Chapitre 13 : L'article de Marius Spellman



Cho, voici la salle commune des Gryffondor !

Oh c'est vraiment très beau Harry, répondit la brunette en embrassant la salle du regard.

Que fait une Serdaigle chez nous ? demanda le préfet de Gryffondor, un grand dadais aux cheveux brun coupés court, à la taille d'un athlète et à l'air important, un peu en colère. C'est interdit ! continua-t-il.

C'est Cho, je veux qu'elle fasse la fête avec nous. le supplia Harry.

Bon. d'accord, excuse moi, félicitation pour le match ! dit le garçon, pensant qu'il devait bien ça à Harry.

Merci.

Que la fête commence ! cria Fred en entrant dans la salle, les bras chargés de boissons.

Je dirais même plus, que la fête commence ! renchérit Georges qui le suivait, chargé de biscuits et de gâteaux.

Au bout d'une heure de bruit, de farces, de cris, de joie. McGonagall entra dans la salle en robe de chambre écossaise. Mais contrairement à son habitude, un franc sourire flottait à ses lèvres. Elle se dirigea vers Harry et mit ses deux mains sur ses épaules.

Bravo mon garçon, je suis fière de vous ! Et je suis fière de chacun d'entre vous ! Je vous donne l'autorisation de continuer votre fête jusqu'à vingt trois heures. Mais. ? Miss Chang, que faîtes vous ici ?! demanda-t- elle scandalisée.

C'est grâce à Cho si j'ai attrapé le Vif d'or aussi vite ! la défendit Harry.

Oh. dans ce cas là. vous pouvez rester ici jusqu'à la fin de la fête, Chang.

Sur ces mots, elle sortit de la salle commune.

A onze heures, Cho retourna dans sa tour, après un dernier baisé à Harry et tous les Gryffondor allèrent se coucher, éreintés par tant de joie. Avec tous les évènements de la journée, Harry eut du mal à trouver le sommeil. Une fois plongé dans ses rêves, il pensa à Cho, à sa victoire, au match et pour une fois, il ne pensa pas à Voldemort.



Le lendemain, au petit déjeuner, Sally vint s'asseoir à côté d'eux et paraissait de meilleure humeur que la veille.

Bonjour à tous ! Vous allez bien ? leur demanda-t-elle avec un grand sourire.

Tu déjeunes avec nous ? demanda Harry, content de l'avoir à leur table.

Non merci, j'ai déjà déjeuné. Au fait Harry, félicitation pour le match d'hier, c'était époustouflant ! s'exclama-t-elle.

Merci !

Je vais aller préparer mes affaires pour notre cours de Potions, dit-elle en se levant.

A tout à l'heure !

Une fois Sally partie, Rose et Hermione se mirent à discuter à voix basse.

Que se passe-t-il ? demanda Ron.

Non. non rien ! dit Hermione précipitamment.

Que disiez-vous ? insista Harry qui trouvait ce comportement étrange.

Heu.

Hermione et moi trouvons bizarre que Sally te félicite pour le match d'hier alors qu'elle. s'était rangée du côté des Serpentard !

Ron et Harry échangèrent un regard en haussant les sourcils, étonné de ce qu'il venait d'apprendre.

Ils terminèrent de déjeuner en silence et se rendirent à leur cours de Potions.

Même si tous ne voulaient pas aller à ce cours de Potions, Harry l'appréhendait, sachant que Rogue serait encore plus cruel avec lui (si cela était possible).

Quand ils arrivèrent devant leur salle de cours, Rogue n'était pas encore arrivé. Ils eurent juste le temps de s'installer à leurs tables quand il entra en trombe, en claquant la porte, visiblement de très mauvaise humeur. Quand il fit face à la classe, Harry vit une nouvelle marque rouge où cinq doigts se dessinaient. Il ne put s'empêcher d'ouvrir des yeux immenses et de réprimer un fou rire en pensant que Emma avait dû passer par là. Au même instant, les yeux étincelants de Rogue se posèrent sur lui.

POTTER ! rugit-il.

