Les bla-blas de l'auteur : Je suis de bonne humeur, il fait beau et mon chat dort tranquillement à côté de moi ^^
En ce moment, je suis en plein dans la mode Gothic-Lolita ou Goth-Loli. ( mais je préfère Loli-Goth ;p ) Un kiffe typique de nos amis les japonais ^^
Cette mode a été lancé par notre cher et tendre Mana de Malice Mizer, et les jeunettes continuent à leur façon, allant du noir à gros ruban au rose à froufrous -___- ( le pire, c'est que c'est joli quand même ^^ ;;; )
Sinon, c'est vrai que l'idée de base n'est pas vraiment la mienne mais celle d'Hedouwi -___-
Pardon. * s'agenouille et s'excuse amplement *
MERCI à Maria Ferrari, qui a été super sympa de me montrer mes fautes de grammaire, ( dieu que je hais la grammaire TT_TT ) à Riel chérie d'amour ( copine ^^ ), Kupo ( re copine ^^ ) et aux autres de la ML ^__________^
ATTENTION !!! J'essaie de faire correspondre les péchés avec le sujet de la fic, c'est pas souvent réussi, mais je fais ce que je peux. Merci de votre compréhension, je vous aimeuuuuhhhhhhh !!!
© Walt Disney Studio : ( The Sleeping Beauty ) « Mon amour, je t'ai vu au beau milieu d'un rêve… »
© Mecano : « Une femme avec une femme »
Rating : PG-17, R … Vous êtes prévenu !
(quoique mes lemons sont… nyéheheheh… )
Pairing : Lucius Malfoy x Harry Potter
Réponses aux reviews :
Cyngathi, little Horn, Elava : Voilà la suite, encore plus jeune, plus fun et plus vicieux ^^
Chipie : J'aime bien ton surnom ^^ Je ne pense pas mettre d'autre slash… Enfin, de toute façon, à chaque que je dis un truc, il n'arrive jamais ce que je veux donc je ne me prononce pas -____-
Mlle Rogue : Moi, folle ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité ^^ Toi-même tu sais, tu n'es pas loin non plus, tu sais. ^0^
J'avoue pour Dudley, c'est poussé, m'enfin bon, il doit pas être si mauvais que ça, non ?… Non ? é___è Et encore, j'ai pas fini de le développer ^^
Aiguma : Pour le couple, au départ je voulais un DM x HP, mais j'ai changé d'avis, comme toujours ^____________________________________^ Enfin tu me connais ^^
Harry en goth, ça lui va bien mais l'idée de base n'est pas vraiment la mienne -_____-
En tout cas, c'est sur qu'il va aller à l'école comme ça ^^
Mais ça, c'est au troisième chapitre ^^ ( la gourmandise )
Celine.s : Tu vas voir, tu vas apprécier Harry en gothique ^^
Enfin lui, c'est plutôt en Loli-Goth Hari ^_______________________^
Lululle : Tu ne savais pas pour le piercing à la langue ? °__0
Comme quoi, les fics c'est instructif ^0^ ;;
Merci en tout cas pour ta review, ça m'a fait plaisir ^^
Nono : Voilà la suite, en encore plus délurée ^^
Snivellus Tonks : Tous les personnages sont OOC, enfin, ouais, j'essaie de les faire rester eux-même mais c'est mal parti -____- ;;;;;;;
Alician : Voilà la suite, … cependant, ne t'aatends pas à de supers happy ends, je suis pas trop pour -____-
Black Moon : Serial killer de nutella ? °_____0
Tu sais qu'il y a des jeux trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès amusant avec le chocolat ^____^
Si j'ai choisi un Dudley OOC, c'est parce que je trouve que J.K. Roxling ne parle assez de lui, pourtant il et très amusant à développer ! ^^
Gaeriel : Je n'ai pas vu une photo de Harry en goth', je l'ai dessiné et j'ai imaginé l'histoire ^^ ;
Eurk… Dudley en pantalon taille bass,e non merci, je veux même pas imaginer… -___-
Cassandre : Le dessin est fait, il faut juste que je le scanne, mais mon scanner a rendu l'âme ^^ ;;
Puis pour une heure, j'écris le Sirius x Harry en ce moment, mais je suis pas inspiré, je crois que je vais changer de couple TT_TT
Bonne lecture ^^
Chapitre II : L'envie
Lorsqu'ils entrèrent dans la boîte, elle était noire de monde. Il y avait énormément de personnes sur la piste de danse, et près du bar.
- Bon, on se revoit dans cinq heures, dit Beth. Amusez-vous bien !
Et ils partirent tous dans des directions différentes, laissant Harry au bon soin de Jane.
- Bon, première chose…
- Quoi ? dit Harry.
- Tu es trop complexé comme garçon. Drague ceux qui te plaisent, n'aie pas peur de leur faire du rentre-dedans, envoie balader ceux qui t'ennuient, amuse-toi le plus possible. Ne te soucie de rien d'autre que de toi.
- Facile à dire, maugréa Harry.
Jane lui fit une tape dans le dos.
- Allez, mon chou ! C'est ta fête, ce soir !
- Bon, d'accord…
- Je préfère ça, sourit-elle. Tu as une préférence ?
- … ? Quoi, en quoi ?
- Fille ou garçon ? demanda Jane. Deux Bloody Mary, s'il vous plaît.
Le garçon prépara sa commande. ( Dieu que c'est bon, ça °___0, ça arrache la gueule mais c'est bon ^___________^ )
- Euh, ben fille… enfin…
- Ce soir, tu n'es pas Harry. Teste les deux.
- QUOI ?!!!
Heureusement que le bruit assourdissant de la musique atténua son cri, Jane se boucha les oreilles.
- Tu m'as crevé le tympan, Harry.
- Désolé, mais…
- Ecoute, personne ne te connaît ici, et personne n'est là pour te juger. C'est comme ça que Dud' a trouvé Tony, enfin c'est plus ce crétin qui l'a trouvé, dit-elle en éclatant de rire.
- J'ose pas trop, je ne sais pas m'y prendre…
- Ne t'en fais pas, vu les nombreuses personnes qui te regardent, ça ne va pas être difficile de trouver une bonne personne pour toi.
Jane détourna la tête et regarda aux alentours, soudainement elle sourit.
- Harry, ce soir tu as 23 ans et tu es célibataire, chuchota-t-elle en se levant de son siège.
- Ah ? Où tu vas ?
Le serveur posa les verres et Jane prit le sien. Elle se pencha légèrement sur Harry.
- S'il y a un problème, je serai sur la piste de danse, mon chou.
- Mais…
En se tournant, Harry vit qu'un homme s'était approché d'eux, un verre de cocktail dans les mains et un petit sourire en coin.
En moins d'un quart d'heure, Harry fit valser toutes les personnes qui voulait l'approcher. Il fallait signaler, au passage, qu'il n'y avait toutes sortes de personnes, en passant par la fille la plus banale au garçon le plus sexy. ( moi j'en profite à ta place, crétin ! . )
Au bout de quelques instants, plus personne ne vint l'importuner. Harry soupira bruyamment et jeta un œil au bar, regardant les bouteilles d'alcool exposées sur les étagères et le serveur qui était en train de préparer un cocktail. Pendant qu'il faisait tourner son shaker, l'homme regarda Harry dans les yeux et lui fit un clin d'œil discret, Harry en fut gêné mais répondit par un sourire.
- Cette place est libre ?
- Euh,…
L'homme qui venait de lui parler s'assit.
C'était une personne élégante, les cheveux d'un blond platine, soutenus par une barrette, des lunettes sur la tête ; une chemise blanche entrouverte jusqu'au torse et un pantalon moulant.
Harry détourna la tête, constatant qu'il observait un peu trop attentivement son voisin ; voisin qui était d'ailleurs très agréable à regarder. Harry prit son verre et but une gorgée, il se retint de cracher le contenu : la boisson était très forte pour lui et le tabasco se sentait bien.
« C'est infect »
- Ca ne va pas ? demanda l'homme.
- Si, ça va. Je vais bien, mentit Harry.
- Je ne t'ai jamais vu ici.
- C'est normal, c'est la première fois que je viens.
- Quel est ton nom ?
- … James.
- James est ton vrai nom ? demanda l'homme.
- … Deuxième prénom.
- Ah, je me nomme Killian.
- Surnom ? demanda Harry, sceptique.
- Non, mon deuxième prénom également.
- Oh.
- Je t'offre un autre verre ?
- Non, je…
- Garçon, un sensations et un green Island.
- C'est parti, répondit le serveur.
Killian approcha son siège de celui de Harry qui se sentit tout à coup mal à l'aise. Le blond se pencha à son oreille et posa sa main sur la cuisse du garçon.
- Tu es incroyablement attirant, lui souffla-t-il.
Harry rougit.
« Si ça, c'est pas du rentre-dedans !! »
- … 'Pas mal non plus, répondit Harry dans sa barbe.
- Pardon ? dit Killian avec un sourire.
- J'ai dit, tu n'es pas mal non plus.
Harry était en pleine lutte intérieure, fallait-il jouer le jeu ou pas ?
« Tu te poses trop de questions, fonce ! » lui dit sa conscience. « Traîtresse, tu es censée me guider sur le chemin de la droiture ! » « Justement, la droiture, tu peux la foutre à la porte ! Profites-en, bon sang !! »
- Si on allait danser ? proposa l'adulte.
Piège. Ce n'était pas un bon plan pour Harry.
- Je…
Vu la tête qu'affichait Harry, Killian éclata de rire.
- Tu ne sais pas danser, je présume ?
Harry sourit.
- Tout juste.
- Ok, viens, je vais t'apprendre.
- Oh non, je ne veux pas me ridiculiser devant tout ce monde !
Killian lui prit les mains et l'attira contre lui, et le fit avancer vers le fond de la salle, derrière le comptoir du DJ.
- Bonsoir, boss, dit le garçon qui scratchait.
- Bonsoir, que personne ne nous dérange ok ?
- Pas de mal, boss !
Harry cligna des yeux, boss ? C'était quand même pas…
Killian sortit de ses poches un énorme trousseau de clé, et ouvrit la porte du fond.
