Les bla-blas de l'auteur : C'est mon couple fétiche, mais c'est pas le plus facile à écrire dessus.
Comme vous le constatez, cette fic fera 7 chapitres, chacun décrivant en majorité les péchés de l'humain… Ca va être drôle ! ^^
P*****, j'ai lutté pour les termes de maquillage. Je n'y connais absolument pas TT_TT
Rating : PG-17, R … Vous êtes prévenu !
Paring : Lucius Malfoy x Harry Potter ( mais pas pour le moment )
Sommaire : C'est un A/U, Voldemort n'existe pas. Cependant, presque rien ne change sauf que Harry est un super poissard ^^
Disclaimer : "Harry Potter " et son monde appartiennent à Bloomsbury et à J.K. Rowling, et bla bla bla… Pour le fun, simplement le fun.
Chapitre I : La paresse
Ces vacances seront peut-être les plus calmes qu'il risque de passer, et pourtant, Harry Potter ne s'en plaint pas. Au contraire, il aime le calme et sa solitude à Privet Drive. En effet, son oncle était parti à l'étranger pour un travail, son séjour durant au maximum plusieurs mois, donc Harry n'aura pas à le supporter.
Cependant, même si Vernon n'était pas présent, il y a avait toujours la tante Petunia et Dudley, son cher et tendre cousin.
Depuis le début du mois, Dudley enchaînait les coups bas, dénonçant un Harry innocent et l'obligeant à faire les travaux ménagers les plus durs. Cependant, ces tâches l'aidaient beaucoup, car en peu de temps, son physique changea : il était maintenant habitué à porter des charges plus lourdes que lui, cependant cela ne l'aida pas à grandir. Aussi, il gardait encore sa taille de jeune adolescent de 15 ans, de même que ces travaux au soleil ne le fit pas bronzer, ce qui le déplut légèrement.
« Il manquerait plus que je sois aussi pâle que Malfoy, tiens ! »
*** *** *** ***
Un jour, lorsque la tante Petunia leur annonça qu'elle devait se rendre chez Marge car celle-ci était malade, et qu'elle ne pouvait bien sûr les amener avec elle, elle leur annonça qu'elle quittait la maison pendant près d'une semaine. Dudley eut une mine étonnée mais ne dit rien et Harry acquiesça.
Le jour du départ, elle fit toutes les recommandations à Harry qui secouait la tête en écoutant vaguement et il entra dans la maison.
Harry s'affala alors sur le canapé du salon et se mit à dormir. Quelques instants après, il se réveilla en sursaut.
- DUDLEY !!! BAISSE TA MUSIQUE !!!
La porte de la chambre de son cousin s'ouvrit dans un grincement.
- Qu'est-ce qu'il y a, le monstre ? balança-t-il.
- Dudleynouchet, ta mère n'est pas là, ne joue pas avec mes nerfs ! cria Harry.
- Ouh, j'ai peur, ironisa Dudley. Comme si tu pouvais utiliser ta magie en ce moment !
- Je suis en deuxième cycle, Dudley… siffla-t-il.
- Ok, ça va.
Harry cligna des yeux. Avait-il bien entendu ? Dudley, se rendre docilement sans protester ? Il
avait bien changé en une année.
D'ailleurs, il n'y avait pas que son attitude, il y avait aussi sa façon d'être, son style vestimentaire et il avait maigri. Bon, il était toujours gros mais ce n'était plus aussi effrayant qu'avant, on pouvait aisément dire que cela était dû à sa grosse ossature.
« C'est trop bizarre, le monde ne tourne pas rond… »
Il se rallongea à peine que la sonnerie de la porte retentit. Harry grogna et se leva, mais la porte de la chambre de Dudley s'ouvrit de nouveau et il entendit son cousin dévaler les escaliers.
- Ne bouge pas, toi, rugit-il.
Harry lui tira la langue et ferma les yeux, les bras croisés sous sa tête. Il entendit des rires de l'entrée et des bruits de pas multiples se diriger vers l'étage.
« Il m'emmerde avec ces potes à la con ! »
*** *** *** ***
Le ciel était rouge lorsque Harry rouvrit les yeux, il avait chaud et il transpirait. Grognant légèrement, il se redressa et quitta le canapé. Sachant que sa tante n'était pas là et que Dudley devait sûrement être dehors avec ses amis, il retira son t-shirt et se retrouva torse nu, le jean déboutonné et dévoilant un boxer noir. Il s'étira voluptueusement et se dirigea vers le réfrigérateur où il se servit un bon verre de soda frais. Il n'entendit pas la porte du salon s'ouvrir.
- Oh, quel beau dos, je vois là, dit une voix.
Dos à la porte, Harry sursauta et se tourna vers la voix : une jeune fille souriante se tenait à l'embrasure de la porte, appuyée sur son bras et l'autre sur la hanche, le regard scrutant de haut en bas un Harry gêné.
- Mais, mais…
- Ah, je ne savais pas que Dudley avait un cousin aussi prude ! riait la jeune fille.
Harry fronça les sourcils. Facile à dire lorsque l'on est tout de noir vêtue et tartinée sur le visage comme elle était. Malgré cela, Harry constata tout de même qu'elle était bien jolie. Elle avait les cheveux coupés au carré, des percings sur les oreilles, l'arcade sourcilière droite et un sur la langue. Les yeux bleus et le teint pâle, très pâle, accentué par le maquillage.
- Qui es-tu ? demanda Harry.