Harry n'osait même plus regarder son professeur en face alors que des ricanements s'élevaient aux tables des Serpentard.

Venez ici Potter. Tout de suite et plus vite que ça !

Lentement, Harry obéit à son professeur et se dirigea au devant de la classe d'un pas mal assuré, la tête baissée. Mais au fond de lui, une voix lui disait :

Voyons. le pire ennemi de ton père à Poudlard. ne baisse pas les yeux devant lui. soit fier comme l'était ton père ! »

Alors Harry, le c?ur réchauffé par une force nouvelle, releva la tête et fixa Rogue droit dans les yeux, ce qui eût pour effet de le faire légèrement pâlir. Arrivé à environ un mètre de lui, Harry s'arrêta, toujours en soutenant son regard. Plus qu'agacé, celui-ci le prit brutalement par les épaules et le poussa devant la classe.

Maintenant écoutez moi bien Potter, je n'admettrais plus aucune marque d'insolence, surtout de votre part. C'est bien compris ?

Harry fixait toujours son professeur, sans dire un mot. Rogue, ayant de plus en plus de mal à se contenir, lui décocha une claque sur le derrière de la tête, ce qui le fit baisser les yeux.

Toujours aussi impertinent Potter ! Comme votre insignifiant de père !

Harry garda la tête baissée, serra les poings et la mâchoire de rage.

Décidément, vous aurez beau ne l'avoir presque pas connu, sa mauvaise influence déteint sur vous !

Harry se mit à trembler de fureur, bouillonnant de haine. Il entendit un rire étouffé à côté de lui.

Si on y réfléchit bien, heureusement qu'il est mort avant de vous voir grandir, continua Rogue impassible. Il aurait eut la déception de voir son fils devenir un raté, un sorcier de seconde classe, tout comme lui !

NON CE N'ÉTAIT PAS UN RATÉ ! Vous n'avez aucun le droit de dire cela ! Que vous a-t-il fait pour que vous le détestiez ainsi !

Ce que votre père m'a fait ? Je crois que cela ne regarde aucunement les élèves de cette classe. Maintenant, Malefoy, vous allez surveiller la classe pendant que j'emmène Potter chez le professeur Dumbledore.

Le rire à côté de Harry s'intensifia. Cette fois s'en était trop. Il se dirigea vers Malefoy qui était à la limite de hurler de rire et le frappa de son poing avec force, sans réfléchir à ce qu'il faisait.

Tous les élèves laissèrent échapper des cris de surprise et les Serpentard se précipitèrent sur Malefoy pour l'aider à se relever, tout en lançant des regard assassin à Harry qui n'y fit pas attention. Les Gryffondor, eux, étaient pétrifiés de stupéfaction.

POTTER ! hurla Rogue. C'en ait assez !

Il se précipita vers Malefoy dont l'?il commençait déjà à noircir.

Parkinson ! Emmenez Malefoy à l'infirmerie. J'enlève cinquante points à Gryffondor pour violence. Potter, venez avec moi, dit-il en se relevant.

Il traîna Harry jusque dans le couloir sous les regards médusés de Rose, Ron, Hermione, Sally et tous les autres élèves. Dans le couloir, Rogue marchait d'un pas rapide et allongé, si bien que Harry devait presque courir derrière lui.

Maintenant que nous sommes seuls, pouvez-vous me dire pourquoi vous détestiez autant mon père ? demanda Harry hors d'haleine.

Rogue s'arrêta brusquement, si bien que Harry faillit lui rentrer dedans, et se retourna avec lenteur.

Votre CHER père m'a tout simplement. oh et puis zut, vous êtes trop jeune pour comprendre ! Et après tout cela ne vous regarde pas !

Harry pensa préférable de ne pas insister mais fixa inconsciemment Rogue. Celui-ci fronça les yeux et détourna son regard, le visage livide.

Allons-y Potter ! J'ai un cours à terminer ! dit-il froidement en lui tournant le dos.

Quelques instants plus tard, ils se tenaient devant l'entrée du bureau de Dumbledore. Rogue s'avança vers la porte, prit une grande inspiration, sembla hésiter puis, finalement, se décida. Vive les Moldus, dit-il en faisant une grimace.

