Chapitre 15 : Le capteur de dissimulation



Un peu plus de deux semaines s'était écoulé paisiblement (pour une fois). Cho avait apparemment passé les trois pires heures de sa vie. Elle avait dû nettoyer de fond en comble la salle du cours de Potions pendant que Malefoy se tournait les pouces sous le regard attendrit du directeur de sa maison.

Harry n'osait pas vraiment aller voir Dumbledore pour lui demander qui avait été Mondingus Fletcher. Pourquoi ? Par peur de déranger le vieil homme ? Non. Par peur d'être indiscret ? Non, pas vraiment. Après tout, cela devait le concerner vu la façon dont Sirius et Arabella l'avaient regardé à l'annonce de la mort du vieillard. Alors par peur d'apprendre la vérité ? Oui. La vérité. La connaîtrait-il un jour, TOUTE la vérité ? Il n'en était même pas sûr. Il savait qu'on lui cachait encore beaucoup de choses.



Un soir, alors qu'il revenait avec Ron d'un entraînement de Quidditch, ils tombèrent sur une note dans le hall d'entrée, leur indiquant que la prochaine sortie à Pré-au-Lard aurait lieu deux semaines plus tard, le samedi. Heureux de cette annonce, ils allèrent se doucher et se rendirent dans la Grande Salle pour le dîner. Là, Hermione, Rose et Sally (qui avait l'air de bonne humeur) les attendaient.

Alors, les garçons, ça s'est bien passé cet entraînement ?

Epuisant, répondit Ron. Le capitaine est coriace en plus, continua-t-il en donnant un coup d'épaule à Harry. Il veut que tout soit parfait pour le prochain match de janvier, contre les Poufsouffle.

Mais Harry n'eut pas le temps de répondre à cette provocation.

Alors Potter, tu as bien fait mumuse sur ton balai ?

Malefoy, tais-toi ou je.

Potter, j'ai une question à te poser, continua le Serpentard. Tu dois y répondre très franchement.

Il avait dit cela d'un vois forte, de façon à ce que tous les élèves l'entendent. Cela avait fonctionné puisque tous les regards étaient à présent tournés vers eux et la rumeur des conversations avait diminué.

C'est une question que tout le monde se pose, du moins les Serpentard. Alors, voici ma question Potter. Es-tu en contact avec Sirius Black ?

A présent, la salle était parfaitement silencieuse et tous retenaient leur souffle, dans l'attente de la réponse de Harry. Ron, Hermione et Rose le fixaient, le regard inquiet. Quant à Sally, elle semblait devenu sceptique et regardait Harry avec des yeux interrogateurs, comme tous les élèves.

Alors, Potter. Tu es obligé de répondre sinon, ici, tout le monde te prendra soit pour un lâche, soit pour un abruti incapable de répondre à une simple question !

Mentir. C'était la seule solution, la seule issue de secours. Il ne pouvait compromettre son parrain. Il regarda à la table des professeurs. Tous se taisaient et Dumbledore le regardait d'un air affligé. Harry saisit alors le galet bleu dans sa main et fixa le vieil homme intensément.

« Tu n'as pas le choix Harry, tu dois répondre. Sinon, tous te soupçonneront. A toi de choisir ta réponse. Vrai ou fausse. » pensait le vieil homme.

Alors, Potter, nous attendons.

Non, répondit-il simplement en essayant de cacher son malaise.

A peine sa réponse formulée, un bruit strident envahit la salle et tous sursautèrent, sauf Malefoy. Un sourire triomphant se dessina sur ses lèvres. Il sortit alors un objet rond et métallique, de sa poche puis, fit revenir le silence.

Un capteur de dissimulation, Potter, fit-il en lui souriant hypocritement. Sais-tu à quoi ça sert, un capteur de dissimulation, Potter ?

Harry déglutit péniblement. Oui, il savait ce qu'était un capteur de dissimulation. Maugrey lui en avait montré un, ce maudit jour de la quatrième tâche.

Apparemment tu le sais. Mais je vais quand même le dire pour les pauvres Sang. les pauvres enfants de Moldus qui ne savent rien du monde de la Magie. Un capteur de dissimulation sert à savoir si la personne à qui on parle dit un mensonge. Si c'est le cas, l'objet se met à sonner.

Des murmures commencèrent à s'élever dans la salle.

Oui, vous l'avez compris ! Potter ment ! Il sait où est Sirius Black ! Il continue à voir ce criminel. Le criminel qui a tué ses propres parents !

Les murmures se transformèrent en exclamation de surprise, de peur et de méfiance. Harry saisit à nouveau le pierre bleue et se mit à observer les personnes autour de lui.

« Non d'une bierraubeurre, quelle horreur ! » pensait Lavande Brown.

« Le lâche ! Faire ami-ami avec le meurtrier de ses parents juste pour que celui-ci ne le tue pas ! » pensait une fille de Poufsouffle.

Décontenancé, Harry se tourna vers Cho.

« Mon pauvre chéri, je suis sûre que ce n'est pas vrai. Malefoy a dût truquer son appareil. Tu n'aurais jamais fait ça !. J'ai confiance en toi. Je t'aime. »

Il regarda Malefoy.

« Voici ma vengeance Potter. Depuis le temps que j'attendais ce jour ! J'aimerais tant que tu puisses lire dans mes pensées à cet instant. »

Il détourna son regard vers Hermione.

« Prend ton galet vert, tout de suite ! Comme ça, nous pourrons discuter par télépathie ! »

Harry lui obéit et entra aussitôt en contact avec elle.

« Ne t'inquiète pas, lui dit-elle. Dumbledore va trouver une solution. »

« Je l'espère. Pas pour moi, mais pour Sirius. Si le ministère l'apprend et qu'il me fait boire du veritaserum. Mais pourquoi n'est-il pas intervenu ? »

« Du veritaserum ? Ce serait extrêmement gênant en effet. »

Même les amis de Harry, qui étaient assis autour de lui, se méfiaient. Ils s'étaient légèrement décalés, afin de se tenir le plus éloigné du « Survivant ». Eux qui d'habitude se battaient presque pour s'asseoir à côté de lui.

Dégoûté, Harry ne prit même pas la peine de finir son assiette et sortit de la Grande Salle sous les regards en coins des élèves et celui désolé de Dumbledore.

Il gravit les escaliers et commença à errer sans but dans le château. Il devait être au plus haut étage du château lorsqu'il remarqua un défaut dans la tapisserie qui recouvrait le mur. Intrigué, il passa son doigt sur la légère fissure et fut surpris de voir que sa main était passée au travers. La curiosité prit possession de son esprit et, sans vraiment penser à tout ce que cela pouvait entraîner, il passa complètement au travers du mur. Après tout, Poudlard était bondé de passage comme celui-là. Pourquoi celui- ci serait dangereux ? Pourtant, pendant quelques instants, il douta. La rencontre mémorable avec Touffu lui avait appris qu'il ne fallait pas s'aventurer tout seul dans les couloirs cachés et sombres du château. Or, c'était précisément dans ce genre d'endroit qu'il se trouvait à présent. Le couloir était si sombre qu'un chat ne s'y serait même pas aventuré. Ce qui, d'un certain côté, l'arrangeait car il n'avait aucune envie de rencontrer Miss Teigne dans un couloir qui était certainement interdit aux élèves. Pour cela, il hésita à faire usage de la magie pour lui procurer ne serait- ce qu'une faible lumière. Donc, d'un pas mal assuré, il avança dans le couloir, la main sur le mur pour se guider. Laissant son instinct le conduire, il bifurqua plusieurs fois, n'ayant pas la moindre idée d'où cela allait le mener. Tout à coup, sa tête heurta une lourde porte en bois. Le souffle court, il s'immobilisa quelques instant, guettant le moindre bruit suspect, mais tout était calme. Il sortit alors sa baguette magique de sa poche.

