Draco Dormiens

Auteur : Cassandra Claire cassandraclaire73@yahoo.com

Adaptation: Angharrad pour ce chapitre

Corrections : Frédéric

Mention : PG-13

Résumé : Quand un accident de potion transforme Harry en Draco et Draco en Harry, chacun est prisonnier du rôle de l'autre. Romance, identités confondues, plans vraiment intelligents, un triangle amoureux et une collection de séances de pelotage...

Disclaimers : Cette histoire est basée sur des personnages et une situation créée et détenue par J.K.Rowling, de nombreux éditeurs et Warner Bros... Aucun profit n'est réalisé à partir de cette fiction, ni aucune infraction au code du copyright. Cette œuvre contient des citations de films, émissions de TV, pièces de théâtre, romans et documentaires. Ils sont tous cités à la fin du chapitre. Parfois l'auteur ne sait plus d'où viennent les citations, si vous le savez n'hésitez pas à écrire à Cassie ! Cette histoire a été écrite bien avant le Tome 5, tout lien est donc improbable ! Bonne lecture !

Chapitre Deux : Harry au Manoir

Après le déjeuner, Harry avait entraînement de Quidditch. Draco se rendit au terrain d'entraînement tôt et s'assit dans une tâche de soleil, faisant tourner dans ses mains l'éclair de feu de Harry. Il devait admettre que c'était plutôt agréable à regarder. Son père avait refusé de lui en acheter un tant qu'il ne battrait pas Harry au Quidditch, bien que Draco ait précisé qu'il n'en serait probablement pas capable avant d'avoir obtenu un éclair de feu pour être au même niveau que son adversaire.

Un léger mouvement, perçu du coin de l'oeil, l'avertit de la présence de quelqu'un d'autre sur le terrain, quelqu'un qui marchait vers lui. C'était une très jolie fille dans une robe bleue avec de longs cheveux noirs tressés dans le dos. Draco l'identifia vaguement en tant qu'attrapeuse de Serdaigle, quelqu'un contre qui il avait déjà joué.

"Bonjour, Harry !" appela-t-elle d'une voix chantante.

Draco répondit vaguement de la main. Il examinait toujours l'éclair de feu. Il était, en fait, plutôt nerveux au sujet de cette session d'entraînement. Harry avait un style très personnel de vol, et... Et bien, Draco n'aimait pas l'admettre, mais Harry, en fait, volait beaucoup mieux que lui. Ses coéquipiers pourraient...

La fille s'effondra dans l'herbe à côté de lui, brisant le cheminement de ses pensées. Draco était ennuyé. Il espérait vraiment avoir encore quelques instants seul avec l'éclair de feu pour apprendre à s'en servir. "Harry, Harry, Harry..." dit la fille, le regardant comme s'il était un adorable, mais plutôt désobéissant, enfant en bas âge.

"Oui ?" dit Draco. "Tu veux quelque chose ?"

"Tu ne m'as pas demandé de sortir avec toi depuis au moins deux jours." dit la fille.

"Habituellement, tu m'aurais déjà poursuivie dans les couloirs ou m'aurais envoyé un hibou à l'heure qu'il est."

"J'étais occupé." indiqua Draco.

"Occupé ?" dit la fille d'un ton qui suggérait qu'aucun garçon ne lui avait jamais dit avant qu'il était occupé.

"Ce n'est pas une vie calme, être Harry Potter." continua Draco, s'échauffant sur ce sujet. "Je dois aller en cours, plus le Quidditch, plus des interviews pour le Daily Prophet, beaucoup de bien à faire et de mal à vaincre, plus être pourchassé par le tueur sans remord qui a assassiné mes parents. Je n'ai pas de temps à perdre à courir après des filles."

La fille le regardait bouche bée. Elle semblait beaucoup moins jolie de cette façon. "Si tu penses que tu vas arriver à me faire sortir avec toi en me parlant comme cela," dit elle, sa voix contrite de fureur, "tu as tort Harry Potter !"

"Très bien," dit Draco. "ne sort pas avec moi. Je suis vraiment célèbre, je pourrais sortir avec n'importe qui."