- Je m'appelle Jane, je suis une amie de Dud'.
- Je ne savais pas qu'il avait des amis… comme toi.
- Et moi je ne savais pas qu'il avait un cousin… comme toi.
- Je ne vois pas pourquoi il parlerait de moi à ses amis, répondit Harry d'un ton sarcastique.
- C'est vrai, mais quel dommage.
- Tu voulais quelque chose, je suppose ?
- Je voulais prendre des verres pour les autres, répondit Jane.
- Et « Dud' » n'est pas capable de venir les chercher lui-même.
Jane se mit à rire légèrement, secouée par de légers spasmes.
- Dud' est… quelque peu occupé.
- Il va pas fumer dans sa chambre, quand même ?!
La jeune fille leva les yeux au ciel.
- C'est vrai que tu crains. Décoinces-toi, petit père.
Harry lui lança un regard noir. Il se dirigea vers les tiroirs et sortit des verres.
- Vous êtes combien ?
Jane compta sur ses doigts.
- Anthony, Beth, Dud' et moi.
Harry sortit cinq verres et les déposa sur un plateau, il servit les boissons et posa le plat sur la table.
- Tiens.
- Oh, tu ne vas tout de même pas me laisser porter le plateau toute seule ? Je vais me briser un os, dit-elle en mimant un mouvement de poignet endolori.
Harry grogna.
- Ca va, j'ai compris.
- Merci, t'es un chou !
Harry lui lança un regard perplexe.
Harry remit son t-shirt et ils se dirigèrent vers l'étage, suivi de près par une Jane curieuse.
- Au fait, vous vous détestez vraiment ?
Aucune réponse.
- Allez, sois sympa, je ne vais pas lui répéter.
- Ce n'est pas moi qui l'ai persécuté toute son enfance, que je sache.
- Ah, dit-elle. Donc, tu ne viens pas à la fête avec nous, ce soir ?
- Une fête ? Non merci, je ne suis pas d'humeur. Et même si c'était le cas, il ne l'accepterai pas.
- Je vois.
Jane toqua à la porte et entra. Harry suivit de près puis s'arrêta, étonné.
- P'tain, Jane, j't'ai pas demandé de l'amener, lui ! cria Dudley en se redressant de son lit.
Harry posa le plateau sur la table et se tourna vers son cousin, qui était, avant qu'il arrive, occupé à embrasser… un garçon.
- Tes préférences sexuelles ne m'intéressent pas, si tu veux tout savoir, répondit Harry. Je suis juste monté parce qu'elle m'avait demandé de l'aide.
- Si tu le répètes à ma mère, je…
- Je m'en balance complètement, Dud'.
Harry sortit.
- Il est pas mal, ton cousin.
- Ta gueule, Anthony, répondit Dudley.
Le dénommé Anthony était un garçon musclé et grand. Pas particulièrement beau, il avait les cheveux plaqués sur le crâne et les yeux gris. Il portait du noir également.
- C'est pour ça que tu ne voulais pas nous le présenter, dit Beth.
Une jeune fille discrète, les mèches de devant teintes en rouge vif, entourées d'une chevelure ébène. Des gants noirs, des bijoux cloutés et un rouge à lèvres noirs qui faisaient ressortir ses lèvres pulpeuses.
- Il est pas intéressant comme type, je vous assure.
- T'es mauvais de dire ça. J'ai discuté avec lui et il est sympathique, dit Jane.
- Seulement sympathique ? dit Beth suivi d'un clin d'œil.
- Non, pas seulement. Il a, non seulement un beau visage, mais il a aussi une très belle paire de fesses, riait la jeune fille.
- Je savais que tu ne pensais qu'à ça !
- C'est dans ma nature, … Eh, Dud', amenons-le à la fête.
- QUOI ?????????
*** *** *** ***
Harry était dans la salle de bain, à prendre une douche lorsqu'il pensa à ses amis. Il n'arrivait plus à se dire s'ils lui manquaient ou si simplement, il avait besoin d'un break.
Il aimait le monde dans lequel il vivait, cependant, il était pesant, et tellement douloureux. Il fallait à tout prix qu'il ait une attache ailleurs, avant de sombrer dans la folie.
Ron et Hermione, ses amis… Ils n'éprouvaient aucunement l'envie de leur écrire, ni même les voir en ce moment.
Sirius… Il ne savait pas quoi penser, il l'aimait énormément, mais il avait l'impression que Sirius ne se préoccupait de lui que parce que c'était son devoir de parrain, comme il aimait lui répéter dans chacune de ses lettres.
« Il faut vraiment que je prenne du recul, je m'égare complètement »
Harry sortit de la douche et s'habilla en vitesse. Il passa devant la chambre de son cousin sans s'arrêter et entra dans la sienne.
Il donna la nourriture à Hedwig et ouvrit sa cage.
- Ma belle, tu peux partir. Reviens quand tu voudras.
Il l'embrassa du bout des lèvres et elle s'envola en hululant tristement.
« Je vais oublier ce monde pendant les deux mois qui suivent… »
TOC TOC
- Je peux entrer ?
- Ouais, répondit sombrement Harry.
- C'est sombre ici, dit Jane. Pourquoi tu n'allumes pas ?
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- On se demandait si tu voulais venir à la fête…
- Non, dit-il fermement.
- Allez, ça te changera les idées. T'as l'air de commencer une crise de dépression aiguë, tu sais.
