Chapitre 4 : Vacances au Terrier



Cela faisait deux semaines que Harry avait quitté les Dursley. Jamais il n'avait passé de si bonnes vacances. Mrs Figg se révélait beaucoup plus gentille en tant que sorcière que lorsque Harry allait chez elle lors des anniversaires de Dudley. De plus, il ne s'était jamais sentit aussi libre. Il pouvait aller et faire ce qu'il voulait (à condition de faire bien attention). Il était très souvent avec Sirius qui lui apprenait des sortilèges avec Arabella en cas de duel. Harry progressa beaucoup en cette matière. Arabella l'avait installé dans une belle petite chambre bleue qui était bourrée de magie. Les personnages des tableaux se déplaçaient pour se rendre visite entre eux, comme à Poudlard, les portes s'ouvraient d'elles- mêmes à son approche, le matin son lit se faisait tout seul et, à son réveil, ses pantoufles et sa rose de chambre venait près de son lit et il ne lui restait plus qu'à se blottir à l'intérieur. Harry avait écrit à Ron pour lui annoncer la nouvelle. Celui-ci s'était montré ravi et lui redemanda s'il voulait venir chez lui pour la fin des vacances. Après avoir obtenu la permission d'Arabella et de Sirius, Harry accepta l'invitation avec joie. Il fut prévu que la famille Weasley viendrait le chercher une semaine avant la reprise de l'école. Bien entendu, Mrs et Mr Weasley n'étaient pas au courant que Sirius était innocent et qu'il vivait chez Arabella. Il reprendra donc sa forme de chien juste avant leur arrivé.

La semaine qui précéda son départ fut éprouvante. Sirius et Arabella lui répétaient sans cesse de bien faire attention à lui et de ne pas s'aventurer tout seul dehors une fois la nuit tombée. Les entraînements de duels s'étaient intensifiés et devenait de plus en plus compliqués. Souvent, Arabella l'accompagnait quand il allait au centre commercial et Sirius le suivait dans le parc. Un jour, il avait rencontré les Dursley dans Privet Drive. Jamais ceux-ci ne l'avaient autant ignoré.

La veille de son départ, Harry, Sirius et Arabella dînaient tranquillement en écoutant RITM (Radio Indépendante à Transmission Magique). Le derniers tubes des bizarr'Sisters passait quand la voix d'un journaliste interrompit la chanson.

Chers auditeurs, sorciers, sorcières. On m'a confié la douloureuse tâche de vous informer d'un fait horrible s'étant produit cet après-midi. En effet, un vieux sorcier a été retrouvé sans vie, dans sa maison se situant près de Londres. Après autopsie des magicomages, nous avons pu constater que ce vieil homme n'est pas décédé à cause de son grand âge mais par le sortilège impardonnable Avada Kedavra. D'après les spécialiste, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom serait responsable de cet assassina. Faisons une minute de silence en la mémoire de notre très regretté Mondingus Fletcher, très puissant Auror. A ses mots, Sirius et Arabella sursautèrent et se regardèrent gravement. Les yeux d'Arabella devinrent brillants et ceux de Sirius livides. Tous deux regardaient gravement Harry. Il avait déjà entendu ce nom quelque part. mais où ? Après la minute de silence, la voix du journaliste repris.

Nous avons de fortes raisons de croire qu'il recherche à présent Mr Harry potter. Bien heureusement, Mr Potter va bientôt entamer sa cinquième année au collège Poudlard, dirigé par le très célèbre Albus Dumbledore qui le protégera. Soyez donc tous prudent et je vous souhaites malgré tout, une agréable soirée.

La chanson des Bizarr'Sister avait repris mai, autour de la table, personne n'osait souffler mot. Le nom de Mondingus Fletcher résonnait dans la tête d'Harry. Il avait aussi peur que Sirius et Arabella reviennent sur leur décision et ne le laissent plus partir au Terrier.

Au moins, dit timidement Harry, Ils ont raison. A Poudlard avec Dumbledore, je ne risquerais rien.

Heureusement, la nouvelle n'eut pas de conséquence sur ses projets de vacances d'Harry. Le lendemain matin, ses valises en main, Harry descendit dans le salon où Arabella et Sirius l'attendaient.

Mr Weasley va arriver d'une minute à l'autre. Il doit venir par la poudre de cheminette, dit Arabella.

« Oh non ! Pas la poudre de cheminette ! » pensa Harry

En effet, quelques secondes plus tard, un grondement sourd sortit de la cheminée. Sirius se métamorphosa et, peu après, Mr Weasley sortit de l'âtre, suivit de Fred, Georges et Ron.

