Chapitre 19 : On ne sait pas ce que le passé nous réserve !
Le silence régnait. Tout paraissait calme. Pas un souffle de vent ne vint ébouriffer ses cheveux, pas un seul indice pour l'aider à situer l'endroit où il avait atterrit. Harry retira lentement le tissu qui lui bandait les yeux et vit avec surprise une grande pièce circulaire pleine d'objets plus étranges les uns que les autres. Des portraits de sorciers endormis ornaient les murs. Harry reconnut aussitôt le bureau qu'il avait eut l'occasion de visiter de nombreuses fois.
Le sortilège n'a pas marché, pensa-t-il avec une pointe de déception en voyant qu'il se trouvait toujours dans le bureau du directeur.
Pourtant, ni Sirius, ni Dumbledore n'étaient présents dans la pièce. Un oiseau couleur rouge et or reposait tranquillement sur son perchoir.
Fumseck ? demanda Harry.
A cet appel, l'oiseau prit son envol et vint se poser sur l'épaule du jeune homme.
Il ne savait que faire au beau milieu de cette salle vide de toute présence humaine : devait-il trouver le directeur pour lui dire que son sortilège n'avait pas marché, ou alors attendre là qu'on vienne le chercher ?
La réponse ne se fit pas attendre car quelqu'un entra dans le bureau, à son grand soulagement. Il reconnut aussitôt la longue barbe blanche, le nez aquilin, les yeux bleus pétillants et les lunettes en demi-lune du professeur Dumbledore. Quand le vieil homme entra, il haussa un sourcil d'un air étonné et désigna une chaise à Harry avait d'aller lui-même s'asseoir derrière son bureau.
Vous m'étonnez, Mr Potter. Je viens juste de vous quitter et vous voilà déjà dans mon bureau !
Je sais professeur, mais je crois que votre sortilège n'a pas bien fonctionné !
Il a très bien fonctionné au contraire, vos camarades ont tous retrouvés leur apparence d'origine ! Et je vous ai déjà dit que je ne reviendrais pas sur ma décision, trois heures de retenue, un point c'est tout !
Harry fut plus que surpris de ce que venait de lui dire son interlocuteur. Comment ça ses camarades avaient retrouvés leur apparence d'origine ? N'y comprenant rien, il se souvint de la lettre que le directeur lui donné en disant qu'il devait la remettre à la personne qu'il verrait en premier et en qui il aurait le plus confiance. Or, cette personne se trouvait en face de lui.
Professeur, dit-il d'une voix qu'il voulait la plus assurée possible, je dois vous remettre cette lettre.
Le sage prit le parchemin et le déplia rapidement en jetant un coup d'?il perçant à Harry. Il la lut attentivement mais un expression étrange passa sur son visage. Au bout d'un moment, il leva les yeux vers Harry et lui sourit légèrement.
Bien, Mr Potter, je vois que vous n'avez aucune idée de ce que vous faîtes ici et encore moins de ce qui vous attend. Vous le découvrirez bientôt par vous même. Je vais vous demander de bien vouloir me suivre, le banquet de Noël à été décalé d'une soirée pour des raisons de sécurité, vous allez donc y assister.
Harry suivit le directeur à travers les étages, de plus en plus intrigué. Rien avait changé dans le bon vieux Poudlard qu'il connaissait, alors pourquoi tout cela lui paraissait si étrange ?
Ils s'arrêtèrent devant les portes de la Grande Salle qui s'ouvrirent d'elles-mêmes. Un vacarme étourdissant leur parvint aussitôt et ils virent plusieurs élèves en grande discussion. Pourtant, au fur et à mesure qu'il s'avançaient vers la table des professeurs, le silence se faisait et tous les regards étaient rivés sur eux. Dumbledore s'éclaircit la voix, faisant ainsi taire toutes les conversations persistantes.
Chers élèves, je vous présente Mr Harry Cooper. Il sera présent avec nous durant tout le mois de janvier. Je vous demande à tous la plus grande discrétion quand à sa présence ici car il est recherché par Voldemort.
Des murmures d'étonnements s'élevèrent dans toute la salle ainsi que des cris d'horreur à cause du nom tant redouté.
Harry, quant à lui, fût étonné de se voir attribué le pseudonyme que Rose avait prit au début de l'année pour ne pas révéler sa véritable identité. Et pourquoi tous ses camarades le regardaient avec des airs ahuris ? A son grand soulagement, il reconnut Lavande Brown mais celle-ci le regardait étrangement de la table des Gryffondor. Si Lavande était là, c'est qu'il était toujours dans le Poudlard qu'il connaissait. Même Drago Malefoy le regardait avec son air suffisant et son arrogance habituelle. Mais alors. pourquoi prendre un autre nom ? Dumbledore aurait-il jeté un sort sur toute l'école pour que plus personne ne le reconnaisse, pensant que cela le mettrait en sécurité ? Ou alors, aurait-il changé d'apparence de sorte que plus personne ne soit en mesure de la reconnaître ? Mais ils auraient quand même reconnu son prénom et le pseudonyme de sa s?ur en début d'année et se seraient doutés que c'était lui, Harry. Pourquoi Dumbledore avait-il fait cela ? Pour le cacher ? Sûrement ! Pour lui permettre de changer quelque chose dans sa vie ? Et quoi ? C'était très peu probable, le directeur lui avait déjà dit que c'était impossible ! Tant de choses se mélangeaient dans son esprit qu'il en avait le tournis.
Le professeur McGonagall apporta le choixpeau magique sur l'estrade de la table des professeur et le déposa près de Harry. Là, elle lui fit un de ses rares sourires qui lui faisaient paraître vingt ans de moins.
Asseyez-vous, Cooper et mettez le choixpeau sur votre tête.
Harry saisit la relique qu'on lui tendait et là, le doute l'envahit. Et si Dumbledore avait voulu le permettre de voir ce que cela aurait fait si le choixpeau avait suivit son idée première et l'avait envoyé à Serpentard ? Si cela se reproduisait, devait-il laisser le choixpeau faire, ou devait-il intervenir, comme la dernière fois ? Tremblant, il obéit aux consignes du professeur de métamorphose et attendit le verdict, anxieux.
Hum, pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent et. oh ! oh ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant. Voyons, où vais-je te mettre ?
Harry eût comme une impression de déjà vu, ou plutôt de déjà entendu. Il savait ce qu'il fallait faire pour échapper à Serpentard et il savait aussi quoi faire pour aller à Gryffondor. Le désir de connaître la vie des Serpentard un peu mieux le taraudait mais une pensée pour Rose le fit réfléchir à deux fois. Une petite voix vint chuchoter à son esprit :
« Oh. c'était horrible. Les cachots sont glacés et moches. L'ambiance est très spéciale. Je peux vous dire qu'on se fait plus d'amis à Gryffondor en deux jours que là bas en deux mois. Ils sont tous divisés en clans même si dans l'ensemble les clans s'entendent plutôt bien entre eux. C'est le groupe de Malefoy qui domine. Une vraie teigne. Et il y a aussi cette Parkinson, toujours à lui baver dessus ! C'est une vraie harpie cette fille. Quand elle à vu que Malefoy avait une préférence pour moi, elle m'a menée une vie d'enfer », avait-elle dit, ce fameux soir où ils avaient été dans la salle commune des Serpentard pour « voler » le journal de Malefoy.
Il crispa alors ses doigts sur le tabouret.
Pas à Serpentard, pas à Serpentard, pensa-t-il avec force.
Pas à Serpentard ? Tu es sûr ? Tu as d'immenses qualités, sais-tu ? Je le vois dans ta tête et Serpentard t'aiderait singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute. Alors ? Non ? Vraiment ? Très bien, si tu es sûr de toi, il vaut mieux t'envoyer à. GRYFFONDOR !
La salle resta silencieuse. C'était la première fois. Un grand sentiment de malaise s'installa et il se leva, tout tremblant. Il se rappelait de l'ovation à laquelle il avait eût droit au début de sa première année lorsqu'il avait été réparti. Cela contrastait étrangement avec la froideur qui était omniprésente à cet instant. Pour mettre fin à cela, Dumbledore se leva.
Oui, je sais que c'est étrange pour vous tous, moi aussi j'ai été surpris en le voyant dans mon bureau, mais je compte sur vous pour l'accueillir comme il se doit, surtout les Gryffondor !
A la table concernée, un brun se leva et se mit à applaudir Harry du plus fort qu'il le pouvait. Harry n'eut le temps de le voir qu'un fraction de seconde puisque les autres élèves l'avaient imités. Il régnait à présent un grand brouhaha dans la pièce et les applaudissements allaient bon train. Harry commençait à se sentir gêné lorsque Dumbledore fit cesser les ovations.
Bien, Mr Cooper, vous allez donc rejoindre votre maison mais avant. je crois qu'une prière s'impose. elle sera courte, je vous rassure, s'empressa- t-il d'ajouter lorsqu'il vit les mines ahuries des élèves et de Harry.
Il joignit ses mains devant son c?ur.
Seigneur. par pitié, protégez Harry Cooper. surtout des maraudeurs !
Tous les élèves se mirent à hurler de rire. Le c?ur de Harry fit un tour complet sur lui-même et se mit à battre la chamade. Les maraudeurs ? Se pouvait-il que. non, jamais Dumbledore ne l'aurait. et pourtant. non, impossible, il avait vu Lavande et Malefoy.
Je vous propose d'aller tout de suite vous asseoir, Mr Cooper, dit Dumbledore, sortant Harry de ses pensées.
Le jeune Gryffondor se dirigea d'un pas chancelant vers la place qui lui avait été faite par ses camarades et se laissa tomber sur la banc. En face de lui, il y avait Lavande, ou plutôt.
Salut Harry, je m'appelle Betsy Hosword ! Et voici mon petit ami, Ed' Brown !
.. la mère de Lavande.. et son père !
Bonsoir, Harry, enchanté de faire ta connaissance ! dit le petit ami de la fille.
Le c?ur de Harry se mit à battre encore plus vite. il ne s'était donc pas trompé. qui serait la prochaine personne qu'il allait rencontrer ? Une vague d'angoisse le traversa à cette pensée.
Harry P.. Cooper, dit-il en serrant la main qui lui était tendue. Plusieurs autres garçons et filles se présentèrent à leur tour, visiblement intrigués par ce nouvel arrivant.
Soudain, il sentit une main se poser sur son épaule et il se retourna vivement.
Bonsoir ! Tu veux venir t'asseoir avec nous ?
Harry détailla du regard le jeune homme qui s'était adressé à lui. Il avait les cheveux noirs, un peu longs, les yeux tout aussi noirs et pétillants de malice et d'aspect plutôt séduisant (NdA :ahhhh. comment pourrait-il ne pas l'être ? lol !).
D'accord, s'empressa de dire Harry.
Je m'appelle Sirius Black !
Harry Cooper, dit Harry en serrant la main de son futur parrain.
Il le suivit le long de la table des Gryffondor vers le banc le plus éloignés des professeurs.
Harry se doutait de ce qui l'attendait à ce banc, et c'était un mélange de peur, d'appréhension, d'excitation et surtout de bonheur qui s'insinuait en lui. Bientôt, il arrivèrent à une table plutôt bruyante où les personnes qui l'occupaient semblaient plutôt agités.
Bonsoir, je suis Remus Lupin ! dit un garçon que Harry n'eût aucun mal à reconnaître grâce aux cheveux blond et au visage fatigué qu'avait son interlocuteur.
Salut ! s'exclama un garçon de taille moyenne, aux cheveux noirs en bataille, aux lunettes rondes et aux yeux bleus. Je m'appelle James Potter, content de te connaître, Harry.
Bon. bonsoir ! bredouilla-t-il impressionné de se retrouver en face de son père à quinze ans.
Il reconnut aussi en lui le garçon brun qui avait commencé à applaudir quelques instants plus tôt.
Et moi c'est Peter Petigrow, continua un autre.
Harry, qui avait serré jusqu'ici toutes les mains qui s'étaient présentées à lui, marqua un temps d'arrêt avant de serrer celle du dernier garçon. S'il le fit, ce fût juste pour ne pas que les maraudeurs décident de le mettre à l'écart à cause de son aversion pour leur ami. Et après tout, Peter n'était peut être pas encore au service du Mage Noir à ce moment.
Harry, tu viens de faire la connaissance des maraudeurs, record de retenues et autres punitions ! se venta Sirius.
Oh, c'est donc de vous que je dois me méfier selon Dumbledore !
Oui, c'est cela, mais ne t'inquiète pas, notre cible préférée reste les Serpentard ! tenta-t-il de le « rassurer ».
C'est vraiment étrange que tu ressembles à ce point à James ! C'est même frappant. sauf les yeux peut être. D'ailleurs. ils me rappellent vaguement quelqu'un. mais je ne vois pas qui, dit Remus.
Tu n'aurais pas de la famille cachée, James ? demanda Sirius.
Non, je connais tout le monde. il me semble ! Mais c'est vrai que c'est étrange.
Harry se sentait de plus en plus mal à l'aise et cherchait désespérément quelque chose à dire.
Vous savez. on dit que tout le monde à un sosie quelque part. tenta-t-il d'expliquer.
C'est vrai ! Regarde Sirius ! On a beau croire. il a quelques points de ressemblance avec Rogue ! se moqua James.
QUOI ? rugit le principal intéressé.
James reçut aussitôt un verre d'eau sur la tête sans que Sirius eût besoin d'utiliser sa baguette. Les autres étaient morts de rire, même Patmol ne pouvait s'empêcher de sourire. Mais Harry s'arrêta aussitôt quand il vit que Remus le regardait étrangement. Il ne savait pourquoi mais le regard du loup-garou le mettait mal à l'aise. comme s'il venait de faire une erreur.
Alors, Harry, dit James une fois qu'il fût calmé, pourquoi es-tu ici ?
Voldemort me recherche, dit Harry gravement après avoir qualifié cette information comme « possible à révéler ».
Peter frémit mais les autres maraudeurs le regardèrent avec des yeux ébahis.
Ça alors ! fit Sirius. C'est la première fois que nous entendons quelqu'un d'autre que Dumbledore et nous même, dire le nom de Voldemort sans peine ! Même Peter n'y arrive pas !
A ces mots, le garçon grassouillet émit un petit gémissement.
Et pourquoi veut-il te tuer, si ce n'est pas trop indiscret ? demanda James.
Harry se mit à réfléchir à toute vitesse. S'il disait qu'effectivement c'était trop indiscret, les maraudeurs trouveraient cela étrange et s'il disait tout et qu'un jour ils apprenaient malencontreusement sa véritable identité. cela pourrait être désastreux.
Il a tué. certaines personnes de ma famille, dit Harry, préférant ne pas préciser qu'il s'agissait de ses parents alors que son futur père lui-même l'écoutait avidement. Et maintenant, c'est moi qu'il veut tuer.
Oh. fit James, ce ne doit pas être drôle tous les jours d'avoir des êtres chers disparaître et d'être la cible d'un psychopathe. Ça a dût te faire un choc.
Je ne les ai pas connu. J'avais un an quand ils sont. morts.
Un léger silence à la table suivit cette annonce, et ce fut Remus qui parla le premier.
Et c'est quoi cette cicatrice ?
Tous les regards se levèrent vers le front de Harry.
Oh, ça ? C'est un souvenir de ma rencontre avec lui.
Avec qui ? demanda Petigrow en fronçant les sourcils.
Avec Voldemort ! dit Harry en observant Peter trembler sous le regard perçant qu'il lui jeta.
Tu l'as déjà rencontré ?! s'écria Sirius les yeux brillants d'excitation et de curiosité. Et il ne t'as pas tué ?
Question stupide, Sirius ! remarqua Remus. Si Harry est là, c'est forcément que Voldemort ne l'as pas tué !
Le jeune homme fit un moue vexée et croisa les bras en prenant un air boudeur.
Une fois le repas de Noël finit, les maraudeurs sortirent de la salle commune mais ils ne virent pas qu'ils étaient suivit par d'autres personnes.
Potter ! fit une voix froide dans leur dos alors qu'ils montaient les escaliers.
Machinalement, Harry se tourna en même temps que James.
Malefoy, la ferme ! dirent-ils en c?ur.
Le garçon blond s'avança vers eux et toisa Harry du regard.
Tu es le nouveau, c'est cela ?
Oui, dit Harry.
Le Serpentard se retourna et regarda les deux autres garçons qui l'accompagnaient. Deux personnes dont Harry n'eut aucun mal à reconnaître les traits.
Lui, c'est Crabbe et l'autre, c'est Goyle. Moi, je m'appelle Malefoy, Lucius Malefoy.
Harry eût soudain comme une impression de déjà vu et se mordit l'intérieur des joues pour ne pas rire. Ce ne fût apparemment pas le cas de James, Sirius, Remus et Peter qui émirent une sorte de toux qui ressemblait plus à un ricanement. Lucius tourna les yeux vers eux.
Mon nom vous fait rire ? Inutile de vous demander les votre ! Mon père m'a dit que tous les Potter ont les cheveux en bataille et sont plus myopes que des taupes, les Black ont une certaine tendance à se croire au dessus des autres, les Petigrow n'ont jamais eût de courage et ont un ventre plutôt imposant. Quant aux Lupin. continua-t-il en regardant Remus d'un air dédaigneux, on m'a dit qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour se payer des vêtements convenables ! (NdA : oui, je sais, mes insultes sont pitoyables, mais si je trouve mieux, je les changerais !)
Puis il se tourna de nouveau vers Harry.