Lumos ! chuchota-t-il.

Aussitôt, une gerbe de lumière vint éclairer le passage et Harry put voir la petite porte qu'il venait de heurter. Sa curiosité, s'intensifiant davantage, il tourna la poignée de la porte, mais celle-ci ne s'ouvrit pas.

Alohomora !

La porte resta close.

Ouvre-toi s'il te plaît !

Mais la porte ne céda pas. Jamais une porte, à Poudlard, n'avait cédé juste parce qu'on avait été poli, Harry le savait.

Allez ouvre-toi !

Si les portes ne s'ouvraient pas avec une formule de politesse, elle s'ouvrait encore moins sans.

Harry se pencha en avant pour regarder à travers le trou de la serrure. Une mèche folle de cheveux vint légèrement effleurer la poignée de cuivre. Un gloussement fit sursauter Harry ; un gloussement qui venait de. la porte. Non pas de la pièce qui se trouvait derrière mais de la porte elle-même. Il approcha la main et caressa doucement la serrure. Les gloussements reprirent et s'intensifièrent ; la porte se mit à trembler sensiblement. Harry se mit alors à la chatouiller de plus belle et les gloussements se transformèrent en rire hystérique. La porte s'ouvrit alors violemment, projetant Harry contre le mur au passage, et se mit à « courir », toujours en riant aux éclats. Harry était si stupéfié qu'il resta là à écouter le boucan qu'elle faisait.

Une fois le calme revenu, il se retourna et se retrouva face au passage que la porte avait libéré. Sans attendre, il pénétra dans la salle qui était plutôt vaste mais ne ressemblait à aucune des autres pièces du château. Aucune fenêtre ne venait illuminer l'endroit, au fond de la salle s'étendait un grand lit recouvert de soie rouge délavée, quatre bureaux seulement étaient alignés contre le mur. Le reste de la salle était vide. Vide ? Non, pas vraiment. Il y régnait un désordre inqualifiable. Des quantités et des quantités de parchemins, de plumes, d'objets, de gadgets, de cahiers, d'ingrédients pour potions, de jouets s'y étalaient. Il y avait même un vieux chaudron oxydé sur l'un des côtés. La poussière était si épaisse que chaque pas qu'il faisait soulevait cette poudre blanche et laissait des traces sur son passage. Harry avança parmi les parchemins épars qui l'intriguaient. Lorsqu'il se pencha pour en ramasser quelques-uns uns, un bruit sec se fit entendre derrière lui. La porte était revenue et avait repris sa place initiale. Il alla s'asseoir sur le lit poussiéreux et déplia le premier parchemin.



Chère Emeraude,

Son c?ur se mit à battre intensément. Emeraude ? Encore des lettres de Rogue pour elle. mais que faisaient-elles dans cette salle ? Peut être cette salle avait-elle été découverte par Rogue. C'est impossible, se dit-il. Rogue n'aurait certainement pas mis un dessus de lit rouge alors qu'il était à Serpentard. Alors Emeraude peut être ? Ce qui est sûr, c'est que la personne qui avait occupé cet endroit n'était certainement pas à Serpentard. Il reprit sa lecture.

Chère Emeraude,

Peut être que cette lettre ne te parviendra jamais. Peut être te parviendra- t-elle mais tu ne la liras pas. Peut être la liras-tu mais tu la déchireras. Peut être ne la déchireras-tu pas, mais rien de ce qui fait notre quotidien ne sera plus jamais pareil. D'ailleurs, rien ne sera plus jamais pareil quoi qu'il arrive. Pourquoi me diras-tu ? Parce que je t'aime, tout simplement. Je t'aime et je ne peux supporter de te voir avec un autre, surtout. Lui. Pourquoi Lui ? Ma douce, il ne te mérite pas ! Ma haine atteint son comble. Je t'aime depuis si longtemps. Et Lui, il vient seulement de te remarquer. Toujours, tu as été invisible à ses yeux. Vous étiez ami mais aucune trace d'amour ne brillait dans ses yeux quand il te regardait. Le monde est si injuste. Je vais faire une bêtise. Une énorme bêtise. Irrémédiable. Par Sa faute. Et la tienne aussi. Mais je te pardonne. Ce n'est pas toi qui m'as volé mon bonheur. C'est lui. Vous voir ensemble, là, juste sous mes yeux, m'est insupportable. Un jour tu me remarqueras, je te le promets.

Une âme remplie de haine. et d'amour.



Rogue est de plus en plus passionné ! Se dit Harry. « Une énorme bêtise. Irrémédiable » ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'a-t-il fait ? A-t-il fait quelque chose d'ailleurs ?

Il saisit une autre lettre et l'ouvrit.



Ma douce Emeraude,

C'est fait. Je n'ai pas eût le courage de te remettre ma première lettre. Je suis un lâche. Un horrible lâche. Mais à présent, je me sens libéré. C'est fait. J'espère que tu me pardonneras un jour. Je me sens tellement libéré. Ma vengeance arrivera, tôt ou tard. Peut être plus tard que tôt, mais elle arrivera. C'est fait. Je n'aurais jamais pensé être capable de le faire. Mais je l'ai fait.

Je t'aime



Mais qu'a-t-il fait à la fin ??? s'impatienta Harry, avide d'en savoir plus.

Pour essayer d'en apprendre plus, il lu une douzaine de lettes qui décrivaient l'amour que Rogue avait pour Emeraude, la haine grandissante du jeune homme envers son rival. Mais jamais « la bêtise » n'était abordée en elle-même. Elle était toujours évoquée, sans jamais donner plus de détails, toujours sous-entendue, sans jamais dire ce que c'était vraiment.

Harry regarda sa montre et fut surpris de voir que cela faisait presque trois heures qu'il avait disparu de la Grande Salle et ses amis devaient s'inquiéter pour lui, surtout après ce qui s'était passé. Il ramassa donc rapidement quelques lettres qu'il n'avait pas encore lues et réussi à sortir de la pièce sans difficulté de la part de la porte qui s'ouvrit avec douceur. Une fois dans le couloir, il n'eût plus aucune idée du chemin à suivre. La carte du Maraudeur était dans le dortoir.

Pendant un temps qui lui parût particulièrement long, il erra en vain dans le couloir à la recherche d'une sortie éventuelle. Il était incapable de retrouver le chemin qu'il avait prit pour se retrouver ici. Il regarda une nouvelle fois sa montre. Celle que Sirius lui avait offert.

Mais ! Oui, bien sûr ! La montre de Sirius ! s'écria-t-il. Si elle a la faculté de trouver les personnes, elle va me conduire tout droit à Ron ! Ou se trouve Ron ? ajouta-t-il en regardant sa montre.

Aussitôt, la fine aiguille se mit à bouger et lui indiqua quelle direction prendre. Il se mit à courir, toujours en observant l'aiguille et bientôt, il traversa la tapisserie pour se retrouver dans le bon couloir. Par chance, il n'y avait personne et il continua de suivre ce que lui indiquait sa montre pour retrouver la salle commune des Gryffondor. Une fois arrivé à destination, il fonça dans son dortoir et s'allongea sur son lit en fermant les rideaux. Il sortit les lettres et commença à les lire, une à une. Toutes se ressemblaient, pourtant, la dernière lui appris enfin ce qu'il voulait savoir :



Emeraude,

Pourquoi ai-je fait cela ? Quoi ? me diras-tu. Ca. Pourquoi ai-je fait cela. Mais c'est trop tard, je ne peux plus reculer. Tu ne comprends donc pas ? Je t'aime tant que. j'ai changé. Ma douce, pour toi, par amour, je suis devenu mangemort. Je sais, c'est horrible, mais c'était ma seule issue. Un jour, il me le paiera, je te le jure. Je t'aime.



