Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffins@yahoo.fr 

Origine : Fruits Basket

Disclamer : Perso pas à moua, je ne fais que les emprunter

Genre : heu… Yaoi ? ^_^;;;

Couple : Kyo +Yuki, Ayame + Yuki et Yaname + Hatori

Je suis sûre que vous ne vous attendiez pas à pouvoir lire la suite aussi vite ^^ Aller avoué le !

C'est que je fais de mon mieux pour finir cette fic après ma si longue absence. J'espère que cette suite va vous plaire. On s'éloigne de plus en plus de l'histoire d'amour là ^_^ Ch'ais pas pourquoi mais je dérive dangereusement dans un autre sujet depuis deux chapitres. Et le problème c'est que je voulais finir la fic avec celui-ci. Du coup, comme j'ai dérapé entre Ayame et Yuki, je trouve plus correct de couper ce dernier chapitre en deux parties bien distinctes, histoire de ne pas bâcler la fin. Sinon, toutes mes excuses pour ce Yuki plus OOC que jamais ^_^ Je me rattraperais par la suite ^^

Aller assez parlé : Bonne lecture !

Le cœur à ses faiblesses que la raison ne connaît pas. Partie 3 : La fin du silence.

Yuki s'étend endormi avant qu'il n'ait pu lui parler, Kyo du se contenter d'une observation minutieuse du garçon. Et le constat était inquiétant. Si l'on exceptait les larmes coulées sans aucune raison, son teint pâle et sa respiration toujours aussi difficile ne laissaient pas présager une rémission rapide.

- Hatori est moins doué qu'on ne le pense.

- De quoi tu parles ?

- Je m'attendais à un peu plus d'évolution. Là, il est encore plus faible que lundi matin lors de son départ.

- Ce sont les médicaments qui l'assomment. A part ca, il va bien mieux. Pour preuve, il a reprit des couleurs.

Kyu n'osa pas faire remarquer que le jeune malade était encore plus blanc que les draps immaculés du lit.

- Si tu le dis.

Kyo était bougon. Il n'appréciait pas de savoir qu'Haru avait très certainement passé toute la semaine au coté de Yuki. Jalousie ou simple humeur sans origine ? Quoiqu'il en soit son sang ne fit qu'un tour lorsqu'il vit Hastuharu se pencher vers le malade pour essuyer avec douceur les larmes salées du visage endormi. Comme si ce geste n'était pas suffisamment déplacé, l'adolescent chuchota par la suite quelques mots à l'oreille de Yuki. Il devait s'agir de tendres paroles à voir les traits tirés se détendre et s'apaiser aussi vite. Haru passait à présent ses doigts fins dans la chevelure argentée quand la patience de Kyo toucha à sa fin. Il ne pouvait supporter d'en voir d'avantage.

- Tu devrais rentrer.

- Quoi ?

La jalousie. Oui, face aux gestes de son cousin pour Yuki. Il n'avait plus de doute. Il ressentait de la jalousie à son égard. Sentiments exacerbés à l'idée qu'Haru devait s'occuper de Yuki avec la dévotion qu'on lui connaissait depuis son retour.

- Tu dois être crevé à le veiller depuis le début de la semaine.

- C'est vrai.

- …..

- Pourrais-tu me rendre un service si je m'en vais ?

- Si ça reste dans le domaine du raisonnable.

Kyo n'en revenait pas. Hatsuharu était prêt à partir sans faire plus de difficultés.

- Assure toi qu'Ayame ne lui rende pas visite.

- Pourquoi ?

- Il n'est pas encore prêt pour lui faire face.

- Ca ne reste que son frère. Je veux bien qu'il soit parfois un peu agité. Mais je vois rien de grave à ce qu'il vienne prendre de ses nouvelles.

- S'il te plait. C'est important.

- Dis m'en plus.

- Impossible. Si tu dois s'avoir quelque chose de plus, cela ne viendra que de lui.

- ….

