Plus qu'un simple livre

Chapitre 3 : « Dumbledore »

Il faisait froid au matin : Ron avait oublié de fermer sa fenêtre.

Je me levai et alla la fermer. Il n'y avait pas de barrure sur le côté. Je trouvai ça bizarre et je mis ça sur le dos de la magie. Quand je retournai dans ma paillasse (Oui ma paillasse, car le matelas que m'avait prêté Ron n'était vraiment pas confortable), Quelque chose cogna dans la maison. Je ne savais pas d'où provenait le bruit mais on dirait que cela venait du sous-sol. Les cognements furent suivit de gémissements atroce et strident. Personne ne s'en souciait et tout le monde restait endormi. Je me rappelai du Ghoul que les Weasley avaient. L'idée que je me faisais des Ghoul me coupa l'envie de la rencontrer. Un peu plus tard, après m'être étendu sur mon « lit » et après avoir longuement pensé à Stéphanie, Hermione surgit du cadre de porte. Elle me sourit et me fit signe de venir hors de la pièce, ce que je fis après m'avoir habillé avec la robe de sorcier que la mère de Ron m'avait acheté.

Une fois rendu au rez-de-chaussée, Hermione entreprit une conversation très active :

- Jeff, J'ai trouvé ce que tu fais! C'est du psychisme! Du Psychisme pure! Je t'explique ce que j'ai lue : Dans notre monde, des recherches ont prouvé que peut exister le psychisme mais jusqu'à aujourd'hui, seul quelques moldus avaient ces capacité, et cela, très faiblement. On parle de pressentir un avenir très près, faire vibrer un objet, etc. Tu es le premier ayant autant de capacité psychique qu'un sorcier en a en magie. Vraiment, je crois que tu pourras être la clé de plusieurs mystères touchant ce domaine. Tien, par exemple, essaie de faire bouger cette chaise, mmplutôt cette pomme.

Hermione me pointa une pomme se trouvant sur la table de la cuisine. Je me senti frémir d'excitation. Moi! Un Psychic! J'avais toujours voulu en être un. J'avais même faite des recherches dans le domaine essayant de faire plus que de simples « créations astrales ». Mon plus grand rêve allait se réaliser, et beaucoup plus facilement que je me l'imaginerais. Hermione me dévisagea, ne comprenant pas pourquoi j'avais la tête ailleurs et elle me ramena à la réalité, si elle l'était vraiment. Elle me tapota le front avec son index en me disant « Yoohoo! Alors tu bouges? », et c'est alors que je me concentrai pour faire venir cette pomme à moi. Je pris une profonde inspiration et me vida l'esprit laissa que moi et la pomme en tête. Ma vision devenue rouge, cachée par mon aura qui se déployait de plus belle et Hermione s'y tenta pour y toucher avec sa main. Elle avait un regard intrigué et impressionné tout en étant fortement intéressé. Je me concentrai de plus en plus fort et la pomme se mit à vibrer et rouler dans ma direction. « Oui! Continu, tu es capable Jeff! Encore un peu. Encore » me disait en même temps Hermione puis soudain la pomme quitta la table et vola dans ma direction à une vitesse ahurissante. De chance, elle ne vola pas directement dans ma direction sinon j'aurais eu une pomme en plein ventre. Elle vola vers un mur et elle s'écrasa dessus. Je n'en revenais toujours pas. J'avais beau refaire toujours les mêmes manifestations, cela m'épatait toujours (Parlant de la lévitation et du criquet) Hermione alla voir la pomme, ramassa ses restes et venue à moi en me disant : « Pour sûr, il te faut t'habituer à tes pouvoirs et les maîtriser car je crois que tu pourrais faire quelque dégât à Poudlard. » Elle avait bien raison, si je ne trouvais pas le moyen de contrôler cette force intérieure, je causerai beaucoup de trouble et de dégât autour de moi, voir même, du mal. Cela m'hérissa les poils du corps à y penser. Nous entamâmes une discussion sur la raison de mon épuisement. Harry nous rejoignit dans le salon une fois réveillé. Il ne restait que Ron mais nous décidâmes de le laisser dormir. Lorsque Ron arriva, nous avions trouvé comme théorie que mon épuisement serait dû au faite que c'est mon cerveau qui transforme l'énergie mana en manifestation psychique et non une baguette magique. Donc je devrais entraîner mon cerveau à faire beaucoup de manifestation tel mes muscles à faire beaucoup d'effort.