Cette lettre laissait Harry perplexe. Voilà donc comment Rogue était devenu mangemort. Par amour, tout « simplement ».

Un bruit le fit relever la tête. Quelqu'un venait d'entrer dans le dortoir.

Harry ? Tu es là ?

C'était la voix de Ron.

Ah ! Tu es là ! dit celui-ci en ouvrant le rideau du lit de Harry. On se faisait du souci ! On t'a cherché partout ! Où étais-tu ?

J'étais. ici, répondit Harry qui n'avait pas vraiment envie de partager ce qu'il avait vu avec son ami.

Oh. pourtant nous ne t'avons pas vu tout à l'heure ! D'où viennent ces. lettres ?

Je les ai trouvées. Je ne suis pas venu ici directement, répondit Harry d'un ton qui laissait deviner qu'il n'avait pas du tout envie de parler de ça.

Crois-tu qu'il va arriver quelque chose à Sirius maintenant ? demanda Ron inquiet, changeant ainsi de sujet.

Je n'en sais rien. Espérons qu'Hermione ait raison et que Dumbledore trouve une solution.

En parlant d'Hermione, elle voudrait te voir, elle est inquiète à ton sujet.

Je n'ai pas envie de voir du monde. Je vais me coucher. Dis-lui que je vais bien.

Ron sortit, un peu vexé que son ami ne lui parle pas plus. Quant à Harry, il lu et relu les lettres jusqu'à ce que les phrases se mêlent, que les mots s'embrouillent et que les lettres se mélangent dans son esprit ; et il tomba endormi, éreinté par la soirée éprouvante qu'il venait de passer.

Le lendemain, il se leva de bonne heure, et descendit seul dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Quand il alla s'installer à la table des Gryffondor, plusieurs élèves déjà présents lui lancèrent des regards courroucés. Quand Ron et Hermione entrèrent à leur tour, ils se précipitèrent sur Harry.

Harry, ça va ? lui demanda Hermione inquiète.

Oui, répondit simplement Harry. Ce qui me préoccupe le plus, c'est pour Sirius.

Je te l'ai dit, Dumbledore va trouver une solution !

Oui, mais en attendant, tout le monde me dévisage d'un drôle d'air ce matin, dit-il sombrement alors que des Serdaigle venaient d'entrer en le regardant de travers.

C'est parce que la nouvelle leur a fait un choc, mais tu verras, demain ça ira mieux, lui assura Ron.

En attendant, nous avons cours de Soins aux Créatures Magiques comme premier cours !

Pas encore avec cette vieille.

Ron, ne manque pas de respect envers le professeur Gobe-Planche !

Ne me dis pas que tu la préfère à Hagrid ! s'écria Ron.

. disons que. il faut avouer que ses cours sont mieux construits que ceux de Hagrid et les créatures sont. plus intéressantes.

Ron se leva en bougonnant que Gobe-Planche ou pas, il fallait se rendre à leur cours s'il ne voulait pas voir des points retirés à Gryffondor. Une fois arrivés près de la cabane de Hagrid, il virent avec déception que c'était toujours la vieille femme qui leur faisait les cours. Les Serpentard étaient déjà arrivés.

Aujourd'hui, nous allons étudier les Lupiottes. Qui peut me dire ce que sont ces créatures ? aboya-t-elle comme à son habitude.

Bien évidemment, Hermione leva la main.

Oui Miss Granger ?

Les Lupiottes sont des petits êtres munis d'ailes avec un corps de femme. Elles ne sont pas plus grandes que la main et sont entourées de lumière quand elles sont heureuses. Elles possèdent une très forte Magie et leur pouvoir sont très puissants heureusement pour nous, elles sont toujours du côté de la Magie blanche. Elle sont fidèles à leur maître et se font un plaisir de l'aider ou de le protéger.

C'est cela Miss Granger, 10 points pour Gryffondor !

Quelqu'un a quelque chose à ajouter ? Oui, Miss Granger ?

Elles se nourrissent de l'amour que leur porte leur maître. Ainsi, si une personne n'aime plus sa Lupiotte, elle meurt. Si tout ce passe pour le mieux, elles vivent éternellement. Les seules façons de les tuer sont soit de ne plus les aimer, soit de leur lancer le sortilège Avada Kedrava très puissant.

Encore dix points de plus pour Gryffondor !

Tous purent entendre les grognements des Serpentard à côté d'eux.

Qui peut me dire comment on s'en occupe ?

Aussitôt Hermione releva la main, mais Rose, d'un geste rapide, lui appuya sur le bras pour faire baisser se main. Hermione la regarda les sourcils froncés et le regard interrogateur. Rose, pour toute réponse lui montra d'un signe de tête Malefoy qui venait de lever la main.

Mr Malefoy ?

La crevette est un petit crustacé marin, ou d'eau douce, dont certaines espèces sont comestibles.

Tous les Gryffondor retinrent leurs rires devant l'air ahuri que faisait Malefoy qui ne semblait pas contrôler ses paroles. En revanche, Rose avait un léger sourire en coin et elle fit un clin d'?il à Harry.

Vous vous sentez bien, Malefoy ?

Parfaitement bien professeur, dit Malefoy non sans afficher une grimace.

Alors répondez à la question au lieu de faire le pitre !

La sauterelle est un insecte sauteur vert ou gris à grandes pattes postérieures repliées.

Malefoy !!!!!!! rugit le professeur Gobe-Planche alors que Ron s'appuyait sur Harry pour ne pas s'écrouler de rire. J'enlève vingt points à Serpentard pour vos imbécillités !

Mais professeur je n'y peux rien, s'écria le Serpentard affolé.

N'aggravez pas votre cas Malefoy, je ne veux plus vous entendre de l'heure !

Le professeur continua son cours sur les Lupiottes qui s'avéra très intéressant et moins désagréable que d'habitude puisque pour une fois les Serpentard était discrets.

En fin de journée, ils durent se rendre dans les cachots pour leur cours de Potions. Le professeur Rogue était d'une humeur massacrante (comme souvent en cette période) et il leur donna un devoir surprise : décrire la préparation de la potion de pousplante.

La vie de Harry était devenu plus difficile depuis le soir où Malefoy l'avait piégé. Du garçon le plus populaire de l'école, il était passé au garçon le plus craint et le plus détesté. Bien sûr, personne n'osait trop lui faire sentir. Que leur arriverait-il s'ils osaient montrer leur antipathie envers Harry ? Et s'il en parlait à ce Sirius Black ? La prudence valait mieux être distant, et, si jamais on était amené à parler avec le « survivant », être sympathique. Dans les couloirs, Harry sentait les regards en coins se tourner vers lui et le dévisager. Heureusement, il avait toujours ses amis avec lui. Même Sally n'avait pas changé de comportement envers lui. En revanche, Cho, qui avait dit croire en lui ce fameux soir, était devenue plus distante. Inconsciemment peut être mais à présent, elle venait moins souvent à leurs rendez-vous secrets. Elle ne tenait pas à être vu en compagnie du lâche qui avait soi-disant trahis ses parents en copinant avec le meurtrier de ceux-ci. Deux jours plus tard, la situation était devenue insoutenable pour Harry. Seul Ron, Hermione, Rose et, étrangement, Sally le soutenait, alors que Cho venait de lui avouer clairement qu'elle préférait prendre ses distances pour le moment. Même les professeurs n'étaient plus aussi chaleureux. Son seul espoir, c'était que Dumbledore trouve une solution au plus vite. Heureusement pour lui, cette solution finit par arriver.