Fais bien attention à qui tu fréquentes, Cooper. Si tu veux éviter les gens douteux, je peux te donner des conseils.
Sur ce, il tendit sa main à Harry qui la regarda pendant quelques secondes. Que disait l'expression déjà ? Ah oui. tel père, tel fils ! Il sourit de constater que ce proverbe collait très bien à Drago et son père. Il releva la tête et sourit à Malefoy avec insolence. Il savait ce qu'il devait dire : exactement la même chose que ce qu'il avait sortit à son fils.
Je n'ai besoin de personne pour savoir qui sont les gens douteux, dit-il avec froideur, exactement comme il y a cinq ans, ou plutôt comme dans quinze ans.
Si j'étais toi, je serais plus prudent, Cooper. Tu n'es ici qu'un mois, c'est vrai, mais j'ai les moyens pour que ton séjour ici soit des plus désagréable qu'il puisse être !
Bien, dans ce cas, je crois qu'il faut que je te dise que j'ai des moyens de défense que tu ne peux pas imaginer ! Même Voldemort (il le fixa avec des yeux perçant en invoquant le nom de celui que son ennemi devait déjà servir) ne me fait pas peur et j'ai les moyens de me défendre contre lui.
Son rival pâlit et fit une sorte de rictus.
Tu dois être courageux, Cooper, pour prononcer son nom sans trembler, mais sache que ce n'est pas cela qui va l'arrêter sur sa montée en puissance ! Surtout pas toi !
Surtout pas moi ? répéta Harry avec amusement, pensant à ce qui se passerait cinq ans plus tard.
Mais il n'ajouta aucun commentaire pour ne pas trahir son identité. Malefoy, quand à lui, renifla avec dédain en tourna les talons pour s'éloigner en direction de la salle commune des Serpentard, suivit de ses deux gorilles.
Formidable, Harry ! lui dirent les maraudeurs.
Vraiment, félicitations ! Tu as drôlement du courage pour avoir ainsi mouché le fils Malefoy.
Le père, corrigea Harry sans réfléchir.
Le père ? répétèrent les maraudeurs, incrédules.
Je veux dire. il est aussi désagréable que son père.
Tu le connais ? s'étonna Remus.
Non, mais j'en ai beaucoup entendu parler, je crois que les générations reculées de nos deux familles se connaissaient, mentit-il.
Les quatre autres ne firent aucun commentaire à cela et continuèrent à gravir les escalier en silence.
Ça alors ! s'écria James au bout d'un moment.
Quoi ? demanda Harry, surpris.
Tu as enjambé cette marche alors que c'est justement celle qu'il faut éviter à cause du trou ! Aucune personne n'étant jamais venue à Poudlard n'aurait pût savoir que cette marche était dangereuse.
. dans mon école aussi il y avait des choses à éviter de ce genre et je pense que c'est par intuition, ou je ne sais quoi, que je l'ai évité.
Et de quelle école viens-tu ? demanda Remus.
Harry n'avait pas réfléchit à cela et il était évident qu'il devait absolument trouver quelque chose à raconter.
Je viens. d'une école Irlandaise Widiwishi (NdA : je crois avoir déjà entendu ce nom sur un site internet mais je n'en suis pas sûre.)
Drôle de nom ! se moqua Sirius.
Je sais, mais maintenant, elle n'existe plus. dit Harry en prenant un air triste.
Oh ! et tes camarades ?
Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. mais j'espère très bientôt les revoir, continua Harry non sans penser à Ron, Hermione, Rose et Cho.
Je comprend. Voyage ! annonça Remus à la grosse dame habillée de rose.
Harry fut surpris que le mot de passe soit aussi peu discret quant à sa présence ici mais n'en fit, bien sûr, aucune remarque.
Le portrait s'ouvrit et les jeunes gens entrèrent dans la salle commune encore déserte. Ils montèrent aux dortoirs et les quatre maraudeurs désignèrent son lit à Harry, le seul lit de libre sur cinq. Ses affaires avaient déjà été montées et se trouvaient dans un coin de la chambre. Les maraudeurs s'affalèrent à plat ventre sur leur lit respectif et regardèrent Harry augmenter la taille de ses bagages et ranger ses affaires.
Une fois qu'il eût mit ses vêtements dans son armoire, il commença a sortir tous ses cadeaux d'anniversaire et de Noël.
Waouhh !!! C'est quoi comme balai ? demanda James en se saisissant du dit objet. Un Éclair de feu ?! Jamais entendu parler. Il est magnifique en tous cas.
C'est étrange, James est ou fou de Quidditch et il connaît toutes les équipes, tous balais. alors pourquoi ne connaît-il pas le tien ? demanda Sirius.
C'est un ami qui me l'as offert. Il est spécialisé dans la fabrication de balai et en a fait un exprès pour moi.
J'ai hâte de voir comment il vole ! Tu joues au Quidditch ?
Oui, bien sûr ! J'adore !
Quelle position ?
Attrapeur !
Comme moi !
Et capitaine aussi ! renchérit Sirius.
Moi aussi, dit Harry.
Vraiment ? J'aimerais bien te voir jouer. Sirius est Poursuiveur dans l'équipe. Remus et Peter aiment bien aussi mais ils n'ont pas trop l'esprit de compétition alors ils ne sont pas dans l'équipe. Tu pourras me faire essayer ton balai un de ces jours ?
Oui, bien sûr, dit Harry peu rassuré.
Si James se doutait que c'était un balai performant, il était sûrement très loin de tout ce qu'il pouvait imaginer. Harry réalisa que se promener dans le temps avec le balai le plus puissant de son époque était une erreur. Mais en l'emportant il ne savait pas où il allait. Ce qui le gênait d'autant plus, c'est qu'il avait tout un tas d'objet qui n'existait peut être pas cette époque et déballer tout ça devant ses nouveaux amis pouvait être très compromettant. Pourtant, il devait garder une attitude la plus normale possible s'il ne voulait pas paraître suspect aux yeux de tous les élèves, surtout à ceux des personnes qui étaient allongées en face de lui en ce moment même.
Il saisit un pile de vêtements qu'il avait oublié de ranger et alla la poser dans son armoire mais une longue étoffe légère et lisse comme de la soie s'échappa de ses mains.
James, regarde ! s'écria Peter. Lui aussi a.
Une cape d'invisibilité, conclut l'interpellé. Comment se fait-il que tu en aies une ? Et très ressemblante à la mienne qui plus est !
Heu. commença Harry, gêné. C'est un objet de famille !
Il attrapa la cape qui avait atterrit dans les mains de Peter, la roula en boule et la jeta dans son placard avant d'en refermer la porte.
Et ça ? demanda Sirius en désignant un morceau de parchemin sur le lit de Harry qu'il s'apprêtait à saisir.
Harry reconnut avec horreur la carte du maraudeur et se précipita dessus afin de la dissimuler des regards indiscrets. Il la rangea dans sa biographie (dont il prit soin de cacher le titre) offerte par Hermione et Rose, et fourra le tout dans le tiroir de sa table de nuit. Cela s'avérait encore plus dur qu'il ne l'avait d'abord pensé.
C'est une lettre ! dit-il sans réfléchir.
Oh. dit Sirius la bouche en cul-de-poule et les yeux malicieux. Comment s'appelle-t-elle ?
La lettre ?
Mais non, idiot ! La fille !
Les quatre amis s'esclaffèrent. Harry sentit ses oreilles rougir mais il se contenta de grommeler des paroles incompréhensibles. Il sortit les boites de bonbons des jumeaux qu'il avait dans son sac. Aussitôt, Peter sembla s'intéresser à leur contenu et s'approcha de Harry.
Je peux t'en prendre un ?
Oui. dit Harry machinalement.
Alors, tu ne nous as toujours pas dit comment elle s'appelle ! insista Sirius.
Cho, avoua Harry en ressentant un léger pincement au c?ur à ce nom tant aimé.
Oh. et elle te manque ?
Je préférerais ne pas m'attarder sur le sujet si ça ne vous ennuie pas, répliqua-t-il un peu agacé.
Elle t'a largué ? continua Patmol.
Sirius ! le gronda Remus. Laisse le s'adapter calmement ! En plus, tu deviens vraiment lourd là ! Je crois que Harry aimerait changer de sujet.
Bien. Demain on a un entraînement de Quidditch, dit James. L'équipe est restée pendant les vacances spécialement pour ça ! Nous avons un match contre les Serpentard au début de la deuxième semaine de la rentrée et nous voulons à tout prix les écraser comme des. hum. si tu veux, tu pourras venir nous voir demain, et après tu nous feras essayer ton. Éclair de feu, c'est ça ?
D'accord, et pour ta gouverne personnelle, Sirius, Cho ne m'a pas.
Mais il ne pût continuer sa phrase car un bruit insolite venait de retentir. Tous se tournèrent d'un même mouvement vers Peter qui avait pris une mine affolée, celui-ci ouvrit la bouche, comme pour tenter de s'expliquer mais un autre formidable rot en sortit. Tous hurlèrent alors de rire sauf le « pauvre » (NdA : tout est relatif !) Peter qui rougissait pitoyablement. Harry et Sirius se roulaient par terre alors que James avait plongé la tête dans son traversin et Remus tapait du poing sur son bureau, la tête dans ses bras.
Mais qu'est-ce qu'il a ? demanda James quand il se dût un peu calmé.
Ce sont les bonbons que m'ont donnés les jumeaux, des amis de mon ancienne école. Il se trouve qu'ils sont spécialisés dans les farces et attrapes et ils m'ont offert une de leurs « expériences ».
Hum. mais je suis sûr qu'ils ne nous battent pas ! riposta Sirius.
A vrai dire, je n'en sais rien, avoua Harry, mais vous vous faites sûrement concurrence !
Trois petit coups rapides frappèrent à la porte et une tornade blonde fit irruption dans le dortoir.
Jamichou !!!!!!! (NdA : c'est laid comme surnom. mais bon, faut voir le niveau intellectuel de la fille aussi !)
La jeune fille alla s'asseoir sur les genoux de James qui parût tout à coup un peu gêné et agacé.
Heu. Harry, je te présente Julianna, une amie.
Une amie ?
La jeune fille tourna ses yeux noirs vers Harry.
Salut, Harry, je suis la PETITE AMIE de James. D'ailleurs, tu sais que tu lui ressembles beaucoup ?
Le jeune homme sentit son esprit se vider totalement. Son futur père avait une petite amie qui n'était pas sa futur mère. il aimait une autre fille que Lily ! Il dût faire une tête plutôt abattue car Sirius vint s'asseoir à côté de lui et lui glissa doucement à l'oreille.
Ne fais pas cette tête là ! Tu sais, tout le monde a été jaloux de James au moins une fois dans sa vie. Il faut dire qu'il a bon goût, dit-il en jaugeant Julianna du regard, mais cette fille est folle, complètement hystérique.
Je ne suis pas jaloux, se défendit Harry.
Oui. celle là, tu la feras à d'autres que moi. Avoue qu'elle est mignonne !
Harry se sentit rougir bien malgré lui.
Ah. je savais bien ! Mais il ne faut pas te faire d'illusion : elle est carrément dingue de James. Par contre, je suis sûr qu'à la rentrée, toutes les filles qui étaient aux pieds de James vont te tomber dessus à bras raccourcis !
Tu as pas mal de succès toi aussi ! remarqua Remus qui s'était immiscé dans la conversation.
Sirius s'apprêta à dire quelque chose lorsque qu'un nouveau rot l'en empêcha.
PETER ! hurla Julianna qui jusque là était occupée avec ce pauvre James. Quel malotru ! Incapable de rester digne devant une jeune fille !
Elle embrassa rapidement son petit ami et s'enfuit du dortoir en agitant ses bras dans tous les sens tel un pantin désarticulé tout en proférant toutes sortes d'injures destinées au grassouillet.
Peter ne va tout de même pas rester comme ça ? demanda Remus un peu inquiet.
Non, je ne pense pas ! Les effets doivent disparaître au bout d'une heure ou deux. je pense.
Dumbledore t'avait dit de te méfier de nous, mais il ne nous avait pas dit de nous méfier de toi ! s'écria Sirius. Tu es le premier à faire une farce réussite à un maraudeur et aussi avant que les maraudeurs ne t'en fasse une ! Je te tire mon chapeau, même si Peter n'est pas si difficile à berner !
Un rot monstrueux vint ponctuer la phrase, signe que Peter avait quelques objections à émettre.
Ce soir là, Harry mit bien du temps avant de s'endormir. Tant de questions l'assaillaient, tant de bonheur, tant d'excitation ! Il avait grand peine à s'imaginer qu'il était en train de dormir dans un lit voisin de celui de son père qui avait quinze ans et qu'il était en 1975, avec tous les maraudeurs, les professeurs et les élèves de l'époque. Il se sentait si bien. mais en même temps décalé. En fait, il ressentait un tas de sentiments contradictoires comme le bonheur d'être avec les maraudeurs, et la peine de ne pas être avec tous ses amis de Poudlard, l'excitation et la peur, le joie de pouvoir faire leur connaissance et la tristesse de ne rien pouvoir leur dire pour les prévenir. Et pourquoi n'avait-il pas vu sa mère à la table des Gryffondor ce soir ? Et à aucune autre table non plus d'ailleurs ? Une autre chose aussi le troublait. Cette Julianna, que faisait-elle avec James, son père ? N'était-il pas censé sortir avec Lily ? Il lui accordait une chose, Julianna était très jolie. mais elle semblait complètement folle et légèrement basique au niveau de l'esprit et surtout, surtout, beaucoup trop possessive. Mais qu'importe après tout. il était écrit dans leur destin que Lily et James se marieraient, qu'ils auraient un enfant. tout comme leur mort était prévue. Mais le doute l'assaillait tout de même. Et s'ils ne sortaient pas ensemble ?
Encore autre chose le tracassait. Son voyage incognito dans le passé était déjà très mal partit. Il avait fait en une soirée plus de bourdes qu'il n'avait dût en commettre de toute sa vie. Il allait devoir reprendre les choses en main et oublier un moment ses états d'âme s'il ne voulait pas compromettre sa fausse identité. En fait, c'était surtout Remus qu'il craignait. Le loup-garou avait en effet des sens plus aiguisé que ses camarades et il ressentait plus de choses. Il était aussi très intelligent, et suffisamment calme et observateur pour deviner que quelque chose clochait chez lui. Mais à quoi bon se torturer l'esprit ainsi ? Ce qu'il avait fait ce soir était fait et il ne pouvait pas revenir dessus. Il n'avait qu'à faire un peu plus attention à l'avenir. Quant aux problèmes de ses parents, il verrait bien la suite des événements.
Le lendemain matin, quand il se réveilla, Harry eût de la peine à se remémorer tout ce qui lui était arrivé la veille. Un mal de crâne commençait à se faire ressentir alors il décida de se lever pour aller prendre l'air. Il était le seul des cinq garçons à être réveillé. Sans faire de bruit il se prépara, attrapa son Éclair de Feu au passage et sortit de la tour des Gryffondor. Il regagna le stade de Quidditch alors que le jour était à peine levé. Une épaisse couche de neige recouvrait le parc et le château. S'il ne l'avait pas sût, Harry se serait crût dans la même époque que deux jours auparavant, et non il y a vingt ans, en 1975.
Lorsqu'il s'envola dans les airs, toutes les questions qui lui trottaient dans le cerveau disparurent instantanément, et son mal de tête par la même occasion. Le vent lui ébouriffait les cheveux et lui giflait le visage, il se sentait heureux et ne pensait plus à rien. il y avait pas mal de temps qu'il n'avait pas ressentit cela car les entraînements s'étaient faits plus rares une fois le match contre Serpentard gagné et les occasion de voler s'étaient ainsi faites plus rares.
Il fit d'abord un tour de terrain assez lentement, comme pour reprendre ses marques, et se mit à tourner de plus en plus vite et de plus en plus haut. Les couleurs se mélangèrent et il ne distinguait plus rien autour de lui. Arrivé à une vingtaine de mètres du sol, il commença à ralentir son allure progressivement et quand il fût presque à l'arrêt, il fit basculer doucement l'avant de son balai et accéléra à tout rompre. Alors qu'il fondait en piquet vers le sol, il ne cessait d'augmenter sa vitesse. il voulait voir jusqu'où il pouvait aller. Ayant atteint son record de vitesse, il regardait le sol se rapprocher inexorablement. C'est à seulement cinquante centimètres du sol qu'il redressa le manche, décrivant une courbe harmonieuse, pour atterrir quelques mètre plus loin tout en douceur.
Il était content de lui. Il avait même sentit ses pieds effleurer le sol et jamais il n'avait atteint cette vitesse auparavant ! Il commença à marcher, dans la neige, en direction du lac qui semblait gelé.
James ! cria une voix.
Harry se retourna et vit une jeune fille se diriger vers lui en courant.
James. c'est fabuleux ce que tu viens de faire ! dit-elle à bout de souffle.
En la voyant se rapprocher, Harry pût distinguer ses cheveux châtains aux reflets auburn, ses yeux d'un vert émeraude étincelant. Il sût alors ce qui l'attendait. Ce moment là, il en avait rêvé cette nuit même et il s'était sentit pressé que cela se réalise, mais en même temps, il ne pouvait ignorer l'angoisse qu'il ressentait.
James ! Tu. James ? dit-elle en s'arrêtant devant Harry. Que.
Bonjour, Harry Cooper, dit-elle en lui tendant sa main.
La jeune fille haussa les sourcils et ouvrit la bouche si bien que Harry crût qu'elle allait s'en décrocher la mâchoire.
