Vingt ans plus tard
Avis à mes lecteurs ! Cette fic est la suite de « Quinze ans plus tard », donc, je vous conseille de la lire si vous voulez comprendre certains détails. . . Je tiens aussi à passer un grand bonjour à Sandelana (Céline) car sa review m'a vraiment faite plaisir ! Ce chapitre ne raconte pas grand chose mais j'ai eu du plaisir à l'écrire. Là, vous vous rendez compte que le personnage principal est Lily. SVP, laissez une tite review, ça coûte rien ! Voilà, c'est tout, bonne lecture !
Chapitre 3 : Un an et demi se sont passés. . .
« DRING ! DRING ! » *sonnerie de téléphone vachement bien imitée*
12 Juillet 2014. Toute la famille Potter, Ginny, Harry, Lily, James et le petit dernier, Sirius (^^), sont tous réunis dans la cuisine pour fêter les six ans de James. Le gâteau, gigantesque, prend tout le centre de la table de la cuisine et une petite pile de cadeaux attendent le petit garçon après son « soufflage de bougies ».
La chanson a été chantée, James a prit son inspiration, mais cette sonnerie de téléphone l'a coupé dans son élan.
Ginny fit un petit sourire à son fils et décrocha.
- Allô ?
- Tata Ginny ? C'est Sean.
Se doutant de l'événement à annoncer, Ginny brancha le haut-parleur puis demanda.
- Quoi de neuf, Sean ?
- Et bien figure-toi, ma petite tata, que je viens de recevoir ma lettre de Poudlard !
Harry commença à applaudir, suivi par Lily et James. Sirius, un an, ne comprenait pas ce qui se passait et se tut.
- Mais c'est super, mon chéri !
- Papa et Maman vous invitent pour fêter ça ainsi que l'anniversaire de James. Il y aura aussi Drago, Papy et Mamie, Grand-père et Grand-mère. Vous venez ?
- Bien sûr, on arrive vers quatre heures. Encore bravo mon chou !
- A tout à l'heure Tata !
Ginny raccrocha, un sourire sur les lèvres.
- Ça me fait penser que dans un an, Lily recevra sa lettre, elle aussi. . . Mon Dieu, s'exclama Ginny en serrant sa fille qui essaya de la repousser doucement, que le temps passe vite !
- Bon, c'est fini ? C'est bon ? Ze peux souffler mes bouzies ? demanda James, vexé d'avoir été interrompu par l'annonce d'un événement qu'il ne trouvait pas si important que ça.
- Vas-y, fiston, dit Harry en lui souriant.
A quatre heures, les Potter débarquèrent chez Ron et Hermione par la poudre de Cheminette. Ils habitaient dans un autre quartier de Londres, un peu plus aisé et près du centre ville. Leur maison s'étendait sur deux étages, un grenier, un rez-de-chaussée et une cave. Un jardin de taille moyenne regorgeait de fleurs, arbustes et buissons grâce à Hermione qui cultivait son jardin comme s'il s'agissait d'un de ses enfants.
Après dix ans de mariage (ils s'étaient unis à 23 ans), Ron et Hermione avaient eu cinq enfants. Sean, un an après leur mariage, Charlotte, quatre ans plus tard, Christopher et Daniel, cinq ans après Charlotte, et la petite dernière, Maggie, venait de fêter son premier anniversaire. Elle et Sirius étaient nés à deux mois d'écart.
Après la naissance de Maggie, Ron et Hermione s'étaient dit que cinq enfants, c'était suffisant : « On va pas commencer à se faire une équipe de Quidditch, comme mes parents. Et puis cinq, c'est mon chiffre porte- bonheur. . . » avait expliqué Ron à Harry.
« On a de tout, avait renchéri Hermione. Trois garçons, deux filles dont deux jumeaux. Tous différents physiquement et intérieurement. . . Et puis au départ, moi, je n'en voulais pas plus de deux ! »
Il faut dire qu'avec cinq enfants, Ron et Hermione Weasley avaient de quoi s'occuper. Entre les jumeaux qui étaient de vrais Fred et George ambulants, Charlotte qui essayait de jouer la grande et de s'incruster dans leurs histoires alors qu'ils n'en avaient pas très envie, Sean qui, en tant qu'aîné, voulait qu'on lui attribut plus de droits qu'aux autres et enfin Maggie qui n'était qu'un bébé. . .