Juste avant le dîner, Dumbledore prit la parole comme il le faisait habituellement pour annoncer quelque chose d'important.

Chers élèves, je sais que vos estomacs commencent à s'impatienter mais j'ai tout de même une important chose à faire avant que vous ne vous jetiez sur la nourriture. Mr Potter, pouvez-vous me rejoindre s'il vous plaît ?

Harry se leva donc, les jambes flageolantes et le c?ur battant vers la table des professeurs.

Mr Malefoy, avez-vous votre capteur de dissimulation ici ?

Non professeur, répondit le Serpentard.

Aussitôt, un long signa aiguë se mit à résonner dans toute la salle.

MALEFOY !!!!!!!!!!!!

Le blondinet se résigna à lui apporter l'objet en maugréant des paroles pour lui-même, non sans oublier de jeter un regard assassin à Harry. Celui- ci avait prit place juste à côté de son directeur et attendait anxieusement que Dumbledore lui dise quoi faire.

A présent, vous pouvez tous poser des questions à Mr Potter. Bien sûr, je veux des questions intelligentes. Il tâchera d'y répondre le mieux possible et en disant la vérité bien sûr, sinon le capteur de dissimulation de Mr Malefoy retentira ! Je me réserve le droit de censurer certaines questions trop indiscrètes ou trop compromettantes ! La parole est à vous !

Aussitôt, un élève de Gryffondor de quatrième année leva la main. Harry se crispa quand il le reconnu.

Pourquoi faut-il que je tombe toujours sur lui ? se demanda-t-il à bout de nerfs.

Harry, c'est vrai ce que l'on a appris l'autre soir à propos de toi et Black ? demanda le Gryffondor qui n'était autre que Colin Crivey. Peux-tu nous en dire plus ?

. Oui, c'est vrai. Sirius Black est mon parrain. Je l'ai rencontré en fin de ma troisième année. Ce n'est pas lui l'assassin de mes parents. C'est Peter Petigrow. On dit qu'il est mort mais c'est faut. Sirius a juste voulu venger mes parents et il a retrouvé Peter. Mais celui-ci a réussi à faire croire que Sirius l'avait tué alors qu'il s'était juste transformé en rat. C'est un animagi.

Des murmures de surprises lui parvinrent. Il fut heureux de rencontrer les regards encourageants de ses amis.

Est-ce que tu as déjà vu tes parents ? demanda Parvati Patil.

Harry sentit son c?ur se serrer. Mais pourquoi posait-elle cette question ?

Oui et non. Ils sont morts quand j'avais un an. Depuis, je ne les ai vu qu'en photo et sur le Miroir du Risèd.

D'autres murmures, compatissants cette fois-ci, se firent entendre.

As-tu encore de la famille ? demanda une Serdaigle amie de Cho.

Harry se tourna vers la table des professeurs et regarda sa marraine qui lui fit un « non » imperceptible de la tête.

Oui, j'ai encore mon oncle, ma tante, mon cousin qui sont des Moldus. Comme vous le savez tous à présent, j'ai une s?ur, Rose.

As-tu une petite amie ? s'enquit une jeune Poufsouffle de deuxième année profitant de la situation.

Harry se sentit rougir légèrement et il reporta son regard sur Cho qui se pinçait les lèvres. Seulement quelques élèves étaient au courant de leur relation et bien sûr, aucun professeur ne savait (sauf peut être le professeur Sanders). Ils avaient été si froids l'un envers l'autre ces temps ci ! Pourtant, Harry pût sentir le remords percer dans les yeux de sa petite amie qui semblait le supplier de la pardonner. Déstabilisé, il tourna des yeux suppliants vers Dumbledore qui semblait s'amuser de la question.

Professeur, je.

Tu es embarrassé, Harry ?

C'est que. devant tous les professeurs.

Je comprends, dit le vieil homme en lui faisant un clin d'?il. Sourdinum ! ajouta-t-il en agitant sa baguette en direction de la table des professeurs. Tu peux y aller Harry, ils n'entendent plus rien.

C'est. Cho Chang, répondit alors Harry.

Plusieurs cris étouffés parvinrent à Harry mais il était bien trop absorbé par le sourire qui venait d'apparaître sur le visage de Cho. Pourtant, il rougit légèrement quand un petit rire à côté de lui le sortit de sa contemplation.

On dirait que tu es très apprécié de la gente féminine de l'école, Harry. Tout comme l'était ton père à ton âge, si ce n'est pas plus !

Là, il sentit ses joues s'enflammer littéralement.

Les questions succédèrent alors aux questions pendant près d'une heure, si bien que le repas fut servit alors que Harry répondait toujours aux questions incessantes. Enfin, quand tous furent repus, ils allèrent se coucher, sauf Harry qui fut convoqué dans le bureau de Dumbledore (comme souvent en ce moment).

Harry, j'ai une excellente nouvelle pour toi, et je crois que, au fond, le petit incident de l'autre soir n'aura pas été une si mauvaise chose.

Quelle excellente nouvelle, professeur ? demanda-t-il, sa curiosité piquée à vif.

Sirius s'est rendu.

Quoi ?!!! Mais c'est affreux ! s'écria, non. hurla Harry.

Harry, calme-toi ! Sirius s'est rendu et a obtenu un procès qui se déroulera mi-décembre, dans un peu moins d'un mois.

Et vous trouvez que c'est une bonne nouvelle ?

Oui, car il a obtenu un procès. et dans un délai assez court.

Mais pourquoi a-t-il fait ça ?

Par lassitude de cette vie d'errance et aussi pour toi, pour que tu puisses vivre avec lui, car je te rappelle que les Dursley ne veulent plus de toi !

Mais s'il perd son procès, il pourra encore moins s'occuper de moi !

Ca, c'est une autre chose. D'ailleurs, il veut que tu sois son témoin.

D'accord ! s'exclama Harry avec enthousiasme, heureux de pouvoir rendre service à son parrain.

Maintenant, retourne dans ton dortoir, je pense qu'une lettre t'y attend.

Harry quitta donc Dumbledore, l'esprit en ébullition. En moins de cinq minutes, il fut rendu dans sa chambre où, comme lui avait dit le vieil homme, une lettre l'attendait.



Cher Harry,

Comme Dumbledore a dû te l'apprendre, je me suis rendu au ministère de la Magie. Mon procès est fixé le quatorze décembre. J'aimerais que tu sois mon témoin. Bien sûr tu as le droit de refuser ! Rendez-vous à minuit dans le passage secret qui mène chez Honey Ducks. N'en parle à personne ! Et surtout, prend soin de toi et fais bien attention.

Snifle



Harry ne comprenait pas.

Pourquoi Sirius me donne-t-il rendez-vous à Poudlard alors qu'il était enfermé à. au. mais où était-il enfermé au fait ? A. non, pas là !

Il sentit son c?ur s'affoler dangereusement. Il sortit en trombe de la salle commune, prenant sa cape d'invisibilité et la carte du maraudeur au passage, et se dirigea vers la statue de la sorcière borgne.

Dissendium !

La bosse de la sorcière bougea et laissa apparaître l'étroit passage que Harry connaissait bien. Il s'y faufila et, quelques instants plus tard, se retrouva dans le petit passage sombre.

Lumos !

La lumière jaillit de sa baguette, éclairant ainsi une partie du long couloir. Tout à coup, il sentit la terreur prendre possession de lui. Une silhouette humaine se dessinait dans la pénombre.