Je. Lily Evans, dit-elle en lui serrant la main. Excuse-moi mais je croyais que c'était James et. tu lui ressembles tellement.
Oui, c'est ce que tout le monde dit ! Tu connais bien James ? ne put-il s'empêcher de demander.
Bien non, mais assez pour que nous nous fâchions chaque fois que nous nous voyons, pourquoi ?
Comme ça. cela m'a étonné la façon dont tu m'as appelé en croyant que c'était lui.
La jeune fille rougit légèrement mais fronça les sourcils.
Oh, c'est juste que j'étais contente de le voir aussi bien voler et je me disais que cela allait très certainement rattraper les points que cet idiot nous a fait perdre hier.
Qu'a-t-il fait ?
Il a changé un élève de Serpentard en Scrout à Pétard ! Je me demande bien comment il a pût faire ! Il est très doué en métamorphose, mais malheureusement, il ne connaissait pas le contre-sort pour rendre la forme humaine à l'élève. Nous avons dût faire appel au professeur McGonagall. c'est un très bon professeur mais assez sévère et elle nous a retiré cinquante points ! Sans compter les reproches qu'elle lui a fait, mais ça, c'est son problème !
Harry fût assez impressionné par les exploits de son père et il ne pût s'empêcher d'en rire.
Bon d'accord, je t'avoue que j'ai trouvé ça drôle aussi sur le moment ! Mais je suis préfète des Gryffondor et je ne supporte pas nous voir perdre des points ! C'est pour cela, principalement, que les rapports entre James et moi sont assez. tendus.
Oh. fit Harry un peu déçu. Mais il est très sympa, tu sais !
Je sais mais je crois que les maraudeurs et moi nous ne sommes pas fait pour nous entendre ! Il n'y a qu'avec Remus que ça peut aller. Il est très gentil, dommage qu'il soit si souvent malade. Enfin bon, nous n'allons pas parler d'eux pendant des heures et des heures !
De quoi veux-tu parler alors ?
De toi. Tu voles vraiment très très bien, tu sais ! Encore mieux que James ! Cela m'étonnais aussi, je ne l'avais jamais vu voler aussi vite et aussi dangereusement, bien qu'il soit un véritable casse-cou et qu'il ai atteint un degré de folie hors du commun ! Il faudrait te faire une petite place dans l'équipe !
Ça ne vaudrait pas le coup, je ne suis là que pour un mois !
Oh. c'est dommage ! Je suis sûre que tu te plairas ici !
J'en suis persuadé !
Il est beau ton balai ! James a déjà dût te demander de l'essayer !
En effet !
C'est un quoi ? Un Éclair de feu ? On le dirait tout droit sortit du futur. enfin bon, je n'y connais rien en balai : encore une énorme différence entre James et moi.
Je suis sûr que vous avez des tas de choses en commun ! contredit Harry.
Je ne pense pas. enfin bon, dis-moi plutôt d'où tu viens, si ce n'est pas trop indiscret bien sûr !
Je viens d'Irlande.
Tu n'as pas l'accent pourtant !
Harry soupira légèrement. Il avait déjà redouté cette rencontre avec sa mère, la peur de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, de déformer les propos qu'il avait tenu aux maraudeurs. il fallait en plus que sa mère soit intelligente et qu'elle passe au peigne fin ses moindres petites phrases anodines.
Je suis né en Angleterre, j'ai juste fait mes études là-bas.
Oh, je vois et. tes parents sont. enfin tu vois ce que je veux dire ?
Harry le regarda avec intensité. Que voulait-elle dire ? Il n'avait pourtant dit à personne que ses parents étaient morts, pas même aux maraudeurs. Qui lui aurait dit ?
Morts ? proposa-t-il, voyant en cela la seule solution.
Non ! Je veux dire. il sont. Moldus ? demanda-t-elle en chuchotant, comme si elle avait peur qu'on l'entende.
Harry fût plus que surpris de la question de sa futur mère, surtout du ton qu'elle avait employé. Mais il se rappela qu'à cette époque, être enfant de Moldu était très dangereux et qu'il ne fallait surtout pas s'amuser à le crier sur les toits.
Mon père est un sorcier de longue lignée et ma mère est fille de Moldus, répondit-il.
Oh. et tu n'as pas peur ?
Non, je n'ai plus à avoir peur désormais. dit-il tristement. Et toi, tes parents sont Moldus ?
La jeune fille pâlit, comme si elle avait redouté la question. Elle sembla hésiter.
Tu sais, je ne dirais rien. Et n'oublie pas que ton hésitation et plus éloquente qu'un mensonge.
Il se surpris lui-même de ce conseil qui lui était venu. comme ça, sans réfléchir.
Tu as raison. Oui, mes parents sont Moldus. Et maintenant, à moi de te donner un conseil, méfie-toi des gens qui t'entourent, surtout des Serpentard. C'est dans cette maison que le plus de sorciers ont mal tournés et ont rejoints les forces du mal.
Merci du conseil.
Lily lui fit grâce d'un beau sourire.
Comment se fait-il que je ne t'ai pas vu hier soir ? demanda Harry pour changer de sujet et aussi pour avoir une réponse à la question qui lui tenait tant à c?ur.
Je n'étais pas là. Je suis rentrée chez moi spécialement pour fêter Noël avec ma famille. Mais j'ai dût retourner ici plus tôt que prévue à cause de ma s?ur, Pétunia. Bon, je dois te laisser, je vais aller faire un tour à la bibliothèque. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Harry.
Moi aussi, Lily, à bientôt.
La jeune fille tourna les talons et commença à partir lorsqu'elle poussa un cri d'exclamation.
Oh, Harry ! J'avais oublié. tu as laissé tomber ça en volant ! dit-elle en lui tendant un parchemin que Harry saisit aussitôt.
Merci.
A bientôt.
Harry regarda un moment celle qui deviendrait sa mère cinq ans plus tard s'éloigner en direction du château.
Il reporta ensuite son attention sur l'enveloppe qu'il tenait serrée dans sa main. Une enveloppe recouverte d'une belle écriture à l'encre vert émeraude. La lettre que Dumbledore lui avait donnée juste avant son départ. Il l'avait oublié avec toutes les émotions de la vieille. Il la déplia et la lu.
Cher Harry,
Tu aimes mon cadeau ? Je ne sais toujours pas si j'ai bien fait de t'envoyer à cette époque mais Sirius m'a convaincu en disant que c'était ta seule chance de connaître un jour les gens formidables qu'étaient tes parents. Mais surtout, souviens-toi bien qu'il ne faut surtout pas qu'ils apprennent quoi que ce soit ! Tu ne dois pas chercher à changer le passé, Harry, ou le futur. Cela pourrait avoir des conséquences plus que désastreuses et qui sait. peut être que tout en serait bouleversé. Ainsi, le fait que tu viennes du futur ne dois absolument pas être découvert : je dois être le seul à savoir.
Maintenant, je dois t'avouer une chose. Je ne te l'ai pas dit avant car tu es trop fier et tu n'aurais pas voulu partir. La raison qui avait été inventée pour justifier ta présence à Poudlard n'est pas fausse, bien au contraire, c'est juste pour te protéger de Voldemort que je t'ai caché. Le choix de l'époque ou du lieu n'était que secondaire. J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour cela.
Tu trouveras à Poudlard bien des gens que tu connais ainsi que leurs enfants, leur passé, leur futur. mais tâche de ne pas le montrer, surtout sur certaines personnes que tu n'apprécie pas vraiment !
Profite bien de ce mois en 1975 et amuses-toi surtout (je pense que tu n'auras aucun mal avec ça étant donné que les maraudeurs t'ont pris sous leur coupe ! ). Je te laisse car je pense que tu as autre chose à faire que de lire la lettre du vieux fou que je suis. Amuses-toi bien mais reste prudent !
Albus Dumbledore,
Harry froissa la lettre entre ses doigts et serra sa main du plus fort qu'il pût. Voldemort. Encore et toujours lui. Mais pour une fois, il lui était. reconnaissant. Grâce à lui, il allait connaître ses parents. Grâce à lui ? Harry se frappa la tête avec son balai. C'était à cause de lui, Voldemort, qu'il n'avait pas connu ses parents. Tout était sa faute ! Une autre chose aussi le mettait en colère : le mensonge de Dumbledore. Il avait eût raison quand il avait écrit que Harry n'aurait pas fait se voyage s'il en avait sût les véritables motifs. Mais d'un autre côté, il ne lui en voulait pas vraiment puisque grâce à cela, il allait faire la connaissance de ses parents.
Où étais-tu ? Nous ne t'avons pas vu de la matinée ? s'étonna Remus.
J'étais sur le terrain de Quidditch pour me défouler un peu.
Et tu vas venir cet après midi à l'entraînement ?
Bien sûr, je ne voudrais pas manquer ça !
Encore en train de parler Quidditch à ce que je vois !
Les jeunes garçons se tournèrent vers la jeune fille qui venait d'arriver.
Evans, va voir ailleurs si j'y suis !
Reste poli, Potter ! Et tâche d'être moins bête la prochaine fois que tu voudras faire l'un de tes blagues stupides si tu ne veux pas que.
. Gryffondor ai encore des points retirés, je sais, cela fait trois fois que tu me le répètes, continua James d'un air las.
Tu sais combien de points tu nous a fais perdre depuis le début de l'année ?
Non, et je t'avouerais que cela ne m'importe pas ! Je crois avoir déjà assez payé ce matin avec les trois heures de retenue que m'a donné Dumbledore !
Tu les a bien mérités si tu veux mon avis !
Mais je ne le veux pas !
Pendant que James et Lily se chamaillaient, Sirius se glissa près de Harry.
Elle, c'est Lily Evans. Gentille, jolie, intelligente. mais beaucoup trop sérieuse. C'est la préfète de Gryffondor et elle a horreur que quelqu'un fasse perdre des points à sa maison. Autant dire que nous ne sommes pas en très bon termes avec elle, surtout James et moi. surtout James en fait !
Oui, je l'ai rencontré ce matin, elle est très gentille.
Je suis d'accord avec toi ! Mais ils sont toujours en train de se disputer, même si au fond, je suis sûr qu'ils s'aiment bien, continua Remus.
Oui, bein alors vraiment au fond ! renchérit Sirius.
Tu vas voir qu'un jour on va finir par les marier ! s'exclama Remus qui venait de se joindre à la conversation.
Les marier ? Tu es fou ! Ils s'entre-tueraient !
Qui aime bien, châtie bien. et toi, qu'en penses-tu, Harry ?
Et bien. je ne les connais pas beaucoup mais à les voir, cela ne fait aucun doute ! Dans cinq ans, ils seront mariés avec un enfant !
Un enfant, tu crois ? Ils sont capables de mieux faire. le contredit Remus.
Alors deux, mais au bout de six ans ! rectifia Harry.
Vous êtes fous tous les deux ! s'écria Sirius. Et toi, Peter, qu'en penses- tu ?
Mais Peter, bien trop absorbé par la « conversation » mouvementée de Lily et James se contenta de grogner d'un air absent.
Merci de ton aide, Peter, se moqua Sirius.
Cooper ? Le professeur Dumbledore aimerait vous voir dans son bureau, tout de suite. Suivez-moi je vous prie.
Harry s'excusa auprès de ses amis et suivit le professeur McGonagall dans le hall d'entrée et se fit conduire jusqu'au bureau du directeur, se demandant bien les raisons de cette convocation.
Le vieil homme l'attendait à l'entrée de son bureau où ils pénétrèrent quelques instants plus tard. Il invita Harry à s'asseoir et en fit de même derrière son bureau.
Mr Potter, comment se passent votre première journée ?
Plutôt bien.
Vous avez fait connaissance avec les maraudeurs à ce que je vois. pas trop difficiles à supporter ?
Oh non, pas du tout ! s'en amusa Harry. Ils sont bons vivants et ils en profitent, c'est bien normal après tout !
Le directeur sonda Harry de son regard perçant.
Mr Potter, je.
Excusez-moi, professeur, mais j'aimerais que vous m'appeliez par mon prénom et que vous me tutoyez car. dans mon présent ou dans votre futur, comme vous voulez, c'est ce que vous faîtes et la transition est assez difficile pour moi.
Je comprend. Harry. En parlant de futur, je voulais te voir à propos de cela. De toi, je sais seulement que tu viens de l'an 1995, que tu es le fils de James Potter. je crois que je ne peux pas me tromper là-dessus, non ?
En effet !
Et je dirais. de Lily Evans, si j'en crois la couleur étonnante et peu commune de vos yeux !
Harry acquiesça.
Lily Evans et James Potter. qui l'aurait crût ?
A ces mots, il eût un petit rire.
Enfin bon, là n'est pas le sujet principal de notre entrevue. Tu sais que mon personnage futur t'a remis une lettre pour moi, et je dois tout de suite te dire, qu'il ne m'a absolument rien dit sur toi, ton passé ou ton présent. enfin presque ! Simplement que Voldemort te recherche et que c'est pour cela qu'il t'a envoyé ici, en 1975. Il m'a aussi dit que tu avais un passé lourd, que tu n'avais, et n'as toujours pas, une vie facile. Dans sa lettre, il m'a spécifié qu'il fallait absolument que je ne sache rien. Même si tu avais envie de te confier, de tout raconter, de changer le passé pour obtenir un passé, un présent et un futur meilleurs. Tu ne dois absolument rien dire à PERSONNE ! Pas même à moi .
Harry grogna. Il avait espéré pouvoir en parler à Dumbledore, se confier à lui, afin de soulager son c?ur qui était beaucoup plus chargé que n'aurait dût l'être celui d'un adolescent de quinze ans.
Je me doute que ta position n'est pas simple, reprit Dumbledore. Tu as envie de parler pour essayer de changer ta vie, mais quoi qu'il se soit passé, tu ne dois surtout pas changer le destin de tes parents quel qu'il soit !
Comment savez-vous que c'est le destin de mes parents que j'aimerais modifier ? demanda Harry surpris.
Et bien. sachant le peu que je sais sur toi, et vu la façon dont tu regardais James hier soir et aussi tout à l'heure quand il se chamaillait avec Lily, ce n'était pas très difficile de deviner qu'il leur était arrivé malheur. Tu as des yeux très expressif. Mais je ne veux surtout pas savoir ce qu'il leur est arrivé ! insista-t-il une fois de plus. Maintenant que nous avons mis les choses au clair, tu peux retourner t'amuser avec tes par. tes amis.
Songeur, Harry regagna la tour des Gryffondor et s'allongea sur son lit. Comme il était seul, il s'amusa à fouiner dans ses affaires pour découvrir un peu mieux ses cadeaux de Noël. Il tomba aussitôt sur sa biographie que Rose et Hermione lui avaient offerte.
C'était un livre de taille moyenne avec une couverture épaisse d'un vert émeraude profond. Le titre en lettres d'or étincelait et sa photo en dessous souriait mais étrangement, ses yeux n'exprimaient que de la souffrance. Il tourna alors la page et découvrit une autre photo, de ses parents cette fois-ci. On voyait à leur uniforme qu'ils étaient encore à Poudlard, et, comme d'habitude, il étaient en train de se chamailler, mais c'était si mignon de les voir ainsi. Quelques photos suivirent, toujours des Potter, accompagnées de quelques commentaires. Puis vint une photo de lui, bébé, juste après sa naissance et les images se succédèrent jusqu'à ses un an, montrant une famille heureuse, comblée. Si on ne connaissait pas l'histoire des Potter (ce qui était impossible dans le monde des sorciers), on aurait pût croire qu'un tel amour, un tel bonheur était invulnérable, que rien ne pouvait le détruire. Mais la vie en avait décidée autrement. Puis, plus rien, plus aucune photo jusqu'à ses onze ans, jusqu'à son entrée dans le monde de la Magie, comme s'il n'avait pas existé pendant tout ce temps. Et à y réfléchir, Harry se dit qu'ils avaient raison, les auteurs de ce livre, Harry Potter avait été comme mort durant toutes ces années et n'avait reprit vie que lors de son entrée à Poudlard. Au fil des pages, sa vie à l'école était racontée, toujours accompagnées de photos, puis vinrent ses rencontres avec Lord Voldemort. Mais cette partie de son histoire ne l'intéressait pas, il la connaissait. En revanche, la première année de sa vie était pour lui un mystère. Il reprit donc les pages du début du livre, celles où il pouvait voir ses parents et resta un temps indéfinissable à les observer dans les moindres détails.
Tout à coup, la porte s'ouvrit à la volée et les maraudeurs entrèrent dans la chambre, toujours aussi bruyants. Harry sursauta et fit disparaître sa biographie sous son oreiller, le c?ur battant la chamade.
Que lisais-tu ? demanda James intrigué.
Heu. des photos, avoua-t-il.
Il avait décidé de mentir le moins possible à ses futurs père, parrain et professeur, en omettant bien sûr Peter qui, à son sens, ne méritait pas la vérité.
Et quoi comme photos ?
De famille. hésita-t-il.
Mais il regretta ses paroles dès qu'il vit les yeux de James s'animer avec intensité.
Vraiment ? Tu pourrais nous les montrer ? Je serais curieux de voir les membres de ta.
Non ! s'écria Harry aussitôt.
Pourquoi ? s'étonna Sirius.
Parce que. je ne suis pas.
Il ne savait pas du tout comment refuser poliment et quelle excuse crédible pouvait-il bien leur dire. Mais heureusement pour lui, Remus vint à son secours.
Je suis sûr que Harry nous les montrera quand il se sentira prêt et qu'il aura admis la disparition de sa famille. C'est encore trop tôt pour lui !
