NB : Je tiens à dire que je ne détiens pas les personnages de Harry Potter.
On m'a dit qu'il fallait prendre cette précaution. ¦8'P
Autre chose, désolé si vous ne comprenez pas tout ce qui se passe, je me
laisse parfois aller pour mes théories bizarres et complexes, au moins,
j'espère qu'elles vous plaisent! ¦8'D Khalietal Ken Voliur
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Chapitre 4 : Slythering.
Je me fis réveillé par Hagrid vers ce qu'il semblait être 6 heures du matin. Je me demandais pourquoi j'étais venu me coucher chez Hagrid, mais j'en resta mystifié. Hagrid se prépara à sortir son gros molosse quand il vu deux ou trois criquets dans ca maison. Il les écrasa négligemment avec son énorme pied de demi géant et ouvrit la porte pour y voir des centaines et des centaines de criquets devant sa porte et un peu partout sur le gazon. Il y avait plein d'élèves accompagnés de deux professeurs afin de les attraper et les retransformer en brindille d'herbe à l'aide d'une simple formule d'annulation de métamorphose, à ce moment, je me sentais vraiment mal d'avoir fait autant de petites bestioles, mais cela avait été tellement drôle. C'est alors que je décidai de les aider à attraper les sauterelles mais je ne savais pas comment les rendre en brindille.
Vint le moment des déjeuners. Harry et Ron m'attendaient à leur table où je me dépêchai d'aller. En voyant que le déjeuner allait être normal; gruau, toast et lait, je m'ennuyai des bons déjeuners à la « cabane à sucre style » que j'avais l'habitude de me faire. Mais, reste que le gruau avait un goût parfait avec de la cannelle et de la cassonade. On resta à la table pendant 2 heures, avant que les courts commencent. On parla de tout et de rien et une fois de plus, ils me demandèrent comment c'était chez moi. Personnellement, j'aurais dû écrire un livre sur mon passé! Ils m'auraient laissé tranquille avec ça. Mais peu importe, ils étaient vraiment cool, Harry et Ron.
Je fus compatissent pour Harry et Ron qui commençaient leur journée avec la divination. Ne sachant que faire, j'allai revoir Dumbledore à son bureau. Il était là, m'attendant au pied des marches en colimaçon. Il entra dans le sujet de la technologie en me disant que nos développements en médecines étaient beaucoup plus avantageux que les leurs pour le fait que cela ne consommait pas d'énergie vital du médecin qui soignait ses patients. Alors je lui dis que franchement, je préférais de beaucoup la magie à la médecines parce que c'était rapide et effectif comparé notre médecine.
La conversation passa de la médecine aux courts de Poudlard, aux activités des sorciers, aux sports des moldus, mais ce qui me marqua le plus, c'est quand il commença à me parler des jeux vidéos! Quoi? Lui? Intéressé à une technologie aussi dérisoire que nos écrans de TV quand ils pouvaient, eux, faire des illusions aussi vraisemblable que le réel? En tout cas, nous parlâmes finalement des jeux vidéos pendant un bon moment voyant que tout deux avions des affinités pour les jeux du genre.
Après un moment, Quelqu'un toqua à la porte du bureau d'Albus, c'était un homme bien habillé qui se nommait Fudge accompagné de 3 autres personnes. Fudge?!? Mais qu'est-ce qu'il faisait là? Je me souvins de lui étant un gars du ministère de la magie. Il se présenta à moi vivement ainsi que ses trois autres coéquipiers nommés Delson, Tropolius et Qwerty. Bizarrement, ce troisième nom me faisait penser à un clavier d'ordinateur. Aujourd'hui, je sais que c'est à cause que les 6 premières lettres d'un clavier son Q W E R T Y! Haha! Fudge se mit à parler avec Albus et arriva vite au but précis de sa venu lui et ses hommes, ils venaient pour faire de petits tests que j'avais volontairement accepté en signant le papier la journée avant.
Je pus dire que les tests qu'ils me faisaient faire étaient vraiment épuisants :
Fudge et ses hommes avaient amené des valises de métal et les déposèrent au sol afin de les ouvrir et d'en sortir plein d'objets de toute sorte. Fudge sorti un bandana en tissu synthétique de couleur marron. Qwerty sorti de petite chose ressemblant à des ventouses vivantes, ou des sansues. Les autres sortaient des grimoires avec des plumes et des chaises. Je commençai à m'amuser de les voir sortir des choses de leurs valises sans qu'il n'y ait de fin. Delson sorti des bloques de forme cubique, d'autre, sphérique puis pyramidale, et tout ça, de plusieurs grandeurs. Tropolius sorti une bulle de vitre avec un nuage à l'intérieur, un nuage vert opaque qui ondulait dans chaque direction. Fudge sorti plusieurs attirails de sorcier : Des baguettes magique, des bâtons de mage, des sacs de poudre, des composantes de potions ainsi que plusieurs potions différentes. Dans chaque objet je sentais une certaine force en émaner, j'avais une crainte face à chacun d'entre eux mais je fis confiance au hommes du ministère de la magie et exécutai leur tests.
Première chose qu'ils me firent fut de me coller les espèces de ventouse à des points précis de ma tête et de mon torse, les reliant par une petite ficelle gluante et les aspergeant d'une poudre puante. Ensuite Fudge mit le bandana marron sur ma tête et me demanda de faire une manifestation quelconque. Avec tout cela sur le corps j'étais vraiment mal-à-l'aise et je ne fus capable de faire quoi que ce soit. Fudge m'expliqua pour me rassurer à ce quoi servaient les ventouses et le bandana : « Les ventouses se nourrissent de magie pure, mais seulement quand un sorcier essaie d'en faire. Quand elles boivent cette énergie, elles se mettent à briller et à gonfler. Cela est un test afin de savoir à quel point ta magie est puissante. C'est la façon la plus efficace de mesurer le potentiel des sorciers. Le bandana est là pour lire ce qui se passe dans ta tête, pour savoir comment tu manifestes tes pouvoirs. Rien de tout cela ne te fera mal Jean-François. » Tout cela me rassura un peu et je me décidai de me concentrer plus sur la tâche qu'ils me demandaient d'accomplir. Dumbledore était resté assis à son bureau pour participer aux tests et prenait des notes sur ce qui se passait.