Éventuellement fut le tour de Molly qui se réveilla en trombe ayant manquée son réveil. Elle se précipita dans la cuisine afin de faire un méga déjeuner de début scolaire. Elle reprocha et interdit tout plein de trucs à George et Fred comme à l'habitude et nous partîmes tous en voiture moldu vers le Poudlard Express! C'était vraiment excitant de vivre tout ça. Mieux encore que les lire! Rendu à la gare, j'eue le traque de traverser la barrière alors Fred passa avant moi. Je pris tout mon courage et fonça dans le mur. Je le traversai sans problème mais une fois l'autre côté j'heurtai de plein fouet un autre élève de Poudlard et il trébucha sur le dos. Pendant la chute, je fermai les yeux comme pour éviter de voir se qui se passerait et je tombai le nez au sol. « OOW! » criai-je avec le nez ensanglanté. J'ouvris les yeux pour voir l'autre que j'avais heurté et lui aussi semblait avoir très mal. Je me relevai et lui tendit le bras pour l'aider à se relever et m'excuser. Il me posa un regard noir dans les yeux et parti sans même me dire un mot.

-Haha haha! Très drôle à voir ça! » Je ne connaissais pas cette voix mais j'avais un impression de connaître cette arrogance. Malfoy! Il fallait vraiment que je tombe sur lui en premier? Je me tournai pour le regarder.

-Et alors? Dis-je stupidement. Certes, c'était bien Malfoy mais il ne ressemblait pas du tout à l'acteur dans les films. Il était plus élancé et plus. classe. Voyant mon regard insultant il s'approcha de moi, toujours suivit de ses deux gros plein de soupe crasseux.

-Je m'appelle Draco Malfoy, lui c'est Goyle, et l'autre Crabbe. Dit-il en désignant les deux gros lards. Tu es sans doute un nouveau ici parce que je ne me souviens pas de ta face.

-Et qu'est-ce que cela peut me faire? Dis-je avec plus d'arrogance que je n'aurais voulu donner. Il me dévisagea presque insulté par mon regard méprisant.

-Si tu ne connais personne ici, il ne faudrait surtout pas que tu te trompes d'amis non? Me dit-il en m'offrant une poignée de main. Dah! C'est exactement comme dans le premier livre, pathétique! J'avais juste envie de lui cracher au visage mais il semblait ne pas m'haïr du tout et une méchante idée me passa par la tête. Peut-être pourrais-je lui faire avouer que son père est un mangemort! Ça serait vraiment trop bon de se débarrasser de lui pour de bon.

-En effet, je ne connais personne ici excepté toi et trois autres. Sur ce, Harry, Ron et Hermione arrivèrent derrière moi n'ayant pas encore vue Malfoy qui était bien caché de sa petite taille comparé la mienne. Je le dépassais d'une tête complète.

-Jeff, viens par ici. Aah! C'est Malfoy! lâcha alors Ron déconcerté et répugné de revoir aussitôt Malfoy.

-Voilà l'imbécile de rouquin qu'est Weasley et ses deux uniques camarades que sont la sang-de-bourg et Harry Crotté! Répliqua Malfoy.