Bonjour Harry tu vas bien ?

Bonjour Mr Weasley. Oui je vais très bien merci.

Salut Harry ! Tu as passé de bonnes vacances jusqu'à présent ?

Salut Fred et Georges. Et bien depuis que je suis chez Arabella, tout se passe à merveille.

Bonjour Arabella

Bonjour Arthur, les enfants.

Tiens ! Vous avez un chien ?! Vous n'aimez plus les chats ? Il est beau.

Harry aurait juré voir dans les yeux de Patmol une pointe d'orgueil, d'amusement et de malice.

Heu oui. enfin. c'est l'animal d'une de mes amis qui est partie en vacances alors. je lui rend service. Dit Mrs Figg un peu gênée d'avoir menti à un membre du ministère de la magie. En échange, elle me garde mes chats quand je m'en vais.

Ah oui, très bien, répondit Mr Weasley.

Ron s'était accroupi près du chien et Harry alla le rejoindre.

Bonjour, Sniffle, lui dit Ron en lui faisait un clin d'?il. Tu vas bien ?

Le chien lui rendit son clin d'?il et aquéssia d'un hochement de tête. Il posa son museau contre l'épaule de Ron qui lui ébouriffa le pelage. Le chien mit alors ses lourdes pattes de chaque côté des épaules de celui-ci ce qui le fit tomber en arrière dans les éclats de rire des deux garçons et les aboiements du chien.

Ron ne fait pas enrager ce chien !

Oui papa !

Ron se releva en taquinant le chien et en lui disant :

A bientôt j'espère.

Les enfants allez-y. Je dois parler un peu avec Arabella. Prenez la poudre de cheminette et attendez moi sagement dans la cuisine. Je n'en ai pas pour longtemps. Fred, tu passes le premier avec la valise de Harry. Georges tu y va ensuite avec le reste de ses affaires. Ensuite Harry partira et Ron vous rejoindra en dernier.

Fred prit la poudre qui était dans le chaudron juste à côté de la cheminée et la lança dans l'âtre. Aussitôt, les flammes devinrent vertes. Il s'avança et fit un dernier au revoir à Arabella.

Au Terrier !

Il disparut. Georges avança à son tour, fit les mêmes gestes que son frère et disparut lui aussi de la cheminée. Harry s'avança vers Arabella.

Fais bien attention à toi mon chéri, fit-elle les larmes aux yeux. Passe de bonnes fins de vacances et bonne rentrée. Envoie nous un hibou de temps en temps pour nous donner de tes nouvelles !

Bien sûr, Mrs Figg, merci de m'avoir accueilli.

De rien mon garçon. A l'été prochain et surtout sois prudent ! Ensuite il s'avança vers Patmol.

Au revoir Sniffle, à bientôt !

Le chien lui répondit par un clin d'?il et lui lécha tendrement la joue. Harry s'avança vers la cheminée et pris la poudre dans le chaudron. « Je déteste la poudre de cheminette » pensa-t-il intérieurement. Il lança la poudre et se mit en place dans l'âtre.

Au Terrier !

Il se sentit s'élever dans les airs et tourner sur lui-même à toute vitesse. Il avait mal au c?ur. L'air lui giflait le visage. Puis tout à coup, plus rien. Il se risque alors à ouvrir les yeux qu'il avait gardé fermés jusque là. Il se trouvait dans la grande cuisine des Weasley. D'où il était, il voyait Fred et Georges, assis à la table, qui le regardaient. A côté d'eux, Charlie et Bill semblaient lui parler mais il n'entendait rien à ce qu'ils disaient. Il agita alors sa main droite pour leur dire bonjour et leur fit un grand sourire. Charlie et Bill lui faisaient de grands signes partant dans tous les sens comme q'ils s'affolaient. Tout à coup, Harry entendit un grondement. Il eut juste le temps de relever la tête pour voir Ron arriver à toute vitesse et lui tomber dessus. Harry fut projeté sur le sol et il sentit ses lunettes se briser. Ils sentit alors quatre mains qui le prenaient par les bras et par les jambes puis le transporter sur un canapé.

Oh mon dieu ! Mes pauvres chéris ! Que s'est-il passé ?

Ne t'inquiètes pas maman, fit la vois de Bill. Harry est arrivé par la poudre de cheminette et il n'est pas sortit tout de suite. Ron est arrivé et lui est tombé dessus.

Harry ouvrit les yeux mais voyait tout flou.

