Bon, je sais que ce chapitre je l'avais déjà publié mais y m'est venu une
idée alors j'ai réédité pour laisser un tit' message perso dont je
parlerais un peu plus loin avant le début du chapitre 10. A part ça, y'a
rien de changé dans le chapitre donc ceux qui l'ont déjà lu, c'est pas la
peine de le relier car vous n'y apprendrez rien de nouveau !!!
Bonjour à tous !!! Vous allez bien ? Voici un chapitre clé dans l'histoire (c'est aussi l'un de mes préférés). J'ai pensé que ça serait bien de faire un grand résumé, chapitre par chapitre à ce point là de l'histoire au cas où vous ne vous souviendriez pas de tout, ce qui est fort possible.
Chapitre 1 : Voldemort jure la perte de Harry.
Chapitre 2 : Harry a vécu dans ses rêve le chapitre 1. Il reçoit ses cadeaux : abonnement au Quidditch magazine de la part de Ron, 4 galets colorés de la part d'Hermione (qui a passé des vacances en Bulgarie), une fiole de pensine de Hagrid. Sirius vient le voir et lui offre une montre qui a les mêmes fonctions que l'horloge des Weasley et une photo où l'on voit Remus, Sirius, James, Lily. Il lui dit aussi que Arabella Figg est en fait une sorcière et qu'il s'est installé chez elle. Sirius est obligé de s'en aller à toute vitesse car les Dursley ont entendus du bruit et ils viennent voir ce qu'il se passe : il voient tous les cadeaux de Harry.
Chapitre 3 : Les Dursley n'ont pas oubliés le petit incident de la veille. Harry apprend que la tante Marge doit venir. La venu de celle-ci ne l'enchante guère et après un accueil plutôt froids, il retourne dans sa chambre où Sirius le rejoint. Tout ce passe bien jusqu'à ce que la tante Marge rapplique et voit Sirius dans la chambre de Harry et reconnaît le grand criminel dont elle avait entendu parler. Sirius jette donc un sort d'amnésie à toute la famille Dursley et s'en va. Mais Vernon, Marge et Dudley sente qu'il vient de se passer quelque chose d' « étrange » et ils mettent Harry à la porte. Harry se retrouve chez Arabella Figg.
Chapitre 4 : Harry passe de bonne vacances en compagnie de la vieille dame et de Sirius. Il est convenu qu'il passe les deux dernières semaines de vacances chez Ron. La veille, ils apprennent par la radio que Mondingus Fletcher est mort du sortilège Avada Kedrava. Harry passe de bonnes vacances chez les Weasley et ils font même un match de Quidditch (où Ron s'avère être un excellent gardien). Sur le chemin de Traverse, il rencontre Hermione, qui. a beaucoup changée. Même Malefoy s'y méprend. Il rentre au Terrier où il passe la fin de leur vacances, et le jour de la rentrée, ils se rendent au Quai 9¾.
Chapitre 5 : Dans le Poudlard Express, Harry, Ron et Hermione se retrouvent dans le compartiment de Cho. Arrive une nouvelle élève, Rose Cooper dont ils font la connaissance. Malefoy arrive et semble trouver Rose à sont goût, ce qui n'est pas réciproque. Enfin, ils arrivent à Poudlard.
Chapitre 6 : Avant la cérémonie de répartition, Harry est nommé capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Une nouvelle professeur de Défense Contre les Forces du Mal, miss Sanders. La répartition se fait et Rose est envoyé à. Serpentard (au grand malheur de Harry et au grand bonheur de Malefoy). Harry rencontre aussi Cédric, qui est devenu un fantôme !!!
Chapitre 7 : Première journée de cours pour Harry et ses amis. Au programme, cours de Divination les rêves prémonitoires, malheureusement, cela tourne au désastre puisque Harry revit la mort de Cédric et la renaissance de Voldemort. Ensuite, cours de Défense Contre les Forces du Mal où ils apprennent à combattre les Vanitarus, leur nouveau professeur se révèle très compétente. Au repas, Harry voit Rose, seule et triste, mais il se console car son prochain cours et celui de Potions, cours commun avec les Serpentard. Au cours de Potion, ils fabriquent la potion « impromutuar vox », qui permet d'échanger les voix. Harry prend la voix de James, Ron celle de Colin Crivey, Hermione celle de Victor, Malefoy celle de Harry (ce qui coûtera -50 points à Gryffondor) et Rose. prend un voix qui ne semble pas inconnue à Harry. ni à Rogue !
Chapitre 8 : Le Trio se rend dans le parc pour une visite à Hagrid mais celui-ci n'est pas là. Au repas, Harry voit Malefoy s'approcher d'un peu trop près de Rose. Celle-ci donne une gifle magistrale au Serpentard et s'enfuit de la Grande Salle. Harry le rejoint et s'est partit pour un 'tit moment de tendresse. Ensuite, vient la sélection du nouveau gardien de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Ron est le grand gagnant.
Chapitre 9 : Harry, convoqué chez Dumbledore, demande pourquoi Hagrid n'est pas présent mais le vieil homme lui dit juste que c'est une mission secrète pour Poudlard. Ensuite, le vieil homme lui dit que son père, James lui a écrit une lettre il y a quatorze ans. Dans cette lettre, il apprend que ses parents soupçonnaient Peter de les trahir mais lui faisaient quand même « confiance », que sa mère était professeur de sortilèges et enchantements à Poudlard, James était Auror. Harry est aussi l'héritier de Gryffondor ainsi que James, de même que Sirius a été fiancé à une certaine Emma qui était aussi la marraine de Harry. A son grand étonnement, son père lui affirme dans sa lettre que Lily est enceinte, d'une file. Dumbledore pourtant affirme à Harry qu'Emma est morte (suicidé) il y a bien longtemps et que l'enfant n'avait bien évidemment pas survécu le fameux soir d'Halloween où Voldemort a perdu ses pouvoirs. Lors du repas, Ron lâche malencontreusement que Harry est l'héritier de Gryffondor et toute l'école est mise au courant. Vient la sortie à Pré-au-Lard où Harry a rendez-vous avec Sirius. Celui-ci ne lui apprend rien de spécial mais Harry se sent soulagé. Harry retourne auprès de ses amis et Ron lui apprend qu'il a demandé à Hermione de l'accompagner au bal d'Halloween.
Ah. encore une chose très très important pour moi ! Je ne l'ai jamais fait, mais ce chapitre est très particulier, et c'est pourquoi je voudrais le dédier à quelqu'un. Audrey, je te le dédie à toi ma chérie ! Je t'adore ! Je ne sais pas encore si tu liras ma fic. avant, il faudrait déjà que tu finisses de lire le tome 2, et que tu lises les tomes 3 et 4 ! Mais je suis super contente que tu te sois enfin décidée à lire Harry Potter ! Je commençais à désespérer, mais mieux vaut tard que jamais. Franchement, tu serais passée à côté de quelques chose d'incomparable ! Non ? Je te dirais à la fin du chapitre pourquoi j'ai voulu t'offrir ce chapitre spécialement ! Bizou cocotte !
Bon, j'ai fini mon p'tit message personnel ! ;-p. Juste une tit' info pour plus de compréhension, Audrey c'est ma meilleure amie !
Et voici le chapitre 10 !!!!!
Chapitre 10 : Quatorze ans plus tôt
C'était le grand soir. Harry avait passé des heures à se préparer. Il avait utilisé le sortilège de repassage automatique pour que sa robe vert émeraude n'ait aucun faux plis et avait essayé un vain un sortilège pour coiffer ses cheveux (comme toujours). Au bout d'une demi-heure d'essai, il laissa tomber cette stupide idée, comprenant qu'il n'y avait rien à y faire. Enfin, il regarda d'un air satisfait l'image que lui renvoyait le grand miroir du dortoir. A côté de lui, Ron enfilait sa robe de bal. Fred et Georges avaient acheté, selon le désir de Harry, une nouvelle robe de bal avec les milles Gallions qu'il leur avait donnés juste avant les grandes vacances.
Tu as vu Harry ? Fred et Georges m'ont offert cette magnifique de bal. Je me demande où ils ont bien pu trouver l'argent.
C'est vrai qu'elle est belle, s'exclama Harry en admirant la belle robe bleu nuit.
De plus qu'ils me l'ont achetés avant que papa soit augmenté, je ne comprends pas.
Harry feignit de ne pas en savoir plus que lui. Ils descendirent dans la salle commune où Hermione les attendait. Une fois de plus, elle avait réussi à lisser ses cheveux qu'elle avait ramenés en chignon. Elle aussi avait une nouvelle robe de bal qui était couleur lilas.
La couleur préférée de Gilderoy Lockart, pensa Harry avec amusement.
De toute évidence, Ron l'avait aussi remarqué puisqu'il prit son air renfrogné.
Alors les garçons, ont descend ?
Allez-y, dit Harry, je dois aller chercher Cho dans la tour des Serdaigle.
Bonne chance ! lui cria Ron qui s'éloignait déjà au bras d'Hermione en lui lançant un clin d'?il imperceptible.
Harry monta dans les étages et se retrouva assez rapidement devant la salle commune des Serdaigle. C'était la première fois qu'il venait et il fut surpris en voyant que l'entrée de la salle était juste cachée par un rideau de velours bleu. Peu après, Cho apparue, après avoir écarté l'étoffe, et sortit dans le couloir. Harry ne put s'empêcher de l'admirer tant elle était belle dans sa robe jaune pastel, ses longs cheveux noirs et soyeux retombant sur ses hanches et son magnifique sourire aux lèvres. Harry était subjugué par la beauté de sa cavalière. Cho étouffa un léger rire en voyant l'expression ébahie de Harry. C'est à ce moment que celui-ci se rendit compte qu'il avait la bouche ouverte et était planté au beau milieu du couloir sous les regards étonnés (et moqueurs) que lui lançaient plusieurs Serdaigle de septième année.
Bonsoir Harry !
Bon. bonsoir Cho ! dit-il niaisement.
Tu te sens bien ? demanda-t-elle légèrement inquiète de l'état de son ami.
Harry retomba alors lourdement sur terre en s'insultant d'horrible crétin et en se disant qu'il avait dut passer pour un parfait imbécile à ne pas pouvoir placer un mot devant l'autre.
Oui, je ne me suis jamais sentit aussi bien ! s'écria-t-il tout souriant. En plus je suis en excellente compagnie. On y va !
Cho rougit légèrement sous le compliment, lui donna son bras et se laissa guider par son cavalier qui avait repris toute son assurance, à son grand soulagement.
Ils furent parmi les derniers à arriver. Il régnait dans la salle un véritable air de fête grâces aux traditionnelles citrouilles de Hagrid qui faisaient des grimaces en tirant leurs langues de feu, aux chauves-souris accrochées au faux plafond, et à la multitudes de friandises et de gâteaux posés sur les tables qui avaient été repoussées contre les murs pour laisser à la salle une large piste de danse. Tout le monde était là mais semblait attendre quelque chose ou quelqu'un. Harry repéra Ron et Hermione dans la foule d'élève et entraîna Cho dans leur direction.
Que se passe-t-il Ron ? On attend quoi ?
Ah, Harry ! Bonsoir Cho. On attend quoi ? Et bien on attend que Dumbledore arrive et qu'il ouvre le bal en nous faisant un discours.
Oui, il paraît qu'il a des choses importantes à nous dire, continua Hermione, salut Cho ! Tu vas bien ?
Oui ça va. Tu sais ce que Dumbledore veut nous dire ? demanda la jeune fille.
Non, personne ne semble être au courant.
Vous n'auriez pas vu Rose par hasard ? demanda Harry d'une voix emprunt d'espoir.
Non, assurèrent Hermione et Ron.
Rose ? demanda Cho.
Oui, c'est une amie. de Serpentard, ajouta-t-il avec une grimace.
Toi, ami avec une Serpentard ? demanda Cho, visiblement amusé que Harry puisse avoir des amis dans cette maison.
Ouais mais elle n'est pas comme eux. elle, elle est gentille, pas comme cette Parkinson et ses allures de bouledogues.
Rose, c'est la fille qui est toujours à l'écart des autres Serpentard et qui a baffé Malefoy l'autre jour ? insista Cho. Elle était aussi dans le Poudlard Express avec nous ?
Harry, Ron et Hermione se regardèrent. Aucune autre fille ne pouvait mieux correspondre à la description de Cho.
Oui c'est elle ! s'écria Harry.
Et bien tu vas être content ! Elle est là-bas, dit-elle en indiquant la direction à Harry.
Celui-ci tourna le regard et vit Rose, dans une robe bordeaux, les cheveux toujours ramenés en un chignon laissant échapper quelques mèches lui retombant presque sur les yeux.
Elle est très belle, s'extasia Ron, dommage qu'elle ne change pas de coiffure de tant en temps, elle est toujours coiffée comme cela, elle pourrait changer au moins pour le bal.