Harry hocha la tête en signe de reconnaissance et le loup-garou lui répondit par un sourire. Il ne pouvait se douter qu'il avait sauvé ce nouvel élève d'une question plus qu'embarrassante, voir même dangereuse.
Alors, tu n'es pas venu à l'entraînement de Quidditch ? Je croyais que tu ne manquerais ça pour rien au monde ! lui reprocha Sirius.
Oh. je suis désolé, j'ai été convoqué dans le bureau de Dumbledore et après, je n'avais pas vraiment la tête à ça et j'ai oublié de venir.
Ce n'est pas grave, on te comprend. La prochaine fois peut être ?
Oui, bien sûr ! accepta Harry qui était curieux de voir enfin son père voler.
Bon, tu viens, Sirius, on va prendre notre douche ? demanda James. (NdA : Oulà. je sais pas pour vous mais j'aimerais bien être là moi ! lol ! ^__^).
Harry s'empressa de trouver un prétexte pour aller à la bibliothèque car la perspective de se retrouver avec Peter sans personne d'autre que Remus pour l'empêcher de lui sauter dessus et de le tuer ne l'enchantait guère. Azkaban n'était pas un lieu qui le tentait vraiment. De plus, même si le rat était mis à l'écart, il sentait qu'il serait très difficile de cacher la vérité au loup-garou qui était de loin le plus sage et le plus réfléchit du groupe. Rester avec lui s'avérait un peu dangereux du point de vue du secret qu'il portait.
***
Même si Harry débordait d'une joie indescriptible lors de son séjour, il ressentait une forte gêne lorsqu'il se trouvait en présence des maraudeurs. Les voir ainsi, jeunes et insouciants, le mettait mal à l'aise et il se sentait coupable. Coupable de savoir leur avenir sans rien pouvoir le leur dévoiler pour leur éviter de commettre quelques erreurs futures, coupable de voir son père tous les jours alors que Rose, sa s?ur, ne savait même pas qu'il était près d'eux, coupable d'avoir laissé ses amis en 1995 et enfin, coupable de ne pas pouvoir dire à James « Papa, quand le moment sera venu, ne choisis pas Peter mais Sirius, ou Remus ! ». Mais même s'il ressentait toute cette culpabilité, il ne pouvait s'empêcher de toujours rester avec ses nouveaux amis et ceux-ci l'appréciaient parfaitement. Ils aimaient bien Harry, ils le trouvaient drôle, sensible, gentil mais ils aimaient par dessus ses airs mystérieux et rêveurs. Les autres élèves étaient curieux de connaître ce nouvel élève qui venait d'arriver mais il traînait avec les maraudeurs ! Et ces élèves là étaient bien trop populaire pour que les élèves (du moins les plus jeunes) n'osent s'approcher d'eux.
Mais bientôt, la fin des vacances arriva. La veille de la rentrée, Harry se sentait en effervescence : le soir même, les élèves de Poudlard qui étaient rentrés chez eux pour les fêtes arrivaient au château. Il allait faire la connaissance avec le reste des élèves de Poudlard et le lendemain, il aurait ses premiers cours avec ceux qui seraient ses professeurs durant un mois.
Ces élèves arrivèrent donc juste avant le dîner mais Harry fit tout pour ne rencontrer personne. Il resta donc toute la soirée dans le dortoir et lorsqu'il entendit du monde remonter dans la salle commune, il disparût sous sa cape d'invisibilité et partit faire un tour dans le château, plus précisément dans les cuisines. Les Elfes de maison, bien qu'ils ne le connaissaient pas, l'accueillirent chaleureusement et lui préparèrent un dîner de roi. Une fois de retour dans son dortoir, il se retrouva seul avec soulagement et il en profita pour ressortir sa biographie où il pût, une fois de plus, admirer ceux qui deviendrait, cinq ans plus tard, ses futurs parents. Bien heureusement, personne ne vint le déranger et ce ne fût que très tard dans la nuit, alors qu'il dormait à poing fermé, que les maraudeurs regagnèrent leur chambre.
***
Coucou à tous ! Tout d'abord, je vous souhaite un Joyeux Noël à tous ! J'espère que vous avez passé un bon réveillon avec pleins de cadeaux et tout et tout !!!! Je suis désolée pour ce chapitre qui a été très long à venir (presque trois semaines) mais il est enfin là. Je n'en suis pas satisfaite du tout et j'ai tardé à le taper à l'ordinateur car je ne savais pas vraiment comment m'y prendre par rapport à mon brouillon. mais je pense que maintenant ça devrait aller mieux pour les prochains chapitres. juste le temps de me familiariser avec le temps des maraudeurs ! Je sais aussi que ce thème fait très cliché dans les fic mais je tenais à essayer d'écrire un peu dessus dans ma fic ! Non parce que j'avais envie de « copier » les autres fic, mais parce que ça sera nécessaire un peu plus tard. ^__^ !!! Enfin bon, j'espère que ce chapitre ne vous a pas trop déçu ! Et pis je suis toute contente parce que j'ai maintenant 76 reviews et j'en suis toute fière ! Alors un gros merci à tous ceux qui m'ont reviewé, qui me review encore et qui me revieweront peut être un jour. enfin un gros merci à tout le monde quoi !
Chose très important aussi : Le titre de la fic est un petit clin d'?il à la fic de Crystal (ma Cwystal à moi ! lol ! ^___^) qui s'appelle « On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve ». Donc voilà, c'est une superbe potterfiction alors si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille vivement d'aller la lire !!!
Bon, maintenant, je vais faire place au réponses aux supers review qu'on m'a envoyé et qui m'ont toutes fait super plaisir ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Sarah : Oh.. Mais que vois-je ? Serait-ce ma revieweuse-en-chef qui vient faire un tour du côté de ma fic ? Je suis toute contente ! Par contre, je suis désolée pour la fausse joie que ça t'as créé de voir le chapitre 18 alors qu'en fait c'était le 17 séparé en deux. Alors comme ça ton ordi plente ? C'est pas cool ça ! Et bein sinon la suite la voilà comme tu peux le voir et la suite de cette suite arrivera. peut être à la fin des vacances mais je pense d'abord taper le chapitre 4 de mon autre fic ! D'ailleurs, en passant, merci pour ta review sur cette fic ! Alors comme ça tu étais en vacances depuis deux heures alors que moi je me cassais le *** à faire une ***** d'affiche liée aux problème de l'intégration en ECJS (Education Civique Juridique et Sociale) berk, ça m'écoeure ! X__X ! Ta review me laisse à penser que tu voulais savoir où avait atterrit Harry, je me trompes ? Sept fois la question : « mais il est où ? » dans la même review ! waouhhhh ! Bon, je pense et j'espère que tu es satisfaites de la réponse (et pas trop déçue par ce chapitre). Par contre, pour la réponse un peu courte (c'est vrai qu'elle l'était vraiment en comparaison aux reviews que tu m'avais laissé) et bien comme je te l'ai dit, il était vraiment tard et j'avais pas fait mes leçons (comme d'habitude de toutes façons ! ^__^). C'est vrai que moi ça ne me dérange pas et je ne me rend pa trop compte du mystère qu'il y a dans ma fic étant donné que je sais en gros ce qu'il va se passer ! Par contre, je vais te contredire en disant que je ne sais pas TOUT sur ma fic ! Oui, je sais, ça peut paraître bizarre mais des fois, il y a des choses qui apparaissent sur l'ordinateur qui n'étaient pas prévues au brouillon au départ, du feeling quoi ! Par exemple la scène avec Harry et Cho dans le buisson avec Ron et Hermione devant le lac ; c'était pas du tout prévu au départ, c'est venu comme ça ! Et des fois, ça peut même m'emmener dans des situations pas possibles comme par exemple dans Lever le voile sur le passé, la fin du chapitre 3 avec Hermione était pas du tout prévu, mais une impulsion sadique et hop ! Tout se renverse ! lol ! Moi, te prendre pour une folle ??? Non pas du tout. enfin. j'adore les personnes un peu folles sur les bords alors ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire ! Waouhhh, t'es une vrai stressée de la vie ma parole ! lol ! C'est vrai que t'as l'air absolument accro aux fics ! et les devoirs dans tout ça ? Lol ! désolée de saper comme ça le morale pendant les vacances et surtout en période de fêtes !!! Et je suis bien d'accord avec toi : plus on attend quelque chose et plus on est content quand on l'a ! LOL : C'est vrai que j'ai été surprise que tu m'appelle « Chite » mais j'ai pensé que tu avais fait une faute et ton autre review l'a bien confirmée ! Tiens d'ailleurs, petite délinquante, tu enfreints les règles du site en faisant ça ! Une seule review par chapitre, c'est bien spécifié ! Mais bon, je ne t'en veux pas du tout, bien au contraire, ça me fait plaisir ! Et ne t'inquiète pas, les reviews longues ne ralentissent pas mon travail ! Au contraire, ça me motive, donc ne te gênes surtout pas et ne change pas tes review par pitié ! Et pour mes devoirs. bein oui, c'est toujours la même chose : le dimanche soir à minuit que je m'inquiète pour le contrôle du lundi ! X__X ! Incapable de prendre de l'avance dans mes devoirs. enfin bon, ça c'est pas un sujet intéressant pendant les vacances alors passons à ta deuxième review ! Je trouve pas ça débile de relire ses review une fois qu'on les a posté ! Je le fais souvent, pour voir si j'ai fait des fautes, si. enfin je vois quoi ! J'admire mon travaille ! lol ! Chtite ! lol ! Ca me fait rire comme surnom, surtout que mes amis de collège m'appelaient souvent comme ça avec mon nom à la suite ! Oui, ça je l'avais compris que tu attendais la suite ! Et comme tu peux le voir, là j'ai eût pitié de toi, je n'ai pas fais de. de. cliffhanger. oui, je crois que c'est comme ça qu'ils appellent ça les anglais. faudra que je demanda à Cwystal. Là, la fin était calme, profites-en ça sera pas souvent ! Mon pseudo sur msn. LOL ! C'est Snoopynette001@hotmail.com ! voilà ! Comment ça mes chapitres sont longs à arriver ?! Je trouve pas moi ! Tous les vendredi en général ! Bon, là j'avoue que y'a du laissé aller et que j'ai mis longtemps pour l'updaté ce chapitre mais quand même ! Tu as vu ceux d'Alo ? Je suis accro à cette fic mais c'est vraiment domage que les chapitres arrivent qu'environ tous les mois voir mois et demi ! Mais ils sont tellement bons que ça vaut le coup d'attendre ! Et pour revenir à la durée entre la parution de mes chapitres. je suis désolée mais je pense que désormais ça sera toutes les deux semaines sauf s'il y a beaucoup de demande et que ça me motive à fond. Bon, j'espère que tu es toujours là et que tu n'as pas fait de crise cardiaque à cette annonce (non, peut être pas à ce point là quand même, lol !) ! Bon, j'espère que cette longueur de réponse là (une page et demi sur word quand même !) te conviens mieux que la dernière ! Grand merci pour tes deux reviews (bouhhhhhh ! délinquante !) et à bientôt j'espère ! Bizou !
Sailor Digitale : Salut ! ! ! ! ! ! je suis contente d'avoir de tes nouvelles ! Ne t'inquiète pas, je te comprend parfaitement et je ne t'en veux pas du tout ! Et pis je veux surtout pas que tu te sentes obligée de m'en mettre juste parce que je t'ai demandé si tu lisais encore ma fic ! M'enfin je suis contente de savoir que tu apprécies toujours ma fic. Pour msn, bein la prochaine fois que tu seras là j'irais te parler, d'accord ? Et pis si tu as pas le temps ou que ça te fais chier, tu me le diras et y'aura pas de problème ! Et c'est vrai que des fois c'est pas facile de trouver quoi dire, surtout quand on ne connaît pas beaucoup la personne ! Je suis contente que tu aimes bien ma vision du sortilège Fidelitas et que ta vision s'approche de la mienne ! Et pour le lieu où va Harry. je comprend vraiment pas pourquoi tout le monde me pose cette question ! ^__^ ! Et bien je crois que la réponse est donnée dans ce chapitre ! Merci beaucoup pour ta review ! Bizou ! ! ! ! ! ! !
Emrah Potter : Salut ! Alors. pour ta première requête, oui je continue et pour ta deuxième, heu. vite ? bein. je fais ce que je peux et pour ce chapitre. j'ai pas pût grand chose ! lol ! Impatiente ? Désolée d'avoir jouée avec ta patience alors, ce n'était pas du tout mon but. hum *toussote légèrement* lol ! Et tu avais bien raison, Harry est bien dans le passé ! Merci beaucoup pour tes compliments et tes encouragements et ta review Et enchantée d'être dans tes histoires favorites !! ! ! ! ! Bizz !
Malalou : Coucou ! Pour la destination de Harry. je crois qu'à présent tu le sais ! Rose/Cédric ? Ca non plus c'était pas prévu au départ ! Je cherchais un brave gars comme cavalier et pis. bein Cédric passait dans le coin alors je me suis dit que ça serait marrant. et pis ça entraînait le déclenchement de la jalousie de Harry qui va être assez importante dans la suite. (Oh oh. révélation révélation.. Lol) Merci beaucoup pour les encouragements ! Bizou !
Kiss Terry : Merci beaucoup ! (Que dire de plus ?) Bizou !
Diane 23 : Salut ! ! ! Alors, tout d'abord, voyons la review ! Et oui, 72. mais maintenant c'est 76 ! Cool, non ? A 100. ça me ferait super plaisir mais il le faut surtout pas te croire obligée surtout ! #^__^# ! Ahhhh mon adresse. j'en ai entendu parlé de mon adresse que tu arrivais pas à trouver par une certaine. Dragonwing. lol ! C'est beau l'amour fraternel ! mdr ! Alors, pour ton email : QUOI ? Tu l'as tué ???? T'as pas fais ça tout de même ! O__O ! lol ! L'information était fausse ? Hum. pas totalement ! lol ! NON, je rigole, ne la tue pas une deuxième fois ! ! ! ! ! ! Elle ne m'a jamais dit que tu étais lente d'esprit, ne t'en fais pas ! Enfin. contente que Dragonwing soit encore en vie ! Non mais c'est quoi ces soupçons là ? O__o ! Enfin, on verra bien par la suite ! Sinon, pour les mangas. et bien je t'avoue que je ne connais pas, j'en ai juste entendu parlé mais je n'en lis pas ! Merci beaucoup pour ta review et pour ton email !
Dragonwing : Alala. comme je le disais à Diane, l'amour entre s?ur est fantastique, n'est-ce pas ? Tant de solidarité, tant de compassion, tant de. mais je suis sûre qu'au fond vous vous adorez ! si, si, je t'assure ! Sinon, pour ce fameux week-end où je n'ai updaté aucun chapitre et bien. désolée, mais le c?ur n'y était pas ! Et pis je savais pas trop par où commencer et je n'était vraiment pas sûre de moi car on commence à entrer dans un passage plutôt délicat. Mais je ne lâche surtout pas mon historie, ne t'en fais pas ! Et pour les soupçons, c'est vrai que vous aviez de bons arguments. Merci beaucoup pour ton email !
Pheniamon :Tout le monde me demande la suite et me dis que c'est pas cool d'avoir coupé en pleine action ! je comprend vraiment pas pourquoi. lol ! Alors, pour la suite, le problème est maintenant résolu, quoi que il y a toujours une suite à la suite. et pour le second problème et bien. ce chapitre, je n'ai pas été sadique, je n'ai pas coupé en pleine action, mais profites-en bien ce sera plutôt rare ! Merci beaucoup pour ta review ! Bizz
Cho : Voilà un chapitre qui a dût t'apporter une réponse à ta question, non ? En tous cas, merci beaucoup !
Agadou : Tiens ! Coucou ! Ca va ? Je sais que je suis méchante d'avoir coupé en pleine action mais qu'est-ce que tu veux. ma nature sadique prend parfois le dessus ! ^__^ ! Au fait, je voulais te remercier pour m'avoir donné un brin d'inspiration pour mon cours de lolerie ! D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu, mais j'ai laissé un message sur la communauté. Bon, je sais, c'est pas grand chose pour le moment mais ça permet de me rendre compte qui voudrait participer ! Et Joyeux Noël et bonne année à toi aussi ! ! ! ! ! ! ! ! Merci pour la review ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Ma tit' Cwystal, je sais que je me répète mais ça m'a fait du bien de discuter avec toi l'autre matin ! J'espère que tu as passé un bon Noël ! Moi ça a été, en fait on était cinq ! Mon oncle et ma tante sont venus. heureusement parce que les réveillons à trois, c'est pas la joie. Sinon, grand événements, j'ai sortit mon premier cours en lolerie sur le communauté, c'est pas grand chose mais le c?ur y est ! Donc voilà, et sinon je voulais te reposer ma question de la dernière fois : Est-ce que tu veux bien devenir ma critiqueuse-en-chef ? Bon, ma tit' Cwystal que j'adore, gros bizou, à samedi peut être et pis voilàààààà ! ! ! ! ! ! Et surtout n'oublie pas : VIGILEANCE CONSTANTE ! ! ! ! ! !
Bon, sur ce, il est 1h00 du matin, alors je vais essayer de faire le moins de bruit possible en me connectant (j'ai un modem qui fait un bruit. vous pouvez même pas vous imaginer !) et pis je vais poster ce tit' chapitre ! Voilà ! Bizou à tous ! ! ! ! ! ! ! ! ! Et encore une fois, Joyeux Noël ! ! ! !