Harry ?

La Gryffondor se sentit soulagé de reconnaître la voix de Remus Lupin.

Professeur, que faîtes vous ici ?!

Appelle-moi Remus ! Après tout, je ne suis plus ton professeur. Je suis ici pour aller avec toi, tout simplement.

Et Sirius ?

Il est à. enfin. il n'a pas pût venir, tu sais bien !

Où est-il ? Ou est-ce que le ministère l'a placé ?

Harry, je préférerais ne pas.

Il est à Azkaban, c'est ça ?

. Oui Harry. Il est là-bas, à Azkaban, avoua Lupin d'une voix triste.

Harry laissa échapper un juron. Sirius était de retour à l'endroit qu'il craignait et détestait le plus, entouré de ces horribles Détraqueurs.

Ne t'inquiète pas. Il n'y sera qu'un mois en tout, après il sera jugé et. libéré. C'est à ce sujet que je suis venu te voir. Sais-tu quel sera ton rôle lors de procès ?

Bein. pas vraiment en fait. Je sais juste que je serais son témoin.

Tu devras parler au juge, qui sera Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, et dire tout ce qui est positif sur Sirius et essayer de prouver son innocence. Pour cela, évite de dire qu'il est assoiffé de vengeance envers Petigrow. On aura déjà bien du mal a expliquer le fait qu'il soit entré par effraction dans la tour des Gryffondor avec un couteau il y a deux ans. Et encore plus de mal à prouver que Petigrow est un animagi. Pour cela, j'ai bien peur qu'il va falloir avouer que nous même sommes des animagus.

Et que se passera-t-il si Fudge ne me croit pas ? A ses yeux, je ne suis qu'un enfant, déséquilibré mental !

. Il te croira forcément. Enfin. je pense ! Pourquoi ne croirait-il pas Harry Potter, le fils de James et Lily Potter que Sirius Black est accusé d'avoir assassinés ? Harry Potter, celui qui a mit fin au règne de Voldemort il y a quatorze ans ! Crois-tu vraiment qu'il puisse douter de toi et de tes paroles ?

Oui. Comme tous ceux qui ont douté de moi il y a quelques jours, lâcha Harry.

Il raconta alors à Lupin les événements des ces derniers jours. L'ancien professeur écouta attentivement et rassura Harry en lui disant qu'il avait fait le bon choix.

Après avoir discuté pendant près d'une heure, Lupin prit congé et Harry retourna dans son dortoir et, épuisé, il s'affala sur son lit et s'endormit aussitôt, sans avoir prit le temps de se déshabiller.

Le lendemain, Harry se réveilla de bonne heure. Il se prépara et descendit dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Comme il était d'excellente humeur, il se décida à aller parler à Dumbledore à propos de Mondingus Fletcher, avant de se rendre à ses cours. Il avala donc ses toasts en vitesse, ses ?ufs au bacon et son jus de citrouille avant de se rendre à la Grande Table où Dumbledore était e pleine discussion avec le professeur Flitwick.

Professeur Dumbledore ?

Qu'y a-t-il, Harry ? demanda le vieil homme.

Je pourrais vous parler s'il vous plaît ?

Bien sûr ! Suis-moi ! répondit-il en désignant une petite porte sur le côté de la salle où Harry le suivit.

Il se retrouvèrent dans une pièce circulaire qui sentait un peu le renfermé. Dumbledore proposa à Harry de s'asseoir avant de s'installer, lui aussi, derrière un bureau.

Alors, que puis-je faire pour toi Harry ?

Voilà. quand j'étais en vacances chez Arabella Figg, j'ai appris le décès d'un homme. Mondingus Fletcher.

Le visage de Dumbledore se contracta légèrement mais il soutient le regard du jeune homme. Il n'en paraissait pas moins gêné et mal à l'aise. Pourtant, Harry continua ; à présent, il ne pouvait plus faire demi-tour ; il fallait se jeter à l'eau.

Ce nom ne m'est pas inconnu. Je sais que je l'ai déjà entendu quelque part. Je crois même que c'était vous qui en aviez parlé. Pouvez-vous me dire qui était cet homme ?

Dumbledore semblait réfléchir à toute vitesse et considérait Harry d'un air grave.

Cet homme, Mondingus, était un membre des sorciers de l'institut de Salem, et un vieil ami à moi.

Oh. fit Harry désolé. Ce que j'aimerais savoir, c'est pourquoi Arabella et Sirius m'ont regardé bizarrement à l'annonce de sa mort ?

Le regard perçant de Dumbledore lui laissa clairement deviner qu'il venait de toucher le point que Dumbledore ne voulait pas vraiment aborder.

S'il vous plaît, dites-moi la vérité, ajouta Harry.

Bon. Après tout, tu as le droit de savoir. Mondingus était ton. ton. le vieil homme souffla comme pour se redonner du courage.

Le temps semblait avoir raison de lui peu à peu. Il perdait de son assurance et hésitait plus. Ou peut être était-ce simplement que Harry commençait à poser trop de questions sur son passé, sur les secrets qui l'entouraient.

Harry, Mondingus était ton Gardien du Secret.

La nouvelle assomma quelque peu Harry. Il avait eût un Gardien su Secret ? Sans le savoir ? Mais pourquoi Dumbledore ne lui avait-il pas dit ? Et pourquoi avait-il encore hésité à lui avouer il y a un instant ?

Mon quoi ? ne put-il s'empêcher de dire.

Ton Gardien du Secret, comme Peter l'était pour tes parents, à la différence près, bien sûr, que Mondingus n'était pas un traître.

Mais. je ne le savais même pas !

Tu sais, pour protéger une personne par le sortilège Fidelitas, il n'est pas nécessaire que cette personne soit au courant.

Mais pourquoi ne m'en avez-vous pas parlé ?

Tout simplement pour ne pas que tu t'inquiètes. Tu aurais pût penser que Dumbledore était sur le point de te trouver et que c'était pour cela que nous prenions cette précaution.

Pourquoi Mondingus Fletcher ?

. Tout simplement parce que c'était un puissant sorcier et un ex-auror. As- tu d'autres questions ?

Oui, mais elle n'a absolument rien avoir avec Mondingus Fletcher.

Je t'écoute.

Est-ce que Sirius a une chance de s'en sortir ?

Le vieil homme se rejeta dans son fauteuil, croisa les mains et se pinça les lèvres avant de se décider à parler.

Sache une chose, Harry. Tant que Petigrow n'aura pas été retrouvé, il sera extrêmement difficile de prouver l'innocence de ton parrain. C'est pourquoi il faudra donner le meilleur de nous même devant le juge et devant les autres sorciers, car eux aussi il faudra les convaincre si Sirius veut retrouver une vie normale après sa libération. Mais pour l'heure, je crois qu'il est grand temps pour toi de regagner tes cours.

Sur ce, le vieil homme se leva, mettant ainsi fin à la conversation.

Penseur, Harry se rendait à son cours de Soins aux créatures magique lorsqu'il tomba nez à nez avec Cho.

Harry, je peux te parler deux minutes ?

Ecoute Cho. j'ai mon cours de soins aux créatures.

Ca ne prendra pas longtemps. Je voudrais juste m'excuser de ne pas avoir cru en toi. Comprends-moi, je croyais Black coupable et le fait savoir que tu étais ami avec lui m'étais insupportable et.

Mais elle ne put continuer plus longtemps car Harry avait posé son doigt sur ses lèvres pour le faire taire.

Chut, ne dit plus rien ! Je te comprends et je ne t'en veux pas. Je t'aime, dit-il juste avant de l'embrasser.