Je fermai les yeux et tenta de faire le vide dans ma tête, un vide des plus complet. Mais je cessai après quelques minutes de concentration en me rappelant de la façon que je voulais manifester mes pouvoirs : non pas en faisant le vide, mais en contrôlant mes forces de toutes volontés. Toutes les choses qui me passaient par la tête à ces moment étaient que pour me déconcentrer : Je perdais confiance, la retrouvais, me demandais quelles étaient les effets de mes pouvoirs, si c'était néfaste pour moi ou les autres, etc. Je finis par foutre ma paranoïa de côté et j'ouvris les yeux. Les 4 hommes me regardaient d'un air déçut, croyant que je n'avais aucun pouvoir. Alors là vint le moment intéressant : Je levai mes mains vers le haut pour créer un ambiance de puissance, eheh, et je me mis à bafouiller dans mon superbe langage de pure improvisation. Mon aura rouge se déploya dans toute la salle. Vous auriez tu voir la tête qu'ils faisaient! C'en était à pisser de rire! Les hommes essayaient de toucher l'aura comme de l'eau, ils griffonnaient rapidement dans leurs grimoires. L'un d'eux prit une fiole en essaya de la remplir de mon aura rouge sang. On aurait dit qu'on voyait en infrarouge. J'aimais vraiment cet effet de couleur. Là, Fudge me demanda d'arrêter et mon aura se coupa instantanément aussitôt que je lui commandai. Les ventouses ne brillaient pas et étaient toujours dégonflées. Qwerty s'approcha et commença à me poser des questions que Delson notait les réponses dans son grimoire tel que : « À quoi penses tu quand tu manifestes cet énergie? » ou « Qu'est-ce que tu disais juste avant de faire sortir le rouge de ton corps? » Je leur avouai que cela n'était que pour les impressionner un peu et que je n'avais pas besoin de parler ni de bouger pour faire cela. Je recommençai tel que je leur avais expliqué et l'un d'eux sembla satisfait de cela. Fudge commença à placer les bloques dans un certain ordre pendant que Qwerty me posait les questions. Après cet interrogatoire, Fudge m'expliqua qu'il allait tester mes capacités à faire des sortilèges sur des objets tel que les bloques qu'il avait placé. Alors je fis venir un des bloques à moi et leur expliquèrent que c'était l'une des seules choses que je savais en faire avec ça : Je transformai le bloque cubique en criquet. Je remarquai que la grosseur de l'objet originaire influait beaucoup la grosseur finale de la métamorphose. Le criquet était plus gros que ma tête! Il sauta partout afin de se sauver en foutant le bordel partout dans le bureau d'Albus qui semblait vraiment amusé de la tournure des choses. Mis à part ces deux tests, tout était relativement plat et long alors je vais vous épargner la suite. La dernière tâche était tellement épuisante qu'ils décidèrent d'en arrêter là. De toute façon, il était maintenant l'heure du dîner. Albus me donna un chocolat avant de partir et me dit : « Merci de ta coopération. Ces tests aideront beaucoup à la compréhension des phénomènes psychiques. Va dîner et dors un peu, ensuite, je veux te voir à 18 heures. Aah! Cela te sera utile » Il pointa sa baguette sur ma montre qui était brisé et la rendu magiquement fonctionnel. Maintenant, vue que cela n'était pas une technologie moldu, elle marchait bien. Je le remercia et me dirigeai vers la sorti avant que Fudge ne m'arrête pour me parler :
-Fort intéressant toutes ces choses. On se reverra demain à 8 heures et on te laissera tranquille après ces derniers tests.
-Oui, d'accord. dis-je avec épuisement.
En me rendant dans la grande salle pour manger, je croisai Hermione qui s'en allait vers la bibliothèque. Elle me demanda si je voulais avoir un livre et je lui dis que je voulais en savoir plus sur le psychisme et que j'avais fini son livre qu'elle m'avait précédemment prêté. Elle sourit et partie à pas rapide en direction de la bibliothèque. Elle y était pratiquement à toutes les pauses!
Harry et Ron m'accueillir dans le grand hall avec beaucoup de monde autour :
-Hey Jean-François! m'appela Ron. On va te présenter du monde!
Un sourire se traça sur mon visage puis je m'assis à côté d'Harry et d'un petit gars. Harry et Ron me présentèrent à toute la table des Griffindor. Ils se présentèrent tous mais j'oubliai la presque totalité de leur nom. Je n'avais jamais eu bonne mémoire des noms avant que la personne ne fasse quelque chose qui me marque. Je connus deux des Griffindor qui connaissaient assez bien les ordinateurs et nous parlâmes une bonne partie du midi de nos connaissances sur la programmation et l'édition. L'un d'entre eux avait accepté de m'apprendre, l'un de ces jours, comment programmer du C++. Pour ceux qui ne savent pas ce que cela signifie : Le C++ est un des nombreux langage utilisés en informatique pour programmer. Le C++ est le meilleur d'entre eux pour faire des jeux. Le dîner avait été savoureux mais je ne pus dire de quoi il s'agissait, je n'avais jamais rien vu ou goûté de tel.
Quand l'heures des cours arriva, je partie en direction de la cabane d'Hagrid pour dormir. Hagrid m'accueilli avec un grand sourire au bout des lèvres. Il m'avoua que j'allais passer au sorting hat et me laissa tranquille pour que je dorme un peu. Je m'endormis sans mal après avoir attendu plus d'une heure dans l'état comatique avant de ne pouvoir enfin me reposer réellement. Je passai mon sommeil sans rêves, du moins, je crois.
Ma montre sonna à 17 :55 et me réveilla d'une drôle de façon : Un petit bonhomme sorti de la montre et me chatouilla le nez avant de disparaître en poussière lumineuse. Je dois avouer que cette façon d'être réveillé est beaucoup plus agréable que par un buzz de cadran. J'allai le plus vite possible rejoindre Dumbledore à son bureau où la professeur McGonagall m'attendait pour ouvrir le bureau de Dumbledore : Sérieusement, je me demandai s'ils croyaient qu'après tout ce temps je n'avais pas comprit le mot de passe pour entrer dans son bureau. C'était pourtant simple de dire « Plus qu'au Poire ». Et quel mot de passe bizarre!