Reparo ! fit la voix de Mrs Weasley

Elle lui mit les lunettes sur les yeux.

Ah ça va mieux ! Merci Mrs Weasley.

De rien mon chéri.

Harry releva la tête et vit Ron affalé à côté de lui dans le canapé. Lui aussi le regardait. Soudain, ils éclatèrent de rire en pensant à ce qui venait de se passer faisant aussi rire les jumeaux, Bill et Charlie.

Ne riez pas, cela aurait put être très grave !

Ne t'en fais pas maman, tout va bien, assura Ron.

Oui Mrs Weasley, ne vous inquiétez pas ! renchérit Harry.

De nouveau, un bruit se fit entendre dans la cheminée et quelques secondes plus tard, Mr Weasley époussetait sa robe de sorcier dans la cuisine.

Il est tout de même bizzard ce chien, on aurait dit. il s'arrêta en voyant Harry et son fils sur le canapé du salon, tout le monde autour d'eux et sa femme qui avait un air grave. Que s'est-il passé ?

Rien ! assura Ron. Je suis tombé sur Harry qui n'était pas sortit assez tôt de la chemi.

Qu'est-ce que vous disiez Mr Weasley sur le chien que garde Mrs Figg ? demanda Harry en donnant un coup de coude à Ron.

Je disais qu'il est bizzard ce chien.

Pourquoi ? s'écrièrent en c?ur les deux garçons.

Et bien, quand je parlais ave Mrs Figg, on aurait dit que ce chien. Sniffle c'est ça ?

Oui oui

On aurait dit qu'il écoutait et comprenait tout ce que je disais.

Vraiment ? firent innocemment Harry et Ron.

Oui, on aurait dit un animagi.

C'est impossible ! dit précipitement Ron

Et pourquoi cela serait impossible ? dit Mr Weasley d'un ton étonné.

Et bien.

L'année dernière nous avons étudié les animagis et Mrs McGonagall nous a montré la liste des cas d'animagi depuis le début du siècle. Il n'y en a eu que 7 et aucun chien n'était sur la liste. dit Harry en se souvenant de ce que leur avait dit Hermione à ce sujet.

Oui bien sûr, vous avez raison.

Tu viens Harry ? On va poser tes affaires dans ma chambre.

Chargés des deux valises, ils montèrent les escaliers et ils arrivèrent tout essoufflés devant la chambre de Ron.

Attention, ne faisons pas trop de bruit. Percy travaille dans sa chambre.

Pour qui travaille-t-il maintenant que Mr Croupton est. enfin. n'est plus là ?

Il travaille pour Ludo Verpey ! Depuis qu'il travaille pour lui, il lui voue une véritable admiration, alors que quand il travaillait avec Mr Croupton.

Dites, vous ne pourriez pas vous taire, je travaille moi ! Tiens bonjour Harry tu vas bien ? La tête rousse de Percy Weasley venait d'apparaître pas l'entrebâillement de la porte.

Bonjour Percy. Je vais bien merci.

Bien ! Maintenant soyez gentils, allez discuter ailleurs.

La porte se referma aux nez de Harry et Ron.

C'est bizzard ! dit Ron

Quoi ?

On dirait qu'il parle à quelqu'un !

Oui c'est vrai ! Mais on dirait une voix de fille !

Et avant qu'Harry ait put l'en empêcher, il poussa la porte de la chambre de son frère.

Sors tout de suite Ron, tu n'as rien à faire ici !

Bonjour Pénélope, tu vas bien ?

Harry ne put s'empêcher de passer la tête par l'entrebâillement de la porte. La tête de Pénélope Dauclair flottait dans l'âtre de la cheminée.

Heu. bonjour Ron, bonjour Harry ! fit celle-ci, le visage rouge de honte d'avoir été surprise en grande discussion avec son amoureux par le petit frère de celui-ci.

Bon on vous laisse, vous avez sûrement beaucoup de choses à vous dire ! dit Ron en ayant du mal à ne pas pouffer de rire.

Quand ils entrèrent de la chambre de Ron, une chouette était perchée sur le rebord de la fenêtre. Il alla décrocher la lettre et la déplia.

C'est Hermione ! s'exclama-t-il.

Chers Ron et Harry,

J'espère que vous allez bien. Je vais au chemin de Traverse demain. Pouvez-vous venir ? Je pourrais venir chez toi après avoir acheté mes fournitures scolaires. Mes parents m'ont acheté cette chouette pour avoir des nouvelles de moi plus souvent quand on sera à Poudlard. Elle s'appelle Hulotte. A bientôt ! Hermione

Ron replia la lettre et prit une petite boite verte que Harry,'avait jamais remarquée, et se mit à parler dedans.

