Les bla-blas de l'auteur : Il fait chaud sur Paris…. Bah, je meurs -___-

En ce moment, j'écris moins mais je dessine plus… C'est un calvaire, je veux faire les deux, mais je peux pas… Bon, autant faire pleins de dessins, comme ça, ça ira avec les fics ^___________^

( d'ailleurs j'ai des dessins à faire pour mes copines de moi auteurs de fics xp )

Rating : PG-17, R … Vous êtes prévenu ! Contient du non-consentant…

Note : VOLDEMORT N'EXISTE PAS DANS CETTE FIC !!!!!! LUCIUS N'EST PAS MARQUE, HARRY A TOUJOURS SA CICATRICE MAIS ELLE VIENT D'UN AUTRE DRAME QUE J'EXPLIQUERAIS PLUS TARD ! HARRY N'A JAMAIS RENCONTRE LUCIUS AVANT CET EVENEMENT ! C'EST UNE A/U !!!!!

Merci d'en prendre note ^^

Pairing : Lucius Malfoy x Harry Potter

Rappel : Ceci est une A/U, donc pas de Voldemort, et presque rien n'est changé sauf pour Harry qui est un énorme poissard.

Réponses aux reviews :

Mlle Rogue : La plus folle des deux ?… Euh, je ne saurais répondre -____-

J'espère que les réactions vont te plaire, j'ai fait un effort surhumain et mais c'est pleins de OOC -___-

Célé : Euh, il n'y aura pas que la luxure qui contiendra de lemon, je te rassure ^^ ;

Les autres chapitres aussi ^^

Lululle : Apparemment, c'est le cas. J'aime bien les piercings, mais disons que… Enfin, comme moi je vois la chose, c'est pas trop pratique non plus * évite les détails gores *

Chipie : Lucius ne déteste pas trop les Muggles, pour la jalousie père / fils, je comptais en faire… On va voir…

Pour Ron, je connais déjà sa réaction, c'est qu'un pauv' con, je l'aime pas. M'enfin, comme je suis auteur, je vais voir ce que je peux faire.

Pour le moment, je n'ai pas de site à te proposer, et j'écris le plus vite possible, seulement, j'ai 8 fics sur les bras, et c'est pas facile TT_TT

Dès que mon site ouvre, je vous ferais signe ^_________^

( si tout se passe bien, mi-août c'est bon ^^ )

Cassandre : Je veux voir ton dessin !!!!!!! Sinon j'écris aussi vite que possible ;p

Cyngathi : Harry en gothique… Moi-même je bave, rien que de l'imaginer °___0

Pour ce qui est des deux nigauds, je trouve que Hermione a toujours été la plus tolérante, je connais sa réaction, celle de Ron risque de se faire plus violente par contre…

Pour ta question, j'ai répondu à tout le monde au dessus, dans note ^^

Elava : Euh, je vois pas où tu veux en venir…

KaiHei : VIVE MICHAEL TURNER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Saael' : Oh, ma tite serial sweety est là ^^

Pour le Bloody Mary, on verra. J'attendrai que tu aies l'âge légale d'abord ;p

Des fois, tu me fais vraiment peur dans tes reviews ^^ ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

Pat06 : Merci, ta review m'a fait plaisir ^_____^

Celine.s : Voilà la suite, et je le répète, Voldi n'existe pas dans ce monde-là ^^

Lulune : Ouh, je ne sais pas ce que tu as bu ni fumer, mais je veux la même ! ^0^

Lapieuvredudesert : En fait, le green Island, c'était plus pour les yeux de Harry, je n'y avais pas trop pensé à ça sur le coup.

Bonne lecture ^^

Chapitre II : La gourmandise

Harry, Dudley, Anthony, Beth et Jane venaient d'arriver à King's Cross. Tout le monde s'écartait à leur passage, leur tenue y était un peu pour quelque chose : Harry en tête, portait un long manteau noir, des colliers avec des motifs tels que des têtes de morts ou encore le pentacle inversé, une grand croix inversée se balançait sur sa poitrine ; un débardeur noir qui ne descendait pas en dessous du nombril, avec un long chemisier noir transparent, des bracelets cloutés, un pantalon en cuir noir très serré et des bottes qui montaient jusqu'à ses mollets. Et ne parlons même pas du maquillage qui était aussi coloré que sa tenue ; bref, il effrayait les gens. Jane en avait ri, et pour se moquer encore plus, Harry fit un clin d'œil à une femme qui fut scandalisée.

- T'aurais pas dû, Harry, elle va avoir une mauvaise image des jeunes maintenant, dit Beth.

- Comme si ce n'était pas déjà le cas, répondit-il avec un sourire.

- C'est où que tu dois te rendre ? demanda Anthony.

- Oh, laissez-moi ici, je trouverais.

- Ok, dit Jane. C'est pas parce que tu retournes à l'école que tu dois nous oublier, hein ! Ecris-nous.

- Oui, promis.

- Et ne me trompe pas, hein, Harry chéri ? sourit Jane.

- Oh, jamais, Jane. Tu es tout pour moi.

- Oh, je t'aime toi !!!

Elle le serra dans ses bras et l'embrassa.

- Oh, arrête, c'est que tu vas nous l'embarrasser !

Beth lui fit une bise à son tour.

- Mais c'est déjà fait, soeurette, on a même mit la langue, dit-elle avec un sourire complice.

- Porte-toi bien, et te laisse pas marcher sur les pieds ! Dans la vie, il faut le fric, l'amour, ajouta Anthony avec un clin d'œil à Dudley, et le look ! Y'a que ça qui compte, Harry !

- Le… look ? répéta Harry.

- Ouais.

- Je tâcherai de m'en souvenir, sourit-il.

Ils se serrèrent la main.

- J'essaierai de ne pas oublier.

Dudley le regarda, et ne sachant pas quoi faire, il s'approcha lentement et le prit dans ses bras. Il lui tapota le dos et se détacha de lui.

- Fais gaffe à toi là-bas, cousin, lui dit Dudley.

- T'inquiète, j'assurerai !

- Salut Harry, bon voyage !!! dirent-ils en chœur.

Lorsqu'il fut certain qu'ils étaient assez éloigné et que personne ne l'observait, Harry sortit sa baguette de la poche et pointa ses bagages.

- Reducto.

Il récupéra ses affaires rétrécies et les mit dans la poche intérieure. Harry traversa le mur de pierre. La sonnerie du Hogwarts Express retentit, signe qu'il allait bientôt partir ; n'ayant aucune envie de voir qui que ce soit, il monta directement et entra dans le premier compartiment vide qu'il trouva.

Le train démarra et Harry s'étira, il posa ses jambes sur la banquette avant et sortit un livre.

La porte de son wagon s'ouvrit un nombre incalculable de fois, mais jamais personne ne restait plus de dix secondes, effrayé par sa nouvelle apparence, Harry sourit face à cette situation.

« S'ils savaient… D'ailleurs j'aimerais bien voir la tête de Ron ou Hermione, pour bien rire… »

La porte coulissa de nouveau mais Harry ne leva pas les yeux de son livre, qu'il trouvait passionnant.

« Pas de bruit, rien, puis fermeture de porte puis pas de course… »

La porte se ferma effectivement.

« Qu'est-ce que je disais… »

- La place est libre ? dit la voix.

« Tiens, un courageux »

- Ouais, dit-il sans lever les yeux pour autant.

