Auteur : Rose Potter
Titre de la fic : l'Enfant Secret
Genre : Général
Rating : G (pour le moment, pour la suite… je ne sais pas encore !)
Disclaimer : Tous ces petits personnages ne m'appartiennent pas malheureusement à l'exception de Rose Potter, (la sœur d'Harry) et Sheenah (une amie Serdaigle de Cho que Harry a rencontré dans le chapitre 17 dont le frère a été tué lors du massacre sur le Chemin de Traverse). Et je ne touche aucun argent pour écrire cette fic ! Aussi, la chanson qui est présente dans ce chapitre ne m'appartient pas. J'en parlerais un peu plus dans mes notes pour préserver la surprise de certaines personnes qui connaissent !
A propos du titre du chapitre : « La danse interdite » est un titre de livre (encore) que j'ai lu dans le cadre du collège, il y a deux ans et il était plutôt bien (pour une fois qu'un livre scolaire est intéressant… ^_^) Enfin bon, voilà, tout ça pour vous dire que je ne me souviens plus de l'auteur et de l'histoire non plus =^__^=
Résumé du chapitre précédent : Harry et James ont été sauvés par Lily juste à temps, grâce à son miroir mais James et pétrifié. Ils ramènent le corps dans la Salle Commune et volent les ingrédient nécessaires (dont la Mandragore) pour préparer un potion permettant de réanimer James. On entre dans le passé de Lily qui s'avoue ne pas savoir quelle est la nature de ses sentiments pour James et raconte aussi son passé point de vue sentimental. Quand James est réanimé, il envoie Lily balader mais va se faire pardonner ensuite quand il apprend que c'est elle qui l'a sauvé. Mais elle refuse son cadeau, (une rose rouge et or) qu'elle prend tout de même lorsqu'il est partit. Les Maraudeurs et Lily décident d'aller à la sortie à Pré-au-Lard malgré le fait qu'elle soit annulée. Harry achète un collier pour Cho et Lily lui raconte un peu son passé et les relations qu'elle entretient avec sa famille. Elle lui raconte aussi l'histoire du collier qu'elle a été obligée de vendre pour poursuivre ses études. Le soir, alors qu'ils sont de nouveau à Poudlard, Harry va voir chacun de ses amis mais tous sont occupés à faire des recherche sur lui sauf Peter qui écrit une lettre d'amouuuur (eurk… je plains la fille que Peter aime…). La nuit, James le réveille pour qu'ils aillent enfin prendre cette potion animagi.
Remerciement : Je remercie grandement ma Cwysnes adowée (grande auteur de « On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve »… Si vous n'avez pas lu sa fic, vous savez ce qu'il vous reste à faire :p ! Ah oui… faut peut être que je dise pourquoi je la remercie ^^ Et bien figurez-vous que la demoiselle est restée jusqu'à 2h20 du matin devant son ordi pour corriger mon chapitre, bravant tous les dangers du rez-de-chaussé… O_o… un peu folle, non ? :p. En tous cas, je la remercie grandement car elle fait vraiment du très bon boulot ! Et en plus je l'adooooooooowe ! Oui, toi, là *pointe son doigts vers Cwys* Oui, toi, je t'adooooooowe ! Et vivement le 15 Août ! nah ! Je demande une ovation pour ma Cwyss *clap clap clap clap clap clap clap clap clap clap clap* *ne sent plus ses mains*
J'espère que ce chapitre vous plaira ! Ça sent l'eau de rose, okey… ça peut plaire tout comme ça peut déplaire… Mais c'est un grand chapitre pour un couple et je ne voyais pas ça autrement que romantique ! Et puis après tout, le romantisme se perd tellement qu'il faut bien que je me venge quelque part !!! Bonne lecture !
Chapitre 24 : La danse interdite- Harry, te voici dans l'endroit où nous nous retrouvons le plus souvent possible.
- Vous êtes toujours ensemble, se moqua Harry.
- Tu as raison… Alors disons que c'est là où on prépare tous nos mauvais coups ! En tous cas, voici la tanière des Maraudeurs !!!
Harry avait vaguement reconnu le dédale de couloir qui les avait menés ici. Devant eux, une grande porte en bois dissimulait une pièce chargée de secrets et de plans de mauvais coups, témoin d'une amitié sans faille. Sirius s'approcha et se mit à chatouiller la poignée qui frémit, laissant échapper un gloussement. Les rires se firent de plus en plus fort et la porte se détacha de son encadrement afin de fuir le Maraudeur qui mima une courbette pour laisser passer Harry.
Il savait bien qu'il était déjà venu ici la porte, tout d'abord, et l'intérieur de la pièce étaient là pour témoigner de son vague souvenir. Elle était plutôt vaste mais ne ressemblait pas aux autres pièces du château. Aucune fenêtre ne venait illuminer l'endroit, au fond de la salle s'étendait un grand lit recouvert de soie rouge délavée et quatre bureaux seulement étaient alignés contre le mur. Le reste de la salle était vide. Vide ? Non, pas vraiment. Il y régnait un désordre inqualifiable. Des quantités et des quantités de parchemins, de plumes, d'objets, de gadgets, de cahiers, d'ingrédients pour potions, de jeux s'y étalaient. Il y avait même un chaudron sur l'un des côtés où une mixture visqueuse et violette bouillonnait.
- Nous avons ajouté l'œuf la semaine dernière et il fallait le laisser se décomposer tout seul. Nous allons prendre la potion ce soir et nous voulions que tu voies ça… Si ça te dit bien sûr !
Harry restait abasourdi : il allait assister à l'absorption de la potion animagi des Maraudeurs et peut être même, s'il avait un tant soit peu de chance, verrait-il leur première transformation. Lorsqu'ils furent tous rentrés, James saisit la « recette » de la potion, Remus remua le liquide visqueux, Sirius fit les dernières vérifications et la porte se referma prudemment, craignant toujours pour sa poignée.
- Tu vois, expliqua alors Sirius, cette porte a été ensorcelée pour que les élèves ne puissent pas venir ici or, nous avons remarqué qu'elle était très chatouilleuse au niveau de la poignée. Depuis, nous nous sommes « installés » ici et nous y venons souvent pour préparer nos mauvais coups c'est plus calme et plus discret que dans la salle Commune.
- Ça ne va pas tarder à être prêt, annonça Remus.
- Vous êtes sûrs de votre coup les gars ? couina Peter qui était encore plus pâle que d'habitude.
- Oui, affirmèrent Sirius et James d'une seule voix en fronçant les sourcils.
- Remus a besoin de nous !
Mais le blond n'avait pas l'air très convaincu.
- Pense aussi à tout ce que nous pourrions faire : sortir dans le parc la nuit, espionner les conversations sans même nous faire remarquer, approcher sans timidité la fille de ses pensées…
Le visage du gros garçon s'éclaira d'un grand sourire tout en rosissant d'un air juvénile.
- Bon, alors… Je veux bien, mais à condition que je sois un animal beau, noble et aimé !
- On ne peut pas choisir, Peter, cela dépend beaucoup de la personnalité.
- Mais ce n'est pas juste ça !
- Et tu crois que pour moi ça a été juste ? J'ai encore moins eu le choix que toi ! Et ça pourrait bien te sauver la vie un jour ! lui reprocha Remus en s'emportant légèrement.
Harry préféra ne pas s'exprimer là-dessus. Il lui était vraiment difficile de ne pas voir Peter comme un meurtrier et de lui témoigner un tant soit peu d'amitié. Remus, d'une main légèrement tremblante déversa le liquide dans les trois choppes de bierraubeurre et les tendit à ses camarades.
- Attends ! Et Harry ? dit soudain James.
Tous les regards se tournèrent vers le jeune garçon.
Harry sentit son cœur s'accélérer. Se pouvait-il qu'il ait, lui aussi, à cet instant même, la possibilité de devenir animagi ?
Remus sortit une autre choppe, l'emplit de potion et la lui tendit. Il la prit avec hésitation, son cerveau pensant à toute vitesse. Ils restèrent quelques instants comme cela, assis en cercle, à regarder le liquide violet fumer dans le verre et à penser à tout ce qui pourrait se passer si jamais la potion n'était pas réussite. Harry, quant à lui, n'en revenait pas de ce qu'il s'apprêtait à faire.
- Bien, commença James. Alors, à votre santé !
Les choppes s'entrechoquèrent, scellant à jamais l'avenir de quatre adolescents.
***
Cela faisait une demi-heure qu'elle parcourait les couloirs de Poudlard à leur recherche.
- Quelle bêtise peuvent-ils encore bien faire, ceux-là ? se demanda-t-elle nerveusement.
Dans sa poche, elle avait la rose de James qu'elle avait magiquement protégé pour ne pas l'abîmer. Elle l'avait regardé, des heures durant, sans détacher ses pensées de l'héritier de Gryffondor. Elle n'avait cessé de penser à leur première année, à tous les moments qu'ils avaient passés ensemble. Maintenant, son esprit savait ce que son cœur savait depuis toujours.
***
Harry marchait, légèrement en retrait des autres. Que venait-il de faire ? Avait-ce été la bonne solution ? A présent, il était presque sûr qu'il regretterait sont geste.
- Regardez ! Une tapisserie avec un passage ! Nous n'y avons jamais été ! s'écria Sirius.
Aussitôt, Sirius, James et Peter s'y engouffrèrent. Remus attendit que Harry parvienne à sa hauteur.
- Ne t'en fais pas, je ne t'en tiens pas rigueur, Harry.
- Merci, mais les autres si…
- Je leur parlerais si jamais ils t'en veulent vraiment, mais j'en doute. A mon avis, ils sont stressés et ne pensent qu'à ce qu'il va se passer par la suite.
- Ils y arriveront, ne t'inquiète pas.