- Je m'en fiche, si tu as fini tu peux sortir !
Il lui tourna le dos et la porte claqua. Harry soupira lourdement, le bas de son lit forma un creux et il vit que Jane n'avait pas bouger, qu'elle le regardait gravement.
- Quoi encore ?
- T'as pris un mauvais coup, et tu n'arrives pas à t'en remettre. Tu penses que tes amis t'ont abandonnés et tu te refermes sur toi-même…
Harry se redressa.
- Fiche-moi la paix !
- J'ai connu ça, tu sais…
Jane retira son gant et mit son bras gauche sous le nez d'Harry, il vit une longue entaille sur le poignets, ainsi que d'autres plus petites mais néanmoins profondes.
- C'est très facile d'aimer une personne, mais il est également facile de la tromper, de lui faire du mal. Le pardon n'est pas une chose que l'on devrait accorder aussi facilement, Harry. Si tu penses vraiment qu'ils t'ont trahis ou abandonnés, oublie-les, tourne la page.
- Facile à dire, murmura-t-il.
- Ce qui est dur à encaisser, c'est lorsque l'on se rend compte que l'on vient d'attenter à sa vie à cause de personnes que nous croyons être des amis, ou la famille.
- Je n'ai pas envie de me suicider…
- Quand on se sent triste, il faut bouger, dit-elle en fronçant les sourcils. Allez, suis-moi.
- Mais je…
- Tss, tss… Pas de mais, je vais m'occuper de toi.
Jane lui prit les mains et ils se rendirent dans la chambre de Dudley où des tonnes de vêtements et de maquillage traînaient sur le sol et la table.
- Bon, tu vas d'abord essayer des vêtements !
- Mais qui a dit que je voulais me changer ?!
- Ca te changera de tes vêtements quotidiens. Ca te rajeunit, ces fringues.
Jane et Beth s'amusèrent ainsi pendant plus d'une demi-heure à choisir des vêtements appropriés pour Harry et les lui tendirent afin qu'il les essayent. Il sortit se changer dans sa chambre.
- Jane ? fit Dudley.
- Quoi ?
- Tu lui a filé le cadeau que tu m'as offert, dit-il en grinçant des dents.
Elle haussa les épaules.
- Et alors ? Tu ne le mets jamais, et tu m'avais dit que tu ne l'aimais pas.
- Peut-être, mais…
Beth leva les yeux au ciel.
- Dieu du ciel, Anthony, fais-le taire.
- A vos ordres, madame !
Il embrassa Dudley et le fit basculer en arrière, sur le lit.
- Oui, enfin, allez-y mollo quand même !
Anthony leva la main, signe qu'il avait la situation bien en main.
- Les mecs, soupira Jane.
La porte grinça de nouveau, montrant un Harry quelque peu rassuré.
- Dites, vous ne croyez tout de même pas que je vais sortir habillé comme ça ?
- Montre-nous, et on dira après, sourit Beth.
Harry entra dans la chambre.
- Ouah, firent les deux filles.
Harry portait un collier de chien clouté, un pantalon de cuir très serré en taille basse, ( vous savez, ceux qui ne montent pas au-dessus de hanches, c'est même à la limite de… enfin voilà quoi ^^ ; ) il avait attaché les ceintures autour de sa taille, un bijou recouvert de crâne pendait sur son coté et il avait un haut en fil fait comme les mailles noir, ce qui dévoilait parfaitement son torse musclé. A son bras gauche, était attaché un long gant noir, et son autre main avait un gant noir de taille normale.
- Je suis franchement pas à l'aise, dedans…
- Ca va, tu t'y feras. Bon, maintenant, le maquillage !
- Le quoi, pardon ? dit Harry, les yeux ronds.
- Ma-qui-lla-ge ! Tu sais, mascara, fond de teint, rouge à lèvres, vernis…
- Et pourquoi faire ?
- Tous les gothiques font ça, répondit Anthony. Fille ou garçon.
En effet, Anthony montra à Harry qu'il avait mit un léger maquillage sous ses yeux et ses lèvres étaient d'ailleurs étonnement rouge.
- Mais j'ai pas envie !
- Oh là là, regarde le résultat ! Tu te plaindras après !
Beth et Jane l'attrapèrent chacune à l'un de ses bras et le fit s'asseoir sur une chaise. Jane sourit et commença son travail.
( 20 minutes plus tard )
- J'ai fini !!!! s'écria Jane.
- Oh là, dit Beth.
- Quoi, quoi ? dit Harry, paniqué.
- Tu ne plaisante pas, quand tu maquilles toi, dit Anthony.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?
- Je t'ai déjà dit que les humains n'étaient pas des poupées mannequins, soeurette, dit Beth.
- Je sais, mais c'était trop tentant. Tiens, regarde-toi.
Harry cligna des yeux et tapota le miroir, réaction qui déclencha un fou rire général. Il n'en croyait pas ses yeux ! Il était différent ! Il était bien, même mieux. Il appréciait cette image que le miroir reflétait.
Ses yeux étaient soulignés par un trait noir sous les yeux, du fard à paupière de la même couleur pour accentuer son regard, un rouge à lèvres noir, donnant un aspect charnu et sensuel à ses lèvres. Jane avait même mis du fond de teint, mais celui-ci était discret, sa peau semblait plus mât, ce qui plu à Harry.
- C'est génial, souffla-t-il.
- Tu me rassures ! rit Jane. Moi qui pensais que tu allais détester, en fin de compte, t'es pas si terre à terre que ça, Harry.
