Chapitre 4 :
Poudlard, bureau de Dumbledore
Le professeur Dumbledore, directeur de Poudlard lisait dans son bureau la Gazette du sorcier. Son visage reflétait une inquiétude grandissante depuis le retour de Voldemort. Les évènements de la nuit augmentait cette inquiétude. Un bruit venant de l'extérieur du bureau et une porte qui s'ouvre lui fit relever la tête du journal. Une femme d'un certain age et un chien noir venaient de rentrer dans son bureau. Elle avait l'air de mauvaise humeur ce qui fit sourire le vieux directeur.
« Bonjour Arabella, bonjour sniffe » dit-il
« Albus » répondit-elle, alors que le chien laissa échapper un jappement. La femme lui lança alors un regard noir.
« Il semblerait que tu as retrouvé sniffe, Rémus était très inquiet de sa disparition subite. »
« Tu devrais lui demander où je l'ai retrouvé. »
Le professeur fronça les sourcils, la colère de Mme Figg était réelle. Tout en déplaçant son regard de la femme au chien il demanda.
« Sirius tu n'as tout de même pas fait une telle folie. » dit-il plus fort qui le voulait. « Arabella verrouille la porte veux-tu, et toi Sirius reprend forme humaine. »
Ils obtempérèrent et le chien laissa la place à un homme : Sirius Black.
« Alors Sirius qu'est que tu as fait ? »
« Rien professeur. Arabella m'a intercepté rapidement et m'a ramené directement ici. »
« Tu ne m'as pas répondu Sirius, qu'est ce que tu voulais réellement faire ? »
Sirius regarda le professeur dans les yeux et lui répondit avec une voix froide :
« Ce que vous deviez faire depuis longtemps »
Au même moment dans le Poudlard Express
« Tu as quitté les Dursley ? Que s'est il passé Harry? » questionna Ron
« Rien. Rien d'intéressant. Je vous en reparlerai plus tard. »
Au bout de quelques secondes de silence il continua.
« De quoi vous parliez ?, Que s'est-il passé cette nuit ? »
Ron et Hermione se regardèrent, puis la jeune fille sortit du compartiment. Voyant l'air surpris de Harry, Ron lui dit.
« Elle est allée chercher la gazette de sorcier d'aujourd'hui dans ses affaires. Tu comprendras quand tu auras vu l'article. »
Harry se demandait quel évènement s'était produit cette nuit. Il avait bien dormit grâce à la potion de sommeil sans rêve.
« Tu as aimé mon livre Harry ? »demanda Ron qui venait d'apercevoir le livre sur la banquette.
« Pour être franc, je ne l'ai pas entièrement terminé de le lire. Les Dursley m'ont donné beaucoup de travaux à faire durant été. »
Ron allait lui poser une question lorsque Hermione revint.
« Tiens Harry »dit Hermione en lui tendant le journal.
Sur la première page, on pouvait lire :
L'age de la terreur est-t-il de retour ?
Cette nuit un évènement digne d'avant la disparition de vous-savez-qui s'est produit. En effet tout comme l'année dernière lors de la coupe de monde de Quidditch la marque des ténèbres est apparue. La marque des ténèbres est apparue au alentour des 07h00 ce matin. De nombreuses personnes les ont vus. Il y a eut deux marques, la première en plein milieu du Chemin de Traverse et la seconde devant la maison personnelle de notre ministre de la magie M. Fudge. Nous avons interrogé le ministre, celui-ci nous a confirmé que cela était l'?uvre de plaisantin voulant intimider les plus faibles d'entre nous en voulant semer la terreur et faire croire au retour de vous-savez-qui. Il nous a aussi confirmé que ce retour est totalement non fondé.
Espérons que cela est la vérité, mais ce coup de force ne peut qu'amplifier certaines rumeurs existantes depuis l'apparition de la marque durant la coupe du monde l'an dernier. Nous devons espérer que notre ministre ne se trompe pas.
« Une marque des ténèbres devant la maison de Fudge. J'aurais bien voulu voir sa tête ce matin après son réveil. »s'exclama Harry
« Tu n'es pas le seul »répondirent ensemble ses deux amis.