Avec un cri de rage, la fille bondit sur ses pieds et courut loin de lui à travers le terrain. Draco la regarda partir, légèrement reconnaissant qu'elle ait écarté ses pensées du cauchemar de l'entraînement de Quidditch.

***

Si Harry avait su que Draco Malefoy était à ce moment en train de ruiner toutes les chances qu'il avait jamais pu avoir avec Cho Chang, il aurait été écœuré et énervé. Mais il était tout à fait endormi à l'arrière de la calèche invisible de Lucius Malefoy (madame Pomfresh n'aurait pas laissé Lucius transplaner avec son fils alors que le garçon était sans connaissance), emporté rapidement à travers les plaines stériles vers le manoir de Malefoy.

***

Sur le terrain de Quidditch, Draco avait découvert qu'il n'avait pas à s'inquiéter : il avait non seulement hérité de la vue défectueuse de Harry, mais aussi de ses capacités spectaculaires au Quidditch. Draco joua et glissa sur son balai, stupéfait de constater à quel point c'était facile. Quand ils firent un match d'entraînement, il attrapa facilement le vif d'or, et fit des boucles et loopings dans le ciel avec lui tandis que ses coéquipiers Gryffondor battaient des mains et sifflaient. Hermione, qui était venue pour les regarder s'exercer, l'applaudissait également. "Tu es incroyable, Harry !" cria-t-elle vers lui.

Draco lui faisait un signe de la main, quand arriva l'accident : n'ayant pas vu Hermione sur le terrain, George frappa dur un cognard vers le sol. Celui-ci accéléra et se dirigea droit sur Hermione, qui était trop choquée pour bouger.

Sans prendre le temps de réfléchir, Draco força l'éclair de feu de Harry en un piqué spectaculaire, fonçant vers la terre comme un coup de feu. Il fonça vers le Cognard (il allait si vite, qu'il pouvait à peine le croire), il était à son niveau à présent, mais proche du sol - il passa devant le Cognard - il lança son balai violemment de coté, se mettant entre lui et Hermione - et le Cognard le frappa fort dans l'estomac, le faisant tomber de son balai vers le sol, maintenant à seulement deux mètres de distance. L'éclair de feu tomba sur lui.

Draco resta étendu à plat pendant un moment, respirant par grands inspirations. Il entendit des bruits de pieds frappant la terre et l'équipe de Gryffondor atterrit et courut vers lui pour voir s'il allait bien.

Lentement, il se souleva sur ses coudes. Son ventre lui faisait mal, mais rien ne semblait être cassé. Il leva les yeux et vit Hermione le dévisageant, blanche après le choc. "Harry," dit-elle. "tu aurais pu être tué."

Il regarda loin d'elle, se sentant mal à l'aise, et vit que le reste de l'équipe s'était rassemblé autour de lui. George tombait presque sur lui à force de se baisser pour s'excuser, Fred frappait George, et Angelina, Katie et Alicia se succédaient près de Hermione pour la réconforter et tapoter Draco sur la tête. Bientôt, Draco parvint à se lever et à s'extirper du groupe.

" Et bien, maintenant," dit Fred, qui était le capitaine de l'équipe, "rentre au château, Harry, je crois que tu as eu assez de frayeur pour aujourd'hui."

"Je vais le raccompagner," dit Hermione, sautant sur ses pieds.

La jeune fille, semblant curieusement nerveuse, parla pendant tout le trajet de retour au château. "Tout le monde parle de la manière dont tu as effrayé Goyle pendant le cours de soins aux créatures magiques, Harry, c'était simplement incroyable. Qu'est-ce que tu lui as dit ?"

Draco grimaça. "Rien, je l'ai juste menacé d'un petit duel de magie... Tu sais à quel point il est mauvais pour ce genre de choses. "

"C'était brillant ! L'expression de son visage ! Et la manière dont il a couru !"

Hermione se perdit en rires nerveux. Draco la regarda de plus près et, sans s'arrêter pour se demander au nom du ciel ce qu'il faisait, il laissa tomber son éclair de feu et sa robe de Quidditch, saisit Hermione, et l'embrassa.

Pendant un moment, elle se fondit dans le baiser. Puis ses bras devinrent aussi rigide que des balais magiques et elle le repoussa loin d'elle. "Harry, non !" Ses yeux, grands ouverts et choqués, le regardaient fixement.