Sur la porte, il y avait une plaquette dorée où était écrit « L.K.M., propriétaire ».
« L.K.M. ? Ca doit être son nom. Mais pourquoi il n'y est pas écrit en entier ? » se demanda Harry.
La pièce éclairée, Harry constata qu'elle était remplie d'objets anciens et de derniers cris. Il y avait un bureau de bois et un canapé en cuir, sur le côté.
- Ca te va ?
- Euh, il est bien ce bureau mais…
- Assez spacieux, également.
Killian ouvrit la porte de l'énorme commode et une chaîne Hi-Fi et de nombreux CD étaient empilés les uns sur les autres.
- Commençons par un slow, sourit-il en sortant un CD.
- Un slow ? répéta Harry.
- Oui.
Harry haussa les épaules et s'assit sur le canapé affreusement confortable et un appel mesquin au sommeil… ou à autre chose.
« Quel coquin, je fais moi, dis donc ! »
*** *** *** ***
Jane avait suivi du regard le départ d'Harry et de Killian, le sourire aux lèvres. Beth la rejoignit à ce moment-là.
- Alors, grande sœur. Qu'est-ce que ça fait de voir l'une de ses petites créations voler de ses propres ailes ?
Jane simula des larmes.
- Mon petit bébé… Il a tellement grandi, que maintenant…
- … que maintenant il va s'envoyer en l'air avec un mec hyper méga beau gosse !
- Dis donc, c'est pas un langage appropriée pour une jeune fille, rouspéta gentiment Jane.
- Je sens bien le scénar' à l'eau de rose : Harry va sortir de cette pièce dans plusieurs heures, le sourire béat. Ils se sépareront, et Harry, tout tristounet qu'il sera, le retrouvera, soit au travail, dans la rue, ou par le biais d'une personne qu'il connaît. Ce serait drôle.
- C'est vrai, sourit Jane. Drôle, mais pas certain.
- T'as qu'à tirer les cartes pour voir !
- Pas ici, andouille ! ;p
- Bon, et le oui-ja ?
- Tu veux nous faire éjecter de la boîte, toi ? dit Jane, le regard suspicieux.
- Mais non, mais non, je blaguais…
Beth prit le verre de Jane et but une gorgée. Jane le récupéra et pesta contre sa sœur.
- Eh, t'es mineure, tu touches pas à ça !
- Oh, ça va ! T'as bien payée un verre à Harry, pourquoi pas à moi ?
- T'es ma sœur, je suis l'aînée. Harry est responsable contrairement à toi.
- Eh, on a que 5 ans de différence, t'es pas juste !
- La vie est injuste, Elisabeth.
Beth lui tira la langue et retourna danser.
*** *** *** ***
La musique était lente mais régulière, la voix de la chanteuse les transportait à chaque pas effectué.
- C'est pas facile la danse, dit Harry… Oups, pardon.
- Ca ne fait rien.
- On arrête, je commence à fatiguer.
Ils s'arrêtèrent de bouger, cependant ils gardaient leur position initiale, c'est-à-dire, dans les bras l'un de l'autre.
Harry reprit ses esprits et s'écarta, le teint cramoisi ; Killian le retint par les mains, le regardant directement dans les yeux.
- J'ai l'impression de t'avoir déjà vu…
- Ah bon ? fit Harry, surpris.
- Oui.
- Où ça ?
Killian sourit.
- Au beau milieu d'un rêve.
Silence. Harry cligna des yeux, cette phrase, il l'avait déjà entendue, mais où ?… Puis, d'un coup Killian éclata de rire et atterrit sur le canapé, se tenant le ventre. Harry comprit et sourit.
- C'est pas drôle, j'ai failli marcher, sourit-il.
Killian tendit les bras et se mit à chanter.
« Mon amour, je t'ai vu au beau milieu d'un rêve
Mon amour, un aussi rêve est un présage d'amour
Refusons, tous deux, que nos lendemains
Soient mornes et gris
Nous attendrons l'heure, de notre bonheur
Toi, ma destinée, je saurai t'aimer, j'en ai rêvé »
Killian s'arrêta et sourit : Harry s'était accroupi et l'écoutait chanter, un petit sourire en coin.
- Ca t'a plu ?
- Eh bien… disons que tu n'as pas une voix dégueulasse, c'est juste le choix de la chanson qui perturbe. C'est tout.
Killian tapota la place libre près de lui et Harry vint s'asseoir, sa main posée sur la cuisse de l'homme ; il tapota sa jambe légèrement.
- Chante-m'en une autre, et je te dirai si ça me plaît…
- Vraiment ?
Harry acquiesça.
- Ok, que veux-tu entendre ?
- Euh…
- Oh, j'en ai une…
Killian prit une inspiration et commença à chanter.
« Deux femmes qui se tiennent la main
Ça n'a rien qui peut gêner la morale
Là où le doute s'installe
C'est que ce geste se fasse sous la table.
Quand elles sont seules, comme elles n'ont rien à perdre
Après les mains, la peau de tout le reste
Un amour qui est secret
Même nues, elles ne pourraient le cacher
Alors, sous les yeux des autres
Dans la rue, elles le déguisent en amitié
L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire.
Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme… »
Harry s'était calé très confortablement sur l'épaule de Killian qui l'entourait de son bras. L'adolescent s'amusait avec les cheveux du blond qui laissa sa main libre glisser « discrètement » sur le ventre nu d'Harry qui sursauta.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je suis sensible… au niveau du ventre.
Killian eut un rictus très révélateur qui effraya le garçon.
- Non, non, c'est pas drôle… Arrête ! Ah ah ah ah ah ah ah … Arrête, je peux pas respirer !!! Ah ah ah …
Harry tentait de se libérer de cette poigne maléfique, mais rien n'y faisait, ses gestes ne faisaient qu'accentuer la détermination de son assaillant.
- Alors comme ça, on est sensible ?
- Ca suffit, j'arrive plus à respirer… Eh, oh… Qu'est-ce que… ????
Killian avait relevé le t-shirt de Harry jusqu'au niveau du torse et avait placé ses mains sur les hanches du garçon. Il lui fit un large sourire.
- Euh, que… Euh, mais…
Harry ne savait pas quoi dire ni faire, par contre, Killian, lui, savait.
- Ne t'en fais pas, je m'occupe de tout.
« C'est bien ce qui me fait peur, justement ! »
Killian se coucha sur Harry qui se laissa faire, malgré ce que lui dictait sa conscience. Harry ferma les yeux et s'allongea aisément sur le canapé, le blond lové dans le creux de son cou, les mains caressant chaque parcelle de peau ; Harry, lui, retira la barrette de Killian et de longs cheveux blonds tombèrent sur les épaules de l'homme ainsi que sur son visage.
Harry pencha la tête en arrière lorsque Killian lui mordilla le téton, il poussa un gémissement.
- Non, je… Je peux pas !
Harry le repoussa légèrement et se rhabilla, très gêné. Killian ne dit puis se mit en position assise, il soupira.
- Je suis désolé mais…
- Pas grave.
- Je… Je vais y aller.
Harry se leva et se précipita vers la porte. Il tourna la poignée mais elle se referma en un mouvement brusque, Harry se retourna et Killian s'adossa sur la porte, bloquant ainsi Harry de sortir.
- Est-ce que l'on se reverra ? demanda le blond.
- Je ne sais pas. Je ne vis pas chez moi, et les gens…
- Et toi, veux-tu que l'on se revoie ?
Harry acquiesça. Killian sourit et l'embrassa sur les lèvres.
- Si tu veux, il y a toujours des opportunités…
Killian se dirigea vers son bureau et griffonna rapidement sur un morceau de papier. Il le tendit à Harry.
- C'est le numéro de mon portable, appelle-moi.
Harry rougit et secoua la tête. Il caressa du bout des doigts la chevelure de Killian qui lui fit un baise-main à la suite, ils se séparèrent alors.
*** *** *** ***
A l'aube, Harry et Dudley retournèrent chez eux, ainsi que leurs compagnons. Le Gryffindor monta directement dans sa chambre et s'endormit en une seconde, le sourire aux lèvres, repensant à la rencontre de la veille.
Harry se réveilla en fin d'après-midi, Dudley était déjà dans le salon, en train de prendre son « déjeuner ». Il ne détourna pas son regard du poste de télévision. Harry sortit une casserole et se prépara un rapide en-cas.
- Alors, ta soirée ? demanda Dudley.
- … Pas mal. Et toi ?
- Comme d'hab'.
- Ah.
- …
Dudley posa sa fourchette et son couteau.
- Harry ?
- Quoi ?
Dudley retourna sa chaise et il posa son menton sur le dossier, les bras pendant sur le côté..
- Et si on faisait un brin de causette ? proposa-t-il.
Harry faillit en lâcher sa spatule tellement sa requête l'étonnait.
- … Pourquoi ?
Dudley haussa les épaules.
- M'man n'est pas là, p'pa non plus. En 16 ans d'existence commune, nous n'avons jamais eu l'occasion de parler, c'est tout.
Harry fronça les sourcils.
- C'est de toi, ça ?
Son cousin leva les yeux au ciel.
- Non, c'est le pape ! Ce que tu peux être con, parfois…
- C'est toi qui dit ça ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
- Bon, bon, bon ! Ca va, faisons une trêve.
- Ok. Je t'écoute.
Harry posa son plat et s'assit.
- Je sais pas, moi.
- Commence par le début, on verra ensuite, dit Harry.
- Ben, voilà, en fait, c'est depuis l'année dernière que je me pose des questions. Sur toi… et ton monde.
- Comme quoi ? dit Harry, les coudes sur la table, la tête posée sur ses mains.
- Pourquoi tu es un sorcier et pas moi ?
Harry cligna des yeux.
- Euh… Je sais pas, c'est pas forcément génétique.
- Dommage, j'aurais bien aimé voir ce que ça faisait d'être un sorcier…
- Je ne suis pas sûr que ta mère apprécierait d'entendre ça…
- Pfu, mes parents… Attends de voir leur réaction quand je leur dirai pour Anthony, ça va être jovial.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? répondit Dudley d'un ton sarcastique. Ils placent la magie et l'homosexualité au même rang. A leur retour, je sens que je vais devoir aller crécher ailleurs.