- Chapeau, Jane, dit Beth. Ta plus belle création est née.
- Arrête, tu me flattes trop l'ego. ^^
- Comme je suis sympa, je te laisse les vêtements pour la soirée, dit Dudley.
Harry le regarda.
- Merci.
- Je t'en prie, répondit-il tout aussi poliment. Bon, tu finis ton travail, qu'on trace de là ?
- Ah, oui ! Quelle tête de linotte je fais !
Jane prit le vernis et prit la main de Harry. Elle fit une légère grimace.
- Quoi ? dit-il.
- C'est fini, le rongement d'ongles. Sinon tu peux dire adieu à ton vernis.
- Mais j'en veux pas !
- T'es sûr de ce que tu dis ? lança Anthony. Elle est pas du genre à faire n'importe quoi.
- A partir de maintenant, tu te les limeras, comme ça, ça fait plus propre.
- Mais tu rêves ! Je vais me bichonner les cheveux pendant que tu y es ??!
- C'est vrai qu'il faut vraiment faire quelque chose pour cette tignasse…
- Tu as vraiment de la chance si tu y arrives, dit Dudley. Une fois ma mère a essayé de les plaquer, rien à faire.
Elle caressa les cheveux d'Harry du bout des doigts et sourit.
- J'ai trouvé ! Beth, tu t'occupes de ses mains. Moi, je m'occupe de sa coiffure !
Au bout d'une heure de cris, de crises de nerfs et d'arrachage de cheveux, Jane fut enfin satisfaite.
- Te voilà un autre homme, Harry !
Très sceptique, il prit le miroir et siffla d'admiration : La chevelure folle de Harry Potter a été vaincue ! De nombreuses mèches tombaient sur ses yeux, et sur son cou, l'effet qu'avait donné Jane à ses cheveux lui faisaient vraiment plaisir.
- Je ne sais pas comment tu as fait, mais merci ! Tu as bravement vaincu !
Jane éclata de rire, puis secoua la tête.
- Rien ne me résiste quand je veux quelque chose, elle lui fit un clin d'œil qui le fit légèrement rougir.
- Et les lunettes, j'en fais quoi ? demanda Beth.
- Tu vois comment sans, Harry ?
- Euh, limite…
- Pour la soirée, ça ira ! Allez, allons-y !
- Mais, euh !!!!!!! cria désespérément Harry.
*** *** *** ***
Les adolescents sortirent dans Londres, effrayant au passage de vieilles femmes et des enfants, ce qui perturba un peu Harry qui n'en avait pas l'habitude. Il y avait d'ailleurs des regards appréciatifs et des sifflements à leur groupe, mais aucun ne fit de commentaire sauf Harry, comme toujours...
- Jane, chuchota-t-il à l'oreille de la jeune fille.
- Quoi ?
- Ils me regardent bizarrement, ceux-là…
Elle suivit du regard la direction d'un couple de garçons qui discutaient, assis sur le rebord d'une fontaine. Ils souriaient et faisaient des signes à Harry.
- C'est que tu es vraiment bien comme ça, tu sais.
- J'ai vraiment pas l'habitude…
- Ah, les garçons…
Jane se mit à la hauteur de Harry et lui prit le bras.
- Voilà, rassuré ?
- Oui.
- Tu attires les regard, tu sais. T'es vraiment beau comme ça.
- Merci.
- Tu vas attirer bien du monde vers toi dans la boîte, filles comme garçons… sourit Jane. J'en profiterai pour en collecter dans le tas.
- Eh, oh ! Je ne suis pas un animal de foire !
- Peut-être, mais ce soir, je m'occupe de toi. Enfin, au début, je suis sûr qu'après tu te débrouilleras mieux.
- Vous n'allez pas en boîte que pour danser ? Mais de toute façon, on a pas l'âge !!
- Pfiou, t'es lourd ! Décoinces-toi ! Non, on y va pas que pour danser. La musique n'est pas tentante de toute façon, enfin sauf les slows, moi j'y vais surtout pour les conquêtes…
- Tu ne vas pas me mettre sur ton tableau de chasse, hein ?
Jane le regarda, les yeux grands ouverts et lui sourit.
- On verra, on verra…
- Je suis pas un bouche-trou !
- Non, tu as juste besoin de sexe, un peu…
Harry rougit à la remarque.
- Euh…
- Oh, je te taquine ! Jane lui tira la langue.
- Dis, ça t'as pas fait mal ?
- Quoi donc ?
Ils arrivèrent devant la boîte où de nombreuses personnes attendaient déjà.
- Le percing, dit Harry en pointant le bout de la langue.
- Non, ça va. Et tu puis c'est pratique, sourit-elle.
- Pratique ?
Voyant que Harry ne savait pas du tout où elle voulait en venir, elle lui sourit tendrement et l'embrassa sur la joue.
- Quoi ? fit Harry.
- Je t'en ferai une, si tu veux après si j'ai du temps…
- Une ? Une quoi ?
- Une fellation, c'est à ça que sert le piercing, gros bêta ! elle lui tira la langue.
Harry eut les joues en feu.
- Euh, attends, j'ai pas dit que… Enfin, te dérange pas pour moi… NON ! C'est pas ce que je voulais dire !!!!
- T'es vraiment mignon, Harry.
Harry baissa la tête et ils entrèrent.