Une fois encore dans le bureau d'Albus, je vis que Dumbledore n'était pas là, du moins, pas encore. McGonagall alla prendre un gros chapeau qui était rangé sur une haute étagère et le déposa sur un siège en me regardant avec un sourire comme si je devais lui dire ce qu'était que ce chapeau. Je n'en avais aucune idée jusqu'à ce que je me souvienne de ce que m'avait dit Hagrid avant de m'endormir : j'allais passer au sorting hat. Alors je lui dis que c'était le sorting hat et elle sourit de plus belle. Albus arriva enfin et il ouvra la discussion :
-Bon! C'est maintenant que l'on va te donner la maison dans laquelle tu iras. dit-il.
-Viens t'asseoir ici Jean-François. me dit McGonagall.
Une fois assit sur le siège, elle mit le chapeau sur ma tête et il s'anima enfin. Je senti comme une main s'agripper à ma tête et la flatter. Puis dans ma tête j'entendis une vois me parler : « Hmm. Tu n'es pas un facile à placer toi. Mouais. Eheh, je n'avais pas vue cette partie de toi! Tu essaies de te cacher de moi peut-être? Mais peu importe, je sais où tu dois aller Jean-François. Certes cela indignera peut-être quelques uns de tes nouveaux amis mais c'est ta voie. » La voix cessa dans ma tête pour devenir audible de tous : « Je te place dans Slythering! » Et le chapeau redevint inerte. McGonagall me regarda un peu déçut de ne pas m'avoir dans sa maison et elle se retourna vers Albus qui la regarda aussi :
-Je suis sûr qu'il prendra le bon chemin Minerva. dit-il.
-Moui, tu dois avoir raison. Du moins, je l'espère. dit-elle.
-Mais de quoi parlez vous? dis-je avec un moment de silence avant de reprendre. Vous croyez que je pourrais devenir méchant ou quelque chose du genre que deviennent pratiquement tous les Slythering?
-Albus? dit Minerva avec un regard inquiet.
-Non, je ne crois pas Jean-François. Mais il est vrai que beaucoup des Slythering aboutit vers le mal. me répondu Dumbledore.
-Et. suis-je vraiment obligé d'aller avec les Slythering? Je veux dire, j'aurais voulu être avec Harry et les autre de Griffindor. N'y a-t-il pas moyen pour moi d'aller dans cette maison? dis-je ensuite sans le moindre espoir.
-Selon la tradition et les règles de notre école, je crains de ne pouvoir décider de la maison à la place de notre sorting hat Jean-François. J'en suis navré. Mais ne crois pas que tu ne pourras avoir d'ami au sain de cette maison. Tu t'y feras sûrement rapidement. N'est pas peur. me rassura- t-il après m'avoir déçut du même fait.
La discussion était close. Je ne pouvais vraiment pas changer ma maison et j'allais être coincé avec ce sale Malfoy. Dans le fond, l'école allait sûrement être beaucoup mieux que chez moi et j'étais maintenant un psychic! Dumbledore me prescrit d'aller me reposer pour la nuit car la prochaine journée allait être aussi épuisante que l'actuelle alors je me rendis de nouveau chez Hagrid pour me reposer. Je ne réussis pas à dormir avant un certain moment me demandant ce que mon futur allait devenir avec les Slythering et en tant que psychic dans un monde qui ne m'appartenais pas. et sans Stéphanie. Je réussis à trouver sommeil qu'après une bonne heure à me retourner et retourner dans mon « lit » qui n'était pas des plus confortable.
* *
*
Je vis un livre noir avec des inscriptions dorés qui décrivaient des mots tel que destruction, mort, violence, vengeance et démon. Au plis du livre se traça une bouche qui s'ouvrit pour y laisser voir une dentition très développée et acérée. Une langue fourchue couverte de sang y sorti pour m'entourer et me tirer vers l'intérieur. Je me sentais fortement attiré et incapable du moindre mouvement. J'entendais derrière moi Stéphanie qui criait d'horreur face à la scène mais je n'étais pas capable de parler ni de tourner la tête pour demander de l'aide. De multitude d'épines recouvraient la langue fourchue qui m'entourait et me lacérait lentement en me tirant de plus en plus fort tout en me serrant de plus en plus fort tel un boa en pleine attaque d'une proie. Je sentais le sang me monter à la tête sous la pression et mes membres devenir de plus en plus engourdis. Le livre prit de l'ampleur et les mots devinrent des phrases : « Je te veux Jean-François. Je vais te tuer. Laisse la soif de vengeance t'envahir. Libère moi de ton enveloppe. Meurs, tues, détruis! Douleur, souffrance, peine, colère, haine! » Je ne voulais pas lire la suite mais mes yeux ne se contrôlaient plus et les mots entraient ma tête comme un flot d'une trop forte rivière. Stéphanie laissa sortir un cri de mort qui me rongea le crâne de mon impuissance. Je ne pouvais me retourner pour la voir. Je ne pouvais me débattre pour aller l'aider. J'étais impuissant.
Le livre m'envala en me mordant avec ses dents tranchantes et perçantes tel un vulgaire morceau de chair et je tombai dans un trou noir infini. Le trou devint plaqué d'étoile avec un couloir bleuté formé d'halo de lumière brillante qui défilaient à une vitesse vertigineuse. Je sentais mon c?ur faire dix tour dans mon torse et mes yeux tournèrent sur leur orbite, je perdis conscience.
Le gazon trouva asile dans ma bouche, ce qui n'était pas agréable. Je me levai et remarqua qu'un grand château se trouvait sur le haut d'une très grande falaise :
-Est-ce que ça va Jean-François? me dit Harry derrière moi avec la baguette en main. Je ne lui répondis pas.
-Hey Jean-François, ne t'en fait pas, tout ira bien. me rassura Hermione de l'autre côté de moi, aussi avec sa baguette en main.
Mais je gardai le silence et me retourna vers l'avant voyant Lord Voldemort dans mon chemin sa baguette en l'air. Une profonde haine semblait animer son visage reptilien, une haine qui semblait redirigé sur moi. Son bras gauche était grossièrement arraché, le moignon dégoulinant de sang noir. Sa jambe droite était toute calcinée et il semblait avoir misère à s'y tenir dessus convenablement. Sa haine se transforma : Il me sourit cruellement.