Harry haussa les épaules, pensant que Rose n'avait pas besoin d'une autre coiffure pour être jolie puisqu'elle l'était déjà.
Oui mais au moins ce soir elle sourit ! remarqua Hermione.
En effet, Rose souriait comme jamais elle n'avait sourit depuis que le choixpeau magique l'avait envoyé à Serpentard.
Un changement s'était opéré dans son comportement depuis quelques semaines. Elle semblait moins fatiguée, plus heureuse, plus résistante envers Malefoy. Elle semblait avoir repris courage et cela emplissait Harry d'un bonheur sincère.
On va la voir ? elle est toute seule ! proposa Harry.
Ses amis acceptèrent et il fit un pas dans la direction de la jeune fille quand soudain, son c?ur manqua un battement. Malefoy s'approchait d'elle, arborant son sourire arrogant et son air hautin. Il passa son bras autour des épaules de la jeune fille qui ne put réprimer une grimace de dégoût qui, heureusement, passa inaperçu. Pourtant, son sourire était toujours là et Harry sentit une petite pointe d'amertume dans son c?ur. Voir Rose souriant dans les bras de Malefoy était une image écoeurante à ses yeux.
Dis Ron, qu'est-ce que attend ? demanda Ginny qui venait d'arriver au bras de Seamus.
On attend le discours de Dumbledore ! répondit Ron agacé par l'incessante question. Ah les s?urs ! s'exclama-t-il d'un air apitoyé, levant les yeux au ciel et se tournant vers Harry.
Harry sentit ses entrailles se contracter et subitement peser lourd.
J'aurais tout donné pour avoir une s?ur ! répliqua-t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.
Ron s'aperçu de son erreur et se mit à se mordiller la lèvre inférieur et regardant le sol qui soudainement était devenu très intéressant à ses yeux.
Enfin. oui. excuse moi, ce. ce n'est pas ce que je voulais dire.
Le visage de Harry jusqu'à présent souriant et heureux s'était assombrit. Oui, il aurait aimé par-dessus tout avoir une s?ur. Il se rendit alors compte, pour la première fois, ce que la fête d'Halloween signifiait pour lui. Il y a quatorze ans, jour pour jour, ces parents se faisaient sauvagement assassiner par le mage noir le plus puissant de l'époque. Jamais il n'avait vu Halloween sous cette perspective là. Son esprit se vida complètement, le plongeant dans une sorte de brouillard invisible. Il n'entendait plus le bruit qu'il y avait autour de lui, il ne sentait plus la présence de ses amis à côté de lui. Il ne sentit pas non plus la main de Cho se poser doucement sur son épaule. Il était seul, désespérément seul au milieu de cette foule d'élèves heureux pour qui Halloween était une fête merveilleuse qui n'apportait que joie et bonheur.
Harry ? Harry !
Harry entendait la voix de Cho, lointaine, se répercutant en écho presque inaudible.
Harry !
Cette fois, sa voix le sortit de sa torpeur et mit un petit moment à se rappeler ce qu'il faisait là.
Harry, Dumbledore vient d'entrer !
En effet, Harry vit le directeur s'avancer d'un pas rapide et sautillant vers l'estrade où était habituellement placée la table des professeurs. Le silence s'installa instantanément dans la Grande Salle.
Chers élèves, ce soir est une grande soirée. Avant de commencer le bal, j'ai deux grandes nouvelles à vous annoncer. Tout d'abord, Miss Cooper va repasser le choixpeau magique.
Des murmures étonnés s'élevèrent dans la salle et Harry sentit son c?ur bondir de joie. Ron, Hermione et Cho paraissaient très heureux eux aussi. Rose quant à elle, souriait de plus belle ce qui n'était pas le cas de Malefoy. Il semblait avoir avalé un flacon entier du pus de bubobulbe.
Oui je sais, c'est la première fois que cela arrive. Personne n'est infaillible, pas même le choixpeau. C'est lui-même qui m'a dit de faire repasser Miss Cooper s'étant aperçu de l'erreur qu'il avait commise grâce à un évènement récent. Miss Cooper, je vous en pris, approchez-vous.
Rose se dirigea, sans prendre la peine de cacher son bonheur, vers le vieux choixpeau, s'assit sur le tabouret et enfonça le choixpeau sur sa tête.
Oui, c'est sûr que je m'étais trompé en t'envoyant à Serpentard, dit le choixpeau à voix haute, ce qui n'était pas son habitude. Mais où vais-je te mettre ? Tu as beaucoup de qualités des différentes maisons. Tu as un talent certain et aussi du courage. oui. cela ne fait aucun doute. Gryffondor !!!
Un tonnerre d'applaudissement retentit de la part de tous les élèves, sauf des Serpentard. Malefoy fulminait de rage. Rose, en passant devant lui, lui fit un sourire rayonnant avant de lui tourner le dos. Harry, qui avait soudainement retrouvé toute sa joie, se dirigea vers elle, entraînant Cho, Ron et Hermione avec lui. Tous quatre la félicitèrent chaudement et elle ne cessait de répéter combien elle était heureuse.
Qu'as-tu ici ? demanda Ron en passant son doigt sur la joue de la jeune fille.
Rose se dégagea violemment et posa la main sur sa joue, comme pour la dissimuler aux regards.
C'est quoi ? insista Ron.
Ca ne te regarde pas ! dit-elle d'un ton cinglant.
Harry s'inquiéta un peu de cet étrange comportement et se dit qu'il finirait bien par savoir ce qu'elle cachait. Ron n'insista pas mais il garda un regard perplexe.
Peu à peu, le calme revint et Dumbledore continua.
Deuxième chose qui ne s'est jamais produite auparavant à Poudlard, nous accueillons une nouvelle élève en cours d'année. Miss Carter ! Venez mettre le choixpeau s'il vous plaît.
Les murmurent reprirent encore une fois et une belle jeune fille s'avança. Elle avait le teint très pâle, de longs cheveux noirs et des yeux bleus limpides. Harry ne put s'empêcher de penser qu'elle était étrangement belle malgré son extrême pâleur qui lui donnait plus l'air d'être morte que vivante. Elle s'avança machinalement vers le choixpeau, sans un sourire et le posa nonchalamment sur sa tête. Le choixpeau se mit alors à parler tout haut comme il l'avait fait quelques instants auparavant pour Rose.
Oh. mais que vois-je ? Très intéressant tout cela. Et. ohhhhhhh. oui, d'accord. Je vois de l'intelligence, beaucoup d'intelligence, du courage aussi et. oulala ! une sacrée dose de caractère. Mais j'aperçoit aussi une loyauté vacillante. tout cela fait que je vois pas trop où te mettre. voyons voir.
A partir de cet instant, on n'entendit plus les commentaires du choixpeau qui s'était mit à murmurer à l'oreille de Carter. Un sourire éclaira son visage mais il disparu aussitôt, elle secouait la tête en signe de négation.
Ca y est !. Gryffondor ! hurla le choixpeau.
De nouveau, les applaudissements retentirent. La jeune fille alla rejoindre l'assemblée avec un sourire plutôt crispé.
Dernière chose, reprit Dumbledore, le premier match de Quidditch de l'année aura lieu dans deux semaines. Il opposera Gryffondor à Serpentard. A présent, je vous souhaite une bonne soirée.
Harry hurla sa joie de même que tous les élèves présents. Le Quidditch allait bientôt reprendre ! Sa passion !
Oh regardez, s'écria Ron. Dumbledore a fait revenir les Bizzar's Sisters !
En effet, le groupe de chanteuses était en train d'installer leur matériel sur l'estrade. Peu après, la musique emplit la salle. Harry invita timidement Cho à danser et Ron invita Hermione.
Finalement, il aimait bien danser et ce n'était pas si difficile que ça ! Il se sentait étrangement bien avec Cho dans ses bras, il ne pensait plus à rien, sauf à la sensation bonheur qu'il éprouvait à ce moment même. Mais malencontreusement, Harry heurta quelqu'un. En relevant la tête, il vit avec horreur que c'était Rogue qui dansait en compagnie de Mrs Sanders. Vu le regard de haine qu'il lui lançait, Harry était sûr qu'il allait enlever des points à Gryffondor ou lui donner une retenue. Heureusement, Mrs Sanders comprit le malaise et entraîna son « galant » partenaire danser plus loin avant que celui-ci n'ai eût le temps d'ouvrir la bouche, en lui expliquant que Harry ne l'avait pas fait exprès. En passant devant lui, elle lui fit un clin d'?il, d'un air complice. Pour la remercier, Harry hocha la tête et lui sourit.
Tout à coup, un bruit sourd se fit entendre et un cri résonna dans la Grande Salle. Harry sortit de la torpeur dans laquelle sa danse avec Cho le mettait. Il prit sa cavalière par la main et l'entraîna en direction du cri. Il se fraya un passage au milieu du cercle de curieux qui s'était déjà formé et vit avec horreur Rose qui était emprisonnée dans les bras musculeux de Crabbe et Goyle, ne pouvant vers un geste pour se libérer. Malefoy se tenait devant elle, l'air satisfait. Elle se débattait mais ne pouvait rien faire face aux deux colosses qui la retenaient. Harry était pétrifié par la scène, si bien qu'il ne pouvait plus bouger.
Tu n'aurais pas du repasser le choixpeau ! dit-il. Tu es maintenant dans la maison qui est notre ennemie. Et tu sais très bien que je considère cela comme une trahison. Et tu sais ce que je pense des trahisons ? Tu sais ce que je fais aux traîtres ?
Rose se mit à trembler de tous ces membres en se débattant de plus belle.
Dommage, vraiment. Je t'aimais bien tu sais. Peut être même un peu trop.
Lentement, il approcha sa main de la joue de Rose et la caressa du dos de son index. Puis, lentement, il dirigea sa main vers ses cheveux et posa ses doigts sur la pince qui les retenait.
J'ai toujours eut envie de te voir avec une coiffure différente. Tu dois être encore plus belle les cheveux détachés !
Rose se mit à bouger dans tous les sens. Crabbe et Goyle ricanaient bêtement. Harry était partagé entre porter secours à son amie mais un étrange désir de voir Rose coiffée autrement le retenait.
Non arrête ne fais pas ça ! cria-t-elle.
Les doigts de Malefoy se resserrèrent sur la pince argentée et pressèrent les extrémités. Aussitôt, les longs cheveux auburn se libérèrent et tombèrent en cascade sur le dos de la jeune fille. C'est à ce moment là que les professeurs firent irruption dans le cercle mais ils se figèrent sur place. C'était trop tard. Malefoy recula d'un geste de surprise mélangé d'horreur, de même que Crabbe et Goyle, laissant tomber la jeune fille sanglotante par terre, à genoux. Lentement, elle leva ses yeux bleus baignés de larmes. Harry, quand à lui, ne pouvait détacher son regard de ce qui créait tant de répulsion de la part de Malefoy. Il ne pouvait détacher son regard du front de Rose, où se dessinait - exactement le même que la sienne - une cicatrice.
***
Le visage blême, le c?ur battant la chamade, et sans vraiment se rendre compte de ce qu'il faisait, Harry s'avança vers Rose, toujours agenouillée sur le sol.
Harry je. pardonne moi. je sais que. que j'aurais dû te le dire. mais je ne pouvais pas et . je. je suis désolée que tu l'apprennes comme ça.
Sans un mot, il s'approcha d'elle, la prit délicatement par les bras pour l'aider à se relever. A présent, la salle était plus que silencieuse. Ils restèrent un petit moment à se regarder droit dans les yeux, en retenant leur souffle.
La première, Rose leva une main tremblante à posa délicatement son index et son majeur sur la fine cicatrice de Harry. A son tour, il voulu toucher la jumelle de sa propre cicatrice. Il leva lentement sa main vers le visage de Rose, hésita et finalement, posa ses doigts sur la cicatrice de Rose.
Aussitôt, une lueur verte sortit de leurs cicatrices, ce qui leur fit ressentir une douleur fulgurante au front. Surpris, les élèves et les professeurs amassés reculèrent. La lumière vert se dirigea vers l'un des murs blancs de la Grande Salle puis, peu à peu, s'affaiblit, laissant apparaître une sorte d'écran de cinéma. Un mélange de couleurs s'étendait sur la toile, tout d'abords flous puis de plus en plus distinctes. On aurait dit une ?uvre d'art avec des couleurs étrangement réelles. Comme tout les tableau du monde de la magie, la scène était vivante.
Tout près d'une cheminée, une très belle jeune femme aux cheveux auburn, aux yeux verts émeraude, berçait un enfant dans ses bras.
Harry et Rose pouvaient même entendre le tic-tac régulier de la pendule, le crépitement du feu qui ronronnait doucement dans la cheminée et le grincement du rocking-chair où était la jeune femme. Harry comprit alors que ce n'était pas un tableau mais une véritable scène qui avait dû déjà se dérouler.