Maman, papa, vous êtes là ?

Oui mon chéri qu'y a-t-il ?

Pouvez-vous nous emmener demain au chemin de Traverse. On vient de recevoir une lettre d'Hermione qui nous dit qu'elle y va demain ?

Oui bien sûr mon ange.

Elle pourra venir ici jusqu'à la fin des vacances ?

Oui mon bébé !

Maman ?

Oui mon poussin ?

Arrête de m'appeler « chéri », « Ange », « bébé », « poussin » ou par tout autre nom débile !

D'accord Ronald Arthur Weasley !

Ron raccrocha en bougonnant.

C'est vrai c'est agaçant à la fin tous ces petits surnoms. Tu ne trouves pas ?

Si mon ange !

Un oreiller vint d'écraser sur la tête d'Harry, qui le ramassa pour taper sur Ron. La bataille éclata. Pendant plus de cinq minutes, on voyait des oreillers traverser la pièce pour venir s'écraser sur la tête de l'adversaire. Cette belle bataille d'oreiller prit fin quand l'oreiller que Ron envoyait à Harry heurta Coq qui voletait en piaillant à travers la chambre, et l'envoya s'écraser contre le mur. Aussitôt, Ron se précipita sur le pauvre hibou complètement sonné, le prit délicatement dans ses mains et le posa sur son lit. Il le secoua alors délicatement pour le réanimer, ce qui se réalisa une ou deux minutes plus tard. Ron prit alors un bout de parchemin, une plume, et griffonna une réponse pour Hermione, lui donnant rendez vous au chemin de Traverse. Hulotte s'envola, emportant avec elle le message.

A table !!! fit la voix de Mrs Weasley.

Harry et Ron se rendirent compte qu'ils avaient faim et se précipitèrent hors de la chambre de Ron et arrivèrent tout essoufflés dans la cuisine.

Remets tes vêtements en place espèce de mal fagotté !

Tout le monde dans la cuisine éclata de rire. Harry suivit les conseils du vieux miroir de la cuisine et remit de l'ordre dans ses vêtements. Il essaya même de se coiffer.

Ne te fatigue pas ! Tu n'y arriveras pas ! dit le miroir.

Oui c'est vrai ! répondit simplement Harry avant d'aller s'asseoir à table, entre Ron et Fred.

Bonjour Harry, fit timidement une voix.

Bonjour Ginny, tu vas bien ?

Oui merci ça va bien. fit la jeune fille dont les joues devinrent encore plus rouges que ses cheveux.

Le déjeuné se passa agréablement et les estomacs de Harry et Ron furent rassasiés. Dans l'après-midi, Fred et Georges proposèrent de faire une partie de Quidditch dans le vaste jardin. Alors, Charlie et Bill firent apparaître 6 grands poteaux de 15 mètres de hauteur se terminant par des cerceaux pour faire les buts. Charlie (attrapeur), Fred (batteur) et Ron (poursuiveur) furent dans la même équipe et Harry (poursuiveur), Georges (batteur) et Bill (poursuiveur) constituèrent l'autre équipe. Il fut convenu que tous les joueurs pouvaient être gardien de but à un moment ou un autre de la partie. Un gnome de jardin se proposa pour arbitrer le match.

Mrs et Mr Weasley, approchez pour voir la confrontation entre les deux meilleurs attrapeur de Quidditch encore vivants de l'équipe de Gryffondor est jamais eut ! s'esclaffa Fred accompagné des rires des autres joueurs sauf de Harry et Ron qui s'échangèrent un bref coup d'?il.

Et James Potter alors ! Il ne compte pas mon père ? Non, bien sûr qu'il ne compte pas puisqu'il est mort ! pensa amèrement Harry.

Les joueurs se mettent en place ! annonça le gnome. Trois. Deux... un. et c'est partit !!!!!!!!!!!!!! Les trois balles dont le Souafle bondirent en l'air. Les six joueurs s'élevèrent sur leurs balais.