Harry étouffa un rire tellement le mot de passe était mal adapté à Rogue.

Qu'avez-vous Potter ? Aussi sournois que Lui !

Harry préféra ne rien dire pour ne pas faire encore perdre des points à Gryffondor.

Rogue lui empoigna le bras et ils entrèrent par le passage que venait de libérer la gargouille. Il frappa à la porte du bureau de Dumbledore.

Entrez ! fit la voix du vieil homme.

Ils entrèrent et furent surpris de voir que Dumbledore n'était pas seul. En effet, il discutait avec un homme d'une quarantaine d'années, à petite barbe, aux yeux gris pétillants et rieurs, au nez fin légèrement crochu, et aux cheveux châtain foncés un peu longs.

Ah, Harry ! Tu tombes bien.

En entendant le nom de Harry, l'homme se leva rapidement et fixa Harry, son regard suivant l'habituel trajet vers son front.

Je te présente Marius Spellman. C'est un journaliste de la Gazette du sorcier et il aimerait faire un article sur le match d'hier et sur ton record.

Les nouvelles vont vite ! dit Rogue d'une vois aigre.

Harry sera la main que lui tendait l'homme et marmonna un rapide « enchanté ».

Tout le plaisir est pour moi Mr Potter, dit l'homme.

Professeur, je venais vous voir car. commença Rogue.

Pas maintenant Severus, s'il vous plaît. Mr Spellman aimerait aussi écrire un livre sur toi, une biographie. Es-tu d'accord ?

Heu. je ne sais pas, bredouilla Harry un peu surpris mais tout de même méfiant.

Ne t'inquiète pas. Marius n'est pas du tout du genre à raconter n'importe quoi comme Rita Skeeter, si c'est cela qui te tourmente.

Marius approuva d'un signe de tête.

Pourquoi pas ?! fit Harry qui ne savait pas s'il voulait vraiment qu'on étale sa vie dans un bouquin.

Parfait ! s'écria Spellman. Professeur Dumbledore, avez-vous une pièce où je pourrais interroger Harry ?

Oui, vous pouvez aller dans cette salle, dit Dumbledore en lui indiquant une porte derrière son bureau.

Mais, professeur ! protesta Rogue. Potter a.

Severus, Mr Potter est en entretient avec Mr Spellman. La seule chose que je peux vous conseiller, c'est de rentrer aux cachots pour terminer votre cours.

Harry et le journaliste entrèrent dans la petite pièce et s'installèrent à une table. Spellman sortit une plume et un parchemin qu'il posa à côté de lui.

Alors, Mr Potter, on peut dire que vous avez eut une vie hors du commun ! Que pouvez vous en dire ?

La plume s'était mise à écrire et Harry la regarda avec méfiance, pensant à sa mauvaise expérience de l'année dernière. Mais cette année il ne se laisserait pas avoir.

Je ne dirais rien si vous utilisez la plume à papotte.

La plume à papotte ?! s'esclaffa le journaliste. Ne vous inquiétez pas ! C'est un plume qui rapporte mot pour mot ce que l'on dit. Voyez plutôt.

Il lui tendit le morceau de parchemin et Harry pût voir que Marius disait vrai. Rassuré, il répondit du mieux qu'il pût à la question même s'il ne savait pas trop quoi répondre.

Oui, c'est ce que tout le monde me dit. Pourtant, parfois, j'aimerais être une autre personne que Harry Potter, « celui qui a survécu face à Voldemort», avoua-t-il.

Sur ce dernier mot, le journaliste tressaillit.

Et quand es-tu heureux d'être Harry Potter ?

Harry réfléchit mais la réponse s'imposait d'elle-même à son esprit.

Quand on me dit que je ressemble à mon père, et que j'ai les yeux de ma mère.

Comment pouvez-vous justifier le fait que vous, encore élève de Poudlard de quinze ans, ayez survécu par quatre fois au plus grand des mages noirs de l'époque alors que bien des sorciers parmi les plus grands ont péris face à lui ?