La jeune femme se leva et se dirigea vers un berceau où elle prit un autre enfant dans ses bras et retourna s'asseoir. Tout en se balançant dans le fauteuil, elle fixait le feu de ses yeux intensément verts. Elle paraissait soucieuse. Un petit bruit se fit entendre et elle leva les yeux vers l'homme qui venait d'entrer. Il était de taille moyenne, avait des cheveux noirs en bataille, des yeux bleus limpides et portait des lunettes rondes à fin bord noir. Il s'avança vers la jeune femme qui lui souriait et l'embrassa tendrement ainsi que les deux enfants.
Des nouvelles de Peter ? demanda la jeune femme.
Non, Lily, aucune. Je ne comprends pas, nous avons cherché partout !
James, tu crois que Peter oserait nous.
Oui. S'il se sent menacé, il le fera.
Lily baissa les yeux vers les deux enfants qui gazouillaient et refoula ses larmes.
J'ai si peur James. pour les enfants, pour toi.
Lily, ne t'en fais pas. Je vous protègerais. Je donnerais ma vie pour vous trois.
Non James, il ne faut pas ! Et de tout façon. cela ne servirait à rien. Nous serions condamné. Il est tellement puissant ! Tu crois qu'il viendra ce soir ? demanda-t-elle avec angoisse.
James ne répondit pas et se contenta de baisser les yeux d'un air attristé.
Oh ma Lily. je veux que tu saches que je t'aime par-dessus tout avec les enfants, dit-il avec émotion.
Moi aussi je t'aime, James Potter.
Ils s'enlacèrent alors, leurs enfants entre eux deux et restèrent ainsi pendant quelques minutes.
Je vais coucher les petits, je reviens, dit Lily.
Elle sortit du salon et se dirigea vers une porte. Elle en sortit quelques instants plus tard et reprit sa place à côté de son mari.
Tout à coup, un léger bruit se fit entendre venant de la rue. Les deux époux se regardèrent droit dans les yeux, émus, n'osant parler ni faire un geste. James déglutit avec difficulté, se dirigea lentement vers la fenêtre et écarta légèrement le rideau. Après avoir regardé un court instant à l'extérieur, il se retourna brusquement, le visage horrifié.
Vas t'en par la porte de derrière et essaye de trouver Dumbledore le plus vite possible, dit-il dans un souffle. Je t'aime.
La jeune femme, les yeux écarquillés d'horreur, secoua la tête en signe de refus.
Non James, je ne veux pas t'aban.
Lily ! prend Harry et va t'en ! C'est lui ! Vas t'en ! Cours ! Je vais le retenir !
Tout à coup, la porte du salon s'ouvrit à la volée.
Vite Lily ! Vite !
Mais la jeune femme ne pouvait détacher son regard de cette horrible silhouette noire qui se dessinait dans l'encadrement de la porte, et surtout de cet horrible sourire qui se dessinait sur ce visage froid et cruel. Soudain, elle sembla reprendre connaissance et sortit en courant de la pièce, vers la chambre où elle était entrée quelques minutes plus tôt.
Dans le salon, rien ne se passa pendant quelques instants. Les deux sorciers, face à face, tenaient chacun leur baguette dans leur main, prêt à attaquer.
Alors, Potter, ton heure est arrivée ! Tu as peur ?
Non Tom, je n'ai pas peur. Moi aussi j'ai beaucoup attendu ce moment là.
Je vais enfin pouvoir me venger. Il ne fallait pas me voler mon bonheur James ! Mais cela n'a plus d'importance car je vais bientôt en finir avec toi.
L'homme cagoulé leva lentement sa baguette et la pointa droit sur le c?ur de James. Il lui fit un sourire diabolique, ses yeux cruels brillants d'excitation. Soudainement, James leva sa baguette.
Expe.
Avada Kedrava ! s'écria l'autre d'une voix froide.
Aussitôt, un éclair vert jaillit de sa baguette. Le corps de James tomba lentement sur le sol, avec grâce, sans un bruit. Un rire suraigu retentit.
Le monstre se dirigea calmement dans un couloir et ouvrit la porte de la chambre où s'était réfugié Lily. Il ouvrit la porte d'un coup sec. Lily était penchée sur un berceau, les yeux baignés de larmes et semblait murmurer des paroles inaudibles pour l'étranger. Dès qu'il entra, elle prit un bébé dans ses bras, rejeta les couvertures dans le berceau, et alla se réfugier dans le coin de la pièce.
Bonsoir Lily, dit-il avec un étrange sourire sournois.
Vous avez tué James, espèce de monstre ! Allez vous en !
Cet imbécile a eut ce qu'il méritait. Maintenant, je te laisse une chance. Rejoins moi. Fais-toi mangemorte ! Tu auras la vie sauve. Tu sais, je ne veux pas te tuer. Non, je veux juste tuer les héritiers.
Non, pas Harry ! Je vous en supplie. je ferais ce que vous voudrez. dit- elle en protégeant le poupon dans ses bras.
L'homme sembla perdre patience et s'approcha de la jeune femme, tentant de saisir le bébé qu'elle protégeait par son corps.
Pousses-toi, idiote, allez, pousses toi ! hurla-t-il en la saisissant par le bras pour lui faire face, et se mit à la secouer de plus en plus fort.
Harry !
Avada Kedrava !
Un éclair vert jaillit de nouveau et le corps sans vie de la jeune femme retomba sur le sol. De nouveau, il rit à gorge déployée devant son crime.
Bien. A présent, le sale mioche de Potter !
Il se tourna vers l'enfant qui était tombé un peu plus loin, entraîné dans la chute de sa mère. Le mage noir leva sa baguette et la pointa sans hésitation sur le bambin. Il s'apprêtait à lancer le sortilège impardonnable quand soudain, des pleurs éclatèrent venant du berceau. Intrigué, il arrêta son geste et se dirigea vers les cris. Il souleva les couvertures que Lily avait rejetées dedans quelques instants plus tôt. Sa surprise ne fut pas des moindres quand il découvrit.
Un bébé ?! s'écria-t-il. Une fille ? Cette Sang-de-Bourbe aurait réussit à tromper mon espion et aurait eut une fille sans qu'il soit au courant ?! Et puis après tout, tuer un ou deux enfants, c'est la même chose.
Il prit le nourrisson dans ses bras et le déposa à côté de l'autre enfant.
Voilà, il me suffit de les serrer l'un contre l'autre et ils mourront ensemble. Du deux en un !
Lentement, comme pour savourer cet instant, il leva une nouvelle fois sa baguette magique et la pointa vers les deux enfants.
Avada Kedrava !
Un nouvel éclair vert jaillit de l'extrémité de sa baguette et frappa les deux enfants au front. Mais ce qui ce passa en suite fut plus que surprenant. Le sort ricocha et il atteignit Voldemort en plein c?ur. Un long hurlement agonisant sortit de sa gorge et son corps sembla se désagréger lentement. Les murs de la maison tremblèrent dangereusement, le plafond se fissura, les portes furent expulsées de leurs gonds. Le plancher se mit à trembler violemment et les murs explosèrent, projetant différents matériaux à travers la pièce. Toute la maison était à présent plongée dans la pénombre, seulement éclairée par le feu de cheminée qui ronronnait doucement. Les poutres de la charpente tombèrent à une extrémité de la chambre et les fenêtres se brisèrent, projetant des bris de verre dans tous les sens. Les derniers murs tombèrent, le feu dans le salon s'éteignit tout à coup, laissant ce qui restait de la maison dans l'ombre, faiblement éclairé par la lueur des étoiles et du quart de lune. Finalement, ce fut une ombre qui sortit de la maison en ruine, en rampant sur le sol.
Pendant quelques instants, rien ne se passa, tout paraissait calme et silencieux, si ce n'est les faibles pleurs des deux enfants. Ils avaient été miraculeusement protégés des éboulis par le berceau, juste à côté d'eux.
Puis, un bruit lointain de moteur se fit entendre et une moto bleue apparue dans le ciel. Elle volait à une vitesse affolante et elle atterrie brutalement sur le sol. Un jeune homme tremblant descendit en ôtant son casque. Il était grand, ses cheveux noirs un peu longs tombaient sur ses épaules, ses yeux noirs semblaient horrifiés et se voilaient de larmes. Il s'arrêta devant la maison de ses amis en ruines, incapable de faire un pas de plus. Sa respiration se faisait saccadée, ses yeux allaient et venaient fébrilement sur ce qui restait de la maison dévastée. Soudain, il s'effondra à genoux la tête dans les mains et se balança d'avant en arrière.
Nooooooonnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Son cri déchira la nuit, se répercutant en échos. Quand il stoppa sa plainte, on entendait distinctement ses gémissements et ses sanglots. Il ne cessait de répéter les mêmes mots, la même phrase.
Trop tard. je suis arrivé trop tard. trop tard. trop tard. James. Lily. Harry. trop tard. Peter. Peter. c'est lui. trop tard.
Tout à coup, il releva la tête et s'arrêta de gémir. Une plainte venait de lui parvenir.
Lily ? James ? dit-il en se levant d'un bond, la voix remplie d'espoir.
Il scruta la pénombre, puis s'avança au milieu de l'amas de pierre qui avait été autrefois, la maison de ses meilleurs amis. Les légères plaintes reprirent. Ses jambes se mirent à trembler tant l'espoir de retrouver ses amis vivants était fort. Il se mit à dégager les pierres comme un possédé, sans prendre compte des bris de verre qui lui déchiraient les mains.
James, c'est toi ? J'arrive, ne t'inquiètes pas, je suis là !
Le cri repris, mais cette fois, il reconnu sans peine les braillements d'un bébé.
Harry !
Il se dirigea vers ce qui avait été autrefois la chambre de l'enfant, trébuchant sur les obstacles. Il enjamba la poutre qui traversait la pièce diagonalement et repéra le berceau. Il dégagea les débris jonchant le sol à côté du couffin. Finalement, il repéra Harry au milieu d'un amas de peluches poussiéreuses et s'avança à quatre pattes vers lui. En le voyant, le bambin lui fit un large sourire édenté et tendit ses petits bras potelés vers lui.
Harry ! murmura Sirius en prenant délicatement le bébé dans ses bras.
Il écarta tendrement les rares mèches folles retombant sur le front du gamin et découvrit avec horreur une large plaie sanglante lui barrant le front.
Oh non ! Pas ça ! Pauvre petit !
Il serra Harry dans ses bras et sentit de nouveau des larmes rouler sur ses joues. Il venait de comprendre qu'il était trop tard pour ses amis. Plus jamais il ne reverrait Lily et James. Plus jamais. Harry serait orphelin et vivrait avec lui. L'enfant que portait Lily ne verrait jamais le jour.
Mais ! Comment se peut-il. ? Comment se peut-il qu'il ait survécu alors que ses parents sont.
Il ne put se résigner à dire le mot qu'il redoutait tant à propos de ses amis.
Il resta ainsi pendant plusieurs minutes, le bébé dans ses bras, le regard livide, partagé entre la joie que les l'enfant soit vivant et la peine d'avoir perdu ses amis à jamais.
Sirius ?
Sirius releva la tête brusquement, dans le vague espoir de découvrir James et Lily en face de lui, sourire aux lèvres, lui expliquant qu'ils avaient réussit à Lui échapper.
Hagrid, dit-il sans parvenir à cacher sa déception, c'est trop tard.
Ses mots résonnaient toujours dans sa tête. « Trop tard », « trop tard », « trop tard ».
Non d'une bièraubeurre, quel désordre. Et James ? Et Lily ? demanda le demi géant dune voix rauque, emprunte d'émotion.
Sirius secoua la tête lentement, en signe de négation. Hagrid laissa échapper un long gémissement puis parvint à peu près à se calmer.
Et Harry ? insista-t-il avec espoir, d'une voix tremblante.
Il est ici, vivant.
Dieu soit loué ! s'écria-t-il en regardant Harry.
Je vais emmener Harry avec moi.
Sirius. tu ne peux pas.
Pourquoi ? s'écria celui-ci.
Dumbledore m'a chargé de lui ramener l'enfant.
Mais. je suis le parrain de Harry.
Et Dumbledore devait être le parrain de l'enfant qui devait naître. Il veut placer Harry en sécurité chez son oncle et sa tante. Arabella veillera sur lui.
Les Moldus ? s'écria Sirius en écarquillant les yeux. Mais, ils ne connaissent rien à la magie et ils la renient ! Tout comme ils ont reniés Lily quand sa s?ur a appris qu'elle était une sorcière.
Sirius, je DOIS emmener le petit à Dumbledore. J'ai une longue route à faire.
Tu veux ma moto ? demanda Sirius gentiment.
Mais. et toi ? demanda Hagrid avec étonnement, les yeux brillants d'excitation à l'idée de voler en moto.
Je n'en aurais plus besoin désormais.
Alors je veux bien. Tu es sûr que ça va ?
Oui, répondit machinalement le jeune homme d'une voix blanche.