« Le pire, c'est qu'il refuse toujours de croire au retour de vous-savez- qui. Je me demande ce qu'il lui faut pour pouvoir l'admettre. Au fait y-a-t- il eut d'autres attaques durant les vacances ? »
« Non, il n'y a eut aucunes attaques. C'est assez surprenant, il n'est peut- être pas encore assez fort. » répondit Ron
« Tu te trompe Ron, je pense qu'il prépare quelque chose. L'attaque de cette nuit qui n'en était pas vraiment une était un avertissement envers le ministère. » déclara Hermione.
« Voilà, mademoiselle je-sais-tout est de retour et elle est en grande forme. »ironisa Ron
« ARRETE RON » cria Hermione
Ils allaient commencer à se disputer quand Harry intervint.
« Stop tous les deux, vous n'allez pas recommencer à vous disputer comme l'année dernière et l'année précédente. Maintenant tout le monde se calme et parlons de nos vacances »
Ron et Hermione acquiescèrent et Ron commença à leurs raconter ses vacances. Il commençait à énumérer les farces des jumeaux, lorsque Harry arrêta de l'écouter. Il pensait à la tournure qu'avaient pris ses vacances après avoir reçu la lettre de Dumbledore.
Flash-Back
22 juillet, 4 Privet Drive
« Debout, tu pense être en vacance ? » hurla Pétunia en ouvrant la porte violemment.
Elle fut très surprise en voyant Harry assis sur son lit déjà habillé, lui souriant légèrement.
« Qu'est que tu as ? Cela fait plusieurs minutes que je tape à la porte sans que .. » elle s'arrêta en voyant Harry lui sourire encore plus et lui tendant ce qui ressemblait à un parchemin. Après l'avoir parcouru, elle partit en courant hors de la chambre en appelant Vernon. Elle ne remarqua même pas être suivit de près par Harry.
En la voyant affolé et suivit de Harry, Vernon pensa aussitôt que c'était la faute du garçon. Elle lui tendit le parchemin et au bout de quelques secondes, Vernon aussi semblait affolé. Dudley qui était présent dans la cuisine voyant ses parents ainsi, en profita pour prendre le petit déjeuné de son père qui lui à cause de son travail, avait déclaré qu'il devait manger normalement. Harry voyant son oncle et sa tante ne réagissant pas parla.
« Vous savez, ce parchemin me permet d'utiliser la magie ici durant les vacances. »
« Ne prononce pas ce mot dans cette maison. » cria Vernon.
Il allait continuer quand il vit que Harry tenait dans sa main sa baguette. Il essaya de l'intimider mais cela n'eut aucun effet sur son neveu qui commençait à trouver la situation amusante. Il se reprit aussitôt se rappelant la décision prise quand il s'était réveillé.
« Ne vous inquiétez pas oncle Vernon, je n'ai pas l'intention de l'utiliser aujourd'hui. Je voudrais seulement discuter un peu. »
Vernon eut un soupir, lui jeta un regard noir et s'assit. Ils parlèrent tous les deux, puis quand ils furent d'accord, ils se séparèrent. Vernon partit travailler et Harry remonta dans sa chambre. Il ne pensait pas que cela se passe aussi bien, Vernon avait accepté sans de trop de difficultés, surtout après avoir mentionné que Sirius serait très content de savoir que son neveu travaillait ses cours. Vernon avait accepté de laisser du temps à Harry dans la journée pour travailler ses différents cours. Il pouvait même commencer à préparer sa potion à condition qu'il le fasse dans la cave. En échange, Harry ne faisait pas de magie et continuait les travaux que lui donnaient les Dursley. Cela lui convenait, il travaillait ses cours toujours le matin et travaillait sur la potion durant la journée. Le reste du temps il faisait ce que les Dursley voulaient qu'il fasse. Ces multiples tâches permirent à Harry de ne pas voir passer la fin de ses vacances. Il en était content car grâce à ces occupations, il ne pensait pas à la troisième taches. En vérité, il y pensait lorsqu'il faisait ses cauchemars. Ceux-ci revenaient de plus en plus au fil des semaines. Malheureusement la potion sur la-quelle il travaillait était très compliquée, et il avait du mal à la fabriquer. Heureusement, l'étude de ses nouveaux livres avançait plus rapidement malgré leurs niveaux. Il semblerait que Harry s'habituait à travailler et il semblait même y prendre goût. Il commença à s'en rendre compte en lisant un chapitre concernant les dragons dans son livre de l'histoire de la magie.