Le visage de Remus s'éclaira d'un large sourire.
- D'ailleurs… toi qui est doué en Divination et pendant que nous sommes seuls… en quoi vont-ils se transformer d'après toi ?
Harry explosa de rire, le cœur tout à coup plus léger.
- Alors, Sirius, en gros chien noir…
- Tout à fait son genre, rit Remus.
- James en cerf…
- Très noble ! Ça lui va bien, c'est vrai, commenta le loup-garou, ne cachant pas sa joie. Et Peter ?
- Peter…
Il poussa un soupir amer.
- Tu es sûr de vouloir savoir ? Je veux dire… tu le sauras bien assez tôt…
- Je sais, mais j'aimerais tout de même que tu me le dises…
- Bien, si tu y tiens vraiment… en rat.
- Un rat ?! s'écria Remus tout chamboulé. Et lui qui voulait être un animal noble !
- Pour sûr, c'est raté. Il risque d'être très vexé s'il se souvient que tu lui as dit que ça dépend de la personnalité ! En plus, il risque d'avoir quelques problèmes pour enfin arriver à se transformer… Il mettra plus de temps que James et Sirius !
- Ça risque, en effet… Il lui a toujours fallu plus de temps que les autres pour réussir quelque chose, fit Remus gêné. Et toi, si tu avais bu la potion, tu penses que tu te serais changé en quoi ?
- Aucune idée, répondit Harry franchement et en poussant son deuxième soupir amer de la soirée. « Probablement en fauve ou en reptile… » pensa-t-il avec un nœud à l'estomac. Peut être en taupe, ajouta-t-il à voix haute en désignant ses lunettes.
Remus partit d'un grand éclat de rire.
- Ne t'en fais pas pour ça ! James est aussi presque myope et il va se transformer en cerf !
- Tu à l'air bien sûr de ce que je dis, ne put s'empêcher de faire remarquer Harry.
- Je ne crois pas en la Divination, mais le temps regorge de nombreux secrets, oui.
Et sans un mot de plus, il disparu derrière la tapisserie, laissant Harry planté d'incrédulité au beau milieu du couloir. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Remus était-il plus proche de découvrir qui il était que ce qu'il avait pensé au début ? Blême, il disparu à son tour derrière le passage secret.
***
Elle fut soudainement soulagée. Tout était normal dans les toilettes des filles, les Maraudeurs n'étaient donc pas descendu dans la Chambre des Secrets.
- Qu'est-ce que tu fiches ici ? Fout le camp ! cria une voix aiguë et nasillarde derrière son dos.
La jeune fille sursauta et se retourna pour se trouver face à la fumée informe et glaciale qui constituait Mimi Geignarde.
- Mimi, aurais-tu vu James, Sirius ou Remus… ou Harry ?
- Non, personne n'est venu ici. Mais j'avoue avoir vu Harry, ajouta-t-elle en gloussant.
- Où ça ? demanda Lily avec espoir.
- Pas ici… enfin… pas dans cette dimension si tu veux.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? demanda Lily intriguée.
Le fantôme leva les yeux au ciel d'un air exaspéré, comme si ce qu'elle venait de dire était la chose la plus évidente au monde.
- Je ne comprends pas très bien… insista Lily.
- Ce n'est pourtant pas bien compliqué ! Si je veux aller en 2000 maintenant, je le peux et être de retour ici dans quelques secondes. Les fantômes sont intemporels si tu préfères.
Dans tous les livres qu'elle avait lu, elle n'avait jamais entendu cela à propos des fantômes, pourtant, cela ne l'étonnait pas outre mesure.
- Alors… tu me connais dans les années à venir ?!
Mimi hésita. Si elle n'était pas réputée pour sa gentillesse et sa délicatesse, elle avait juste assez de cœur pour ne pas dire à Lily qu'elle n'avait PAS d'avenir, ou si peu.
- Ce n'est pas dans ton époque que je vais le plus souvent, répondit-elle finalement d'un air agacé.
- Et Harry ? questionna tout de même la jeune fille.
Aussitôt, l'expression assez gentille du fantôme changea du tout au tout.
- Laisse-le tranquille ! Je t'interdis de le toucher ! grogna-t-elle.
- Quoi, tu serais jalouse ? rit Lily.
- Tu n'as pas intérêt à l'approcher de trop près, répondit l'autre farouchement.
- Ne t'en fais pas, ce n'est pas Harry que j'aime.
Le fantôme fut aussitôt soulagé et pourtant, elle se trouva stupide d'avoir pensé cela. Dans le futur, Lily serait la mère de Harry, elle n'avait donc rien à craindre.
- Je peux te demander une faveur ? demanda timidement Lily après quelques secondes de silence.
- Dis toujours…
- Pourrais-tu te renseigner sur le lieu où sera James dans quelques minutes, s'il te plaît ?
Mimi disparut instantanément, laissant Lily seule, ne sachant trop quoi faire. Mimi avait-elle mal pris sa requête ou était-elle partie voir où était James ? Le réponse ne se fit pas attendre longtemps car une minute plus tard, elle était déjà de retour, affichant un air triomphant.
- Va donc voir dans la tour d'Astronomie, on ne sait jamais, annonça-t-elle sans préambule.
- Merci, dit Lily, je te revaudrai ça ! ajouta-t-elle en disparaissant derrière la porte des toilettes.
- Mais de rien, continua Mimi à nouveau seule. Après tout, c'est moi qui te remercie d'avoir fait naître Harry.
***
James était en tête du groupe. Cela faisait bien un quart d'heure qu'ils descendaient vers les cachots. Jamais ils n'avaient empruntés ce passage. Opération animagi enclenchée et un nouveau passage découvert : c'était une excellente soirée. Que disait l'expression déjà ? Jamais deux sans trois ? Tout en continuant à marcher, son esprit dériva vers Lily. Toutes les filles qu'il avait eu, certaines qu'il avait aimées, mais pas assez, et d'autres non. Jamais il n'avait connu de sentiments aussi forts que ceux qu'il éprouvait envers la jeune préfète. Ce matin, lorsqu'elle avait refusé la rose, il avait sentit son cœur se serrer et partir en miettes avec le dernier espoir qui lui restait. Ce Mulciber, jamais il ne l'avait apprécié, il était trop « Serpentard » pour cela mais à présent, il le haïssait. Il savait qu'il n'avait pas eu une très bonne attitude avec les filles avec qui il sortait. Souvent, il ne les avait pas aimé autant qu'il l'aurait dû, était souvent indifférent, parfois froid. Pourtant, quelques fois, il avait eu de véritables sentiments pour ces filles et il les avait rendues heureuses. Il avait attendu celle qui lui ferait oublier Lily Evans… Jamais au grand jamais il n'aurait osé lever la main sur l'une d'entres elles, jamais. Mulciber, lui, ne semblait pas s'en priver et cela faisait monter une colère sourde en lui. Lily ne méritait pas qu'on la frappe. Aucune de ces filles n'étaient parvenues à lui faire oublier… Maintenant, son esprit savait ce que son cœur avait toujours su.
Ils arrivèrent dans une vieille salle sûrement restée secrète jusque là. L'air ne devait pas y passer souvent compte tenu l'odeur qui y flottait.
- Trop cool, dit Sirius.
- Trop classe, continua James.
- Trop étrange, restons sur nos gardes, conseilla Remus.
- Trop répugnant, on s'en va ? fut la réplique de Peter.
Harry ne dit rien et s'avança prudemment dans la pièce. Les lueurs de leur baguette dansaient sur les murs sombres, éclairant la pièce avec peine. Peter, voulant se donner des airs courageux avança dans la salle en regardant la décoration moisie du plafond d'un air qui se voulait détaché.
- Répugnant, oui, mais en fait, ce n'est pas si mal ici… OUUUCH !
En se retournant, il se prit les pieds dans un caillou et s'étala de tout son long sur une table qu'ils n'avaient pas encore remarquées. Allongé, ses yeux s'agrandirent soudain d'horreur, le visage collé sur la plaque de marbre glacé et il poussa un cri strident. Et avant que les Maraudeurs n'aient le temps de réagir, il fut projeté à travers la pièce pour aller s'écraser le dos contre le mur inégal. Il tomba lourdement au sol, face contre terre. Tous se précipitèrent sur lui, effrayés par ce qu'il venait de lui arriver.
- Peter, tout va bien ? s'enquit Remus en retournant doucement son ami sur le dos.
Un grognement de douleur leur indiqua que Peter était toujours conscient mais en sale état. Harry, lui, ne s'était pas approché. Il préféra plutôt aller voir ce qui l'avait envoyé valser comme ça. Ses yeux rencontrèrent aussitôt le marbre d'une teinte légèrement rouge, lisse et qui dégageait un air glacé. Contrairement à ce qu'il avait d'abord pensé, ce n'était pas une table… loin de là même… ce n'était même pas un autel. Essayant d'intensifier la lueur de sa baguette, il s'approcha ses soupçons furent confirmés. Saisi d'une légère panique, il tourna sur lui-même et distingua un deuxième bloc de marbre rectangulaire. Il fit le tour de la salle d'un pas rapide et nerveux, sa baguette tremblait légèrement dans sa main. Il en dénombra quatre en tout, toutes exactement identiques mis à part les couleurs du marbres.
- Venez voir ! demanda-t-il à ses amis.
Ils laissèrent Peter et rejoignirent intrigués Harry qui avait le visage blême.
- Regardez ça, dit-il en désignant ce qui avait attiré son attention.
Sirius rompit le silence qui s'était installé.
- Mince alors, on dirait… Regardez ici ! s'écria-t-il en montrant une inscription dans la plaque. Rowena Serdaigle… C'est
- …Son tombeau, compléta Remus.