Le silence régnait. Tout paraissait calme. Pas un souffle de vent ne vint ébouriffer ses cheveux, pas un seul indice pour l'aider à situer l'endroit où il avait atterrit. Harry retira lentement le tissu qui lui bandait les yeux et vit avec surprise une grande pièce circulaire pleine d'objets plus étranges les uns que les autres. Des portraits de sorciers endormis ornaient les murs. Harry reconnut aussitôt le bureau qu'il avait eut l'occasion de visiter de nombreuses fois.
Le sortilège n'a pas marché, pensa-t-il avec une pointe de déception en voyant qu'il se trouvait toujours dans le bureau du directeur.
Pourtant, ni Sirius, ni Dumbledore n'étaient présents dans la pièce. Un oiseau couleur rouge et or reposait tranquillement sur son perchoir.
Fumseck ? demanda Harry.
A cet appel, l'oiseau prit son envol et vint se poser sur l'épaule du jeune homme.
Il ne savait que faire au beau milieu de cette salle vide de toute présence humaine : devait-il trouver le directeur pour lui dire que son sortilège n'avait pas marché, ou alors attendre là qu'on vienne le chercher ?
La réponse ne se fit pas attendre car quelqu'un entra dans le bureau, à son grand soulagement. Il reconnut aussitôt la longue barbe blanche, le nez aquilin, les yeux bleus pétillants et les lunettes en demi-lune du professeur Dumbledore. Quand le vieil homme entra, il haussa un sourcil d'un air étonné et désigna une chaise à Harry avait d'aller lui-même s'asseoir derrière son bureau.
Vous m'étonnez, Mr Potter. Je viens juste de vous quitter et vous voilà déjà dans mon bureau !
Je sais professeur, mais je crois que votre sortilège n'a pas bien fonctionné !
Il a très bien fonctionné au contraire, vos camarades ont tous retrouvés leur apparence d'origine ! Et je vous ai déjà dit que je ne reviendrais pas sur ma décision, trois heures de retenue, un point c'est tout !
Harry fut plus que surpris de ce que venait de lui dire son interlocuteur. Comment ça ses camarades avaient retrouvés leur apparence d'origine ? N'y comprenant rien, il se souvint de la lettre que le directeur lui donné en disant qu'il devait la remettre à la personne qu'il verrait en premier et en qui il aurait le plus confiance. Or, cette personne se trouvait en face de lui.
Professeur, dit-il d'une voix qu'il voulait la plus assurée possible, je dois vous remettre cette lettre.
Le sage prit le parchemin et le déplia rapidement en jetant un coup d'?il perçant à Harry. Il la lut attentivement mais un expression étrange passa sur son visage. Au bout d'un moment, il leva les yeux vers Harry et lui sourit légèrement.
Bien, Mr Potter, je vois que vous n'avez aucune idée de ce que vous faîtes ici et encore moins de ce qui vous attend. Vous le découvrirez bientôt par vous même. Je vais vous demander de bien vouloir me suivre, le banquet de Noël à été décalé d'une soirée pour des raisons de sécurité, vous allez donc y assister.
Harry suivit le directeur à travers les étages, de plus en plus intrigué. Rien avait changé dans le bon vieux Poudlard qu'il connaissait, alors pourquoi tout cela lui paraissait si étrange ?
Ils s'arrêtèrent devant les portes de la Grande Salle qui s'ouvrirent d'elles-mêmes. Un vacarme étourdissant leur parvint aussitôt et ils virent plusieurs élèves en grande discussion. Pourtant, au fur et à mesure qu'il s'avançaient vers la table des professeurs, le silence se faisait et tous les regards étaient rivés sur eux. Dumbledore s'éclaircit la voix, faisant ainsi taire toutes les conversations persistantes.
Chers élèves, je vous présente Mr Harry Cooper. Il sera présent avec nous durant tout le mois de janvier. Je vous demande à tous la plus grande discrétion quand à sa présence ici car il est recherché par Voldemort.
Des murmures d'étonnements s'élevèrent dans toute la salle ainsi que des cris d'horreur à cause du nom tant redouté.
Harry, quant à lui, fût étonné de se voir attribué le pseudonyme que Rose avait prit au début de l'année pour ne pas révéler sa véritable identité. Et pourquoi tous ses camarades le regardaient avec des airs ahuris ? A son grand soulagement, il reconnut Lavande Brown mais celle-ci le regardait étrangement de la table des Gryffondor. Si Lavande était là, c'est qu'il était toujours dans le Poudlard qu'il connaissait. Même Drago Malefoy le regardait avec son air suffisant et son arrogance habituelle. Mais alors. pourquoi prendre un autre nom ? Dumbledore aurait-il jeté un sort sur toute l'école pour que plus personne ne le reconnaisse, pensant que cela le mettrait en sécurité ? Ou alors, aurait-il changé d'apparence de sorte que plus personne ne soit en mesure de la reconnaître ? Mais ils auraient quand même reconnu son prénom et le pseudonyme de sa s?ur en début d'année et se seraient doutés que c'était lui, Harry. Pourquoi Dumbledore avait-il fait cela ? Pour le cacher ? Sûrement ! Pour lui permettre de changer quelque chose dans sa vie ? Et quoi ? C'était très peu probable, le directeur lui avait déjà dit que c'était impossible ! Tant de choses se mélangeaient dans son esprit qu'il en avait le tournis.
Le professeur McGonagall apporta le choixpeau magique sur l'estrade de la table des professeur et le déposa près de Harry. Là, elle lui fit un de ses rares sourires qui lui faisaient paraître vingt ans de moins.
Asseyez-vous, Cooper et mettez le choixpeau sur votre tête.
Harry saisit la relique qu'on lui tendait et là, le doute l'envahit. Et si Dumbledore avait voulu le permettre de voir ce que cela aurait fait si le choixpeau avait suivit son idée première et l'avait envoyé à Serpentard ? Si cela se reproduisait, devait-il laisser le choixpeau faire, ou devait-il intervenir, comme la dernière fois ? Tremblant, il obéit aux consignes du professeur de métamorphose et attendit le verdict, anxieux.
Hum, pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent et. oh ! oh ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant. Voyons, où vais-je te mettre ?
Harry eût comme une impression de déjà vu, ou plutôt de déjà entendu. Il savait ce qu'il fallait faire pour échapper à Serpentard et il savait aussi quoi faire pour aller à Gryffondor. Le désir de connaître la vie des Serpentard un peu mieux le taraudait mais une pensée pour Rose le fit réfléchir à deux fois. Une petite voix vint chuchoter à son esprit :
« Oh. c'était horrible. Les cachots sont glacés et moches. L'ambiance est très spéciale. Je peux vous dire qu'on se fait plus d'amis à Gryffondor en deux jours que là bas en deux mois. Ils sont tous divisés en clans même si dans l'ensemble les clans s'entendent plutôt bien entre eux. C'est le groupe de Malefoy qui domine. Une vraie teigne. Et il y a aussi cette Parkinson, toujours à lui baver dessus ! C'est une vraie harpie cette fille. Quand elle à vu que Malefoy avait une préférence pour moi, elle m'a menée une vie d'enfer », avait-elle dit, ce fameux soir où ils avaient été dans la salle commune des Serpentard pour « voler » le journal de Malefoy.
Il crispa alors ses doigts sur le tabouret.
Pas à Serpentard, pas à Serpentard, pensa-t-il avec force.
Pas à Serpentard ? Tu es sûr ? Tu as d'immenses qualités, sais-tu ? Je le vois dans ta tête et Serpentard t'aiderait singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute. Alors ? Non ? Vraiment ? Très bien, si tu es sûr de toi, il vaut mieux t'envoyer à. GRYFFONDOR !
La salle resta silencieuse. C'était la première fois. Un grand sentiment de malaise s'installa et il se leva, tout tremblant. Il se rappelait de l'ovation à laquelle il avait eût droit au début de sa première année lorsqu'il avait été réparti. Cela contrastait étrangement avec la froideur qui était omniprésente à cet instant. Pour mettre fin à cela, Dumbledore se leva.
Oui, je sais que c'est étrange pour vous tous, moi aussi j'ai été surpris en le voyant dans mon bureau, mais je compte sur vous pour l'accueillir comme il se doit, surtout les Gryffondor !
A la table concernée, un brun se leva et se mit à applaudir Harry du plus fort qu'il le pouvait. Harry n'eut le temps de le voir qu'un fraction de seconde puisque les autres élèves l'avaient imités. Il régnait à présent un grand brouhaha dans la pièce et les applaudissements allaient bon train. Harry commençait à se sentir gêné lorsque Dumbledore fit cesser les ovations.
Bien, Mr Cooper, vous allez donc rejoindre votre maison mais avant. je crois qu'une prière s'impose. elle sera courte, je vous rassure, s'empressa- t-il d'ajouter lorsqu'il vit les mines ahuries des élèves et de Harry.
Il joignit ses mains devant son c?ur.
Seigneur. par pitié, protégez Harry Cooper. surtout des maraudeurs !
Tous les élèves se mirent à hurler de rire. Le c?ur de Harry fit un tour complet sur lui-même et se mit à battre la chamade. Les maraudeurs ? Se pouvait-il que. non, jamais Dumbledore ne l'aurait. et pourtant. non, impossible, il avait vu Lavande et Malefoy.
Je vous propose d'aller tout de suite vous asseoir, Mr Cooper, dit Dumbledore, sortant Harry de ses pensées.
Le jeune Gryffondor se dirigea d'un pas chancelant vers la place qui lui avait été faite par ses camarades et se laissa tomber sur la banc. En face de lui, il y avait Lavande, ou plutôt.
Salut Harry, je m'appelle Betsy Hosword ! Et voici mon petit ami, Ed' Brown !
.. la mère de Lavande.. et son père !
Bonsoir, Harry, enchanté de faire ta connaissance ! dit le petit ami de la fille.
Le c?ur de Harry se mit à battre encore plus vite. il ne s'était donc pas trompé. qui serait la prochaine personne qu'il allait rencontrer ? Une vague d'angoisse le traversa à cette pensée.
Harry P.. Cooper, dit-il en serrant la main qui lui était tendue. Plusieurs autres garçons et filles se présentèrent à leur tour, visiblement intrigués par ce nouvel arrivant.
Soudain, il sentit une main se poser sur son épaule et il se retourna vivement.
Bonsoir ! Tu veux venir t'asseoir avec nous ?
Harry détailla du regard le jeune homme qui s'était adressé à lui. Il avait les cheveux noirs, un peu longs, les yeux tout aussi noirs et pétillants de malice et d'aspect plutôt séduisant (NdA :ahhhh. comment pourrait-il ne pas l'être ? lol !).
D'accord, s'empressa de dire Harry.
Je m'appelle Sirius Black !
Harry Cooper, dit Harry en serrant la main de son futur parrain.
Il le suivit le long de la table des Gryffondor vers le banc le plus éloignés des professeurs.
Harry se doutait de ce qui l'attendait à ce banc, et c'était un mélange de peur, d'appréhension, d'excitation et surtout de bonheur qui s'insinuait en lui. Bientôt, il arrivèrent à une table plutôt bruyante où les personnes qui l'occupaient semblaient plutôt agités.
Bonsoir, je suis Remus Lupin ! dit un garçon que Harry n'eût aucun mal à reconnaître grâce aux cheveux blond et au visage fatigué qu'avait son interlocuteur.
Salut ! s'exclama un garçon de taille moyenne, aux cheveux noirs en bataille, aux lunettes rondes et aux yeux bleus. Je m'appelle James Potter, content de te connaître, Harry.
Bon. bonsoir ! bredouilla-t-il impressionné de se retrouver en face de son père à quinze ans.
Il reconnut aussi en lui le garçon brun qui avait commencé à applaudir quelques instants plus tôt.
Et moi c'est Peter Petigrow, continua un autre.
Harry, qui avait serré jusqu'ici toutes les mains qui s'étaient présentées à lui, marqua un temps d'arrêt avant de serrer celle du dernier garçon. S'il le fit, ce fût juste pour ne pas que les maraudeurs décident de le mettre à l'écart à cause de son aversion pour leur ami. Et après tout, Peter n'était peut être pas encore au service du Mage Noir à ce moment.
Harry, tu viens de faire la connaissance des maraudeurs, record de retenues et autres punitions ! se venta Sirius.
Oh, c'est donc de vous que je dois me méfier selon Dumbledore !
Oui, c'est cela, mais ne t'inquiète pas, notre cible préférée reste les Serpentard ! tenta-t-il de le « rassurer ».
C'est vraiment étrange que tu ressembles à ce point à James ! C'est même frappant. sauf les yeux peut être. D'ailleurs. ils me rappellent vaguement quelqu'un. mais je ne vois pas qui, dit Remus.
Tu n'aurais pas de la famille cachée, James ? demanda Sirius.
Non, je connais tout le monde. il me semble ! Mais c'est vrai que c'est étrange.
Harry se sentait de plus en plus mal à l'aise et cherchait désespérément quelque chose à dire.
Vous savez. on dit que tout le monde à un sosie quelque part. tenta-t-il d'expliquer.
C'est vrai ! Regarde Sirius ! On a beau croire. il a quelques points de ressemblance avec Rogue ! se moqua James.
QUOI ? rugit le principal intéressé.
James reçut aussitôt un verre d'eau sur la tête sans que Sirius eût besoin d'utiliser sa baguette. Les autres étaient morts de rire, même Patmol ne pouvait s'empêcher de sourire. Mais Harry s'arrêta aussitôt quand il vit que Remus le regardait étrangement. Il ne savait pourquoi mais le regard du loup-garou le mettait mal à l'aise. comme s'il venait de faire une erreur.
Alors, Harry, dit James une fois qu'il fût calmé, pourquoi es-tu ici ?
Voldemort me recherche, dit Harry gravement après avoir qualifié cette information comme « possible à révéler ».
Peter frémit mais les autres maraudeurs le regardèrent avec des yeux ébahis.
Ça alors ! fit Sirius. C'est la première fois que nous entendons quelqu'un d'autre que Dumbledore et nous même, dire le nom de Voldemort sans peine ! Même Peter n'y arrive pas !
A ces mots, le garçon grassouillet émit un petit gémissement.
Et pourquoi veut-il te tuer, si ce n'est pas trop indiscret ? demanda James.
Harry se mit à réfléchir à toute vitesse. S'il disait qu'effectivement c'était trop indiscret, les maraudeurs trouveraient cela étrange et s'il disait tout et qu'un jour ils apprenaient malencontreusement sa véritable identité. cela pourrait être désastreux.
Il a tué. certaines personnes de ma famille, dit Harry, préférant ne pas préciser qu'il s'agissait de ses parents alors que son futur père lui-même l'écoutait avidement. Et maintenant, c'est moi qu'il veut tuer.
Oh. fit James, ce ne doit pas être drôle tous les jours d'avoir des êtres chers disparaître et d'être la cible d'un psychopathe. Ça a dût te faire un choc.
Je ne les ai pas connu. J'avais un an quand ils sont. morts.
Un léger silence à la table suivit cette annonce, et ce fut Remus qui parla le premier.
Et c'est quoi cette cicatrice ?
Tous les regards se levèrent vers le front de Harry.
Oh, ça ? C'est un souvenir de ma rencontre avec lui.
Avec qui ? demanda Petigrow en fronçant les sourcils.
Avec Voldemort ! dit Harry en observant Peter trembler sous le regard perçant qu'il lui jeta.
Tu l'as déjà rencontré ?! s'écria Sirius les yeux brillants d'excitation et de curiosité. Et il ne t'as pas tué ?
Question stupide, Sirius ! remarqua Remus. Si Harry est là, c'est forcément que Voldemort ne l'as pas tué !
Le jeune homme fit un moue vexée et croisa les bras en prenant un air boudeur.
Une fois le repas de Noël finit, les maraudeurs sortirent de la salle commune mais ils ne virent pas qu'ils étaient suivit par d'autres personnes.
Potter ! fit une voix froide dans leur dos alors qu'ils montaient les escaliers.
Machinalement, Harry se tourna en même temps que James.
Malefoy, la ferme ! dirent-ils en c?ur.
Le garçon blond s'avança vers eux et toisa Harry du regard.
Tu es le nouveau, c'est cela ?
Oui, dit Harry.
Le Serpentard se retourna et regarda les deux autres garçons qui l'accompagnaient. Deux personnes dont Harry n'eut aucun mal à reconnaître les traits.
Lui, c'est Crabbe et l'autre, c'est Goyle. Moi, je m'appelle Malefoy, Lucius Malefoy.
Harry eût soudain comme une impression de déjà vu et se mordit l'intérieur des joues pour ne pas rire. Ce ne fût apparemment pas le cas de James, Sirius, Remus et Peter qui émirent une sorte de toux qui ressemblait plus à un ricanement. Lucius tourna les yeux vers eux.
Mon nom vous fait rire ? Inutile de vous demander les votre ! Mon père m'a dit que tous les Potter ont les cheveux en bataille et sont plus myopes que des taupes, les Black ont une certaine tendance à se croire au dessus des autres, les Petigrow n'ont jamais eût de courage et ont un ventre plutôt imposant. Quant aux Lupin. continua-t-il en regardant Remus d'un air dédaigneux, on m'a dit qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour se payer des vêtements convenables ! (NdA : oui, je sais, mes insultes sont pitoyables, mais si je trouve mieux, je les changerais !)
Puis il se tourna de nouveau vers Harry.
Fais bien attention à qui tu fréquentes, Cooper. Si tu veux éviter les gens douteux, je peux te donner des conseils.