« Pourquoi on n'étudie pas l'histoire des dragons à la place des révoltes gobelines ? »
Les semaines passèrent rapidement, dans une semaine, Harry prendrait le train pour Poudlard. Il avait pris de l'avance dans ses cours, et venait de terminer sa potion. Il était très content de lui. Néanmoins une chose qu'il n'avait pas prévue se passa. Il venait de se lever et se rendit dans la cuisine. Quand il entra, son oncle lui parla.
« Harry j'ai une chose à te dire. » en disant cela il était troublé, ce qui inquiéta Harry.
« Dans deux heures, ma s?ur Marge va arriver, elle restera quelques jours. »
« Vous auriez pu me prévenir avant »
« Etant donné ce qu'il sait passé il y a deux ans nous ne voulions pas qu'elle vienne mais elle a insisté. Je veux que tout se passe bien donc pas de . tu-sait-quoi. Range tes affaires avant qu'elle n'arrive. »
Sans lui laisser le temps de réagir, il partit, le laissant dans la cuisine.
La tante Marge arrivait, la fin de vacances ne serait pas de tout repos. Il fallait absolument qu'il réussisse à l'éviter le plus possible, et surtout qu'il reste calme en sa présence. Sur ces deux résolutions, il remonta dans sa chambre et rangea ses affaires. Deux heures plus tard, Vernon et Marge arrivèrent avec un de ses chiens. Tout se passa bien jusqu'au quatrième jour. On était le 29 août, et Harry passa la journée à nettoyer l'intérieur de la maison sous le regard haineux de tante Marge et de son chien. Il n'aimait pas être surveillé par tante Marge qui n'arrêtait pas de l'insulter. Au début du séjour ses insultes étaient moins fortes que celles utilisées deux ans auparavant et tout à fait supportable pour lui. Harry pensait que l'oncle Vernon lui avait parlé et c'était pour cela que tante Marge agissait de manières différentes. Malheureusement, au fil des jours, les insultes étaient de moins en moins supportables. Ce jour là, les insultes lui étaient devenues presque insupportables, mais il réussissait à se contrôler même quand elle insultait ses parents. Mais un évènement allait tout changer. Harry avait remarqué le comportement agressif du chien de tante Marge plusieurs fois, principalement quand le facteur arrivait. Harry pénétra dans sa chambre après le repas du soir quand il vit que quelques choses manquaient, il manquait Hedwige et sa cage. Il n'était pas rentré dans sa chambre depuis le matin et se demandait depuis quand la cage n'était plus là. Il commençait à s'inquiéter quand il aperçu des plumes et les débris de la cage sur le sol. Aussitôt il comprit et descendit rapidement dans le salon où se trouvait le reste de la famille. Il furent tous surpris de le voir.
« Qu'est ce que tu fais là ? » cria tante Marge
« Je voudrais savoir si votre chien est rentré dans ma chambre ? »
« Bien sur qu'il est rentré dans ta chambre, je lui ai ouvert la porte. Je voulais voir ta chambre. Elle est comme toi répugnante. Je me demande encore pourquoi mon frère te garde quand je vois ce que tu as fait à l'adorable chambre qu'il t'a prêtée. C'est une vraie porcherie. »
Les Durlsey suivaient la conversation mais n'osaient pas intervenir.
« Qu'est ce que vous avez fait dans ma chambre ? »
« Ce n'est pas ta chambre. Et je n'y ai rien fait, à par .. lâché mon chien sur cette horreur dans sa cage qui n'a pas arrêté de faire du bruit dès que je suis arrivé. Je n'ai pas vu ce qu'il a fait mais quand il est m'a rejoint, il y avait des plumes blanches dans la gueule. » elle termina sa phrase en souriant, fière de son chien.
Harry n'arrivait pas à réagir, il avait peur de comprendre. Même les Dursley ignoraient comment réagir. Vernon voyant Harry lui parla.