Promets moi que tu ne feras pas de bêtises ! dit Hagrid inquiet.
Mais déjà, Sirius s'éloignait d'un pas rapide et décidé et il transplana avant que Hagrid ai put l'en empêcher.
Peu à peu, les couleurs de l'écran se firent moins nettes et bientôt on ne distinguait plus rien. Pas un bruit ne se faisait entendre dans la Grande Salle. Harry avait le souffle coupé par ce qu'il venait de voir, et il sentait que Rose, à côté de lui, était dans le même cas. Puis, contre tout attente, de nouvelle couleurs apparurent à l'écran.
Le vrombissement d'un moteur se faisait de plus en plus net, de plus en plus fort. Sur l'écran, une ville apparut, à un kilomètre environ au dessous de la moto. Une ville que Harry connaissait bien pour y avoir passé les dix ans de son enfance. Tout à coup, l'engin piqua du nez et atterrit en « douceur » dans une rue sombre où deux sorciers semblaient les attendre.
Hagrid, dit l'un deux qui avait une longue barbe blanche, une longue robe violette, un long nez aquilin et des yeux bleus entourés de lunettes en demi-lune. Vous voilà enfin. Où avez-vous déniché cette moto ?
Je l'ai empruntée, professeur Dumbledore, Monsieur, dit le géant en descendant de la moto. C'est le jeune Sirius Black qui me l'a prêtée. Ca y est, j'ai réussi à vous l'amener, Monsieur.
Vous n'avez pas eu de problèmes ?
Non, Monsieur. La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour le sortir de là avant que les Moldus commencent à rappliquer. Il s'est endormit au dessus de Bristol.
Le professeur Dumbledore et la sorcière qui l'accompagnait se penchèrent sur le tas de couverture que tenait Hagrid. A l'intérieur un bébé dormait et ils furent intrigués de voir sur son front une étrange plaie en forme d'éclair.
C'est là que. souffla la sorcière.
Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?
Même si je le pouvais je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même j'en ai une au dessus du genou gauche, qui représente le plan exact de Londres. Donnez-le-moi Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut.
Le vieux sorcier prit l'enfant dans ses bras et se dirigea vers la maison des Dursley.
Est-ce que. est-ce que je pourrais lui dire au revoir, Monsieur ? demanda Hagrid.
Il se pencha sur Harry et lui donna un baiser, puis, il lassa échapper un long gémissement.
Chut ! siffla la femme. Vous allez réveiller les Moldus !
Dé. désolé, sanglota Hagrid en enfouissant son visage dans un mouchoir, mas je. je n'arrive pas à m'y faire. Lily et James qui meurent et ce pauvre petit Harry qui va aller vivre avec les Moldus.
Oui, je sais, c'est très triste, mais ressaisissez-vous Hagrid, sinon, nous allons nous faire repérer, chuchota la sorcière.
Dumbledore était en train de déposer délicatement Harry devant la porte du 4 Privet Drive et il sortit une lettre de sa robe qu'il mit dans les couvertures.
Eh bien voilà, dit-il. Il est inutile de rester ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête.
Oui, dit Hagrid. Je vais aller rendre la moto à Sirius. Bonne nuit professeur McGonagall, bonne nuit professeur Dumbledore, Monsieur.
Hagrid enfourcha la moto, mit le moteur en route et s'envola dans le ciel pour disparaître dans la pénombre de la nuit.
A bientôt, j'imagine, professeur McGonagall, dit Dumbledore avec un signe de tête.
Le professeur McGonagall se moucha et le professeur s'éloigna le long de la rue. Il s'arrêta au coin et sortit un objet en argent de sa poche. Il l'actionna et une douzaine de boules lumineuses regagnèrent les réverbères. Il distingua une silhouette de chat qui tournait à l'angle de la rue. Il aperçu également un tas de couverture devant la porte numéro 4.
- Bonne chance, Harry Potter, murmura-t-il.
Une nouvelle fois, les couleurs s'effacèrent de l'écran et il en apparu d'autre. Une fois que la scène fut parfaitement visible, Harry put distinguer qu'elle se déroulait encore devant sa maison dévastée. Dumbledore s'avançait parmi les ruines d'un air consterné, à côté de lui, Remus Lupin et Peter Petigrow pleuraient en fouillant dans les décombres.
Professeur, sanglota Remus, savez-vous à cause de qui. ?
Remus, je savais que l'un des proches de James et Lily informait régulièrement Voldemort de leurs moindres faits et gestes. Alors j'ai voulu les protéger par le sortilège Fidelitas. Et je suis navré de vous l'apprendre mais je me suis proposé pour être leur Gardien du secret. Mais ils ont prit.
Qui ? s'enquit Remus.
Sirius, dit Dumbledore d'un ton morne.
Non ! hurla Remus. Ce n'est pas possible. Pas lui. Non pas Sirius. Il était leur ami. Notre ami. Il a toujours choisi le bien, malgré ses blagues incessantes quand il était à Poudlard, il a un bon fond, ce ne peut pas être lui.
Remus se morfondait, ne pouvant se résigner à croire ce qu'il venait d'entendre. Se pouvait-il qu'il ait perdu trois amis au lieu de deux ? Car si c'était le cas, si Sirius avait effectivement trahis James et Lily, il ne lui pardonnerait jamais, malgré toute leur amitié passée. La douleur morale déformait ses traits.
A côté de lui, Peter sanglotait fébrilement, plus tremblant que jamais. Entre ses sanglots, Remus pouvait entendre les mots « . vengeance. vais le tuer. mort. anéanti. pourquoi. ma faute ».
Peter, dit Remus, tu n'as tout de même pas l'intention de te venger seul ? Tu sais que tu n'es pas doué pour les duels ! Je sais que la colère et le désir de vengeance t'envahit tout comme moi mais il ne faut pas que tu fasses de bêtise.
Mais Peter ne semblait pas écouter ce que disait son ami et avait sa main crispée sur sa baguette magique.
Non, il faut laisser le ministère s'occuper de Si. de Black, dit Dumbledore, hésitant sur la façon de parler de Sirius. Par son prénom ou par son nom ? Vous ne pouvez rien faire contre un mage noir. Il est très puissant, continua-t-il. Mais il faut continuer à chercher. Je ne sais pourquoi, mais j'ai l'intuition qu'il faut continuer à chercher.
Mais, James et Lily ne peuvent pas avoir survécu ? demanda Peter avec une expression folle sur son visage.
Bien sûr que non, malheureusement !
Et Harry, que va-t-il devenir ? demanda Remus tout en dégageant des pierres près d'un berceau défoncé.
Harry va vivre chez son oncle et sa tante.
Les Moldus ? s'écria Remus.
Oui, Arabella veillera sur eux, assura le vieil homme.
Oui je. mais !. qu'est-ce que. ?!!!
Remus s'était mit à enlever les pierres tel un forcené. Il avait dû voir quelque chose. Dumbledore s'approcha de lui rapidement, vacillant sur le sol inégal.
Vous avez trouvé quelque chose ? demanda Peter en s'approchant à son tour.
Mais. je ne comprend pas. disait Remus en passant ses mains dans le passage qu'il avait réussi à faire.
Il sembla attraper quelque chose et sortit délicatement un petit corps de bébé recouvert de poussière avec une marque étrange sur le front, une plaie rougeoyante en forme d'éclair.
Mais qu'est-ce que.
Alors Lily aurait eut son bébé en prématurément. murmura Dumbledore.
En effet, elle ne semble avoir pas plus de quelques jours. pas plus d'une semaine. Mais pourquoi n'ont-ils rien dit ? demanda Remus.
Sûrement pour la protéger. Voldemort (à ces mots Peter frémit) ne savait pas qu'il y avait un autre enfant et ils devaient penser que le mage noir ne la trouverait pas. Mais elle a dû pleurer et Voldemort l'a repérée. Elle a la même plaie que Harry, c'est étrange. Il faut que je la mette en sécurité.
Vous allez aussi la mettre chez les Moldus ? demanda Lupin.
Non, personne à part nous ne connaît son existence. Elle doit se cacher. J'aviserais plus tard car elle ne pourra pas vivre en cachette toute sa vie. Mais nous n'avons pas besoin de la protéger du monde des sorciers pour l'instant.
Mais alors qui va.
Je pourrais m'en occuper ? demanda Peter avec une lueur d'espoir dans ses yeux.
Pourquoi pas, répondit Dumbledore. Nous verrons quand. Black sera arrêté. Pour l'instant je vais l'emmener avec moi et ensuite nous verrons selon les évènements.
Elle va bientôt arriver. la suite des évènement ! dit Peter d'une voix sifflante.
Peter, promet moi que tu ne feras aucune bêtise ! s'écria Remus.
Mais déjà Peter s'éloignait d'un pas décidé et rapide, la baguette à la main et il transplana quelques mètres plus loin avant que Remus et Dumbledore n'aient puent l'en empêcher.
Les couleurs se mélangèrent et disparurent peu à peu, l'écran blanc retrouvait toute sa blancheur. Puis, la même lumière verte jaillit de cet écran et retourna dans les cicatrices en forme d'éclair de Harry et Rose dans un éclat éblouissant. Dans la Grande Salle, le silence régnait et tout le monde avait reporté ses yeux vers eux. Harry et Rose se tournèrent, d'un même geste, l'un vers l'autre en se fixant toujours dans les yeux. Des larmes ruisselaient sur leurs joues et à en juger par les reniflements qui venaient du cercle des élèves, ils n'étaient pas les seuls à pleurer.
Les instants passés ainsi semblaient être interminable et Harry sentait peu à peu son cerveau s'embrumer. Rose entrouvrit les lèvres dans un ultime effort, comme pour dire quelque chose, et partit subitement en arrière pour s'écrouler sur le sol sans un bruit, sous les cris étouffés des élèves et des professeurs. Harry la fixa, chancelant et eut juste le temps de prononcer une courte phrase qu'il n'aurait jamais pensé dire un jour.
Ma s?ur !
Et il s'écroula à son tour.
***
Voilà voilà ! Ce chapitre vous a plus ? Je voulais aussi savoir si vous vouliez que je fasse un résumé du chapitre précédent à chaque nouveau chapitre ?
Encore merci à crystale_arra pour m'avoir prévenu que je n'acceptais pas les reviews anonyme car grâce à elle j'ai maintenant fait le nécessaire pour pouvoir en recevoir.
Merci aussi à toi Sailor Digital ! Tu as bien aimé ce chapitre ? Je pense qu'il a répondu à tes questions ! Ta deuxième idée était la bonne ! C'est vrai que la lettre de James pouvait être déroutante mais c'était fait exprès !
Une Review ne coûte rien à celui qui la donne mais elle apporte tellement à celui qui la reçoit !!!
Merci à tous !!!!!!!!!!!!
Coucou Audrey ! Et bien, comme tu peux le voir, ce chapitre est très spécial car c'est celui où il se rend compte que Harry a une s?ur, Rose, alors qu'il avait toujours pensé être seul. C'est pour ça que je voulais te le dédier, car tu comptes vraiment pour moi et j'aurais aimé que tu sois ma s?ur (d'ailleurs, je sais pas si ça aurait été mieux parce que vu comment tu traites Zaza ! Non, j'déconne, mdr ! D'ailleurs Zaza, j'en profite pour te faire de gros bizous et saches que je compatie !). Non, sérieusement, j'aurais trop aimé qu'on soit s?ur ! Ca aurait pas été toujours drôle pour le pauvre « Georges ». trois femelles infernales sous le même toit ^__^ !!!!!!! Et pis pauv' benj, j'le plains aussi, j'aurais toujours été là pour le faire ch*** !!! Remarque, peut être qu'Alexandre serait venu me voir plus souvent. oups là ! Je crois que je m'égare là. je sais même pas pourquoi je parle de ça ! Aller, ta yeule Rose ! x__x !
Excusez-moi tout le monde pour ces tits messages persos mais j'y tenais absolument (et pis je suis pas la seule à le faire après tout). J'y tenais tellement que, comme vous avez pût le voir, j'ai réédité le chapitre spécialement pour les rajouter ! Bon, j'arrête de vous ennuyer et pis à bientôt j'espère et merci de m'avoir lu jusque là.
Vive Harry, Jamsie, Sirius, Mumus, 'Mione, Rounichou, Dragonouchet, Snapy (non tout compte fait pas Snapy !). et pis JKR bien entendu !!!
Pfffffffffffffffff c'que j'peux être bavarde ce soir ! Et en plus, c'est pour rien dire ! Rose, ta yeule une bonne fois pour toute !
Merci à tous !
On a dit : Ta yeule !
Ok, ok pas la peine de s'énerver !
Sccchhhhhhhhhpafffffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!
Aïe !
On t'avait prévenu Rose qu'y fallait te la fermer !
