Pensées Intimes
Par Brocéliande
Cette nuit comme beaucoup d'autre je n'arrive pas à trouver le repos. Dès que je ferme les yeux son visage apparaît. Elle est là tout près de moi et pourtant si inaccessible. Je tends la main vers elle pour caresser sa joue, pour passer ma main dans ses long cheveux blond, mais immanquablement elle se détourne, s'écarte et s'éloigne. Elle me fuit.
J'aime sa force, son tempérament de feu, son sourire, sa façon de me regarder. Tout en elle m'attire indubitablement. Mais pourquoi continue t- elle à se refuser à moi ? Chaque fois que je fais un pas pour me rapprocher d'elle, elle s'effrayait. Je devine pourtant son attirance, mais elle hésite, a peur. Comment lui faire comprendre qu'elle ne doit pas fuir ses sentiments.
Et puis il y a les autres. Toujours dérangé par l'un d'eux. Ils m'empêchent d'être seule avec elle.
Emma ! Je la maudis depuis qu'elle nous a interrompu.
Désormais elle recommence à me fuir, elle m'échappe.
Comment faire pour la retenir près de moi, pour qu'elle me suive enfin. Qu'elle accepte de me livrer son c?ur que je sais éperdument épris? Je le sens, je le vois dans chacun de ses gestes à mon égard. Je sais qu'elle pense comme moi, je le lis dans ses yeux lorsqu'elle me regarde.
Je sais que comme moi elle est consciente du lien qui nous unit. Nous sommes pareil elle et moi.
Incapable de dormir, je me lève et je déambule dans les couloirs. Elle est là tout près dans mon esprit. Je l'imagine me rejoignant et je la prends dans mes bras, je l'embrasse enfin. Je rouvre les yeux et c'est le vide autour de moi. Alors je prends sa photo, je touche son visage. Ce visage si tendre qui me sourit. Et mes pensées me reconduisent vers elle. Elle me hante jour et nuit.
Je la regarde dormir, je l'observe quand elle s'entraîne, quand elle sort je la suit. Dissimulé dans un coin je la surveille. J'aime la voir danser également. Son corps si sensuel qui ondule au rythme de la musique. Je me retiens alors de me lever et d'aller vers elle pour la prendre dans mes bras ; car je sais pertinemment qu'elle me fuira.
Aucune autre fille n'a cet effet sur moi. Elle est la seule qui sait me faire vibrer par un simple de ses sourires. Et pourtant elle est aussi la seule qui m'échappe.
Je me console dans les bras d'autres, espérant qu'en me voyant agir de la sorte elle comprendra. Qu'elle finira par s'avouer ses sentiments. Mais mes espoirs s'enfuient peu à peu en constatant qu'elle fait de même. Ne voit-elle pas à quel point cela me rend fou.
Je lui parle, essaye de lui faire comprendre, mais elle continue de m'ignorer, refuse de m'écouter. Je ne supporte plus cette situation. Il faut que j'agisse. Peu m'importe ce qu'il faudra faire, je suis prêt à tout. Je n'ai peur de rien désormais.
Une main se pose sur mon épaule, me sortant ainsi de mes pensées. Je me retourne vers elle mais ce n'est pas celle que j'espérais. Ce n'est pas Shalimar qui est devant moi. Pourtant elle me sourit, elle connaît et comprend ma peine.
- Tu n'arrives pas à dormir ? Tu penses à elle n'est-ce pas ?
- Tu n'as pas le droit de lire mes pensées.
- Je veux juste t'aider.
- J'ai besoin d'être seul, laisse moi ! , répons-je énervée.
Je m'apprête à partir, mais elle me retient.
- S'il te plaît.
Je retire sa main dont le contacte me dégoûte et je m'en vais sans un regard. Je l'entends alors crier mon nom :
- Gabriel !
Par Brocéliande
Cette nuit comme beaucoup d'autre je n'arrive pas à trouver le repos. Dès que je ferme les yeux son visage apparaît. Elle est là tout près de moi et pourtant si inaccessible. Je tends la main vers elle pour caresser sa joue, pour passer ma main dans ses long cheveux blond, mais immanquablement elle se détourne, s'écarte et s'éloigne. Elle me fuit.
J'aime sa force, son tempérament de feu, son sourire, sa façon de me regarder. Tout en elle m'attire indubitablement. Mais pourquoi continue t- elle à se refuser à moi ? Chaque fois que je fais un pas pour me rapprocher d'elle, elle s'effrayait. Je devine pourtant son attirance, mais elle hésite, a peur. Comment lui faire comprendre qu'elle ne doit pas fuir ses sentiments.
Et puis il y a les autres. Toujours dérangé par l'un d'eux. Ils m'empêchent d'être seule avec elle.
Emma ! Je la maudis depuis qu'elle nous a interrompu.
Désormais elle recommence à me fuir, elle m'échappe.
Comment faire pour la retenir près de moi, pour qu'elle me suive enfin. Qu'elle accepte de me livrer son c?ur que je sais éperdument épris? Je le sens, je le vois dans chacun de ses gestes à mon égard. Je sais qu'elle pense comme moi, je le lis dans ses yeux lorsqu'elle me regarde.
Je sais que comme moi elle est consciente du lien qui nous unit. Nous sommes pareil elle et moi.
Incapable de dormir, je me lève et je déambule dans les couloirs. Elle est là tout près dans mon esprit. Je l'imagine me rejoignant et je la prends dans mes bras, je l'embrasse enfin. Je rouvre les yeux et c'est le vide autour de moi. Alors je prends sa photo, je touche son visage. Ce visage si tendre qui me sourit. Et mes pensées me reconduisent vers elle. Elle me hante jour et nuit.
Je la regarde dormir, je l'observe quand elle s'entraîne, quand elle sort je la suit. Dissimulé dans un coin je la surveille. J'aime la voir danser également. Son corps si sensuel qui ondule au rythme de la musique. Je me retiens alors de me lever et d'aller vers elle pour la prendre dans mes bras ; car je sais pertinemment qu'elle me fuira.
Aucune autre fille n'a cet effet sur moi. Elle est la seule qui sait me faire vibrer par un simple de ses sourires. Et pourtant elle est aussi la seule qui m'échappe.
Je me console dans les bras d'autres, espérant qu'en me voyant agir de la sorte elle comprendra. Qu'elle finira par s'avouer ses sentiments. Mais mes espoirs s'enfuient peu à peu en constatant qu'elle fait de même. Ne voit-elle pas à quel point cela me rend fou.
Je lui parle, essaye de lui faire comprendre, mais elle continue de m'ignorer, refuse de m'écouter. Je ne supporte plus cette situation. Il faut que j'agisse. Peu m'importe ce qu'il faudra faire, je suis prêt à tout. Je n'ai peur de rien désormais.
Une main se pose sur mon épaule, me sortant ainsi de mes pensées. Je me retourne vers elle mais ce n'est pas celle que j'espérais. Ce n'est pas Shalimar qui est devant moi. Pourtant elle me sourit, elle connaît et comprend ma peine.
- Tu n'arrives pas à dormir ? Tu penses à elle n'est-ce pas ?
- Tu n'as pas le droit de lire mes pensées.
- Je veux juste t'aider.
- J'ai besoin d'être seul, laisse moi ! , répons-je énervée.
Je m'apprête à partir, mais elle me retient.
- S'il te plaît.
Je retire sa main dont le contacte me dégoûte et je m'en vais sans un regard. Je l'entends alors crier mon nom :
- Gabriel !