Fin du chapitre
Le prochain : l'envie ^_______________________^
Oh, je vois des heureuses, à bientôt
Comme vous le constatez, cette fic fera 7 chapitres, chacun décrivant en majorité les péchés de l'humain… Ca va être drôle ! ^^
P*****, j'ai lutté pour les termes de maquillage. Je n'y connais absolument pas TT_TT
Rating : PG-17, R … Vous êtes prévenu !
Paring : Lucius Malfoy x Harry Potter ( mais pas pour le moment )
Sommaire : C'est un A/U, Voldemort n'existe pas. Cependant, presque rien ne change sauf que Harry est un super poissard ^^
Disclaimer : "Harry Potter " et son monde appartiennent à Bloomsbury et à J.K. Rowling, et bla bla bla… Pour le fun, simplement le fun.
Chapitre I : La paresse
Ces vacances seront peut-être les plus calmes qu'il risque de passer, et pourtant, Harry Potter ne s'en plaint pas. Au contraire, il aime le calme et sa solitude à Privet Drive. En effet, son oncle était parti à l'étranger pour un travail, son séjour durant au maximum plusieurs mois, donc Harry n'aura pas à le supporter.
Cependant, même si Vernon n'était pas présent, il y a avait toujours la tante Petunia et Dudley, son cher et tendre cousin.
Depuis le début du mois, Dudley enchaînait les coups bas, dénonçant un Harry innocent et l'obligeant à faire les travaux ménagers les plus durs. Cependant, ces tâches l'aidaient beaucoup, car en peu de temps, son physique changea : il était maintenant habitué à porter des charges plus lourdes que lui, cependant cela ne l'aida pas à grandir. Aussi, il gardait encore sa taille de jeune adolescent de 15 ans, de même que ces travaux au soleil ne le fit pas bronzer, ce qui le déplut légèrement.
« Il manquerait plus que je sois aussi pâle que Malfoy, tiens ! »
*** *** *** ***
Un jour, lorsque la tante Petunia leur annonça qu'elle devait se rendre chez Marge car celle-ci était malade, et qu'elle ne pouvait bien sûr les amener avec elle, elle leur annonça qu'elle quittait la maison pendant près d'une semaine. Dudley eut une mine étonnée mais ne dit rien et Harry acquiesça.
Le jour du départ, elle fit toutes les recommandations à Harry qui secouait la tête en écoutant vaguement et il entra dans la maison.
Harry s'affala alors sur le canapé du salon et se mit à dormir. Quelques instants après, il se réveilla en sursaut.
- DUDLEY !!! BAISSE TA MUSIQUE !!!
La porte de la chambre de son cousin s'ouvrit dans un grincement.
- Qu'est-ce qu'il y a, le monstre ? balança-t-il.
- Dudleynouchet, ta mère n'est pas là, ne joue pas avec mes nerfs ! cria Harry.
- Ouh, j'ai peur, ironisa Dudley. Comme si tu pouvais utiliser ta magie en ce moment !
- Je suis en deuxième cycle, Dudley… siffla-t-il.
- Ok, ça va.
Harry cligna des yeux. Avait-il bien entendu ? Dudley, se rendre docilement sans protester ? Il
avait bien changé en une année.
D'ailleurs, il n'y avait pas que son attitude, il y avait aussi sa façon d'être, son style vestimentaire et il avait maigri. Bon, il était toujours gros mais ce n'était plus aussi effrayant qu'avant, on pouvait aisément dire que cela était dû à sa grosse ossature.
« C'est trop bizarre, le monde ne tourne pas rond… »
Il se rallongea à peine que la sonnerie de la porte retentit. Harry grogna et se leva, mais la porte de la chambre de Dudley s'ouvrit de nouveau et il entendit son cousin dévaler les escaliers.
- Ne bouge pas, toi, rugit-il.
Harry lui tira la langue et ferma les yeux, les bras croisés sous sa tête. Il entendit des rires de l'entrée et des bruits de pas multiples se diriger vers l'étage.
« Il m'emmerde avec ces potes à la con ! »
*** *** *** ***
Le ciel était rouge lorsque Harry rouvrit les yeux, il avait chaud et il transpirait. Grognant légèrement, il se redressa et quitta le canapé. Sachant que sa tante n'était pas là et que Dudley devait sûrement être dehors avec ses amis, il retira son t-shirt et se retrouva torse nu, le jean déboutonné et dévoilant un boxer noir. Il s'étira voluptueusement et se dirigea vers le réfrigérateur où il se servit un bon verre de soda frais. Il n'entendit pas la porte du salon s'ouvrir.
- Oh, quel beau dos, je vois là, dit une voix.
Dos à la porte, Harry sursauta et se tourna vers la voix : une jeune fille souriante se tenait à l'embrasure de la porte, appuyée sur son bras et l'autre sur la hanche, le regard scrutant de haut en bas un Harry gêné.
- Mais, mais…
- Ah, je ne savais pas que Dudley avait un cousin aussi prude ! riait la jeune fille.
Harry fronça les sourcils. Facile à dire lorsque l'on est tout de noir vêtue et tartinée sur le visage comme elle était. Malgré cela, Harry constata tout de même qu'elle était bien jolie. Elle avait les cheveux coupés au carré, des percings sur les oreilles, l'arcade sourcilière droite et un sur la langue. Les yeux bleus et le teint pâle, très pâle, accentué par le maquillage.
- Qui es-tu ? demanda Harry.
- Je m'appelle Jane, je suis une amie de Dud'.
