ne pouvaient s'être développées en quelques heures. Rogue avait dû jeter un sort pour accélérer la pourriture. 

- Salopard ! siffla-t-elle, rageusement.

Alors qu'elle frottait et frottait encore en serrant les dents, elle se mit à le maudire, lui et sa silhouette de chauve-souris, ses cheveux de jais qui lui cachaient la moitié du visage, son air éternellement méprisant, son regard noir qui vous clouait sur place. A chaque coup de brosse, une insulte fusait. Ça ne diminuait pas son travail mais ça la soulageait de se défouler ainsi. Elle fut la première surprise de l'étendue de son vocabulaire.

Une heure plus tard, elle acheva son travail de nettoyage sur un « enfoiré ! » bien senti et se laissa tomber sur le sol.

Elle était morte de fatigue, aussi sale que le premier récipient en fonte qu'elle avait lavé. De grandes mèches étaient sorties de sa tresse et lui pendouillaient devant la figure. Elle se surprit à penser qu'elle devait offrir une ressemblance frappante avec Rogue. Un fou rire nerveux la gagna et n'eut pas la force de le réprimer. Elle rit tellement fort qu'elle en eut les larmes aux yeux. Ou peut-être que sa situation était si pathétique qu'elle pleurait vraiment. Elle n'aurait su le dire…

Elle essuya rapidement ses larmes quand elle entendit la porte s'ouvrir. Rogue se tenait dans l'embrasure.

- Votre retenue est terminée, Weasley, laissa tomber platement le Maître des Potions.

- Le récurage aussi, trouva-t-elle la force de répliquer avec un petit sourire satisfait.

Elle se leva péniblement tant ses muscles la faisaient souffrir, récupéra sa robe de sorcier et sortit en se massant les reins. Elle examina d'un œil critique l'état de son pull puis décida d'enfiler quand même le manteau. Les couloirs étaient plein de courants d'air et ce n'était pas le moment d'attraper froid.

Alors qu'elle le boutonnait, elle sentit le journal dans sa poche. Elle le sortit en fronçant les sourcils. Son regard se posa sur Rogue qui s'asseyait à son bureau, puis sur la jaquette de cuir puis à nouveau sur Rogue. Un lent sourire étira ses lèvres. Pourquoi n'y avait-elle pensé plus tôt ?

- Vous souhaitez toujours connaître la raison de ma présence chez vous, Monsieur ?

- Je brûle d'impatience, Mademoiselle Weasley, ça ne se voit pas ?

Kiara se mordit les joues pour ne pas sourire. Ses paroles étaient en totale contradiction avec son attitude froide et rigide. Faisait-il de l'humour ? Comme elle n'en était pas sûre, elle s'abstint.

D'un geste décidé, elle posa le livre sur le bureau.

Surpris, Rogue recula sans le toucher, levant un sourcil en voyant les initiales qui le décoraient.

- Qu'est-ce que c'est ?

- L'explication.

- C'est une plaisanterie ?

- Pas le moins du monde, Monsieur.

Rogue tenta d'ouvrir le journal scellé, sans succès.

La jeune fille pointa sa baguette :

- Aperto ! Voilà ! Je vous laisse libre de prendre connaissance du contenu, libre de faire comme si vous ne l'aviez jamais vu, ni lu et libre…d'adopter l'attitude que vous jugerez la meilleure.

Elle allait quitter la salle de classe quand la voix de Rogue l'arrêta, impérieuse.

- Je ne goûte pas votre farce, Weasley, il n'y a rien dans ce livre.

Elle se retourna.

- Ah oui ! J'oubliai le plus important. Il est protégé par un « Duo Nominas ». Le prénom de ma mère et… le vôtre, Monsieur.

Ça vous a plu? Alors à mercredi pour le dernier chapitre.

Falyla