Il entendit la personne avancer et s'asseoir près de lui, Harry tourna son regard vers la personne et ouvrit grand les yeux : Draco Malfoy était assis dans le même compartiment que lui, et ils ne s'étaient pas insultés !

« Enfin pour le moment, parce que quand il me reconnaîtra… »

Plus étonnant encore, il était seul. Où était donc ces deux gorilles ? Bof, et puis après tout, cela ne le regardait pas. Il continua la lecture de son livre.

- Vous êtes un nouveau professeur ? demanda Malfoy.

Harry ferma son livre et sourit. Ainsi donc, le maquillage le vieillissait vraiment.

- Non, je suis là en tant qu'étudiant.

Draco fronça les sourcils.

- Je ne t'ai jamais vu, tu n'es pas un première année quand même ?

- Oh non, je suis en septième année.

Le blond haussa les épaules et n'insista pas. Pour passer le temps, ils se mirent à discuter. Inconsciemment peut-être, Harry voulait savoir ce que Draco Malfoy valait réellement, en tant qu'être humain et non une personne se cachant derrière un nom noble.

Il s'avérait qu'il était assez différent de ce qu'il montrait aux autres : rieur, ouvert d'esprit ( mis à part les Muggles et les Mudbloods, ben ouais, on change pas si facilement ) et incroyablement cultivé.

- … J'ai toujours aimé ce genre de vêtement mais mon père n'acceptera jamais que j'en porte, dit Draco en faisant la moue. Pourtant, je suis sûr que je ferai des ravages.

- Tu crois pas si bien dire…

- Dommage que mon père soit aussi attaché au principe de la noblesse sorcière.

- Il doit être du genre terre-à-terre, il craint ton vieux.

En fait, Harry ne connaissait pas Lucius Malfoy. Il ne l'avait jamais rencontré, il en avait seulement entendu parler, et pas en bien en plus… ( nda :c'est une A/U, ils se connaissent pas, pas encore à ce qu'il pense en tout cas… ^^ )

- C'est quoi cette matière que tu portes ?

- Quoi, le cuir ? dit Harry, surpris. Tu ne connais pas le cuir ?

- Si, je connais. Mais je n'en mets pas, mon père ne veut pas. Et lui désobéir n'est pas vraiment le meilleur des plans…

- Tu veux en essayer ? proposa Harry.

Les yeux de Draco s'illuminèrent d'une façon étrange.

- Je peux ?

- Ouais, je ne porte pratiquement que ça, maintenant…

- Si ça te gêne pas.

- On a à peu près la même carrure, je crois que ça ira… Attends.

Harry verrouilla la porte d'un sort et il sortit sa valise.

*** *** *** ***

Pendant que Draco essayait les tenues d'Harry, celui-ci le questionnait.

- Et il fait quoi, ton père exactement ?

- Il travaille au Ministère de la Magie.

- Et pourquoi il n'est pas apprécié ?

- Tu ne lis pas le Daily Prophet ? dit Draco en jetant un œil vers lui.

- Non.

- Il aime la magie noire, il n'est pas vraiment le genre aimable avec tout le monde mais c'est un très bon parleur. Enfin pour ma part, je ne le trouve pas si mauvais que ça.

- T'es pas très objectif, tu sais, rit Harry. Et ta mère ?

Draco haussa les épaules.

- Je sais pas ce qu'elle fait.

- Comment ça ?

- Je ne suis là que pour la descendance, mes parents se sont séparés lorsque j'ai réussis à faire mes premiers pas.

- Ah… désolé, je savais pas. C'est pas difficile de vivre avec lui ?

- Non ! C'est mon vieux quand même… Alors ?

- Y'a pas à dire, ça te va comme un gant. Si je n'avais pas mon petit-ami… sourit Harry.

- Petit-ami ? Tu es…

Harry cligna des yeux, Draco détourna le regard.

- Je vais pas te sauter dessus, tu sais.

- Ouais.

« Je n'aurais peut-être pas dû le lui dire… »

- Ca te gêne ? demanda Harry.

- Pas vraiment, c'est juste... Ca me rappelle juste un vieux souvenir.

- Ah ?

- Rien d'important.

- Tu as également une préférence particulière ? sourit Harry.

Draco fit la moue.

- Plus ou moins…

- Non ! répondit le brun en voulant le taquiner. T'es déjà sorti avec quelqu'un dans l'école ?

- …

- Quoi ?

- J'aimerais bien sortir avec une personne… mais je doute qu'il soit intéressé. Ca lui irait d'ailleurs bien mieux, ce genre de fringues. Au lieu des loques qu'il met…

« Hein ?… Non… On parle pas de la même personne quand même ??? »

- Qui ?

- Eh bien, c'est…

Quelqu'un toqua alors à la porte, puis un cliquetis se fit entendre. Une tête rousse apparue suivie d'une autre ainsi qu'une petite brunette.

« Merde ! Toujours quand il faut pas ! »

- Pardon, est-ce que… Malfoy ?!! cria Ron. Mais, mais… C'est quoi cet accoutrement ?!

- Ta gueule, Weasel ! Foutez le camp, tous !

- On fait ce qu'on veut, espèce de…

- Ron, cria Ginny.

- Excuse-moi, tu n'aurais pas croisé dans le couloir Harry Potter ? Nous sommes à sa recherche, demanda Hermione à Harry qui lui fit un superbe sourire qui la fit rougir.

- Non, mais je lui dirai que tu le cherches, ma jolie, ajouta-t-il avec un clin d'œil.

Ron lui lança un regard noir, Hermione rougit de plus belle et ils partirent.

- Quels cons, ceux-là !

- Vraiment stupides, renchérit Harry.

« Ils ne m'ont même pas reconnu »

*** *** *** ***

La garde d'Hogsmeade était sombre. Hagrid était toujours à son poste, une lanterne à la main. Harry dû lutter de ne pas courir vers lui et le saluer, et il fut l'un des derniers à quitter la gare. Harry était assez déçu d'avoir enlevé ses vêtements pour le remplacer par l'uniforme.

« Si ça continue, je ne vais plus pouvoir voir le rouge et or bien longtemps… Il faut que je change mon uniforme »

Arrivé à l'entrée principale, il suivit les élèves et alla s'asseoir à la table des Gryffindor, surpris de voir un inconnu s'y asseoir. Le professeur McGonagall déroula le parchemin et commença la répartition.

Harry sentit des regards insistants posés sur lui, mais il s'en moquait ; il fit même un grand sourire à ses condisciples de sixième année.

A la fin de la Répartition, Dumbledore se leva et salua tout le monde.

- Bonsoir à toutes et à tous, professeurs, élèves et fantômes, bienvenue pour une nouvelle année à Hogwarts. Avant de commencer, j'aimerais savoir si quelqu'un aurait aperçu Harry Potter dans le train ?

Harry sourit et leva la main. Dumbledore secoua la tête et Harry se leva, ce même sourire moqueur sur le visage.

- Eh bien, où l'avez-vous vu ? demanda le directeur.

- Ici, professeur. Je suis Harry Potter.

Silence.

- Mon… Monsieur Potter ? répéta McGonagall. Mais que vous est-il arrivé ?

- J'ai eu une envie soudaine de changer, cela pose-t-il un problème, professeur ?

- Non, non, aucun, sourit Dumbledore. Nous étions simplement inquiets.

- J'en suis désolé.