Se retrouver pendant une heure avec le professeur Gobe-Planche ne l'enchantait guère, encore plus que d'habitude du fait qu'il avait dix minutes de retard. Finalement, cette petite « discussion » avec Cho avait pris plus de deux minutes. Même s'il n'était pas enchanté d'aller aux cours du professeur Gobe-Planche, il s'avouait bien que les Lupiottes l'intéressaient plus que les Veracrasses de Hagrid.

Mais quand il arriva près de la cabane où le cours était donné, il ne reconnu pas la silhouette trapue et bossue du professeur Gobe-Planche mais celle, énorme et massive de Hagrid. Plus qu'heureux, il couru vers son ami qu'il n'avait pas vu depuis maintenant plus de deux mois.

Harry, comme je suis content de te revoir !

Moi aussi Hagrid, vous nous avez beaucoup manqué !

Toi aussi tu m'as manqué avec Ron et Hermione.

Mais où étiez-vous ?

En mission secrète, je ne peux pas t'en dire plus pour le moment. Bonjour vous deux ! dit-il à Ron et Hermione qui s'avançaient rapidement vers eux.

Hagrid, nous sommes si content de vous revoir !

Le cours de passa beaucoup mieux que Harry ne l'aurait pensé. Cette mission secrète avait dû faire beaucoup de bien à Hagrid car son cours fût très intéressant. Au lieu de leur ramener un monstre comme les Scrout à Pétard, il avait étudié les chevaux volants. Il avait réussi à s'en procurer un dans la forêt interdite qui était si magnifique que même les Serpentard ne trouvèrent rien à redire. C'était une créature au corps de cheval et aux ailes d'aigle, soyeuses comme le duvet d'un oisillon. A la grande joie de tous, les chevaux volants n'étaient pas dangereux du tout et se prêtaient volontié aux jeux et aux caresses. Ensuite, ils durent se rendre au cours du très ennuyeux professeur Binns qui leur parla de la Révolution Magique de 1789.

Le soir, Harry et Ron eurent un entraînement de Quidditch pour se préparer à la venue d'un prochain match au mois de janvier contre les Poufsouffle. Après avoir revue en détail toutes les tactiques qu'ils avaient apprises, Harry libéra son équipe et se rendit avec Ron dans le dortoir des Gryffondor pour prendre une douche. Une fois prise, un détail sur le lit de Harry attira leur attention. Un détail plutôt inquiétant puisque le journal de Malefoy était ouvert, sur le lit de Harry.

Tu crois que quelqu'un l'a lu ? demanda Ron en se précipitant sur le livre.

Je ne sais pas. regarde ! s'écria-t-il en désignant une page du carnet. Je ne me souviens pas d'avoir lu ça ! Malefoy a dût continuer à écrire, et c'est cela qui a ouvert le livre, pour nous le signaler.

Qu'est ce qu'il dit ?



« Evénement ! J'ai réussit à avoir le dessus sur Potter pendant deux jours. Mon père m'a envoyé nu capteur de dissimulation et je l'ai testé sur le Binoclard pendant le repas, devant toute l'école. Je lui ai demandé s'il savait où se cachait Black car je me doutais de quelque chose. Il a hésité longtemps mais il a répondu que non. Et là, le capteur s'est mit à chanter comme je ne l'aurais jamais espéré. Pour une fois face à ce petit prétentieux, j'ai sentit la joie m'envahir, la chaleur s'infiltrer dans mes veines pour venir réchauffer mon c?ur. Pendant deux jours, j'ai eût le c?ur bouillonnant. mais il a été refroidi hier soir par ce cinglé de Dumbledore. Il a permis à Potter de s'expliquer devant toute l'école. Evidemment, il a réussi à se justifier et tout le monde lui a pardonné. J'enrage, ce rat m'exaspère ! [.]

Quelqu'un frappa à la porte, faisant sursauter les garçons, et Hermione entra. Ils l'invitèrent à se joindre à leur lecture et Harry continua :

C'est étrange. Des lettres sont tombées du ciel dans mon journal. Et en plus quelle horreur ! Ce sont des lettres d'amour. Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est Rogue qui les a écrites.

Les trois amis se regardèrent les yeux écarquillés de surprise et le c?ur palpitant.

Il s'adresse à une fille du nom d' « Emeraude ». J'étais loin de me douter que Rogue ait pût être amoureux un jour, surtout à ce point. La fille par contre ne devait pas être de cet avis puisqu'elle sortait avec un type qui faisait partit d'une bande : « les Maraudeurs ». Drôle de nom. Je me demande bien qui ils pouvaient être. Il faudra que je me renseigne. [.]



Harry, comment se fait-il que Malefoy ai ces lettres alors que c'est nous qui les avons ?

Mais enfin, Ron ! Réfléchi un peu ! intervint Hermione. Il est évident que chaque chose que l'ont met dans le livre où Harry a transféré le journal de Malefoy apparaît aussi dans le journal de Malefoy. Tu comprends ?

Non.

Ce n'est pas compliqué pourtant ! Il y a un lien entre ces deux livres. Si je mets une plume dans la copie, elle apparaîtra aussi dans l'original de Malefoy. Si Malefoy y met par exemple une photo de ses parents, la photo atterrira aussi dans la copie qu'a fait Harry.

Ca y est, Mademoiselle Je-Sais-Tout est de retour !

Paf !

La gifle arriva si vit que Ron ne pût l'éviter. Très vite, une main rouge se dessina sur sa joue. Hermione, quant à elle, se précipita dehors en furie. Harry et Ron, ébahis, restèrent un moment silencieux face à la réaction violente de Hermione.

Ca va ? se risqua Harry au bout d'un moment.

Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? Je lui avais déjà dit ça avant mais elle ne m'avait jamais giflé ! Décidément, je ne la comprendrais jamais.

Mais Harry, lui, comprenait très bien. Pourtant, il préféra ne rien dire pour que Ron ouvre les yeux de lui-même.

C'est sûr qu'elle a dût te faire mal, elle y a été de bon c?ur, dit-il simplement.

Oh, ce n'est pas la gifle qui m'a fait le plus mal.

C'est à dire ? demanda Harry innocemment, tendant la perche à Ron.

Je. non rien, oublie ce que je viens de dire, bafouilla Ron en rougissant tellement qu'on ne distinguait même plus la marque de la gifle sur sa joue.

Tu sais, tu peux tout me dire, insista Harry.

Oui je sais. mais je me sens tellement ridicule !

Ron ! Arrête de faire ta fillette et dit moi ce que tu as !

Hey ! Je ne suis pas une fillette !

Alors dis-moi ce qui se passe, ça te fera du bien de te confier !

. Ouais, tu as peut être raison. Voilà. heu. comment dire ça ? Je. je ne sais pas trop ca qu'il se passe avec Herm' en ce moment, mais. quand elle est là, je me sens bien, je suis heureux. Je ne supporte pas qu'elle s'adresse à un autre garçon. Par contre, quand elle s'adresse à moi, mes mains deviennent moites, mon esprit s'embrouille, mon c?ur se met à palpiter et je bredouille, incapable de placer un mot l'un derrière l'autre. Quand tu es là ça va, mais quand je suis seul avec elle, j'ai vraiment du mal à parler et aussi à la regarder dans les yeux.

Harry lui fit un grand sourire et explosa de rire.

Tu voix que je suis ridicule ! s'insurgea Ron.

Mais non, tu n'es pas ridicule ! s'écria Harry. Tu es juste amoureux !

Quoi ? Tu veux dire amoureux de. de. Hermione ? Tu crois vraiment que.