- S'il te plait Kyo

Qu'Haru lui demande un service était une chose extrêmement rare, qui le fasse dans les formes méritait qu'on y accède.

- Ok. Ca ne devrait pas me poser trop de difficultés.

- Dans ce cas.

Hastuharu n'était pas contre l'idée de rentrer un peu chez lui. Cela faisait cinq jours qu'il ne dormait que par courte période et la fatigue commençait à le trahir dans ses gestes à l'encontre de Yuki. Alors sans attendre plus longtemps, il se releva, non sans avoir auparavant murmurer de nouveaux quelques mots au malade. Il savait bien que ce comportement irritait le chat. Mais pouvait-il seulement dire à haute voix que Yuki ne devait plus s'inquiéter maintenant que Kyo était de retour à ses cotés. Car il avait beau l'aimer de tout son cœur, l'adolescent avait bien prit conscience des rapports ambigus présents entre ces deux là. Rien de mieux pour lui remonter le moral. Il n'était donc pas contre l'idée de prendre une longue journée de repos.  Il avait besoin de réfléchir à ce qu'il devait faire. Se battre pour celui qu'il aimait ou le laisser aller vers un autre plus à même de lui donner du bonheur. Soupirant, il s'éloigna de son rival.

- Je repasserais demain en fin de journée.

- Bien, je le lui dirais.

- Merci.

Sur ce sujet, il pouvait lui faire confiance. Kyo avait bien des défauts mais il était honnête et respecterait sa présence dans les limites du supportable et ce pour le bien de leur cause commune. Après tout, il suffisait de se souvenir de leurs « retrouvailles ». Seul le malaise de Yuki avait réussit à les stopper dans leur combat. Car aussi caractérielles qu'ils soient tout les deux. Ils avaient déjà à cette époque des sentiments très similaires pour le jeune homme des plus populaires.

Sans plus attendre Haru s'éclipsa en silence au grand étonnement de Kyo. Depuis quand on écoutait ses propositions ? Cela était trop étrange de la part de leur cousin si possessivement attaché à Yuki de réagir ainsi.

- Alors à demain.

- Oui, à demain Kyo.

La porte refermée, le chat prit quelques secondes pour se faire à l'idée qu'Hatsuharu l'avait bel et bien laissé seul avec Yuki. Impressionnant de la part d'une telle mère poule. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre. Se rapprochant du malade, Kyo entreprit de commencer son introspection. Il était temps qu'il sache une bonne fois pour toute ce qu'il ressentait exactement pour ce qu'il croyait être jusqu'alors son pire ennemi.

Quelques heures s'écoulèrent ainsi quand le silence pesant instauré dans la petite chambre fut brisé par le glissement de la porte. Ayame tentait peut-être une petite visite.

- Tu n'es pas le bienvenu.

- Je voulais juste voir comment Yuki-san se sentait.

- Tohru. Je t'ai prise pour quelqu'un d'autre..

- Si j'interromps quelque chose.

- Non, non, je t'assure. Entre. C'est Shigure qui t'a demandé de venir ?

- Non, j'ai seulement pensé que tu devais être fatigué.

- Ca peut aller, je te remercie.

- Kyo ?

- hum ?

- Pourquoi ne m'as-tu rien dit sur son état de santé toute cette semaine ?

- Je me suis contenté de suivre les ordres d'Hatori. Il ne voulait pas que tes vacances soient gâchées par cette nouvelle.

- …

- Tu m'en veux beaucoup ?

- Mise à part le fait que j'aurais aimé pouvoir rentrer plus tôt pour m'occuper de lui. Non, je ne t'en veux pas. J'aurais aussi obéit à Hatori-san s'il m'en avait donné l'ordre.

- Merci.

- Pour quoi ?

- Ta compréhension.

Lui souriant chaleureusement, Tohru s'assit sur le bord du lit.

- Maintenant, si tu veux vraiment te faire pardonner. Va te reposer. Je resterais ici cette nuit.

- Tu es sûre ?