Peut être de la chance, dit Harry un peu décontenancé par la question. Et aussi grâce à ma mère qui s'est sacrifiée pour moi.

Quel est votre plus grand rêve à ce jour ? demanda le journaliste avide de connaître la réponse.

La réflexion de Harry fut de très courte durée.

Venger mes parents et tous les innocents qui ont péris ou qui ont souffert à cause de Voldemort.

Voilà qui est très courageux, s'écria Spellman après avoir tremblé légèrement au nom tant redouté.

Les questions se succédèrent ainsi pendant plus d'une heure et Spellman dirigea ses questions vers le match de Quidditch et le record de Harry. Quand tout fut terminé, ils retournèrent dans le bureau de Dumbledore. Rogue était partit, furieux contre Dumbledore qui avait refusé de punir Harry pour son comportement. Après quelques paroles échangées avec le directeur, le journaliste s'en alla à son tour.

Au fait Harry, je voulais te féliciter pour ce match. Le seul regret que j'ai, c'est de ne pas avoir eut le temps d'en profiter. Tu as été tellement vite pour attraper le Vif d'or que nous n'avons presque rien vu. Tes parents auraient été fiers de toi, le compliment Dumbledore. Merci professeur, dit Harry avec un sourire.



Dans l'après midi, ils eurent cours de Défense contre les forces du Mal, où ils se rendirent avec joie. Le professeur Sanders les accueillit avec un faible sourire et les emmena dans le parc pour étudier une nouvelle créature. Mais Harry remarqua qu'elle semblait de plus en plus fatiguée et à bout de nerf. On aurait dit que la moindre contrariante allait la faire fondre en larmes.

Ils apprirent à se défendre contre les Pincettes ; c'était de petites créatures plutôt repoussantes, d'une couleur plutôt rouge, avec de grands yeux globuleux, quatre pattes dont deux se terminaient par de puissante pince. Ces petites bestioles avaient la fâcheuse habitude de pincer tout ce qui passait à portée.

A la fin du cours, Harry se décida à aller la voir. Voir sa marraine dans cet état lui tordait l'estomac et il voulait à tout prix essayer de la réconforter, sans dire qu'il était au courant du lien qu'il y avait entre eux.

Quelque chose ne va pas, Mrs Sanders ? lui demanda-t-il gentiment.

Elle tourna son regard vers lui mais, visiblement, faisait tout son possible pour éviter son regard.

Non, tout va bien ! dit-elle d'un ton qui se voulait enjoué. C'est juste la fatigue !

Harry encra son regard dans le sien.

Vous êtes sûre ?

Des larmes montèrent dans les yeux du professeur qui faisait tout pour les retenir. Elle ferma les yeux et une larme vint s'écraser sur sa joue, puis, elle s'effondra au sol, en pleurs. Harry, ne sachant pas trop quelle attitude adopter, s'assit à côté d'elle et attendit en silence, incapable de faire un geste pour la réconforter.

Je suis désolée Harry.

Ce n'est pas grave. professeur. Et puis ça vous fait du bien de pleurer.

Non je. je ne parlais pas de ça ! Je parlais de Rogue. J'ai entendu dire qu'il vous avait puni. J'en suis navrée, c'est de ma faute.

Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas puni. Dumbledore a fait le nécessaire. Et je suis sûr que vous n'y étiez rien.

Oh que si ! C'est de ma faute si Rogue était d'aussi mauvaise humeur ce matin. Et puis, j'ai VRAIMENT des choses à me faire pardonner.

Voulez-vous m'en parler ? demanda Harry, devinant ce que sa marraine allait lui dire.

Harry, ce n'est pas que je n'ai pas confiance en vous mais les choses que j'ai sur le c?ur m'ont été interdites à révéler, dit-elle tristement.

Vous pourriez peut être m'en parler sans tout me dire, en cachant les noms des personnes concernées. insista-t-il.

