Moi : Salut! Je viens commencer ma nouvelle fic conte de fées!
Taikôbô : He bien, tu ne perds pas de temps, cette fois-ci.
Moi : Oui, je suis dans une période où je suis motivée, autant en profiter.
Taikôbô : Tu ne pourrais pas faire ça dans une période où nous sommes motivés, la prochaine fois?
Moi : Je ne crois pas, non.
Taikôbô : C'était juste une suggestion T_T
Moi : Suggestion refusée. Bon, comme la dernière fois, je ne me rappelle plus très bien du conte, je ne sais même plus le titre...
Taikôbô : C'est pas gagné...
Moi : Mais je sais que c'est le conte type 313 dans la classification de Aarne-Thompson.
Taikôbô : *apeuré* Ca veut dire que tu as encore au moins 308 contes en stock?
Moi : Exactement, ha ha ha! De toute façon, je n'ai pas besoin de titre... Le personnage pricipal sera NentôDôjin.
Nentô : *fataliste* Pourquoi pas?
Moi : Son père sera joué par GenshiTenson.
GenshiTenson : J'espère que ce n'est pas un rôle trop long, ni trop ridicule... (mais vu les antécédents de l'auteur j'ai un peu peur)
Moi : La méchante sorcière sera jouée par Dakki!
Dakki : Merci à mon public de m'être fidèle
Moi : Et ses filles seront Kijin, Kibi...
Kijin : J'avais réussi à échapper à ces contes... jusqu'à maintenant *soupir*
Kibi : *à Dakki* Grande soeur, tu vas être notre maman! Ce sera drôle!
Moi : ... Et Ryukitsu.
Tous : *consternés*
Taikôbô : Oh ha haha haha haha haha haha haha!
GenshiTenson : Il n'y aurait pas une légère erreur de casting, là?
Moi : Non, non, pas le moins du monde. Normalement, ces quelques personnages devraient suffire à animer mon conte...
Tous ceux qui ne jouent rien : *soupir de soulagement*
Moi : ...mais comme j'ai promis à Taikôbô que je ne ferais pas de fics contes de fées sans lui, j'ai inventé un rôle exprès pour lui! Il s'agit de jouer la femme de GenshiTenson, ha ha ha!
Taikôbô : *mort d'horreur et ne peut plus parler*
Moi : Bien! Je vois que j'obtiens l'effet escompté (faire taire les commentateurs intempestifs). Maintenant, la fic peut commencer.
Moi : Il était une fois un homme qui rentrait chez lui après la guerre. Il était plutôt vieux, et surtout très paresseux. Il s'assit sur le bord de la route...
GenshiTenson : Je donnerais n'importe quoi pour ne pas être obligé de rentrer jusque chez moi à pied! Surtout que je n'ai presque plus d'argent, et que je devrai être au pain sec et à l'eau pendant tout ce temps.
Moi : C'est alors qu'une jeune femme très belle apparut près de lui.
Dakki : D'après ce que j'ai entendu, vieil homme, tu as la flemme de rentrer chez toi?
GenshiTenson : *essayant de l'apitoyer* Ah oui, ma bonne dame... Je ne suis pas riche, et j'aimerais bien retrouver ma femme que j'ai laissée seule. Regardez-moi, si seul, faible, et malheureux...
Dakki : Je peux t'aider à rentrer chez toi tranquille en te donnant une énorme bourse, et il t'en restera encore après. Mais tu dois pour cela m'offrir quelque chose.
GenshiTenson : Quoi?
Dakki : Tu m'es sympathique, alors ça ne sera pas cher. Donne-moi ce que tu as en ta maison, et que tu ne connais pas. Et en plus je te fais crédit! Dans vingt ans, tu me l'enverras à l'adresse de Dakki, Villa Terrifiante, rue de la Décrépitude Glauque, lieu-dit "Portes de l'enfer" Tiens, voilà l'argent!
GenshiTenson : *essaie de ne pas trop baver sur la bourse pleine d'or et de joyaux* Pas de problème!
Moi : Et la belle dame disparut, laissant GenshiTenson libre de dépenser tout son argent.
GenshiTenson : Quoi que ma femme ait pu acheter en mon absence, j'aurai largement de quoi lui offrir la pareille avec tout ce fric! J'ai vraiment fait l'affaire du jour!
Moi : Mais une cruelle surprise attendait GenshiTenson chez lui : sa femme avait en son absence eu un enfant. C'était donc ça qu'il avait promis à la sorcière! Il en fut quelque peu contrarié.