- Certaines. Il est plus que temps que je rattrape mon absence à ses cotés.

- D'accord.

Sachant pertinemment que la jeune fille souhaitait réellement rattraper toute son absence en veillant Yuki toute la nuit, Kyo ne tenta même pas de la contredire. C'était une attitude qu'il savait pouvoir devenir dangereuse avec elle. Elle s'était tellement attachée aux occupants de cette maison de fous. Sortant sans un bruit, il descendit aussitôt au rez-de-chaussée pour récupérer son sac. Il s'abaissait pour en saisir les poignets quand une faible voix se fit entendre en provenance du salon.

- ……….encore aujourd'hui

- Ne baisse pas les bras Ayame, il finira par admettre son erreur de jugement.

- Je n'en peux plus. Je suis fatigué de me battre. C'est sans espoirs.

- Ne dit pas ça….

S'approchant en silence, tel le chat qu'il était, Kyo aperçu dans le salon le dos de Shigure. Aux sons des voix, Ayame devait se trouver à ses cotés. Nul doute qu'il y avait là un secret qui concernait tous les occupants de cette maison si l'on exceptait lui et Tohru. La discussion ayant soudainement cessé durant quelques minutes, il ne jugea pas utile de les espionner plus longtemps.

Alors que Kyo remontait dans sa chambre, Ayame se blottissait un peu plus encore dans les bras réconfortant de Shigure. Ce dernier se sentait mal. C'était de leur faute à Hatori et lui si Yuki détestait tant son frère.

- Pardonne nous Aya-chan. Si seulement on s'était douté de ce qu'on provoquait en agissant ainsi.

Déprimé pour la soirée, Aya ne le rejeta pas. Pas plus que les mains réconfortantes du médecin qui lui tenait avec tendresse ses propres mains. Hatori et Shigure n'avaient pas agit pour lui faire du tort et aujourd'hui, il faisait tous pour minimiser sa douleur. Il les remerciait pour cela. Même si ça ne résolvait en rien la principale cause de son mal être. L'absence de toute communication avec son frère.

- Il serait plus heureux si j'étais mort

………

**~**~**~**

Deux semaines s'étaient finalement écoulées.

Deux semaines au cours desquelles la vie s'était ralentit au rythme des occupants de la petite maison. Ces quelques jours avaient enfin permis au plus souffrant de se remettre de sa maladie. Pour preuve, Yuki marchait de nouveau sans l'aide de personne et son humeur envers Kyo redevenait digne de la haine qu'ils affichaient publiquement l'un pour l'autre.

Son état s'étant considérablement amélioré, les plus jeunes reprirent le chemin du lycée tandis que Shigure et Hatori alternaient les tours de garde. Yuki avait obtenu leur promesse qu'ils ne laisseraient pas s'approcher son frère de sa chambre. Bien lui aurait prit de se souvenir que ces trois là prenaient tous au pied de la lettre. Ayame avait bien compris le message et promis de ne pas franchir l'espace privé de son petit frère. Mais le reste de la maison restait des zones libres ou les rencontres hasardeuses étaient encore envisageables.

N'ayant finalement pas perdu tout espoir de retrouver un jour un infime contact avec Yuki, Ayame arpentait donc les couloirs dans le but avoué de le croiser. Il ne pensait pas que sa présence serait à ce point indispensable ce jour là. Shigure en déplacement chez son éditeur, Hatori était resté jusqu'à ce qu'une urgence ne le rappelle à la maison des Soma. Akito venait de faire un nouveau malaise. Aucun doute que la fin de la malédiction était proche. Ne pouvant pas abandonner ainsi leur chef de famille, le médecin avait informé Yuki de son départ précipité.

- Je reviens vite.

- Inutile. Kyo et Tohru seront de retour dans moins d'une heure.

- Dans ce cas, je te fais confiance. Alors pas de bêtises et tu restes dans cette chambre.

- Hatori, je n'ai plus 5 ans.

- Vu ta réaction de me cacher le retour de ta maladie, je n'en suis pas si sûr.