- Je ne savais pas qu'il avait des amis… comme toi.
- Et moi je ne savais pas qu'il avait un cousin… comme toi.
- Je ne vois pas pourquoi il parlerait de moi à ses amis, répondit Harry d'un ton sarcastique.
- C'est vrai, mais quel dommage.
- Tu voulais quelque chose, je suppose ?
- Je voulais prendre des verres pour les autres, répondit Jane.
- Et « Dud' » n'est pas capable de venir les chercher lui-même.
Jane se mit à rire légèrement, secouée par de légers spasmes.
- Dud' est… quelque peu occupé.
- Il va pas fumer dans sa chambre, quand même ?!
La jeune fille leva les yeux au ciel.
- C'est vrai que tu crains. Décoinces-toi, petit père.
Harry lui lança un regard noir. Il se dirigea vers les tiroirs et sortit des verres.
- Vous êtes combien ?
Jane compta sur ses doigts.
- Anthony, Beth, Dud' et moi.
Harry sortit cinq verres et les déposa sur un plateau, il servit les boissons et posa le plat sur la table.
- Tiens.
- Oh, tu ne vas tout de même pas me laisser porter le plateau toute seule ? Je vais me briser un os, dit-elle en mimant un mouvement de poignet endolori.
Harry grogna.
- Ca va, j'ai compris.
- Merci, t'es un chou !
Harry lui lança un regard perplexe.
Harry remit son t-shirt et ils se dirigèrent vers l'étage, suivi de près par une Jane curieuse.
- Au fait, vous vous détestez vraiment ?
Aucune réponse.
- Allez, sois sympa, je ne vais pas lui répéter.
- Ce n'est pas moi qui l'ai persécuté toute son enfance, que je sache.
- Ah, dit-elle. Donc, tu ne viens pas à la fête avec nous, ce soir ?
- Une fête ? Non merci, je ne suis pas d'humeur. Et même si c'était le cas, il ne l'accepterai pas.
- Je vois.
Jane toqua à la porte et entra. Harry suivit de près puis s'arrêta, étonné.
- P'tain, Jane, j't'ai pas demandé de l'amener, lui ! cria Dudley en se redressant de son lit.
Harry posa le plateau sur la table et se tourna vers son cousin, qui était, avant qu'il arrive, occupé à embrasser… un garçon.
- Tes préférences sexuelles ne m'intéressent pas, si tu veux tout savoir, répondit Harry. Je suis juste monté parce qu'elle m'avait demandé de l'aide.
- Si tu le répètes à ma mère, je…
- Je m'en balance complètement, Dud'.
Harry sortit.
- Il est pas mal, ton cousin.
- Ta gueule, Anthony, répondit Dudley.
Le dénommé Anthony était un garçon musclé et grand. Pas particulièrement beau, il avait les cheveux plaqués sur le crâne et les yeux gris. Il portait du noir également.
- C'est pour ça que tu ne voulais pas nous le présenter, dit Beth.
Une jeune fille discrète, les mèches de devant teintes en rouge vif, entourées d'une chevelure ébène. Des gants noirs, des bijoux cloutés et un rouge à lèvres noirs qui faisaient ressortir ses lèvres pulpeuses.
- Il est pas intéressant comme type, je vous assure.
- T'es mauvais de dire ça. J'ai discuté avec lui et il est sympathique, dit Jane.
- Seulement sympathique ? dit Beth suivi d'un clin d'œil.
- Non, pas seulement. Il a, non seulement un beau visage, mais il a aussi une très belle paire de fesses, riait la jeune fille.
- Je savais que tu ne pensais qu'à ça !
- C'est dans ma nature, … Eh, Dud', amenons-le à la fête.
- QUOI ?????????
*** *** *** ***
Harry était dans la salle de bain, à prendre une douche lorsqu'il pensa à ses amis. Il n'arrivait plus à se dire s'ils lui manquaient ou si simplement, il avait besoin d'un break.
Il aimait le monde dans lequel il vivait, cependant, il était pesant, et tellement douloureux. Il fallait à tout prix qu'il ait une attache ailleurs, avant de sombrer dans la folie.
Ron et Hermione, ses amis… Ils n'éprouvaient aucunement l'envie de leur écrire, ni même les voir en ce moment.
Sirius… Il ne savait pas quoi penser, il l'aimait énormément, mais il avait l'impression que Sirius ne se préoccupait de lui que parce que c'était son devoir de parrain, comme il aimait lui répéter dans chacune de ses lettres.
« Il faut vraiment que je prenne du recul, je m'égare complètement »
Harry sortit de la douche et s'habilla en vitesse. Il passa devant la chambre de son cousin sans s'arrêter et entra dans la sienne.
Il donna la nourriture à Hedwig et ouvrit sa cage.
- Ma belle, tu peux partir. Reviens quand tu voudras.
Il l'embrassa du bout des lèvres et elle s'envola en hululant tristement.
« Je vais oublier ce monde pendant les deux mois qui suivent… »
TOC TOC
- Je peux entrer ?
- Ouais, répondit sombrement Harry.
- C'est sombre ici, dit Jane. Pourquoi tu n'allumes pas ?
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- On se demandait si tu voulais venir à la fête…
- Non, dit-il fermement.
- Allez, ça te changera les idées. T'as l'air de commencer une crise de dépression aiguë, tu sais.
- Je m'en fiche, si tu as fini tu peux sortir !