Mais quand Harry débarqua, avec Sirius serré dans ses bras, dans le salon, tout était étrangement calme. Hermione était tranquillement assise dans le canapé en train de donner son biberon à Maggie. Sa chaîne hi-fi émettait des chansons calmes et douces dans la pièce qui sentait le frais et la rose.
- Salut Harry ! dit Hermione en souriant à son ami.
- Salut Hermione, répondit Harry, quelque peu décontenancé par le calme apaisant régnant dans la maison.
Il voulut demander pourquoi il n'y avait aucun bruit quand un petit gémissement s'éleva de ses bras. Sirius regardait son père avec de grands yeux bleus turquoises, sa bouche trembla un instant et il se mit à pleurer.
- Il ne supporte pas les voyages en Poudre de Cheminette, expliqua Harry à Hermione en enlevant sa cape d'une main tout en berçant Sirius de l'autre.
Hermione le regarda s'asseoir mais le bruit que faisait Sirius l'empêchait de parler. Harry réussit à calmer son petit garçon en lui faisant des grimaces stupides.
Lily arriva juste au moment où Maggie finissait son biberon, aussitôt suivie par James, puis par Ginny. On installa Maggie et Sirius dans le petit parc moldu d'Hermione et tout le monde dit bonjour à tout le monde. Hermione tendit un petit paquet à James en lui souhaitant un joyeux anniversaire tout en lui faisant un clin d'?il. - Mais où est passé ton homme ? demanda Ginny après avoir embrassé Hermione. Et le futur élève de Poudlard ? Et tous les autres ?
- Dès que Sean a eu fini de téléphoner à tout le monde, puis à envoyer de courtes lettres, il a supplié son père de l'emmener faire ses courses scolaires dès aujourd'hui, expliqua Hermione en souriant. Charlotte a fait une colère monstre pour l'accompagner. Quant aux jumeaux, ils sont dans le jardin en train d'inventer je-ne-sais quel jeu stupide. . .
Lily était, pendant ce temps là, en train de regarder avec envie le paquet que James avait dans ses mains.
- Papa, James peut ouvrir son cadeau ? demanda-t-elle à Harry.
- Bien sûr. . . répondit Harry avant de se replonger dans la conversation des deux femmes.
James continua cependant de regarder son paquet avec un air malicieux.
- Qu'est-ce que tu attend pour l'ouvrir, idiot ? lui dit Lily en faisant un geste pour saisir le paquet.
Mais James mit le paquet hors de sa portée.
- S?urette, un anniversaire, ce n'est qu'une fois par an. . . Ze veux en profiter au maximum. . . dit-il avec l'air de celui-qui-sait-comment- énerver-sa-s?ur.
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais fêter l'anniversaire de quelqu'un qui prend son temps pour ouvrir ses cadeaux alors que nous, nous n'en n'avons pas, est l'une des choses les plus énervantes du monde. . . Lily leva les yeux au ciel. Puis, elle s'installa à la place qu'Hermione occupait quelques instants plus tôt, croisa les bras et fixa le vide, un petit air boudeur dans ses yeux verts émeraude. Et elle attendit le retour de ses cousins.
Hermione, Harry et Ginny allèrent dans la cuisine boire un café. James s'installa dans le fauteuil en face de Lily et caressa longtemps le papier enveloppant son cadeau, comme s'il s'agissait d'un chat. Lily se détourna.
Il faut dire qu'elle n'avait pas eu beaucoup de chance. Elle était née le trente et un décembre, et on fêtait toujours son anniversaire le premier janvier. Et comme elle était née en période de fêtes, elle était pourrie de cadeaux pendant dix jours et puis pendant les trois cents cinquante-cinq jours suivants, elle n'avait que de rares présents. . .
Pour arrêter de se faire narguer par son frère, Lily alla s'agenouiller à côté du parc où Sirius et Maggie marmonnaient je ne sais quel langage incompréhensible. Elle joua avec eux pendant une demi-heure entière.
Enfin, la porte d'entrée grinça et Lily entendit son parrain et ses cousins rirent aux éclats. Elle abandonna les petits et se précipita dans l'entrée.