Sur ce, il tendit sa main à Harry qui la regarda pendant quelques secondes. Que disait l'expression déjà ? Ah oui. tel père, tel fils ! Il sourit de constater que ce proverbe collait très bien à Drago et son père. Il releva la tête et sourit à Malefoy avec insolence. Il savait ce qu'il devait dire : exactement la même chose que ce qu'il avait sortit à son fils.
Je n'ai besoin de personne pour savoir qui sont les gens douteux, dit-il avec froideur, exactement comme il y a cinq ans, ou plutôt comme dans quinze ans.
Si j'étais toi, je serais plus prudent, Cooper. Tu n'es ici qu'un mois, c'est vrai, mais j'ai les moyens pour que ton séjour ici soit des plus désagréable qu'il puisse être !
Bien, dans ce cas, je crois qu'il faut que je te dise que j'ai des moyens de défense que tu ne peux pas imaginer ! Même Voldemort (il le fixa avec des yeux perçant en invoquant le nom de celui que son ennemi devait déjà servir) ne me fait pas peur et j'ai les moyens de me défendre contre lui.
Son rival pâlit et fit une sorte de rictus.
Tu dois être courageux, Cooper, pour prononcer son nom sans trembler, mais sache que ce n'est pas cela qui va l'arrêter sur sa montée en puissance ! Surtout pas toi !
Surtout pas moi ? répéta Harry avec amusement, pensant à ce qui se passerait cinq ans plus tard.
Mais il n'ajouta aucun commentaire pour ne pas trahir son identité. Malefoy, quand à lui, renifla avec dédain en tourna les talons pour s'éloigner en direction de la salle commune des Serpentard, suivit de ses deux gorilles.
Formidable, Harry ! lui dirent les maraudeurs.
Vraiment, félicitations ! Tu as drôlement du courage pour avoir ainsi mouché le fils Malefoy.
Le père, corrigea Harry sans réfléchir.
Le père ? répétèrent les maraudeurs, incrédules.
Je veux dire. il est aussi désagréable que son père.
Tu le connais ? s'étonna Remus.
Non, mais j'en ai beaucoup entendu parler, je crois que les générations reculées de nos deux familles se connaissaient, mentit-il.
Les quatre autres ne firent aucun commentaire à cela et continuèrent à gravir les escalier en silence.
Ça alors ! s'écria James au bout d'un moment.
Quoi ? demanda Harry, surpris.
Tu as enjambé cette marche alors que c'est justement celle qu'il faut éviter à cause du trou ! Aucune personne n'étant jamais venue à Poudlard n'aurait pût savoir que cette marche était dangereuse.
. dans mon école aussi il y avait des choses à éviter de ce genre et je pense que c'est par intuition, ou je ne sais quoi, que je l'ai évité.
Et de quelle école viens-tu ? demanda Remus.
Harry n'avait pas réfléchit à cela et il était évident qu'il devait absolument trouver quelque chose à raconter.
Je viens. d'une école Irlandaise Widiwishi (NdA : je crois avoir déjà entendu ce nom sur un site internet mais je n'en suis pas sûre.)
Drôle de nom ! se moqua Sirius.
Je sais, mais maintenant, elle n'existe plus. dit Harry en prenant un air triste.
Oh ! et tes camarades ?
Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. mais j'espère très bientôt les revoir, continua Harry non sans penser à Ron, Hermione, Rose et Cho.
Je comprend. Voyage ! annonça Remus à la grosse dame habillée de rose.
Harry fut surpris que le mot de passe soit aussi peu discret quant à sa présence ici mais n'en fit, bien sûr, aucune remarque.
Le portrait s'ouvrit et les jeunes gens entrèrent dans la salle commune encore déserte. Ils montèrent aux dortoirs et les quatre maraudeurs désignèrent son lit à Harry, le seul lit de libre sur cinq. Ses affaires avaient déjà été montées et se trouvaient dans un coin de la chambre. Les maraudeurs s'affalèrent à plat ventre sur leur lit respectif et regardèrent Harry augmenter la taille de ses bagages et ranger ses affaires.
Une fois qu'il eût mit ses vêtements dans son armoire, il commença a sortir tous ses cadeaux d'anniversaire et de Noël.
Waouhh !!! C'est quoi comme balai ? demanda James en se saisissant du dit objet. Un Éclair de feu ?! Jamais entendu parler. Il est magnifique en tous cas.
C'est étrange, James est ou fou de Quidditch et il connaît toutes les équipes, tous balais. alors pourquoi ne connaît-il pas le tien ? demanda Sirius.
C'est un ami qui me l'as offert. Il est spécialisé dans la fabrication de balai et en a fait un exprès pour moi.
J'ai hâte de voir comment il vole ! Tu joues au Quidditch ?
Oui, bien sûr ! J'adore !
Quelle position ?
Attrapeur !
Comme moi !
Et capitaine aussi ! renchérit Sirius.
Moi aussi, dit Harry.
Vraiment ? J'aimerais bien te voir jouer. Sirius est Poursuiveur dans l'équipe. Remus et Peter aiment bien aussi mais ils n'ont pas trop l'esprit de compétition alors ils ne sont pas dans l'équipe. Tu pourras me faire essayer ton balai un de ces jours ?
Oui, bien sûr, dit Harry peu rassuré.
Si James se doutait que c'était un balai performant, il était sûrement très loin de tout ce qu'il pouvait imaginer. Harry réalisa que se promener dans le temps avec le balai le plus puissant de son époque était une erreur. Mais en l'emportant il ne savait pas où il allait. Ce qui le gênait d'autant plus, c'est qu'il avait tout un tas d'objet qui n'existait peut être pas cette époque et déballer tout ça devant ses nouveaux amis pouvait être très compromettant. Pourtant, il devait garder une attitude la plus normale possible s'il ne voulait pas paraître suspect aux yeux de tous les élèves, surtout à ceux des personnes qui étaient allongées en face de lui en ce moment même.
Il saisit un pile de vêtements qu'il avait oublié de ranger et alla la poser dans son armoire mais une longue étoffe légère et lisse comme de la soie s'échappa de ses mains.
James, regarde ! s'écria Peter. Lui aussi a.
Une cape d'invisibilité, conclut l'interpellé. Comment se fait-il que tu en aies une ? Et très ressemblante à la mienne qui plus est !
Heu. commença Harry, gêné. C'est un objet de famille !
Il attrapa la cape qui avait atterrit dans les mains de Peter, la roula en boule et la jeta dans son placard avant d'en refermer la porte.
Et ça ? demanda Sirius en désignant un morceau de parchemin sur le lit de Harry qu'il s'apprêtait à saisir.
Harry reconnut avec horreur la carte du maraudeur et se précipita dessus afin de la dissimuler des regards indiscrets. Il la rangea dans sa biographie (dont il prit soin de cacher le titre) offerte par Hermione et Rose, et fourra le tout dans le tiroir de sa table de nuit. Cela s'avérait encore plus dur qu'il ne l'avait d'abord pensé.
C'est une lettre ! dit-il sans réfléchir.
Oh. dit Sirius la bouche en cul-de-poule et les yeux malicieux. Comment s'appelle-t-elle ?
La lettre ?
Mais non, idiot ! La fille !
Les quatre amis s'esclaffèrent. Harry sentit ses oreilles rougir mais il se contenta de grommeler des paroles incompréhensibles. Il sortit les boites de bonbons des jumeaux qu'il avait dans son sac. Aussitôt, Peter sembla s'intéresser à leur contenu et s'approcha de Harry.
Je peux t'en prendre un ?
Oui. dit Harry machinalement.
Alors, tu ne nous as toujours pas dit comment elle s'appelle ! insista Sirius.
Cho, avoua Harry en ressentant un léger pincement au c?ur à ce nom tant aimé.
Oh. et elle te manque ?
Je préférerais ne pas m'attarder sur le sujet si ça ne vous ennuie pas, répliqua-t-il un peu agacé.
Elle t'a largué ? continua Patmol.
Sirius ! le gronda Remus. Laisse le s'adapter calmement ! En plus, tu deviens vraiment lourd là ! Je crois que Harry aimerait changer de sujet.
Bien. Demain on a un entraînement de Quidditch, dit James. L'équipe est restée pendant les vacances spécialement pour ça ! Nous avons un match contre les Serpentard au début de la deuxième semaine de la rentrée et nous voulons à tout prix les écraser comme des. hum. si tu veux, tu pourras venir nous voir demain, et après tu nous feras essayer ton. Éclair de feu, c'est ça ?
D'accord, et pour ta gouverne personnelle, Sirius, Cho ne m'a pas.
Mais il ne pût continuer sa phrase car un bruit insolite venait de retentir. Tous se tournèrent d'un même mouvement vers Peter qui avait pris une mine affolée, celui-ci ouvrit la bouche, comme pour tenter de s'expliquer mais un autre formidable rot en sortit. Tous hurlèrent alors de rire sauf le « pauvre » (NdA : tout est relatif !) Peter qui rougissait pitoyablement. Harry et Sirius se roulaient par terre alors que James avait plongé la tête dans son traversin et Remus tapait du poing sur son bureau, la tête dans ses bras.
Mais qu'est-ce qu'il a ? demanda James quand il se dût un peu calmé.
Ce sont les bonbons que m'ont donnés les jumeaux, des amis de mon ancienne école. Il se trouve qu'ils sont spécialisés dans les farces et attrapes et ils m'ont offert une de leurs « expériences ».
Hum. mais je suis sûr qu'ils ne nous battent pas ! riposta Sirius.
A vrai dire, je n'en sais rien, avoua Harry, mais vous vous faites sûrement concurrence !
Trois petit coups rapides frappèrent à la porte et une tornade blonde fit irruption dans le dortoir.
Jamichou !!!!!!! (NdA : c'est laid comme surnom. mais bon, faut voir le niveau intellectuel de la fille aussi !)
La jeune fille alla s'asseoir sur les genoux de James qui parût tout à coup un peu gêné et agacé.
Heu. Harry, je te présente Julianna, une amie.
Une amie ?
La jeune fille tourna ses yeux noirs vers Harry.
Salut, Harry, je suis la PETITE AMIE de James. D'ailleurs, tu sais que tu lui ressembles beaucoup ?
Le jeune homme sentit son esprit se vider totalement. Son futur père avait une petite amie qui n'était pas sa futur mère. il aimait une autre fille que Lily ! Il dût faire une tête plutôt abattue car Sirius vint s'asseoir à côté de lui et lui glissa doucement à l'oreille.
Ne fais pas cette tête là ! Tu sais, tout le monde a été jaloux de James au moins une fois dans sa vie. Il faut dire qu'il a bon goût, dit-il en jaugeant Julianna du regard, mais cette fille est folle, complètement hystérique.
Je ne suis pas jaloux, se défendit Harry.
Oui. celle là, tu la feras à d'autres que moi. Avoue qu'elle est mignonne !
Harry se sentit rougir bien malgré lui.
Ah. je savais bien ! Mais il ne faut pas te faire d'illusion : elle est carrément dingue de James. Par contre, je suis sûr qu'à la rentrée, toutes les filles qui étaient aux pieds de James vont te tomber dessus à bras raccourcis !
Tu as pas mal de succès toi aussi ! remarqua Remus qui s'était immiscé dans la conversation.
Sirius s'apprêta à dire quelque chose lorsque qu'un nouveau rot l'en empêcha.
PETER ! hurla Julianna qui jusque là était occupée avec ce pauvre James. Quel malotru ! Incapable de rester digne devant une jeune fille !
Elle embrassa rapidement son petit ami et s'enfuit du dortoir en agitant ses bras dans tous les sens tel un pantin désarticulé tout en proférant toutes sortes d'injures destinées au grassouillet.
Peter ne va tout de même pas rester comme ça ? demanda Remus un peu inquiet.
Non, je ne pense pas ! Les effets doivent disparaître au bout d'une heure ou deux. je pense.
Dumbledore t'avait dit de te méfier de nous, mais il ne nous avait pas dit de nous méfier de toi ! s'écria Sirius. Tu es le premier à faire une farce réussite à un maraudeur et aussi avant que les maraudeurs ne t'en fasse une ! Je te tire mon chapeau, même si Peter n'est pas si difficile à berner !
Un rot monstrueux vint ponctuer la phrase, signe que Peter avait quelques objections à émettre.
Ce soir là, Harry mit bien du temps avant de s'endormir. Tant de questions l'assaillaient, tant de bonheur, tant d'excitation ! Il avait grand peine à s'imaginer qu'il était en train de dormir dans un lit voisin de celui de son père qui avait quinze ans et qu'il était en 1975, avec tous les maraudeurs, les professeurs et les élèves de l'époque. Il se sentait si bien. mais en même temps décalé. En fait, il ressentait un tas de sentiments contradictoires comme le bonheur d'être avec les maraudeurs, et la peine de ne pas être avec tous ses amis de Poudlard, l'excitation et la peur, le joie de pouvoir faire leur connaissance et la tristesse de ne rien pouvoir leur dire pour les prévenir. Et pourquoi n'avait-il pas vu sa mère à la table des Gryffondor ce soir ? Et à aucune autre table non plus d'ailleurs ? Une autre chose aussi le troublait. Cette Julianna, que faisait-elle avec James, son père ? N'était-il pas censé sortir avec Lily ? Il lui accordait une chose, Julianna était très jolie. mais elle semblait complètement folle et légèrement basique au niveau de l'esprit et surtout, surtout, beaucoup trop possessive. Mais qu'importe après tout. il était écrit dans leur destin que Lily et James se marieraient, qu'ils auraient un enfant. tout comme leur mort était prévue. Mais le doute l'assaillait tout de même. Et s'ils ne sortaient pas ensemble ?
Encore autre chose le tracassait. Son voyage incognito dans le passé était déjà très mal partit. Il avait fait en une soirée plus de bourdes qu'il n'avait dût en commettre de toute sa vie. Il allait devoir reprendre les choses en main et oublier un moment ses états d'âme s'il ne voulait pas compromettre sa fausse identité. En fait, c'était surtout Remus qu'il craignait. Le loup-garou avait en effet des sens plus aiguisé que ses camarades et il ressentait plus de choses. Il était aussi très intelligent, et suffisamment calme et observateur pour deviner que quelque chose clochait chez lui. Mais à quoi bon se torturer l'esprit ainsi ? Ce qu'il avait fait ce soir était fait et il ne pouvait pas revenir dessus. Il n'avait qu'à faire un peu plus attention à l'avenir. Quant aux problèmes de ses parents, il verrait bien la suite des événements.
Le lendemain matin, quand il se réveilla, Harry eût de la peine à se remémorer tout ce qui lui était arrivé la veille. Un mal de crâne commençait à se faire ressentir alors il décida de se lever pour aller prendre l'air. Il était le seul des cinq garçons à être réveillé. Sans faire de bruit il se prépara, attrapa son Éclair de Feu au passage et sortit de la tour des Gryffondor. Il regagna le stade de Quidditch alors que le jour était à peine levé. Une épaisse couche de neige recouvrait le parc et le château. S'il ne l'avait pas sût, Harry se serait crût dans la même époque que deux jours auparavant, et non il y a vingt ans, en 1975.
Lorsqu'il s'envola dans les airs, toutes les questions qui lui trottaient dans le cerveau disparurent instantanément, et son mal de tête par la même occasion. Le vent lui ébouriffait les cheveux et lui giflait le visage, il se sentait heureux et ne pensait plus à rien. il y avait pas mal de temps qu'il n'avait pas ressentit cela car les entraînements s'étaient faits plus rares une fois le match contre Serpentard gagné et les occasion de voler s'étaient ainsi faites plus rares.
Il fit d'abord un tour de terrain assez lentement, comme pour reprendre ses marques, et se mit à tourner de plus en plus vite et de plus en plus haut. Les couleurs se mélangèrent et il ne distinguait plus rien autour de lui. Arrivé à une vingtaine de mètres du sol, il commença à ralentir son allure progressivement et quand il fût presque à l'arrêt, il fit basculer doucement l'avant de son balai et accéléra à tout rompre. Alors qu'il fondait en piquet vers le sol, il ne cessait d'augmenter sa vitesse. il voulait voir jusqu'où il pouvait aller. Ayant atteint son record de vitesse, il regardait le sol se rapprocher inexorablement. C'est à seulement cinquante centimètres du sol qu'il redressa le manche, décrivant une courbe harmonieuse, pour atterrir quelques mètre plus loin tout en douceur.
Il était content de lui. Il avait même sentit ses pieds effleurer le sol et jamais il n'avait atteint cette vitesse auparavant ! Il commença à marcher, dans la neige, en direction du lac qui semblait gelé.
James ! cria une voix.
Harry se retourna et vit une jeune fille se diriger vers lui en courant.
James. c'est fabuleux ce que tu viens de faire ! dit-elle à bout de souffle.
En la voyant se rapprocher, Harry pût distinguer ses cheveux châtains aux reflets auburn, ses yeux d'un vert émeraude étincelant. Il sût alors ce qui l'attendait. Ce moment là, il en avait rêvé cette nuit même et il s'était sentit pressé que cela se réalise, mais en même temps, il ne pouvait ignorer l'angoisse qu'il ressentait.
James ! Tu. James ? dit-elle en s'arrêtant devant Harry. Que.
Bonjour, Harry Cooper, dit-elle en lui tendant sa main.
La jeune fille haussa les sourcils et ouvrit la bouche si bien que Harry crût qu'elle allait s'en décrocher la mâchoire.