- Alors ils ne sont vraiment pas au courant pour toi ?
- Non, ils ne savent même pas que je fume, et encore moins que mes amis sont des gothiques.
Harry ne comprenait plus. Où étaient donc passés ses amis d'enfance ?
- Mais,… et tes amis du jardin d'enfance ? Qu'est-ce qu'ils…
- Maison de correction, prison pour jeunes délinquants, dealer, et j'en passe. Ils ont voulu m'embarquer dans leurs histoires mais j'ai refusé. Je ne vois pas mon avenir dans le crack.
- Ah, bon point pour toi, dit Harry. Finalement, t'es pas aussi con que ce que je pensais.
Dudley grogna mais ne répondit rien.
- Tu as donc changé en un an, comme ça ? Pouf.
- Pas vraiment.
- Quoi alors ? dit Harry, un peu plus intéressé par la conversation.
- C'est grâce à Jane, c'est elle qui m'a ouvert les yeux. J'étais un putain de sale gosse avant, et je m'en rends bien compte.
- Comment tu l'as rencontré ?
- Dans une boutique de sorcellerie de Londres.
- Ah ?
- Elle aime bien les trucs mystiques, c'est pour ça qu'elle est gothique. Elle est la gérante de la boutique, c'est pleins de bouquins anciens et de trucs pour les rituels, enfin j'ai pas compris tout ce qu'elle m'a racontée.
- Et qu'est-ce que tu fichais dans une boutique de sorcellerie, toi ?
- Je cherchais un moyen de communiquer avec toi ! Je savais pas comment trouver une chouette. Tu penses bien qu'ils n'en vendent pas dans les animaleries !
- … Tu voulais me parler ? Et pourquoi tu ne me l'as pas dit avant mon départ pour Hogwarts !
- Parce que je voulais pas… Peur de la réaction…
- Gros con !
- Oh, ça va ! Tu le sais, maintenant !
- Tu me voulais quoi, au juste ?
- De l'aide. Je voulais parler avec quelqu'un. Mes pseudos-amis me lâchaient tous peu à peu quand j'en avais le plus besoin. Et t'étais le seul qui me connaissait assez pour savoir ça n'allait vraiment pas.
Harry soupira.
- Hedwig n'est pas là pour le moment, mais quand elle reviendra, je te montrerai comment m'envoyer des messages.
- Hum.
- Dudley…
- Quoi ?
- Allons faire un tour dans mon monde, je vais te le montrer.
- Vrai ?
- Ouais, mais fais gaffe. Ca change énormément du tien.
- Pas de problème, j'appelle…
- Non, les Muggles qui ne connaissent pas notre existence n'ont pas le droit de venir.
Dudley semblait déçu mas acquiesça.
- Quand est-ce qu'on y va ?
- Hum, pourquoi pas maintenant ?
Dudley afficha un grand sourire et peu de temps après, ils sortirent tous les deux, direction Diagon Alley.
*** *** *** ***
Le passage au Chaudron Baveur fut assez discret, car il y avait peu de monde et que l'endroit était sombre. Arrivés devant le mur de brique, Harry tapota les pierres qui se séparèrent pour former une porte, dégageant ainsi la voie et les laissant alors le champ libre pour le côté sorcier.
Dudley fut émerveillé, la rue principale regorgeait de personnes vêtues de longues robes sombres, avec des chapeaux pointues, de nombreux jeunes couraient entre les allées, criant et sautant, des animaux étaient exposés au devant des vitrines animaliers.
- Dudley, voilà Diagon Alley, dit fièrement Harry.
- C'est géant.
- Ouais, et t'as pas tout vu !
Harry lui montra les librairies, les boutiques de Quidditch, ( il lui expliqua les règles, Dudley était très excité à l'idée qu'un sport aussi violent puisse exister ) la banque, où Harry retira quelques Gallions. Dudley fut d'ailleurs très surpris de voir que son cousin était aussi riche, et il fut au bord de l'évanouissement lorsque Harry lui acheta un hibou, aussi grand que Coq, mais en plus discipliné. Dudley le baptisa « Tok », ce qui fit éclater de rire Harry qui se moqua ouvertement de l'appellation de l'oiseau.
- C'est aussi ridicule que Coq ! Pauvre chose, elle ne méritait pas ça !
- Oh, ça va, hein ! J'l'aime bien ce surnom, alors il sera Tok !
- Je voulais pas charrier, désolé.
- Harry ?
Ce dernier se retourna et vit Fred, suivi de près par George qu'il salua affectueusement comme des frères.
- Salut, les gars ! Mais qu'est-ce que vous faites là ? demanda-t-il.
- Ben, on fait des achats, comme tu peux le voir, dit George en montrant ses nombreux sacs en main. Et qu'est que TU fais là, toi ?… Et habillé comme ça ?
Harry était tout en noir, mais ne portait pas son maquillage. ( il ne sait pas encore le faire seul )
- Ben, je montrais à mon cousin Diagon Alley.
- Ton cousin ? dirent les jumeaux. T'es pas fou, il va faire une crise cardiaque, ici !
- Détrompez-vous, c'est lui-même qui voulait venir. Pas vrai, Dudley… ?
Le cousin Dudley, courageux comme il était, se souvenait parfaitement des deux rouquins, et était à plusieurs mètres de distance, le regard effrayé.
- Oh, c'est peut-être pas le moment, dit Harry. Fred, George, vous passerez le bonjour à votre famille, je dois vous laisser.
- Pas de problème, Harry, dit Fred.
- Compte sur nous !
Les Weasley partis, Dudley rejoignit Harry. Ils partirent de Diagon Alley, lorsque Dudley stoppa son cousin.
- Quoi ? fit Harry.
- Allons voir Jane, je veux lui montrer Tok !
- Euh… Si tu veux.
Tout le long de leur passage dans le centre de Londres, des passants se retournaient afin de regarder le minuscule hibou de Dudley, qui était perché sur l'épaule de son nouveau maître.
- Il a du succès, Tok, sourit Harry.
- Ouais, mais à mon avis, il n'y a pas que lui qui en a, Dudley désigna discrètement des passants de la rue opposée.
- Pff, m'en fous.
Ils avancèrent dans une ruelle silencieuse et arrivèrent devant une petite boutique: « Darkness ». Dudley entra le premier.
Il n'y avait personne dans la boutique, le calme régnait.
- Jane ? cria Dudley.
- Dud' ?
Jane sortit sa tête de derrière la porte du fond et sourit. Elle avança vers eux et les salua.
- Alors, quel bon vent t'amène ? Envoûtement, richesse, amour… Non, tu as déjà. Intéressé, Harry ?
- Par quoi ?
- Par un sortilège d'amour.
- Non, merci, sans façon.
- Heureusement qu'il n'y a pas eu grand monde aujourd'hui, je suis exténuée. Alors, quoi de beau ?
- On a visité Londres, et Harry m'a acheté Tok.
- Tok ? Aaah, l'oiseau là… J'l'avais pas vue, il est mignon. Tu l'as trouvé où exactement ?
- Euh… Je ne me souviens plus du nom de la boutique, mentit Harry.
- Tu n'as pas mis ton maquillage, Harry ?
- Ben, je sais pas le faire.
- Oh… Vous avez du temps ? Je peux te montrer si tu veux !
Harry regarda son cousin qui haussa les épaules.
- Ok !
Elle lui apprit tout ce qu'elle savait sur l'art subtil de la cosmétique, comment les appliquer, ne pas en abuser et les nuancer, et tout le tralala qui va avec… Jane lui proposa même des piercings et des tatouages.
- Ca ne t'irai pas sur le sourcil, conclut Jane. On pourrait essayer sur la lèvre… ou la langue, dit-elle avec un sourire.
- Euh, c'est que… Je ne crois pas que tante Petunia apprécierait le fait de me voir débarquer percer de partout…
- Oh, ne t'en fais pas ! Pour les oreilles, il y a tes cheveux, et puis tu ne tires pas la langue à ta tante, non ?
- Non, quand même pas, s'écria Harry.
- Alors ? demanda Jane en tripotant joyeusement sa machine à faire des piercings.
- Ok, t'as gagné.
- T'en veux un sur le nombril ?
- Plutôt mourir, oui !
- Et le téton ?
- Eh, oh !
- Ca va, ça va, je ne fais que proposer, moi ! En tout cas, ce qui est bien avec le piercing au téton, c'est qu'on peut pratiquer pleins de jeux SM, c'est…
- J'ai changé d'avis, dit sombrement Harry.
Dudley éclata de rire.
*** *** *** ***
Ils sortirent de la boutique une heure plus tard, Harry chargé par ces nouvelles gammes de produits de beauté ( ^0^ ) et les oreilles et la langue percées. ( oh Dieu, que ça va lui servir ça ^________________________^ )
Sur le chemin du retour, Harry repensa à Killian. Il se frappa soudainement sur la tête, ce qui fit sursauter Dudley.
- Quoi, qu'est-ce qui se passe ?!
- J'ai oublié… Il faut que j'aille m'acheter un portable !
- Pardon ?
- Hier… J'ai rencontré quelqu'un, et cette personne m'a filé son numéro. Je vais tout de même pas utiliser le téléphone de chez toi, je vais me faire tuer !
- Ah, tu parles de ce Killian ?
- Comment tu sais ça ?
- Tout le monde connaît le patron de la boîte, je savais pas que tu avais réussi à m'être le grappin dessus. Pour un débutant, c'est pas mal…
- Eh, oh, qu'est-ce que tu insinues ? dit Harry.
- Rien, rien du tout. Allons au centre commercial avant que ça ne ferme si tu veux ton portable.
- Hmm… En même temps, j'en profiterai pour me faire faire des lentilles…
*** *** *** ***
Par la suite, lorsqu'ils arrivèrent enfin chez eux, Harry rangea ses achats et sortit la boîte neuve de son téléphone. N'en ayant jamais utilisé auparavant, il lu attentivement la notice et suivit les instructions à la lettre.
- Bon, maintenant le numéro de… Killian… Ah, là.
