Chapitre 3 : La vengeance des Dursley

Le matin, quand Harry descendit dans la cuisine, les Dursley refusèrent de lui adresser la parole et faisaient tout pour l'éviter. Au déjeuner, l'atmosphère était toujours aussi tendue et Harry cru s'étouffer avec sa tranche de patté quand l'oncle Vernon annonça : Il faut bientôt que j'y aille si je veux être là quand Marge descendra du train !

Tante Marge doit venir ? dit-il avec peine en avalant avec peine un verre d'eau pour décoincer sa gorge

Oui, elle sera ici pendant trois jours, et toi, fit-il d'un ton menaçant, toi tu n'as pas intérêt à ce qu'il se passe la moindre chose bizzard pendant son séjour. C'est bien compris ?

Oui, oncle Vernon, s'efforça-il à répondre

Bien, et n'oublies pas que tu es au Centre d'Education des Jeunes Délinquants Récidivistes de St Brutus !

Plutôt que de répondre, Harry se précipita dans sa chambre au premier étage et se laissa tomber sur son lit. La tante Marge revenait cet après-midi ! Allait-elle se souvenir de ce qu'il lui était arrivé il y a deux ans ? Allait-elle se souvenir que Harry l'avait fait gonfler comme un ballon de baudruche ? Normalement non, elle ne devrait pas s'en souvenir puisque des gens du ministère sont venus lui lancer le sortilège d'amnésie. Pourtant, dans l'après-midi, Harry pu voir qu'elle ne s'en souvenais pas mais elle avait quelques soupçons. Elle savait que quelque chose d'anormal s'était passé ce soir là. Le détestait-elle toujours autant ? La réponse lui apparue très vite. Non, elle ne le détestait plus autant ? Non elle ne le détestait plus autant, maintenant elle le haïssait. Quand elle est arrivée, cet après-midi, elle s'est jetée dans les gros bras de Dudley en lui laissant un gros billet dans la main. Ensuite, elle s'est avancée vers Harry et lui a jeté à la figure un rouleau de papier toilette et lui disant d'un air méprisant et moqueur :

Tiens, c'est pour toi, car aujourd'hui, cela fait 15 ans que tu as eu la très mauvaise idée de naître !

Harry essaya de se contenir, de ne pas faire exploser sa colère qui bouillonnait en lui mais le rouleau de papier toilette alla s'écraser contre la grosse face de sa tante et s'enroula autour de sa tête à une vitesse record, sans qu'il ait fait le moindre geste. Puis il courut à sa chambre, le gros pas lourd de l'oncle Vernon sur ses talons. Celui-ci entra dans une furie hors du commun. Au moment ou son bras s'apprêtait à frapper Harry, il ne réussit pas un faire un geste dans sa direction, comme s'il était pétrifié. Après tout, il avait déjà momifié sa tante avec du papier toilette à l'aide de la magie, alors pourquoi ne pas empêcher son oncle de le battre ? Celui-ci dû baisser son bras et il s'en alla en grommelant toutes sortes d'injures destinées à son neveu. Ce soir là, il était resté dans sa chambre à faire le devoir de potion que Rogue leur avait donné à faire pendant les vacances. Il entendait parfois la grosse voix avinée de la tante Marge mais ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle disait. Un aboiement se fit entendre dans la rue. Harry alla ouvrir sa fenêtre et Patmol fit irruption dans la pièce. Quelques secondes plus tard, Sirius étreignait Harry dans ses bars. Ils s'assirent sur le lit et Harry lui montra les cadeaux que lui avaient envoyés ses amis. Sirius, de son côté, lui raconta comment il avait fuit le ministère de la magie et les Détraqueurs. Tout se passait bien. A présent, Sirius montrait le sortilège d'animation à Harry. Ils étaient en train de parler avec le pot à crayon posé sur le bureau quand, la tante Marge fit irruption dans la chambre. Son regard se posa alternativement sur Harry, Hedwige qui était dans sa cage, le pot à crayon qui continuait de parler, les cadeaux de Harry et enfin sur. Sirius. Elle se mit alors à hurler et les Dursley accoururent. La stupeur avait frappée tout le monde. Ni Sirius, ni Harry ne pouvait agir car Sirius n'avait plus de baguette et celle d'Harry était posée à côté de l'oncle Vernon.

Ve. Vernon. balbutia la tante Marge. Cet homme. je le reconnais. C'est Sirius Black, le prisonnier qui s'était évadé de prison il y a deux ans !