* PS : pour ceux qui s'inquiéteraient pour ma santé mentale, je les remercie de s'en soucier mais je peux leur assurer que je vais bien, c'est jute qu'il est tard, que j'ai pas beaucoup dormi, et que j'ai envie de me taper un gros délire, c'est tout ! *
Bonjour à tous !!! Vous allez bien ? Voici un chapitre clé dans l'histoire (c'est aussi l'un de mes préférés). J'ai pensé que ça serait bien de faire un grand résumé, chapitre par chapitre à ce point là de l'histoire au cas où vous ne vous souviendriez pas de tout, ce qui est fort possible.
Chapitre 1 : Voldemort jure la perte de Harry.
Chapitre 2 : Harry a vécu dans ses rêve le chapitre 1. Il reçoit ses cadeaux : abonnement au Quidditch magazine de la part de Ron, 4 galets colorés de la part d'Hermione (qui a passé des vacances en Bulgarie), une fiole de pensine de Hagrid. Sirius vient le voir et lui offre une montre qui a les mêmes fonctions que l'horloge des Weasley et une photo où l'on voit Remus, Sirius, James, Lily. Il lui dit aussi que Arabella Figg est en fait une sorcière et qu'il s'est installé chez elle. Sirius est obligé de s'en aller à toute vitesse car les Dursley ont entendus du bruit et ils viennent voir ce qu'il se passe : il voient tous les cadeaux de Harry.
Chapitre 3 : Les Dursley n'ont pas oubliés le petit incident de la veille. Harry apprend que la tante Marge doit venir. La venu de celle-ci ne l'enchante guère et après un accueil plutôt froids, il retourne dans sa chambre où Sirius le rejoint. Tout ce passe bien jusqu'à ce que la tante Marge rapplique et voit Sirius dans la chambre de Harry et reconnaît le grand criminel dont elle avait entendu parler. Sirius jette donc un sort d'amnésie à toute la famille Dursley et s'en va. Mais Vernon, Marge et Dudley sente qu'il vient de se passer quelque chose d' « étrange » et ils mettent Harry à la porte. Harry se retrouve chez Arabella Figg.
Chapitre 4 : Harry passe de bonne vacances en compagnie de la vieille dame et de Sirius. Il est convenu qu'il passe les deux dernières semaines de vacances chez Ron. La veille, ils apprennent par la radio que Mondingus Fletcher est mort du sortilège Avada Kedrava. Harry passe de bonnes vacances chez les Weasley et ils font même un match de Quidditch (où Ron s'avère être un excellent gardien). Sur le chemin de Traverse, il rencontre Hermione, qui. a beaucoup changée. Même Malefoy s'y méprend. Il rentre au Terrier où il passe la fin de leur vacances, et le jour de la rentrée, ils se rendent au Quai 9¾.
Chapitre 5 : Dans le Poudlard Express, Harry, Ron et Hermione se retrouvent dans le compartiment de Cho. Arrive une nouvelle élève, Rose Cooper dont ils font la connaissance. Malefoy arrive et semble trouver Rose à sont goût, ce qui n'est pas réciproque. Enfin, ils arrivent à Poudlard.
Chapitre 6 : Avant la cérémonie de répartition, Harry est nommé capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Une nouvelle professeur de Défense Contre les Forces du Mal, miss Sanders. La répartition se fait et Rose est envoyé à. Serpentard (au grand malheur de Harry et au grand bonheur de Malefoy). Harry rencontre aussi Cédric, qui est devenu un fantôme !!!
Chapitre 7 : Première journée de cours pour Harry et ses amis. Au programme, cours de Divination les rêves prémonitoires, malheureusement, cela tourne au désastre puisque Harry revit la mort de Cédric et la renaissance de Voldemort. Ensuite, cours de Défense Contre les Forces du Mal où ils apprennent à combattre les Vanitarus, leur nouveau professeur se révèle très compétente. Au repas, Harry voit Rose, seule et triste, mais il se console car son prochain cours et celui de Potions, cours commun avec les Serpentard. Au cours de Potion, ils fabriquent la potion « impromutuar vox », qui permet d'échanger les voix. Harry prend la voix de James, Ron celle de Colin Crivey, Hermione celle de Victor, Malefoy celle de Harry (ce qui coûtera -50 points à Gryffondor) et Rose. prend un voix qui ne semble pas inconnue à Harry. ni à Rogue !
Chapitre 8 : Le Trio se rend dans le parc pour une visite à Hagrid mais celui-ci n'est pas là. Au repas, Harry voit Malefoy s'approcher d'un peu trop près de Rose. Celle-ci donne une gifle magistrale au Serpentard et s'enfuit de la Grande Salle. Harry le rejoint et s'est partit pour un 'tit moment de tendresse. Ensuite, vient la sélection du nouveau gardien de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Ron est le grand gagnant.
Chapitre 9 : Harry, convoqué chez Dumbledore, demande pourquoi Hagrid n'est pas présent mais le vieil homme lui dit juste que c'est une mission secrète pour Poudlard. Ensuite, le vieil homme lui dit que son père, James lui a écrit une lettre il y a quatorze ans. Dans cette lettre, il apprend que ses parents soupçonnaient Peter de les trahir mais lui faisaient quand même « confiance », que sa mère était professeur de sortilèges et enchantements à Poudlard, James était Auror. Harry est aussi l'héritier de Gryffondor ainsi que James, de même que Sirius a été fiancé à une certaine Emma qui était aussi la marraine de Harry. A son grand étonnement, son père lui affirme dans sa lettre que Lily est enceinte, d'une file. Dumbledore pourtant affirme à Harry qu'Emma est morte (suicidé) il y a bien longtemps et que l'enfant n'avait bien évidemment pas survécu le fameux soir d'Halloween où Voldemort a perdu ses pouvoirs. Lors du repas, Ron lâche malencontreusement que Harry est l'héritier de Gryffondor et toute l'école est mise au courant. Vient la sortie à Pré-au-Lard où Harry a rendez-vous avec Sirius. Celui-ci ne lui apprend rien de spécial mais Harry se sent soulagé. Harry retourne auprès de ses amis et Ron lui apprend qu'il a demandé à Hermione de l'accompagner au bal d'Halloween.
Ah. encore une chose très très important pour moi ! Je ne l'ai jamais fait, mais ce chapitre est très particulier, et c'est pourquoi je voudrais le dédier à quelqu'un. Audrey, je te le dédie à toi ma chérie ! Je t'adore ! Je ne sais pas encore si tu liras ma fic. avant, il faudrait déjà que tu finisses de lire le tome 2, et que tu lises les tomes 3 et 4 ! Mais je suis super contente que tu te sois enfin décidée à lire Harry Potter ! Je commençais à désespérer, mais mieux vaut tard que jamais. Franchement, tu serais passée à côté de quelques chose d'incomparable ! Non ? Je te dirais à la fin du chapitre pourquoi j'ai voulu t'offrir ce chapitre spécialement ! Bizou cocotte !
Bon, j'ai fini mon p'tit message personnel ! ;-p. Juste une tit' info pour plus de compréhension, Audrey c'est ma meilleure amie !
Et voici le chapitre 10 !!!!!
Chapitre 10 : Quatorze ans plus tôt
C'était le grand soir. Harry avait passé des heures à se préparer. Il avait utilisé le sortilège de repassage automatique pour que sa robe vert émeraude n'ait aucun faux plis et avait essayé un vain un sortilège pour coiffer ses cheveux (comme toujours). Au bout d'une demi-heure d'essai, il laissa tomber cette stupide idée, comprenant qu'il n'y avait rien à y faire. Enfin, il regarda d'un air satisfait l'image que lui renvoyait le grand miroir du dortoir. A côté de lui, Ron enfilait sa robe de bal. Fred et Georges avaient acheté, selon le désir de Harry, une nouvelle robe de bal avec les milles Gallions qu'il leur avait donnés juste avant les grandes vacances.
Tu as vu Harry ? Fred et Georges m'ont offert cette magnifique de bal. Je me demande où ils ont bien pu trouver l'argent.
C'est vrai qu'elle est belle, s'exclama Harry en admirant la belle robe bleu nuit.
De plus qu'ils me l'ont achetés avant que papa soit augmenté, je ne comprends pas.
Harry feignit de ne pas en savoir plus que lui. Ils descendirent dans la salle commune où Hermione les attendait. Une fois de plus, elle avait réussi à lisser ses cheveux qu'elle avait ramenés en chignon. Elle aussi avait une nouvelle robe de bal qui était couleur lilas.
La couleur préférée de Gilderoy Lockart, pensa Harry avec amusement.
De toute évidence, Ron l'avait aussi remarqué puisqu'il prit son air renfrogné.
Alors les garçons, ont descend ?
Allez-y, dit Harry, je dois aller chercher Cho dans la tour des Serdaigle.
Bonne chance ! lui cria Ron qui s'éloignait déjà au bras d'Hermione en lui lançant un clin d'?il imperceptible.
Harry monta dans les étages et se retrouva assez rapidement devant la salle commune des Serdaigle. C'était la première fois qu'il venait et il fut surpris en voyant que l'entrée de la salle était juste cachée par un rideau de velours bleu. Peu après, Cho apparue, après avoir écarté l'étoffe, et sortit dans le couloir. Harry ne put s'empêcher de l'admirer tant elle était belle dans sa robe jaune pastel, ses longs cheveux noirs et soyeux retombant sur ses hanches et son magnifique sourire aux lèvres. Harry était subjugué par la beauté de sa cavalière. Cho étouffa un léger rire en voyant l'expression ébahie de Harry. C'est à ce moment que celui-ci se rendit compte qu'il avait la bouche ouverte et était planté au beau milieu du couloir sous les regards étonnés (et moqueurs) que lui lançaient plusieurs Serdaigle de septième année.
Bonsoir Harry !
Bon. bonsoir Cho ! dit-il niaisement.
Tu te sens bien ? demanda-t-elle légèrement inquiète de l'état de son ami.
Harry retomba alors lourdement sur terre en s'insultant d'horrible crétin et en se disant qu'il avait dut passer pour un parfait imbécile à ne pas pouvoir placer un mot devant l'autre.
Oui, je ne me suis jamais sentit aussi bien ! s'écria-t-il tout souriant. En plus je suis en excellente compagnie. On y va !
Cho rougit légèrement sous le compliment, lui donna son bras et se laissa guider par son cavalier qui avait repris toute son assurance, à son grand soulagement.
Ils furent parmi les derniers à arriver. Il régnait dans la salle un véritable air de fête grâces aux traditionnelles citrouilles de Hagrid qui faisaient des grimaces en tirant leurs langues de feu, aux chauves-souris accrochées au faux plafond, et à la multitudes de friandises et de gâteaux posés sur les tables qui avaient été repoussées contre les murs pour laisser à la salle une large piste de danse. Tout le monde était là mais semblait attendre quelque chose ou quelqu'un. Harry repéra Ron et Hermione dans la foule d'élève et entraîna Cho dans leur direction.
Que se passe-t-il Ron ? On attend quoi ?
Ah, Harry ! Bonsoir Cho. On attend quoi ? Et bien on attend que Dumbledore arrive et qu'il ouvre le bal en nous faisant un discours.
Oui, il paraît qu'il a des choses importantes à nous dire, continua Hermione, salut Cho ! Tu vas bien ?
Oui ça va. Tu sais ce que Dumbledore veut nous dire ? demanda la jeune fille.
Non, personne ne semble être au courant.
Vous n'auriez pas vu Rose par hasard ? demanda Harry d'une voix emprunt d'espoir.
Non, assurèrent Hermione et Ron.
Rose ? demanda Cho.
Oui, c'est une amie. de Serpentard, ajouta-t-il avec une grimace.
Toi, ami avec une Serpentard ? demanda Cho, visiblement amusé que Harry puisse avoir des amis dans cette maison.
Ouais mais elle n'est pas comme eux. elle, elle est gentille, pas comme cette Parkinson et ses allures de bouledogues.
Rose, c'est la fille qui est toujours à l'écart des autres Serpentard et qui a baffé Malefoy l'autre jour ? insista Cho. Elle était aussi dans le Poudlard Express avec nous ?
Harry, Ron et Hermione se regardèrent. Aucune autre fille ne pouvait mieux correspondre à la description de Cho.
Oui c'est elle ! s'écria Harry.
Et bien tu vas être content ! Elle est là-bas, dit-elle en indiquant la direction à Harry.
Celui-ci tourna le regard et vit Rose, dans une robe bordeaux, les cheveux toujours ramenés en un chignon laissant échapper quelques mèches lui retombant presque sur les yeux.
Elle est très belle, s'extasia Ron, dommage qu'elle ne change pas de coiffure de tant en temps, elle est toujours coiffée comme cela, elle pourrait changer au moins pour le bal.
Harry haussa les épaules, pensant que Rose n'avait pas besoin d'une autre coiffure pour être jolie puisqu'elle l'était déjà.
Oui mais au moins ce soir elle sourit ! remarqua Hermione.
En effet, Rose souriait comme jamais elle n'avait sourit depuis que le choixpeau magique l'avait envoyé à Serpentard.