« Calme-toi Harry, rappelle toi ce que tu as promis » et s'adressant à tante Marge « Je t'avais demandé de ne rien faire »
« Il faut bien être derrière lui pour le surveiller sinon il fera un mauvais coup. J'ai remarqué que tu lui laissais trop de temps libre et que ne le surveillait pas assez. Vu l'état de sa chambre tu devrais l'envoyer dans le placard. »
« Voyons Marge, il n'a rien dans sa chambre, il dort au milieu dans anciens jouets de Dudley. »
« Quoi ? C'est à Dudley. Tu as vu qu'il les a tous cassés. Tu devrais plus le surveiller et le remettre dans le placard sinon il fera d'autres bêtises et te causera autant de problèmes que ses parents. Tu ne vas pas me dire que tu n'étais pas mieux avant de devoir t'occuper de lui. Tu as raisons Vernon, il est comme ses parents, totalement anormal et répugnant, je suis contente qu'ils ne soient plus là, le seul problème est que lui est encore là. »
« Marge, tu devrais te calmer, je t'en pris. »
Mais c'était trop tard, le mal était fait. Tout se mélangeait dans sa tête : ses horribles rêves qui le hantaient, Volemort qui voulait sa mort, les Dursley qui le méprisaient depuis 14 ans, ainsi que tante Marge et ses insultes envers ses parents et l'attaque d'Hedwige par son chien. Puis tout d'un coup, il s'entendit crier :
« Vous allez retirer ce que vous avez dit sur mes parents et sur moi, sinon » hurla-t-il
« Qu'est ce que tu va faire si je refuse ? »
Il ignorait quoi faire, il n'avait même pas sa baguette quand soudain.
Note : Je sais, je suis méchant de m'arrêter là. Mais sinon le chapitre aurait été beaucoup plus long que les autres. Je vais essayer d'envoyer rapidement le prochain chapitre. Je tiens à remercier les lecteurs pour les reviews, et j'espère que vous allez m'en laisser beaucoup pour me donner des commentaires, positifs ou négatifs.
Pour terminer, je vous souhaite meilleurs v?ux, ainsi qu'une bonne et joyeuse année 2003
Poudlard, bureau de Dumbledore
Le professeur Dumbledore, directeur de Poudlard lisait dans son bureau la Gazette du sorcier. Son visage reflétait une inquiétude grandissante depuis le retour de Voldemort. Les évènements de la nuit augmentait cette inquiétude. Un bruit venant de l'extérieur du bureau et une porte qui s'ouvre lui fit relever la tête du journal. Une femme d'un certain age et un chien noir venaient de rentrer dans son bureau. Elle avait l'air de mauvaise humeur ce qui fit sourire le vieux directeur.
« Bonjour Arabella, bonjour sniffe » dit-il
« Albus » répondit-elle, alors que le chien laissa échapper un jappement. La femme lui lança alors un regard noir.
« Il semblerait que tu as retrouvé sniffe, Rémus était très inquiet de sa disparition subite. »
« Tu devrais lui demander où je l'ai retrouvé. »
Le professeur fronça les sourcils, la colère de Mme Figg était réelle. Tout en déplaçant son regard de la femme au chien il demanda.
« Sirius tu n'as tout de même pas fait une telle folie. » dit-il plus fort qui le voulait. « Arabella verrouille la porte veux-tu, et toi Sirius reprend forme humaine. »
Ils obtempérèrent et le chien laissa la place à un homme : Sirius Black.
« Alors Sirius qu'est que tu as fait ? »
« Rien professeur. Arabella m'a intercepté rapidement et m'a ramené directement ici. »
« Tu ne m'as pas répondu Sirius, qu'est ce que tu voulais réellement faire ? »
Sirius regarda le professeur dans les yeux et lui répondit avec une voix froide :
« Ce que vous deviez faire depuis longtemps »
Au même moment dans le Poudlard Express
« Tu as quitté les Dursley ? Que s'est il passé Harry? » questionna Ron
« Rien. Rien d'intéressant. Je vous en reparlerai plus tard. »
Au bout de quelques secondes de silence il continua.
« De quoi vous parliez ?, Que s'est-il passé cette nuit ? »
Ron et Hermione se regardèrent, puis la jeune fille sortit du compartiment. Voyant l'air surpris de Harry, Ron lui dit.