Vous avez peut être raison après tout, ça me libèrera un peu le c?ur de parler. Voilà j'ai. je ne sais pas trop comment expliquer ça. Disons que je n'ai pas pût tenir une promesse que j'avais fait il y a bien longtemps à mes meilleurs amis. Je m'en suis toujours voulue et j'essayais de ne pas trop y penser. Mais depuis quelques semaines, le passé que j'avais tenté d'oublier a resurgit et m'a brisé le c?ur. C'est là que j'ai vu tout ce que j'avais manqué pendant toutes ces années, tout ce que j'avais raté. Et comme si ça ne suffisait pas, le professeur Rogue veut. comment vous dire cela. ? Disons qu'il veut se fiancer avec moi, mais je suis déjà fiancée, et de toutes façons, je ne l'aime pas.

Harry fut soulagé d'entendre que l'amour qu'Emma portait à Sirius était toujours aussi fort. A présent, il savait aussi qu'Emma regrettait plus que tout de ne pas avoir pût s'occuper de lui comme elle l'aurait voulue et comme elle l'avait promis à ses parents. Il dû détourner la tête, secoué par l'émotion. Des larmes commençaient à remonter dans ses yeux. A cet instant précis, il aurait voulu sauter dans les bras de sa marraine, lui dire que ce n'était pas grave, que ce n'était pas se faute, qu'il ne pourrait jamais lui en vouloir et qu'il était plus qu'heureux de l'avoir retrouvé.

Ce ne va pas, Harry ? demander Emma.

Harry se tourna vers elle, laissant libre cours à ses larmes. Quand elle le vit en pleur, Emma recula un peu effrayée, craignant d'en avoir trop dit.

Ne vous inquiétez pas, la « rassura » Harry, ce n'est pas par ce que vous venez de me dire que je l'ai sût.

Les craintes d'Emma se révélèrent justes.

Tu. tu le savais !? s'écria-t-elle.

Oui, depuis quelques jours.

Mais. comment ?

Je. commença Harry, rougissant de honte en pensant qu'il avait surpris et espionné une conversation entre sa marraine et Rogue.

Peu importe après tout !

Harry se sentit soulagé de ne pas avoir à répondre.

Tu. tu m'en veux ? demanda Emma rompant le silence qui s'était installé.

Mais bien sûr que non ! s'écria Harry. Pourquoi pensez-vous une chose pareille ?

Et bien, je ne m'imaginais pas nos retrouvailles ainsi. Je pensais que tu aurais eut une réaction, négative ou positive.

C'est-à-dire ? questionna Harry.

Je pensais que soit tu t'enfuirais en courant après m'avoir insulté de tous les noms, soit. j'avais imaginé qu'on aurait pût se jeter dans les bras l'un de l'autre en nous promettant de ne plus jamais se quitter.

Je. j'y ait pensé, avoua Harry, mais je n'osais pas. je ne suis pas trop démonstratif.

Pour quelqu'un de pas très démonstratif, je trouve que tu montres beaucoup tes sentiments, dit-elle en essuyant ne larmes qui coulait le long de la joue de son filleul.

C'est vrai, e ne sais pas ce qui m'arrive en ce moment. Peut être que je manque d'affection !

Alors viens, grand nigaud ! s'exclama Emma en lui ouvrant ses bras.

Harry n'hésita pas un seul instant et en moins d'une seconde il se retrouva serré contre sa marraine. Tous deux riaient aux éclats tout en pleurant. heureux de savoir que maintenant ils seraient ensemble et plus jamais seuls.

Ensuite, ils discutèrent pendant près d'une heure et demi, passant du rire aux larmes, se racontant leur vie, leurs souvenirs et parlant même d'avenir. Puis, comme la nuit tombait, ils retournèrent au château et, après une dernière étreinte, Emma regagna la salle des professeurs et Harry la tour des Gryffondor.

Une fois rendu dans la salle commune, il s'assit à côté de Rose et ils commencèrent à discuter, comme souvent ils le faisaient, comblant ainsi le manque certain qu'ils avaient eût, chacun de leur côté, pendant quatorze ans.

En trois semaines, le frère et la s?ur s'étaient beaucoup rapproché et étaient devenus très complices. On les voyait toujours ensemble, avec Ron et Hermione. Et à leur grande joie à tous, Rose s'était très bien intégrée au sein des Gryffondor qui l'adoraient.