- Non, LES tombeaux… des quatre fondateurs… acheva Harry.
***
Elle marchait toujours, de plus en plus vite vers la tour d'Astronomie il fallait absolument qu'elle arrive à temps pour voir James seuls à seuls. Peut être enfin arriverait-elle à lui dire tout ce qu'elle ressentait. Si elle n'avait pas été aussi pressée, elle aurait bien aimé demander quelques petites choses à Mimi Geignarde à propos de Harry. Il l'intriguait vraiment et elle voulait le connaître savoir enfin qui il était réellement, car elle était sûre que le côté mystérieux et secret du jeune garçon reposait sur son identité. Il ne s'appelait sûrement pas Harry Cooper… Les Maraudeurs avaient dirigés leurs soupçons sur les voyages dans le temps et lui avaient demandés de lire un livre à ce propos, ce qu'elle avait fait de bon cœur, de même que Sirius. Mais cette théorie lui semblait trop extravagante et incroyable pour être vraie. Aussi, depuis quelques jours, les Maraudeurs s'entendaient mieux avec elle depuis qu'elle avait aidé James à se dépétrifier. Elle en était heureuse, d'autant plus que sa relation avec Mulciber devenait de plus en plus houleuse.
Elle ouvrit la porte donnant sur l'extérieur après avoir monté les dernières marches. La neige recouvrait encore les créneaux de la tour et le froid la saisit. En se frottant les mains pour les réchauffer, elle fit un tour sur elle-même. Personne. A sa grande déception, James n'était pas là. Elle s'assit donc entre deux créneaux et regarda le vide sous ses pieds elle n'avait pas peur. Combien de fois avait-elle failli sauter d'ici ?
***
- Il y en a quatre, ajouta Harry. Une pour chaque fondateur…
Les couleurs correspondaient. Ils étaient devant un tombeau légèrement bleu et à leur droit, il y en avait un jaune pâle, celui d'Helga Poufsouffle.
- Vous vous rendez compte que nous sommes tout prêt des corps… enfin des squelettes ou du moins ce qu'il en reste, de ceux qui ont fondé cette école il y a environ 1000 ans ? Les quatre sorciers les plus puissants de cette époque ! C'est une chance inouïe ! s'écria Sirius.
Peter gémit ce n'était pas vraiment une « chance » à ses yeux.
- Ils en parlent dans l'Histoire de Poudlard, remarqua Remus. Il est dit que si un sorcier vient à toucher ces tombeaux, il y a quatre solutions possibles. Soit il rejette assez violemment le visiteur, le jugeant indigne de l'approcher, soit il le repousse doucement si on est pas de la même maison mais qu'on a des qualités plaisants au fondateur, soit on peut le toucher si on est dans sa maison et qu'on mérite d'y être. Ou encore, cas spécial pour les héritiers, ils peuvent non seulement les toucher, mais l'esprit du fondateur le guide vers son destin…
- Si j'ai bien compris, dit James, ces tombeaux nous attirent ou nous repoussent selon l'affinité que l'on a avec la maison du fondateur auquel appartient la sépulture, c'est ça ?
- Tu as tout compris !
- Bien, alors voyons ça ! claironna Sirius enthousiaste.
Il essaya de poser sa main sur la tombe de Rowena Serdaigle mais il fut repoussé sans trop de douceur.
- On dirait que je ne suis pas assez érudit !
- Pour sûr, se moqua James.
Tous essayèrent alors les tombeaux, un à un. Remus posa sa main sur toutes les tombes mais fut éjecté par Serpentard assez violemment. Sirius put presque poser sa main sur Poufsouffle, entièrement sur Gryffondor et fut à peine repoussé par Serpentard. Peter préféra ne pas se risquer au jeu, trouvant son dos déjà assez amoché mais Harry remarqua avec consternation que c'était la tombe de Gryffondor qui l'avait envoyée contre le mur… Les cartes l'avaient-elles réellement changées ? A coup sûr, oui… mais dans le bon sens ? Harry commençait à en douter. Quant à James, il ne put poser sa main ni sur Serdaigle, ni sur Poufsouffle, repoussé assez doucement. On l'empêcha d'aller faire un tour du côté de Serpentard car, étant un héritier de Gryffondor, il aurait put avoir quelques problèmes. Harry, lui, fut à deux doigts de poser la main sur Serdaigle et Poufsouffle. Quand il toucha celle de Serpentard sous l'œil plus qu'intéressé de ses camarades, il ne fut pas repoussé malgré ses espérances.
Le malaise s'installa un peu et ce fut Remus, grâce à son bon sens, qui le rompit.
- C'est sûrement à cause de Voldemort qui t'a transmit certains pouvoirs en te faisant cette cicatrice… Il était à Serpentard… pas forcément l'héritier quoi que ça ne me surprendrait pas… James, montre-nous donc ce ton arrière-arrière-arrière-arrière… grand-père dit quand tu t'approches de lui !
James avança alors, ému et tremblant, assaillit par le doute lui aussi. Et s'il n'était pas reconnu comme un véritable Gryffondor ? Ce serait un choc pour lui. Et si Remus disait juste et que les héritiers étaient guidés vers leur destin ? Qu'allait-il lui arriver ? Livide, il approcha sa main doucement, contrairement aux battements de son cœur. Dans la salle, tout le monde retenait son souffle, observant avec attention ce qui allait s'ensuivre. Harry, lui aussi regardait avec un intérêt non feint ce qui arrivait aux héritiers des occupants des tombes le concernait tout autant. Et ce fut sous ses yeux incrédules que James disparu, seulement quelques secondes après être entré en contact avec la pierre glaciale, dans un jaillissement de lumière éblouissante. Sans réfléchir, il se précipita vers la tombe et la toucha. Et- avant que les autres n'aient le temps d'intervenir, il se sentit happé par une force incroyable et il lui sembla basculer la tête la première dans le coffre mortuaire.
***
Alors que dans la petite salle des sous-sols de Poudlard, le corps de Harry venait de disparaître sous les yeux incrédules et impuissants des Maraudeurs, ce même corps apparut presque instantanément sur la plus haute tour de l'école.
Un léger vent frais ébouriffa ses cheveux et le froid le surprit. En face de lui se tenait James qui lui faisait dos. Encore devant eux, Lily se tenait assise sur les rebords de la tour, contemplant le vide impressionnant, ou alors l'étendue noire qui s'étendait à perte de vue devant elle. D'instinct, il saisit sa cape d'invisibilité qu'il avait gardé sous sa robe et s'en recouvrit en allant s'asseoir un peu plus loin. Il savait que ce moment là était important pour eux trois, mais que c'était aussi ce qui scellerait le destin de chacun.
***
Lily commençait à avoir froid, ses mains et son visage étaient gelés, ses yeux étaient larmoyants. Soudain, elle sentit un souffle chaud au creux de son cou, une présence derrière elle elle frissonna. Etrangement, elle se sentit rassurée au lieu d'avoir peur elle sentait une force protectrice et bienveillante.
- Le ciel est magnifique ce soir !
La voix était douce, chaleureuse et grave. Lily aimait cette voix plus que toutes les autres elle la berçait. Elle n'avait plus froid, son cœur s'accéléra doucement.
- Les étoiles sont curieusement nombreuses pour une quasi pleine lune, ajouta-t-elle d'une voix hésitante.
- Lily, je suis vraiment désolé…
- Tu n'as pas à t'excuser, para aussitôt Lily. C'est entièrement ma faute…
- Ne dis pas ça !
- Si je ne m'étais pas éloignée comme ça, subitement, sans explications, rien ne se serait passé ainsi.
- Je n'ai jamais compris pourquoi tu avais réagi comme ça. Est-ce que j'ai fait quelque chose qui t'a blessé ? demanda James désireux de savoir.
La jeune fille ne s'était toujours pas retourné vers lui et c'était mieux ainsi car il ne voyait pas son visage empli de remords. Ce fut pourtant sa voix étranglée qui la trahit lorsqu'elle prononça les mots suivants.
- Je voulais simplement être différente de toutes ces filles qui rampaient devant toi ! Je ne le supportais pas.
- Tu étais différente de toutes les autres dans mon cœur, Lily… Et tu l'es toujours, ajouta-t-il après un moment. Tu as toujours eu une place spéciale en moi.
James avait la fâcheuse impression d'être dans une mauvaise série Moldue américaine qui puait l'eau de rose à plein nez (NdA : que celui qui vient de dire « Les Feux de l'amour » se dénonce). Pourtant, c'était réellement ce qu'il avait enfoui toutes ces années au fond de lui et il était pris d'une envie subite de faire remonter tous ses sens romantiques refoulés à la fin de sa première année. Il s'approcha encore plus de Lily jusqu'à ce que son torse entre en contact avec le dos de la jeune fille et il passa ses bras autour de son corps, se permettant une douce étreinte. Lily, quant à elle, se laissa aller dans ces bras protecteurs qui l'entouraient elle s'y sentait si bien. Si bien que son cœur se serra. Toutes ces années qu'elle avait manqué en ignorant James… Elle l'avait aimé depuis le début et ce soir, tous ces sentiments s'évadaient du sombre recoin de son cœur où elle les avait parqués jusque là. Une larme roula doucement sur sa joue pour venir s'échouer à la commissure de ses lèvres. Elle agrippa les bras de James qui resserra son étreinte. Le jeune homme se rendit compte de la détresse de son amie. Il passa le bras sous ses jambes et la tourna de côté pour la prendre dans ses bras. Il vit alors le sillon qu'avait tracé une larme et il embrassa tendrement le coin de ses lèvres pour sécher l'eau salée. Délicatement, il la posa au sol, sans relâcher la pression qu'il exerçait sur elle. Elle enfouit sa tête au creux de son épaule et il commença à la bercer doucement en caressant ses cheveux soyeux en lui murmurant des paroles rassurantes.