Il sortit le morceau de papier et composa les chiffres.
« … Allô ? »
- Ah, euh, bonsoir. C'est Ha… James »
Harry entendit des bruits de pas multiples, des bribes de voix.
« Tu as été rapide, je pensais que tu m'avais déjà oublié »
- J'aurais du mal…
« Pardon ? »
- Non, non, rien !!! …
Leur conversation resta dans les banalités. Banalité qui dura tous les jours, renforçant un peu plus les sentiments d'Harry pour cet homme…
*** *** *** ***
La semaine se passa vite, et la tante Petunia était de retour. Elle voulut sévèrement réprimander Harry lorsqu'elle vit son « accoutrement de clown » mais ne dit rien lorsque son fils prit sa défense.
D'ailleurs, ils leur arrivent souvent de sortir ensemble et de ne revenir que tard le soir, sortant dans la capitale ou chez les amis de Dudley, traîner un peu partout pour passer le temps.
De même que Harry restait jusqu'à tard le soir afin de rencontrer Killian, qu'il voyait de plus en plus fréquemment.
Pour l'anniversaire d'Harry, Jane invita la bande dans une maison en bord de mer, pendant deux semaines, à ne rien faire d'autre que s'amuser.
Dudley lutta toute une soirée afin de convaincre sa mère, qui céda, non sans inquiétude pour son fils si son neveu s'en prenait à lui pendant leur séjour.
Harry avait reçu ses habituels cadeaux et répondit aux cartes, sans plus. Killian lui avait envoyé un bouquet de rose par livraison et une lettre qui le fit sourire jusqu'aux oreilles.
*** *** *** ***
Les garçons venaient de ranger les derniers bagages dans les chambres et tout le monde s'était rejoint dans le salon. Harry et les autres constatèrent qu'il y avait déjà quelqu'un d'installer mais ils ne se posèrent pas d'autres questions.
- Bien, nous avons la maison pour nous pendant deux semaines, dit Jane. Faites ce que vous voulez, mais ce soir, c'est feu de camp sur la plage ! Rendez-vous à vingt heures.
Les quatre adolescents applaudirent et se levèrent. Jane interpella Harry qu'il suivit jusqu'à la véranda. Elle pointa ensuite la berge et sourit.
- Là-bas, quelqu'un t'attend, dit-elle en l'embrassant sur la joue. Vous avez pleins de choses à vous dire…
Harry ne comprit pas tout de suite. Il monta d'abord se changer, il mit un short de bain large et noir, un chemise à manches courtes de la même couleur et des lunettes de soleil. Il prit son temps, les mains dans les poches et son portable attaché autour du cou, espérant qu'il se mette à sonner. Harry leva les yeux vers la berge et vit la personne que lui avait désigné Jane, il avait le dos tourné mais Harry le reconnut tout de suite, il se mit à courir.
- KILLIAN !!!!
L'homme se retourna et sourit.
- Ja…
Il n'eut pas le temps de finir et ils tombèrent à l'eau, Harry lui ayant sauté dans les bras.
*** *** *** ***
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah !!!! Ce que tu peux être gamin, parfois !
Killian avait retiré sa chemise, laissant son torse blanc chauffé au soleil, ses cheveux gouttaient et Harry était près de lui, le regard baissé et confus.
- Désolé, je me suis laissé emporté…
- J'ai vu ça, dit-il en lui déposant un baiser sur les lèvres. Mais ça me fait plaisir.
- Tu m'as manqué, j'ai fait une grosse déprime quand on m'a proposé ces deux semaines. C'était une bonne opportunité mais…
Killian le prit par les épaules et Harry appuya sa tête contre lui, tout sourire.
- Je suis là, c'est l'essentiel, James.
- Hum…
Harry se tourna vers le blond et prit son visage par la main, il l'embrassa d'abord avec tendresse puis avec plus de désir. Killian l'allongea et retira les lunettes du nez d'Harry. Il sourit et embrassa le bout de son nez.
- J'aime tes yeux, ta façon de m'embrasser…
- Tu vas parler encore longtemps ? demanda Harry.
- Et j'aime ce côté chez toi, de même que ce piercing. Tu connais ses avantages à un tel endroit ?
- Oui, je sais… Coquin, filou…
- Oui, et très fier.
Killian se pencha et déposa de rapides baisers sur sa joue, son cou, ses épaules. Il descendait toujours plus bas, Harry se tordait sous lui, lâchant des soupirs et des légers cris.
- Tu restes combien de temps ? demanda Harry entre deux soupirs.
- Comme tu veux, je me suis arrangé pour mes affaires…
- Super…
Harry l'embrassa de nouveau et le poussa, de sorte à ce qu'il puisse se mettre sur lui, un grand sourire sur les lèvres.
- Quoi ?
- Si on allait se promener, il fait encore jour.
- James…
Harry lui fit un petit sourire coquin, qui le fit céder.
- D'accord, je ne peux rien te refuser.
- Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes ! ^^
- C'est quand même bien frustrant…
- On a tout le temps, non ?
- Oui.
Ils quittèrent la berge, main dans la main, et partirent se promener le long de la côte, profitant du paysage et de la présence de l'autre.
*** *** *** ***
Harry et Killian étaient assis sur la terrasse d'un café, sirotant un bon cocktail frais, lorsque le brun regarda sa montre.
- Oups, il est bientôt 20 heures.
- Effectivement, tu es pressé James ?
- Tu veux m'accompagner, ce soir mes amis vont préparer un feu de camp sur la plage, dit Harry.
- Pourquoi pas ?
- Oh, James, comme je t'aime… Oh, oui encore…
Harry baissa les yeux et vit Jane appuyée sur la rambarde, les yeux moqueurs.
- C'est très drôle, Jane.
- Je sais. Je m'inquiétais, je vous ai vus quitté la berge puis après, pouf ! Disparus, comme par magie.
- J'ai le droit d'avoir une vie privée ? demanda Harry avec un léger sourire.
- Oui, bien sûr, mais c'est tellement plus passionnant qu'avec Dud' et Tony.
- Tu les espionnes eux aussi ?!!
- Pas vraiment, ils ne se rendent pas compte de ma présence. Alors, le paysage vous plaît ?
- Il n'y a pas que le paysage qui soit plaisant ici, dit Killian en finissant son verre.
- Oh, écoutez ça si c'est pas mignon… James, t'as de la chance d'avoir quelqu'un d'aussi attentionné et tout…
- Désespère pas, ma vieille.
- Eh, oh.
- On y va, sur la plage ? proposa Killian.
- Ouais.
Harry se leva et prit le bras de Killian, Jane marchant près de lui.
- Au fait, la chambre te va, boss ? demanda Jane à Killian.
- Oui, impeccable.
- Boss, chambre ? De quoi vous parlez ?
- Tu n'as pas vu les sacs à l'étage, tout à l'heure ? C'est ses affaires, et le boss, c'est tout le monde qui l'appelle comme ça.
- Ah bon, et tu comptais nous le dire quand ?
- Ben c'était une surprise, j'allais pas te gâcher une aussi belle surprise. Ne me dis pas que tu es déçu ?
- Oh, non ! Au contraire, c'est géant.
- Heureusement, sinon je ne serais pas là, sourit le blond.
- Et tu sais à quel point j'en suis heureux, dit Harry en l'embrassant.
- Oui, bon, ça va, ne m'oubliez pas non plus !!
- Désolé, dirent-ils en chœur.
*** *** *** ***
Pendant ce petit séjour, Harry et Killian passèrent leur temps à flâner sur la plage, à boire sous les parasols, à se becter partout partout, ainsi que sur les lieux publics.
La veille de leur départ, Harry passa la nuit dans la chambre de son cher et tendre.
( ben ouais, petit-ami, ça le fait pas et amant, un peu moins aussi -__- )
Le lendemain, Harry se réveilla des bras de Killian et s'étira.
- Bien dormi ?
- Hum, comme un bébé, dit Harry en se pelotonnant contre le torse de l'homme. Enfin, il faut dire que tu es confortable.
- James…
- Hum ?
- A partir de septembre, on risque de moins se voir, dit Killian en lui embrassant l'épaule.
- Pourquoi ?
- J'ai reçue une offre d'emploi qui m'est impossible de refuser.
Harry se retourna et fixa Killian, l'air perdu.
- Tu es muté ?
- Pas vraiment, je serai en Ecosse, mais il me sera impossible de me rendre à Londres avant quelques semaines. Et les week-ends, ce sera pareil.
- Je pourrai quand même te joindre, non ?
- … Je trouverai un moyen. Les réseaux téléphoniques ne fonctionnent pas là-bas.
- Je suis dans une école privée en Ecosse, peut-être que l'on pourra s'arranger.
- J'espère…
Ils s'embrassèrent.
*** *** *** ***
Le reste de ses vacances se passa tout aussi bien, sauf que Harry avait quelques remords concernant son identité. Et si Killian ne l'acceptait plus après lui avoir parlé ?
Il en discuta avec Dudley qui le rassura le plus possible, ce qui lui remonta légèrement le moral.
Les semaines passèrent à une vitesse hallucinante, et Harry dut préparer ses affaires pour Hogwarts, mais son seul soucis était comment revoir Killian en dehors des sorties du week-ends.