Depuis le match de Quidditch, sa popularité avait encore augmenté. Tous les Gryffondor le vénéraient, les Poufsouffle et les Serdaigle l'admiraient et voulaient à tout prix faire sa connaissance. Quand aux Serpentard, inutile de dire qu'ils le haïssaient. La haine constante entre les deux maisons s'était accrue et souvent des accidents survenaient dans les couloirs entre deux cours. L'infirmière, Mrs Pomfresh était débordée de travail. Harry ressentait de plus en plus le besoin de parler à ses amis, afin d'oublier les insultes qu'il subissait en permanence.

Comme tous les matins, à l'heure du petit déjeuner, les hiboux entrèrent dans la Grande Salle pour distribuer le courrier. La chouette d'Hermione laissa tomber la Gazette du Sorcier et une lettre dans son assiette. Elle prit rapidement la lettre, la fourra dans sa poche en lançant un regard de biais à Ron et déplia le journal.

Oh ! Harry, il y a un article sur toi ! Tu fais la une ! Ca parle de ton record au match ! s'écria-t-elle.

Ca alors ! s'exclama Ron.

Harry ne leur avait rien dit à propos de Marius Spellman et de son article. Il avait voulu leur faire la surprise.

je vous le lis ! déclara Hermione en s'éclaircissant la gorge alors que leurs voisins de table tendaient l'oreille.



Il y a quatre jours, s'est déroulé la match de Quidditch opposant les Gryffondor aux Serpentard, à la très célèbre école de Poudlard. C'est dans l'équipe de Gryffondor que joue le grand Harry Potter, petit prodige du balai volant et de la baguette magique, au poste d'Attrapeur et aussi comme capitaine. Les élèves de l'école sont donc venus au match qu'ils s'attendaient à voir long puisque les deux équipes s'équivalaient à peu près selon certains dires. Mais c'était sans compté sur Harry Potter qui a mis fin au match après quinze secondes de jeu en attrapant le Vif d'or, donnant ainsi la victoire à son équipe, 150 à 0. Mais ce que le « Survivant » ne savait pas encore c'est qu'il venait de battre le record de son défunt père, James Potter, lui aussi Attrapeur et capitaine de l'équipe de Gryffondor, qui avait, souvenez-vous, établit le record à trois minutes. C'était en 1975.

Après avoir entendu parler de cet exploit extraordinaire, je me suis précipité chez le sage Dumbledore, directeur de Poudlard, qui m'a assuré que Potter lui-même était extraordinaire. J'ai alors obtenu un entretient avec ce garçon prodige et je dois avouer que j'ai été très impressionné par ce jeune homme très aimable, plein de bonnes manières, humble et très souriant, ce qui est plutôt remarquable compte tenu de son passé et quand on connaît le danger qui plane chaque jours sur lui.

Un livre sur sa fabuleuse vie sortira dans environ un mois dans toutes les librairies du monde magique. Son exploit apparaîtra bientôt dans votre Magic's Records.

Les dires de Dumbledore sont confirmés : Le « Survivant » est un garçon extraordinaire au passé extraordinaire et à l'avenir tout aussi extraordinaire n'en doutons point.

Marius Spellman, rédacteur pour la Gazette du Sorcier

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Ca alors ! s'exclama Hermione. Ca change de Cette horrible Rita Skeeter !

C'est sûr ! renchérit Ron.

Au fait, qu'as-tu fais d'elle Hermione ? demanda Harry.

Oh. disons que je l'ai. malencontreusement oublié en Bulgarie cet été, répondit Hermione.

QUOI ?! s'écria Ron.

Bon d'accord j'ai fais exprès de l'oublier mais.

TU AS ETE EN BULGARIE CET ETE ?! continua de crier Ron sans écouter ce qu'Hermione disait.

. oups, murmura Hermione qui venait de s'apercevoir de son erreur.

Elle supplia Harry de l'aider du regard.

Heu. calme toi Ron, tenta-t-il de le raisonner, ne sachant pas trop quoi dire.