Eurk! Ses insultes étaient vraiment trop pathétiques! Je me retenue pour ne pas lui flanquer un coup de poing au visage et c'est plutôt Ron qui lui sauta dessus suivit d'Harry et Hermione qui elle, essayait de les calmer. Elle me jeta un regard désespéré et je décidai de l'aider en ôtant Ron de sur Malfoy. Quelle ironie! Maintenant Malfoy était convaincu que j'allais être son ami. Il comprit aussi que je connaissais le trio. Il ne dit pas un mot et quitta les lieux, entrant dans le train suivit de près de Goyle et Crabbe. Ron insulta Malfoy dans son dos pendant tout le trajet pendant qu'Harry m'avait expliqué pourquoi ils l'haïssaient tous autant ce maudit Malfoy mais je connaissais déjà toute les raisons. Au long du trajet, Harry acheta plusieurs friandises de la cantine magique qui rôdait autour des cases de passagers. Malfoy fit éruption dans notre case de façon inattendue :

Il ouvrit la porte en insultant dès le départ Harry et les 2 autres mais quand il me vu assit avec eux, il avait une expression vraiment mémorable collé à son visage. La bouche grande ouverte, les yeux presque exorbités et les bras pendouillant le long de son corps. Il resta comme ça pendant au moins 3 secondes avant de recalculer ses insultes et de me les rediriger :

-Je ne me doutais pas que tu pourrais te faire aussi facilement influencer par des cons dans leur genre. Dit-il avec un regard des plus méprisant en lançant son regard sur le groupe. Vraiment tu me déçois beaucoup. J'espérais que tu ne sois pas l'une de ses connards de Griffindor! T'es vraiment plus pathétique que je m'en attendais. Une perte totale comme ceux que tu côtoies en ce moment. disait-il en balançant sa tête de gauche à droite, penché vers l'avant comme quand on veut faire comprendre que l'on est vraiment déçut. On ne peut pas tout avoir dans l. il fut interrompu par Harry.

-Draco, tu n'es qu'une merde! cria Harry prit d'une violente rage. Il lui sauta dessus et se mit à le frapper de toute ses forces oubliant qu'il était un sorcier.

Hermione sauta sur sa baguette et Ron rejoignit Harry à la baston. Goyle et Crabbe entrèrent dans le décor pour aider Malfoy qui se faisait cribler de coup de poing de partout. Je les regardais faire et je m'amusais vraiment beaucoup. Malheureusement, moi, il fallait vraiment plus que m'insulter simplement pour m'enrager assez pour me battre avec quelqu'un. Il fallait toucher mes principes essentiels. Par contre, j'eue une idée très drôle eheh. Je m'approchai de Malfoy et lui souffla de me regarder droit dans les yeux. Il tenta de me regarder tout en tapant ce qui semblait être Goyle et non Harry. Je changeai le ton de ma voix pour la rendre du style Death Metal! Haha! Vous auriez du voir l'effet que cela eu sur lui quand je me concentrai assez pour faire sortir mon aura rouge sang! Je disais en même temps dans ma voix très grave « Rayïshlen Esteebaörn Kenarr Vada! » Même Harry et Ron furent surpris mais pas autant que Malfoy qui tenta désespérément de se sauver de moi. Il avait vraiment peur et cela me faisait chaud au coeur de le voir aussi au dépourvut. Goyle et Crabbe ne comprenaient rien comme d'habitude. J'aurais pu leur dire qu'un gâteau au chocolat se trouvait dans leur culotte et ils passeraient l'après-midi à chercher le gâteau! C'était pissant de rire! Harry et Ron laissèrent Malfoy qui se dégagea et parti en courant.

Une fois l'incident clos, nous retournâmes aux friandises et je tombai sur une « bean » à goût de vomis. Vraiment horrible!

Le reste du voyage se passa très bien et je passai mon temps à leur raconter des histoires que j'avais entendu auparavant.

Une fois arrivé à l'école, nous débarquâmes tous et Hagrid salua Harry comme à l'habituel mais cette fois, il se précipita sur lui :

- Harry. Où est Jean-François? Est-il avec vous? dit-il.

- C'est moi Jean-François. Dis-je à Hagrid qui m'impressionna de sa stature beaucoup plus massive que je ne m'attendais. Au fond, il était tout de même demi géant.

- Parfait. Jean-François, tu dois me suivre avec les élèves de première.

- OK, dis-je tout simplement. À plus tard vous trois! rajoutai-je à mes nouveaux amis avant de quitter avec Hagrid.