- Ne pleure plus, petite fleur, je t'aime.
Ces mots lui étaient venus naturellement, jamais il ne se serait cru capable de les dire aussi facilement. Lily redressa la tête et le regarda, les yeux baignés de larmes mais heureuse. Après un sourire timide, elle replongea dans les bras de son ami et le serra contre elle, en partie pour être sûre qu'elle n'était pas en plein rêve. Son plus beau rêve. James se souvenait petit à petit d'une chanson qu'on lui avait chanté alors qu'il était enfant et qu'il avait peine à s'endormir. La mélodie aussi lui revenait en tête et il chantonnait l'air intérieurement. Puis, sans prévenir, il saisit la main droite de Lily et la posa sur son cœur il passa une autre main autour de la taille de la jeune fille et se mit à tourner, lentement, langoureusement. Ce soir, il avait envie de chanter pour elle de danser avec elle.
I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you ?
It goes like this
The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Maybe I've been here before
I know this room, I've walked this floor
I used to live alone before I knew you
I've seen your flag on the marble arch
love is not a victory march
Its a cold and its a broken hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
There was a time you'd let me know
What's real and going on below
But now you never show it to me do you ?
Remember when I moved in you ?
The holy dark was moving too
And every breath we drew was hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Maybe there's a God above
And all I ever learned from love
was how to shoot at someone who outdrew you
Its not a cry you can hear at night
Its not somebody who's seen the light
Its a cold and its a broken hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Alors qu'il chantait les dernières paroles, sa gorge se serra. Lily n'était pas à lui, mais à Mulciber. Ce soir, plus que jamais, il haïssait le Serpentard ce soir, plus que jamais, il aimait Lily.
Elle était émue, encore au bords des larmes qu'elle avait réussit à sécher quelques minutes plus tôt. Jamais elle n'avait connu cela, elle se sentait si bien. Cette chanson était si émouvante et la voix de James lui faisait tourner la tête, la berçait. Elle n'éprouvait aucune gêne, ni même une culpabilité envers Mulciber. Ce soir, elle était à James. Ce soir, et toute la vie, elle l'espérait.
Une main se posa sous son menton et la fit relever la tête. James la regardait, passionné. Il libéra une de ses mains et fouilla dans ses poches, toujours en la serrant contre lui. Il sortit une chaîne où était suspendue une pierre émeraude de forme ovale, très jolie. Elle reconnut aussitôt le bijou que sa grand-mère lui avait légué quelques années auparavant et qu'elle avait été obligée de vendre pour continuer ses études. Elle en avait parlé à Harry cet après-midi même…
- J'ai mes renseignements, dit alors James en lui faisant un clin d'œil. On m'a dit que ça pouvait peut être te faire plaisir.
- C'est Harry ? demanda Lily n'arrivant pas à en croire ses yeux.
- Oui, c'est lui. Mais ne lui dit pas que je te l'ai dit !
Et il passa la chaîne autour du cou de Lily et l'attacha le bijou lui allait parfaitement. Lentement, il inclina la tête et leur bouche se joignirent tendrement pour les unir, enfin.
Non loin d'eux, la porte menant dans les couloirs de Poudlard se referma sans bruit.
***
Harry descendait les marches, l'esprit encore sur la tour d'Astronomie. Ce qu'il venait de voir l'avait bouleversé. Son cœur était en joie : ses parents étaient enfin ensemble, ils s'aimaient. Lorsque James avait été le voir en fin de soirée pour lui demander ce qui pouvait plaire à Lily comme cadeau, il n'avait pas hésité à lui raconter ce que lui avait dit Lily cet après-midi même. Elle était si heureuse… Il ne pensait même plus aux tombes qui reposaient dans les sous-sols de Poudlard et avait-ce une importance ? Ses jambes le menèrent directement dans son dortoir où les Maraudeurs s'étaient endormis depuis peu. Il tomba de fatigue, dans un sommeil profond et sans rêve. Il n'entendit même pas James rentrer des heures et des heures plus tard.
***
Harry entendait vaguement des bruits d'étoffe lui indiquant que les Maraudeurs avaient activé la longue et pénible tâche communément appelée « réveil ». S'étirant à son tour, il allongea le bras jusqu'à sa table de nuit pour saisir ses lunettes qu'il ajusta sur son nez. Dans les lits voisins, il voyait des bras, des mains, des jambes et des orteils s'étirer afin de se « dérouiller » après la longue nuit. Seul le lit de James paraissait calme, montrant que celui-ci ne s'était pas encore réveillé.
- Rah, grogna Sirius quelques minutes plus tard. J'ai encore fait un cauchemar !
- Le sinistros ? s'inquiéta Remus.
- Non… pire.
- Qu'est-ce qui peut être pire que le sinistros ? brailla Peter.
Harry s'était redressé sur son lit, écoutant attentivement la conversation.
- Pire ?… Azkaban ! avoua Sirius.
- Tu as rêvé d'Azkaban ? ne put s'empêcher de s'écrier Harry.
- Oui. J'y étais prisonnier pour un crime que je n'avais pas commis ! C'était horrible, le pire cauchemar que je pouvais faire ! Cette prison est la seule chose qui me terrifie vraiment !
Harry eut un élan de compassion pour son futur parrain qui ne savait rien de son sinistre avenir… Et c'était sûrement mieux ainsi !
- Hum… Harry ? demanda Sirius alors que déjà tous les Maraudeurs se tournaient vers lui d'un air plein de sous-entendus.
Il ne lui manquait plus que ça ! Que Sirius lui demande si ses rêves avaient une signification réelle et s'il devait s'en inquiéter.
- Tu as déjà rêvé d'un sinistros ? demanda-t-il alors, essayant d'échapper au sujet « Azkaban ».
- Oui, assez souvent même.
- Je ne pense pas qu'il s'agisse réellement d'un sinistros, mais plutôt d'un gros chien noir, dit-il en jetant un coup d'œil à Remus qui compris alors le message.
- D'accord, tant mieux ! Et pour Azkaban ?
- Je ne sais pas, c'est assez flou, dit Harry extrêmement gêné. Tout dépend des choix que vous ferez ensemble plus tard. La vie n'est faîte que de choix, difficiles pour la plupart, mais ce sont ces choix qui font ce qu'elle est réellement.
Et avant que les Maraudeurs n'aient le temps de lui poser des questions plus précises, il s'en alla.
Remus, quant à lui, observa Harry disparaître de la chambre et sortit un cahier déjà gribouillé de divers informations et remarques. Il saisit une plume, trempa la pointe dans l'encre et se mit à écrire, longuement.
***
- Les jeunes, calmez-vous ! déclara Sherfly en s'installant dans son fauteuil. Aujourd'hui, les tireurs de cartes vont être inversés. J'espère que vous vous souvenez comment faire depuis la dernière fois. Bon courage.
- Alors, cette fois c'est toi le maître du jeu, constata James.
- Non, je ne serais pas le « maître du jeu », déclara Harry.
- Pourquoi ? s'étonna James. Tu es pourtant très doué !
- Je ne veux pas « deviner » ton avenir ! s'agaça Harry.
James fut soudain submergé par une vague de soupçons.
- Il y a quelque chose de dérangeant dans mon avenir ? demanda-t-il alors, pourtant incertain de vouloir connaître la réponse.
Harry le contempla gravement. Ils étaient les seuls à ne pas avoir commencé et Sherfly le remarqua mais elle préféra observer la scène qui allait s'en suivre, certaine que ce serait intéressant. James sentait l'angoisse monter en lui et le silence de Harry n'y était pas étranger.
- Harry, commença-t-il ayant conscience de la gravité de ce qu'il allait dire. Quand et comment vais-je mourir alors ?
La question eut l'effet d'une bombe chez Harry. Dépité par la question, il repoussa sa chaise violemment, se leva et, à l'effigie d'Hermione, donna un coup de pied dans la trappe qui s'ouvrit brusquement. Pourtant, il ne put aller plus loin car une main le retenait par le bras.
- Je n'aime pas que l'on quitte mon cours comme cela, Harry, alors nous allons nous asseoir et discuter, lui ordonna Sherfly d'une voix douce. Bertha ! Mets-toi avec James et tire lui les cartes comme Dave n'est pas là aujourd'hui.
Une jeune fille plutôt replète et au visage renfrogné se leva et, tout sourire, alla s'asseoir en face de James.
- Assied-toi ici, Harry.
Harry obéit et s'enfonça dans le pouf qui lui avait été désigné, juste en face du fauteuil du professeur.
- Tu es un élève intriguant, Harry. Tu devines de grandes choses qui vont se passer dans l'avenir et pourtant, je ne sens aucune grande aura divinatoire autour de toi. Tu caches des choses lourdes à porter, des choses secrètes, horribles…
L'adolescent la laissa dire. Elle avait probablement « lu » tout cela en lui, il n'y pouvait rien.
- Tu as été très malheureux par le passé et un grand avenir t'attend, à toi de faire les bons choix. Je sais que ton esprit est torturé en ce moment, que tu aurais en ton pouvoir de faire changer les choses, de changer ton passé, ton présent et même ton avenir…
Elle parlait vite, murmurait tout en fixant Harry de ses grands yeux noirs si profonds, comme si elle essayait de lui faire comprendre un message extrêmement important.
- J'en sais plus sur toi que tu ne le crois, même si je suis consciente d'être loin de connaître toute la vérité.
Son regard se déporta derrière lui, elle fixait une autre personne. Harry se retourna et vit James qui, l'air grave, écoutait les prédictions de Bertha Jorkins.
- Je sais qu'il n'est pas toujours facile pour toi de côtoyer certaines personnes qui te sont chères mais que tu n'as pas toujours eu la chance de connaître.