Il lui tourna le dos et la porte claqua. Harry soupira lourdement, le bas de son lit forma un creux et il vit que Jane n'avait pas bouger, qu'elle le regardait gravement.
- Quoi encore ?
- T'as pris un mauvais coup, et tu n'arrives pas à t'en remettre. Tu penses que tes amis t'ont abandonnés et tu te refermes sur toi-même…
Harry se redressa.
- Fiche-moi la paix !
- J'ai connu ça, tu sais…
Jane retira son gant et mit son bras gauche sous le nez d'Harry, il vit une longue entaille sur le poignets, ainsi que d'autres plus petites mais néanmoins profondes.
- C'est très facile d'aimer une personne, mais il est également facile de la tromper, de lui faire du mal. Le pardon n'est pas une chose que l'on devrait accorder aussi facilement, Harry. Si tu penses vraiment qu'ils t'ont trahis ou abandonnés, oublie-les, tourne la page.
- Facile à dire, murmura-t-il.
- Ce qui est dur à encaisser, c'est lorsque l'on se rend compte que l'on vient d'attenter à sa vie à cause de personnes que nous croyons être des amis, ou la famille.
- Je n'ai pas envie de me suicider…
- Quand on se sent triste, il faut bouger, dit-elle en fronçant les sourcils. Allez, suis-moi.
- Mais je…
- Tss, tss… Pas de mais, je vais m'occuper de toi.
Jane lui prit les mains et ils se rendirent dans la chambre de Dudley où des tonnes de vêtements et de maquillage traînaient sur le sol et la table.
- Bon, tu vas d'abord essayer des vêtements !
- Mais qui a dit que je voulais me changer ?!
- Ca te changera de tes vêtements quotidiens. Ca te rajeunit, ces fringues.
Jane et Beth s'amusèrent ainsi pendant plus d'une demi-heure à choisir des vêtements appropriés pour Harry et les lui tendirent afin qu'il les essayent. Il sortit se changer dans sa chambre.
- Jane ? fit Dudley.
- Quoi ?
- Tu lui a filé le cadeau que tu m'as offert, dit-il en grinçant des dents.
Elle haussa les épaules.
- Et alors ? Tu ne le mets jamais, et tu m'avais dit que tu ne l'aimais pas.
- Peut-être, mais…
Beth leva les yeux au ciel.
- Dieu du ciel, Anthony, fais-le taire.
- A vos ordres, madame !
Il embrassa Dudley et le fit basculer en arrière, sur le lit.
- Oui, enfin, allez-y mollo quand même !
Anthony leva la main, signe qu'il avait la situation bien en main.
- Les mecs, soupira Jane.
La porte grinça de nouveau, montrant un Harry quelque peu rassuré.
- Dites, vous ne croyez tout de même pas que je vais sortir habillé comme ça ?
- Montre-nous, et on dira après, sourit Beth.
Harry entra dans la chambre.
- Ouah, firent les deux filles.
Harry portait un collier de chien clouté, un pantalon de cuir très serré en taille basse, ( vous savez, ceux qui ne montent pas au-dessus de hanches, c'est même à la limite de… enfin voilà quoi ^^ ; ) il avait attaché les ceintures autour de sa taille, un bijou recouvert de crâne pendait sur son coté et il avait un haut en fil fait comme les mailles noir, ce qui dévoilait parfaitement son torse musclé. A son bras gauche, était attaché un long gant noir, et son autre main avait un gant noir de taille normale.
- Je suis franchement pas à l'aise, dedans…
- Ca va, tu t'y feras. Bon, maintenant, le maquillage !
- Le quoi, pardon ? dit Harry, les yeux ronds.
- Ma-qui-lla-ge ! Tu sais, mascara, fond de teint, rouge à lèvres, vernis…
- Et pourquoi faire ?
- Tous les gothiques font ça, répondit Anthony. Fille ou garçon.
En effet, Anthony montra à Harry qu'il avait mit un léger maquillage sous ses yeux et ses lèvres étaient d'ailleurs étonnement rouge.
- Mais j'ai pas envie !
- Oh là là, regarde le résultat ! Tu te plaindras après !
Beth et Jane l'attrapèrent chacune à l'un de ses bras et le fit s'asseoir sur une chaise. Jane sourit et commença son travail.
( 20 minutes plus tard )
- J'ai fini !!!! s'écria Jane.
- Oh là, dit Beth.
- Quoi, quoi ? dit Harry, paniqué.
- Tu ne plaisante pas, quand tu maquilles toi, dit Anthony.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?
- Je t'ai déjà dit que les humains n'étaient pas des poupées mannequins, soeurette, dit Beth.
- Je sais, mais c'était trop tentant. Tiens, regarde-toi.
Harry cligna des yeux et tapota le miroir, réaction qui déclencha un fou rire général. Il n'en croyait pas ses yeux ! Il était différent ! Il était bien, même mieux. Il appréciait cette image que le miroir reflétait.
Ses yeux étaient soulignés par un trait noir sous les yeux, du fard à paupière de la même couleur pour accentuer son regard, un rouge à lèvres noir, donnant un aspect charnu et sensuel à ses lèvres. Jane avait même mis du fond de teint, mais celui-ci était discret, sa peau semblait plus mât, ce qui plu à Harry.
- C'est génial, souffla-t-il.
- Tu me rassures ! rit Jane. Moi qui pensais que tu allais détester, en fin de compte, t'es pas si terre à terre que ça, Harry.