Pour la première fois dans sa vie, Draco ne trouva rien à dire.

"Tu ne devrais pas te moquer de moi de cette façon." dit Hermione, des larmes envahissant ses yeux. "Ce n'est pas juste."

"Je ne me moque pas de toi !" déglutit Draco tout en cherchant sa voix.

"Ce n'est pas juste." répéta-t-elle. "Harry, tu es mon meilleur ami, et je sais ce que tu ressens pour Cho."

"Cho ?" L'esprit de Draco était vide. "L'attrapeuse de Serdaigle ?"
Hermione le dévisagea.

"Ce qui explique pourquoi elle agissait comme ça !" s'exclama Draco, puis il se tourna vers Hermione et déclara avec arrogance : "Ecoute, je suis bien au-dessus d'elle, Hermione. Elle n'est pas mon égale."

"Harry !" s'écria-t-elle avec un ton de reproche.

Ils se dévisagèrent l'un l'autre. Draco fit alors quelque chose qu'il n'avait jamais fait avant : "Je suis désolé, Hermione." dit-il. Son expression s'adoucit, et il ajouta avec espoir : "Je me sens à coté de la plaque depuis... euh... depuis que Draco a frappé ma tête sur le sol en Potions."

C'était la mauvaise chose à dire. Hermione détourna son visage. "Ca va." dit-elle d'une petite voix faible, recommençant à marcher. "Je sais que tu ne le voulais pas."

Mais je le voulais, pensait il, en la suivant vers le château. J'étais sérieux.

Ils étaient à mi-chemin quand il vit Ron courir vers eux le long du chemin obscur. "Harry !" hurla-t-il. "Je ne peux pas croire que j'ai manqué le cours de soins aux créatures magiques ! J'ai entendu dire que tu avais totalement détruit Goyle !"

"Détruit est peu un fort." protesta Draco, mais il riait alors que Ron l'orientait vers le chemin.

"Je dois aller à la bibliothèque." dit Hermione alors qu'ils entraient dans château. "Désolée !" et elle disparut sans un regard en arrière.

Ron la regarda inquiet. "Est-ce qu'elle va bien ?"

"Juste paniquée au sujet de notre examen d'enchantement demain, tu sais comment elle est." mentit Draco, sentant un petit élancement ennuyeux de culpabilité alors qu'il disait cela.

Quand ils arrivèrent à la salle commune de Gryffondor, Dean Thomas et Neville Longdubat les accueillirent avec des gestes et des cris de bienvenue. Draco n'était cependant pas d'humeur. Il passa devant eux et se dirigea en haut, où il s'assit un long moment, regardant l'album de photos plein des photographies magiques des parents de Harry, qui lui faisaient signe, rayonnaient, et souriaient avec une joie de vivre dont il ne pouvait pas se rappeler que ses propres parents en aient jamais fait étalage.

***

Hermione était vraiment allée à la bibliothèque, mais pas pour étudier. Elle avait besoin d'un moment pour réfléchir et être seule.

Harry l'avait embrassée. Ne devrait-elle pas être extatique, ou au moins heureuse ? Elle avait frémi quand il avait mis ses bras autour d'elle, mais quelques secondes plus tard elle avait été envahie par un sentiment d'erreur terrible comme elle n'en avait jamais éprouvé avant. C'était pourquoi elle l'avait repoussé. Elle connaissait tellement bien Harry, pensait-elle, savait à quoi il ressemblait quand il se réveillait, se comportait quand il était fatigué, heureux, effrayé, inquiet; comment il sentait, habituellement comme le savon et l'herbe du terrain d'entraînement de Quidditch. Mais cette fois, quand elle avait posé ses bras autour de lui, il sentait différemment... Comme... du poivre ?

Elle gémit et frappa sa tête sur le bureau. Hermione, pensait-elle, tu es tellement stupide. Tu es amoureuse de Harry depuis des années, alors qu'est-ce que cela fait qu'il change d'eau de Cologne ?

Elle se leva et descendit dîner.