- Ce n'est rien. Bien alors…

- Espèce d'immonde petit salopard !

- Moi aussi. Tu vas bien, Ron ?

Harry détourna son regard et le porta vers le visage en colère de son ami.

- Pourquoi tu ne nous as rien dit dans le train, tout à l'heure ? Et pourquoi tu étais avec Malfoy ?

- Je voulais voir si vous étiez capable de me reconnaître. Il s'est avéré que non. Et pour Malfoy, ce ne sont pas tes affaires.

- C'est quoi ces cachotteries ?

Harry soupira et prit un air grave.

- Si tu veux vraiment savoir, Ron, lorsque vous êtes arrivés, nous venions de coucher ensemble… On peut dire que tu sais cassé l'ambiance, toi, franchement.

Harry sourit devant les visages blêmes de ses camarades. Il éclata de rire.

- Je blaguais… D'accord, c'était de mauvais goût.

- T'as vraiment un grain, Harry, dit Ron.

- Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes.

- Ta gueule !

- … ne pouvant plus assurer son cours d'histoire, nous avons dû lui trouver un remplaçant.

- Je me demande qui c'est, dit Hermione.

- Du moment qu'il ne reprend pas la révolte des gobelins, ça me va, dit Harry. Sinon, je cours me pendre à la première poutre sur mon passage.

- J'irai avec toi, gars, dit Ron. Réserve-moi une place.

- Ok, Hermione ?

- Non, ça va. J'ai encore des choses à faire, plus importantes que ça.

- Ah, et quoi donc, Hermignonne ? dit Harry de sa voix la plus sensuelle.

- Arrête Harry, tu me gênes, vraiment.

- Ok. Mais t'es vraiment pas drôle.

Hermione lui lança un regard polaire.

- … Mr Lucius Malfoy, finit le directeur.

Harry tourna la tête pour enfin mettre un visage sur le nom et blêmit en une seconde : c'était Killan. L'homme avec qui il avait passé ses vacances, son cher et tendre amant et maintenant, son professeur. Et pire que tout, le père de Draco.

- Merde, dit-il.

- Exactement, j'l'aime pas non plus, dit Ron.

Harry serra les poings, Hermione leva les yeux vers lui mais ne dit rien. Lucius entra dans la salle et salua l'assemblée d'un mouvement de tête assez froid. Il s'assit entre Severus et Remus et jeta un œil face à lui. Il devint aussi pâle que son fils lorsqu'il croisa le regard d'Harry.

- Je pense avoir tout dit, bonne appétit.

Les plats apparurent et tout le monde se mit à manger.

*** *** *** ***

Harry quitta la Grande Salle rapidement, sans un regard en arrière. Il donna le mot de passe et s'effondra sur son lit moelleux.

« Le point négatif, c'est qu'il m'a autant menti que je ne l'ai fait. Deuxième moins, encore plus négatif que tout mon âge, légalement il peut avoir des ennuis… Il a un fils… Merde, c'est maintenant que je pense à ce genre de trucs ! Putain ! »

Harry essaya de s'étouffer avec son coussin mais il n'y parvint pas.

- Je sens que l'histoire va pas m'apprécier…

*** *** *** ***

- Potter !

7h30 du matin, Harry marchait vers la grande Salle comme un zombie, suite à un manque de sommeil, pour prendre son petit-déjeuner.

- Nya ?

- Espèce de… Viens là !

Malfoy le tira par le col et l'attira dans un couloir étroit. Draco était très en colère.

- Quoi ? demanda Harry.

- Tu oses demander ?! Tu t'es bien foutu de moi, hein ? Je suis sûr que tes potes les Groins de porc se sont bien fendus la poire, quand tu leur as raconté ce que je t'ai dit…

- Malfoy ? dit-il d'une voix endormi.

- Quoi ?!

- Ta gueule, tu me casses les oreilles.

- J'vais te…

- Je ne leur ai rien dit, si c'est ce que tu veux savoir. Je ne compte pas le faire, d'ailleurs.

- Hein ? Et pourquoi tu te gênerais ?!

- Parce que c'était une conversation privée, et que tu sais autant de choses sur moi que moi sur toi, et c'est des choses qu'on a pas vraiment envie de divulguer. Tu me suis ? Donc, laisse-moi, j'ai faim.

Draco était bouche-bée, Harry entra dans la salle et s'installa, loin de ses camarades Gryffindor.

- Salut Harry, le salua Seamus. Tu tires une tête splendide, tu sais ?

- Ouais, je sais. Pas bien dormi.

- Le préfet est passé tout à l'heure, il nous a laissé nos emplois du temps. Tiens.

- Merci.

Comme toujours, les cours de potions étaient jumelés avec les Slytherins.

- Ils veulent vraiment qu'on finisse par s'entre-tuer.

- Potions ? dit Ron.

- Ouais.

- Ils font chier, en plus maintenant avec l'histoire…

- Ca tombe pratiquement avec les jours de DADA, ça va aller, dit Hermione en se servant un plat.

- Mouais…

*** *** *** ***

Lucius était dans son bureau, faisant pianoter ses doigts nerveusement sur sa table, l'air pensif. Instinctivement, il sortit son portable de la poche intérieure de sa cape puis grogna.

« Ca marche pas ici… Et qu'est-ce que j'attends au juste puisqu'il est là ????!!! »

Lucius laissa sa tête rebondir sur le bord de table ( °__0 ;; ), et lâcha un léger cri de douleur.

- … Aïe…

- Si tu n'avais pas lâché ta tête comme tu viens de le faire, tu n'aurais pas eu mal.

- D'habitude, je n'aime pas employer ce genre de langage mais… Ta gueule Severus, tu me saoules…

Severus Snape fit un sourire moqueur et vint s'appuyer sur le bord de la table, en face de Lucius.

- Alors, qui est l'élève « chanceux » qui t'est tombé dans les bras ?

- … Je ne suis pas d'humeur à supporter ton cynisme aujourd'hui, Severus.

- Quand tu es comme ça, c'est que l'on parle d'un sujet épineux que tu n'aimes pas aborder. Ce n'est tout de même pas un Slytherin ?

Aucune réponse, Lucius se contenta de hausser les épaules et de grogner de mécontentement.

- Lucius, qui est-ce ?

- … Quel est l'élève qui a le plus changé, selon toi ?

- Je ne sais pas, le seul qui ne fait que régresser est Potter. Physiquement, il n'y a que Potter également.

- Bien, dit Lucius en relevant la tête.

- Bien ? Bien, quoi ? Tu ne m'as pas répondu !

Des échos de voix s'approchaient de la salle d'histoire. Lucius reprit son apparence d'homme distant et dédaigneux, sous les yeux d'horreur de Severus qui comprit.

- Killick, quand même pas… Pas lui ?!

- Je regrette de t'en avoir parlé, apparemment tu n'approuves pas mon choix de partenaire, dit-il en lui lançant un regard méprisant.

- Mais c'est pas ça ! Tu sais bien que…

Des bruits de porte et elle s'ouvrit, faisant place aux élèves de septième années de Gryffindor et de Slytherin.

- On reparlera de ça après, Severus, conclut Lucius.

Snape soupira et quitta la salle sur un dernier mot.

- Te dégonfle pas, je te connais.

Il disparut derrière la porte de bois. Lucius jeta un rapide coup d'œil à l'assemblée mais ne vit pas Harry.