Puis, lentement, elle se pencha vers lui, ancrant son regard dans le sien, comme si elle essayait de l'hypnotiser.
- Il n'est pas bon de vouloir modifier le cours du temps et le destin des personnes que l'on aime. Qui sait ce qu'il pourrait en résulter ? En croyant faire le Bien, on peut ne faire que le Mal… Modifier quelque chose pourrait avoir des conséquences dramatiques, bien pires que celles que tu connais déjà. Après tout, on ne sait pas toujours ce que l'avenir nous réserve !
Harry commença à s'inquiéter du comportement de son professeur sa mise en garde l'effrayait quelque peu. Il commença donc à reculer timidement. Mais son professeur lui saisit le bras qu'elle compressa avec une force qu'il ne lui aurait jamais soupçonné.
- Je sais… que vous venez d'une autre époque, chuchota-t-elle en ébullition.
Surpris et sentant l'angoisse le gagner, il secoua rudement son bras afin que Sherfly lâche prise et après l'avoir fixé pendant quelques secondes il se tourna et s'enfuit par la trappe. Folle… elle était folle… Mais tellement dans le vrai pourtant. Que savait-elle au juste ? A part bien sûr qu'il venait « d'une autre époque »…
Il regarda sa montre il lui restait vingt minutes avant le début du cours de potion, ce qui lui laissait largement le temps de descendre aux cachots. Il erra donc quelques minutes dans les couloirs et finit par se rendre lentement dans les sous-sols. Arrivé devant la salle de classe, il entendit la voix d'Osman hurler sur un élève… Il n'appréciait vraiment pas ce professeur. Si Rogue était sournois et subjectif, il blessait dans ses paroles et dans son injustice alors qu'Osman, en plus de tout cela, ajoutait les punitions corporelles. Heureusement, ses moments de fureur étaient plutôt rares ce qui ne l'empêchait pas de mener une discipline draconienne pendant ses cours. Aussi, il limitait autant que possible ces moment de violence car il savait que Dumbledore pouvait être mit au courant et que, là, il serait renvoyé sur le champs. Il s'entendait merveilleusement bien avec Rusard qui partageait les mêmes idéaux que lui.
Lorsque la fin des cours fut sonnée, les élèves sortirent presque en courant, le visage pâle et les membres tremblants. Osman avait encore semé la terreur chez les première année qui étaient si faciles à intimider. Harry fut le premier à entrer dans la salle où le professeur donnait trois heures de retenue à un jeune Poufsouffle qui partit sans demander son reste une fois la punition donnée.
- Cooper ! Espérons que cette fois vous saurez fabriquer cette « potion du silence » ! J'en ferais sûrement le test sur vous alors faîtes une petit effort pour une fois, l'accueillit-il d'une voix grinçante.
Le cours se passa plutôt bien pour un cours donné par Osman. Tous s'activaient à fabriquer leur « potion du silence » et ne voulaient pas énerver encore plus leur professeur. Contrairement à ce qu'il avait dit, le vieil homme se ravisa au dernier moment et lui épargna de tester sa potion sur lui.
- Ce n'est pas parce que je ne vous ai finalement pas fais boire cette potion que vous avez le droit de dire tout ce que vous désirez, Cooper. Ça ne serait pas très prudent, n'est-ce pas ?
La dernière phrase, chuchotée à son attention le troubla. Osman se doutait-il ? Ou savait-il quelque chose, lui aussi ? Mais les Maraudeurs l'empêchèrent de réfléchir plus longtemps à la question car ils l'entraînaient déjà vers le réfectoire pour déjeuner.
***
- Alors, James, tu ne veux toujours pas nous dire qui est l'heureuse élue ? railla Sirius.
- Non, occupes-toi plutôt d'Emma, se défendit James du tac au tac.
- Que se passe-t-il ? demanda Harry faisant semblant de ne pas savoir ce qui provoquait cette chamaillerie.
- Ah oui, c'est vrai que tu étais parti quand c'est arrivé !
- Je t'explique, décida Remus. Bertha Jorkins est incapable de garder un secret, elle fouine toujours partout et fourre son nez dans les affaires des autres. Or, Sherfly l'a mise avec James pour qu'elle lui tire les cartes. Et elle est partie en courant, au bout de dix minutes en disant à qui voulait bien l'entendre que James avait une nouvelle petite amie depuis hier soir… Elle avait l'air très surprise mais elle est partie en riant, surexcitée.
- Et James ne veux pas nous dire qui sait !
- Comment êtes-vous sûrs que Bertha dit vrai ? demanda Harry, cherchant à protéger son père.
- Elle est très douée en Divination.
Harry haussa les épaules et Lily arriva à son tour. Elle dit bonjour aux Maraudeurs et s'assit à côté de Harry et Remus, juste en face de James. Tous deux se regardèrent un petit moment, rougirent et continuèrent à manger tout en se jetant des clins d'œil plus ou moins discrets.
Soudain, un hurlement perça dans la salle, venant de la table des Serpentard. Un poing s'abattit sur la table et un élève s'avança dangereusement vers les Gryffondor.
- Je ne le permettrai pas ! cria encore l'élève.
Un garçon plutôt carré et d'environ dix-sept ans fondit droit sur les Maraudeurs. Ses yeux gris acier semblaient prêts à sortir de leur orbite afin de tuer leur adversaire et ses mouvements saccadés trahissaient son énervement. James sentit deux mains puissantes le prendre à chaque épaule et l'expulser du banc où il était jusqu'à lors assis. Et sans même voir ce qui venait, du fait qu'il avait perdu ses lunettes en tombant, il sentit un poing lui fracasser la mâchoire et lui renvoyer la tête contre le sol de la Grande Salle. Lily effrayé se leva d'un bond et courut pour faire le tour de la table. Doublement amoché, James recula, toujours assis et cherchant ses lunettes à tâtons.
- Tu vas me le payer, Potter ! Espèce de rat !
James, une fois ses lunettes retrouvées, se leva et affronta Mulciber de toute sa moyenne taille. Le Serpentard, tout en riant tapa contre le torse de son rival. Les Maraudeurs, qui étaient restés assis jusque là se levèrent… bien qu'ils sachent parfaitement que James préférait toujours régler ses comptes lui-même. Ils étaient prêts à intervenir en cas de besoin, en dernier recours.
- Sale raté ! Tu es vraiment pitoyable et désespéré pour me faire ça… ou alors totalement suicidaire !
- Calme-toi Mulciber. Nous pouvons nous expliquer calmement !
- Calme ? MAIS COMMENT VEUX-TU QUE JE RESTE CALME ???
- Julius, arrêtes, s'il te plaît, tenta de le raisonner Lily qui était parvenue à leur niveau.
- Toi, la ferme ! Je ne veux même plus que tu m'adresses la parole ! Quant à toi, morveux, Lily ne t'appartient pas !
La jeune fille le gifla de toutes ses forces, arrêtant pour un petit moment le Serpentard.
- Tu n'a aucun droit sur moi Mulciber et j'aime James alors que je ne t'ai jamais aimé !
Furieux, le jeune homme se retourna vers James, adressant un dernier regard à Lily voulant dire « Je m'occuperai de toi plus tard ». Le Gryffondor serra le poing sur sa baguette et la sortit pour parer l'attaque imminente du Serpentard.
- Expelliarmus !
Mais Mulciber évita le sort et marmonna aussitôt une formule. Le visage de James devint soudainement sans expression, livide, mais ses yeux semblaient terrorisés. Une douleur intérieure semblait faire rage et le détruire progressivement.
- Que fais-tu, Mulciber ? hurla alors Harry.
- Bien pire qu'un simple Doloris, Cooper, annonça le Serpentard. C'est de la torture morale. Tous ses mauvais souvenirs lui reviennent en masse et lui donne une migraine insoutenable. A cela s'ajoute la douleur considérable causée par le sort en lui-même… Souvent, à la suite de ce sort, on devient fou, continua-t-il en arborant un air satisfait plus que haïssable.
Harry, hors de lui, cria un « Expelliarmus » à son tour, qui envoya valser Mulciber une dizaine de mètres plus loin et le sort lancé à James se rompit instantanément. Celui-ci, encore un peu sonné et embrouillé tomba en arrière et Lily se précipita à ses côtés. Quand à Sirius, Remus et Harry se précipitèrent sur leur ennemi et l'immobilisèrent grâce au sortilège « Petrificus totalis » lancé par Sirius. Lily aida James à se relever et le Gryffondor alla vers son ennemi. Il le regarda longuement et ordonna à Sirius d'enlever le sort de pétrification.
- Mulciber, je crois qu'un duel serait de mise au lieu de m'attaquer lâchement dans le dos, non ?
- Je ne demande pas mieux, Potter. A la manière des ancêtres de nos deux grandes et vieilles familles… Ici même et maintenant, qu'en dis-tu ?
- Les professeurs nous en empêcheront…
- D'ailleurs, pourquoi n'ont-ils pas réagis avant ? demanda Remus.
- J'ai jeté un sort d'illusion pour le faire croire que tout se passe normalement sans la salle, bande d'idiots ! Vous ne croyez tout de même pas que j'aurais attaqué Potter sous les yeux du vieillard sénile !
- N'insulte jamais Dumbledore comme ça ! grogna Remus en empoignant Mulciber par le col.
Ses yeux dorés étincelaient de colère et il réussit à relever Mulciber, toujours par le col alors que les pieds du Serpentard ne touchaient pas par terre. Effrayé par tant de force, le brun observa son rival. Etait-ce possible qu'un garçon de quinze ou seize ans ait autant de force ? Et ses yeux jaunes, si gênants… et si tristes… Remus Lupin avait un secret, il en était sûr, mais quoi ? Soudain, ses pieds touchèrent enfin le sol, un peu brutalement et le blond s'éloigna, le laissant en face de James. Ils se rendirent juste devant les portes de la Grande Salle, là où ils avaient le plus d'espace pour bouger et pour ne pas blesser les autres élèves qui regardaient attentivement la scène, sans pour autant chercher à intervenir.