Un changement s'était opéré dans son comportement depuis quelques semaines. Elle semblait moins fatiguée, plus heureuse, plus résistante envers Malefoy. Elle semblait avoir repris courage et cela emplissait Harry d'un bonheur sincère.
On va la voir ? elle est toute seule ! proposa Harry.
Ses amis acceptèrent et il fit un pas dans la direction de la jeune fille quand soudain, son c?ur manqua un battement. Malefoy s'approchait d'elle, arborant son sourire arrogant et son air hautin. Il passa son bras autour des épaules de la jeune fille qui ne put réprimer une grimace de dégoût qui, heureusement, passa inaperçu. Pourtant, son sourire était toujours là et Harry sentit une petite pointe d'amertume dans son c?ur. Voir Rose souriant dans les bras de Malefoy était une image écoeurante à ses yeux.
Dis Ron, qu'est-ce que attend ? demanda Ginny qui venait d'arriver au bras de Seamus.
On attend le discours de Dumbledore ! répondit Ron agacé par l'incessante question. Ah les s?urs ! s'exclama-t-il d'un air apitoyé, levant les yeux au ciel et se tournant vers Harry.
Harry sentit ses entrailles se contracter et subitement peser lourd.
J'aurais tout donné pour avoir une s?ur ! répliqua-t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.
Ron s'aperçu de son erreur et se mit à se mordiller la lèvre inférieur et regardant le sol qui soudainement était devenu très intéressant à ses yeux.
Enfin. oui. excuse moi, ce. ce n'est pas ce que je voulais dire.
Le visage de Harry jusqu'à présent souriant et heureux s'était assombrit. Oui, il aurait aimé par-dessus tout avoir une s?ur. Il se rendit alors compte, pour la première fois, ce que la fête d'Halloween signifiait pour lui. Il y a quatorze ans, jour pour jour, ces parents se faisaient sauvagement assassiner par le mage noir le plus puissant de l'époque. Jamais il n'avait vu Halloween sous cette perspective là. Son esprit se vida complètement, le plongeant dans une sorte de brouillard invisible. Il n'entendait plus le bruit qu'il y avait autour de lui, il ne sentait plus la présence de ses amis à côté de lui. Il ne sentit pas non plus la main de Cho se poser doucement sur son épaule. Il était seul, désespérément seul au milieu de cette foule d'élèves heureux pour qui Halloween était une fête merveilleuse qui n'apportait que joie et bonheur.
Harry ? Harry !
Harry entendait la voix de Cho, lointaine, se répercutant en écho presque inaudible.
Harry !
Cette fois, sa voix le sortit de sa torpeur et mit un petit moment à se rappeler ce qu'il faisait là.
Harry, Dumbledore vient d'entrer !
En effet, Harry vit le directeur s'avancer d'un pas rapide et sautillant vers l'estrade où était habituellement placée la table des professeurs. Le silence s'installa instantanément dans la Grande Salle.
Chers élèves, ce soir est une grande soirée. Avant de commencer le bal, j'ai deux grandes nouvelles à vous annoncer. Tout d'abord, Miss Cooper va repasser le choixpeau magique.
Des murmures étonnés s'élevèrent dans la salle et Harry sentit son c?ur bondir de joie. Ron, Hermione et Cho paraissaient très heureux eux aussi. Rose quant à elle, souriait de plus belle ce qui n'était pas le cas de Malefoy. Il semblait avoir avalé un flacon entier du pus de bubobulbe.
Oui je sais, c'est la première fois que cela arrive. Personne n'est infaillible, pas même le choixpeau. C'est lui-même qui m'a dit de faire repasser Miss Cooper s'étant aperçu de l'erreur qu'il avait commise grâce à un évènement récent. Miss Cooper, je vous en pris, approchez-vous.
Rose se dirigea, sans prendre la peine de cacher son bonheur, vers le vieux choixpeau, s'assit sur le tabouret et enfonça le choixpeau sur sa tête.
Oui, c'est sûr que je m'étais trompé en t'envoyant à Serpentard, dit le choixpeau à voix haute, ce qui n'était pas son habitude. Mais où vais-je te mettre ? Tu as beaucoup de qualités des différentes maisons. Tu as un talent certain et aussi du courage. oui. cela ne fait aucun doute. Gryffondor !!!
Un tonnerre d'applaudissement retentit de la part de tous les élèves, sauf des Serpentard. Malefoy fulminait de rage. Rose, en passant devant lui, lui fit un sourire rayonnant avant de lui tourner le dos. Harry, qui avait soudainement retrouvé toute sa joie, se dirigea vers elle, entraînant Cho, Ron et Hermione avec lui. Tous quatre la félicitèrent chaudement et elle ne cessait de répéter combien elle était heureuse.
Qu'as-tu ici ? demanda Ron en passant son doigt sur la joue de la jeune fille.
Rose se dégagea violemment et posa la main sur sa joue, comme pour la dissimuler aux regards.
C'est quoi ? insista Ron.
Ca ne te regarde pas ! dit-elle d'un ton cinglant.
Harry s'inquiéta un peu de cet étrange comportement et se dit qu'il finirait bien par savoir ce qu'elle cachait. Ron n'insista pas mais il garda un regard perplexe.
Peu à peu, le calme revint et Dumbledore continua.
Deuxième chose qui ne s'est jamais produite auparavant à Poudlard, nous accueillons une nouvelle élève en cours d'année. Miss Carter ! Venez mettre le choixpeau s'il vous plaît.
Les murmurent reprirent encore une fois et une belle jeune fille s'avança. Elle avait le teint très pâle, de longs cheveux noirs et des yeux bleus limpides. Harry ne put s'empêcher de penser qu'elle était étrangement belle malgré son extrême pâleur qui lui donnait plus l'air d'être morte que vivante. Elle s'avança machinalement vers le choixpeau, sans un sourire et le posa nonchalamment sur sa tête. Le choixpeau se mit alors à parler tout haut comme il l'avait fait quelques instants auparavant pour Rose.
Oh. mais que vois-je ? Très intéressant tout cela. Et. ohhhhhhh. oui, d'accord. Je vois de l'intelligence, beaucoup d'intelligence, du courage aussi et. oulala ! une sacrée dose de caractère. Mais j'aperçoit aussi une loyauté vacillante. tout cela fait que je vois pas trop où te mettre. voyons voir.
A partir de cet instant, on n'entendit plus les commentaires du choixpeau qui s'était mit à murmurer à l'oreille de Carter. Un sourire éclaira son visage mais il disparu aussitôt, elle secouait la tête en signe de négation.
Ca y est !. Gryffondor ! hurla le choixpeau.
De nouveau, les applaudissements retentirent. La jeune fille alla rejoindre l'assemblée avec un sourire plutôt crispé.
Dernière chose, reprit Dumbledore, le premier match de Quidditch de l'année aura lieu dans deux semaines. Il opposera Gryffondor à Serpentard. A présent, je vous souhaite une bonne soirée.
Harry hurla sa joie de même que tous les élèves présents. Le Quidditch allait bientôt reprendre ! Sa passion !
Oh regardez, s'écria Ron. Dumbledore a fait revenir les Bizzar's Sisters !
En effet, le groupe de chanteuses était en train d'installer leur matériel sur l'estrade. Peu après, la musique emplit la salle. Harry invita timidement Cho à danser et Ron invita Hermione.
Finalement, il aimait bien danser et ce n'était pas si difficile que ça ! Il se sentait étrangement bien avec Cho dans ses bras, il ne pensait plus à rien, sauf à la sensation bonheur qu'il éprouvait à ce moment même. Mais malencontreusement, Harry heurta quelqu'un. En relevant la tête, il vit avec horreur que c'était Rogue qui dansait en compagnie de Mrs Sanders. Vu le regard de haine qu'il lui lançait, Harry était sûr qu'il allait enlever des points à Gryffondor ou lui donner une retenue. Heureusement, Mrs Sanders comprit le malaise et entraîna son « galant » partenaire danser plus loin avant que celui-ci n'ai eût le temps d'ouvrir la bouche, en lui expliquant que Harry ne l'avait pas fait exprès. En passant devant lui, elle lui fit un clin d'?il, d'un air complice. Pour la remercier, Harry hocha la tête et lui sourit.
Tout à coup, un bruit sourd se fit entendre et un cri résonna dans la Grande Salle. Harry sortit de la torpeur dans laquelle sa danse avec Cho le mettait. Il prit sa cavalière par la main et l'entraîna en direction du cri. Il se fraya un passage au milieu du cercle de curieux qui s'était déjà formé et vit avec horreur Rose qui était emprisonnée dans les bras musculeux de Crabbe et Goyle, ne pouvant vers un geste pour se libérer. Malefoy se tenait devant elle, l'air satisfait. Elle se débattait mais ne pouvait rien faire face aux deux colosses qui la retenaient. Harry était pétrifié par la scène, si bien qu'il ne pouvait plus bouger.
Tu n'aurais pas du repasser le choixpeau ! dit-il. Tu es maintenant dans la maison qui est notre ennemie. Et tu sais très bien que je considère cela comme une trahison. Et tu sais ce que je pense des trahisons ? Tu sais ce que je fais aux traîtres ?
Rose se mit à trembler de tous ces membres en se débattant de plus belle.
Dommage, vraiment. Je t'aimais bien tu sais. Peut être même un peu trop.
Lentement, il approcha sa main de la joue de Rose et la caressa du dos de son index. Puis, lentement, il dirigea sa main vers ses cheveux et posa ses doigts sur la pince qui les retenait.
J'ai toujours eut envie de te voir avec une coiffure différente. Tu dois être encore plus belle les cheveux détachés !
Rose se mit à bouger dans tous les sens. Crabbe et Goyle ricanaient bêtement. Harry était partagé entre porter secours à son amie mais un étrange désir de voir Rose coiffée autrement le retenait.
Non arrête ne fais pas ça ! cria-t-elle.
Les doigts de Malefoy se resserrèrent sur la pince argentée et pressèrent les extrémités. Aussitôt, les longs cheveux auburn se libérèrent et tombèrent en cascade sur le dos de la jeune fille. C'est à ce moment là que les professeurs firent irruption dans le cercle mais ils se figèrent sur place. C'était trop tard. Malefoy recula d'un geste de surprise mélangé d'horreur, de même que Crabbe et Goyle, laissant tomber la jeune fille sanglotante par terre, à genoux. Lentement, elle leva ses yeux bleus baignés de larmes. Harry, quand à lui, ne pouvait détacher son regard de ce qui créait tant de répulsion de la part de Malefoy. Il ne pouvait détacher son regard du front de Rose, où se dessinait - exactement le même que la sienne - une cicatrice.
***
Le visage blême, le c?ur battant la chamade, et sans vraiment se rendre compte de ce qu'il faisait, Harry s'avança vers Rose, toujours agenouillée sur le sol.
Harry je. pardonne moi. je sais que. que j'aurais dû te le dire. mais je ne pouvais pas et . je. je suis désolée que tu l'apprennes comme ça.
Sans un mot, il s'approcha d'elle, la prit délicatement par les bras pour l'aider à se relever. A présent, la salle était plus que silencieuse. Ils restèrent un petit moment à se regarder droit dans les yeux, en retenant leur souffle.
La première, Rose leva une main tremblante à posa délicatement son index et son majeur sur la fine cicatrice de Harry. A son tour, il voulu toucher la jumelle de sa propre cicatrice. Il leva lentement sa main vers le visage de Rose, hésita et finalement, posa ses doigts sur la cicatrice de Rose.
Aussitôt, une lueur verte sortit de leurs cicatrices, ce qui leur fit ressentir une douleur fulgurante au front. Surpris, les élèves et les professeurs amassés reculèrent. La lumière vert se dirigea vers l'un des murs blancs de la Grande Salle puis, peu à peu, s'affaiblit, laissant apparaître une sorte d'écran de cinéma. Un mélange de couleurs s'étendait sur la toile, tout d'abords flous puis de plus en plus distinctes. On aurait dit une ?uvre d'art avec des couleurs étrangement réelles. Comme tout les tableau du monde de la magie, la scène était vivante.
Tout près d'une cheminée, une très belle jeune femme aux cheveux auburn, aux yeux verts émeraude, berçait un enfant dans ses bras.
Harry et Rose pouvaient même entendre le tic-tac régulier de la pendule, le crépitement du feu qui ronronnait doucement dans la cheminée et le grincement du rocking-chair où était la jeune femme. Harry comprit alors que ce n'était pas un tableau mais une véritable scène qui avait dû déjà se dérouler.
La jeune femme se leva et se dirigea vers un berceau où elle prit un autre enfant dans ses bras et retourna s'asseoir. Tout en se balançant dans le fauteuil, elle fixait le feu de ses yeux intensément verts. Elle paraissait soucieuse. Un petit bruit se fit entendre et elle leva les yeux vers l'homme qui venait d'entrer. Il était de taille moyenne, avait des cheveux noirs en bataille, des yeux bleus limpides et portait des lunettes rondes à fin bord noir. Il s'avança vers la jeune femme qui lui souriait et l'embrassa tendrement ainsi que les deux enfants.