Ignorant le regard de colère du jeune homme, Hatori partit aussi vite.

Se croyant finalement enfin seul, Yuki décida de profiter de l'occasion et de la température extérieure clémente pour se rendre dans son potager privée. Cela faisait déjà plus de trois semaines qu'il n'avait pas pu s'y rendre. Aussi craignait-il que tous les plants soient définitivement morts faute de soins. Il s'apprêtait donc à passer la porte d'entrée quand une voix posée le stoppa dans son élan.

- On peut savoir où tu crois pouvoir aller comme ça ?

- Ca ne te regarde pas.

Ignorant son frère, Yuki ouvrit la porte quand une main se posa sur cette dernière pour la refermer violemment.

- Tu n'iras nulle part.

- Je n'ai pas à recevoir d'ordres de ta part.

Ayame savait qu'il n'avait aucune autorité sur l'adolescent. Mais là, il en faisait trop. Sa maladie se stabilisait à peine qu'il sortait déjà au grand air, à peine couvert d'une veste en laine.

- Tu ne bougeras pas d'ici.

Excédé par sa prise de contrôle, Yuki se retourna pour frapper sans autre forme de procès son frère. Ce dernier bien que très doué en art martiaux et tout à fait capable d'éviter le coup porté ne bougea pas. Il ne fit pas un geste, recevant par là-même le coup de poing sur sa joue droite.

- Ca t'a calmé ?

- ….

- Non ? Alors continue. Qu'est-ce que t'attend ! Tu me haïs tellement que ça ne devrait pas te poser de problème.

- Fou le camps d'ici.

- Je ne pars pas Yuki et toi tu ne sors pas. Que tu sois d'accord ou non, tu n'as pas le choix.

- …

Devant le silence et les yeux gorgés de fureur de son petit frère, Ayame perdit tout inhibition. Il fallait que ça sorte. Ils devaient profiter de ce face à face pour s'expliquer une bonne fois pour toute.

- Parle moi Yuki.

- Je te hais !

- Moi je t'aime.

- Va t'en Ayame !

- Je reste prêt de toi.

- Dégage ou…….

- Ou quoi ? Tu vas me frapper de nouveau ? Mais qu'est-ce que tu attends si tu me déteste à ce point ? Frappe Yuki !!!! T'entends ?  N'hésites surtout pas. Dégage toute ta colère. FRAPPE MOI !!!!

Poussé à bout, le second coup partit tout seul. Une gifle des plus violentes qui finit, elle, sa course sur la joue gauche d'Ayame. Mais celle-ci ne fut que la première d'une longue série. Sans plus trouver le moyen de s'arrêter Yuki se jeta littéralement sur son frère pour frapper ses poings avec force contre son torse, ses bras et tout ce qui  lui faisait face. Il n'en pouvait plus. Il ne voulait plus le voir, plus voir son visage qui lui rappelait chaque jour qu'il n'était qu'un misérable. Un être faible sans volonté, ni courage.

Ayame en aurait pleuré de joie. Yuki réagissait enfin. On était loin des embrassades fraternels, certes. Mais dans son cas, le moindre geste d'acceptation de sa présence était déjà un pas de géant. Ils allaient enfin pouvoir communiquer. Car entre chaque coups portés avec violence, le jeune homme lui faisait enfin ses reproches.

- Vas t'en !!

- Pourquoi ?

- Je ne veux plus te voir !

- Pourquoi ?

- Je te hais !

- POURQUOI ????

S'abandonnant lui aussi aux actes, Ayame finit par empoigner les épaules frêles de son petit frère pour le secouer de toutes ses forces. Garder son calme en pareille situation n'était pas si facile.

- POURQUOI YUKI ? !!!!!!!!!!!!

- Parce que..

- ….

- Parce que tu me détestes.

Ne s'y attendant pas le moins du monde, Ayame se laissa tomber à terre sous le poids mort de son frère qu'il tenait à bout de bras.