Je. Lily Evans, dit-elle en lui serrant la main. Excuse-moi mais je croyais que c'était James et. tu lui ressembles tellement.
Oui, c'est ce que tout le monde dit ! Tu connais bien James ? ne put-il s'empêcher de demander.
Bien non, mais assez pour que nous nous fâchions chaque fois que nous nous voyons, pourquoi ?
Comme ça. cela m'a étonné la façon dont tu m'as appelé en croyant que c'était lui.
La jeune fille rougit légèrement mais fronça les sourcils.
Oh, c'est juste que j'étais contente de le voir aussi bien voler et je me disais que cela allait très certainement rattraper les points que cet idiot nous a fait perdre hier.
Qu'a-t-il fait ?
Il a changé un élève de Serpentard en Scrout à Pétard ! Je me demande bien comment il a pût faire ! Il est très doué en métamorphose, mais malheureusement, il ne connaissait pas le contre-sort pour rendre la forme humaine à l'élève. Nous avons dût faire appel au professeur McGonagall. c'est un très bon professeur mais assez sévère et elle nous a retiré cinquante points ! Sans compter les reproches qu'elle lui a fait, mais ça, c'est son problème !
Harry fût assez impressionné par les exploits de son père et il ne pût s'empêcher d'en rire.
Bon d'accord, je t'avoue que j'ai trouvé ça drôle aussi sur le moment ! Mais je suis préfète des Gryffondor et je ne supporte pas nous voir perdre des points ! C'est pour cela, principalement, que les rapports entre James et moi sont assez. tendus.
Oh. fit Harry un peu déçu. Mais il est très sympa, tu sais !
Je sais mais je crois que les maraudeurs et moi nous ne sommes pas fait pour nous entendre ! Il n'y a qu'avec Remus que ça peut aller. Il est très gentil, dommage qu'il soit si souvent malade. Enfin bon, nous n'allons pas parler d'eux pendant des heures et des heures !
De quoi veux-tu parler alors ?
De toi. Tu voles vraiment très très bien, tu sais ! Encore mieux que James ! Cela m'étonnais aussi, je ne l'avais jamais vu voler aussi vite et aussi dangereusement, bien qu'il soit un véritable casse-cou et qu'il ai atteint un degré de folie hors du commun ! Il faudrait te faire une petite place dans l'équipe !
Ça ne vaudrait pas le coup, je ne suis là que pour un mois !
Oh. c'est dommage ! Je suis sûre que tu te plairas ici !
J'en suis persuadé !
Il est beau ton balai ! James a déjà dût te demander de l'essayer !
En effet !
C'est un quoi ? Un Éclair de feu ? On le dirait tout droit sortit du futur. enfin bon, je n'y connais rien en balai : encore une énorme différence entre James et moi.
Je suis sûr que vous avez des tas de choses en commun ! contredit Harry.
Je ne pense pas. enfin bon, dis-moi plutôt d'où tu viens, si ce n'est pas trop indiscret bien sûr !
Je viens d'Irlande.
Tu n'as pas l'accent pourtant !
Harry soupira légèrement. Il avait déjà redouté cette rencontre avec sa mère, la peur de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, de déformer les propos qu'il avait tenu aux maraudeurs. il fallait en plus que sa mère soit intelligente et qu'elle passe au peigne fin ses moindres petites phrases anodines.
Je suis né en Angleterre, j'ai juste fait mes études là-bas.
Oh, je vois et. tes parents sont. enfin tu vois ce que je veux dire ?
Harry le regarda avec intensité. Que voulait-elle dire ? Il n'avait pourtant dit à personne que ses parents étaient morts, pas même aux maraudeurs. Qui lui aurait dit ?
Morts ? proposa-t-il, voyant en cela la seule solution.
Non ! Je veux dire. il sont. Moldus ? demanda-t-elle en chuchotant, comme si elle avait peur qu'on l'entende.
Harry fût plus que surpris de la question de sa futur mère, surtout du ton qu'elle avait employé. Mais il se rappela qu'à cette époque, être enfant de Moldu était très dangereux et qu'il ne fallait surtout pas s'amuser à le crier sur les toits.
Mon père est un sorcier de longue lignée et ma mère est fille de Moldus, répondit-il.
Oh. et tu n'as pas peur ?
Non, je n'ai plus à avoir peur désormais. dit-il tristement. Et toi, tes parents sont Moldus ?
La jeune fille pâlit, comme si elle avait redouté la question. Elle sembla hésiter.
Tu sais, je ne dirais rien. Et n'oublie pas que ton hésitation et plus éloquente qu'un mensonge.
Il se surpris lui-même de ce conseil qui lui était venu. comme ça, sans réfléchir.
Tu as raison. Oui, mes parents sont Moldus. Et maintenant, à moi de te donner un conseil, méfie-toi des gens qui t'entourent, surtout des Serpentard. C'est dans cette maison que le plus de sorciers ont mal tournés et ont rejoints les forces du mal.
Merci du conseil.
Lily lui fit grâce d'un beau sourire.
Comment se fait-il que je ne t'ai pas vu hier soir ? demanda Harry pour changer de sujet et aussi pour avoir une réponse à la question qui lui tenait tant à c?ur.
Je n'étais pas là. Je suis rentrée chez moi spécialement pour fêter Noël avec ma famille. Mais j'ai dût retourner ici plus tôt que prévue à cause de ma s?ur, Pétunia. Bon, je dois te laisser, je vais aller faire un tour à la bibliothèque. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Harry.
Moi aussi, Lily, à bientôt.
La jeune fille tourna les talons et commença à partir lorsqu'elle poussa un cri d'exclamation.
Oh, Harry ! J'avais oublié. tu as laissé tomber ça en volant ! dit-elle en lui tendant un parchemin que Harry saisit aussitôt.
Merci.
A bientôt.
Harry regarda un moment celle qui deviendrait sa mère cinq ans plus tard s'éloigner en direction du château.
Il reporta ensuite son attention sur l'enveloppe qu'il tenait serrée dans sa main. Une enveloppe recouverte d'une belle écriture à l'encre vert émeraude. La lettre que Dumbledore lui avait donnée juste avant son départ. Il l'avait oublié avec toutes les émotions de la vieille. Il la déplia et la lu.
Cher Harry,
Tu aimes mon cadeau ? Je ne sais toujours pas si j'ai bien fait de t'envoyer à cette époque mais Sirius m'a convaincu en disant que c'était ta seule chance de connaître un jour les gens formidables qu'étaient tes parents. Mais surtout, souviens-toi bien qu'il ne faut surtout pas qu'ils apprennent quoi que ce soit ! Tu ne dois pas chercher à changer le passé, Harry, ou le futur. Cela pourrait avoir des conséquences plus que désastreuses et qui sait. peut être que tout en serait bouleversé. Ainsi, le fait que tu viennes du futur ne dois absolument pas être découvert : je dois être le seul à savoir.
Maintenant, je dois t'avouer une chose. Je ne te l'ai pas dit avant car tu es trop fier et tu n'aurais pas voulu partir. La raison qui avait été inventée pour justifier ta présence à Poudlard n'est pas fausse, bien au contraire, c'est juste pour te protéger de Voldemort que je t'ai caché. Le choix de l'époque ou du lieu n'était que secondaire. J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour cela.
Tu trouveras à Poudlard bien des gens que tu connais ainsi que leurs enfants, leur passé, leur futur. mais tâche de ne pas le montrer, surtout sur certaines personnes que tu n'apprécie pas vraiment !
Profite bien de ce mois en 1975 et amuses-toi surtout (je pense que tu n'auras aucun mal avec ça étant donné que les maraudeurs t'ont pris sous leur coupe ! ). Je te laisse car je pense que tu as autre chose à faire que de lire la lettre du vieux fou que je suis. Amuses-toi bien mais reste prudent !
Albus Dumbledore,
Harry froissa la lettre entre ses doigts et serra sa main du plus fort qu'il pût. Voldemort. Encore et toujours lui. Mais pour une fois, il lui était. reconnaissant. Grâce à lui, il allait connaître ses parents. Grâce à lui ? Harry se frappa la tête avec son balai. C'était à cause de lui, Voldemort, qu'il n'avait pas connu ses parents. Tout était sa faute ! Une autre chose aussi le mettait en colère : le mensonge de Dumbledore. Il avait eût raison quand il avait écrit que Harry n'aurait pas fait se voyage s'il en avait sût les véritables motifs. Mais d'un autre côté, il ne lui en voulait pas vraiment puisque grâce à cela, il allait faire la connaissance de ses parents.
Où étais-tu ? Nous ne t'avons pas vu de la matinée ? s'étonna Remus.
J'étais sur le terrain de Quidditch pour me défouler un peu.
Et tu vas venir cet après midi à l'entraînement ?
Bien sûr, je ne voudrais pas manquer ça !
Encore en train de parler Quidditch à ce que je vois !
Les jeunes garçons se tournèrent vers la jeune fille qui venait d'arriver.
Evans, va voir ailleurs si j'y suis !
Reste poli, Potter ! Et tâche d'être moins bête la prochaine fois que tu voudras faire l'un de tes blagues stupides si tu ne veux pas que.
. Gryffondor ai encore des points retirés, je sais, cela fait trois fois que tu me le répètes, continua James d'un air las.
Tu sais combien de points tu nous a fais perdre depuis le début de l'année ?
Non, et je t'avouerais que cela ne m'importe pas ! Je crois avoir déjà assez payé ce matin avec les trois heures de retenue que m'a donné Dumbledore !
Tu les a bien mérités si tu veux mon avis !
Mais je ne le veux pas !
Pendant que James et Lily se chamaillaient, Sirius se glissa près de Harry.
Elle, c'est Lily Evans. Gentille, jolie, intelligente. mais beaucoup trop sérieuse. C'est la préfète de Gryffondor et elle a horreur que quelqu'un fasse perdre des points à sa maison. Autant dire que nous ne sommes pas en très bon termes avec elle, surtout James et moi. surtout James en fait !
Oui, je l'ai rencontré ce matin, elle est très gentille.
Je suis d'accord avec toi ! Mais ils sont toujours en train de se disputer, même si au fond, je suis sûr qu'ils s'aiment bien, continua Remus.
Oui, bein alors vraiment au fond ! renchérit Sirius.
Tu vas voir qu'un jour on va finir par les marier ! s'exclama Remus qui venait de se joindre à la conversation.
Les marier ? Tu es fou ! Ils s'entre-tueraient !
Qui aime bien, châtie bien. et toi, qu'en penses-tu, Harry ?
Et bien. je ne les connais pas beaucoup mais à les voir, cela ne fait aucun doute ! Dans cinq ans, ils seront mariés avec un enfant !
Un enfant, tu crois ? Ils sont capables de mieux faire. le contredit Remus.
Alors deux, mais au bout de six ans ! rectifia Harry.
Vous êtes fous tous les deux ! s'écria Sirius. Et toi, Peter, qu'en penses- tu ?
Mais Peter, bien trop absorbé par la « conversation » mouvementée de Lily et James se contenta de grogner d'un air absent.
Merci de ton aide, Peter, se moqua Sirius.
Cooper ? Le professeur Dumbledore aimerait vous voir dans son bureau, tout de suite. Suivez-moi je vous prie.
Harry s'excusa auprès de ses amis et suivit le professeur McGonagall dans le hall d'entrée et se fit conduire jusqu'au bureau du directeur, se demandant bien les raisons de cette convocation.
Le vieil homme l'attendait à l'entrée de son bureau où ils pénétrèrent quelques instants plus tard. Il invita Harry à s'asseoir et en fit de même derrière son bureau.
Mr Potter, comment se passent votre première journée ?
Plutôt bien.
Vous avez fait connaissance avec les maraudeurs à ce que je vois. pas trop difficiles à supporter ?
Oh non, pas du tout ! s'en amusa Harry. Ils sont bons vivants et ils en profitent, c'est bien normal après tout !
Le directeur sonda Harry de son regard perçant.
Mr Potter, je.
Excusez-moi, professeur, mais j'aimerais que vous m'appeliez par mon prénom et que vous me tutoyez car. dans mon présent ou dans votre futur, comme vous voulez, c'est ce que vous faîtes et la transition est assez difficile pour moi.
Je comprend. Harry. En parlant de futur, je voulais te voir à propos de cela. De toi, je sais seulement que tu viens de l'an 1995, que tu es le fils de James Potter. je crois que je ne peux pas me tromper là-dessus, non ?
En effet !
Et je dirais. de Lily Evans, si j'en crois la couleur étonnante et peu commune de vos yeux !
Harry acquiesça.
Lily Evans et James Potter. qui l'aurait crût ?
A ces mots, il eût un petit rire.
Enfin bon, là n'est pas le sujet principal de notre entrevue. Tu sais que mon personnage futur t'a remis une lettre pour moi, et je dois tout de suite te dire, qu'il ne m'a absolument rien dit sur toi, ton passé ou ton présent. enfin presque ! Simplement que Voldemort te recherche et que c'est pour cela qu'il t'a envoyé ici, en 1975. Il m'a aussi dit que tu avais un passé lourd, que tu n'avais, et n'as toujours pas, une vie facile. Dans sa lettre, il m'a spécifié qu'il fallait absolument que je ne sache rien. Même si tu avais envie de te confier, de tout raconter, de changer le passé pour obtenir un passé, un présent et un futur meilleurs. Tu ne dois absolument rien dire à PERSONNE ! Pas même à moi .
Harry grogna. Il avait espéré pouvoir en parler à Dumbledore, se confier à lui, afin de soulager son c?ur qui était beaucoup plus chargé que n'aurait dût l'être celui d'un adolescent de quinze ans.
Je me doute que ta position n'est pas simple, reprit Dumbledore. Tu as envie de parler pour essayer de changer ta vie, mais quoi qu'il se soit passé, tu ne dois surtout pas changer le destin de tes parents quel qu'il soit !
Comment savez-vous que c'est le destin de mes parents que j'aimerais modifier ? demanda Harry surpris.
Et bien. sachant le peu que je sais sur toi, et vu la façon dont tu regardais James hier soir et aussi tout à l'heure quand il se chamaillait avec Lily, ce n'était pas très difficile de deviner qu'il leur était arrivé malheur. Tu as des yeux très expressif. Mais je ne veux surtout pas savoir ce qu'il leur est arrivé ! insista-t-il une fois de plus. Maintenant que nous avons mis les choses au clair, tu peux retourner t'amuser avec tes par. tes amis.
Songeur, Harry regagna la tour des Gryffondor et s'allongea sur son lit. Comme il était seul, il s'amusa à fouiner dans ses affaires pour découvrir un peu mieux ses cadeaux de Noël. Il tomba aussitôt sur sa biographie que Rose et Hermione lui avaient offerte.
C'était un livre de taille moyenne avec une couverture épaisse d'un vert émeraude profond. Le titre en lettres d'or étincelait et sa photo en dessous souriait mais étrangement, ses yeux n'exprimaient que de la souffrance. Il tourna alors la page et découvrit une autre photo, de ses parents cette fois-ci. On voyait à leur uniforme qu'ils étaient encore à Poudlard, et, comme d'habitude, il étaient en train de se chamailler, mais c'était si mignon de les voir ainsi. Quelques photos suivirent, toujours des Potter, accompagnées de quelques commentaires. Puis vint une photo de lui, bébé, juste après sa naissance et les images se succédèrent jusqu'à ses un an, montrant une famille heureuse, comblée. Si on ne connaissait pas l'histoire des Potter (ce qui était impossible dans le monde des sorciers), on aurait pût croire qu'un tel amour, un tel bonheur était invulnérable, que rien ne pouvait le détruire. Mais la vie en avait décidée autrement. Puis, plus rien, plus aucune photo jusqu'à ses onze ans, jusqu'à son entrée dans le monde de la Magie, comme s'il n'avait pas existé pendant tout ce temps. Et à y réfléchir, Harry se dit qu'ils avaient raison, les auteurs de ce livre, Harry Potter avait été comme mort durant toutes ces années et n'avait reprit vie que lors de son entrée à Poudlard. Au fil des pages, sa vie à l'école était racontée, toujours accompagnées de photos, puis vinrent ses rencontres avec Lord Voldemort. Mais cette partie de son histoire ne l'intéressait pas, il la connaissait. En revanche, la première année de sa vie était pour lui un mystère. Il reprit donc les pages du début du livre, celles où il pouvait voir ses parents et resta un temps indéfinissable à les observer dans les moindres détails.
Tout à coup, la porte s'ouvrit à la volée et les maraudeurs entrèrent dans la chambre, toujours aussi bruyants. Harry sursauta et fit disparaître sa biographie sous son oreiller, le c?ur battant la chamade.
Que lisais-tu ? demanda James intrigué.
Heu. des photos, avoua-t-il.
Il avait décidé de mentir le moins possible à ses futurs père, parrain et professeur, en omettant bien sûr Peter qui, à son sens, ne méritait pas la vérité.
Et quoi comme photos ?
De famille. hésita-t-il.
Mais il regretta ses paroles dès qu'il vit les yeux de James s'animer avec intensité.
Vraiment ? Tu pourrais nous les montrer ? Je serais curieux de voir les membres de ta.
Non ! s'écria Harry aussitôt.
Pourquoi ? s'étonna Sirius.
Parce que. je ne suis pas.
Il ne savait pas du tout comment refuser poliment et quelle excuse crédible pouvait-il bien leur dire. Mais heureusement pour lui, Remus vint à son secours.
Je suis sûr que Harry nous les montrera quand il se sentira prêt et qu'il aura admis la disparition de sa famille. C'est encore trop tôt pour lui !