- Il va falloir que je le fasse venir, …
Fin du chapitre
Le lemon, l'est pas pour maintenant ^__________________^
Je suppose que vous savez qui qui c'est le Killian ? Je trouvais que ça lui allait bien comme deuxième prénom ;p
Le prochain, séance d'essayege, rencontre de Draco et Harry, engueulades et rebondissements… Euh, non attendez, laissez les rebondissements, je suis pas sûre de l'effet voulu -___- ;;;;;
Ah ben si, de charmants professeurs, un Harry en re-mode Lolita et un Snape ronchon dans « la gourmandise » ^____________________________________________________^
Et vous savez quoi ? Je serais bien capable de faire chanter Harry sur « Moi, Lolita », ça peut être drôle ^0^ Enfin, vous verrez ce que je veux dire…
Bisou, Suppu l'hippo hyper joyeux mais fatiguée
En ce moment, je suis en plein dans la mode Gothic-Lolita ou Goth-Loli. ( mais je préfère Loli-Goth ;p ) Un kiffe typique de nos amis les japonais ^^
Cette mode a été lancé par notre cher et tendre Mana de Malice Mizer, et les jeunettes continuent à leur façon, allant du noir à gros ruban au rose à froufrous -___- ( le pire, c'est que c'est joli quand même ^^ ;;; )
Sinon, c'est vrai que l'idée de base n'est pas vraiment la mienne mais celle d'Hedouwi -___-
Pardon. * s'agenouille et s'excuse amplement *
MERCI à Maria Ferrari, qui a été super sympa de me montrer mes fautes de grammaire, ( dieu que je hais la grammaire TT_TT ) à Riel chérie d'amour ( copine ^^ ), Kupo ( re copine ^^ ) et aux autres de la ML ^__________^
ATTENTION !!! J'essaie de faire correspondre les péchés avec le sujet de la fic, c'est pas souvent réussi, mais je fais ce que je peux. Merci de votre compréhension, je vous aimeuuuuhhhhhhh !!!
© Walt Disney Studio : ( The Sleeping Beauty ) « Mon amour, je t'ai vu au beau milieu d'un rêve… »
© Mecano : « Une femme avec une femme »
Rating : PG-17, R … Vous êtes prévenu !
(quoique mes lemons sont… nyéheheheh… )
Pairing : Lucius Malfoy x Harry Potter
Réponses aux reviews :
Cyngathi, little Horn, Elava : Voilà la suite, encore plus jeune, plus fun et plus vicieux ^^
Chipie : J'aime bien ton surnom ^^ Je ne pense pas mettre d'autre slash… Enfin, de toute façon, à chaque que je dis un truc, il n'arrive jamais ce que je veux donc je ne me prononce pas -____-
Mlle Rogue : Moi, folle ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité ^^ Toi-même tu sais, tu n'es pas loin non plus, tu sais. ^0^
J'avoue pour Dudley, c'est poussé, m'enfin bon, il doit pas être si mauvais que ça, non ?… Non ? é___è Et encore, j'ai pas fini de le développer ^^
Aiguma : Pour le couple, au départ je voulais un DM x HP, mais j'ai changé d'avis, comme toujours ^____________________________________^ Enfin tu me connais ^^
Harry en goth, ça lui va bien mais l'idée de base n'est pas vraiment la mienne -_____-
En tout cas, c'est sur qu'il va aller à l'école comme ça ^^
Mais ça, c'est au troisième chapitre ^^ ( la gourmandise )
Celine.s : Tu vas voir, tu vas apprécier Harry en gothique ^^
Enfin lui, c'est plutôt en Loli-Goth Hari ^_______________________^
Lululle : Tu ne savais pas pour le piercing à la langue ? °__0
Comme quoi, les fics c'est instructif ^0^ ;;
Merci en tout cas pour ta review, ça m'a fait plaisir ^^
Nono : Voilà la suite, en encore plus délurée ^^
Snivellus Tonks : Tous les personnages sont OOC, enfin, ouais, j'essaie de les faire rester eux-même mais c'est mal parti -____- ;;;;;;;
Alician : Voilà la suite, … cependant, ne t'aatends pas à de supers happy ends, je suis pas trop pour -____-
Black Moon : Serial killer de nutella ? °_____0
Tu sais qu'il y a des jeux trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès amusant avec le chocolat ^____^
Si j'ai choisi un Dudley OOC, c'est parce que je trouve que J.K. Roxling ne parle assez de lui, pourtant il et très amusant à développer ! ^^
Gaeriel : Je n'ai pas vu une photo de Harry en goth', je l'ai dessiné et j'ai imaginé l'histoire ^^ ;
Eurk… Dudley en pantalon taille bass,e non merci, je veux même pas imaginer… -___-
Cassandre : Le dessin est fait, il faut juste que je le scanne, mais mon scanner a rendu l'âme ^^ ;;
Puis pour une heure, j'écris le Sirius x Harry en ce moment, mais je suis pas inspiré, je crois que je vais changer de couple TT_TT
Bonne lecture ^^
Chapitre II : L'envie
Lorsqu'ils entrèrent dans la boîte, elle était noire de monde. Il y avait énormément de personnes sur la piste de danse, et près du bar.
- Bon, on se revoit dans cinq heures, dit Beth. Amusez-vous bien !
Et ils partirent tous dans des directions différentes, laissant Harry au bon soin de Jane.
- Bon, première chose…
- Quoi ? dit Harry.
- Tu es trop complexé comme garçon. Drague ceux qui te plaisent, n'aie pas peur de leur faire du rentre-dedans, envoie balader ceux qui t'ennuient, amuse-toi le plus possible. Ne te soucie de rien d'autre que de toi.
- Facile à dire, maugréa Harry.
Jane lui fit une tape dans le dos.
- Allez, mon chou ! C'est ta fête, ce soir !
- Bon, d'accord…
- Je préfère ça, sourit-elle. Tu as une préférence ?
- … ? Quoi, en quoi ?
- Fille ou garçon ? demanda Jane. Deux Bloody Mary, s'il vous plaît.
Le garçon prépara sa commande. ( Dieu que c'est bon, ça °___0, ça arrache la gueule mais c'est bon ^___________^ )
- Euh, ben fille… enfin…
- Ce soir, tu n'es pas Harry. Teste les deux.
- QUOI ?!!!
Heureusement que le bruit assourdissant de la musique atténua son cri, Jane se boucha les oreilles.
- Tu m'as crevé le tympan, Harry.
- Désolé, mais…
- Ecoute, personne ne te connaît ici, et personne n'est là pour te juger. C'est comme ça que Dud' a trouvé Tony, enfin c'est plus ce crétin qui l'a trouvé, dit-elle en éclatant de rire.
- J'ose pas trop, je ne sais pas m'y prendre…
- Ne t'en fais pas, vu les nombreuses personnes qui te regardent, ça ne va pas être difficile de trouver une bonne personne pour toi.
Jane détourna la tête et regarda aux alentours, soudainement elle sourit.
- Harry, ce soir tu as 23 ans et tu es célibataire, chuchota-t-elle en se levant de son siège.
- Ah ? Où tu vas ?
Le serveur posa les verres et Jane prit le sien. Elle se pencha légèrement sur Harry.
- S'il y a un problème, je serai sur la piste de danse, mon chou.
- Mais…
En se tournant, Harry vit qu'un homme s'était approché d'eux, un verre de cocktail dans les mains et un petit sourire en coin.
En moins d'un quart d'heure, Harry fit valser toutes les personnes qui voulait l'approcher. Il fallait signaler, au passage, qu'il n'y avait toutes sortes de personnes, en passant par la fille la plus banale au garçon le plus sexy. ( moi j'en profite à ta place, crétin ! . )
Au bout de quelques instants, plus personne ne vint l'importuner. Harry soupira bruyamment et jeta un œil au bar, regardant les bouteilles d'alcool exposées sur les étagères et le serveur qui était en train de préparer un cocktail. Pendant qu'il faisait tourner son shaker, l'homme regarda Harry dans les yeux et lui fit un clin d'œil discret, Harry en fut gêné mais répondit par un sourire.
- Cette place est libre ?
- Euh,…
L'homme qui venait de lui parler s'assit.
C'était une personne élégante, les cheveux d'un blond platine, soutenus par une barrette, des lunettes sur la tête ; une chemise blanche entrouverte jusqu'au torse et un pantalon moulant.
Harry détourna la tête, constatant qu'il observait un peu trop attentivement son voisin ; voisin qui était d'ailleurs très agréable à regarder. Harry prit son verre et but une gorgée, il se retint de cracher le contenu : la boisson était très forte pour lui et le tabasco se sentait bien.
« C'est infect »
- Ca ne va pas ? demanda l'homme.
- Si, ça va. Je vais bien, mentit Harry.
- Je ne t'ai jamais vu ici.
- C'est normal, c'est la première fois que je viens.
- Quel est ton nom ?
- … James.
- James est ton vrai nom ? demanda l'homme.
- … Deuxième prénom.
- Ah, je me nomme Killian.
- Surnom ? demanda Harry, sceptique.
- Non, mon deuxième prénom également.
- Oh.
- Je t'offre un autre verre ?
- Non, je…
- Garçon, un sensations et un green Island.
- C'est parti, répondit le serveur.
Killian approcha son siège de celui de Harry qui se sentit tout à coup mal à l'aise. Le blond se pencha à son oreille et posa sa main sur la cuisse du garçon.
- Tu es incroyablement attirant, lui souffla-t-il.
Harry rougit.
« Si ça, c'est pas du rentre-dedans !! »
- … 'Pas mal non plus, répondit Harry dans sa barbe.
- Pardon ? dit Killian avec un sourire.
- J'ai dit, tu n'es pas mal non plus.
Harry était en pleine lutte intérieure, fallait-il jouer le jeu ou pas ?
« Tu te poses trop de questions, fonce ! » lui dit sa conscience. « Traîtresse, tu es censée me guider sur le chemin de la droiture ! » « Justement, la droiture, tu peux la foutre à la porte ! Profites-en, bon sang !! »
- Si on allait danser ? proposa l'adulte.
Piège. Ce n'était pas un bon plan pour Harry.
- Je…
Vu la tête qu'affichait Harry, Killian éclata de rire.
- Tu ne sais pas danser, je présume ?
Harry sourit.
- Tout juste.
- Ok, viens, je vais t'apprendre.
- Oh non, je ne veux pas me ridiculiser devant tout ce monde !
Killian lui prit les mains et l'attira contre lui, et le fit avancer vers le fond de la salle, derrière le comptoir du DJ.
- Bonsoir, boss, dit le garçon qui scratchait.
- Bonsoir, que personne ne nous dérange ok ?
- Pas de mal, boss !
Harry cligna des yeux, boss ? C'était quand même pas…
Killian sortit de ses poches un énorme trousseau de clé, et ouvrit la porte du fond.
Sur la porte, il y avait une plaquette dorée où était écrit « L.K.M., propriétaire ».
« L.K.M. ? Ca doit être son nom. Mais pourquoi il n'y est pas écrit en entier ? » se demanda Harry.