-Cette fois, tu ne m'auras pas Khalietal! siffla-t-il avec une voix perçante.
-Quoi? Khalietal? Qu'est-ce que.
Deux simple mots se firent entendre puis une puissante lumière verte jailli de la baguette de Voldemort. Un faisceau plus clair encore quitta le bout de la baguette et se dirigea dans ma direction. À un mètre de moi, je sentais déjà la douleur du sort si puissant me brûler la chair et plus le faisceau s'approchait, plus je sentais une atroce sensation de froid prendre le dessus de mon corps puis je sentis pour la dernière fois la lumière se poser sur mon torse. Tout devint froid et noir, je me sentis tomber sur le gazon. Un cri retentit faiblement jusqu'à mon ouïe qui faiblissait beaucoup trop rapidement étouffant la fin du cri.
* *
*
J'étais couvert de sueurs froides. Mon lit était tout à l'envers et quelques meubles avaient été bouleversés et renversés. Hagrid me fixait, bouche bée, les yeux tout rond et la bouche grande ouverte, quelques bleues sur les jambes et les bras. Je regardai autour de moi plus en détail la maison complètement en désordre :
-Il commence à être temps que tu te réveilles petit. Un peu plus et j'allais chercher Dumbledore! me dit Hagrid après un moment. Il regarda partout en se frottant les bras et les jambes en ajoutant. Gigotes tu toujours autant pendant ton sommeil?
-Qu quoi? C'est moi qui a fait tout ça? dis-je avec un ton coupable.
-Oui. En essayant de te réveiller, tu m'as criblé de coups de pied. Tu faisais tout tomber et tu n'arrêtais plus de crier de douleur juste avant de te réveiller.
Quel horrible cauchemar que j'avais fait! J'en avais tout les membres tremblant. Mais j'étais fort heureux que cela n'ait été qu'un cauchemar et non la réalité. Hagrid reprit la parole après que je m'aie calmé :
-C'est l'heure de se lever, une grosse journée t'attend et moi je dois préparer mon cours. Pour 9 heures.
-Il est 6 heures. Quelles sont les créatures que tu as pour tes cours maintenant? lui demandai-je. Un sourire se traça sur son visage. Je venais de lui faire plaisir en lui demandant ce qu'il allait montrer dans ses cours.
-Eheh. Veux-tu voir? il m'entraîna aussitôt que je me suis habiller dehors, derrière sa maison. Ça, c'est des Gerunds! me dit-il en me montrant des espèces de grosse boule de 2 pied de large.
La créature était toute jaune avec un énorme oeil prenant tout la largeur de la boule et de petits bras atrophiés et de grosses jambes musclées. La bête me regarda avec son oeil plein d'intelligence. Elle s'approcha de moi et me regarda de près.
-Ne t'inquiète pas, Gollok ne te fera pas mal, il est un gentil Genrund.
-Whoa! C'est vraiment bizarre ça.
Le monstre se recula et me regarda d'un oeil frustré avant de s'en retourner où il était avant que l'on arrive.
-Fait attention, les Gerunds sont très susceptibles et ils se trouvent parfait. Va t'excuser et il sera heureux.
Alors j'allai m'excuser de mon impolitesse au Gerund et il se retourna tout joyeux en me serrant avec ce qui lui servaient de bras. Ces créatures étaient très affectueuse et leur contacte était bienfaisant. Je me senti tout détendu et serein à ce moment, oubliant complètement le rêve atroce de ma « violente » nuit. Après avoir aidé Hagrid à les rediriger dans le grand enclos, je parti pour déjeuner dans la grande salle.
Comme depuis mon arrivée, Harry et Ron y étaient ainsi que Hermione et Fred. Nous mangeâmes notre déjeuner, mais je ne racontai rien de mon cauchemar car il était dans mon habitude d'en faire pratiquement chaque nuit depuis tellement longtemps. À 8 heures, j'allai revoir Dumbledore pour la suite des tests avec Fudge. Comme la première fois, j'eue vite m'épuiser mais ce n'est qu'après 6 heures que Fudge se résigna à me laisser partir en m'assurant qu'il n'avait plus de tests à me faire subir. J'étais vraiment heureux de cela mais je ne laissa pas paraître car Fudge m'appréciait bien et je ne voulais pas le blesser. Dumbledore me donna un repas et discuta avec moi dans son bureau pendant que je mangeais ensuite il me demanda si je voulais avoir un sommeil sans rêve avant l'infusion de connaissance.
-L'infusion de connaissance? demandai-je.
-Oui. C'est un procédé qu'on utilise que rarement dans des cas semblable au tien. Tu as beaucoup de temps de retard et on doit ramener tes connaissances à jour alors on insufflera toutes les connaissances qu'on pourra afin que tu ne reprennes que le minimum de cours ici. Il serait fort honteux d'être avec les premières années n'est-il pas? il me sourit gentiment avant que je ne cligne des yeux une fois de trop, tombant dans un sommeil magique.
Je me réveillai plein d'énergie, assit sur une chaise en plein milieu d'une grande salle sombre et suintante d'humidité. 4 personnes habillés de grande toge de sorcier étaient autour de moi, parlant entre eux. L'un remarqua mon réveil et tous se retournèrent vers moi. Celui derrière moi avait une longue barbe blanche très bien entretenue et aucunement jauni. Il introduisit la parole : « Bonsoir Jean-François Paradis. Nous sommes 4 volontaires ayant appris nos connaissances parmi les Slythering. Nous allons t'infuser ces connaissances jusqu'à ce que tu ne puisses plus en contenir plus. N'ait crainte, cela ne te fera pas mal, mais cela te déconcertera sûrement. » Tous levèrent leur baguette et commencèrent à murmurer dans un dialecte qui m'était inconnus. Ils avaient tous les yeux baissés et l'un d'eux leva les yeux en premier. Un rayon vert et argenté jailli de sa baguette et me transperça sans aucune douleur. Vite, les autres baguette déployèrent aussi leur rayon vert et argenté. Dès le contacte du dernier rayon, je me sentis fortement secoué et ébranlé. Des milliers d'images, des milliers de sons et conversations, des milliers de mouvements et de déplacements s'incrustèrent dans ma tête qui hurlait de douleur. J'avais l'impression de vivre en instantané la vie de 4 personnes qui m'étaient avant inconnus. C'était vraiment bizarre. Puis la migraine me fit tellement mal que je m'évanouie sur place.