Bill a le Souafle et fonce à toute vitesse vers les buts mais il est stoppé par Ron. Un Cognard frôle la tête de Bill, ce qui lui fait perdre le Souafle aussitôt récupéré par Ron qui s'approche dangereusement des buts adverses. Et ou. non ! Le Souafle est intercepté à temps par Georges. Les deux attrapeurs, Charlie et Harry essaient d'apercevoir le Vif d'or qui n'est toujours pas en vue. Lequel de ces deux fameux attrapeurs devancera l'autre ? Le Souafle est maintenant dans les mains de Bill qui serpente à toute vitesse vers les buts en évitant un Cognard. Attention. et il marq. non ! C'est incroyable ! Ron a foncé sur les buts et a réussit à intercepter le Souafle. Stupéfiant ! Le Souafle est de nouveau aux mains de Ron, non Bill, non Ron qui fonce vers les buts. Et.Oui ! 10 points en faveur de l'équipe 1. Le Vif d'Or est toujours hors de vue. Bill a le Souafle et s'avance dangereusement des buts, tire et. incroyable ! Ron a encore réussi à stopper la balle ! Quel gardien de but ! Mon dieu ! Il semblerait que Harry Potter ait vu le Vif d'Or car il fonce droit sur le sol ! Charlie le suit non sans quelques difficultés car l'Eclair de feu est incroyablement rapide et. houlala, nous venons d'assister à la feinte de Wronski parfaitement maîtrisée. Harry remonte en flèche alors que Charlie a failli s'écraser sur le sol et. ça y est ! Le Vif d'Or est entre les mains de Harry Potter ! L'équipe 2 emporte le match 150 à 10 !

Les joueurs descendirent à terre et remercièrent le gnome de les avoir arbitrés et d'avoir commenté le match. Harry souriait. Non pas parce qu'il avait battu Charlie Weasley ni parce que son équipe avait gagnée mais parce que cela faisait presque deux mois qu'il n'était pas monté sur son balai et une grande impression de bonheur s'était emparée de lui au moment où il s'était élevé dans les airs. C'était la première fois qu'il était vraiment heureux depuis la mort de Cédric. Il fut agréablement surpris de voir que Charlie ne lui en voulait pas du tout, ni Fred, ni Ron d'ailleurs.

Dis donc Ron, tu es vraiment très doué comme gardien ! le complimenta Harry.

Oh ! merci ! balbutia Ron.

Bravo Harry, tu es très fort !

Merci Charlie. Toi aussi tu te défends bien.

Un aboiement se fit entendre. Harry et Ron se retournèrent d'un seul mouvement. Patmol était assis sur le gazon. Il se leva et courut jusqu'à un buisson. Comme les autres n'avaient pas remarqués la présence du chien, Harry et Ron inventèrent une excuse et partirent vers le buisson. Là, Sirius les attendait, assis par terre.

Très beau match les garçons ! Ron tu m'as surpris. Tu es un excellent gardien.

Les oreilles de Ron prirent une teinte rose vif.

Merci c'est gentil.

Non vraiment tu m'as impressionné ! Et toi. Harry ! Vraiment bravo ! Excuse moi mais je suis tellement ému. Tu me fais tellement penser à James. Tu as le même style, le même courage, les mêmes techniques, les mêmes feintes, les mêmes tactiques et. tu lui ressembles tellement. J'avais l'impression que James était revenu juste pour jouer une petite partie de Quidditch entres amis. Tu sais qu'il en serait capable ?

Harry lui sourit faiblement. Oui il était fier de ressembler autant à son père mais entendre Sirius parler de lui de cette façon le bouleversait. Après un long silence, Sirius reprit enfin la parole.

Je dois partir maintenant. Je ne voudrais pas que tes parents me surprennent ici Ron. Surtout que ton père travaille au ministère de la magie. Et Arabella m'attend. Au revoir !

Au revoir, a bientôt.

Prends soin de toi Harry. Ron ? tu veilles sur lui d'accord ?

Comptes sur moi !

Au revoir Sirius.

Sirius transplana et les garçons rentrèrent à la maison.

Ah ! Vous tombez bien ! Nous allions nous mettre à table.

Ron et Harry prirent place à côté des autres membres de la famille. Le repas fut plutôt mouvementé, surtout lorsque Fred et Georges eurent renversé « malencontreusement » de la poudre dans le verre de Percy qui, quand il eut vidé son verre, se mit à baver sans pouvoir s'arrêter. Tout le monde riait aux éclats sauf Mrs Weasley et bien sûr Percy. Quand elle eut jeté un « finite encantem » et qu'elle eut débarrassé Percy de sa chemise dégoulinante de salive, Percy se lava puis, vexé, monta dans sa chambre en oubliant pas de claquer la porte de la cuisine au passage. Ensuite, Harry et Ron firent plusieurs parties d'échec version sorciers. Bien sûr, Ron gagna toutes les parties. Après avoir discuté pendant près d'une heure, ils décidèrent d'aller se coucher.