« Où est-il ? »

- Bien, le « professeur » Binns a été démis de ces fonctions de par sa nature, souffla Lucius en un murmure inaudible. Je suis maintenant votre nouveau professeur, prenez vos livres, nous allons commencer.

Une main se leva et il lança un regard qui intimida Hermione.

- Euh…

- Dépêchez-vous, je n'ai pas toute la journée pour vous, Miss, cracha-t-il.

- Vous n'avez pas fait l'appel, monsieur.

- Certes, 10 points de moins à Gryffindor pour avoir interrompu mon cours, dit le professeur.

- Mais, commença Ron.

- 10 autre points pour avoir voulu protester, dit le professeur en le regardant froidement.

Ron grogna et se rassit.

Lucius fit l'appel, lentement, gravant dans sa mémoire le noms des Gryffindor, connaissant parfaitement les autres élèves, étant donné qu'ils étaient « amis » avec son fils.

- … Harry Potter.

La porte s'ouvrit à ce moment-là, laissant place à un Harry encore plus décoiffé que d'habitude, la cravate défaite et mal habillé.

- Désolé, professeur, dit-il d'un ton las. Je ne retrouvais plus mon livre d'histoire.

- … Asseyez-vous, … Mr Potter. 10 points de moins à Gryffindor, et vous viendrez me voir à la fin du cours.

Harry soupira.

- Bien, monsieur.

L'ambiance était aussi agréable que le cours de potions, Draco faisait gagner des points à sa maison tandis qu'Hermione se faisait constamment conspuer par Malfoy senior. La pauvre en était au bord des larmes.

« Non, c'est pire que les potions » pensa Harry en écrivant sur ses parchemins.

Il se mit à bailler, c'est ce moment-là que choisit Lucius pour arriver derrière lui et se pencher au niveau de son oreille.

- Alors, on s'endort, Mr Potter ?

- Non, monsieur. Je fatigue, ce n'est pas pareil.

- Et qu'est-ce qui vous a tant exténué pour vous permettre de bailler pendant mon cours ?

- Oh, dit-il d'un ton détaché. Ce n'est sûrement pas vous.

« Bip, mauvaise réponse. Joueur, joue encore… » dit sa conscience.

- Je vois.

Lucius se redressa et la cloche sonna.

- Pour le prochain cours, je veux une étude complète sur la leçon d'aujourd'hui. J'en veux trois parchemins entiers.

Hermione hésitait à partir, puis suivit les autres vers l'extérieur, sauf Harry qui rangea ses affaires et croisa les bras.

- Alors, monsieur ? Que me vouliez-vous ?

Lucius ferma la porte et s'assit sur le pupitre, derrière Harry. Celui-ci ne se retourna pas pour le voir.

- Pourquoi m'as-tu caché que tu étais Harry Potter ?

- Je ne l'ai pas dit, ce n'est pas pareil.

- Où est la différence, dis-moi ? dit Lucius, un brin énervé.

- J'ai menti pour mon âge, et seulement sur mon âge.

Lucius se pencha afin de pouvoir poser ses bras autour du cou de Harry, mais celui-ci le repoussa.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais un fils…

- Draco ?

- Non, le pape !

- Comment aurais-tu réagi si je te l'avais dit, dis-moi ?

- Mieux que maintenant en tout cas, je te rassure, dit Harry en se renfrognant davantage.

Lucius soupira.

- J'aime énormément mon fils, mais je ne crois pas qu'il aurait facilement accepté ma relation avec un jeune homme.

- C'est toi qui le dis…

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- J'ai eu l'occasion de parler avec ton fils, dans le train hier.

- Et alors ?

- Et alors rien.

Harry se leva et prit son sac sur l'épaule.

- Harry !

- … Au revoir, professeur.

Harry quitta la salle et se mit à courir.

- Mais qu'est-ce qui lui prend ? dit Lucius.

*** *** *** ***

Harry ne s'était pas montré de toute la matinée, Ron et Hermione étaient partis à sa recherche.

- C'est bien la première fois qu'il nous fait le coup, tu crois qu'il est malade ?

- Non, il avait l'air bien ce matin, dit Hermione en jetant un œil vers l'extérieur.

- Tu crois que c'est Malfoy ?

La jeune fille tourna immédiatement la tête vers son ami.

- Comment ça ?

- Je sais que Harry n'aime pas l'histoire, Malfoy n'aime pas Harry, et il a voulu le voir alors qu'il n'avait rien à se reprocher, mis à part son retard en cours. C'est quoi, à ton avis ?

Hermione secoua la main.

- Tu te fais des idées… Ron, tu entends ? dit Hermione en tendant l'oreille.

- Quoi ? Non, j'entends rien.

Elle ferma les yeux et se concentra sur la voix.

- Une voix masculine, triste… Le vent souffle du côté du parc…

Hermione posa son sac à terre et grimpa sur le pilier de pierre, la main portée sur l'horizon.

- … Là-bas ! Je le vois !

La Gryffindor ramassa son sac en quatrième vitesse et courut à la rencontre de son ami.

- 'Mione, attends-moi !!!!!!!!

*** *** *** ***

- Harry ? dit doucement Hermione en avançant vers lui.

Ce dernier s'essuya les yeux et se retourna.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Les cours ne sont pas terminés…

- Et toi ? Pourquoi tu fais cette tête-là ?

- … Rien, Harry se retourna et jeta la pierre qu'il tenait dans la main dans l'eau.

Hermione prit place à côté de lui et souffla un peu.

- On est amis depuis un peu plus de 6 ans, Harry, et je sais quand ça ne va pas. Tu nous fais un début de dépression…

- Ca va, je te dis, répondit-il avec énervement.

Ron venait d'arriver mais Hermione lui fit signe de partir. Avec réticence, il dut rebrousser chemin, non sans lancer des regards significatifs à son amie.

- J'ai été amoureuse, une fois… Il y a longtemps, l'un de mes amis proches. Nous sommes sortis ensemble, et puis, plusieurs semaines après, je me suis rendue compte qu'il me trompait et qu'il m'avait menti depuis le départ, Hermione caressa les cheveux d'Harry, j'avais exactement la même expression que toi lorsque je l'ai quittée, alors ne me dis pas que tu n'as rien.

Harry se recroquevilla, cachant son visage. Sa voix était tremblante.

- Je veux que personne ne sache ce que je vais te dire…

- Promis, Harry.

- Je suis amoureux d'un homme, Harry sentit Hermione frissonner à sa déclaration. Il a un fils de mon âge, qui n'est pas au courant de cette relation, je lui en avais vaguement parlé et maintenant, je…

- Tu le revois sous un autre nom, n'est-ce pas ?

- En quelque sorte.

- Lucius Malfoy ?

Harry lui lança un regard suspicieux.

- Qu'est-ce que tu veux dire, 'Mione ?

- Oh, ne pense pas que je sois aveugle ! J'ai bien vu comment vous vous regardiez en cours. Mais comment tu as fait ton business, toi ? ajouta-t-elle avant de lui assener une claque magistrale sur l'arrière du crâne.

- Aïe, ça fait mal !!

- Bien fait ! Comment se fait-il que tu ne savais pas qui il était ?

- Mais je ne l'avais jamais rencontré ! Je ne l'appelais que par son deuxième prénom !

- Et lui, comment t'appelait-il ?

- James.