Chapitre 4 : Slythering.
Je me fis réveillé par Hagrid vers ce qu'il semblait être 6 heures du matin. Je me demandais pourquoi j'étais venu me coucher chez Hagrid, mais j'en resta mystifié. Hagrid se prépara à sortir son gros molosse quand il vu deux ou trois criquets dans ca maison. Il les écrasa négligemment avec son énorme pied de demi géant et ouvrit la porte pour y voir des centaines et des centaines de criquets devant sa porte et un peu partout sur le gazon. Il y avait plein d'élèves accompagnés de deux professeurs afin de les attraper et les retransformer en brindille d'herbe à l'aide d'une simple formule d'annulation de métamorphose, à ce moment, je me sentais vraiment mal d'avoir fait autant de petites bestioles, mais cela avait été tellement drôle. C'est alors que je décidai de les aider à attraper les sauterelles mais je ne savais pas comment les rendre en brindille.
Vint le moment des déjeuners. Harry et Ron m'attendaient à leur table où je me dépêchai d'aller. En voyant que le déjeuner allait être normal; gruau, toast et lait, je m'ennuyai des bons déjeuners à la « cabane à sucre style » que j'avais l'habitude de me faire. Mais, reste que le gruau avait un goût parfait avec de la cannelle et de la cassonade. On resta à la table pendant 2 heures, avant que les courts commencent. On parla de tout et de rien et une fois de plus, ils me demandèrent comment c'était chez moi. Personnellement, j'aurais dû écrire un livre sur mon passé! Ils m'auraient laissé tranquille avec ça. Mais peu importe, ils étaient vraiment cool, Harry et Ron.
Je fus compatissent pour Harry et Ron qui commençaient leur journée avec la divination. Ne sachant que faire, j'allai revoir Dumbledore à son bureau. Il était là, m'attendant au pied des marches en colimaçon. Il entra dans le sujet de la technologie en me disant que nos développements en médecines étaient beaucoup plus avantageux que les leurs pour le fait que cela ne consommait pas d'énergie vital du médecin qui soignait ses patients. Alors je lui dis que franchement, je préférais de beaucoup la magie à la médecines parce que c'était rapide et effectif comparé notre médecine.
La conversation passa de la médecine aux courts de Poudlard, aux activités des sorciers, aux sports des moldus, mais ce qui me marqua le plus, c'est quand il commença à me parler des jeux vidéos! Quoi? Lui? Intéressé à une technologie aussi dérisoire que nos écrans de TV quand ils pouvaient, eux, faire des illusions aussi vraisemblable que le réel? En tout cas, nous parlâmes finalement des jeux vidéos pendant un bon moment voyant que tout deux avions des affinités pour les jeux du genre.
Après un moment, Quelqu'un toqua à la porte du bureau d'Albus, c'était un homme bien habillé qui se nommait Fudge accompagné de 3 autres personnes. Fudge?!? Mais qu'est-ce qu'il faisait là? Je me souvins de lui étant un gars du ministère de la magie. Il se présenta à moi vivement ainsi que ses trois autres coéquipiers nommés Delson, Tropolius et Qwerty. Bizarrement, ce troisième nom me faisait penser à un clavier d'ordinateur. Aujourd'hui, je sais que c'est à cause que les 6 premières lettres d'un clavier son Q W E R T Y! Haha! Fudge se mit à parler avec Albus et arriva vite au but précis de sa venu lui et ses hommes, ils venaient pour faire de petits tests que j'avais volontairement accepté en signant le papier la journée avant.
Je pus dire que les tests qu'ils me faisaient faire étaient vraiment épuisants :
Fudge et ses hommes avaient amené des valises de métal et les déposèrent au sol afin de les ouvrir et d'en sortir plein d'objets de toute sorte. Fudge sorti un bandana en tissu synthétique de couleur marron. Qwerty sorti de petite chose ressemblant à des ventouses vivantes, ou des sansues. Les autres sortaient des grimoires avec des plumes et des chaises. Je commençai à m'amuser de les voir sortir des choses de leurs valises sans qu'il n'y ait de fin. Delson sorti des bloques de forme cubique, d'autre, sphérique puis pyramidale, et tout ça, de plusieurs grandeurs. Tropolius sorti une bulle de vitre avec un nuage à l'intérieur, un nuage vert opaque qui ondulait dans chaque direction. Fudge sorti plusieurs attirails de sorcier : Des baguettes magique, des bâtons de mage, des sacs de poudre, des composantes de potions ainsi que plusieurs potions différentes. Dans chaque objet je sentais une certaine force en émaner, j'avais une crainte face à chacun d'entre eux mais je fis confiance au hommes du ministère de la magie et exécutai leur tests.
Première chose qu'ils me firent fut de me coller les espèces de ventouse à des points précis de ma tête et de mon torse, les reliant par une petite ficelle gluante et les aspergeant d'une poudre puante. Ensuite Fudge mit le bandana marron sur ma tête et me demanda de faire une manifestation quelconque. Avec tout cela sur le corps j'étais vraiment mal-à-l'aise et je ne fus capable de faire quoi que ce soit. Fudge m'expliqua pour me rassurer à ce quoi servaient les ventouses et le bandana : « Les ventouses se nourrissent de magie pure, mais seulement quand un sorcier essaie d'en faire. Quand elles boivent cette énergie, elles se mettent à briller et à gonfler. Cela est un test afin de savoir à quel point ta magie est puissante. C'est la façon la plus efficace de mesurer le potentiel des sorciers. Le bandana est là pour lire ce qui se passe dans ta tête, pour savoir comment tu manifestes tes pouvoirs. Rien de tout cela ne te fera mal Jean-François. » Tout cela me rassura un peu et je me décidai de me concentrer plus sur la tâche qu'ils me demandaient d'accomplir. Dumbledore était resté assis à son bureau pour participer aux tests et prenait des notes sur ce qui se passait.