Non, je ne crois pas, j'en suis sûr. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure ! Et depuis pas mal de temps, vous avez un comportement de plus en plus étrange l'un envers l'autre !

Mais non c'est. tu es sûr ?

Ron, puisque je te le dis !

Tu. tu as sans doutes raison. Je. oui, je suis amoureux d'elle. Mais elle. tu crois que. enfin, je veux dire. elle m'a donné une gifle !

Justement, c'est plutôt bon signe !

Ba ça se voit que c'est pas toi qui l'as reçu la gifle !

Elle t'aime et elle a cru que tu ne l'aimais pas car tu t'es moqué d'elle.

Ron resta sceptique devant l'affirmation de son ami. Ils discutèrent encore jusqu'à ce que Neville, Dean et Seamus arrivent et ils allèrent se coucher, comme si rien ne s'était passé, le c?ur libéré pour Ron et amusé pour Harry. Dans la nuit, Harry se réveilla. Une question lui taraudait l'esprit. Et si Hermione n'avait pas les même sentiments pour Ron ? Après tout, elle était allée voir Victor Krum en Roumanie cet été et il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il avait pût se passer. Mais peut être qu'une personne pouvait l'aider à en savoir plus sur les sentiments d'Hermione.

Le lendemain, il se leva un peu avant Ron se posta à la sortie du dortoir des filles. Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit, laissant apparaître Ginny qui devint subitement rouge coquelicot.

Bonjour Ginny, tu vas bien ?

Oui, et toi ?

Ca va, je te remercie. Tu n'aurais pas vu Rose par hasard ?

Si, elle est prête, elle attend Hermione.

Tu peux lui dire de venir me voir s'il te plaît ?

Bien sûr, répondit la jeune fille, heureuse de pouvoir aider celui qu'elle aimait.

Quelques secondes plus tard, elle sortit suivie de Rose.

Salut Harry, ça va ? Ca tombe bien, je voulais aussi te parler.

Moi ça va. mais Ron pas trop !

Pourquoi ? s'inquiéta la jeune fille.

Il faut que je te parle, mais pas ici. Allons plutôt quelque part où personne ne pourra nous trouver, surtout par Ron et Hermione.

Il allèrent donc dans la vieille salle de classe qu'ils avaient découvert lorsque Rogue les avait poursuivit.

Alors, que se passe-t-il ? demanda Rose.

Tu me promets de ne pas dire à Ron que je te l'ai dit ?

Bien sûr, tu peux compter sur moi.

Voilà, hier soir nous avons eût une petite discussion et il m'a dit qu'il ressentait quelque chose pour Hermione.

Je vois. dit Rose les yeux pétillants.

Je pense qu'Hermione ressent les mêmes choses pour lui mais je n'en suis pas sûr, en partie à cause de Victor Krum. Et je me suis dit qu'il était possible qu'elle se soit confiée à toi.

Tu as raison, elle s'est confiée à moi. Et le hasard fait bien les choses car justement je voulais te parler de ça. Hier soir elle est arrivée en pleurs dans le dortoir, je l'ai consolé et elle s'est confiée à moi. Figure- toi qu'elle aussi est amoureuse de Ron, sans vraiment s'en rendre compte.

Alors c'est super ! Maintenant, il faut juste qu'ils s'en rendent compte !

Hum. si tu veux mon avis, ça va prendre longtemps, ironisa la jeune fille.

Oui. tu as raison. Alors il faut que nous prenions les choses en main sinon Voldemort aura eût le temps de ma tuer avant que je ne les voie ensemble !

HARRY !!!!!!! hurla la jeune fille. Je te défends de dire ça !

Quoi ? N'est-ce pas ce qu'il va arriver ? dit-il gravement.

Non. Ca n'arrivera pas, tu es bien plus fort que lui, et Dumbledore te protège. Je ne veux plus jamais t'entendre dire ça !

D'accord, d'accord. Je disais ça comme ça !

Bon, on essaye de faire ça discrètement alors !

OK, l'opération Cupidon est lancée !

Au déjeuner, l'ambiance était tendue. Hermione n'osait regarder Ron en face et ce dernier craignait de se faire rabrouer s'il lui adressait la parole. Harry et Rose s'ingéniaient à détendre l'atmosphère en parlant de tout et de rien mais rien n'y faisait. Ils virent passer Sally devant eux et aller s'asseoir à côté de Malefoy.

Mais pourquoi est-elle si étrange ? demanda Harry.

Hier soir, avec Rose, nous avons vu qu'elle a reçu une lettre. Ca l'a mit dans un drôle d'état. Comme elle est d'une famille d'ancien sorcier peut être que son père ne veut pas qu'elle nous parle. Après tout, j'ai des parents Moldu et vous, Rose et Harry, vous avez votre mère qui était une fille de Moldus !

En tout cas, elle est vraiment belle, dit Ron en soupirant d'un air penseur.

Aussitôt, on entendit un bruit sourd provenant de dessous la table et Ron se redressa brusquement, le visage grimaçant sous le regard perçant d'Hermione. Harry sentit alors que c'était le moment rêvé pour intervenir.

Tu vois Ron, Hermione est tellement folle de toi qu'elle ne supporte pas que tu regarde une autre fille ! dit-il d'un air détaché.

Rose s'étrangla avec son jus de citrouille tellement elle riait. Hermione, elle, devint aussi rouge qu'une pivoine et baissa la tête.

Elle t'admire tellement qu'elle essai de prendre la même couleur à son visage que tes cheveux, Ron ! ne put-il s'empêcher de rajouter.

Rose faillit en tomber de son banc et explosa aussitôt de rire, suivi immédiatement de son frère.

Aller, arrêtez de vous faire la tête tous les deux ! leur intima Rose, un peu plus diplomate que son frère.

Tu. tu as raison Rose, abdiqua Hermione. Ron, je. je m'excuse pour hier soir.

Ce n'est pas grave ! C'est déjà oublier, la rassura le jeune homme.

Il reprirent donc leur repas, le silence étant de temps en temps interrompu par les gloussements de Harry et Rose et les soupires d'exaspération d'Hermione et Ron.

Voilà le courrier ! s'écria Rose en levant les yeux au ciel.

Une chouette vint déposer la Gazette du Sorcier devant Hermione et Hedwige laissa tomber le Quidditch Magazine devant Harry. Pour la remercier, il la laissa boire un peu de jus de citrouille et lui offrit le reste du pain qu'il n'avait pas mangé. Comme toujours, la distribution du courrier avait apporté la cacophonie dans la Grande Salle. Harry et Ron se penchèrent sur les résultats des derniers matchs de Quidditch qui avaient eût lieu. Etrangement, le silence envahit peu à peu la salle et les deux amis relevèrent la tête, intrigués, vers Rose et Hermione qui avaient le visage grave.

Que se passe-t-il ? demanda Harry.

Hermione prit alors sa gazette et lu à voix haute pour que tous ceux qui n'avaient pas pût lire l'article l'entendent.



Chers sorciers et sorcières,

Il nous a été confié la lourde tâche de vous faire part de cette affreuse nouvelle. Ce que nous craignons tant est arrivé. Ceux qui ont été nos alliés pendant plus de quatorze ans ont changé de camps. A présent, nous devrons assumer seul notre défense, sauf bien sûr si les géants rejoignent notre cause. Nous ne portions pas les Détraqueurs dans notre c?ur mais nous avons perdu de puissants alliés. Nous vous demandons donc la plus grande prudence. De plus, dans leur trahison, ces créatures infâmes ont libéré tous les prisonniers d'Azkaban et se sont enfuis pour rejoindre Vous-Savez-Qui. Courageusement, certains ont refusé de les suivre mais, les Détraqueurs et les mangemorts les ont sauvagement assassinés, sans aucune pitié.