- Harry, une relation à deux nécessite une confiance absolue en l'un et l'autre. Tu ne peux pas aboutir quelque part avec une attitude pareille !

- Mais que voulais-tu que je fasse ?! Je suis mineur, je suis un garçon et je…

Hermione leva la main.

- Je ne te demande pas de te justifier. Je dis juste que cette relation a mal débutée, tu aurais dû lui dire la vérité. Et lui aussi… Est-ce que tu l'aimes ?

- Est-ce que tu m'as écouté ? Oui, je l'aime !

- A la bonheur ! s'écria Hermione. Choppe-le dans un coin et fais-lui sa fête… Enfin, c'est ce que j'aimerais te dire, mais ce n'est pas possible.

- Pourquoi ? Je vais me gêner, ouais !

Mais je ne comprends pas ta réaction, c'est juste ça qui me travaille…

- Harry, nous sommes des étudiants et il est professeur, et surtout… Il est marié ?

Harry secoua la tête.

- De toute façon, vous avez deux statuts définis et bien différents, conclut Hermione.

- Je sais. Mais qu'est-ce que je peux y faire ?

- Rien.

Harry se laissa glisser sur l'herbe et s'allongea, les bras en croix.

- Je ne peux pas, je ne vais pas supporter de le voir sans lui sourire, lui parler, le toucher…

- Il va falloir, parce que sinon il aura des ennuis, Harry.

- Je sais.

Harry pencha la tête vers Hermione.

- Merci de m'avoir écouté, ça m'a fait du bien de parler.

- Je suis là pour ça, Harry. Mais à l'avenir, promets-moi de venir me voir. Ne reste pas dans ton coin…

- Promis…

Silence.

- Harry ?

- Oui, 'Mione ?

- Depuis quand es-tu gay ?

Il soupira.

- Je l'ai découvert cet été, lorsque je suis allé en boîte avec mon cousin.

- … Ton cousin ? Dudley ?

Il acquiesça et lui raconta à peu près tout ce qui lui était arrivé de bien pendant les vacances.

Hermione sourit.

- Oh, d'accord. Donc, maintenant, il a un hibou qui s'appelle Tok, pour pouvoir t'écrire. C'est formidable, Harry !

- N'est-ce pas ? Finalement, Dudley n'est pas si con qu'il en a l'air.

- Harry, dit-elle d'un ton de reproche. Au fait, fais voir ton piercing.

- Celui-là ? il tira la langue.

- Ca fait pas mal ?

Il secoua la tête.

- Si, mais on s'y habitue.

- En tout cas, ça te va drôlement bien. Harry le mystique, dit Hermione avec un sourire.

- Pourquoi mystique ?

- Une fois ronchon, une fois mignon. Et parfois même, quand tu es de bonne humeur, tu peux être très séduisant.

- Ah, parce que je ne le suis pas d'habitude ?

Hermione grimaça.

- Sans vouloir être vexante, tu perds un peu beaucoup de ton sex-appeal avec un pantalon trois fois plus grand que toi et une chemise faisant deux fois ta taille. Et les lunettes, je te raconte pas…

- Tu cherches à me vexer, c'est ça ?

- Non, du tout. Et le cuir te va bien, dommage que les uniformes soient si banaux…

- Si je ne te connaissais pas et si je ne venais pas de te raconter ma vie, je me demanderais si tu n'essaierais pas de me draguer, hum ? dit-il avec un clin d'œil.

- Arrête, jamais je ne me le permettrais !

- C'est ça, à d'autres !

*** *** *** ***

En fin d'après-midi, dans les fins fonds des cachots, une odeur de poudre et de légumes pourris flottaient dans l'air. Severus Snape était en train de préparer des potions de soins lorsqu'une personne déboula dans son laboratoire, dévastant la pauvre vieille porte en chêne et les quelques fioles qui traînaient à terre.

- Severus…

L'homme se tourna en soupirant de désespoir et regarda son ami, qui semblait être au bord de la crise.

- Quoi ?

- Aide-moi, dit Lucius.

- Non.

Silence.









- Quoi ?

- J'ai dit non, je suis occupé pour le moment.

- Espèce de faux frère, dit lentement Lucius, lançant un regard meurtrier à Severus qui ne cilla pas une seconde. Qui t'a aidé lorsque Black t'avais jeté un sort et t'avais transformé en lapin ? Qui est venu à ton secours lorsque les Maraudeurs t'avais coincé et mis la tête dans la cuvette des toilettes, qui est encore venu t'aider lorsque tu faisais des choses en voyant Lupin et que Black venait de débarquer, hein ?… J'ai encore d'autres anecdotes si tu veux.

Snape s'arrêta.

- Tu me fais chanter, c'est ça ?

- Oh non, jamais, sourit Lucius. Tu me connais.

- Va crever.

- Je vais réciter devant toute l'école le poème que tu as écrit sur le loup-garou, je l'ai encore en tête…

- Je ne t'aiderai pas, Killick.

- J'écrirai une lettre anonyme au Directeur en décrivant scène par scène les rêves que tu fais sur certains de tes élèves…

- Je ne marcherai pas dans ta combine, dit Snape dont la voix commençait à trembler.

- Harry serait heureux de savoir à quel jeu jouait son père et ses potes lorsqu'ils étaient plus jeunes, en t'enfermant dans leurs dortoirs. D'ailleurs, je ne sais pas si qu'ils faisant exactement, j'ai seulement retenu le fait que tu avais quelques douleurs au niveau de…

- CA VA ! rugit Severus. Très bien, je t'aide !

Lucius sourit et tendit les bras.

- Mon ami !

- Tu les perdras tous, tes amis, si tu leur fais tous ça pour obtenir un service, espèce de saleté !

Lucius se frotta les mains contre sa canne et s'assit sur un vieux fauteuil rapiécé.

- Alors voilà…

- Si c'est une potion d'amour, c'est niet.

- Bon, alors…

- Je ne ferai pas non plus de PolyJuice afin que tu puisses prendre l'apparence d'une personne proche de Potter.

Lucius eut un tic nerveux mais continuait de sourire, de façon crispé. Il fit apparaître une plume et un parchemin et écrivit.

- « Cher directeur, ce que je vais vous dire est confidentiel. Le professeur de potions fait des rêves interdits, notamment sur ses élèves de Slytherin. Prenons pour exemple Gregory Goyle avec qui il aimerait bien XXX et encore XXX, et même essayer le XXXX… »

- MAIS T'ES MALADE ! Severus lui arracha le papier des mains et le brûla à l'aide d'un sort.

- Tu n'as pas d'humour. Tu aurais préféré un XXXX … ?

- Dehors !

Lucius éclata de rire.

- J'ai bien ri, tu es toujours aussi drôle.

- Lucius, ma patience a des limites. Dis-moi ce que tu veux afin que je puisse finir cette satanée potion !

Il y eut un long silence, Lucius se cala contre le fauteuil et tourna son regard vers les flammes de la cheminée.

- J'ai parlé avec Harry, tout à l'heure…

Severus haussa les sourcils puis s'assit à son tour.

- Il a très mal pris le fait que j'ai été marié…

- C'est légitime, répondit calmement Snape.

- J'ai… j'ai voulu le prendre dans mes bras mais il m'a repoussé.

- Pas étonnant, tu lui as menti. J'ai beau ne pas apprécier Potter, sa réaction est tout à fait logique. Le mensonge ne résout rien.