Hagrid appelait les élèves de première agitant sa grosse lanterne à oeil de boeuf (Lanterne avec un hublot d'un seul côté où sortait la lumière amplifiée par des miroirs intérieur reflétant la lumière. Vive Dungeon & Dragon pour apprendre des choses inutiles! Eheh) Cette fois, à mon grand plaisir, il ne pleuvait pas à en faire des rivières sur les routes. Même que le ciel était rempli d'étoiles. Après que les nouveaux petits élèves se regroupèrent autour d'Hagrid, effrayés, Hagrid dit de le suivre et nous entrâmes tous en bateau dans la grotte où se trouvaient les grandes portes qu'empruntaient tous les nouveaux élèves de Poudlard. C'était vraiment impressionnant à quel point ces portes étaient géantes. La crainte poussa un peu le chaos dans le groupe d'étudiants. Il y eu 2 élèves tombés à l'eau. Nous montâmes tous l'escalier se trouvant derrière les portes après qu'Hagrid expliqua qu'il ne fallait pas essayer d'explorer les chemins.

La professeur McGonagall nous attendait au haut des marches, accompagnée d'Albus Dumbledore. La professeur ne passa pas trente chemins, elle demanda directement qui était Jean-François Paradis. Je sorti de la foule, en faite, vu ma grandeur, je ne pouvais pas vraiment me fondre dans la masse de petits étudiants. Hagrid me sourit avant que la professeur me dise de le suivre. Le château était impressionnant par son ampleur. Les murs montaient très haut, les plafonds et les planchers arboraient des gigantesques cubes de pierres. Tout était assez sombre, du moins, les chemins où m'emmenait maintenant Hagrid. Je vis les marches qui bougeaient toutes seules; assez drôle à voir les élèves coincés où ils ne veulent pas aller eheh.

Après une interminable marche, nous aboutîmes devant une énorme gargouille de pierre. Hagrid me dit d'attendre là le professeur Dumbledore là où j'étais. Il parti à la marche rapide pour rejoindre le groupe de nouveaux. C'était long et interminable. Je devais avoir attendu plus de deux heures avant que quoi que ce soit advienne et cela ne fut pas du plus agréable ; Je m'avais accoté sur le mur face à la gargouille, assis en indien. Je faillis m'endormir sur place quand je senti quelque chose monter sur mon bras. Las, j'ouvris les yeux lentement en redirigeant ma tête sur mon bras pour voir qu'est-ce qui me chatouillait comme ça. Une araignée était là, en train de gravir mon bras. Je dois avouer que les araignées sont passionnantes, mais tant qu'elles ne sont pas sur moi. Normalement, je me contente de leur donner une pichenette sur leur petit corps mais celle là faisait la grosseur de mon poing ! Je me levai d'un bond laissant sortir de ma bouche un cri vainement étouffé. La panique m'avait empêché de réagir rapidement, l'araignée était maintenant sur mon épaule. D'un coup, par pure réflexe, je lançai mon bras vers l'arrière et mon épaule alla s'écraser contre le mur, ou plutôt, contre l'araignée qui s'écrasa, elle, entre le mur et moi. Un Craquement suivi d'un squeeze et d'un petit cri aigu se fit entendre de l'araignée qui suffoqua et explosa sous la pression. J'avais du jus d'araignée partout sur mon épaule et mon visage ! C'était vraiment trop horrible ! Encore une fois, j'aimais bien que les araignées ne splash pas sur moi ! C'est alors que Dumbledore arriva dans le couloir sur pas rapide. Il avait l'air amusé de me voir ainsi, couvert d'entrailles de petites bestioles velues. Il était très vieux, tel les description de l'auteur. Sa chevelure argentée brillait même avec le peu de lumière qui parvenait jusqu'à nous. Sa grande toge était de plusieurs tint de verts entremêlés, entouré aux coutures de larges bandes noires. Majestueux, simplement majestueux. Il semblerait que j'aie laissé paraître mon abasourdissement car Dumbledore me sourit et se présenta à moi :

- Bonsoir Jean-François, Je me nomme.

- Albus Dumbledore. Dis-je par dessus lui.