Je fermai les yeux et tenta de faire le vide dans ma tête, un vide des plus complet. Mais je cessai après quelques minutes de concentration en me rappelant de la façon que je voulais manifester mes pouvoirs : non pas en faisant le vide, mais en contrôlant mes forces de toutes volontés. Toutes les choses qui me passaient par la tête à ces moment étaient que pour me déconcentrer : Je perdais confiance, la retrouvais, me demandais quelles étaient les effets de mes pouvoirs, si c'était néfaste pour moi ou les autres, etc. Je finis par foutre ma paranoïa de côté et j'ouvris les yeux. Les 4 hommes me regardaient d'un air déçut, croyant que je n'avais aucun pouvoir. Alors là vint le moment intéressant : Je levai mes mains vers le haut pour créer un ambiance de puissance, eheh, et je me mis à bafouiller dans mon superbe langage de pure improvisation. Mon aura rouge se déploya dans toute la salle. Vous auriez tu voir la tête qu'ils faisaient! C'en était à pisser de rire! Les hommes essayaient de toucher l'aura comme de l'eau, ils griffonnaient rapidement dans leurs grimoires. L'un d'eux prit une fiole en essaya de la remplir de mon aura rouge sang. On aurait dit qu'on voyait en infrarouge. J'aimais vraiment cet effet de couleur. Là, Fudge me demanda d'arrêter et mon aura se coupa instantanément aussitôt que je lui commandai. Les ventouses ne brillaient pas et étaient toujours dégonflées. Qwerty s'approcha et commença à me poser des questions que Delson notait les réponses dans son grimoire tel que : « À quoi penses tu quand tu manifestes cet énergie? » ou « Qu'est-ce que tu disais juste avant de faire sortir le rouge de ton corps? » Je leur avouai que cela n'était que pour les impressionner un peu et que je n'avais pas besoin de parler ni de bouger pour faire cela. Je recommençai tel que je leur avais expliqué et l'un d'eux sembla satisfait de cela. Fudge commença à placer les bloques dans un certain ordre pendant que Qwerty me posait les questions. Après cet interrogatoire, Fudge m'expliqua qu'il allait tester mes capacités à faire des sortilèges sur des objets tel que les bloques qu'il avait placé. Alors je fis venir un des bloques à moi et leur expliquèrent que c'était l'une des seules choses que je savais en faire avec ça : Je transformai le bloque cubique en criquet. Je remarquai que la grosseur de l'objet originaire influait beaucoup la grosseur finale de la métamorphose. Le criquet était plus gros que ma tête! Il sauta partout afin de se sauver en foutant le bordel partout dans le bureau d'Albus qui semblait vraiment amusé de la tournure des choses. Mis à part ces deux tests, tout était relativement plat et long alors je vais vous épargner la suite. La dernière tâche était tellement épuisante qu'ils décidèrent d'en arrêter là. De toute façon, il était maintenant l'heure du dîner. Albus me donna un chocolat avant de partir et me dit : « Merci de ta coopération. Ces tests aideront beaucoup à la compréhension des phénomènes psychiques. Va dîner et dors un peu, ensuite, je veux te voir à 18 heures. Aah! Cela te sera utile » Il pointa sa baguette sur ma montre qui était brisé et la rendu magiquement fonctionnel. Maintenant, vue que cela n'était pas une technologie moldu, elle marchait bien. Je le remercia et me dirigeai vers la sorti avant que Fudge ne m'arrête pour me parler :
-Fort intéressant toutes ces choses. On se reverra demain à 8 heures et on te laissera tranquille après ces derniers tests.
-Oui, d'accord. dis-je avec épuisement.
En me rendant dans la grande salle pour manger, je croisai Hermione qui s'en allait vers la bibliothèque. Elle me demanda si je voulais avoir un livre et je lui dis que je voulais en savoir plus sur le psychisme et que j'avais fini son livre qu'elle m'avait précédemment prêté. Elle sourit et partie à pas rapide en direction de la bibliothèque. Elle y était pratiquement à toutes les pauses!
Harry et Ron m'accueillir dans le grand hall avec beaucoup de monde autour :
-Hey Jean-François! m'appela Ron. On va te présenter du monde!
Un sourire se traça sur mon visage puis je m'assis à côté d'Harry et d'un petit gars. Harry et Ron me présentèrent à toute la table des Griffindor. Ils se présentèrent tous mais j'oubliai la presque totalité de leur nom. Je n'avais jamais eu bonne mémoire des noms avant que la personne ne fasse quelque chose qui me marque. Je connus deux des Griffindor qui connaissaient assez bien les ordinateurs et nous parlâmes une bonne partie du midi de nos connaissances sur la programmation et l'édition. L'un d'entre eux avait accepté de m'apprendre, l'un de ces jours, comment programmer du C++. Pour ceux qui ne savent pas ce que cela signifie : Le C++ est un des nombreux langage utilisés en informatique pour programmer. Le C++ est le meilleur d'entre eux pour faire des jeux. Le dîner avait été savoureux mais je ne pus dire de quoi il s'agissait, je n'avais jamais rien vu ou goûté de tel.
Quand l'heures des cours arriva, je partie en direction de la cabane d'Hagrid pour dormir. Hagrid m'accueilli avec un grand sourire au bout des lèvres. Il m'avoua que j'allais passer au sorting hat et me laissa tranquille pour que je dorme un peu. Je m'endormis sans mal après avoir attendu plus d'une heure dans l'état comatique avant de ne pouvoir enfin me reposer réellement. Je passai mon sommeil sans rêves, du moins, je crois.
Ma montre sonna à 17 :55 et me réveilla d'une drôle de façon : Un petit bonhomme sorti de la montre et me chatouilla le nez avant de disparaître en poussière lumineuse. Je dois avouer que cette façon d'être réveillé est beaucoup plus agréable que par un buzz de cadran. J'allai le plus vite possible rejoindre Dumbledore à son bureau où la professeur McGonagall m'attendait pour ouvrir le bureau de Dumbledore : Sérieusement, je me demandai s'ils croyaient qu'après tout ce temps je n'avais pas comprit le mot de passe pour entrer dans son bureau. C'était pourtant simple de dire « Plus qu'au Poire ». Et quel mot de passe bizarre!