- Alors, qui est ton second ? demanda James.
- Je prends… Rogue ! décida le Serpentard alors que son camarade se levait pour venir prendre place à côté de lui. Et toi ?
- Je prends…
Mais avant qu'il n'ait eu le temps de choisir, Harry le rejoignit.
- Moi.
- Mais Harry tu…
- Fais-moi confiance, James.
Il voulait venger son père. Mulciber lui avait fait mal, l'avait torturé de l'intérieur et il ne le supportait pas. De plus, il avait fait mal à sa mère durant tout le temps qu'ils avaient été ensemble il n'avait pas su la rendre heureuse. Il voulait le faire payer.
- Mais… Sirius…
Remus retint Sirius qui s'avançait déjà et poussa Harry vers James.
- Remus ? questionnèrent James et Sirius incrédules.
- Instinct, répondit-il simplement à ses amis.
- Bien, si tu y tiens… dit alors James qui avait une foi totale en la qualité du loup-garou.
Ils se mirent en place, James dos à dos avec Mulciber, Rogue et Harry non loin d'eux. Un Serdaigle se proposa d'être l'arbitre et compta leur nombre de pas en sens inverse. A vingt, tout se déclencherait.
- 1… 2… 3… 4… 5…
Vite, décider du sort qu'il devrait lancer en premier. Inspirer. Expirer.
- 6… 7… 8… 9… 10…
Ensuite, réfléchir aux sorts que l'autre serait susceptible de lancer et préparer les contres sorts. Inspirer. Expirer.
- 11… 12… 13… 14… 15
Préparer les sorts suivants avec logique. Inspirer. Expirer.
- 16… 17… 18… 19…
Resserrer sa main sur sa baguette tenue devant son visage. Il n'aura pas beaucoup de temps pour se retourner et frapper. Inspirer.
- 20 !
Aussitôt, il se retourna et agita sa baguette vers son rival.
- Expelliarmus !
Mais Mulciber roula sur le côté et évita le sort.
- Deliriorus !
Le sortilège frappa James qui ne se trouvait tout à coup plus dans la Grande Salle. Des papillons volaient autour de lui qui essayait, comme un enfant, de les attraper. Il faisait beau, chaud et le printemps exhibait ses arbres en fleurs et son herbe fraîche et tendre. Mais quand il réussit à se saisir d'un des insectes, l'animal se transforma en une immense chauve-souris laide et démoniaque qui l'attaqua. Le ciel se fit sombre, l'orage éclata au loin. Le sol trembla et tout le paysage paradisiaque se métamorphosa : des arbres morts et un sol fissuré, sec et sans une once d'herbe prirent place. Autour de lui, il entendait des cris mais personne à l'horizon. Sa mémoire lui revenait peu à peu alors que le monstre lui déchirait sa robe en essayant de l'entraîner dans les enfers qui s'étaient ouvertes juste devant lui, trou béant et inondé de lave bouillonnante. La chauve-souris riait, machiavélique, l'entraînant toujours vers l'abîme. Non, il ne fallait pas… Tout était son imagination… Il tentait de se raisonner et de reprendre le contrôle de son esprit, se concentrer intensément. Tout à coup, la Grande Salle réapparut. Les élèves s'étaient amassés autour d'eux pour voir ce qui se passait Mulciber se pavanait devant eux, riant aux éclats. C'était maintenant ou jamais.
- Hieloveglus !
Une si intense clarté se fit devant les yeux de Mulciber qui, n'ayant pas vu le coup venir, se retrouva aveuglé par cette lumière si éblouissante. A tâtons, il chercha où il était, les mains devant lui, les yeux fermés et douloureux.
- Severus ! Occupe-toi de lui !
Aussitôt, l'autre Serpentard prit place.
- Serpensortia !
Un long reptile jaillit de sa baguette et rampa à toute vitesse vers James. Il lança un sortilège d'entrave qui ralentit légèrement les ondulations de l'animal.
- Reducto !
Le serpent devient plus petit mais il se dirigeait toujours vers sa cible.
- Bravo Potter, une fois de plus tu viens de prouver que tu es un parfait imbécile ! Même minuscule, ce serpent est l'un des plus dangereux qui puisse exister ! En le réduisant, tu l'as rendu plus difficile à ensorcelé et plus rapide aussi, même si ton sortilège d'entrave est là.
En effet, l'animal n'était déjà plus qu'à quelques centimètres de James. Harry voulait intervenir mais il n'en avait pas le droit tant qu'il n'avait pas été appelé à prendre part au duel.
- Harry !
James avait dû lire dans ses pensées… Il se mit devant le Gryffondor et regarda le serpent d'un air autoritaire.
- Ne t'approche pas ! Obéis à un fourchelangue.
Aussitôt, le reptile s'arrêta et se redressa, écoutant attentivement celui qui était capable de lui parler.
- Retourne vers celui qui t'a créé et attaque le !
- Je ne peux pas, fourchelangue. C'est lui qui m'a créé, je lui dois la vie et non la mort, répondit le serpent.
- Bien, alors retourne près de lui et surtout, n'attaque personne ici.
Et l'animal obéit, retournant tranquillement vers Rogue qui était devenu pâle en entendant Harry parler fourchelangue… réaction qui fut la même dans toute la salle. Harry, ayant accompli sa tâche, s'écarta. Etant donné que son père n'était pas blessé, c'était à lui de continuer le duel.
- Stupéfix !
Rogue ne fut pas assez rapide et s'écroula, raide comme un piquet, laissant Mulciber seul. James, bon joueur, laissa son ami recouvrer totalement la vue pour continuer le duel.
- Expemanca !
James, touché, se retourna et, le sort agissant parfaitement, il régurgita tout ce que contenait encore son estomac sous les yeux dégoûtés de tous les élèves. Mulciber, profitant de ce relâchement d'attention et que son rival lui tournait le dos pour attaquer une nouvelle fois. Heureusement, Harry n'avait pas quitté des yeux le Serpentard et s'en rendit compte juste à temps.
- Dolo…
- Rictusempra !
Le jeune homme se mit à rire bêtement sous l'effet du sortilège alors que Lily, voyant tout danger écarté, alla aider James. Mais Mulciber réussit à contrôler assez rapidement le sort et, faisant croire à Harry qu'il était encore sous son effet, il prépara son sort de prédilection.
- Impero !
Harry sentit son esprit devenir léger, engourdit, il ne pensait plus à rien, seulement au bien être de ne rien penser. Un petite voix raisonna dans sa tête, si lointaine mais si présente à la fois.
- « Tue James… il faut que tu le tues. Vas-y… tue-le ! Il le faut ! »
Il réalisa alors qu'il était sous l'influence de l'imperium pourtant, il n'avait pas envie de faire ce qu'on lui disait mais il sentait qu'il fallait le faire. Une force irrésistible l'incitait et il n'arrivait pas à la contrer. Il s'approcha de James, sûr de lui. Les élèves s'écartaient, croyant qu'il voulait aider l'héritier de Gryffondor.
Il devait le faire. Mais James était son père… On ne tuait pas son père ! Et… et pourquoi pas ? Puisque, après tout, on lui demandait de le faire… Il risquait de le regretter après…
A force de concentrer son esprit, il parvint peu à peu à en reprendre le contrôle. Rien n'était gagné ! Jamais, outre lorsque Voldemort lui-même le lui avait lancé, l'imperium n'avait été aussi fort. Il savait maintenant qu'il ne contrôlait pas totalement sa pensée et ses gestes et qu'il allait regretter ce qu'on lui forçait à faire. Il ne devait PAS le faire.
- Aller, vas-y, fais ce que je te dis, obéit moi. Tu DOIS tuer Potter.
NON, il ne le ferait pas ! Il se retourna vivement et regarda celui qui dirigeait ses pensées. Son cerveau, parvenant à repérer que c'était un ennemi, il su qu'il ne devait pas obéir. Faisant preuve d'une force de caractère considérable, il leva sa baguette et contre attaqua.
- Expelliarmus ! Duermos ! ligartus !
Il enchaîna les sortilèges qui frappèrent le Serpentard les uns après les autres. Ainsi, il fut désarmé, endormis et ligoté solidement. A bout de souffle et avec une migraine atroce, mais libéré du sortilège impardonnable, Harry se dirigea vers James qui, soigné par Lily allait beaucoup mieux, bien qu'encore un peu vert.
- Merci, Harry, dit James.
- Tu vas mieux ?
- Ça peut aller, grâce à Lily.
- Je crois qu'il vaudrait mieux que vous alliez à l'infirmerie, les garçons, leur recommanda celle-ci.
- Non, sinon Pomfresh sera au courant pour le duel et elle le dira à Dumbledore. Il vaut mieux faire comme si de rien n'était.
La plupart des Serpentard étaient déjà partis, emmenant les corps immobiles de Rogue et Mulciber vers les cachots, dans leur Salle Commune afin de les soigner. Les Gryffondor rassurèrent le reste de la salle et leur demandèrent de faire comme si rien de s'était passé. Une fois que tout le monde fut de retour à sa table, terminant son repas, Lily alla lever le mur d'illusion qu'avait dressé Mulciber avant d'attaquer James.
- Miss Evans, vous êtes toute pâle, vous n'allez pas bien ? lui demanda Dumbledore, attentif.
- Si, si, je vais très bien, assura-t-elle bien que se sentant un peu fébrile tout de même.
- Approchez, je vous en prie. Vous vouliez me parler de quelque chose ?