Taikôbô : Ne t'inquiète pas! Il suffit de ne pas tenir notre promesse. Nyark.
GenshiTenson : Tu es si sage, ma chère femme!
Moi : Et le jeune homme grandit normalement. Mais le jour de ses vingt ans, il fut surpris de voir sa mère anormalement nerveuse, et son père qui essayait sans aucun succès de faire semblant de rien.
Nentô : Qu'y a-t-il, mes chers parents. Que se passe-t-il qui vous inquiète?
GenshiTenson : Nous craignons une sorcière à qui nous avons... qui avait promis de venir t'enlever, dans ces eaux-là. Mais ce n'est pas grave, il semble qu'elle a tout oublié...
Nentô : *soupçonneux* Qu'en est-il exactement? Mère, dites-moi la vérité.
Taikôbô : En fait, ton crétin de père t'a vendu à une sorcière pour une bourse pleine de fric. Il ne faut pas en attendre moins de lui, n'est-ce pas?
Nentô : Cela veut dire que cette sorcière sera dans son droit si elle vient me chercher?
Taikôbô : Techniquement, oui. Mais ne t'inquiète pas, nous trouverons bien un moyen de l'arnaquer.
Nentô : Il n'en est pas question! Je ne salirai pas le nom de mon père en le faisant manquer à sa parole par ma faute! Dite-moi où je dois aller la retrouver!
Moi : Le père et la mère de Nentô furent bien forcés de l'avouer, et même si Nentô ne fut pas follement enthousiasmé par le nom du lieu-dit, il partit courageusement. Son père et sa mère se retrouvèrent seuls, avec l'air très idiot.
GenshiTenson : Eh bien, voilà notre fils stupidement parti. Je me demande ou il a pu récupérer un sens de l'honneur si surdéveloppé. Ce n'est pas avec moi, à mon avis.
Taikôbô : Ni avec moi...
Moi : Nentô poursuivit sa route, demandant son chemin à quelques vieilles qui le regardaient d'un air apitoyé et paternaliste insupportable au moment de lui indiquer la route... Il finit par atteindre la Villa Terrifiante, qui soit dit en passant avait l'air plutôt proprette, même luxueuse, et pas terrifiante du tout. Nentô commença à penser que ça se serait peut-être pas si mal, et il sonna à la porte...
Dakki : Bonjour! Tu es le fils du vieux crabe, apparemment. Je suis contente que tu sois venu ici. Tu seras mon serviteur, et si tu me sers bien, tu seras payé grassement. Sinon...
Kibi : *surgissant derrière elle* on te fera cuire et on te mangera! Tu ne trouves pas qu'il a l'air appétissant, grande s... maman?
Dakki : *sourire indulgent* Exactement, Kibi. *s'adresse à Nentô qui commence à se demander où il est venu se fourrer* Je vous présente l'aînée de mes filles, Kibi. Rentrez, je vais vous présenter les autres.
Moi : La sorcière était une femme d'une grande beauté, et ses filles aussi. L'aînée, Kibi, était petite et très mignonne. la cadette, Kijin, était très sexy. Mais c'est la benjamine, Ryukitsu, qui sembla la plus belle à Nentô, avec son air modeste et sa robe longue. Cependant, il avait d'autres inquiétudes en tête...
Nentô : Au fait, quel est le travail que je dois faire?
Dakki : Tu m'es sympathique aussi je te permets de ne me servir que pendant trois jours. Tu ne pourras plus jamais repartir, bien sur, ensuite, mais si tu réussis, tu pourras épouser une de mes filles et rester ici comme notre égal.
Nentô : J'accepte vos conditions.
Dakki : Bien, voilà la première épreuve : tu devras garder mon troupeau de Moomins volants pendant toute une journée! Et gare à toi s'il en manque un!
Kibi : Oui!!!! Des Moomins! Si tu laisses perdre Suppushan (mon préféré), on te mangera.
Dakki : *toujours gentiment maternelle* Mais s'il laisse perdre n'importe lequel des autres aussi, Kibi.
Kibi : C'est vrai. *à Nentô* Mais surveille _surtout_ Suppushan quand même!
Moi : Nentô partit pour le parc où il devait garder les Moomins, qui ressemblaient à des hippopotames. Ces créatures féro... malici..., enfin ces créatures essayaient sans cesse de s'enfuir. De plus, elles se transformaient aléatoirement en gros monstres, et Nentô devait essayer de les dompter tel un cow-boy en plein rodéo. La journée fut épuisante, et quand il les recompta le soir...