Comment veux-tu que je me calme ! Elle ne me l'avait même pas dit !

Si je ne te l'avais pas dit, c'est que j'avais peur de ta réaction. Je savais que tu te mettrais en colère.

Tu avais peur que je me mette en colère ? Est-ce que j'ai l'air d'être en colère ? continua-t-il de crier.

Des regards commençaient à se tourner vers eux, rendant Hermione encore plus mal à l'aise.

Oui, tu es même très en colère ! lui répliqua Sally qui venait d'arriver.

Oh toi, mêle toi de ce qui te regarde !

C'est vrai que ça ne me regarde pas mais je trouve amusant de voir que tu es jaloux ! dit-elle en riant.

Moi, jaloux ? s'écria Ron d'une voix anormalement aiguë.

Oui, jaloux de Victor Krum !

Mais pourquoi je serais jaloux de ce.

Parce qu'il aime Hermione et tu as peur que ce soit réciproque ! dit Rose que Harry avait mit au courant de l'histoire.

Moi ? Aimer cette. cette. Hermione ! s'indigna-t-il.

Merci, ça fait plaisir ! s'insurgea Hermione.

Je ne voulais pas dire ça 'Mione, dit Ron en se radoucissant.

Oui, mais tu l'as dit quand même !

S'cuse moi !

Bon, au lieu de jouer au chat et à la souris vous feriez mieux de me dire ce que c'est le Magic's Record ! dit Harry en riant.

HARRY ! s'indignèrent Ron et Hermione d'une seule voix, ce qui entraîna les rires de Rose, Sally et Harry.

Bon alors, c'est quoi ?

C'est comme le Guinness des records, version sorciers! répondit Hermione.

Le Guinness des records ?! C'est quoi ? demanda Ron.

C'est le Magic's record version sorc. non Moldus ! s'exaspéra-t-elle.

Harry et Ron s'esclaffèrent. Ils adoraient faire tourner Hermione en bourrique. Harry riait toujours lorsqu'une bouche vint bâillonner la sienne.

Cho !

Félicitation ! lui dit-elle en le gratifiant d'un beau sourire.

Merci. Cho, répondit-il rêveur.

Hélas, ce fut Malefoy qui le fit redescendre sur Terre.

Alors Potter ! Content d'avoir amélioré ton palmarès ? Tu commences à avoir un peu de popularité ! Je comprends maintenant pourquoi Chang sort avec toi ! C'est pitoya.

D'un seul coup le silence se fit. Harry détourna son visage de celui stupéfixé de Malefoy pour regarder d'où venait le sort qui venait de lui clouer le bec. Il vit Cho, visiblement très en colère, les poings sérés sur sa baguette magique, la respiration haletante.

- Chang ! cria la voix doucereuse de Rogue derrière eux.



***



Et oui ! Je suis de retour après un peu moins d'une semaine avec un nouveau chapitre ! Ca vous a plus ? La dernière fois, je voulais faire un sondage pour connaître votre avis sur quelques petites choses mais j'ai oublié ! Alors, je vais le faire maintenant.

Première question : de qui voudriez-vous connaître la réaction sur le fait que Rose et Harry soient frères et s?urs ?

Deuxième question : De qui voudriez-vous connaître les réactions sur le fait que Emma soit encore vivante ?

Troisième question : quel est votre perso préféré(es) dans cette histoire (perso à JKR et les miens) ?

Quatrième question : Quels sont ceux que vous détestez ?

Dernière question : Plusieurs personnes m'ont dîtes qu'elles avaient devinés que Rose était la s?ur de Harry. Si c'est votre cas j'aimerais bien que vous me disiez ce qui vous a mis sur la voie, si ça ne vous dérange pas, afin que je puisse corriger tout ça quand ma fic sera terminée ! Merci d'avance !