Des nouvelles de Peter ? demanda la jeune femme.
Non, Lily, aucune. Je ne comprends pas, nous avons cherché partout !
James, tu crois que Peter oserait nous.
Oui. S'il se sent menacé, il le fera.
Lily baissa les yeux vers les deux enfants qui gazouillaient et refoula ses larmes.
J'ai si peur James. pour les enfants, pour toi.
Lily, ne t'en fais pas. Je vous protègerais. Je donnerais ma vie pour vous trois.
Non James, il ne faut pas ! Et de tout façon. cela ne servirait à rien. Nous serions condamné. Il est tellement puissant ! Tu crois qu'il viendra ce soir ? demanda-t-elle avec angoisse.
James ne répondit pas et se contenta de baisser les yeux d'un air attristé.
Oh ma Lily. je veux que tu saches que je t'aime par-dessus tout avec les enfants, dit-il avec émotion.
Moi aussi je t'aime, James Potter.
Ils s'enlacèrent alors, leurs enfants entre eux deux et restèrent ainsi pendant quelques minutes.
Je vais coucher les petits, je reviens, dit Lily.
Elle sortit du salon et se dirigea vers une porte. Elle en sortit quelques instants plus tard et reprit sa place à côté de son mari.
Tout à coup, un léger bruit se fit entendre venant de la rue. Les deux époux se regardèrent droit dans les yeux, émus, n'osant parler ni faire un geste. James déglutit avec difficulté, se dirigea lentement vers la fenêtre et écarta légèrement le rideau. Après avoir regardé un court instant à l'extérieur, il se retourna brusquement, le visage horrifié.
Vas t'en par la porte de derrière et essaye de trouver Dumbledore le plus vite possible, dit-il dans un souffle. Je t'aime.
La jeune femme, les yeux écarquillés d'horreur, secoua la tête en signe de refus.
Non James, je ne veux pas t'aban.
Lily ! prend Harry et va t'en ! C'est lui ! Vas t'en ! Cours ! Je vais le retenir !
Tout à coup, la porte du salon s'ouvrit à la volée.
Vite Lily ! Vite !
Mais la jeune femme ne pouvait détacher son regard de cette horrible silhouette noire qui se dessinait dans l'encadrement de la porte, et surtout de cet horrible sourire qui se dessinait sur ce visage froid et cruel. Soudain, elle sembla reprendre connaissance et sortit en courant de la pièce, vers la chambre où elle était entrée quelques minutes plus tôt.
Dans le salon, rien ne se passa pendant quelques instants. Les deux sorciers, face à face, tenaient chacun leur baguette dans leur main, prêt à attaquer.
Alors, Potter, ton heure est arrivée ! Tu as peur ?
Non Tom, je n'ai pas peur. Moi aussi j'ai beaucoup attendu ce moment là.
Je vais enfin pouvoir me venger. Il ne fallait pas me voler mon bonheur James ! Mais cela n'a plus d'importance car je vais bientôt en finir avec toi.
L'homme cagoulé leva lentement sa baguette et la pointa droit sur le c?ur de James. Il lui fit un sourire diabolique, ses yeux cruels brillants d'excitation. Soudainement, James leva sa baguette.
Expe.
Avada Kedrava ! s'écria l'autre d'une voix froide.
Aussitôt, un éclair vert jaillit de sa baguette. Le corps de James tomba lentement sur le sol, avec grâce, sans un bruit. Un rire suraigu retentit.
Le monstre se dirigea calmement dans un couloir et ouvrit la porte de la chambre où s'était réfugié Lily. Il ouvrit la porte d'un coup sec. Lily était penchée sur un berceau, les yeux baignés de larmes et semblait murmurer des paroles inaudibles pour l'étranger. Dès qu'il entra, elle prit un bébé dans ses bras, rejeta les couvertures dans le berceau, et alla se réfugier dans le coin de la pièce.
Bonsoir Lily, dit-il avec un étrange sourire sournois.
Vous avez tué James, espèce de monstre ! Allez vous en !
Cet imbécile a eut ce qu'il méritait. Maintenant, je te laisse une chance. Rejoins moi. Fais-toi mangemorte ! Tu auras la vie sauve. Tu sais, je ne veux pas te tuer. Non, je veux juste tuer les héritiers.
Non, pas Harry ! Je vous en supplie. je ferais ce que vous voudrez. dit- elle en protégeant le poupon dans ses bras.
L'homme sembla perdre patience et s'approcha de la jeune femme, tentant de saisir le bébé qu'elle protégeait par son corps.
Pousses-toi, idiote, allez, pousses toi ! hurla-t-il en la saisissant par le bras pour lui faire face, et se mit à la secouer de plus en plus fort.
Harry !
Avada Kedrava !
Un éclair vert jaillit de nouveau et le corps sans vie de la jeune femme retomba sur le sol. De nouveau, il rit à gorge déployée devant son crime.
Bien. A présent, le sale mioche de Potter !
Il se tourna vers l'enfant qui était tombé un peu plus loin, entraîné dans la chute de sa mère. Le mage noir leva sa baguette et la pointa sans hésitation sur le bambin. Il s'apprêtait à lancer le sortilège impardonnable quand soudain, des pleurs éclatèrent venant du berceau. Intrigué, il arrêta son geste et se dirigea vers les cris. Il souleva les couvertures que Lily avait rejetées dedans quelques instants plus tôt. Sa surprise ne fut pas des moindres quand il découvrit.
Un bébé ?! s'écria-t-il. Une fille ? Cette Sang-de-Bourbe aurait réussit à tromper mon espion et aurait eut une fille sans qu'il soit au courant ?! Et puis après tout, tuer un ou deux enfants, c'est la même chose.
Il prit le nourrisson dans ses bras et le déposa à côté de l'autre enfant.
Voilà, il me suffit de les serrer l'un contre l'autre et ils mourront ensemble. Du deux en un !
Lentement, comme pour savourer cet instant, il leva une nouvelle fois sa baguette magique et la pointa vers les deux enfants.
Avada Kedrava !
Un nouvel éclair vert jaillit de l'extrémité de sa baguette et frappa les deux enfants au front. Mais ce qui ce passa en suite fut plus que surprenant. Le sort ricocha et il atteignit Voldemort en plein c?ur. Un long hurlement agonisant sortit de sa gorge et son corps sembla se désagréger lentement. Les murs de la maison tremblèrent dangereusement, le plafond se fissura, les portes furent expulsées de leurs gonds. Le plancher se mit à trembler violemment et les murs explosèrent, projetant différents matériaux à travers la pièce. Toute la maison était à présent plongée dans la pénombre, seulement éclairée par le feu de cheminée qui ronronnait doucement. Les poutres de la charpente tombèrent à une extrémité de la chambre et les fenêtres se brisèrent, projetant des bris de verre dans tous les sens. Les derniers murs tombèrent, le feu dans le salon s'éteignit tout à coup, laissant ce qui restait de la maison dans l'ombre, faiblement éclairé par la lueur des étoiles et du quart de lune. Finalement, ce fut une ombre qui sortit de la maison en ruine, en rampant sur le sol.
Pendant quelques instants, rien ne se passa, tout paraissait calme et silencieux, si ce n'est les faibles pleurs des deux enfants. Ils avaient été miraculeusement protégés des éboulis par le berceau, juste à côté d'eux.
Puis, un bruit lointain de moteur se fit entendre et une moto bleue apparue dans le ciel. Elle volait à une vitesse affolante et elle atterrie brutalement sur le sol. Un jeune homme tremblant descendit en ôtant son casque. Il était grand, ses cheveux noirs un peu longs tombaient sur ses épaules, ses yeux noirs semblaient horrifiés et se voilaient de larmes. Il s'arrêta devant la maison de ses amis en ruines, incapable de faire un pas de plus. Sa respiration se faisait saccadée, ses yeux allaient et venaient fébrilement sur ce qui restait de la maison dévastée. Soudain, il s'effondra à genoux la tête dans les mains et se balança d'avant en arrière.
Nooooooonnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Son cri déchira la nuit, se répercutant en échos. Quand il stoppa sa plainte, on entendait distinctement ses gémissements et ses sanglots. Il ne cessait de répéter les mêmes mots, la même phrase.
Trop tard. je suis arrivé trop tard. trop tard. trop tard. James. Lily. Harry. trop tard. Peter. Peter. c'est lui. trop tard.
Tout à coup, il releva la tête et s'arrêta de gémir. Une plainte venait de lui parvenir.
Lily ? James ? dit-il en se levant d'un bond, la voix remplie d'espoir.
Il scruta la pénombre, puis s'avança au milieu de l'amas de pierre qui avait été autrefois, la maison de ses meilleurs amis. Les légères plaintes reprirent. Ses jambes se mirent à trembler tant l'espoir de retrouver ses amis vivants était fort. Il se mit à dégager les pierres comme un possédé, sans prendre compte des bris de verre qui lui déchiraient les mains.
James, c'est toi ? J'arrive, ne t'inquiètes pas, je suis là !
Le cri repris, mais cette fois, il reconnu sans peine les braillements d'un bébé.
Harry !
Il se dirigea vers ce qui avait été autrefois la chambre de l'enfant, trébuchant sur les obstacles. Il enjamba la poutre qui traversait la pièce diagonalement et repéra le berceau. Il dégagea les débris jonchant le sol à côté du couffin. Finalement, il repéra Harry au milieu d'un amas de peluches poussiéreuses et s'avança à quatre pattes vers lui. En le voyant, le bambin lui fit un large sourire édenté et tendit ses petits bras potelés vers lui.
Harry ! murmura Sirius en prenant délicatement le bébé dans ses bras.
Il écarta tendrement les rares mèches folles retombant sur le front du gamin et découvrit avec horreur une large plaie sanglante lui barrant le front.
Oh non ! Pas ça ! Pauvre petit !
Il serra Harry dans ses bras et sentit de nouveau des larmes rouler sur ses joues. Il venait de comprendre qu'il était trop tard pour ses amis. Plus jamais il ne reverrait Lily et James. Plus jamais. Harry serait orphelin et vivrait avec lui. L'enfant que portait Lily ne verrait jamais le jour.
Mais ! Comment se peut-il. ? Comment se peut-il qu'il ait survécu alors que ses parents sont.
Il ne put se résigner à dire le mot qu'il redoutait tant à propos de ses amis.
Il resta ainsi pendant plusieurs minutes, le bébé dans ses bras, le regard livide, partagé entre la joie que les l'enfant soit vivant et la peine d'avoir perdu ses amis à jamais.
Sirius ?
Sirius releva la tête brusquement, dans le vague espoir de découvrir James et Lily en face de lui, sourire aux lèvres, lui expliquant qu'ils avaient réussit à Lui échapper.
Hagrid, dit-il sans parvenir à cacher sa déception, c'est trop tard.
Ses mots résonnaient toujours dans sa tête. « Trop tard », « trop tard », « trop tard ».
Non d'une bièraubeurre, quel désordre. Et James ? Et Lily ? demanda le demi géant dune voix rauque, emprunte d'émotion.
Sirius secoua la tête lentement, en signe de négation. Hagrid laissa échapper un long gémissement puis parvint à peu près à se calmer.
Et Harry ? insista-t-il avec espoir, d'une voix tremblante.
Il est ici, vivant.
Dieu soit loué ! s'écria-t-il en regardant Harry.
Je vais emmener Harry avec moi.
Sirius. tu ne peux pas.
Pourquoi ? s'écria celui-ci.
Dumbledore m'a chargé de lui ramener l'enfant.
Mais. je suis le parrain de Harry.
Et Dumbledore devait être le parrain de l'enfant qui devait naître. Il veut placer Harry en sécurité chez son oncle et sa tante. Arabella veillera sur lui.
Les Moldus ? s'écria Sirius en écarquillant les yeux. Mais, ils ne connaissent rien à la magie et ils la renient ! Tout comme ils ont reniés Lily quand sa s?ur a appris qu'elle était une sorcière.
Sirius, je DOIS emmener le petit à Dumbledore. J'ai une longue route à faire.
Tu veux ma moto ? demanda Sirius gentiment.
Mais. et toi ? demanda Hagrid avec étonnement, les yeux brillants d'excitation à l'idée de voler en moto.
Je n'en aurais plus besoin désormais.
Alors je veux bien. Tu es sûr que ça va ?
Oui, répondit machinalement le jeune homme d'une voix blanche.
Promets moi que tu ne feras pas de bêtises ! dit Hagrid inquiet.
Mais déjà, Sirius s'éloignait d'un pas rapide et décidé et il transplana avant que Hagrid ai put l'en empêcher.