Désespéré de lui avoir enfin avoué ce qu'il pensait, ce dernier avait perdu toute ses forces au niveau des jambes, tandis que ses yeux se remplissaient dangereusement de larmes. Il ne voulait pas pleurer devant cet homme. Il voulait s'épargner cette dernière humiliation. Mais malgré toute sa volonté, le destin en décida autrement lorsque la première goutte d'eau salée s'échoua sur le sol de l'entrée.

- Yuki c'est ridicule.

- Pourquoi ? Si tu me hais toi-même. Pourquoi en serait-il autrement de ma part ?

- N'inverse pas nos rôles Yuki. Je ne cesse de te répéter comme je tiens à toi depuis mon retour. C'est toi qui me repousses sans cesse.

- Tu mens !

- Mais non voyons.

- Tu mens depuis le départ. Tu n'es qu'un hypocrite. Tu me hais depuis ma naissance. Tu n'as voulu te rapprocher de moi que pour mieux me renvoyer vers lui. Avoue le au moins !

Sans qu'aucun des deux hommes ne s'y attendent, Ayame gifla son jeune frère. Ses yeux auparavant attristés étaient emprunt d'une colère sans fond. Comment pouvait-il dire ses mots. Pire comment pouvait-il seulement les penser.

Trop surpris pour réagir autrement, Yuki se tenait la joue meurtrie, fixant son aîné sans comprendre.

- Ne redit jamais ça !

- ….

Agenouillés tout deux à terre, se faisant face à face, Ayame reposa ses mains sur les épaules de son frère. Il avait enfin une chance de percer l'abcès, de faire taire une bonne fois pour toute les « non dits » qui les rongeaient depuis si longtemps. Alors aussi douloureux que cela soit pour eux deux, il allait lui dire la vérité. Toute la vérité.

- Explique moi..

- …

- Dis moi ce qui te fait croire que je te déteste !

- …

- YUKI !!!!

- Tu…

- …..

- Tu n'es jamais venu.

A ces mots, le cœur d'Ayame se brisa une bonne fois pour toute. Tout l'espoir qu'il avait porté vers d'autres causes possibles de leur mauvaise entente venait de s'évanouir en une seconde. Sans compter que son jeune frère, ressemblait à cet instant plus que jamais au petit garçon fragile qu'il avait abandonné le jour de son départ pour l'université. Définitivement percé à jour, Yuki se fit alors plus bavard. A quoi retenir ses mots quand il savait déjà l'essentiel.

- Chaque jour………je t'attendais. Chaque jour, j'espérais que cette porte ne s'ouvre pas sur lui mais sur toi. Je ne perdais jamais espoir que tu viennes enfin me sortir de cet enfer. Je ne tenais qu'à cette pensée. Mais…..mais tu n'es jamais venu.

N'en pouvant plus de ses aveux, Yuki se laissa une bonne fois pour toute aller à ses pleures. Il n'avait jamais parlé de tout cela. Pas même à Haru. Personne ne savait ce qu'il reprochait exactement à son frère. Et à présent que le secret n'en était plus un, Yuki ne supportait pas l'idée de lui en vouloir. Il était avant tout indigne de sa famille. Si Aya l'avait laissé là bas, c'était qu'il devait en être ainsi.

- Seigneur, pardonnez moi.

Effrayé devant toute la douleur que son frère laissait enfin exploser dans ses sanglots, Ayame commença par le serrer tout contre lui quitte à lui faire mal. Comment aurait-il pu imaginer qu'il avait à ce point poser tous ses espoirs de délivrances sur ses épaules à lui. Il ne lui avait jamais montré de tendresse à son égard quand ils étaient plus jeunes.

- Pardonne moi Yuki.

Face à ses excuses, l'adolescent tenta de se libérer de son étreinte. Mais encore trop faible, il ne put qu'à peine bouger quelques muscles

- Non, ne bouge pas.