« Elle est allée chercher la gazette de sorcier d'aujourd'hui dans ses affaires. Tu comprendras quand tu auras vu l'article. »
Harry se demandait quel évènement s'était produit cette nuit. Il avait bien dormit grâce à la potion de sommeil sans rêve.
« Tu as aimé mon livre Harry ? »demanda Ron qui venait d'apercevoir le livre sur la banquette.
« Pour être franc, je ne l'ai pas entièrement terminé de le lire. Les Dursley m'ont donné beaucoup de travaux à faire durant été. »
Ron allait lui poser une question lorsque Hermione revint.
« Tiens Harry »dit Hermione en lui tendant le journal.
Sur la première page, on pouvait lire :
L'age de la terreur est-t-il de retour ?
Cette nuit un évènement digne d'avant la disparition de vous-savez-qui s'est produit. En effet tout comme l'année dernière lors de la coupe de monde de Quidditch la marque des ténèbres est apparue. La marque des ténèbres est apparue au alentour des 07h00 ce matin. De nombreuses personnes les ont vus. Il y a eut deux marques, la première en plein milieu du Chemin de Traverse et la seconde devant la maison personnelle de notre ministre de la magie M. Fudge. Nous avons interrogé le ministre, celui-ci nous a confirmé que cela était l'?uvre de plaisantin voulant intimider les plus faibles d'entre nous en voulant semer la terreur et faire croire au retour de vous-savez-qui. Il nous a aussi confirmé que ce retour est totalement non fondé.
Espérons que cela est la vérité, mais ce coup de force ne peut qu'amplifier certaines rumeurs existantes depuis l'apparition de la marque durant la coupe du monde l'an dernier. Nous devons espérer que notre ministre ne se trompe pas.
« Une marque des ténèbres devant la maison de Fudge. J'aurais bien voulu voir sa tête ce matin après son réveil. »s'exclama Harry
« Tu n'es pas le seul »répondirent ensemble ses deux amis.
« Le pire, c'est qu'il refuse toujours de croire au retour de vous-savez- qui. Je me demande ce qu'il lui faut pour pouvoir l'admettre. Au fait y-a-t- il eut d'autres attaques durant les vacances ? »
« Non, il n'y a eut aucunes attaques. C'est assez surprenant, il n'est peut- être pas encore assez fort. » répondit Ron
« Tu te trompe Ron, je pense qu'il prépare quelque chose. L'attaque de cette nuit qui n'en était pas vraiment une était un avertissement envers le ministère. » déclara Hermione.
« Voilà, mademoiselle je-sais-tout est de retour et elle est en grande forme. »ironisa Ron
« ARRETE RON » cria Hermione
Ils allaient commencer à se disputer quand Harry intervint.
« Stop tous les deux, vous n'allez pas recommencer à vous disputer comme l'année dernière et l'année précédente. Maintenant tout le monde se calme et parlons de nos vacances »
Ron et Hermione acquiescèrent et Ron commença à leurs raconter ses vacances. Il commençait à énumérer les farces des jumeaux, lorsque Harry arrêta de l'écouter. Il pensait à la tournure qu'avaient pris ses vacances après avoir reçu la lettre de Dumbledore.
Flash-Back
22 juillet, 4 Privet Drive
« Debout, tu pense être en vacance ? » hurla Pétunia en ouvrant la porte violemment.
Elle fut très surprise en voyant Harry assis sur son lit déjà habillé, lui souriant légèrement.
« Qu'est que tu as ? Cela fait plusieurs minutes que je tape à la porte sans que .. » elle s'arrêta en voyant Harry lui sourire encore plus et lui tendant ce qui ressemblait à un parchemin. Après l'avoir parcouru, elle partit en courant hors de la chambre en appelant Vernon. Elle ne remarqua même pas être suivit de près par Harry.
En la voyant affolé et suivit de Harry, Vernon pensa aussitôt que c'était la faute du garçon. Elle lui tendit le parchemin et au bout de quelques secondes, Vernon aussi semblait affolé. Dudley qui était présent dans la cuisine voyant ses parents ainsi, en profita pour prendre le petit déjeuné de son père qui lui à cause de son travail, avait déclaré qu'il devait manger normalement. Harry voyant son oncle et sa tante ne réagissant pas parla.