La pièce éclairée, Harry constata qu'elle était remplie d'objets anciens et de derniers cris. Il y avait un bureau de bois et un canapé en cuir, sur le côté.
- Ca te va ?
- Euh, il est bien ce bureau mais…
- Assez spacieux, également.
Killian ouvrit la porte de l'énorme commode et une chaîne Hi-Fi et de nombreux CD étaient empilés les uns sur les autres.
- Commençons par un slow, sourit-il en sortant un CD.
- Un slow ? répéta Harry.
- Oui.
Harry haussa les épaules et s'assit sur le canapé affreusement confortable et un appel mesquin au sommeil… ou à autre chose.
« Quel coquin, je fais moi, dis donc ! »
*** *** *** ***
Jane avait suivi du regard le départ d'Harry et de Killian, le sourire aux lèvres. Beth la rejoignit à ce moment-là.
- Alors, grande sœur. Qu'est-ce que ça fait de voir l'une de ses petites créations voler de ses propres ailes ?
Jane simula des larmes.
- Mon petit bébé… Il a tellement grandi, que maintenant…
- … que maintenant il va s'envoyer en l'air avec un mec hyper méga beau gosse !
- Dis donc, c'est pas un langage appropriée pour une jeune fille, rouspéta gentiment Jane.
- Je sens bien le scénar' à l'eau de rose : Harry va sortir de cette pièce dans plusieurs heures, le sourire béat. Ils se sépareront, et Harry, tout tristounet qu'il sera, le retrouvera, soit au travail, dans la rue, ou par le biais d'une personne qu'il connaît. Ce serait drôle.
- C'est vrai, sourit Jane. Drôle, mais pas certain.
- T'as qu'à tirer les cartes pour voir !
- Pas ici, andouille ! ;p
- Bon, et le oui-ja ?
- Tu veux nous faire éjecter de la boîte, toi ? dit Jane, le regard suspicieux.
- Mais non, mais non, je blaguais…
Beth prit le verre de Jane et but une gorgée. Jane le récupéra et pesta contre sa sœur.
- Eh, t'es mineure, tu touches pas à ça !
- Oh, ça va ! T'as bien payée un verre à Harry, pourquoi pas à moi ?
- T'es ma sœur, je suis l'aînée. Harry est responsable contrairement à toi.
- Eh, on a que 5 ans de différence, t'es pas juste !
- La vie est injuste, Elisabeth.
Beth lui tira la langue et retourna danser.
*** *** *** ***
La musique était lente mais régulière, la voix de la chanteuse les transportait à chaque pas effectué.
- C'est pas facile la danse, dit Harry… Oups, pardon.
- Ca ne fait rien.
- On arrête, je commence à fatiguer.
Ils s'arrêtèrent de bouger, cependant ils gardaient leur position initiale, c'est-à-dire, dans les bras l'un de l'autre.
Harry reprit ses esprits et s'écarta, le teint cramoisi ; Killian le retint par les mains, le regardant directement dans les yeux.
- J'ai l'impression de t'avoir déjà vu…
- Ah bon ? fit Harry, surpris.
- Oui.
- Où ça ?
Killian sourit.
- Au beau milieu d'un rêve.
Silence. Harry cligna des yeux, cette phrase, il l'avait déjà entendue, mais où ?… Puis, d'un coup Killian éclata de rire et atterrit sur le canapé, se tenant le ventre. Harry comprit et sourit.
- C'est pas drôle, j'ai failli marcher, sourit-il.
Killian tendit les bras et se mit à chanter.
« Mon amour, je t'ai vu au beau milieu d'un rêve
Mon amour, un aussi rêve est un présage d'amour
Refusons, tous deux, que nos lendemains
Soient mornes et gris
Nous attendrons l'heure, de notre bonheur
Toi, ma destinée, je saurai t'aimer, j'en ai rêvé »
Killian s'arrêta et sourit : Harry s'était accroupi et l'écoutait chanter, un petit sourire en coin.
- Ca t'a plu ?
- Eh bien… disons que tu n'as pas une voix dégueulasse, c'est juste le choix de la chanson qui perturbe. C'est tout.
Killian tapota la place libre près de lui et Harry vint s'asseoir, sa main posée sur la cuisse de l'homme ; il tapota sa jambe légèrement.
- Chante-m'en une autre, et je te dirai si ça me plaît…
- Vraiment ?
Harry acquiesça.
- Ok, que veux-tu entendre ?
- Euh…
- Oh, j'en ai une…
Killian prit une inspiration et commença à chanter.
« Deux femmes qui se tiennent la main
Ça n'a rien qui peut gêner la morale
Là où le doute s'installe
C'est que ce geste se fasse sous la table.
Quand elles sont seules, comme elles n'ont rien à perdre
Après les mains, la peau de tout le reste
Un amour qui est secret
Même nues, elles ne pourraient le cacher
Alors, sous les yeux des autres
Dans la rue, elles le déguisent en amitié
L'une des deux dit que c'est mal agir
Et l'autre dit qu'il vaut mieux laisser dire.
Ce qu'ils en pensent ou disent ne pourrait rien y faire
Qui arrête les colombes en plein vol
A deux, au ras du sol
Une femme avec une femme… »
Harry s'était calé très confortablement sur l'épaule de Killian qui l'entourait de son bras. L'adolescent s'amusait avec les cheveux du blond qui laissa sa main libre glisser « discrètement » sur le ventre nu d'Harry qui sursauta.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je suis sensible… au niveau du ventre.
Killian eut un rictus très révélateur qui effraya le garçon.
- Non, non, c'est pas drôle… Arrête ! Ah ah ah ah ah ah ah … Arrête, je peux pas respirer !!! Ah ah ah …
Harry tentait de se libérer de cette poigne maléfique, mais rien n'y faisait, ses gestes ne faisaient qu'accentuer la détermination de son assaillant.
- Alors comme ça, on est sensible ?
- Ca suffit, j'arrive plus à respirer… Eh, oh… Qu'est-ce que… ????
Killian avait relevé le t-shirt de Harry jusqu'au niveau du torse et avait placé ses mains sur les hanches du garçon. Il lui fit un large sourire.
- Euh, que… Euh, mais…
Harry ne savait pas quoi dire ni faire, par contre, Killian, lui, savait.
- Ne t'en fais pas, je m'occupe de tout.
« C'est bien ce qui me fait peur, justement ! »
Killian se coucha sur Harry qui se laissa faire, malgré ce que lui dictait sa conscience. Harry ferma les yeux et s'allongea aisément sur le canapé, le blond lové dans le creux de son cou, les mains caressant chaque parcelle de peau ; Harry, lui, retira la barrette de Killian et de longs cheveux blonds tombèrent sur les épaules de l'homme ainsi que sur son visage.
Harry pencha la tête en arrière lorsque Killian lui mordilla le téton, il poussa un gémissement.
- Non, je… Je peux pas !
Harry le repoussa légèrement et se rhabilla, très gêné. Killian ne dit puis se mit en position assise, il soupira.
- Je suis désolé mais…
- Pas grave.
- Je… Je vais y aller.
Harry se leva et se précipita vers la porte. Il tourna la poignée mais elle se referma en un mouvement brusque, Harry se retourna et Killian s'adossa sur la porte, bloquant ainsi Harry de sortir.
- Est-ce que l'on se reverra ? demanda le blond.
- Je ne sais pas. Je ne vis pas chez moi, et les gens…
- Et toi, veux-tu que l'on se revoie ?
Harry acquiesça. Killian sourit et l'embrassa sur les lèvres.
- Si tu veux, il y a toujours des opportunités…
Killian se dirigea vers son bureau et griffonna rapidement sur un morceau de papier. Il le tendit à Harry.
- C'est le numéro de mon portable, appelle-moi.
Harry rougit et secoua la tête. Il caressa du bout des doigts la chevelure de Killian qui lui fit un baise-main à la suite, ils se séparèrent alors.
*** *** *** ***
A l'aube, Harry et Dudley retournèrent chez eux, ainsi que leurs compagnons. Le Gryffindor monta directement dans sa chambre et s'endormit en une seconde, le sourire aux lèvres, repensant à la rencontre de la veille.
Harry se réveilla en fin d'après-midi, Dudley était déjà dans le salon, en train de prendre son « déjeuner ». Il ne détourna pas son regard du poste de télévision. Harry sortit une casserole et se prépara un rapide en-cas.
- Alors, ta soirée ? demanda Dudley.
- … Pas mal. Et toi ?
- Comme d'hab'.
- Ah.
- …
Dudley posa sa fourchette et son couteau.
- Harry ?
- Quoi ?
Dudley retourna sa chaise et il posa son menton sur le dossier, les bras pendant sur le côté..
- Et si on faisait un brin de causette ? proposa-t-il.
Harry faillit en lâcher sa spatule tellement sa requête l'étonnait.
- … Pourquoi ?
Dudley haussa les épaules.
- M'man n'est pas là, p'pa non plus. En 16 ans d'existence commune, nous n'avons jamais eu l'occasion de parler, c'est tout.
Harry fronça les sourcils.
- C'est de toi, ça ?
Son cousin leva les yeux au ciel.
- Non, c'est le pape ! Ce que tu peux être con, parfois…
- C'est toi qui dit ça ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
- Bon, bon, bon ! Ca va, faisons une trêve.
- Ok. Je t'écoute.
Harry posa son plat et s'assit.
- Je sais pas, moi.
- Commence par le début, on verra ensuite, dit Harry.
- Ben, voilà, en fait, c'est depuis l'année dernière que je me pose des questions. Sur toi… et ton monde.
- Comme quoi ? dit Harry, les coudes sur la table, la tête posée sur ses mains.
- Pourquoi tu es un sorcier et pas moi ?
Harry cligna des yeux.
- Euh… Je sais pas, c'est pas forcément génétique.
- Dommage, j'aurais bien aimé voir ce que ça faisait d'être un sorcier…
- Je ne suis pas sûr que ta mère apprécierait d'entendre ça…
- Pfu, mes parents… Attends de voir leur réaction quand je leur dirai pour Anthony, ça va être jovial.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? répondit Dudley d'un ton sarcastique. Ils placent la magie et l'homosexualité au même rang. A leur retour, je sens que je vais devoir aller crécher ailleurs.