- Severus, aide-moi… Je ne sais pas comment m'y prendre…

Lucius se pencha et cacha son visage dans ses mains crispés. Severus soupira et tapota le dos de son ami afin de le réconforter.

- Toi qui m'avais dit que ce ne serait qu'une relation d'une semaine, tout au plus.

- Il m'a jeté le plus puissant des sorts, et maintenant, je ne peux plus me passer de lui. Je veux le voir, lui parler…

Snape jeta un œil vers sa potion qui commençait sérieusement à gonfler en volume et il grimaça.

- Il y a bien un moyen…

*** *** *** ***

Pendant qu'ils se rendaient dans la Grande Salle afin de pouvoir dîner, Harry constata que beaucoup d'élèves tournaient la tête pour le regarder. N'étant pas d'humeur à répliquer, il continua sa marche avec Hermione qui était silencieuse depuis le parc.

- Au fait, Harry, je me demandais…

- Quoi ?

- Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée de parler avec Ron de toi, tes vacances, et le reste…

- Pourquoi ? s'étonna-t-il. Je sais bien qu'il est con, mais quand même !

- Il est terre-à-terre, c'est pire.

- Mais toi, tu l'as bien accepté, non ?

- Ron et moi ne sommes pas la même personne, merci d'en prendre bonne note, dit Hermione en grinçant des dents.

- Excuse-moi, je ne voulais pas te froisser ! De toute façon, je pense qu'il va s'en rendre compte. Je ne vais pas cacher mes sentiments, si quelqu'un me plaît, j'irai de l'avant, tant pis si je me prends un râteau, cependant…

- Je sais, Harry. Mais n'oublie pas, quoique tu fasses, ça ne changera rien. Il y a pleins de gens ici, profites-en pour faire connaissance. Et vu les regards des autres, ça va pas être dur.

- T'as toujours les mots qu'il faut, toi ! dit-il en riant.

Ils entrèrent tous les deux dans la salle, où les attendaient Ron et les autres.

- Ah, vous voilà ! s'exclama Ron.

- Alors, le sécheur, on prend un peu de bon temps pour bronzer ? dit Seamus en riant.

- Je réfléchissais sur le moyen de vous faire mourir dans d'atroces souffrances pendant votre sommeil. J'hésitais entre les chatouillis ou les chimères …

- Très drôle, Harry !

- Alors, c'était comment les cours ? demanda Harry en saisissant un pilon de poulet.

Neville haussa les épaules, Seamus fit une grimace et Ron s'affala sur la table, les bras en avant.

- Ok… C'était si mortel que ça ?

- Vous abusez ! dit Hermione. Les cours de DADA étaient toujours aussi excellents !

- Oui bon, c'est vrai, confirma Seamus. C'étaient bien, enfin il faut dire que le professeur Lupin est un génie dans cette matière.

- Je confirme, dit Ron en levant la tête et en remplissant son assiette.

- Mr Potter, dit une voix derrière lui.

« Oups, je suis fait » pensa Harry.

- Professeur McGonagall…

- Puis-je savoir pour quel motif n'êtes-vous pas venu en cours de la journée ?

Harry se retourna et se confondit en excuse. Le professeur lui mit une retenue d'une semaine, à faire avec un professeur.

- C'est bien ma veine, dit-il.

- Fallait pas sécher, dit Neville. Moi, si ma grand-mère apprend un jour qu'il m'est arrivé de sécher, je ne sais pas si je continuerais de vivre encore longtemps à l'extérieur…

- Tu crains, Neville, dit Ron. Pourquoi ta grand-mère te torturerais pour avoir sécher ?

- Toi, ça se voit que tu ne la jamais vu en colère… dit-il en tremblant.

*** *** *** ***

Harry se rendit au bureau de la directrice de sa Maison et toqua.

- Entrez, dit-elle derrière la porte.

- Madame…

- Le professeur Snape se chargera de vous pendant vos heures de retenues. Il vous attend dans les cachots.

« Et merde… »

- Oui, madame.

*** *** *** ***

La pièce où il se trouvait était affreusement poussiéreuse, des toiles d'araignées étaient pratiquement incrustés sur les fenêtres, d'épaisses fumées brunâtres se dispersaient à chaque pas effectué.

- C'est quoi cette pièce ?! dit-il.

- Une ancienne salle de torture, qui a longtemps servi à une époque, dit Snape en restant à l'arrière.

- Et que dois-je faire, exactement ?

- Suivez-moi.

Snape avança et Harry se mit à penser aux pires sévices que pouvaient lui faire subir son professeur.

« Adepte de la cruauté sans bornes, et membre attitré du club SM, je l'imagine bien me faire nettoyer de fond en comble tous les donjons, sans baguette et avec mes mains. C'est un véritable salopard, celui-là ! »

- Entrez, dit le professeur.

Harry avança jusqu'au centre de la pièce. Elle ressemblait à un petit salon, remplis de bocaux de verres et de fioles de couleurs douteuses.

- Je reviens, asseyez-vous.

Harry s'exécuta et prit place sur un fauteuil usée. Le silence de la pièce était effrayant, le crépitement des flammes résonnaient en un écho. La porte du fond grinça et s'ouvrit.

Harry grimaça.

« Comment veux-tu tenir tes résolutions si la personne que tu veux éviter vient te voir… »

Harry détourna la tête et posa son coude sur l'accoudoir du fauteuil, l'air grognon.

- Si vous cherchez le professeur Snape, il vient juste de sortir.

- Je le sais. C'est toi que je suis venu voir.

Lucius fit apparaître une chaise et la mit en face d'Harry.

- Harry.

Celui-ci grogna.

- Harry…

Il bougea seulement les yeux.

- J'aimerais bien savoir pourquoi tu fais la tête.

- Je réfléchis, c'est pas pareil.

Lucius se leva et obligea Harry à le regarder dans les yeux.

- Lâche-moi…

Harry renversa le fauteuil en se levant et se dirigea vers la porte. Lucius lui attrapa le bras et l'obligea à s'arrêter.

- Mais qu'est-ce qui te prend ?

- Non, toi, qu'est-ce qui te prend ? Je te signale que nous sommes dans une école ! Ce genre de…

- Je m'en contre-fiche de l'école ! cria Lucius.

- Ca tombe bien, moi pas !

Harry se dégagea de la poigne de Lucius mais celui-ci le saisit violemment par le col. Harry bascula en arrière en une chute brutale.

- Mais ça va pas ou quoi ?!

L'homme était au dessus de Harry, lui tenant fermement les poignets afin qu'il ne bouge pas.

- Moi qui pensais que tu m'aimais, murmura Lucius.

- Tu délires !!!! Tu sais ce que tu es en train de faire ?!

- Peu importe les conséquences…

« Mais qu'est-ce qu'il me fait ????? »

- C'est pour ça que tu as refusés mes avances, dit Lucius. Je pensais que tu avais juste besoin de temps, mais en fait…

- Ne pars pas dans des monologues sans fondements, Killian. J'ai refusé parce que…

- Ca suffit, j'en ai marre de tes caprices…

- … Arrête, tu commences sérieusement à me faire peur…

- A qui la faute ?!

Il serra si fort les poignets du garçon qu'il se mit à hurler de douleur.