Enchanté mesdames et messieurs Dursley ! fit celui-ci

Que faîtes vous ici ? fit l'oncle Vernon d'une voix mal assurée.

Je suis venu voir Harry pour son anniversaire. Je suis son parrain !

Un lourd silence s'abattu dans la pièce. Ce fut la tante Marge qui le rompit.

Je me souviens maintenant ! dit-elle en regardant Harry de ses petits yeux perçants. Il y a deux ans. c'est toi qui m'as gonflé comme une baudruche !

Harry eut du mal à déglutir sa salive. La tante Marge se précipita sur Harry mais Patmol fut plus rapide et se mit devant lui pour le protéger en montrant ses crocs et en grognant. Ils avancèrent alors, tous deux, progressivement, vers la baguette d'Harry, leur seule échappatoire. Les quatre Dursley reculèrent de peur. Harry saisit alors sa baguette magique et la donna à Sirius, qui 'était retransformé sous les yeux incrédules des Dursley.

Vous ! dit-il en pointant la baguette sur Marge, allez vous asseoir sur le lit.

La tante Marge alla s'asseoir docilement. Sirius fit entrer les trois autres Dursley en les invitant aussi à s'asseoir.

Bon, nous allons commencer par vous ! dit-il en s'adressant à la tante Marge. Harry, ranges toutes tes affaires de sorcier.

Harry rangea alors toutes ses affaires dans une valise, et mit Hedwige et sa cage dans un placard. Sirius arrêta le sortilège d'animation sur le pot à crayon. Puis, il pointa la baguette vers la grosse face terrifiée de Marge.

Oubliette !

Marge cligna des yeux et sortie machinalement de la chambre pour retrouver le salon.

Maintenant, reprit-il, occupons nous de ta famille d'accueil, Harry.

Pétunia se ratatina derrière Vernon et Dudley cacha son gros derrière contre le mur, de peur de se retrouver une nouvelle fois avec une queue de cochon (qui lui allait si bien !).

Ne vous inquiétez pas, vous ne sentirez rien. Je vais juste vous faire oublier le fait que je suis un prisonnier évadé. Oubliette !

Les Dursley clignèrent des yeux, lancèrent un regard noir à Harry et sortirent de la chambre.

Bon, dit Sirius, je vais te laisser avant qu'un autre incident arrive.

Au revoir Sirius, à bientôt.

Patmol sortit par la fenêtre et disparut dans la pénombre de Privet Drive. Harry resta devant sa fenêtre, absorbé par la pensée de ce qui venait de se passer. Brusquement, l'oncle Vernon fit irruption dans sa chambre. Il prit Harry par le col de son pull et l'entraîna dans le couloir, descendit les marches de l'escalier et jeta Harry à terre et remonta en haut. Harry, lui, n'osa pas faire un geste et resta comme pétrifié dans le hall d'entré de la maison. Vernon redescendit et jeta la valise que Harry venait de faire, ainsi que la cage d'Hedwige qui hululait de peur à ses pieds. Pétunia s'était mise à côté d'Harry pour le surveiller tandis que Dudley vidait le placard, dans lequel Harry avait vécu pendant 10 ans, de tous ses grimoires, parchemins, chaudrons. Vernon descendit avec tout ce qui restait d'affaires y comprit les cadeaux de Harry. Il ouvrit la porte d'entrée et jeta le tout dehors. Il prit alors Harry par le bras et le jeta brutalement dehors.

Ne t'avises pas de revenir ici, nous ne voulons plus jamais te voir ! Adieu ! dit l'oncle Vernon d'une voix menaçante.

La porte claqua. Harry resta un moment stupéfait devant la porte du 4 Privet Drive. Il rangea ses affaires éparpillées sur le sol dans son chaudron et se mit en marche. Il n'eut pas à aller très loin qu'un gros chien noir avança vers lui, le prit par la manche et l'entraîna vers une maison. Patmol gratta à la porte qui s'ouvrit quelques secondes plus tard sur Arabella Figg.



***



Et voilà un nouveau chapitre. Ca vous a plut ? En tout cas je l'espère. Bon ba comme d'habitude :

Une Review ne coûte rien à celui qui la donne, mais elle apporte tant à celui qui la reçoit !

Je sais, c'est lourd de sous-entendus mais ça fait tellement plaisir de savoir ce que les lecteurs pensent de ce que l'on écrit !