Nentô : Il en manque un! Que faire! La sorcière me tuera et me dévorera. Je devrais partir le chercher, mais je ne peux pas abandonner les autres...
Moi : C'est alors qu'arrive la troisième fille de la sorcière.
Ryukitsu : Comment as-tu réussi cette première journée de travail?
Nentô : Hélas, ma dame, il en manque un. Je crains que ma tête ne tombe ce soir.
Ryukitsu : Un seul? *sourire* Je t'aiderai. Souffle seulement dans ce sifflet.
Moi : Nentô souffla dans le sifflet, et le dernier Moomin apparut. Il avait été dérangé pendant qu'il astiquait son couteau à sacrifices humains, et était très fâché de ne pouvoir profiter de cette soirée avec ses amis les Xatus, mais...
Taikôbô : *planqué dans un arbre* As-tu conscience que tu pars complètement en couille?
Moi : Oops... *bas* La prochaine fois, je te réserve un rôle encore pire, Taikôbô! *haut* Euh, où en étions-nous? Ah oui, Nentô réussit grâce au sifflet à rassembler tous les Moomins, mais quand il voulut remercier Ryukitsu, elle avait déjà disparu. Il rentra chez Dakki, qui l'accueillit avec une bonne humeur feinte.
Dakki : Je vois que tu as réussi, c'est bien! *à part* Comment a-t-il pu les empêcher tous de fuir? *haut* Il est temps que tu dormes pour te reposer. Le meilleur endroit semble être la mangeoire dehors. Après tout, quelqu'un d'héroïque comme toi devrait pouvoir l'appécier à sa juste valeur.
Kibi : Oui!!!! Dans la mangeoire! Mais ne te fais pas manger par les chevaux, hein, tu es pour nous! Fais attention!
Moi : Nentô se dirigea vers la mangeoire, qui était très dure, très froide, et trop courte pour lui. Il se prépara malgré tout à essayer de dormir, mais ce ne fut pas très efficace, et le lendemain il était rompu de fatigue.
Dakki : *lui donnant un grand coup de pied* Réveille-toi, cher ami! Aujourd'hui, je t'ai préparé un travail pas trop physiquement épuisant, pour que tu puisses te reposer des fatigues d'hier, ne suis-je pas bonne? Regarde : il suffit de trier ces cent mille perles et de me les ranger par ordre de grosseur!
Kibi : Oui!!!! Des perles! Et je me ferai un collier, pas vrai, maman?
Moi : Nentô se mit au travail, mais ce genre de tâche lui convenait nettement moins bien que la garde d'animaux dangereux, et de plus il était épuisé. Il essayait de résister pour ne pas s'endormir, quand arriva encore une fois la plus jeune fille de la sorcière.
Nentô : *s'inclinant* Je n'ai pas eu le temps de vous remercier hier, mais je vous prie d'accepter mes hommages maintenant. Je n'aurai probablement pas l'occasion de les renouveler, car il semble que ma tête tombera ce soir.
Ryukitsu : Oui, c'est ce que je vois. Aujourd'hui, tu n'y arriveras pas, tu es trop fatigué. Mais je vais t'aider. Je m'occupe de tout, mets la tête sur mes genoux et dors.
Nentô : *rougissant terriblement* Ma dame... êtes-vous sûre que je peux?
Ryukitsu : *s'asseyant sur un muret, toujours calme et froide* C'est moi qui te le demande.
Moi : Nentô fit ce qu'on lui avait demandé, affreusement gêné. Il s'endormit vite malgré tout, et Ryukitsu tapa dans ses mains.
Ryukitsu : Fourmis de la terre, venez à moi. Triez toutes ces perles de la plus petite à la plus grande!
Moi : En peu de temps, le travail était terminé, mais Ryukitsu ne réveilla pas Nentô tout de suite, et le regarda dormir jusqu'à ce que le soir tombe. Puis elle le réveilla, et il vint annoncer à Dakki qu'il avait réussi sa tâche.
Dakki : *étouffant de rage* C'est bien! Va dormir dans la mangeoire, la journée de demain sera dure! *seule* C'est surement une de mes filles qui lui vient en aide, probablement la plus jeune! Demain, je ferai une épreuve qu'ils ne passeront pas!