- Oui en effet, intéressant, fort intéressant. Si tu veux bien me suivre, nous allons entrer dans mon bureau pour discuter de ton futur. Conclu-t- il.

Il se tourna vers la gargouille et à mon étonnement, il n'eut besoin que de sourire pour qu'elle se mette à tournoyer pour dévoiler un escalier montant en colimaçon. Décidément, la journée était dédié aux surprises. Une fois ayant gravi ces escalier, nous entrâmes dans son bureau. Le seul mot qui me revenait encore pour décrire ce que je voyais était biensûr : Majestueux ! Vraiment époustouflant. Une salle composé de 2 endroits séparés par un petit escalier. La première partie étant la plus basse et celle menant à la porte de sorti était ample. Un bureau près du fond de l'aire, il était couvert de paperasses et d'objet de toute sorte. Des commodes et des étagères ornaient les murs presque entièrement couvert. Il n'y avait aucune torche, seulement un petit foyer qui était éteint et pourtant, une vive lumière éclairait le bureau en entier. Probablement de la magie. Je commençais à m'y faire. Le deuxième aire étant d'environ un mètre et demi plus haut que le premier était plus vaste mais beaucoup plus embourbé. Des bibliothèques le couvraient dans sa totalité. Le plafond était fait en pente vers le centre menant à un point très haut. Des images y défilaient sans cesse. Il y avait tellement d'objet partout que j'en oubliai la plupart, mais je me souviendrai toujours de trois d'entre eux : Le fameux Phoenix, une sphère flottante remplie d'un nuage vert et l'épée de Griffindor. Elle ne m'impressionna guère, même que je la trouvai petite, frêle et assez laide par ses ornements trop superficiels. Elle me déçut vraiment ; je m'attendais à une épée beaucoup plus belle que dans le film mais elle était encore pire !

Dumbledore me laissa quelques minutes pour me laisser voir son bureau, on aurait dit que j'avais une tête de chouette ; elle tournait dans tout les sens, explorant l'environnement dans tout ses angles. Après cela, Dumbledore m'adressa de nouveau la parole et m 'invita à prendre un siège. Les sièges étaient laids et semblaient non confortable jusqu'à ce que je m'assoie dessus. Il était encore plus confortable que mon divan endormant dans mon sous-sol. Dumbledore vit mon expression et m'expliqua que ces sièges étaient enchantés pour être aussi confortable que l'on voulait. On fini par aboutir dans le sujet qui importait le plus, mon avenir dans ce monde qui n'était pas le mien.

- Jean-François, commença-t-il, je dois te demander de me compter toute ton histoire depuis le début afin que je puisse faire le jugement adéquats.

Je lui comptai alors toute mon histoire dans les plus précis détails que je me souvenais. Vraiment depuis le moment ou le livre m'avait fait de drôle d'effet. Je lui parlai aussi de ma famille, de mon état social étant en secondaire 5, de Stéphanie pour qui je dévouerai ma vie entière et finalement, de mes intérêts pour de nombreux domaines en insistant sur le paranormal et la parapsychologie. Il m'avait écouté sans même interrompe une fois. Il me regardait pendant mon récit avec un regard très sérieux et analyseur. On aurait dit qu'il tentait de voir si j'avais tout inventé mais les nombreux détails que j'avais dit semblaient avoir aidé à ma crédibilité. Si Dumbledore n'arrivait pas à me croire, qui allait le pouvoir excepté Harry, Ron et Hermione ? J'avoue que j'eue peur à cet instant, à l'instant où Dumbledore pensait à toute mon histoire. Il aboutit alors ses pensés et commença à me poser des questions :

- As-tu déjà réussit à faire un acte psychique dans ton propre monde ? me demanda-t-il.

- Pour être sincère, je n'en suis pas sûr. J'ai longtemps essayé de faire des visualisations mentales et ensuite, des créations astrales qui semblait avoir bien fonctionnées mais comment savoir s'il s'agissait non pas juste de mon pure imagination ? ma franchise m'impressionna.