***

Ce soir là, à la table de Gryffondor, Draco s'assit entre Ron et Hermione (qui semblait déterminée à agir comme si rien ne s'était produit), et n'eut curieusement pas d'appétit. Il poussa la nourriture autour de son assiette avec sa fourchette et les écouta rire et bavarder.

Son esprit bourdonnait de questions. Pourquoi personne n'avait-il remarqué qu'il n'était pas Harry ? Sûrement, il ne pouvait pas se comporter comme Potter, il détestait Potter, il ne pourrait pas agir comme lui s'il essayait. Il ressemblait juste à Harry, alors tout le monde supposait qu'il était lui, et pour cela ils l'aimaient. Pas seulement les Gryffondors, mais aussi les Poufsouffles et les Serdaigles. Des étudiants dont Draco n'avait jamais pris la peine d'apprendre les noms, venaient à lui et bavardaient avec lui avec aisance. C'était désorientant.

Ce qui était le plus désorientant était qu'il aimait ça, c'était comme si en prenant l'apparence de Harry, il avait pris une certaine partie de Harry en lui, et il ne pourrait pas la tuer ou la détruire. C'était simplement présent, dans sa poitrine, l'incitant à faire des choses comme délivrer le crapaud de Neville, sauver Hermione du Cognard et... et embrasser Hermione. Il ne pouvait pas croire qu'il avait fait ça, l'un ou l'autre. Pourquoi? Ce devait être parce que Harry avait des sentiments pour elle, et maintenant Draco les avait. Mais si elle savait....savait qui il était réellement.....

Quelque chose qui avait germé au fond de son esprit se cristallisa soudainement en une pensée acérée et douloureuse. Et si Harry mourait ? Et s'il ne se réveillait jamais ? Lui, Draco Malefoy, serait-il condamné pour toujours à être Harry Potter ?

"Harry," dit la voix de Hermione, "qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as l'air d'être à des kilomètres d'ici."

Draco repoussa sa chaise de la table et se leva soudainement. "Je dois y aller." murmura-t-il, et, passant précipitamment devant un Ron et une Hermione étonnés, il sortit en courant du réfectoire, par l'avant du Hall, et par les escaliers vers l'infirmerie. Il frappa sur la porte close jusqu'à ce qu'elle soit ouverte par madame Pomfresh énervée, dont les yeux s'élargirent quand elle le vit.

"Qu'est-ce qui ne va pas Potter, êtes-vous malade ?" demanda-t-elle visiblement énervée.

"Je suis ici parce que... Je dois voir....Malefoy." haletait-il, à bout de souffle. "Est-il toujours inconscient ?"

Madame Pomfresh lui lança un regard plein de suspicion. "Je suppose que vous pouvez aussi bien savoir." dit-elle. "Draco Malefoy n'est plus avec nous."

Le choc faillit décrocher Draco du sol. Sa vision se dispersa en une tache floue de couleurs tourbillonnantes, et il bégaya, d'une voix hésitante : "Il... il n'est... il n'est pas mort ?"

Madame Pomfresh sembla choquée. "Non, Potter, bien sûr qu'il n'est pas mort !" rétorqua-t-elle. "Non mais vraiment ! Il a été renvoyé chez lui temporairement. Son père est venu le chercher cet après-midi."

Et elle ferma la porte au nez de Draco.

***

Il y avait de la lumière, faible au début, plus aiguë ensuite pour soudain se faire aveuglante.

Harry gémit et roula sur lui même, ouvrant ses yeux.

Il voulut s'asseoir, mais la stupéfaction le maintint cloué au lit. Il était dans une chambre à coucher, mais une chambre à coucher dont il n'avait jamais vu de semblable auparavant. Les murs étaient découpés dans de la pierre non polie, et le plafond montait si haut qu'il disparaissait dans l'ombre, en dépit de la lumière du soleil qui rayait la pièce en passant à travers des fenêtres arquées de verre plombés. Il se trouvait sur un énorme lit à baldaquin, couvert d'un dessus de velours noir imprimé de serpents argentés. C'était le seul meuble dans la chambre indépendamment d'une énorme garde-robe appuyée contre le mur lointain, dont l'avant était couvert de gravures fleuries autour de la lettre dorée "M".