« Vous savez, ce parchemin me permet d'utiliser la magie ici durant les vacances. »
« Ne prononce pas ce mot dans cette maison. » cria Vernon.
Il allait continuer quand il vit que Harry tenait dans sa main sa baguette. Il essaya de l'intimider mais cela n'eut aucun effet sur son neveu qui commençait à trouver la situation amusante. Il se reprit aussitôt se rappelant la décision prise quand il s'était réveillé.
« Ne vous inquiétez pas oncle Vernon, je n'ai pas l'intention de l'utiliser aujourd'hui. Je voudrais seulement discuter un peu. »
Vernon eut un soupir, lui jeta un regard noir et s'assit. Ils parlèrent tous les deux, puis quand ils furent d'accord, ils se séparèrent. Vernon partit travailler et Harry remonta dans sa chambre. Il ne pensait pas que cela se passe aussi bien, Vernon avait accepté sans de trop de difficultés, surtout après avoir mentionné que Sirius serait très content de savoir que son neveu travaillait ses cours. Vernon avait accepté de laisser du temps à Harry dans la journée pour travailler ses différents cours. Il pouvait même commencer à préparer sa potion à condition qu'il le fasse dans la cave. En échange, Harry ne faisait pas de magie et continuait les travaux que lui donnaient les Dursley. Cela lui convenait, il travaillait ses cours toujours le matin et travaillait sur la potion durant la journée. Le reste du temps il faisait ce que les Dursley voulaient qu'il fasse. Ces multiples tâches permirent à Harry de ne pas voir passer la fin de ses vacances. Il en était content car grâce à ces occupations, il ne pensait pas à la troisième taches. En vérité, il y pensait lorsqu'il faisait ses cauchemars. Ceux-ci revenaient de plus en plus au fil des semaines. Malheureusement la potion sur la-quelle il travaillait était très compliquée, et il avait du mal à la fabriquer. Heureusement, l'étude de ses nouveaux livres avançait plus rapidement malgré leurs niveaux. Il semblerait que Harry s'habituait à travailler et il semblait même y prendre goût. Il commença à s'en rendre compte en lisant un chapitre concernant les dragons dans son livre de l'histoire de la magie.
« Pourquoi on n'étudie pas l'histoire des dragons à la place des révoltes gobelines ? »
Les semaines passèrent rapidement, dans une semaine, Harry prendrait le train pour Poudlard. Il avait pris de l'avance dans ses cours, et venait de terminer sa potion. Il était très content de lui. Néanmoins une chose qu'il n'avait pas prévue se passa. Il venait de se lever et se rendit dans la cuisine. Quand il entra, son oncle lui parla.
« Harry j'ai une chose à te dire. » en disant cela il était troublé, ce qui inquiéta Harry.
« Dans deux heures, ma s?ur Marge va arriver, elle restera quelques jours. »
« Vous auriez pu me prévenir avant »
« Etant donné ce qu'il sait passé il y a deux ans nous ne voulions pas qu'elle vienne mais elle a insisté. Je veux que tout se passe bien donc pas de . tu-sait-quoi. Range tes affaires avant qu'elle n'arrive. »
Sans lui laisser le temps de réagir, il partit, le laissant dans la cuisine.