- Alors ils ne sont vraiment pas au courant pour toi ?
- Non, ils ne savent même pas que je fume, et encore moins que mes amis sont des gothiques.
Harry ne comprenait plus. Où étaient donc passés ses amis d'enfance ?
- Mais,… et tes amis du jardin d'enfance ? Qu'est-ce qu'ils…
- Maison de correction, prison pour jeunes délinquants, dealer, et j'en passe. Ils ont voulu m'embarquer dans leurs histoires mais j'ai refusé. Je ne vois pas mon avenir dans le crack.
- Ah, bon point pour toi, dit Harry. Finalement, t'es pas aussi con que ce que je pensais.
Dudley grogna mais ne répondit rien.
- Tu as donc changé en un an, comme ça ? Pouf.
- Pas vraiment.
- Quoi alors ? dit Harry, un peu plus intéressé par la conversation.
- C'est grâce à Jane, c'est elle qui m'a ouvert les yeux. J'étais un putain de sale gosse avant, et je m'en rends bien compte.
- Comment tu l'as rencontré ?
- Dans une boutique de sorcellerie de Londres.
- Ah ?
- Elle aime bien les trucs mystiques, c'est pour ça qu'elle est gothique. Elle est la gérante de la boutique, c'est pleins de bouquins anciens et de trucs pour les rituels, enfin j'ai pas compris tout ce qu'elle m'a racontée.
- Et qu'est-ce que tu fichais dans une boutique de sorcellerie, toi ?
- Je cherchais un moyen de communiquer avec toi ! Je savais pas comment trouver une chouette. Tu penses bien qu'ils n'en vendent pas dans les animaleries !
- … Tu voulais me parler ? Et pourquoi tu ne me l'as pas dit avant mon départ pour Hogwarts !
- Parce que je voulais pas… Peur de la réaction…
- Gros con !
- Oh, ça va ! Tu le sais, maintenant !
- Tu me voulais quoi, au juste ?
- De l'aide. Je voulais parler avec quelqu'un. Mes pseudos-amis me lâchaient tous peu à peu quand j'en avais le plus besoin. Et t'étais le seul qui me connaissait assez pour savoir ça n'allait vraiment pas.
Harry soupira.
- Hedwig n'est pas là pour le moment, mais quand elle reviendra, je te montrerai comment m'envoyer des messages.
- Hum.
- Dudley…
- Quoi ?
- Allons faire un tour dans mon monde, je vais te le montrer.
- Vrai ?
- Ouais, mais fais gaffe. Ca change énormément du tien.
- Pas de problème, j'appelle…
- Non, les Muggles qui ne connaissent pas notre existence n'ont pas le droit de venir.
Dudley semblait déçu mas acquiesça.
- Quand est-ce qu'on y va ?
- Hum, pourquoi pas maintenant ?
Dudley afficha un grand sourire et peu de temps après, ils sortirent tous les deux, direction Diagon Alley.
*** *** *** ***
Le passage au Chaudron Baveur fut assez discret, car il y avait peu de monde et que l'endroit était sombre. Arrivés devant le mur de brique, Harry tapota les pierres qui se séparèrent pour former une porte, dégageant ainsi la voie et les laissant alors le champ libre pour le côté sorcier.
Dudley fut émerveillé, la rue principale regorgeait de personnes vêtues de longues robes sombres, avec des chapeaux pointues, de nombreux jeunes couraient entre les allées, criant et sautant, des animaux étaient exposés au devant des vitrines animaliers.
- Dudley, voilà Diagon Alley, dit fièrement Harry.
- C'est géant.
- Ouais, et t'as pas tout vu !
Harry lui montra les librairies, les boutiques de Quidditch, ( il lui expliqua les règles, Dudley était très excité à l'idée qu'un sport aussi violent puisse exister ) la banque, où Harry retira quelques Gallions. Dudley fut d'ailleurs très surpris de voir que son cousin était aussi riche, et il fut au bord de l'évanouissement lorsque Harry lui acheta un hibou, aussi grand que Coq, mais en plus discipliné. Dudley le baptisa « Tok », ce qui fit éclater de rire Harry qui se moqua ouvertement de l'appellation de l'oiseau.
- C'est aussi ridicule que Coq ! Pauvre chose, elle ne méritait pas ça !
- Oh, ça va, hein ! J'l'aime bien ce surnom, alors il sera Tok !
- Je voulais pas charrier, désolé.
- Harry ?
Ce dernier se retourna et vit Fred, suivi de près par George qu'il salua affectueusement comme des frères.
- Salut, les gars ! Mais qu'est-ce que vous faites là ? demanda-t-il.
- Ben, on fait des achats, comme tu peux le voir, dit George en montrant ses nombreux sacs en main. Et qu'est que TU fais là, toi ?… Et habillé comme ça ?
Harry était tout en noir, mais ne portait pas son maquillage. ( il ne sait pas encore le faire seul )
- Ben, je montrais à mon cousin Diagon Alley.
- Ton cousin ? dirent les jumeaux. T'es pas fou, il va faire une crise cardiaque, ici !
- Détrompez-vous, c'est lui-même qui voulait venir. Pas vrai, Dudley… ?
Le cousin Dudley, courageux comme il était, se souvenait parfaitement des deux rouquins, et était à plusieurs mètres de distance, le regard effrayé.
- Oh, c'est peut-être pas le moment, dit Harry. Fred, George, vous passerez le bonjour à votre famille, je dois vous laisser.
- Pas de problème, Harry, dit Fred.
- Compte sur nous !
Les Weasley partis, Dudley rejoignit Harry. Ils partirent de Diagon Alley, lorsque Dudley stoppa son cousin.
- Quoi ? fit Harry.
- Allons voir Jane, je veux lui montrer Tok !
- Euh… Si tu veux.
Tout le long de leur passage dans le centre de Londres, des passants se retournaient afin de regarder le minuscule hibou de Dudley, qui était perché sur l'épaule de son nouveau maître.
- Il a du succès, Tok, sourit Harry.
- Ouais, mais à mon avis, il n'y a pas que lui qui en a, Dudley désigna discrètement des passants de la rue opposée.
- Pff, m'en fous.
Ils avancèrent dans une ruelle silencieuse et arrivèrent devant une petite boutique: « Darkness ». Dudley entra le premier.
Il n'y avait personne dans la boutique, le calme régnait.
- Jane ? cria Dudley.
- Dud' ?
Jane sortit sa tête de derrière la porte du fond et sourit. Elle avança vers eux et les salua.
- Alors, quel bon vent t'amène ? Envoûtement, richesse, amour… Non, tu as déjà. Intéressé, Harry ?
- Par quoi ?
- Par un sortilège d'amour.
- Non, merci, sans façon.
- Heureusement qu'il n'y a pas eu grand monde aujourd'hui, je suis exténuée. Alors, quoi de beau ?
- On a visité Londres, et Harry m'a acheté Tok.
- Tok ? Aaah, l'oiseau là… J'l'avais pas vue, il est mignon. Tu l'as trouvé où exactement ?
- Euh… Je ne me souviens plus du nom de la boutique, mentit Harry.
- Tu n'as pas mis ton maquillage, Harry ?
- Ben, je sais pas le faire.
- Oh… Vous avez du temps ? Je peux te montrer si tu veux !
Harry regarda son cousin qui haussa les épaules.
- Ok !
Elle lui apprit tout ce qu'elle savait sur l'art subtil de la cosmétique, comment les appliquer, ne pas en abuser et les nuancer, et tout le tralala qui va avec… Jane lui proposa même des piercings et des tatouages.
- Ca ne t'irai pas sur le sourcil, conclut Jane. On pourrait essayer sur la lèvre… ou la langue, dit-elle avec un sourire.
- Euh, c'est que… Je ne crois pas que tante Petunia apprécierait le fait de me voir débarquer percer de partout…
- Oh, ne t'en fais pas ! Pour les oreilles, il y a tes cheveux, et puis tu ne tires pas la langue à ta tante, non ?
- Non, quand même pas, s'écria Harry.
- Alors ? demanda Jane en tripotant joyeusement sa machine à faire des piercings.
- Ok, t'as gagné.
- T'en veux un sur le nombril ?
- Plutôt mourir, oui !
- Et le téton ?
- Eh, oh !
- Ca va, ça va, je ne fais que proposer, moi ! En tout cas, ce qui est bien avec le piercing au téton, c'est qu'on peut pratiquer pleins de jeux SM, c'est…
- J'ai changé d'avis, dit sombrement Harry.
Dudley éclata de rire.
*** *** *** ***
Ils sortirent de la boutique une heure plus tard, Harry chargé par ces nouvelles gammes de produits de beauté ( ^0^ ) et les oreilles et la langue percées. ( oh Dieu, que ça va lui servir ça ^________________________^ )
Sur le chemin du retour, Harry repensa à Killian. Il se frappa soudainement sur la tête, ce qui fit sursauter Dudley.
- Quoi, qu'est-ce qui se passe ?!
- J'ai oublié… Il faut que j'aille m'acheter un portable !
- Pardon ?
- Hier… J'ai rencontré quelqu'un, et cette personne m'a filé son numéro. Je vais tout de même pas utiliser le téléphone de chez toi, je vais me faire tuer !
- Ah, tu parles de ce Killian ?
- Comment tu sais ça ?
- Tout le monde connaît le patron de la boîte, je savais pas que tu avais réussi à m'être le grappin dessus. Pour un débutant, c'est pas mal…
- Eh, oh, qu'est-ce que tu insinues ? dit Harry.
- Rien, rien du tout. Allons au centre commercial avant que ça ne ferme si tu veux ton portable.
- Hmm… En même temps, j'en profiterai pour me faire faire des lentilles…
*** *** *** ***
Par la suite, lorsqu'ils arrivèrent enfin chez eux, Harry rangea ses achats et sortit la boîte neuve de son téléphone. N'en ayant jamais utilisé auparavant, il lu attentivement la notice et suivit les instructions à la lettre.