Ce fut le "M" qui déclencha tout. Harry se leva et jura à haute voix, regardant ses mains - ce n'étaient pas SES mains - longues, pâles, et peu familières. Il toucha son front et ne sentit aucune cicatrice. Au comble du désespoir, il arracha une poignée de ses cheveux et la regarda tandis que les mèches blanc-argenté flottaient vers le dessus de lit noir.

Il était toujours Draco. Et ce qui était pire, d'une certaine manière, c'est qu'il était dans la maison de Draco Malefoy. Il devait être resté inconscient, et quelqu'un devait l'avoir amené ici.

Juste à cet instant, la porte s'ouvrit avec fracas, et Lucius Malefoy apparut dans l'encadrure. Il était habillé en noir, comme chaque fois que Harry l'avait déjà vu. Harry se sentit glacé d'appréhension.

"Alors, mon garçon," dit Lucius, progressant lentement vers le lit. "sais-tu qui tu es, maintenant ?"

Harry le regarda. Lucius ne pouvait sûrement pas savoir qui il était vraiment. S'il savait que Harry Potter se trouvait dans sa maison...

"Draco Malefoy," dit-il. "votre fils."

Le visage de Lucius se fendit en un sourire froid. "Je l'avais dit à cette bonne femme de Pomfresh qu'elle ne savait pas ce qu'elle disait." déclara-t-il, satisfait. "Tout va bien chez toi mon garçon. Aucun Malefoy n'a jamais oublié qui il était."

Harry regarda dans les yeux gris et froids du père de Draco et ne dit rien. Sa gorge semblait s'être bloquée.

"Bien, puisque tu es ici," dit M. Malefoy, "nous pourrions en profiter pour nous divertir."

Il écarta son manteau et Harry vit une longue épée argentée attachée à son côté. Son estomac tomba dans ses talons. Il ne croit pas que je suis Draco. pensa-t-il désespéré. "Il va me réduire en morceaux."

"Que dirais-tu d'une séance d'escrime ?" continua Lucius Malefoy. "Teste ton courage, mon garçon."

Super, pensa Harry, qui n'avait jamais vu un duel à l'épée. Il croit que je suis Draco, et il veut toujours me réduire en charpie.

"Bien, père," dit Harry, essayant d'obtenir les intonations traînantes de la voix de Draco. M. Malefoy semblait impatient, aussi Harry balança-t-il ses jambes au-dessus du lit et manqua de hurler quand ses pieds touchèrent le sol. On aurait dit de la glace. M. Malefoy ne semblait pas s'inquiéter de voir son fils se geler les orteils. Il se dépêcha de quitter la chambre, et Harry, encore nu-pieds, le suivit.

Il dut presque courir pour suivre Lucius pendant qu'il descendait un long corridor décoré des portraits de la famille Malefoy. Il y avait là quelques vieilles taupes, des femmes très jolies qui étaient sans hésiter Vélanes - probablement de là dont les Malefoy tenaient leurs cheveux féeriques -, quelques hommes plutôt pâles qui étaient probablement des vampires, et un magicien plutôt désagréable représenté montant une énorme araignée dont les rênes avaient été attachées autour de sa pince poison-égoutteur. "Yech," pensa Harry, "quelle situation horrible !"

Lucius Malefoy ouvrit une énorme porte de pierre avec un mouvement de sa baguette magique et entra, suivi de Harry. Ils se trouvaient dans une autre énorme pièce, avec un sol de pierre lisse et décorée de tapisseries qui dépeignaient diverses scènes de batailles de magiciens. Des sorciers furieux se précipitaient les uns vers les autres, en utilisant leurs baguettes magiques pour décapiter, démembrer, et enflammer leurs victimes. Pendant que

Harry observait, la bouche ouverte devant l'horreur, un gobelin avec une longue épée flamboyante pourchassa un sorcier hurlant d'une tapisserie à l'autre.

Lucius, suivit le regard de Harry, et inclina la tête semblant ravi. "Oui, je viens juste de faire nettoyer les tapisseries, le sang commençait à être mat et plus du tout brillant. Nous commençons ?" Et il lança à Harry une longue épée (une rapière pointue), que Harry regarda découragé. "En garde !"