- Arrête, tu me fais mal, Killian…

Lucius se pencha et embrassa Harry de force. Celui-ci se débattit mais rien n'y faisait, Lucius était plus fort que lui ; il leva les bras d'Harry vers le haut et les tint avec un seul bras, l'autre déboutonnant la chemise de l'adolescent.

- Killian, qu'est-ce que tu fais ?! Arrête, je ne veux pas…

Harry voulut lui donner un coup de pied mais Lucius le bloqua en appuyant son genou contre la cuisse de Harry qui cria.

- Tu pètes les plombs ! Killian, lâche-moi !

Le regard de Lucius effraya Harry qui réalisa soudain ce qui risquait de lui arriver s'il ne se détachait pas de lui. Lucius sortit sa baguette et murmura un sort. Le regard d'Harry se fit flou un instant, et ses bras se détendirent.

Lucius le relâcha et Harry sentit ses jambes trembler. Lucius lui fit un sourire qui l'horrifia, Harry sentit ses épaules se soulever aux mouvements des mains de Lucius qui lui retirait sa chemise et son débardeur.

Il était maintenant torse-nu, sur le sol glacé d'une salle abandonnée. Le blond retira la ceinture ainsi que le premier bouton de son pantalon.

« Non, non, non, non… Arrête !! Pourquoi je ne peux pas parler !!!! »

Lucius glissa jusqu'à la fermeture éclair et la fit descendre à l'aide de ses dents. Le pantalon défait, Lucius les lui retira, de même que son boxer.

- Tu es tellement beau, Harry…

Il était maintenant nu, les bras en croix et les jambes légèrement tremblantes. Lucius se mit entre ses jambes et se pencha à son oreille.

- Je veux que tu te mettes à genoux, Harry.

Harry cligna des yeux, et sans le vouloir, se mit sur ses coudes et se redressa.

« Mais qu'est-ce qu'il m'a fait ?! »

Il tremblait légèrement de froid, le sol des donjons n'étaient pas très agréables, surtout pour ces moments-là.

Lucius retira son épais manteau et le reste de ses vêtements. Lucius avait un corps bien sculpté, la peau pâle ; il s'accroupit face à Harry et lui prit le visage entre les mains. Il lui lécha la joue, les lèvres, la lobe de son oreille, Harry n'arrivait pas à le repousser.

Lucius le tenait toujours lorsqu'il se leva, un sourire tendre sur le visage.

- Harry…

« Arrête ! Ne prononce pas mon nom dans ces circonstances !!! »

- Caresse-la, Harry…

« NON ! Je ne veux pas, Killian !!! »

Harry leva les mains vers le membre durci de Lucius et le caressa doucement, par des gestes lents et réguliers. Lucius poussa un léger gémissement et lui fit signe de continuer.

- Encore, Harry… Plus vite…

Ne pouvant plus tenir, Lucius le poussa sur le dos.

- Ecarte les jambes, Harry.

Sans qu'il ne le veuille, ses jambes bougèrent. Tout ce que pouvait faire Harry, était de pleurer. Les larmes coulèrent mais n'affectèrent aucunement Lucius qui l'embrassa avec possession et désir, Harry sentait contre lui l'érection de l'homme qui se frottait contre son ventre.

« Je t'en prie, ne me fais pas ça… Killian… Non… »

- Harry, Harry…

Il répétait son nom sans cesse, à chaque caresse qu'il effectuait. Les cuisses d'Harry se serrèrent sur les hanches de Lucius lorsqu'il sentit un doigt le pénétrer ; il laissa un gémissement sortir de sa gorge et se cambra. Harry voulait se dégager de l'étreinte insupportable mais la main possessive sur sa hanche ne lui laissa aucun choix.

Harry ferma les yeux, en espérant que cela se finirait vite ou qu'il se réveillerait dans son lit, pensant qu'il faisait sans aucun doute un mauvais rêve.

« Un rêve, un très mauvais rêve… Killian … Aaaaaaaaaah, arrête, je t'en prie !!! »

Lucius le porta dans ses bras et le jeta presque sur la table de la pièce, jetant tout ce qui était dessus au passage.

Harry hurla, Lucius venait de le pénétrer violemment, en un mouvement brut. L'homme prit les mains d'Harry et les maintint dans les siennes, en avançant toujours plus. Du sang coula le long de ses cuisses.

- Harry, tu es si étroit…

- … Lian… arrête…

Harry cria une dernière fois, en sentant le mouvement de bassin de Lucius et il s'effondra sur lui, essoufflé. Le garçon avait de légers spasmes, il pleurait mais ne pouvait toujours pas bougé.

- Killian…

Harry s'évanouit.

*** *** *** ***

Quand Harry se réveilla, il se trouvait dans une pièce qu'il ne connaissait pas. La salle était assez sombre, seule la lueur des bougies permettait de voir quelque chose. A tâtons, Harry chercha ses lunettes et les mit sur le nez.

Il fut stupéfait de voir Snape assis en face du lit, le regard livide et le teint pâle.

- Professeur, qu'est-ce que…

« Qu'est-ce que je fais ici ? Je ne me rappelle pas… Oh non ! »

Harry jeta ses couvertures et courut vers la salle de bain. Là, il se pencha sur la cuvette et vomit. Il resta ainsi pendant plusieurs instants. Snape apporta la couverture et la posa sur ses épaules.

- Quand vous le pourrez, retournez vous coucher, Potter.

Harry ne se tourna pas pour répondre.

- Est… est-ce vous qui m'avez trouvé ?

Silence.

- Oui.

Harry se leva et retourna s'asseoir sur le lit. Snape l'aida à s'allonger et posa sa main sur le front du garçon.

- Vous avez un début de fièvre.

Harry plissa les yeux, il tentait de se souvenir puis un rayon de la lune sur le mur le fit se souvenir. Il se mit à se tortiller et à hurler.

- NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!!!!! ARRETE !!!!!!

- Potter !

Severus lui agrippa les épaules et le maintenant fermement allongé sur le matelas. Harry gesticulait et pleurait continuellement, ce qui lui était arrivé lui revenait en mémoire comme un cauchemar.

- Killian, Killian, je t'en prie…

Harry cessa de bouger et mit ses mains sur les yeux, sanglotant. Severus se redressa et fronça les sourcils. Le kimono qu'il lui avait mit à Harry s'était ouvert et il aperçut alors des traces de violence sur son élève, au niveau des épaules, des joues et des poignets.

« Il a complètement pété les plombs ! » pensa Snape. « Là, il va falloir qu'on ait une conversation 'entre amis'… »

*** *** *** ***

Hermione se mit à bailler lorsqu'elle atteignit les escaliers menant à la Grande Salle. Elle allait entrer lorsqu'une main se posa sur son épaule, Hermione sursauta et poussa un cri.

- Miss Granger, je vous prierais d'éviter de me crier dans les oreilles lorsque je vous interpelle, dit Snape.

- Oh, pardon professeur. C'est que vous m'avez fait peur…

Severus fronça les sourcils.

- Non, c'est pas ce que je voulais dire, c'est pas pire que d'habitude. Non !!! Je voulais dire… Hermione soupira. Que voulez-vous ? demanda-t-elle d'une petite voix.

- Suivez-moi.

Ils marchèrent dans la direction opposée et Snape descendit les marches vers les donjons.

« Mais où est-ce qu'on va ? Qu'est-ce qui se passe ? »

Snape arriva devant un mur de pierre et dit un mot de passe qu'elle ne put saisir. Hermione constata qu'elle avait suivie son professeur jusqu'à ses appartements privés. Elle se mit à penser au pire et vit que le maître de potions était penché sur son lit, parlant à quelqu'un.