Le matin, ce fut la Goule du grenier qui les tira du sommeil de son cri strident. Après s'être lavé et habillés, ils descendirent dans la cuisine où un bon petit déjeuné les attendait.

Vous tombez bien ! J'allais vous tirer du lit. leur dit Mrs Weasley. Mais je dois quand même appeler Fred et Georges. C'est étonnant, d'habitude ils sont levés à cette heure ci !

Elle disparut par la porte de la cuisine. Harry consulta la vieille horloge et vit que Percy et Mr Weasley était au travail. Ginny apparu sur le pas de la porte. Quand elle vit Harry, son teint pris une tournure rose vif.

Bonjour Ginny !

Bonjour Harry

Tu vas bien ?

Là, ses joues s'enflammèrent et elle balbutia un bref « oui ». Au moins, même si elle avait toujours un comportement étrange en présence d'Harry, elle ne laissait plus tomber systématiquement les objets par terre pour se réfugier sous la table ou derrière les meubles.



Non mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir deux garçons pareils ?!

La vois de Mrs Weasley tonnait depuis le dernier étage jusqu'au rez-de- chaussée. Tandis qu'elle vociférait des paroles incompréhensibles, Harry, Ron et Ginny se regardaient étonnés. Enfin, Mrs Weasley entra dans la cuisine en tenant Fred et Georges chacun par une oreille et les força à s'asseoir chacun sur une chaise.

Je vous ai déjà dit de cesser de faire ces bons de commandes ridicules. Voyons les enfants, vous êtes intelligents ! Et je ne veux pas vous voir dans une misérable boutique à vendre des stupides jouets à des mauvais gamins qui. dîtes vous m'écoutez quand je vous parle ?

Fred et Georges s'étaient mis à manger des toasts au bacon, indifférents à la colère de leur mère.

Hum, satanés gamins. grommela-t-elle en disparaissant dehors.

Que c'est-il passé ? demanda Harry, avide d'en savoir plus.

Et bien, commença Fred, nous étions en train de mettre au point des crayons taquineurs quand elle est entrée dans notre chambre.

On a rien eut le temps de cacher et là, elle est entrée dans une de ses furies ! termina Georges

Vous avez de la chance de ne pas être punis ! s'exclama Ginny.

La plus grande aiguille de l'horloge qui représentait Mr Weasley se mit à bouger et se plaça sur « en déplacement » quelque seconde plus tard, elle se mit sur « à la maison ». En effet, un instant après, Mr Weasley apparut sur le seuil de la maison.

Bonjour les garçons et Ginny ! Dépêchez-vous, il faut aller au chemin de Traverse. Nous partons dans cinq minutes !

Tout le monde alla chercher sa liste de fournitures et terminèrent de se préparer. Quatre minutes plus tard, tous étaient rassemblés devant la cheminée de la cuisine où un doux feu crépitait.

Oh non pas encore la poudre de cheminette ! pensa Harry.

Allez les enfants tenez-vous prêt ! Voici l'ordre de passage : Molly, Fred, Georges, Ron, Harry, Ginny et moi ! Mais au fait, où est Molly ?

Je suis là Arthur !

Bon alors allons-y. Molly, à toi l'honneur.

Le même rituel que d'habitude s'effectua. Bientôt se fut le tour de Harry.

Au Chemin de Traverse ! dit-il d'une voix ferme.

Décidemment, la poudre de cheminette n'était vraiment pas son moyen de transport de prédilection. Le trajet fut court et, très vite, il arriva sur une allée bondée par la foule de sorciers qui s'y tenait. Tout de suite, il vit les membres de la famille Weasley lui faire des signes et il les rejoignit.

Bon, nous allons commencer par faire à tour à la banque Gringotts. annonça Mr Weasley.

Ils se dirigèrent vers le grand immeuble, férocement gardé par les gobelins et entrèrent dans le vaste hall. Peu après, ils descendirent dans les profondeurs des sous-sols dans les wagons un peu trop rapides. Le wagon s'arrêta d'abord devant le coffre d'Harry. Celui-ci fit tout ce qu'il pût pour dissimuler le contenu de son coffre qui regorgeait de gallions d'or. Il en prit une poignée qu'il fourra dans sa bourse en peau de dragon, s'empressa de sortir et de refermer son coffre. Le wagon reprit sa route et, quelques coffres plus loin, s'arrêta de nouveau, devant celui des Weasley. Quand le coffre s'ouvrit, Harry fut agréablement surpris de voir que le coffre était plus remplit que l'année précédente. Il se tourna vers Ron qui lui sourit.