Moi : Le lendemain matin, Dakki réveilla Nentô aussi rudement que la veille, avant même les aurores, et elle était seule. Mais il ne dormait pas : il avait déjà suffisamment dormi de la journée, et il avait passé la nuit à penser à Ryukitsu. Après tout, rester ici éternellement et épouser une des filles de la sorcière était peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver...
Dakki : Aujourd'hui, tu devras aller me chercher ma balle en or, qui se trouve au fond du puits. Je l'y ai laissée tomber récemment, et je n'ai pas eu le courage d'entrprendre le voyage... Bonne chance! *bas* Je ne pense pas qu'il puisse réussir celui-là.
Moi : Dakki s'en fut, et Ryukitsu ne tarda pas à rejoindre Nentô, qui désespérait de trouver un moyen de descendre dans ce puits apparemment sans fond.
Ryukitsu : Notre mère nous a caché ce qu'elle t'avait demandé ce matin, et je crains pour ta vie. Quelle est donc ta tâche?
Nentô : Je dois descendre au fond de ce puits chercher la balle de votre mère.
Ryukitsu : *grave* C'est donc ça. Ecoute-moi, car tu seras tout seul, aujourd'hui. Pour aller chercher cette balle, tu devras me tuer.
Nentô : *se jetant à ses pieds* Ma dame, je préfère faillir à ma mission et mourir moi-même.
Ryukitsu : Tais-toi et écoute ce que j'ai à te dire jusqu'au bout. Tu me tueras donc *ignorant Nentô qui esquisse un geste de protestation*, tu me feras cuire dans la marmite que j'ai apportée. Ensuite tu récupèreras mes os, et tu en feras une échelle pour descendre au fond du puits. Là, tu devras combattre un dragon. Mais je pense que tu peux réussir. Si c'est le cas, tu récupèreras la balle, tu remonteras le long de l'échelle. Puis tu la remonteras et tu jetteras mes os dans la marmite, sans en oublier un seul, et si tu fais bien tout ce que j'ai dit, je ressusciterai.
Nentô : *pâle* Je vous obéirai.
Moi : Nentô fit ce qui lui était demandé, horrifié par ses propres actes. Il monta rapidement une échelle d'os, et entreprit la descente du puits, qui dura plusieurs heures. Au fond, le dragon était énorme et rugissant, et le combat fut terrible, mais Nentô réussit à le tuer et à ramener la balle. Il remit finalement tous les ossements au fond de la marmite, très inquiet. Mais Ryukitsu ressortit bien de la marmite, en lui souriant.
Ryukitsu : Tu as oublié un des os de mes doigts de pied. Mais ce n'est pas grave, ça nous sera utile. Ma mère, quand elle te verra rentrer victorieux, devra te permettre d'épouser une d'entre nous. Et là, il y aura une nouvelle épreuve : il faudra que tu me choisisses.
Nentô : *rouge encore* Ma dame, si vous me le permettez, jamais je n'ai eu d'autre pensée. Mais ce n'est pas une réelle épreuve.
Ryukitsu : Ce n'est pas si simple! Mes soeurs seront déguisées et me ressembleront exactement. Pour me reconnaitre, tu devras tâter mon petit doigt de pied : je serai la seule à qui il manquera. Et maintenant, rentrons par des chemins différents.
Moi : Dakki reçut encore une fois le jeune homme feignant la joie, et lui proposa de choisir son épouse. La première de ses filles entra, et elle avait exactement l'apparence de Ryukitsu.
Dakki : Veux-tu donc épouser celle-là?
Nentô : Je préfèrerais revoir les trois avant de choisir.
Dakki : *grinçant de rage* Ma foi... Entrez, mes autres filles!
Moi : Ces deux jeunes filles avaient la même apparence que la première. En observant bien, Nentô réussit à indentifier l'une des deux comme Kijin avec une perruque.
Nentô : *comparant dans sa tête leurs habitudes vestimentaires* Je n'aurais jamais pensé qu'elle pouvaient se ressembler autant.
Moi : Il pensa donc que Dakki ne lui aurait jamais présenté Ryukitsu en premier, et que donc il savait quelle était la vraie. Mais il voulait être sûr de lui. Il s'inclina devant celle qu'il avait choisi et en profita pour vérifier qu'il lui manquait bien un bout d'orteil.
Nentô : Avec votre permission, c'est celle-là de vos filles que j'épouserai.
Dakki : *grinçant toujours, telle la porte mal huilée* Qu'il en soit ainsi! Vous vous marierez demain!