Marius Spellman,



Harry eut un haut le corps sur la dernière phrase du journaliste. Apparemment, ses amis avaient eût la même pensée que lui. Non. cela ne se pouvait pas.

Sirius !!!!!!!!!!!





***



Coucou à tous ! Vous allez bien ? Moi ça va, je suis contente, j'ai mis mon chapitre 15 sur ff.net. le chapitre 17 approche. Pour tous ceux qui cherchent mes chapitres sur d'autres sites (je sais qu'il y en a), ce n'est pas la peine de chercher le 17 car il n'y est pas !!! J'ai décidé de stopper tout envoie de chapitre sur les autres sites pour le moment car je veux que le chapitre 17 sorte ici en premier, en plus, comme les autres chapitres sont déjà tapés, ça me laissera le temps de continuer mon histoire au brouillon parce que je n'en suis qu'au chapitre 19 !

Enfin bref. voilà voilà ! Je réponds maintenant aux review et je suis contente car cette fois, il y en avait pas mal !

Diane23 : Tu aimes pas trop Rose ? Tu sais, ce n'est pas grave du tout, je ne le prends pas mal ! Par contre, je ne trouve pas qu'elle s'accapare trop Harry ! C'est normal qu'une fille qui retrouve son frère après quatorze ans de séparation veuille passer du temps avec lui ! Non ? Pour le duel, c'est normal qu'elle soit intervenue, elle s'était proposée comme second alors il fallait bien qu'elle intervienne ! Sinon, quand est-ce que je crache le morceau pour Sally ? Qu'y a-t-il à dire sur elle ? Rien du tout ! Tu as pas l'air de trop l'aimer, mais tu sais, elle a eut une histoire difficile alors il faut être patient avec elle et surtout, s'occuper d'elle car elle n'aime pas être délaissée, comme tu as put le voir ! Pour le sort que Rose a lancé à Malefoy, bein pour tout t'avouer, c'est mal partit car on n'en voit pas les effets. Après tout, la magie n'est pas infaillible ! Alors, tu as les doigts qui tombent ? lol ! Désolée de tant en demander mais tu sais, tu n'es pas obligé ! C'est juste que ça me donne une idée de ce que les gens pensent de ma fic et puis ça me fait plaisir, tout simplement ! Merci beaucoup pour ta review !!!!

Ryan : Merci beaucoup, ça me fait très plaisir et c'est très flatteur ! Et bien la suite, la voici !

Axelle : Tu sais l'image que j'ai eut en lisant ta review ? Tu disais que tu voyais Rogue dégoulinant de bon sentiment, et moi, je l'ai vu dégoulinant tout court ! T'imagine un peu le maître des Potions qui fond, y'a des gouttes de. de. de lui (beurk) qui tombe sur sa lettre d'amour ? Perso, ça me tente pas trop de la voir comme ça, il est déjà bien assez repoussant comme ça, tu ne trouves pas ? Sinon, question inspiration, c'est pas toujours évident, je te le confirme ! Jusque là j'avais pas vraiment eut de problème avec ça mais là, je suis en train d'écrire un passage un peu délicat et c'est vrai que c'est pas facile ! Merci beaucoup pour ta review ! ! ! ! ! ! ! !

Sarah : A moment où je tape ces mots, nous sommes le 19 novembre, ce qui veut dire que demain, Harry Potter et la Chambre des Secrets sort en Belgique, ce qui veut dire que tu vas le voir demain, ce qui veut dire que : JE SUIS TOTALEMENT DEGOUTEE ! ! ! ! ! ! Enfin bon, je me calme et passe à la suite ! Malefoy qui dévoile ses sentiments. oui, j'avoue que j'avais un peu envie de l'humilier alors. je me suis pas gênée et en plus, je me suis bien amusée à écrire son journal. Ah ah ah. mes allusions.. Et bien je ne te dirais rien à part que je maintiens ce que j'ai dis : Qu'il en profite ! ;-p !!! Merci beaucoup pour ta review ! ! ! ! ! !

Dragonwing : Ah ! Malefoy et Rogue. quelle bande de. personne qui aiment embêter leur monde ces deux là ! Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que s'ils n'étaient pas là, on s'ennuierait ! Tu attends le 16 avec impatience ? Et bien pour patienter, te voilà le 15 ! Le 16 arrivera. je ne sais pas quand encore. Et j'essaierais de ne pas être trop dure avec ces deux Serpentard mais je ne te promets rien. pour le moment, dans ce que j'ai écrit, il n'y a rien de trop dur pour eux mais des fois, l'inspiration me vient en cours de route ! En tous cas, merci beaucoup pour ta review ! ! ! ! ! ! ! !

Pheniamon : Grrrrrrrrrrrrrrrrr ! ! ! ! Sadique sadique sadique sadique sadique sadique. ça me déglingue de savoir que dans un pays aussi proche que la Belgique le film sort deux semaines avant nous ! Décidément, on est vraiment à la largue en France ! Tu voulais la suite ? Et bien la voici ! ! ! Merci beaucoup !

Jess-Chang : Contente que tu aies adoré ce chapitre parce que j'ai adoré l'écrire ! Et pis la suite et bien, comme tu l'as vu, elle est là, et la suite de cette suite, c'est à dire en bon français, le chapitre 16 arrivera. prochainement ! Merci beaucoup ! ! ! ! ! ! ! ! !

Isly : Mais bien sur que ta review m'a fait plaisir ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Ne t'inquiète pas, tu n'as pas du tout manqué ton but, au contraire ! Pour ta fic, je vais essayer d'aller la lire tout de suite et je te dirais ce que j'en pense ! Sinon, tu as hâte d'être au chapitre 17 ? Moi aussi et je suis en train de travailler dessus et il est long, crois-moi ! Il doit faire à peu près 35 (voir plus) pages sur word (sans espaces entre les lignes ^__^ ). Sinon, ta fameuse question. la réponse est..................... top secrète ! et oui ! Avoue que tu as espéré ! lol ! J'ai pris pour habitude de ne rien dévoiler sur la suite de ma fiction ! Personne ne sait, à part moi, c'est ça que j'adore ! Le seule chose que je peux te dire, c'est que la réponse est dans le chapitre 16 ! Et oui, ne t'inquiète pas, ta review m'encourage beaucoup beaucoup ! Gros merci !



Voici aussi les résultats du sondage que j'avais fait à la fin du chapitre 13 :

1° question : de qui aimeriez-vous connaître la réaction sur le fait que Harry et Rose soient frère et s?ur ?

Sirius : 3 voix sur 5.

2 personnes ne se prononcent pas.

Question n°2 : de qui aimeriez-vous connaître la réaction sur le fait qu'Emma soit toujours vivante : (des personnes ont donné plusieurs réponses que j'ai toutes tenues en compte)

Sirius : 5 voix sur 5 (on les reconnaît les fans.)

Remus : 1 voix sur 6

Question n°3 : quel est votre personnage préféré (persos de JKR ou les miens) ?

Harry : 5 voix sur 5 (encore des fans. ^__^) !

Sirius : 2 voix sur 5

Rose : 2 voix sur 5

Emma : 1 voix sur 5

Questions 4 : Quels sont les persos que vous n'aimez pas (persos de JKR ou les miens) :

Rose : 1 voix sur 5

Rogue : 2 vois sur 5

Peter : 2 voix sur 5

Voldemort : 1 voix sur 5 (c'est tout ? ! ! !)

Drago : 3 voix sur 5

Voilà ! Merci beaucoup d'avoir participé et bien sur, le sondage est encore en cours si vous voulez y participer.