L'ancien ministre de l'artisanat Moldu a pris la place de Croupton et c'est papa qui a été désigné pour prendre sa place.

C'est super ! s'exclama Harry, content que les Weasley aient enfin tout l'argent qu'ils méritent.

Je vais quand même hériter des livres de Fred et Georges mais mes robes de sorciers seront neuves ainsi que celles des jumeaux et de Ginny.

Une fois de retour sur le chemin de Traverse, ils se rendirent chez « Madame Guipure, prêt-à-porter pour mage et sorcier » car les robes de Harry et Ron étaient maintenant trop courtes de plusieurs centimètres. Un quart d'heure plus tard, ils sortirent du magasin, trois robes chacun. Ensuite, ils se rendirent chez « Fleury et Bott » où Harry donna sa liste de livres au vendeur qui les lui donna. Ron acheta seulement ses livres d'option qu'aucun de ses frères n'avaient choisis.

Bonjour les garçons !

Harry et Ron se retournèrent et se retrouvèrent devant une très belle jeune fille qui les regardait avec un sourire étincelant, des yeux pétillants et des cheveux bien lisses tirés en arrière et retenus en par un chignon.

He. Hermione ? se risqua Harry.

Et oui c'est moi ! fit-elle avec un sourire grandissant.

Ca alors .! réussit à dire Ron.

Alors ! Comment allez-vous ?

Bien. même très bien, répondit Harry. Comme tu as changé !

Oui ça va, assura Ron.

Bonjour mademoiselle. Vous êtes de Poudlard ? Vous êtes une amie de Ron et Har. Hermione ?!!!

Bonjour Mr Weasley. Dit Hermione, saluant tout le monde par la même occasion.

Ca alors ! C'est fou ce que tu as changé. Ce doit être ta coiffure ! dirent en c?ur les jumeaux.

Vous venez Harry et Hermione ? On va chez Floriant Fortârome manger une bonne glace ? demanda avidement Ron

Ses amis acceptèrent l'offre.

Bonjour les jeunes ! Qu'est-ce que je vous sers ? leur demanda l'amical Floriant Fortârome.

Une glace à la pistache pour moi, dit Hermione

Au chocolat pour moi, dit Harry

Une glace triple pour moi. Une boule au cassis, une au chocolat et l'autre à la vanille. assura Ron d'une voix gourmande. Oh et puis ajoutez moi une boulle au citron et une autre à la framboise. Le tout recouvert de chantilly bien sûr !

Hermione et Harry le regardèrent avec des yeux ronds.

Ben quoi ? les interrogea Ron.

Ils allèrent s'asseoir à une table et peu après, leurs glaces arrivèrent.

Hum. que c'est bon, leur dit Ron en avalant la moitié de sa glace au chocolat, se barbouillant ainsi le visage de chantilly.

Cela fit rire ses deux amis.

Alors Weasley ! Toujours aussi sale et morfale? Tes parents ne t'ont pas donné à manger depuis une semaine ? fit une vois traînante et glacial. Tu vas avaler tout ça gros glouton ? Cela m'étonne de voir que tes parents ont eut assez d'argent pour t'acheter tout ça !

Harry et Hermione se retournèrent d'un coup et Ron releva brutalement la tête.

Tiens tiens ! Il y a aussi le balafré-binoclard ! Alors Potter ! Tu as laissé tomber cette Sang-de-Bourbe de Granger ? Tu lui a trouvé une remplaçante ? dit-il en regardant Hermione sans avoir l'air de la reconnaître. Qu'est-ce qu'une jolie fille comme toi fait avec ses bons à rien ? Tu vas à Poudlard cette année ? Tu dois être nouvelle, je ne t'y es jamais vu. J'espère que tu seras à Serpentard, la meilleure des quatre maisons et comme ça, on pourra faire plus ample connaissance. Au fait ! Je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Malefoy, Drago Malefoy. dit-il d'un air important en lui tendant la main.

Hermione regarda Harry et Ron ave une pointe de malice et leur fit un imperceptible clin d'?il. Elle tendit sa main à Malefoy qui la prit et lui fit un baisemain. Des pouffements de rire commencèrent à se faire entendre de la part des deux amis.