- Hmm... Très intéressant... Tu es sûrement un vrai Psychic, m'avoua Dumbledore avec l'un de ses regards intenses et impénétrables. Probablement que ce n'était pas que ton imagination Jean-François, je crois même que tu étais sur le chemin de l'accomplissement psychique. Je dois t'avouer que j'ai moi aussi quelque connaissance en parapsychologie. Je ne pratique pas le psychisme, mais je suis de près toute les recherches qui y touchent. Je crois que ton voyage dans notre monde a affecté fortement tes capacités psychiques. Normalement, selon ce que j'ai lu, un psychique est bloqué à un certain point à cause de son will-power qui se refuse de complètement croire à ce genre de pouvoirs. Ayant traversé d'un univers à un autre aurait ouvert ton esprit et libéré ton will-power dans toute sa puissance. Fait moi dont voir ton aura rouge. j'aimerais bien pouvoir constater l'étendue de ton potentiel.

Sur ce, Albus se leva pour se mettre près du bord du mur. Il me demanda d'aller me placer au centre de la salle pour faire ma manifestation psychique. Stressé et nerveux, je me levai d'un pied gauche, j'ai même failli trébucher sur la chaise. J'allai au centre de la salle et essaya de me détendre. Puis, je me concentrai. Je fis le vide dans mon esprit, je respirais plus lentement et plus profondément. Je fermai les yeux et alors me vint une idée : Mon will-power ! La force de la volonté mentale ! J'ouvris les yeux dès ce moment. Dumbledore me regarda, perplexe. Je me gardai de m'expliquer et j'essayai ma théorie. Je cessa de me concentrer et je pensa plutôt à étendre mon énergie comme je le faisais si souvent à l'intérieur de moi-même afin de me refroidir le corps par temps chaud. Cela ne marcha pas sur le coup, mais quelques secondes après, je vis de mes bras des petits filaments de couleur rouge vin sortir comme s'ils étaient vivant et qu'ils se débattaient pour voir le jour. Au aurait dit des vers affamés mais de lumières. Puis lentement, l'aura se développa, devenant une couche épaisse de couleur rouge vin. Elle m'entoura complètement et elle semblait grandir de plus en plus rapidement car Dumbledore regardait dans tous les sens. Après une bonne minutes, je me sentis faiblir. Mes jambes allaient me lâcher si je ne cessais pas cette manifestation qui semblait directement ronger dans mon énergie. Dumbledore vit mon état de fatigue qui sembla beaucoup plus critique que je ne l'avais imaginé car il se précipita sur moi en me disant de couper ce lien. Cela m'avait surpris et mon aura commença à lentement se dissiper. Ce n'était pas comme les autres fois avec les autres, car normalement, l'aura apparaît et disparaît en l'espace d'un clin d'oeil. Dumbledore était satisfait de mon effort. Il disait avoir trouvé cela magnifique et revigorant. Il semblait à ce moment, plus réveillé qu'il l'était aussi. Je me demandai alors si je ne faisais tout simplement pas que me vider de mon énergie en invoquant cet aura.

Nous nous rassîmes autour du bureau. Dumbledore sorti de l'un des tiroirs du bureau une barre de chocolat et me l'offrit. Il me demanda si je savais à quoi cela servait, sachant que cela devait avoir été écrit dans l'un des livres et fut amusé de constater que c'était le cas. Ses expressions avaient changé quelque peu. On aurait dit qu'il réagissait comme moi. Cela devait sûrement être que des idées que je me faisais. Mais cela me parut étrange tout de même.

Dumbledore rangea la paperasse qui se trouvait sur son bureau pour laisser que quelques parchemins. Il m'en montra quelques uns et me dit que je devais les signer et il prit le temps de tout m'expliquer sur leur utilité avant que je les signes. Un était pour dire que j'existais bien, un autre était pour approuver mon âge et mes autres informations personnelles, un troisième était pour m'inscrire à l'école. Je souris à Dumbledore à ce moment et lui demandai :

- Ne croyez vous pas que j'aurai quelques difficultés à faire les courts ?