- Chapeau, Jane, dit Beth. Ta plus belle création est née.
- Arrête, tu me flattes trop l'ego. ^^
- Comme je suis sympa, je te laisse les vêtements pour la soirée, dit Dudley.
Harry le regarda.
- Merci.
- Je t'en prie, répondit-il tout aussi poliment. Bon, tu finis ton travail, qu'on trace de là ?
- Ah, oui ! Quelle tête de linotte je fais !
Jane prit le vernis et prit la main de Harry. Elle fit une légère grimace.
- Quoi ? dit-il.
- C'est fini, le rongement d'ongles. Sinon tu peux dire adieu à ton vernis.
- Mais j'en veux pas !
- T'es sûr de ce que tu dis ? lança Anthony. Elle est pas du genre à faire n'importe quoi.
- A partir de maintenant, tu te les limeras, comme ça, ça fait plus propre.
- Mais tu rêves ! Je vais me bichonner les cheveux pendant que tu y es ??!
- C'est vrai qu'il faut vraiment faire quelque chose pour cette tignasse…
- Tu as vraiment de la chance si tu y arrives, dit Dudley. Une fois ma mère a essayé de les plaquer, rien à faire.
Elle caressa les cheveux d'Harry du bout des doigts et sourit.
- J'ai trouvé ! Beth, tu t'occupes de ses mains. Moi, je m'occupe de sa coiffure !
Au bout d'une heure de cris, de crises de nerfs et d'arrachage de cheveux, Jane fut enfin satisfaite.
- Te voilà un autre homme, Harry !
Très sceptique, il prit le miroir et siffla d'admiration : La chevelure folle de Harry Potter a été vaincue ! De nombreuses mèches tombaient sur ses yeux, et sur son cou, l'effet qu'avait donné Jane à ses cheveux lui faisaient vraiment plaisir.
- Je ne sais pas comment tu as fait, mais merci ! Tu as bravement vaincu !
Jane éclata de rire, puis secoua la tête.
- Rien ne me résiste quand je veux quelque chose, elle lui fit un clin d'œil qui le fit légèrement rougir.
- Et les lunettes, j'en fais quoi ? demanda Beth.
- Tu vois comment sans, Harry ?
- Euh, limite…
- Pour la soirée, ça ira ! Allez, allons-y !
- Mais, euh !!!!!!! cria désespérément Harry.
*** *** *** ***
Les adolescents sortirent dans Londres, effrayant au passage de vieilles femmes et des enfants, ce qui perturba un peu Harry qui n'en avait pas l'habitude. Il y avait d'ailleurs des regards appréciatifs et des sifflements à leur groupe, mais aucun ne fit de commentaire sauf Harry, comme toujours...
- Jane, chuchota-t-il à l'oreille de la jeune fille.
- Quoi ?
- Ils me regardent bizarrement, ceux-là…
Elle suivit du regard la direction d'un couple de garçons qui discutaient, assis sur le rebord d'une fontaine. Ils souriaient et faisaient des signes à Harry.
- C'est que tu es vraiment bien comme ça, tu sais.
- J'ai vraiment pas l'habitude…
- Ah, les garçons…
Jane se mit à la hauteur de Harry et lui prit le bras.
- Voilà, rassuré ?
- Oui.
- Tu attires les regard, tu sais. T'es vraiment beau comme ça.
- Merci.
- Tu vas attirer bien du monde vers toi dans la boîte, filles comme garçons… sourit Jane. J'en profiterai pour en collecter dans le tas.
- Eh, oh ! Je ne suis pas un animal de foire !
- Peut-être, mais ce soir, je m'occupe de toi. Enfin, au début, je suis sûr qu'après tu te débrouilleras mieux.
- Vous n'allez pas en boîte que pour danser ? Mais de toute façon, on a pas l'âge !!
- Pfiou, t'es lourd ! Décoinces-toi ! Non, on y va pas que pour danser. La musique n'est pas tentante de toute façon, enfin sauf les slows, moi j'y vais surtout pour les conquêtes…
- Tu ne vas pas me mettre sur ton tableau de chasse, hein ?
Jane le regarda, les yeux grands ouverts et lui sourit.
- On verra, on verra…
- Je suis pas un bouche-trou !
- Non, tu as juste besoin de sexe, un peu…
Harry rougit à la remarque.
- Euh…
- Oh, je te taquine ! Jane lui tira la langue.
- Dis, ça t'as pas fait mal ?
- Quoi donc ?
Ils arrivèrent devant la boîte où de nombreuses personnes attendaient déjà.
- Le percing, dit Harry en pointant le bout de la langue.
- Non, ça va. Et tu puis c'est pratique, sourit-elle.
- Pratique ?
Voyant que Harry ne savait pas du tout où elle voulait en venir, elle lui sourit tendrement et l'embrassa sur la joue.
- Quoi ? fit Harry.
- Je t'en ferai une, si tu veux après si j'ai du temps…
- Une ? Une quoi ?
- Une fellation, c'est à ça que sert le piercing, gros bêta ! elle lui tira la langue.
Harry eut les joues en feu.
- Euh, attends, j'ai pas dit que… Enfin, te dérange pas pour moi… NON ! C'est pas ce que je voulais dire !!!!
- T'es vraiment mignon, Harry.
Harry baissa la tête et ils entrèrent.
Fin du chapitre
Le prochain : l'envie ^_______________________^
Oh, je vois des heureuses, à bientôt