- Hermione, dit la voix.

La jeune fille poussa presque son professeur et vint près d'Harry qui était pâle.

- Harry, mais…

Elle posa la main sur son front et constata qu'il avait de la fièvre. Hermine vit également des traces sur le visage et le cou mais ne dit rien et s'adressa à son professeur.

- Auriez-vous des serviettes ici ? Il faut lui éponger le front.

Snape désigna la salle de bain au fond et Hermione revint quelques instants avec une bassine d'eau.

- Miss Granger, je vous laisse vous occuper de lui. Il ne veut pas aller à l'infirmerie, j'ai fait appeler un elfe de maison. Il vous apportera vos déjeuners.

- Monsieur, ça a un rapport avec hier soir ? demanda Hermione tout en contrôlant sa colère.

- Vous avez une permission pour la journée, restez avec Potter.

Snape partit.

- Harry ?

Le garçon leva ses yeux rougis vers son amie, il semblait épuisé et il tremblait de froid.

- Dis-moi ce qui s'est passé.

Harry remonta la couverture jusqu'au menton et ferma les yeux. Il secoua la tête.

- Ne m'oblige pas à te jeter un sort, Snape n'est pas du genre à recueillir qui que ce soit s'il n'y a pas de problème.

Harry inspira et murmura doucement.

- …

- Oui, répondit Hermione.

- …

- Mr Malfoy ? Mais pourquoi ?

- …

- Harry, ne me dis pas que…

- …

Hermione vit rouge, elle se leva si rapidement que sa chaise se renversa. Elle tourna en rond en maugréant des paroles incohérentes puis s'arrêta et s'en prit à la pauvre chaise qui était au sol. La jeune fille gesticulait, criait et dévastait tout ce qu'elle pouvait avoir sous la main. La chaise éclata en mille morceaux au dernier coup de pied.

- Harry, tu sais que je t'aime énormément ! Mais là ! Si je le vois, je le tue !

Il se redressa difficilement et secoua vivement la tête, il tendit les bras vers son amie, furieuse.

- … Non…

- Quoi, non ?! Mais tu ne te rends pas compte jusqu'où il est allé !! Cet espèce de sale petit…

- 'Mione… non… ce n'est pas sa faute…

- QUOI ?! explosa Hermione. Harry ! Et ces marques, elles sont là pour faire joli peut-être !

Elle frappa de nouveau dans la chaise déchiquetée.

- 'Mione, s'il te plaît, calme-toi...

- Non, je ne peux pas !

Hermione s'assit face à lui et prit son visage entre les mains. Elle était tellement en colère qu'elle en avait les larmes aux yeux.

- En arriver jusque là, Harry, ce n'est pas de l'amour.

Harry se mit à pleurer et serra son amie contre lui. Hermione le laissa sangloter sur son épaule, ses propres larmes glissant le long de ses joues.

- Je veux encore y croire, dit-il.

*** *** *** ***

Hermione pleurait encore lorsqu'elle entra dans la Grande Salle. Elle s'essuya les yeux et s'assit.

- Bah, 'Mione, qu'est-ce qui t'arrive ? Ginny venait de s'approcher d'elle, l'air inquiet.

- Rien, Ginny, je vais bien.

- Alors Granger ? On s'est fait jeter sur les roses par Potter ? lui balança Malfoy junior. T'aurait-il brisé le cœur ?

- Tais-toi, Malfoy, dit Ginny.

Hermione, hors d'elle, frappa violemment sur la table, ce qui fit renverser tous les plats autour d'elle, se leva et marcha jusqu'à la table des Slytherin. Il y eut un silence dans toute la salle. Elle enjamba le banc qui la séparait de Malfoy et le saisit au col.

- Qu'est-ce que tu fais, espèce de …

Hermione regarda Parkinson qui se tut, un simple regard la persuada de ne pas riposter. Elle flanqua à Draco un coup de poing magistral, il recula jusqu'au mur et tomba, inconscient.

- Adresse-toi à moi encore de cette manière et tu le regretteras, Malfoy.

- 10 points en moins à Gryffindor, dit Lucius en approchant. Crabbe, emmenez-le à l'infirmerie.

Hermione le dévisagea. Son regard pouvait aisément être comparé à celui de Snape, tellement il était froid et méprisant.

- J'en retire 10 autre si vous ne baissez pas les yeux, Miss Granger.

- Allez en enfer, articula-t-elle. Je n'ai pas à écouter une ordure telle que vous !

Ginny, Dean, Seamus et Neville se levèrent pour arrêter leur amie.

- Vous aurez une retenue pendant une semaine.

- Je ne les ferai pas, ça m'est bien égal.

- Oh si, vous les ferez, Miss, sinon vous serez renvoyé.

Les Gryffindor n'en croyait pas leurs oreilles, Hermione Granger rétorquait aux professeurs, et pas n'importe lequel : Lucius Malfoy.

- Soit ! Faites-le, je n'en ai rien à faire ! Virez-moi, je m'en fiche ! On voit d'où vient la connerie chez Malfoy ! C'est génétique.

Les verres sur les tables élèves explosèrent, faisant à moitié paniquer les élèves.

- 'Mione, calme-toi, dit la rouquine en lui tenant le bras.

- Ginny, lâche-moi !

- Miss Granger, dit le Directeur.

Elle se tourna vers sa direction.

- Veuillez me suivre. Mr Malfoy, suivez-moi également.

Dumbledore passa devant eux, suivi par McGonagall. Hermione avança mais s'arrêta aussitôt en voyant le courrier arriver. Un petit hibou brun qui voletait au dessus de la table des Gryffindor, cherchant le destinataire de la lettre.

- Tok ! cria Hermione.

L'oiseau vola jusqu'à elle et se posa sur son épaule. Il lâcha l'épaisse enveloppe de son bec.

- Je la donnerai à Harry tout à l'heure. Tu dois attendre la réponse ?

Il hulula joyeusement.

*** *** *** ***

- Pourrais-je savoir ce qui vous a pris, tous les deux ? demanda le vieil homme.

Hermione grogna et se renfrogna sur le fauteuil, sans un mot.

- Miss Granger a attaqué mon fils, je n'ai fait que lui retirer des points. Elle s'est mise à m'insulter ensuite.

- Je ne savais pas que Malfoy avait besoin de son père pour le défendre ! dit-elle sans les regarder. Je savais que c'était une lavette mais là !

- Miss Granger, je vous en prie, la réprimanda McGonagall.

- Etais-ce nécessaire de faire exploser les verres, Lucius ?

Malfoy regarda le Directeur avec la même expression.

- Je n'ai rien fait de tel, c'est elle.

- Hermione ? Est-ce vous ?

- Peut-être, j'étais en colère. Je ne me suis pas contrôlée.

Albus soupira.

- Que faire de vous ?

Fin du chapitre

Ca ne devait pas finir comme ça, mais je crois que c'est suffisant pour le moment. Plus ça va, plus il y a de pages, ça vous va ? ^^

Prochain chapitre : colère. Harry va se venger malgré lui en reportant son attention sur… Ah parce que vous pensiez vraiment que j'aillais vous le dire ?! ^0^

Visite à Hogsmeade et euh… ben flirt, oui c'est ça, flirt ! ^________^