-Biensûr que non. On arrangera tout ce qu'il faut pour que tu puisses participer à nos courts. Ne t'inquiète pas pour cela. Me répondit-il avec un aimable sourire.

Le quatrième parchemin me laissa perplexe ; il demandait mon autorisation pour laisser venir le ministère de la magie, soit, leur montrer que j'existe et que je suis un Psychic. Albus m' avoua que le ministère voudrait bien faire des études sur mon cas car j'étais le premier Psychic avec autant de potentiel. Le cinquième et dernier parchemin me demandait si j'étais volontaire pour travailler pour l'école de Poudlard pendant l es fins de semaines et certains soirs. En posant à nouveau mon regard sur lui, il me dit qu'il fallait bien que j'aie de l'argent pour pouvoir dépenser et qu'il avait un travail fort intéressant pour moi, et surtout, payant ! Haha ! Je venais à peine d'arriver et on m'offrait un travail payant ! Je le questionnai sur ce travail en question mais il me répondit qu'il fallait que j'aille me reposer pour la nuit et qu'une grosse journée m'attendait le lendemain. J'acquiesçai en lui rendant un sourire. Juste avant de sortir de son bureau il me dit :

- Jean-François Paradis, bienvenue à Poudlard. Ton potentiel est grand et je suis fier de pouvoir t'apporter les moyens de le développer. Bonne nuit, et n'oublie pas le chocolat. me dit-il en riant de bon coeur.

Je sorti alors de la salle et me dirigeai vers la sorti. En chemin, je croisai Malfoy qui semblait vouloir m'éviter. Je croisai aussi plus tard, après m'être perdu dans les vaste corridors du château, Hermione. Elle m'aida à retrouver mon chemin vers la sorti et me passa un livre qu'elle venait d'aller chercher à la bibliothèque : « Develop your psychic skills » Ce titre m'était familier mais le livre était fait d'une couverture en cuir et les pages étaient jauni par l'oxydation. Je lui fit les au revoir et parti en direction de la cabane d'Hagrid. Il n'était pas encore de retour et son molosse jappait fortement à l'intérieur. Je dus attendre encore longtemps avant de le voir arriver et pendant ce temps, j'eue pratiqué mes capacités. Je me concentrai d'abord pour flotter à quelques centimètres du sol avant de me sentir trop épuisé. Je mangeai le chocolat que m'avait offert Albus. Il était vraiment très bon : Du chocolat au lait, mon préféré. Je me senti en pleine forme après cela et je réussis à quitter le sol à plus de 2 mètres dans les airs. Je réussis même à atterrir au sol sans trébucher et en douceur. J'étais vraiment content d'avoir réussit cela. Je cherchai des roches sur le gazon mais en vain alors j'essayai de transformer des brindilles d'herbe en criquet. Cela marcha après ma cinquième tentative. Je m'amusai à recommencer ces transformations et bientôt je me vis couvert de criquets. Ils étaient de toute tailles et de toutes couleurs, certains même étaient déformés. Je ne vis plus le temps passer et les criquets augmentaient en masse. Éventuellement, après que j'aille infesté le gazon de criquets, Hagrid se montra la bine depuis l'entré de l'école. Il marchait tout croche. C'était à la fois drôle et désolant à voir. J'accourus pour l'aider à venir mais il insistait pour s'y rendre sans aide et qu'il n'était pas si saoul que ça, même s'il marchait tout croche et qu'il déparlait parfois. Je l'aidai quand même à marcher jusqu'à ce qu'il me tombe dessus. Je n'aurais pas cru que cela puisse me faire aussi mal. Je passai près d'hurler de douleur et vu son état, il prit un moment avant de se lever. Je le suivrai alors avec quelques mètres de distances. Il ouvrit la porte de sa cabane et m'y invita. Il s'installa confortablement dans son lit et moi dans le mien, étant un lit improvisé. Il se parlait à lui-même et de chance, il s'endormit rapidement, me laissant seul, dans mes pensés, avant de finalement m'endormir avec qu'une chose en tête ; elle me manquait tellement.

Fin du chapitre.