Une fois encore dans le bureau d'Albus, je vis que Dumbledore n'était pas là, du moins, pas encore. McGonagall alla prendre un gros chapeau qui était rangé sur une haute étagère et le déposa sur un siège en me regardant avec un sourire comme si je devais lui dire ce qu'était que ce chapeau. Je n'en avais aucune idée jusqu'à ce que je me souvienne de ce que m'avait dit Hagrid avant de m'endormir : j'allais passer au sorting hat. Alors je lui dis que c'était le sorting hat et elle sourit de plus belle. Albus arriva enfin et il ouvra la discussion :
-Bon! C'est maintenant que l'on va te donner la maison dans laquelle tu iras. dit-il.
-Viens t'asseoir ici Jean-François. me dit McGonagall.
Une fois assit sur le siège, elle mit le chapeau sur ma tête et il s'anima enfin. Je senti comme une main s'agripper à ma tête et la flatter. Puis dans ma tête j'entendis une vois me parler : « Hmm. Tu n'es pas un facile à placer toi. Mouais. Eheh, je n'avais pas vue cette partie de toi! Tu essaies de te cacher de moi peut-être? Mais peu importe, je sais où tu dois aller Jean-François. Certes cela indignera peut-être quelques uns de tes nouveaux amis mais c'est ta voie. » La voix cessa dans ma tête pour devenir audible de tous : « Je te place dans Slythering! » Et le chapeau redevint inerte. McGonagall me regarda un peu déçut de ne pas m'avoir dans sa maison et elle se retourna vers Albus qui la regarda aussi :
-Je suis sûr qu'il prendra le bon chemin Minerva. dit-il.
-Moui, tu dois avoir raison. Du moins, je l'espère. dit-elle.
-Mais de quoi parlez vous? dis-je avec un moment de silence avant de reprendre. Vous croyez que je pourrais devenir méchant ou quelque chose du genre que deviennent pratiquement tous les Slythering?
-Albus? dit Minerva avec un regard inquiet.
-Non, je ne crois pas Jean-François. Mais il est vrai que beaucoup des Slythering aboutit vers le mal. me répondu Dumbledore.
-Et. suis-je vraiment obligé d'aller avec les Slythering? Je veux dire, j'aurais voulu être avec Harry et les autre de Griffindor. N'y a-t-il pas moyen pour moi d'aller dans cette maison? dis-je ensuite sans le moindre espoir.
-Selon la tradition et les règles de notre école, je crains de ne pouvoir décider de la maison à la place de notre sorting hat Jean-François. J'en suis navré. Mais ne crois pas que tu ne pourras avoir d'ami au sain de cette maison. Tu t'y feras sûrement rapidement. N'est pas peur. me rassura- t-il après m'avoir déçut du même fait.
La discussion était close. Je ne pouvais vraiment pas changer ma maison et j'allais être coincé avec ce sale Malfoy. Dans le fond, l'école allait sûrement être beaucoup mieux que chez moi et j'étais maintenant un psychic! Dumbledore me prescrit d'aller me reposer pour la nuit car la prochaine journée allait être aussi épuisante que l'actuelle alors je me rendis de nouveau chez Hagrid pour me reposer. Je ne réussis pas à dormir avant un certain moment me demandant ce que mon futur allait devenir avec les Slythering et en tant que psychic dans un monde qui ne m'appartenais pas. et sans Stéphanie. Je réussis à trouver sommeil qu'après une bonne heure à me retourner et retourner dans mon « lit » qui n'était pas des plus confortable.
* *
*
Je vis un livre noir avec des inscriptions dorés qui décrivaient des mots tel que destruction, mort, violence, vengeance et démon. Au plis du livre se traça une bouche qui s'ouvrit pour y laisser voir une dentition très développée et acérée. Une langue fourchue couverte de sang y sorti pour m'entourer et me tirer vers l'intérieur. Je me sentais fortement attiré et incapable du moindre mouvement. J'entendais derrière moi Stéphanie qui criait d'horreur face à la scène mais je n'étais pas capable de parler ni de tourner la tête pour demander de l'aide. De multitude d'épines recouvraient la langue fourchue qui m'entourait et me lacérait lentement en me tirant de plus en plus fort tout en me serrant de plus en plus fort tel un boa en pleine attaque d'une proie. Je sentais le sang me monter à la tête sous la pression et mes membres devenir de plus en plus engourdis. Le livre prit de l'ampleur et les mots devinrent des phrases : « Je te veux Jean-François. Je vais te tuer. Laisse la soif de vengeance t'envahir. Libère moi de ton enveloppe. Meurs, tues, détruis! Douleur, souffrance, peine, colère, haine! » Je ne voulais pas lire la suite mais mes yeux ne se contrôlaient plus et les mots entraient ma tête comme un flot d'une trop forte rivière. Stéphanie laissa sortir un cri de mort qui me rongea le crâne de mon impuissance. Je ne pouvais me retourner pour la voir. Je ne pouvais me débattre pour aller l'aider. J'étais impuissant.
Le livre m'envala en me mordant avec ses dents tranchantes et perçantes tel un vulgaire morceau de chair et je tombai dans un trou noir infini. Le trou devint plaqué d'étoile avec un couloir bleuté formé d'halo de lumière brillante qui défilaient à une vitesse vertigineuse. Je sentais mon c?ur faire dix tour dans mon torse et mes yeux tournèrent sur leur orbite, je perdis conscience.
Le gazon trouva asile dans ma bouche, ce qui n'était pas agréable. Je me levai et remarqua qu'un grand château se trouvait sur le haut d'une très grande falaise :
-Est-ce que ça va Jean-François? me dit Harry derrière moi avec la baguette en main. Je ne lui répondis pas.
-Hey Jean-François, ne t'en fait pas, tout ira bien. me rassura Hermione de l'autre côté de moi, aussi avec sa baguette en main.
Mais je gardai le silence et me retourna vers l'avant voyant Lord Voldemort dans mon chemin sa baguette en l'air. Une profonde haine semblait animer son visage reptilien, une haine qui semblait redirigé sur moi. Son bras gauche était grossièrement arraché, le moignon dégoulinant de sang noir. Sa jambe droite était toute calcinée et il semblait avoir misère à s'y tenir dessus convenablement. Sa haine se transforma : Il me sourit cruellement.
-Cette fois, tu ne m'auras pas Khalietal! siffla-t-il avec une voix perçante.
-Quoi? Khalietal? Qu'est-ce que.