Harry hocha la tête en signe de reconnaissance et le loup-garou lui répondit par un sourire. Il ne pouvait se douter qu'il avait sauvé ce nouvel élève d'une question plus qu'embarrassante, voir même dangereuse.
Alors, tu n'es pas venu à l'entraînement de Quidditch ? Je croyais que tu ne manquerais ça pour rien au monde ! lui reprocha Sirius.
Oh. je suis désolé, j'ai été convoqué dans le bureau de Dumbledore et après, je n'avais pas vraiment la tête à ça et j'ai oublié de venir.
Ce n'est pas grave, on te comprend. La prochaine fois peut être ?
Oui, bien sûr ! accepta Harry qui était curieux de voir enfin son père voler.
Bon, tu viens, Sirius, on va prendre notre douche ? demanda James. (NdA : Oulà. je sais pas pour vous mais j'aimerais bien être là moi ! lol ! ^__^).
Harry s'empressa de trouver un prétexte pour aller à la bibliothèque car la perspective de se retrouver avec Peter sans personne d'autre que Remus pour l'empêcher de lui sauter dessus et de le tuer ne l'enchantait guère. Azkaban n'était pas un lieu qui le tentait vraiment. De plus, même si le rat était mis à l'écart, il sentait qu'il serait très difficile de cacher la vérité au loup-garou qui était de loin le plus sage et le plus réfléchit du groupe. Rester avec lui s'avérait un peu dangereux du point de vue du secret qu'il portait.
***
Même si Harry débordait d'une joie indescriptible lors de son séjour, il ressentait une forte gêne lorsqu'il se trouvait en présence des maraudeurs. Les voir ainsi, jeunes et insouciants, le mettait mal à l'aise et il se sentait coupable. Coupable de savoir leur avenir sans rien pouvoir le leur dévoiler pour leur éviter de commettre quelques erreurs futures, coupable de voir son père tous les jours alors que Rose, sa s?ur, ne savait même pas qu'il était près d'eux, coupable d'avoir laissé ses amis en 1995 et enfin, coupable de ne pas pouvoir dire à James « Papa, quand le moment sera venu, ne choisis pas Peter mais Sirius, ou Remus ! ». Mais même s'il ressentait toute cette culpabilité, il ne pouvait s'empêcher de toujours rester avec ses nouveaux amis et ceux-ci l'appréciaient parfaitement. Ils aimaient bien Harry, ils le trouvaient drôle, sensible, gentil mais ils aimaient par dessus ses airs mystérieux et rêveurs. Les autres élèves étaient curieux de connaître ce nouvel élève qui venait d'arriver mais il traînait avec les maraudeurs ! Et ces élèves là étaient bien trop populaire pour que les élèves (du moins les plus jeunes) n'osent s'approcher d'eux.
Mais bientôt, la fin des vacances arriva. La veille de la rentrée, Harry se sentait en effervescence : le soir même, les élèves de Poudlard qui étaient rentrés chez eux pour les fêtes arrivaient au château. Il allait faire la connaissance avec le reste des élèves de Poudlard et le lendemain, il aurait ses premiers cours avec ceux qui seraient ses professeurs durant un mois.
Ces élèves arrivèrent donc juste avant le dîner mais Harry fit tout pour ne rencontrer personne. Il resta donc toute la soirée dans le dortoir et lorsqu'il entendit du monde remonter dans la salle commune, il disparût sous sa cape d'invisibilité et partit faire un tour dans le château, plus précisément dans les cuisines. Les Elfes de maison, bien qu'ils ne le connaissaient pas, l'accueillirent chaleureusement et lui préparèrent un dîner de roi. Une fois de retour dans son dortoir, il se retrouva seul avec soulagement et il en profita pour ressortir sa biographie où il pût, une fois de plus, admirer ceux qui deviendrait, cinq ans plus tard, ses futurs parents. Bien heureusement, personne ne vint le déranger et ce ne fût que très tard dans la nuit, alors qu'il dormait à poing fermé, que les maraudeurs regagnèrent leur chambre.
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Coucou à tous ! Tout d'abord, je vous souhaite un Joyeux Noël à tous ! J'espère que vous avez passé un bon réveillon avec pleins de cadeaux et tout et tout !!!! Je suis désolée pour ce chapitre qui a été très long à venir (presque trois semaines) mais il est enfin là. Je n'en suis pas satisfaite du tout et j'ai tardé à le taper à l'ordinateur car je ne savais pas vraiment comment m'y prendre par rapport à mon brouillon. mais je pense que maintenant ça devrait aller mieux pour les prochains chapitres. juste le temps de me familiariser avec le temps des maraudeurs ! Je sais aussi que ce thème fait très cliché dans les fic mais je tenais à essayer d'écrire un peu dessus dans ma fic ! Non parce que j'avais envie de « copier » les autres fic, mais parce que ça sera nécessaire un peu plus tard. ^__^ !!! Enfin bon, j'espère que ce chapitre ne vous a pas trop déçu ! Et pis je suis toute contente parce que j'ai maintenant 76 reviews et j'en suis toute fière ! Alors un gros merci à tous ceux qui m'ont reviewé, qui me review encore et qui me revieweront peut être un jour. enfin un gros merci à tout le monde quoi !
Chose très important aussi : Le titre de la fic est un petit clin d'?il à la fic de Crystal (ma Cwystal à moi ! lol ! ^___^) qui s'appelle « On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve ». Donc voilà, c'est une superbe potterfiction alors si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille vivement d'aller la lire !!!
Bon, maintenant, je vais faire place au réponses aux supers review qu'on m'a envoyé et qui m'ont toutes fait super plaisir ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Sarah : Oh.. Mais que vois-je ? Serait-ce ma revieweuse-en-chef qui vient faire un tour du côté de ma fic ? Je suis toute contente ! Par contre, je suis désolée pour la fausse joie que ça t'as créé de voir le chapitre 18 alors qu'en fait c'était le 17 séparé en deux. Alors comme ça ton ordi plente ? C'est pas cool ça ! Et bein sinon la suite la voilà comme tu peux le voir et la suite de cette suite arrivera. peut être à la fin des vacances mais je pense d'abord taper le chapitre 4 de mon autre fic ! D'ailleurs, en passant, merci pour ta review sur cette fic ! Alors comme ça tu étais en vacances depuis deux heures alors que moi je me cassais le *** à faire une ***** d'affiche liée aux problème de l'intégration en ECJS (Education Civique Juridique et Sociale) berk, ça m'écoeure ! X__X ! Ta review me laisse à penser que tu voulais savoir où avait atterrit Harry, je me trompes ? Sept fois la question : « mais il est où ? » dans la même review ! waouhhhh ! Bon, je pense et j'espère que tu es satisfaites de la réponse (et pas trop déçue par ce chapitre). Par contre, pour la réponse un peu courte (c'est vrai qu'elle l'était vraiment en comparaison aux reviews que tu m'avais laissé) et bien comme je te l'ai dit, il était vraiment tard et j'avais pas fait mes leçons (comme d'habitude de toutes façons ! ^__^). C'est vrai que moi ça ne me dérange pas et je ne me rend pa trop compte du mystère qu'il y a dans ma fic étant donné que je sais en gros ce qu'il va se passer ! Par contre, je vais te contredire en disant que je ne sais pas TOUT sur ma fic ! Oui, je sais, ça peut paraître bizarre mais des fois, il y a des choses qui apparaissent sur l'ordinateur qui n'étaient pas prévues au brouillon au départ, du feeling quoi ! Par exemple la scène avec Harry et Cho dans le buisson avec Ron et Hermione devant le lac ; c'était pas du tout prévu au départ, c'est venu comme ça ! Et des fois, ça peut même m'emmener dans des situations pas possibles comme par exemple dans Lever le voile sur le passé, la fin du chapitre 3 avec Hermione était pas du tout prévu, mais une impulsion sadique et hop ! Tout se renverse ! lol ! Moi, te prendre pour une folle ??? Non pas du tout. enfin. j'adore les personnes un peu folles sur les bords alors ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire ! Waouhhh, t'es une vrai stressée de la vie ma parole ! lol ! C'est vrai que t'as l'air absolument accro aux fics ! et les devoirs dans tout ça ? Lol ! désolée de saper comme ça le morale pendant les vacances et surtout en période de fêtes !!! Et je suis bien d'accord avec toi : plus on attend quelque chose et plus on est content quand on l'a ! LOL : C'est vrai que j'ai été surprise que tu m'appelle « Chite » mais j'ai pensé que tu avais fait une faute et ton autre review l'a bien confirmée ! Tiens d'ailleurs, petite délinquante, tu enfreints les règles du site en faisant ça ! Une seule review par chapitre, c'est bien spécifié ! Mais bon, je ne t'en veux pas du tout, bien au contraire, ça me fait plaisir ! Et ne t'inquiète pas, les reviews longues ne ralentissent pas mon travail ! Au contraire, ça me motive, donc ne te gênes surtout pas et ne change pas tes review par pitié ! Et pour mes devoirs. bein oui, c'est toujours la même chose : le dimanche soir à minuit que je m'inquiète pour le contrôle du lundi ! X__X ! Incapable de prendre de l'avance dans mes devoirs. enfin bon, ça c'est pas un sujet intéressant pendant les vacances alors passons à ta deuxième review ! Je trouve pas ça débile de relire ses review une fois qu'on les a posté ! Je le fais souvent, pour voir si j'ai fait des fautes, si. enfin je vois quoi ! J'admire mon travaille ! lol ! Chtite ! lol ! Ca me fait rire comme surnom, surtout que mes amis de collège m'appelaient souvent comme ça avec mon nom à la suite ! Oui, ça je l'avais compris que tu attendais la suite ! Et comme tu peux le voir, là j'ai eût pitié de toi, je n'ai pas fais de. de. cliffhanger. oui, je crois que c'est comme ça qu'ils appellent ça les anglais. faudra que je demanda à Cwystal. Là, la fin était calme, profites-en ça sera pas souvent ! Mon pseudo sur msn. LOL ! C'est Snoopynette001@hotmail.com ! voilà ! Comment ça mes chapitres sont longs à arriver ?! Je trouve pas moi ! Tous les vendredi en général ! Bon, là j'avoue que y'a du laissé aller et que j'ai mis longtemps pour l'updaté ce chapitre mais quand même ! Tu as vu ceux d'Alo ? Je suis accro à cette fic mais c'est vraiment domage que les chapitres arrivent qu'environ tous les mois voir mois et demi ! Mais ils sont tellement bons que ça vaut le coup d'attendre ! Et pour revenir à la durée entre la parution de mes chapitres. je suis désolée mais je pense que désormais ça sera toutes les deux semaines sauf s'il y a beaucoup de demande et que ça me motive à fond. Bon, j'espère que tu es toujours là et que tu n'as pas fait de crise cardiaque à cette annonce (non, peut être pas à ce point là quand même, lol !) ! Bon, j'espère que cette longueur de réponse là (une page et demi sur word quand même !) te conviens mieux que la dernière ! Grand merci pour tes deux reviews (bouhhhhhh ! délinquante !) et à bientôt j'espère ! Bizou !
Sailor Digitale : Salut ! ! ! ! ! ! je suis contente d'avoir de tes nouvelles ! Ne t'inquiète pas, je te comprend parfaitement et je ne t'en veux pas du tout ! Et pis je veux surtout pas que tu te sentes obligée de m'en mettre juste parce que je t'ai demandé si tu lisais encore ma fic ! M'enfin je suis contente de savoir que tu apprécies toujours ma fic. Pour msn, bein la prochaine fois que tu seras là j'irais te parler, d'accord ? Et pis si tu as pas le temps ou que ça te fais chier, tu me le diras et y'aura pas de problème ! Et c'est vrai que des fois c'est pas facile de trouver quoi dire, surtout quand on ne connaît pas beaucoup la personne ! Je suis contente que tu aimes bien ma vision du sortilège Fidelitas et que ta vision s'approche de la mienne ! Et pour le lieu où va Harry. je comprend vraiment pas pourquoi tout le monde me pose cette question ! ^__^ ! Et bien je crois que la réponse est donnée dans ce chapitre ! Merci beaucoup pour ta review ! Bizou ! ! ! ! ! ! !
Emrah Potter : Salut ! Alors. pour ta première requête, oui je continue et pour ta deuxième, heu. vite ? bein. je fais ce que je peux et pour ce chapitre. j'ai pas pût grand chose ! lol ! Impatiente ? Désolée d'avoir jouée avec ta patience alors, ce n'était pas du tout mon but. hum *toussote légèrement* lol ! Et tu avais bien raison, Harry est bien dans le passé ! Merci beaucoup pour tes compliments et tes encouragements et ta review Et enchantée d'être dans tes histoires favorites !! ! ! ! ! Bizz !
Malalou : Coucou ! Pour la destination de Harry. je crois qu'à présent tu le sais ! Rose/Cédric ? Ca non plus c'était pas prévu au départ ! Je cherchais un brave gars comme cavalier et pis. bein Cédric passait dans le coin alors je me suis dit que ça serait marrant. et pis ça entraînait le déclenchement de la jalousie de Harry qui va être assez importante dans la suite. (Oh oh. révélation révélation.. Lol) Merci beaucoup pour les encouragements ! Bizou !
Kiss Terry : Merci beaucoup ! (Que dire de plus ?) Bizou !
Diane 23 : Salut ! ! ! Alors, tout d'abord, voyons la review ! Et oui, 72. mais maintenant c'est 76 ! Cool, non ? A 100. ça me ferait super plaisir mais il le faut surtout pas te croire obligée surtout ! #^__^# ! Ahhhh mon adresse. j'en ai entendu parlé de mon adresse que tu arrivais pas à trouver par une certaine. Dragonwing. lol ! C'est beau l'amour fraternel ! mdr ! Alors, pour ton email : QUOI ? Tu l'as tué ???? T'as pas fais ça tout de même ! O__O ! lol ! L'information était fausse ? Hum. pas totalement ! lol ! NON, je rigole, ne la tue pas une deuxième fois ! ! ! ! ! ! Elle ne m'a jamais dit que tu étais lente d'esprit, ne t'en fais pas ! Enfin. contente que Dragonwing soit encore en vie ! Non mais c'est quoi ces soupçons là ? O__o ! Enfin, on verra bien par la suite ! Sinon, pour les mangas. et bien je t'avoue que je ne connais pas, j'en ai juste entendu parlé mais je n'en lis pas ! Merci beaucoup pour ta review et pour ton email !
Dragonwing : Alala. comme je le disais à Diane, l'amour entre s?ur est fantastique, n'est-ce pas ? Tant de solidarité, tant de compassion, tant de. mais je suis sûre qu'au fond vous vous adorez ! si, si, je t'assure ! Sinon, pour ce fameux week-end où je n'ai updaté aucun chapitre et bien. désolée, mais le c?ur n'y était pas ! Et pis je savais pas trop par où commencer et je n'était vraiment pas sûre de moi car on commence à entrer dans un passage plutôt délicat. Mais je ne lâche surtout pas mon historie, ne t'en fais pas ! Et pour les soupçons, c'est vrai que vous aviez de bons arguments. Merci beaucoup pour ton email !
Pheniamon :Tout le monde me demande la suite et me dis que c'est pas cool d'avoir coupé en pleine action ! je comprend vraiment pas pourquoi. lol ! Alors, pour la suite, le problème est maintenant résolu, quoi que il y a toujours une suite à la suite. et pour le second problème et bien. ce chapitre, je n'ai pas été sadique, je n'ai pas coupé en pleine action, mais profites-en bien ce sera plutôt rare ! Merci beaucoup pour ta review ! Bizz
Cho : Voilà un chapitre qui a dût t'apporter une réponse à ta question, non ? En tous cas, merci beaucoup !
Agadou : Tiens ! Coucou ! Ca va ? Je sais que je suis méchante d'avoir coupé en pleine action mais qu'est-ce que tu veux. ma nature sadique prend parfois le dessus ! ^__^ ! Au fait, je voulais te remercier pour m'avoir donné un brin d'inspiration pour mon cours de lolerie ! D'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu, mais j'ai laissé un message sur la communauté. Bon, je sais, c'est pas grand chose pour le moment mais ça permet de me rendre compte qui voudrait participer ! Et Joyeux Noël et bonne année à toi aussi ! ! ! ! ! ! ! ! Merci pour la review ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Ma tit' Cwystal, je sais que je me répète mais ça m'a fait du bien de discuter avec toi l'autre matin ! J'espère que tu as passé un bon Noël ! Moi ça a été, en fait on était cinq ! Mon oncle et ma tante sont venus. heureusement parce que les réveillons à trois, c'est pas la joie. Sinon, grand événements, j'ai sortit mon premier cours en lolerie sur le communauté, c'est pas grand chose mais le c?ur y est ! Donc voilà, et sinon je voulais te reposer ma question de la dernière fois : Est-ce que tu veux bien devenir ma critiqueuse-en-chef ? Bon, ma tit' Cwystal que j'adore, gros bizou, à samedi peut être et pis voilàààààà ! ! ! ! ! ! Et surtout n'oublie pas : VIGILEANCE CONSTANTE ! ! ! ! ! !
Bon, sur ce, il est 1h00 du matin, alors je vais essayer de faire le moins de bruit possible en me connectant (j'ai un modem qui fait un bruit. vous pouvez même pas vous imaginer !) et pis je vais poster ce tit' chapitre ! Voilà ! Bizou à tous ! ! ! ! ! ! ! ! ! Et encore une fois, Joyeux Noël ! ! ! !