La tante Marge arrivait, la fin de vacances ne serait pas de tout repos. Il fallait absolument qu'il réussisse à l'éviter le plus possible, et surtout qu'il reste calme en sa présence. Sur ces deux résolutions, il remonta dans sa chambre et rangea ses affaires. Deux heures plus tard, Vernon et Marge arrivèrent avec un de ses chiens. Tout se passa bien jusqu'au quatrième jour. On était le 29 août, et Harry passa la journée à nettoyer l'intérieur de la maison sous le regard haineux de tante Marge et de son chien. Il n'aimait pas être surveillé par tante Marge qui n'arrêtait pas de l'insulter. Au début du séjour ses insultes étaient moins fortes que celles utilisées deux ans auparavant et tout à fait supportable pour lui. Harry pensait que l'oncle Vernon lui avait parlé et c'était pour cela que tante Marge agissait de manières différentes. Malheureusement, au fil des jours, les insultes étaient de moins en moins supportables. Ce jour là, les insultes lui étaient devenues presque insupportables, mais il réussissait à se contrôler même quand elle insultait ses parents. Mais un évènement allait tout changer. Harry avait remarqué le comportement agressif du chien de tante Marge plusieurs fois, principalement quand le facteur arrivait. Harry pénétra dans sa chambre après le repas du soir quand il vit que quelques choses manquaient, il manquait Hedwige et sa cage. Il n'était pas rentré dans sa chambre depuis le matin et se demandait depuis quand la cage n'était plus là. Il commençait à s'inquiéter quand il aperçu des plumes et les débris de la cage sur le sol. Aussitôt il comprit et descendit rapidement dans le salon où se trouvait le reste de la famille. Il furent tous surpris de le voir.
« Qu'est ce que tu fais là ? » cria tante Marge
« Je voudrais savoir si votre chien est rentré dans ma chambre ? »
« Bien sur qu'il est rentré dans ta chambre, je lui ai ouvert la porte. Je voulais voir ta chambre. Elle est comme toi répugnante. Je me demande encore pourquoi mon frère te garde quand je vois ce que tu as fait à l'adorable chambre qu'il t'a prêtée. C'est une vraie porcherie. »
Les Durlsey suivaient la conversation mais n'osaient pas intervenir.
« Qu'est ce que vous avez fait dans ma chambre ? »
« Ce n'est pas ta chambre. Et je n'y ai rien fait, à par .. lâché mon chien sur cette horreur dans sa cage qui n'a pas arrêté de faire du bruit dès que je suis arrivé. Je n'ai pas vu ce qu'il a fait mais quand il est m'a rejoint, il y avait des plumes blanches dans la gueule. » elle termina sa phrase en souriant, fière de son chien.
Harry n'arrivait pas à réagir, il avait peur de comprendre. Même les Dursley ignoraient comment réagir. Vernon voyant Harry lui parla.
« Calme-toi Harry, rappelle toi ce que tu as promis » et s'adressant à tante Marge « Je t'avais demandé de ne rien faire »
« Il faut bien être derrière lui pour le surveiller sinon il fera un mauvais coup. J'ai remarqué que tu lui laissais trop de temps libre et que ne le surveillait pas assez. Vu l'état de sa chambre tu devrais l'envoyer dans le placard. »
« Voyons Marge, il n'a rien dans sa chambre, il dort au milieu dans anciens jouets de Dudley. »
« Quoi ? C'est à Dudley. Tu as vu qu'il les a tous cassés. Tu devrais plus le surveiller et le remettre dans le placard sinon il fera d'autres bêtises et te causera autant de problèmes que ses parents. Tu ne vas pas me dire que tu n'étais pas mieux avant de devoir t'occuper de lui. Tu as raisons Vernon, il est comme ses parents, totalement anormal et répugnant, je suis contente qu'ils ne soient plus là, le seul problème est que lui est encore là. »
« Marge, tu devrais te calmer, je t'en pris. »
Mais c'était trop tard, le mal était fait. Tout se mélangeait dans sa tête : ses horribles rêves qui le hantaient, Volemort qui voulait sa mort, les Dursley qui le méprisaient depuis 14 ans, ainsi que tante Marge et ses insultes envers ses parents et l'attaque d'Hedwige par son chien. Puis tout d'un coup, il s'entendit crier :
« Vous allez retirer ce que vous avez dit sur mes parents et sur moi, sinon » hurla-t-il
« Qu'est ce que tu va faire si je refuse ? »
Il ignorait quoi faire, il n'avait même pas sa baguette quand soudain.
Note : Je sais, je suis méchant de m'arrêter là. Mais sinon le chapitre aurait été beaucoup plus long que les autres. Je vais essayer d'envoyer rapidement le prochain chapitre. Je tiens à remercier les lecteurs pour les reviews, et j'espère que vous allez m'en laisser beaucoup pour me donner des commentaires, positifs ou négatifs.
Pour terminer, je vous souhaite meilleurs v?ux, ainsi qu'une bonne et joyeuse année 2003