Deux simple mots se firent entendre puis une puissante lumière verte jailli de la baguette de Voldemort. Un faisceau plus clair encore quitta le bout de la baguette et se dirigea dans ma direction. À un mètre de moi, je sentais déjà la douleur du sort si puissant me brûler la chair et plus le faisceau s'approchait, plus je sentais une atroce sensation de froid prendre le dessus de mon corps puis je sentis pour la dernière fois la lumière se poser sur mon torse. Tout devint froid et noir, je me sentis tomber sur le gazon. Un cri retentit faiblement jusqu'à mon ouïe qui faiblissait beaucoup trop rapidement étouffant la fin du cri.
* *
*
J'étais couvert de sueurs froides. Mon lit était tout à l'envers et quelques meubles avaient été bouleversés et renversés. Hagrid me fixait, bouche bée, les yeux tout rond et la bouche grande ouverte, quelques bleues sur les jambes et les bras. Je regardai autour de moi plus en détail la maison complètement en désordre :
-Il commence à être temps que tu te réveilles petit. Un peu plus et j'allais chercher Dumbledore! me dit Hagrid après un moment. Il regarda partout en se frottant les bras et les jambes en ajoutant. Gigotes tu toujours autant pendant ton sommeil?
-Qu quoi? C'est moi qui a fait tout ça? dis-je avec un ton coupable.
-Oui. En essayant de te réveiller, tu m'as criblé de coups de pied. Tu faisais tout tomber et tu n'arrêtais plus de crier de douleur juste avant de te réveiller.
Quel horrible cauchemar que j'avais fait! J'en avais tout les membres tremblant. Mais j'étais fort heureux que cela n'ait été qu'un cauchemar et non la réalité. Hagrid reprit la parole après que je m'aie calmé :
-C'est l'heure de se lever, une grosse journée t'attend et moi je dois préparer mon cours. Pour 9 heures.
-Il est 6 heures. Quelles sont les créatures que tu as pour tes cours maintenant? lui demandai-je. Un sourire se traça sur son visage. Je venais de lui faire plaisir en lui demandant ce qu'il allait montrer dans ses cours.
-Eheh. Veux-tu voir? il m'entraîna aussitôt que je me suis habiller dehors, derrière sa maison. Ça, c'est des Gerunds! me dit-il en me montrant des espèces de grosse boule de 2 pied de large.
La créature était toute jaune avec un énorme oeil prenant tout la largeur de la boule et de petits bras atrophiés et de grosses jambes musclées. La bête me regarda avec son oeil plein d'intelligence. Elle s'approcha de moi et me regarda de près.
-Ne t'inquiète pas, Gollok ne te fera pas mal, il est un gentil Genrund.
-Whoa! C'est vraiment bizarre ça.
Le monstre se recula et me regarda d'un oeil frustré avant de s'en retourner où il était avant que l'on arrive.
-Fait attention, les Gerunds sont très susceptibles et ils se trouvent parfait. Va t'excuser et il sera heureux.
Alors j'allai m'excuser de mon impolitesse au Gerund et il se retourna tout joyeux en me serrant avec ce qui lui servaient de bras. Ces créatures étaient très affectueuse et leur contacte était bienfaisant. Je me senti tout détendu et serein à ce moment, oubliant complètement le rêve atroce de ma « violente » nuit. Après avoir aidé Hagrid à les rediriger dans le grand enclos, je parti pour déjeuner dans la grande salle.
Comme depuis mon arrivée, Harry et Ron y étaient ainsi que Hermione et Fred. Nous mangeâmes notre déjeuner, mais je ne racontai rien de mon cauchemar car il était dans mon habitude d'en faire pratiquement chaque nuit depuis tellement longtemps. À 8 heures, j'allai revoir Dumbledore pour la suite des tests avec Fudge. Comme la première fois, j'eue vite m'épuiser mais ce n'est qu'après 6 heures que Fudge se résigna à me laisser partir en m'assurant qu'il n'avait plus de tests à me faire subir. J'étais vraiment heureux de cela mais je ne laissa pas paraître car Fudge m'appréciait bien et je ne voulais pas le blesser. Dumbledore me donna un repas et discuta avec moi dans son bureau pendant que je mangeais ensuite il me demanda si je voulais avoir un sommeil sans rêve avant l'infusion de connaissance.
-L'infusion de connaissance? demandai-je.
-Oui. C'est un procédé qu'on utilise que rarement dans des cas semblable au tien. Tu as beaucoup de temps de retard et on doit ramener tes connaissances à jour alors on insufflera toutes les connaissances qu'on pourra afin que tu ne reprennes que le minimum de cours ici. Il serait fort honteux d'être avec les premières années n'est-il pas? il me sourit gentiment avant que je ne cligne des yeux une fois de trop, tombant dans un sommeil magique.
Je me réveillai plein d'énergie, assit sur une chaise en plein milieu d'une grande salle sombre et suintante d'humidité. 4 personnes habillés de grande toge de sorcier étaient autour de moi, parlant entre eux. L'un remarqua mon réveil et tous se retournèrent vers moi. Celui derrière moi avait une longue barbe blanche très bien entretenue et aucunement jauni. Il introduisit la parole : « Bonsoir Jean-François Paradis. Nous sommes 4 volontaires ayant appris nos connaissances parmi les Slythering. Nous allons t'infuser ces connaissances jusqu'à ce que tu ne puisses plus en contenir plus. N'ait crainte, cela ne te fera pas mal, mais cela te déconcertera sûrement. » Tous levèrent leur baguette et commencèrent à murmurer dans un dialecte qui m'était inconnus. Ils avaient tous les yeux baissés et l'un d'eux leva les yeux en premier. Un rayon vert et argenté jailli de sa baguette et me transperça sans aucune douleur. Vite, les autres baguette déployèrent aussi leur rayon vert et argenté. Dès le contacte du dernier rayon, je me sentis fortement secoué et ébranlé. Des milliers d'images, des milliers de sons et conversations, des milliers de mouvements et de déplacements s'incrustèrent dans ma tête qui hurlait de douleur. J'avais l'impression de vivre en instantané la vie de 4 personnes qui m'étaient avant inconnus. C'était vraiment bizarre. Puis la migraine me fit tellement mal que je m'évanouie sur place.