- Je…

- Chut…….. Ecoute moi maintenant. Je te jure. Tu entends ? Je te jure sur ce que j'ai de plus cher au monde que lorsque j'ai appris la vérité par Hatsuharu, j'ai voulu venir te sortir de là aussi vite.

- C'est faux.

- Au si, c'est vrai. Demande à Hatori et Shigure. Ce sont eux qui m'en ont empêché. Si j'étais venu ce jour là à la maison des Soma te sortir des griffes d'Akito, je l'aurais tué pour tout ce qu'il t'avais fait subir depuis si longtemps. Ils ont voulu m'en empêché. Pour que la malédiction ne reste pas sur nous toute notre vie.

- Mensonges.

- Je t'en supplie crois moi. Crois les !

- Non. Tu me détestes. Je suis sortit trop tôt. Tu voulais que j'y reste. Je t'ai déçu. J'ai fait honte à la famille par ma faiblesse. Je ne suis qu'un lâche.

- Bien sur que non. Tu es la personne la plus courageuse que je connaisse. Peu de gens aurait survécu moralement à ce que tu as vécu. Et surtout. Rien. Rien ne lui permettait d'agir ainsi avec toi.

- Je ne suis qu'un être misérable. Je…

- Chut.

- Lâche moi ….

- Je t'aime.

- Non ….

- Je t'aime Yuki.

- Ne dis pas ça. C'est faux.

- Laisse moi te prouver le contraire.

- Non !!!!!!!!!!!

Il avait beau se boucher les oreilles de ses mains, rien n'y faisait. Les paroles de réconfort de son frère s'insinuaient dans son esprit. Elles lui criaient de lui faire confiance, de l'accepter enfin à ses cotés, d'abandonner ses croyances pour en croire de nouvelles.

- Laisse moi.

- Plus jamais Yuki. Je ne t'abandonnerais plus jamais.

Relevant son visage baigné de larmes vers Ayame, Yuki ne put s'empêcher de vouloir enfin y croire. Juste une fois. Se donner l'illusion qu'il comptait pour lui. Epuisé moralement et physiquement, il se laissa porter par les bras puissants de son aîné qui le ramena dans son lit. Et loin de son habitude, Yuki ne se détacha pas de lui-même. Il voulait encore sentir cette chaleur fraternel, la douceur des mains dans ses cheveux, l'odeur rassurante de l'homme qui le berçait avec tant de douceur. Juste une fois, il voulait avoir ce qu'il n'avait jamais connu plus jeune. Se sentir aimé par sa famille.

Alors que les deux frères s'étaient repliés dans l'une des chambres du premier, Kyo entra enfin dans la maison. Le hasard avait voulu qu'il assiste à la scène de déchirement et de réconciliation dans son intégralité.

De retour un peu plus tôt qu'à l'accoutumé, il avait ouvert la porte d'entrée pour apercevoir Yuki frappant comme un fou son frère qui le pressait de questions sans liens. Sachant que sa présence n'était à cet instant, ni désirée, ni utile, il avait rabattu le battant de bois sans le refermer complètement. Assis derrière lui, il avait alors pu écouter les échanges et découvrir ainsi une partie du mystère qui recouvrait la vie du prince. S'il comprenait les paroles entendus, Yuki avait du subir des violences de la part d'Akito durant l'absence de son frère. Mais de quelle nature et sur quelle période, il l'ignorait encore. Tout cela lui semblait tout de même des plus étranges quand on connaissait comme lui sa force physique.

A suivre.

Et un nouveau chapitre de terminé, un !

Bon, comme je le disais au début de cette partie, je me suis drôlement éloignée de mon sujet d'origine. La faute à ma trop grande pause je crois. J'ai oublié où je voulais en venir alors je suis partie sur un autre chemin. Toutefois je voudrais vous rassurer, je me suis retrouvé. (Si on peut seulement dire ça ^_^ ) Alors hop, tel le chat Kyo je retombe sur mes pattes et vous servirais en dernier chapitre un retour au shonen ai tout baveux comme je les aime ^__^ .

mimi yuy