Harry souleva son épée, résolu à saigner copieusement pendant qu'il mourrait et à ruiner la pierre si nette du manoir Malefoy. Heureusement, à ce moment précis des coups retentirent sur la porte de pierre, et elle s'ouvrit. Un grand sorcier dans des robes vert-foncé entra dans la salle. "Bonjour, McNair," dit Lucius Malfoy, abaissant son épée et se détournant de Harry. " Narcissa vous a laissé monter ?"

"Elle m'a dit que vous étiez ici, oui." dit l'homme grand, que Harry identifia comme un sorcier travaillant pour le département pour la régulation des créatures magiques dangereuses. Il était également, Harry s'en rappela inquiet, un mange-mort. "Je suis venu avec des nouvelles..." Il s'interrompit voyant Harry, "Bonjour, Draco, je ne savais pas que tu étais de retour à la maison." "Sa mère a voulu le voir," dit Lucius doucement. "Vous savez comment sont les femmes. Elle s'ennuie de lui quand il est à l'école."

"Elle est folle !" pensa Harry.

"Et bien, les nouvelles que j'ai ont à voir avec Poudlard." dit McNair. "Lucius..."

Son regard passa de Lucius Malefoy à Harry.

"Tu peux tout dire devant Draco." dit Lucius Malfoy. "Il fait partie du plan depuis bien longtemps maintenant."

"C'est vrai," dit McNair."j'avais oublié." Il se tourna vers Harry. "Comment ça va à l'école ?" demanda-t-il. "Répands-tu les paroles du Seigneur des Ténèbres ?"

"Quoi ?" dit Harry, estomaqué. Il savait que Draco était un pourri, mais....

"Tu sais," dit McNair, "veiller à ce que le message de notre seigneur soit toujours vivant au sein de ta génération. Être sûr que le bon type de personne a le bon type de message. Organiser des rencontres de Mange-morts." Il lui fit un clin d'œil. "Maintenir les Sang-de-Bourbe ras de terre."

"Oh, oui !" dit Harry, qui tremblait de rage et se rendait à peine compte de ce qu'il disait. "Moi et les Serpentards, nous sommes tous ensembles et vendons des petits pains, rassemblons énormément d'argent pour le coté obscur, pas de problèmes à ce sujet."

McNair ne sembla pas avoir entendu. "Je me souviens quand j'était à Serpentard." dit-il.

"C'était le bon vieux temps !" Il se tourna vers Lucius Malefoy. "Alors, Lucius," dit-il. "je voulais te parler du plan. Et au sujet de Harry Potter."

Note des traducteurs

Second chapitre corrigé de Draco Dormiens. Si il reste des maladresses, n'hésitez pas à nous les communiquer. Pour ceux qui veulent lire la suite de Draco Dormiens, vous la trouverez sous le nom Angharrad. Pour ceux qui ont déjà lu Draco Dormiens, il ne vous reste qu'à découvrir Draco Sinister, sa suite, toujours par la DT-team

Ce que vous en avez pensez à la première publication :

Chari : vraiment super, j'adore!
Dis voir, Draco à vraiment le sentiments de Harry ou c'est se propres sentiments qui l'on poussé à sauver (et embrasser) Hermione?
En tout cas continue comme ça et mets nous vite la suite.
Ciao bisous byebye.

Kouteni : La traductrice espagnole en est a son 8eme chapitre de Draco Dormiens, je sais pas combien ça dure, je n'ai même pas lut jusqu'à là, parler espagnol, ça me dérange pas plus que de parler français mais le lire, c'est une autre histoire.

Nicolina : J'aime bocoup, bocoup cette fic.
Continu la traduction, c'est très bien.

Mme Malfoy : encore un chapitre genial!
(par contre il y a des oublis de mots ,des trucs comme ca quoi!)
cette fanfiction est super !
merci de la traduire

Clau : seigneur tu sais faire durer le suspence toi
t-k je te félélicite pour ton histoire car elle et vraiment bonne jèspaire que bientot tu la continura je n'est aucune idéé de ce qui va arriver mes jespaire que ala fin drago et harry serons des ami ou même plus

La DT-Team - 25 Octobre 2003