Moi : Mais le soir, Ryukitsu alla retrouver Nentô et lui proposa de s'enfuir. En effet, Dakki n'avait jamais eu l'intention de laisser un humain vivre dans sa maison à égalité avec elle, et elle en voulait aussi beaucoup à sa plus jeune fille.
Ryukitsu : Pour nous sauver, j'ai ces trois objets que m'a donnés jadis mon vieil ami Taiitsu Shinjin : Le Peigne des Montagnes Enneigées, la Brosse de la Forêt Profonde, et le Savon du Lac de Miroir.
Nentô : Et quel est leur usage?
Ryukitsu : Ils servent très bien à la toilette. Mais comme tout ce que construit Taiitsu Shinjin, ils ont aussi d'autre utilisations. Je vais monter le cheval magique de ma mère, celui qui ne peut être conduit que par une sorcière, et tu monteras derrière moi. Quand ma mère nous rattrapera, tu lanceras derrière toi ces trois objets, dans l'ordre.
Moi : Ils partirent à cheval, mais Dakki s'était aperçue de leur absence! Elle les poursuivait, montant Kiib qui s'était transformée en cheval, et elle était sur le point de les rattraper quand Nentô lança le Peigne des Montagnes Enneigées qui se transforma comme il était prévisible (peut-être pas pour tout le monde, en particulier pour Nentô, mais pour vous chers lecteurs qui êtes familiarisés avec les contes de fées) en chaîne de Montagnes Enneigées.
Dakki : *grimpant les montagnes* sur le dos de Kibi. Vous ne vous en tirerez pas comme ça!
Kibi : Oui!!!! Pas comme ça! Et on mangera le mari de petite soeur!
Moi : Mais Ryukitsu et Nentô avaient repris de l'avance, et ils étaient déjà à mi-chemin de leur destination quand Nentô lança la Brosse de la forêt Profonde, qui se transforma... mais oui, vous avez deviné, en Forêt Profonde.
Dakki : *découpe les arbres en petits copeaux pour passer*
Kibi : *essaie d'en rattraper les fruits et tout ce qui a l'air mangeable*
Moi : Ils étaient presque à la frontière quand Nentô lança devant Dakki, qui allait de nouveau les rattraper, le Savon du Lac de Miroir, qui se transforma en lac. Dakki voulut le traverser, mais Kibi qui avait soif but tant et si bien que son ventre se gonfla et qu'elle ne put plus avancer. Elle s'endormit.
Kibi : ZZZZZzzzzzZZZZZZzzzzz
Moi : Et c'est ainsi qu'ils échappèrent à la cruelle Dakki, qui regagna piteuse sa Villa Terrifiante, rue de la Décrépitude Glauque, lieu-dit des Portes de l'Enfer.
Ryukitsu : Nous sommes maintenant à la frontière de ton pays, dans lequel ma mère ne peut pénétrer. Moi non plus, je ne le peux pas, avant d'être ta femme. Votre air m'étoufferait et je mourrais. Rentre chez toi, annonce notre mariage, et là je te rejoindrai. Mais surtout n'embrasse personne avant d'être venu me recherche, car tu m'oublierais.
Moi : Nentô rentra chez lui, et annonça la bonne nouvelle à ses parents, qui se réjouirent beaucoup. Mais la mère de Nentô insista pour l'embrasser.
Taikôbô : Mon chéri!!! Viens faire un bisou à ta vieille mère!
Moi : Mais Nentô, qui était un fier guerrier, comme on l'a remarqué, esquiva adroitement sa vieille mère, qui pourtant sortait par surprise de dessous les pêchers et autres ruses fourbes.
Taikôbô : *à l'auteur* Tu sais que ce que tu fais est contraire à la convention internationale sur les contes de fées...
Moi : *l'ignorant* Nentô retourna chercher Ryukitsu à la frontière.
Taikôbô : ...ainsi qu'à la structure même du conte 313...
Moi : *l'ignorant toujours* Il la ramena chez lui, et ils se marièrent.
Taikôbô : ...et aux lois disant que les personnages mythologiques sont _toujours_ des idiots qui font ce qu'on leur a dit de ne pas faire...
Moi : *baillonnant Taikôbô* Et quelqu'un baillonna la belle-mère de Ryukitsu, qui ainsi ne leur fit jamais d'ennui. Ils vécurent très heureux et eurent beaucoup d'enfants. Et c'est la fin de mon histoire.