Un conseil, reprit-il, ne te laisses pas draguer par ces eux nigaud. Ce ne sont pas des gens très fréquentable. Surtout Potter. Enfin cela m'étonnerait qu'ils réussissent à séduire une aussi jolie fille que toi ! Au fait, quel est ton beau prénom ?

Cette fois s'en était de trop pour Ron et Harry qui éclatèrent de rire et Ron du se retenir à la table pour ne pas tomber à la renverse et Harry se tenait le ventre, soulagé de rire après avoir dût garder son sérieux aussi longtemps. Le sourire d'Hermione s'élargit.

En tous cas, tu ne pourras jamais draguer une fille comme moi Malefoy, dit- elle d'une voix assurée. Tu imagines la tête que ferait ton pauvre papa s'il apprenait que son fils adoré venait de draguer une fille de Moldus ! Tu serais sûrement déshérité ! Pour répondre à ta question, mon nom est Hermione Granger.

Ron, n'en pouvant plus, glissa de sa chaise pour venir s'affaler sur le sol, écroulé de rire, et, Harry, tapait du poing sur la table, riant aux éclats. Le visage de Malefoy devint encore plus pâle que d'habitude quand il reconnut enfin Hermione. Puis, une teinte rosée apparue sur ses joues. Il grogna quelques paroles incompréhensibles, leur tourna le dos, et s'enfuit de la boutique.

Les trois amis eurent du mal à terminer leurs glaces tant ils riaient. Ron faillit même s'étouffer deux ou trois fois ce qui redoubla les rires. Quand enfin ils eurent finis, ils se rendirent au « chaudron baveur » où Mr Weasley discutait avec Mr et Mrs Granger à propos des ordinateurs.

Ah ! Vous voilà tous les trois, leur dit Mr Weasley. Hermione tu as toutes tes affaires et tes fournitures ?

Oui Mr Weasley.

Bien, dans ce cas, nous allons bientôt y aller.

Hermione parla quelques minutes avec ses parents et, après les avoir embrassé, elle partit avec la famille Weasley en quête d'une cheminée.

Hermione tu as déjà pris la poudre de cheminette ?

Non Mr Weasley.

Bon alors je vais t'exp.

Oh non ce n'est pas la peine. J'ai déjà lu des choses sur la poudre de cheminette. Ca a l'air simple.

Bon, dans ce cas. Partez dans le même ordre que tout à l'heure. Hermione partira après Harry et avant Ginny.

Un à un, Molly, Fred, Georges et Ron disparurent dans la cheminée. Harry s'avança dans l'âtre.

Au Terrier !

Une fois de plus, il s'envola et tourbillonna sur lui-même. Mais cette fois, les sensations étaient différentes. Ce n'était plus aussi désagréable. « A croire qu'on peut s'y habituer » pensa Harry. Il atterrit sur le sol de la cuisine de Terrier et cette fois, se retira bien vite de l'âtre. Quelques secondes plus tard, Hermione sortit de la cheminée, un grand sourire aux lèvres.

C'était encore plus facile que je le pensais !

Harry se rappela alors la première fois qu'il avait pris la poudre de cheminette. Il s'était retrouvé chez « Barjo et Beurk », un magasin de l'Allée des Embrumes » fréquenté par les adeptes de la magie noire. « Pas si facile que ça !» pensa-t-il amèrement. Mrs Weasley prépara le dîner et ils se mirent à table une fois rejoins par Percy, Charlie et Bill.

Les six jours qui suivirent passèrent à toutes vitesse et les trois amis n'eurent pas le temps de s'ennuyer entre les parties de Quidditch, les farces faites avec les jumeaux, les complots contre Malefoy. Sirius venait les voir de temps en temps. Il fut content de revoir Hermione et c'était réciproque. Enfin, le jour tant attendu par Harry arriva. Comme chaque année, ils se rendirent entre les voies 9 et 10 de la gare de King's Cross et attendirent d'être sûr de ne pas être vu par les Moldus pour s'appuyer, l'air de rien, sur la barrière et passer à travers le mur. Ils passèrent dans l'ordre habituel, deux par deux pour aller plus vite. Et derrière la barrière, les attendait, brillants comme un sous neuf, le Poudlard Express.



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A il était déjà beaucoup plus long celui-là ! Vous avez aimé ?

Une Review ne coûte rien à celui qui la donne, mais elle apporte tant à celui qui la reçoit !

Et oui, vous n'y échappez pas à cette phrase là, c'est lourd de sous entendus mais ça fait tellement plaisir à un auteur de savoir ce que ses lecteurs pensent de ce qu'il écrit !