La jeune fille s'avança un peu tremblante. Qu'allait-elle bien pouvoir dire ? Elle n'aimait pas mentir… Pourtant, c'était nécessaire.
- Je… Je voulais vous demander quand seraient les examens de fin d'année ?
- Nous sommes fin janvier et vous pensez déjà aux examens, Miss Evans ? rit le vieil homme. Nous n'avons pas encore décidé de la date exacte des B.U.S.E.S mais vous en serez informée aussitôt que ce sera fait, ne vous inquiétez pas.
- Merci, professeur.
- Pendant que vous êtes ici, pourriez-vous dire à Mr Cooper que j'aimerais le voir après le repas dans mon bureau ?
- D'accord, professeur, je lui transmettrai le message.
Une fois fini de manger, mis au courant par Lily, Harry se rendit dans le bureau du directeur bien qu'il eut préféré aller se coucher, éreinté par le duel. Il prit place dans le siège qui lui fut désigné, juste en face du vieil homme.
- Bien, Harry. Je voulais savoir comment se passait ton séjour ici.
- Excellent, j'apprend beaucoup de choses, je m'amuse beaucoup aussi. Les gens sont pour la plupart gentils.
- Mais pas tous, c'est sûr ! Etais-tu bon en Divination à ton époque ? enchaîne le sage.
- Non, pas du tout ! s'exclama Harry.
- Pourtant, Miss Sherfly dit que tu es un élève très doué malgré ta faible aura divinatoire… Aurais-tu utilisé tes connaissances sur le passé pendant ses cours ?
- … Oui, un peu, avoua-t-il. Mais rien qui ne puisse être dangereux pour le cours du temps !
- Mais les Maraudeurs s'agitent. Ils veulent à tous prix savoir qui tu es et ils comptent bien faire des pieds et des mains pour y arriver. Leurs recherches progressent et leurs soupçons grandissent chez eux, se rapprochant de la vérité. Il va falloir que tu sois très prudent.
- D'accord, mais je ne pense pas qu'ils soient si proches de leur but. Et le problème, c'est que je me retrouve dans beaucoup de situations délicates.
- Je comprends tout à fait, et c'est là qu'il va falloir que tu ruses.
Harry s'enfonça dans son siège et prit un air renfrogné. Il ne voulait pas du tout ruser… au contraire, peut être que quelques indices supplémentaires et les Maraudeurs toucheraient enfin leur but…
- Non Harry, n'y pense pas ! dit Dumbledore
comme s'il avait lu dans ses pensées. Enfin… je crois que ça ne sert à rien de
m'étendre sur le sujet, surtout si tu es aussi têtu que ton futur père !
Soulagé que Lily et James soient enfin ensemble ?
- Oui, très ! Mais… comment le savez-vous ?
- Disons que Miss Jorkins est d'une discrétion sans pareil… si bien que toute l'école est déjà au courant, même les professeurs. Cela m'étonne même que Julius Mulciber n'ait pas encore réagit !
- J'aurais quelques questions à poser, dit aussitôt Harry en essayant de changer de sujet.
- Dis toujours… concéda le directeur.
- Lily, dans nos nombreuses conversations m'a parlé de deux anciens petits amis… Antonin Dolohov et Andrew… je ne sais plus comment.
- Paterson ?
- Oui, c'est cela, Paterson ! Mais… que leur est-il arrivé ?
- Antonin est parti vivre ailleurs, pour des raisons inconnues il a été interné à l'école de Durmstrang et on en a plus jamais entendu parler ici. Quant à Andrew… Il vaut mieux que tu demandes ça à mon moi futur, j'en saurais sûrement plus sur cette affaire car c'est très mystérieux… Mais ça a été horrible et ici, plus personne n'ose parler de lui. Une histoire très sombre… Je t'en dirai plus quand tu seras rentré dans le futur ! Dis-moi… les rapports Gryffondor/Serpentard s'améliorent-ils avec le temps ? Je veux dire, en 1995…
- Légèrement, oui… Mais c'est encore très tendu. Au mieux, nous nous ignorons mais la plupart du temps… Le pire, c'est à l'approche d'un match qui oppose les deux équipes ou pendant les cours commun où chacun essaie d'être meilleur que l'autre… ou encore lors de la remise de la Coupe des quatre maisons… Souvent, ça se joue entre les deux équipes.
- Et bien, mieux vaut que les disputes soient à propos de match de Quidditch que sur l'appartenance à la Magie blanche ou noire ou alors sur les origines moldues de certains sorciers.
- Les professeurs Osman et Sherfly se doutent-ils de quelque chose sur moi ?
- Oui, ils ont deviné mais ils gardent bien le secret, ne t'inquiète pas pour cela. Le Quidditch ne t'a pas trop manqué ?
- Un peu mais comme il y a eu ce match… Ce sont plus mes amis et le reste de ma famille qui me manque !
Harry se doutait que si le directeur l'avait convoqué, ce n'était pas pour parler des rapports Gryffondor/Serpentard en 1995 ou encore de Quidditch… Il avait une idée particulière derrière la tête, il le sentait. Il décida d'enclencher le sujet tout de suite.
- J'imagine que vous m'avez convoqué pour quelque chose de bien précis, professeur. Ai-je raison ?
Dumbledore reprit aussitôt son air sérieux.
- Oui, en effet, Harry. Voilà… Cela fait presque un mois que tu es ici et…
Harry sentit son cœur se serrer. Déjà ? Tout été passé tellement vite…
- Quand ? demanda-t-il alors.
Il avait compris, sans même que le vieil homme ne termine sa phrase.
- Dimanche de la semaine prochaine, ça te laisse le temps de profiter pleinement de ta dernière semaine ici. Ton départ est prévu à trois heures de l'après-midi.
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NOTES : coucou tout le monde !!!!!! J'espère que ce chapitre vous a plus ! Je ne sais pas quand le prochain viendra… Il n'est pas encore écrit (même au brouillon) mais les idées sont là ^^ . Autre chose très important aussi, la chanson qu'a chanté James ne m'appartient pas mais c'est la propriété de Rufus Wainwhrigt et le titre est « Hallelujah ». Alors, si vous ne connaissez pas la chanson, je vous conseil d'aller la télécharger, elle est magnifique et ça vaut vraiment le coup ! Pour ceux qui connaissent, elle est dans SHREK. Bon, et bien je crois qu'il est temps que j'arrête mon baratin… et que je laisse place aux réponses des reviews !!
Solar : Voici le chapitre suivant ! J'espère qu'il t'a plus ! merci pour la review !
Chen (alias Sarah) : Coucou ma riviouveuse en chef !!! Comment ça va ? ^_^ Et ouais, tu as vu ? J'accélère la cadence (et il est grand temps =^_^=). Oui, Lily n'aime pas Mulciber et c'est seulement dans ce chapitre qu'elle s'en rend compte… Elle n'était pas aveugle, non, ni bête… ni en manque d'amour ^^… mais pour des raisons qui seront bientôt dévoilées ! Lily n'a pas distingué les paroles de Harry quand il a dit « papa » et je ne pense pas que je vais m'en servir pour diriger les soupçons de Lily. Et oui, car les soupçons avancent assez vite, surtout du côté de Remus en fait ! Ce que faisaient James et Remus ? loolll ! Tout simplement, James faisait un rapport détaillé des choses bizarres sur Harry tout en gardant secret certains détails que Harry lui avait demandé de ne pas dévoiler. Pour le collier, et non, ce n'est pas Harry qui lui achète, j'ai trouvé bien mieux ~_^! Voilà ma chtite Sarah nadorée ! J'espère que ce chapitre t'a plus ! Bizouuu et merci pour la riviou !
Liv : Coucou ! Comme tu as dû le voir, ce chapitre faisait avancer pas mal ce don tu avais parlé dans ta review ! Surtout un sujet en fait ^_^ ! Merci beaucoup pour les compliments ! Et ne t'en fais pas, je ne lâche pas l'affaire mais je me dépêche de finir, je commence à être essoufflée et j'ai une envie folle de commencer une autre fic qui me tient beaucoup à cœur ! Merci beaucoup ! bizzzz
Hermione 2005 : Hillou ! Et voui, les soupçons se précisent, petit à petit… J'espère ne pas trop t'avoir fait attendre avec la suite ! Merci pour la review ! bizzz
Diane 23 : Ma chtite Diaaaaaaaaane ! Comment ça va ? J'ai vu que tu avais mis un chapitre, faut absolument que j'aille le lire et que je le commente ! L'internat ? Alorrrs, en fait, ça dépend des personnes. Il y en a qui aiment et d'autres qui détestent. J'ai la chance d'appartenir à la première catégorie mais c'est vrai qu'il y a des inconvénients, comme des avantages. Dans la catégorie avantage, on a la proximité du lycéen le fait d'être avec les copines en permanence, de faire les imbéciles tard le soir, de rester assez tard aussi avec son chéri #^__^# (à condition bien sûr qu'il soit aussi en internat), de pouvoir faire du sport le soir (vive la salle de muscu !!! ^_^) de sympathiser avec les surveillants. Pour les inconvénients, il y a le lever le matin à 6h45 avec la lumière dans la figure *__*, les ordinateurs qui se font rare et trop prisés pour être tout le temps libres, les horaires imposées, l'électricité coupée à 22h le soir pour les seconde… O_o donc on a beau appuyer sur le bouton on reste dans le noir… Les surveillants peuvent être parfois un peu trop sur nous *secoue la tête d'un air exaspéré*, les deus soirs d'étude obligatoires dans la semaine… la bouffe du self qui n'est pas formidable et que l'on doit subir trois fois par jour… Mais sinon, c'est vraiment génial, bien sûr, il faut tomber avec les bonnes personnes. Il y a plus de complicité, plus de confidence, plus les parents sur le dos ^_____ _^ ! Mais des fois, ça peut être un inconvénient pour les amis externes car ils ne vivent pas les évènements de l'internat et sont donc souvent dépassés par les évènements…Enfin voilà quoi, si tu veux savoir des choses particulières n'hésite pas à demander ! Mdr ! Je suis vraiment tête de nouille pour faire des erreurs comme ça ! Andrew Paterson… aah… le pauvre… J'en dirais plus sur lui dans le chapitre *compte sur ses doigts* 26 ! Oui, j'ai commencé ton autre fic et j'ai commencé le chapitre 2 ! Il faut aussi que je lise ton dernier chapitre des Origines ^^ ! Voilà, sur ce ma tite Diane adorée, je te fais de gros bizou en te remerciant pour ta review !!!!!!