Peu à peu, les couleurs de l'écran se firent moins nettes et bientôt on ne distinguait plus rien. Pas un bruit ne se faisait entendre dans la Grande Salle. Harry avait le souffle coupé par ce qu'il venait de voir, et il sentait que Rose, à côté de lui, était dans le même cas. Puis, contre tout attente, de nouvelle couleurs apparurent à l'écran.
Le vrombissement d'un moteur se faisait de plus en plus net, de plus en plus fort. Sur l'écran, une ville apparut, à un kilomètre environ au dessous de la moto. Une ville que Harry connaissait bien pour y avoir passé les dix ans de son enfance. Tout à coup, l'engin piqua du nez et atterrit en « douceur » dans une rue sombre où deux sorciers semblaient les attendre.
Hagrid, dit l'un deux qui avait une longue barbe blanche, une longue robe violette, un long nez aquilin et des yeux bleus entourés de lunettes en demi-lune. Vous voilà enfin. Où avez-vous déniché cette moto ?
Je l'ai empruntée, professeur Dumbledore, Monsieur, dit le géant en descendant de la moto. C'est le jeune Sirius Black qui me l'a prêtée. Ca y est, j'ai réussi à vous l'amener, Monsieur.
Vous n'avez pas eu de problèmes ?
Non, Monsieur. La maison était presque entièrement détruite mais je me suis débrouillé pour le sortir de là avant que les Moldus commencent à rappliquer. Il s'est endormit au dessus de Bristol.
Le professeur Dumbledore et la sorcière qui l'accompagnait se penchèrent sur le tas de couverture que tenait Hagrid. A l'intérieur un bébé dormait et ils furent intrigués de voir sur son front une étrange plaie en forme d'éclair.
C'est là que. souffla la sorcière.
Oui, répondit Dumbledore. Il gardera cette cicatrice à tout jamais.
Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?
Même si je le pouvais je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même j'en ai une au dessus du genou gauche, qui représente le plan exact de Londres. Donnez-le-moi Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut.
Le vieux sorcier prit l'enfant dans ses bras et se dirigea vers la maison des Dursley.
Est-ce que. est-ce que je pourrais lui dire au revoir, Monsieur ? demanda Hagrid.
Il se pencha sur Harry et lui donna un baiser, puis, il lassa échapper un long gémissement.
Chut ! siffla la femme. Vous allez réveiller les Moldus !
Dé. désolé, sanglota Hagrid en enfouissant son visage dans un mouchoir, mas je. je n'arrive pas à m'y faire. Lily et James qui meurent et ce pauvre petit Harry qui va aller vivre avec les Moldus.
Oui, je sais, c'est très triste, mais ressaisissez-vous Hagrid, sinon, nous allons nous faire repérer, chuchota la sorcière.
Dumbledore était en train de déposer délicatement Harry devant la porte du 4 Privet Drive et il sortit une lettre de sa robe qu'il mit dans les couvertures.
Eh bien voilà, dit-il. Il est inutile de rester ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête.
Oui, dit Hagrid. Je vais aller rendre la moto à Sirius. Bonne nuit professeur McGonagall, bonne nuit professeur Dumbledore, Monsieur.
Hagrid enfourcha la moto, mit le moteur en route et s'envola dans le ciel pour disparaître dans la pénombre de la nuit.
A bientôt, j'imagine, professeur McGonagall, dit Dumbledore avec un signe de tête.
Le professeur McGonagall se moucha et le professeur s'éloigna le long de la rue. Il s'arrêta au coin et sortit un objet en argent de sa poche. Il l'actionna et une douzaine de boules lumineuses regagnèrent les réverbères. Il distingua une silhouette de chat qui tournait à l'angle de la rue. Il aperçu également un tas de couverture devant la porte numéro 4.
- Bonne chance, Harry Potter, murmura-t-il.
Une nouvelle fois, les couleurs s'effacèrent de l'écran et il en apparu d'autre. Une fois que la scène fut parfaitement visible, Harry put distinguer qu'elle se déroulait encore devant sa maison dévastée. Dumbledore s'avançait parmi les ruines d'un air consterné, à côté de lui, Remus Lupin et Peter Petigrow pleuraient en fouillant dans les décombres.
Professeur, sanglota Remus, savez-vous à cause de qui. ?
Remus, je savais que l'un des proches de James et Lily informait régulièrement Voldemort de leurs moindres faits et gestes. Alors j'ai voulu les protéger par le sortilège Fidelitas. Et je suis navré de vous l'apprendre mais je me suis proposé pour être leur Gardien du secret. Mais ils ont prit.
Qui ? s'enquit Remus.
Sirius, dit Dumbledore d'un ton morne.
Non ! hurla Remus. Ce n'est pas possible. Pas lui. Non pas Sirius. Il était leur ami. Notre ami. Il a toujours choisi le bien, malgré ses blagues incessantes quand il était à Poudlard, il a un bon fond, ce ne peut pas être lui.
Remus se morfondait, ne pouvant se résigner à croire ce qu'il venait d'entendre. Se pouvait-il qu'il ait perdu trois amis au lieu de deux ? Car si c'était le cas, si Sirius avait effectivement trahis James et Lily, il ne lui pardonnerait jamais, malgré toute leur amitié passée. La douleur morale déformait ses traits.
A côté de lui, Peter sanglotait fébrilement, plus tremblant que jamais. Entre ses sanglots, Remus pouvait entendre les mots « . vengeance. vais le tuer. mort. anéanti. pourquoi. ma faute ».
Peter, dit Remus, tu n'as tout de même pas l'intention de te venger seul ? Tu sais que tu n'es pas doué pour les duels ! Je sais que la colère et le désir de vengeance t'envahit tout comme moi mais il ne faut pas que tu fasses de bêtise.
Mais Peter ne semblait pas écouter ce que disait son ami et avait sa main crispée sur sa baguette magique.
Non, il faut laisser le ministère s'occuper de Si. de Black, dit Dumbledore, hésitant sur la façon de parler de Sirius. Par son prénom ou par son nom ? Vous ne pouvez rien faire contre un mage noir. Il est très puissant, continua-t-il. Mais il faut continuer à chercher. Je ne sais pourquoi, mais j'ai l'intuition qu'il faut continuer à chercher.
Mais, James et Lily ne peuvent pas avoir survécu ? demanda Peter avec une expression folle sur son visage.
Bien sûr que non, malheureusement !
Et Harry, que va-t-il devenir ? demanda Remus tout en dégageant des pierres près d'un berceau défoncé.
Harry va vivre chez son oncle et sa tante.
Les Moldus ? s'écria Remus.
Oui, Arabella veillera sur eux, assura le vieil homme.
Oui je. mais !. qu'est-ce que. ?!!!
Remus s'était mit à enlever les pierres tel un forcené. Il avait dû voir quelque chose. Dumbledore s'approcha de lui rapidement, vacillant sur le sol inégal.
Vous avez trouvé quelque chose ? demanda Peter en s'approchant à son tour.
Mais. je ne comprend pas. disait Remus en passant ses mains dans le passage qu'il avait réussi à faire.
Il sembla attraper quelque chose et sortit délicatement un petit corps de bébé recouvert de poussière avec une marque étrange sur le front, une plaie rougeoyante en forme d'éclair.
Mais qu'est-ce que.
Alors Lily aurait eut son bébé en prématurément. murmura Dumbledore.
En effet, elle ne semble avoir pas plus de quelques jours. pas plus d'une semaine. Mais pourquoi n'ont-ils rien dit ? demanda Remus.
Sûrement pour la protéger. Voldemort (à ces mots Peter frémit) ne savait pas qu'il y avait un autre enfant et ils devaient penser que le mage noir ne la trouverait pas. Mais elle a dû pleurer et Voldemort l'a repérée. Elle a la même plaie que Harry, c'est étrange. Il faut que je la mette en sécurité.
Vous allez aussi la mettre chez les Moldus ? demanda Lupin.
Non, personne à part nous ne connaît son existence. Elle doit se cacher. J'aviserais plus tard car elle ne pourra pas vivre en cachette toute sa vie. Mais nous n'avons pas besoin de la protéger du monde des sorciers pour l'instant.
Mais alors qui va.
Je pourrais m'en occuper ? demanda Peter avec une lueur d'espoir dans ses yeux.
Pourquoi pas, répondit Dumbledore. Nous verrons quand. Black sera arrêté. Pour l'instant je vais l'emmener avec moi et ensuite nous verrons selon les évènements.
Elle va bientôt arriver. la suite des évènement ! dit Peter d'une voix sifflante.
Peter, promet moi que tu ne feras aucune bêtise ! s'écria Remus.
Mais déjà Peter s'éloignait d'un pas décidé et rapide, la baguette à la main et il transplana quelques mètres plus loin avant que Remus et Dumbledore n'aient puent l'en empêcher.
Les couleurs se mélangèrent et disparurent peu à peu, l'écran blanc retrouvait toute sa blancheur. Puis, la même lumière verte jaillit de cet écran et retourna dans les cicatrices en forme d'éclair de Harry et Rose dans un éclat éblouissant. Dans la Grande Salle, le silence régnait et tout le monde avait reporté ses yeux vers eux. Harry et Rose se tournèrent, d'un même geste, l'un vers l'autre en se fixant toujours dans les yeux. Des larmes ruisselaient sur leurs joues et à en juger par les reniflements qui venaient du cercle des élèves, ils n'étaient pas les seuls à pleurer.
Les instants passés ainsi semblaient être interminable et Harry sentait peu à peu son cerveau s'embrumer. Rose entrouvrit les lèvres dans un ultime effort, comme pour dire quelque chose, et partit subitement en arrière pour s'écrouler sur le sol sans un bruit, sous les cris étouffés des élèves et des professeurs. Harry la fixa, chancelant et eut juste le temps de prononcer une courte phrase qu'il n'aurait jamais pensé dire un jour.
Ma s?ur !
Et il s'écroula à son tour.
***
Voilà voilà ! Ce chapitre vous a plus ? Je voulais aussi savoir si vous vouliez que je fasse un résumé du chapitre précédent à chaque nouveau chapitre ?
Encore merci à crystale_arra pour m'avoir prévenu que je n'acceptais pas les reviews anonyme car grâce à elle j'ai maintenant fait le nécessaire pour pouvoir en recevoir.
Merci aussi à toi Sailor Digital ! Tu as bien aimé ce chapitre ? Je pense qu'il a répondu à tes questions ! Ta deuxième idée était la bonne ! C'est vrai que la lettre de James pouvait être déroutante mais c'était fait exprès !
Une Review ne coûte rien à celui qui la donne mais elle apporte tellement à celui qui la reçoit !!!
Merci à tous !!!!!!!!!!!!
Coucou Audrey ! Et bien, comme tu peux le voir, ce chapitre est très spécial car c'est celui où il se rend compte que Harry a une s?ur, Rose, alors qu'il avait toujours pensé être seul. C'est pour ça que je voulais te le dédier, car tu comptes vraiment pour moi et j'aurais aimé que tu sois ma s?ur (d'ailleurs, je sais pas si ça aurait été mieux parce que vu comment tu traites Zaza ! Non, j'déconne, mdr ! D'ailleurs Zaza, j'en profite pour te faire de gros bizous et saches que je compatie !). Non, sérieusement, j'aurais trop aimé qu'on soit s?ur ! Ca aurait pas été toujours drôle pour le pauvre « Georges ». trois femelles infernales sous le même toit ^__^ !!!!!!! Et pis pauv' benj, j'le plains aussi, j'aurais toujours été là pour le faire ch*** !!! Remarque, peut être qu'Alexandre serait venu me voir plus souvent. oups là ! Je crois que je m'égare là. je sais même pas pourquoi je parle de ça ! Aller, ta yeule Rose ! x__x !
Excusez-moi tout le monde pour ces tits messages persos mais j'y tenais absolument (et pis je suis pas la seule à le faire après tout). J'y tenais tellement que, comme vous avez pût le voir, j'ai réédité le chapitre spécialement pour les rajouter ! Bon, j'arrête de vous ennuyer et pis à bientôt j'espère et merci de m'avoir lu jusque là.
Vive Harry, Jamsie, Sirius, Mumus, 'Mione, Rounichou, Dragonouchet, Snapy (non tout compte fait pas Snapy !). et pis JKR bien entendu !!!
Pfffffffffffffffff c'que j'peux être bavarde ce soir ! Et en plus, c'est pour rien dire ! Rose, ta yeule une bonne fois pour toute !
Merci à tous !
On a dit : Ta yeule !
Ok, ok pas la peine de s'énerver !
Sccchhhhhhhhhpafffffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!
Aïe !
On t'avait prévenu Rose qu'y fallait te la fermer !
* PS : pour ceux qui s'inquiéteraient pour ma santé mentale, je les remercie de s'en soucier mais je peux leur assurer que je vais bien, c'est jute qu'il est tard, que j'ai pas beaucoup dormi, et que j'ai envie de me taper un gros délire, c'est tout ! *