- Bon, maintenant le numéro de… Killian… Ah, là.
Il sortit le morceau de papier et composa les chiffres.
« … Allô ? »
- Ah, euh, bonsoir. C'est Ha… James »
Harry entendit des bruits de pas multiples, des bribes de voix.
« Tu as été rapide, je pensais que tu m'avais déjà oublié »
- J'aurais du mal…
« Pardon ? »
- Non, non, rien !!! …
Leur conversation resta dans les banalités. Banalité qui dura tous les jours, renforçant un peu plus les sentiments d'Harry pour cet homme…
*** *** *** ***
La semaine se passa vite, et la tante Petunia était de retour. Elle voulut sévèrement réprimander Harry lorsqu'elle vit son « accoutrement de clown » mais ne dit rien lorsque son fils prit sa défense.
D'ailleurs, ils leur arrivent souvent de sortir ensemble et de ne revenir que tard le soir, sortant dans la capitale ou chez les amis de Dudley, traîner un peu partout pour passer le temps.
De même que Harry restait jusqu'à tard le soir afin de rencontrer Killian, qu'il voyait de plus en plus fréquemment.
Pour l'anniversaire d'Harry, Jane invita la bande dans une maison en bord de mer, pendant deux semaines, à ne rien faire d'autre que s'amuser.
Dudley lutta toute une soirée afin de convaincre sa mère, qui céda, non sans inquiétude pour son fils si son neveu s'en prenait à lui pendant leur séjour.
Harry avait reçu ses habituels cadeaux et répondit aux cartes, sans plus. Killian lui avait envoyé un bouquet de rose par livraison et une lettre qui le fit sourire jusqu'aux oreilles.
*** *** *** ***
Les garçons venaient de ranger les derniers bagages dans les chambres et tout le monde s'était rejoint dans le salon. Harry et les autres constatèrent qu'il y avait déjà quelqu'un d'installer mais ils ne se posèrent pas d'autres questions.
- Bien, nous avons la maison pour nous pendant deux semaines, dit Jane. Faites ce que vous voulez, mais ce soir, c'est feu de camp sur la plage ! Rendez-vous à vingt heures.
Les quatre adolescents applaudirent et se levèrent. Jane interpella Harry qu'il suivit jusqu'à la véranda. Elle pointa ensuite la berge et sourit.
- Là-bas, quelqu'un t'attend, dit-elle en l'embrassant sur la joue. Vous avez pleins de choses à vous dire…
Harry ne comprit pas tout de suite. Il monta d'abord se changer, il mit un short de bain large et noir, un chemise à manches courtes de la même couleur et des lunettes de soleil. Il prit son temps, les mains dans les poches et son portable attaché autour du cou, espérant qu'il se mette à sonner. Harry leva les yeux vers la berge et vit la personne que lui avait désigné Jane, il avait le dos tourné mais Harry le reconnut tout de suite, il se mit à courir.
- KILLIAN !!!!
L'homme se retourna et sourit.
- Ja…
Il n'eut pas le temps de finir et ils tombèrent à l'eau, Harry lui ayant sauté dans les bras.
*** *** *** ***
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah !!!! Ce que tu peux être gamin, parfois !
Killian avait retiré sa chemise, laissant son torse blanc chauffé au soleil, ses cheveux gouttaient et Harry était près de lui, le regard baissé et confus.
- Désolé, je me suis laissé emporté…
- J'ai vu ça, dit-il en lui déposant un baiser sur les lèvres. Mais ça me fait plaisir.
- Tu m'as manqué, j'ai fait une grosse déprime quand on m'a proposé ces deux semaines. C'était une bonne opportunité mais…
Killian le prit par les épaules et Harry appuya sa tête contre lui, tout sourire.
- Je suis là, c'est l'essentiel, James.
- Hum…
Harry se tourna vers le blond et prit son visage par la main, il l'embrassa d'abord avec tendresse puis avec plus de désir. Killian l'allongea et retira les lunettes du nez d'Harry. Il sourit et embrassa le bout de son nez.
- J'aime tes yeux, ta façon de m'embrasser…
- Tu vas parler encore longtemps ? demanda Harry.
- Et j'aime ce côté chez toi, de même que ce piercing. Tu connais ses avantages à un tel endroit ?
- Oui, je sais… Coquin, filou…
- Oui, et très fier.
Killian se pencha et déposa de rapides baisers sur sa joue, son cou, ses épaules. Il descendait toujours plus bas, Harry se tordait sous lui, lâchant des soupirs et des légers cris.
- Tu restes combien de temps ? demanda Harry entre deux soupirs.
- Comme tu veux, je me suis arrangé pour mes affaires…
- Super…
Harry l'embrassa de nouveau et le poussa, de sorte à ce qu'il puisse se mettre sur lui, un grand sourire sur les lèvres.
- Quoi ?
- Si on allait se promener, il fait encore jour.
- James…
Harry lui fit un petit sourire coquin, qui le fit céder.
- D'accord, je ne peux rien te refuser.
- Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes ! ^^
- C'est quand même bien frustrant…
- On a tout le temps, non ?
- Oui.
Ils quittèrent la berge, main dans la main, et partirent se promener le long de la côte, profitant du paysage et de la présence de l'autre.
*** *** *** ***
Harry et Killian étaient assis sur la terrasse d'un café, sirotant un bon cocktail frais, lorsque le brun regarda sa montre.
- Oups, il est bientôt 20 heures.
- Effectivement, tu es pressé James ?
- Tu veux m'accompagner, ce soir mes amis vont préparer un feu de camp sur la plage, dit Harry.
- Pourquoi pas ?
- Oh, James, comme je t'aime… Oh, oui encore…
Harry baissa les yeux et vit Jane appuyée sur la rambarde, les yeux moqueurs.
- C'est très drôle, Jane.
- Je sais. Je m'inquiétais, je vous ai vus quitté la berge puis après, pouf ! Disparus, comme par magie.
- J'ai le droit d'avoir une vie privée ? demanda Harry avec un léger sourire.
- Oui, bien sûr, mais c'est tellement plus passionnant qu'avec Dud' et Tony.
- Tu les espionnes eux aussi ?!!
- Pas vraiment, ils ne se rendent pas compte de ma présence. Alors, le paysage vous plaît ?
- Il n'y a pas que le paysage qui soit plaisant ici, dit Killian en finissant son verre.
- Oh, écoutez ça si c'est pas mignon… James, t'as de la chance d'avoir quelqu'un d'aussi attentionné et tout…
- Désespère pas, ma vieille.
- Eh, oh.
- On y va, sur la plage ? proposa Killian.
- Ouais.
Harry se leva et prit le bras de Killian, Jane marchant près de lui.
- Au fait, la chambre te va, boss ? demanda Jane à Killian.
- Oui, impeccable.
- Boss, chambre ? De quoi vous parlez ?
- Tu n'as pas vu les sacs à l'étage, tout à l'heure ? C'est ses affaires, et le boss, c'est tout le monde qui l'appelle comme ça.
- Ah bon, et tu comptais nous le dire quand ?
- Ben c'était une surprise, j'allais pas te gâcher une aussi belle surprise. Ne me dis pas que tu es déçu ?
- Oh, non ! Au contraire, c'est géant.
- Heureusement, sinon je ne serais pas là, sourit le blond.
- Et tu sais à quel point j'en suis heureux, dit Harry en l'embrassant.
- Oui, bon, ça va, ne m'oubliez pas non plus !!
- Désolé, dirent-ils en chœur.
*** *** *** ***
Pendant ce petit séjour, Harry et Killian passèrent leur temps à flâner sur la plage, à boire sous les parasols, à se becter partout partout, ainsi que sur les lieux publics.
La veille de leur départ, Harry passa la nuit dans la chambre de son cher et tendre.
( ben ouais, petit-ami, ça le fait pas et amant, un peu moins aussi -__- )
Le lendemain, Harry se réveilla des bras de Killian et s'étira.
- Bien dormi ?
- Hum, comme un bébé, dit Harry en se pelotonnant contre le torse de l'homme. Enfin, il faut dire que tu es confortable.
- James…
- Hum ?
- A partir de septembre, on risque de moins se voir, dit Killian en lui embrassant l'épaule.
- Pourquoi ?
- J'ai reçue une offre d'emploi qui m'est impossible de refuser.
Harry se retourna et fixa Killian, l'air perdu.
- Tu es muté ?
- Pas vraiment, je serai en Ecosse, mais il me sera impossible de me rendre à Londres avant quelques semaines. Et les week-ends, ce sera pareil.
- Je pourrai quand même te joindre, non ?
- … Je trouverai un moyen. Les réseaux téléphoniques ne fonctionnent pas là-bas.
- Je suis dans une école privée en Ecosse, peut-être que l'on pourra s'arranger.
- J'espère…
Ils s'embrassèrent.
*** *** *** ***
Le reste de ses vacances se passa tout aussi bien, sauf que Harry avait quelques remords concernant son identité. Et si Killian ne l'acceptait plus après lui avoir parlé ?
Il en discuta avec Dudley qui le rassura le plus possible, ce qui lui remonta légèrement le moral.
Les semaines passèrent à une vitesse hallucinante, et Harry dut préparer ses affaires pour Hogwarts, mais son seul soucis était comment revoir Killian en dehors des sorties du week-ends.
- Il va falloir que je le fasse venir, …
Fin du chapitre
Le lemon, l'est pas pour maintenant ^__________________^
Je suppose que vous savez qui qui c'est le Killian ? Je trouvais que ça lui allait bien comme deuxième prénom ;p
Le prochain, séance d'essayege, rencontre de Draco et Harry, engueulades et rebondissements… Euh, non attendez, laissez les rebondissements, je suis pas sûre de l'effet voulu -___- ;;;;;
Ah ben si, de charmants professeurs, un Harry en re-mode Lolita et un Snape ronchon dans « la gourmandise » ^____________________________________________________^
Et vous savez quoi ? Je serais bien capable de faire chanter Harry sur « Moi, Lolita », ça peut être drôle ^0^ Enfin, vous verrez ce que je veux dire…
Bisou, Suppu l'hippo hyper joyeux mais fatiguée