Relena : Coucou ! Et non, lol, je ne m'étais pas fait enlever à par le diable en personne ! Alors, pour faire court, pour aller en enfer, tu prends le train jusqu'à Pau (Si tu es française ^^) et c'est à quelques kilomètres de là, dans un beeeellle petite ville répondant au doux nom de Lescar ! Et comment c'était ? Paradisiaque ! mdr ! Le Diable est ma foi très sympathique, drôle, vraiment génial ! Il y fait beau et chaud, les activités sont nombreuses et les habitants vraiment très sympathique ! ^_____________^ Voilà comment c'était l'Enfer ! Pas mal, hein ? J'espère que tu as aimé la suite ! Merci pour la review ! bizzzzzzz
Didji : Coucou ! Tu vas bien ?? Un amour, moi ? *se redresse fièrement* Oui, je sais, je sais *ton suffisant* ! looll ! Lily… moui, des envies suicidaires que je ne partage pas spécialement mais il ne m'est pas non plus arrivé les même choses qu'elle ! (et heureusement). Looooooooolll ! Cwys, vient voir ça, Didji demande en quoi c'est l'honneur BOO ! lolll ! Alorrs, BOO est en trip entre Crystal, l'auteur de On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve chez qui j'ai été pendant les vacances d'Avril. Et comme on ne croit pas en Dieu toutes les deux, on s'es inventé un dieu du net répondant au doux nom de BOO ! Voilà ^^ toute l'histoire du grand et magnifique BOO ! ^______^. C'est vrai que ce serait bien que Miss Rowling se dépêche d'apporter un peu de réconfort à Harry… une fille ? é_è je serais très jalouuuuuse et je crois que je ne serais pas la seule ! Loooll ! Ce n'est pas moi le démon, pour cela, il faut justement d'adresser à Crystal, elle s'y connaît ! Ceci dit, elle m'entraîne dans son démonticisme ! O_o… oulà, où j'ai été chercher ce mot moi ? Alors, c'était bien le « salon de la jeunesse ? » Ca consiste en quoi ? Et non, je ne suis pas Québecquoise mais française ! Dis, ça se peut que tu aies prit possession de mon esprit… qu'en penses-tu ? Je deviens plus rapide pour les chapitres… Bizouuuuu et merci pour tes reviews que j'adore ! ^_^ Permet moi de te dire que tu es complètement folle :p
Hermiona292 : Coucou ! Heu… #^__^# désolée que ma fic soit apparue deux fois sur fanfiction.net. En fait, c'est juste parce que j'avais supprimé le chapitre 19 et je l'ai remis corrigé d'une bonne partie de ses fautes… Mais le chapitre 24 est tout de même arrivé ! ~_^ Bizouuuuuuu et j'espère que ce chapitre t'a plus !
Mimi la pom-pom girl officielle : ^______^ coucou toi ! J'étais en retard O_o… tu rigoles ? Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas été aussi vite ^_^ ! bizouuuuu et merci pour la review !
Flufy : Coucou ! ^_^ ! Heu… Flufy, c'est bien Touffu dans la version anglaise ? ^_^ (no-where). Quatre heures pour lire ma fic ? Whaaa ! bien tu as beaucoup de courage car le début est pourrite ! En tous cas, merci beaucoup pour la review et je fais du plus vite que je peux, je sais, c'est lent mais avec ces satanés profs… enfin, c'est bientôt les vacances donc je vais pouvoir peut être mettre le turbo !! biz
Patmol : Hillo ! en voyant les menaces de ta review, je me suis dit que des crocs de Patmol ça devait faire très très mal alors j'ai essayé de me dépêcher… j'espère que je n'aurais aucune sentence… *déglutit péniblement* J'essaie aussi de mettre le chapitre suivant le plus vite possible aussi ! promis *toute petite voix* Bizou et merci pour la review ! Et de rien pour les explications, je souhaite beaucoup de succès à ta fic !
Cwynes adowée : coucouuuuuuuuu ! (k) Tout d'abord, encore merci d'avoir corrigé ce chapitre (au fait, tu as été faire un tour en haut ??? :p). Et t'inquiète, je ne t'en veux pas du tout pour ne pas avoir corrigé tout mon dernier chapitre, après tout, tu as d'autres choses mieux à faire :p … Je ne parlais pas de Wapiti mais du bac…. :ppppp ! Qu'il est bon d'être en seconde… Tu fais une trèèèèèès trèèèèèèès bonne BR, je te jure, ça m'a beaucoup aidé pour ce chapitre ! oh, j'allais oublier à :[ ! Comment ça te priver de coucougna ? non mais oh ! *coucougnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa* Vàlà ^^ ! Bah, c'est vra, le week-end dernier tu n'étais pas là et on ne peut plus avoir accès aux ordis facilement au lycée donc… Mais je suis làààààà ! Toi aussi tu m'as manqué et je ne suis pas du tout désacroisée… ça ne risque pas ça si tu veux mon avis… mais je te rappelle aussi que je n'ai pas l'ADSL moi :p. *tend un mouchoir à Ines* Pleure pas, t'as pas eu de réponse de la mort qui tue mais ce n'est que justice :p ! :[ (bis) ! Jasmin vanillé c'était vraiment très bien, j'ai beaucoup aimé ! Et pour tes deux autres nouvelles dont tu m'avais parlé… tu me les enverras *yeux à la Padou*. Heu… pour Jasmin Vanillé j'avais un commentaire à faire !?! Sur le nom ? :O ! Heu… #^^# je ne vois pas quel commentaire j'aurais pu faire… j'ai loupé un épisode là ??? *chuchotte* tu me diras ce que je devais dire, hein ? OUI !!!!!!!!!!!!!! Oui, tu as le cerveau ramolli, ma Cwys *nananèreuh* :ppppp ! et non, ce n'est pas un plan à la toi ! ^_^ Lily n'a pas (enfin je pense, je ne sais pas encore si je m'en servirais) entendu Harry dire « papa » (sauf si je le décide plus tard ^^… que c'est bon d'être aux commandes d'une fic !). Tu continues à la prochaine review ??? Où elle est ? :ppppppppppppppppppppppppppppp ! Je t'adoooooowe ma Cwys et je suis troooooop pressée de te revoir au mois d'Août… Mais ne t'avise pas d'entraîner l'Ange que je suis dans ta sadicité de démon incontrôlable ! Au fait, pense au maillot de bain p ! En tous cas, j'espère que tu ne tiens pas trop à tes montagnes car tout ce que je pourrais t'offrir ce sera des p'tites collines à la noix ! -_-… triste le Poitou, triste ! *beuh euh euh euh euh* ! Ze t'adooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooore ! Nah, ça, c'est dit ! Au fait, je viens de penser, tu feras très certainement la connaissance de mon super frangin… je planquerais les cintres en plastique, promis ! :p ! biyouuuuu et mici pour la review !
Tania Potter : ooooooooh ! Une grande sœur ! Coucou toi ^^ ! ça vaaaaaa ? Oh ! Deux reviews en plus pour le 22 et 23 #^^# ! C'est zentil ! Je compatis pour l'ordinateur -_-… eh non, elle n'a pas tout à fait largué son Serpentard de ***** mais…. ^_^ Un couple se former ? Oooooooh… lequel ? *fait son ignorante* Non, vraiment, je ne vois pas de quoi tu parles ! looooooolll ! Peut être que certains professeurs de Potion on été un tant soit peu acceptable… mais pas celui-là ! J'avais pensé à le faire gentil mais comme Rogue était méssant, il fallait bien qu'il ait eu un exemple pour être comme il est… je ne sais pas si je suis très claire là ^^ ! Ne t'en fais pas, il reste, le 24 (donc celui-ci) et le chapitre 25 et après, pouf, on retombe en 1995 ! ^_^ ! Et oui, il faut bien, mais après, tout va aller assez vite dans l'action et on arrivera rapidement à la fin de l'année car je commence à en avoir assez de me traîner cette fic ! Passons à la rev' du chapitre 23… Vi, une vie amoureuse plutôt mouvementée mais très sombre surtout, ça ne s'est jamais très bien passé… Enfin j'en dirais plus là-dessus dans le chapitre 26 je pense. Alors, comment as-tu vu la façon dont elle allait récupérer le collier ??? ^_^ ! Ahah… que de suppositions :pppp ! ^_____^ Bizouuuuuuuu ma grande sœur et mici pour la review !
Sur ce brave lecteurs qui êtes arrivés jusqu'ici ^_^, je vous souhaite une bonne journée et à bientôt je l'espère ! Et vous savez quoi ? Et bien je vous adooooooooooooooooooore ! C'est vra, sans vous, je n'aurais jamais continué cette fic jusqu'ici même si j'ai beaucoup de plaisir à écrire, je serais vite passé à autre chose ! Alors merci beaucoup à vous et ze vous aimeuh ! Bizouuuuuuuuus ! Nah, c'est dit ^^