Voilà voilà ! Ce sera tout ! Je vous poserais sûrement des petites questions comme ça à chaque fin de chapitre pour connaître vos souhaits pour certaines choses. Je ne dis pas que je pourrais mettre toutes vos envies et idées mais ça peut me servir de guide ! Ah oui, aussi, si vous avez quelque chose que vous n'avez pas compris dans mon histoire, dîtes le moi et je vous l'expliquerais ! Si vous repérez des erreurs de contexte. dîtes le moi aussi svp !

Les remerciements maintenant :

Isyméa : Pourquoi Dumbledore ne dit pas à Harry où est passé Hagrid ? Et bien franchement ce n'est pas super important pour l'historie (même si c'est important pour le monde sorcier, ça ne prend pas une place primordiale dans l'histoire). Et je t'avouerais même que si je ne l'ai pas dit, c'est pour garder un peu de suspens et je sais que le lecteur à horreur de ne pas savoir quelque chose ! Sadique ? Oui je le suis à mes heures. lol ! Et pour t'en dire encore plus, je n'ai aucune idée de quand cela sera révélé. Pas avant le chapitre 15 en tous cas. Alors, pour le sort de Rose, ce n'est pas très humiliant (désolée de te décevoir). En fait, le problème, c'est que je n'avais pas écrit cette scène du duel au début sur le brouillon et l'idée m'est venue quand j'ai tapé le chapitre à l'ordinateur. Puis, j'ai écris les autres chapitre et j'ai oublié de parler des conséquences de ce sort donc, cela n'apparaît que dans le chapitre 15 et franchement, ça n'a rien d'aussi humiliant que ce que je crois que tu voudrais que ce soit ! (oulà. elle est bien compliquée ma phrase là !) Sinon merci beaucoup pour ta review ! Ca me fait super plaisir !

Sarah : Coucou ! Tu vas bien ? Oui, je suis d'accord avec toi, Harry est très vite mis hors combat et je dois t'avouer que je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça comme ça ! Mais j'en prend note pour quand je réarrangerais ma fic quand j'aurais fini de l'écrire ! Sinon ne t'inquiète pas, il y en aura d'autres des passages émouvants. totalement différents, mais émouvants ! Cho est timide ? Oui, tu as raison, et là non plus je ne sais pas pourquoi je lui ai mis ce caractère là ! Peut être que c'est comme cela que je la perçoit dans les livres de JKR, je ne sais pas. ? Enfin, tu dis que Harry a tout pour être heureux ! Oui, c'est vrai, et je n'ai qu'une seule chose à te répondre. : Bein qu'il en profite bien parce que. on sait jamais ! ;-p ! lol ! J'adore savoir quelque chose que les autres ne savent pas ! En tous cas, merci beaucoup pour ta review ! ! ! ! ! ! ! ! ! Ca me fait toujours super plaisir !

Voilà voilà ! Merci à tous ceux qui me lisent. Le prochain chapitre arrivera selon votre bon désir ! Et enfin, je crois que j'ai laissé la routine de côté trop longtemps car je ne reçois plus beaucoup de review. Vous l'aimez plus mon histoire ? Oui, je sais, ça se fait pas trop de réclamer mais. oh pis zut, je suis pas la seule à le faire, non ? ;-p ! Donc, je vais reprendre les choses en main et vous assommer encore une fois avec l'éternel :

Une review ne coûte rien à celui qui la donne, mais elle apporte tant à celui qui la reçoit !

Je sais, c'est lourd de sous entendus mais ça fait tellement plaisir pour un « auteur » de savoir ce que les lecteurs pensent de son histoire !!!

Voilà, je voulais aussi vous dire, que nous sommes « déjà » au chapitre 13 et que le chapitre 14 et tout prêt à être posté. J'attend juste qu'on me le demande ! Je suis très pressée de le mettre sur ff.net car après le chapitre 10, c'est mon préféré et celui que j'ai pris le plus de plaisir à écrire et j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez.

Sinon, je vais recommencer pour un petit message perso :

Alors Béné, ça va ? Alors, tu préfères l'histoire sur mon brouillon ou sur internet ? Perso, je préfère sur internet, c'est mieux développé et il y a plus de trucs. J'attend de savoir ce que tu en penses et j'espère que tu vas lire ce message car il est tout pour toi !