Ron, Sean et Charlotte avaient les bras pleins de paquets et de sacs. Dès que Ron vit Lily, il la prit dans ses bras.
- Et voilà la plus belle ! déclara-t-il en l'embrassant sur la joue. - Tonton, dit Lily en riant, je n'ai plus cinq ans. . .
Mais cela ne l'empêcha pas de serrer son oncle dans ses bras.
Une fois de nouveau sur le sol, Lily embrassa Charlotte et Sean. Ce dernier se précipita ensuite dans la cuisine pour montrer tout son nouvel attirail et raconter leur périple à travers le Chemin de Traverse.
- . . . Et tu aurais du voir ça Maman, il y a au moins douze personnes qui sont venues serrer la main de Papa et lui demander un autographe ! « Vous êtes Ronald Weasley ? » imita-t-il en prenant une voix de crécelle. « Mon Dieu, mon fils vous adore ! Vous êtes son héro ! Vous ne voulez pas signer mon chapeau ? Vous voulez que je lèche vos bottes, s'il vous plaît, Monsieur le Sauveur de l'Univers? Comment va votre femme ? Et voilà les petits Weasley ! Qu'est-ce qu'ils sont mignons ! »
Puis, Sean fit une grimace de dégoût qui ne fit qu'amplifier les rires de tout le monde.
- Te voilà un vrai Lockhart, chéri, fit remarquer Hermione avec un petit sourire.
- BEUARK ! Ne dis pas de choses pareilles, tu vas faire peur aux enfants ! s'exclama Ron avec la même grimace de dégoût que Sean.
- Tu es une star, Tonton ? demanda James en levant les yeux vers Ron. Comment ça se fait ?
Ron prit James sur ses genoux et s'installa à côté d'Hermione.
- Il se trouve que ton père, ta mère, ta tante, Oncle Fred et Tonton George, Neville, moi et quelques autres, nous sommes. . . connus parce qu'on a fait explosé Voldemort comme un feu d'artifice. On a reçu l'Ordre de Merlin, Première Classe, et voilà, on est tous connus comme ton père, maintenant. . .
- Tu va voir, Sean, commença Harry. Dès que McGonagall t'appellera pour passer le test du Choixpeau Magique, il n'y aura plus aucun bruit dans la salle et puis d'un seul coup, des milliers de murmures s'élèveront de partout. . . « C'est le fils d'un des Weasley ! J'ai bien entendu ? Weasley ? »
Et puis, juste après qu'Harry aie fini de parler, la sonnette de la porte d'entrée retentit dans la maison. Ron se releva et alla ouvrir, suivi par Lily et Charlotte.
En moins d'une demi-heure, Molly, Arthur et les parents d'Hermione arrivèrent. James reçut encore un cadeau, au grand dam de Lily, et Sean fut félicité par ses grands-parents.
- Drago ne devrait plus tarder, fit remarquer Hermione. Il a dit qu'il arriverait un peu en retard. . .
Lily et Charlotte décidèrent d'aller dans le jardin retrouver les jumeaux. Dan et Chris étaient dans un coin et observaient quelque chose ressemblant à un gnome qui rampait sur le sol. Laissant tomber la perspective de leur demander ce qu'ils faisaient, Charlotte et Lily parlèrent pendant un temps indéfinissable de Sean, Poudlard, la hâte d'y entrer, les bêtises de James et des jumeaux. . .
Le ciel s'assombrissait un peu lorsque les adultes sortirent prendre une sorte d'apéritif dans le jardin. On déposa Sirius et Maggie sur l'herbe et les deux petits continuaient de jouer à on ne sait quoi. Sean était monté dans sa chambre admirer ses affaires scolaires.
On mit une musique d'ambiance et Harry et Ginny se mirent à danser sur la terrasse.
Lily, qui jouait près de la porte, fut la seule à entendre la sonnette. Hésitante, elle alla ouvrir.
* Ndla : Là, si ce n'est toujours pas fait, allez tt de suite lire « quinze ans plus tard » sinon vous n'allez pas comprendre ce qu'il fait là, celui- là. . . *
Un sourire illumina le visage de la rouquine quand la porte s'ouvrit sur Drago Malefoy. Il portait une petite fille aux petites boucles blondes et une jolie femme se tenait à côté de lui.
- Salut princesse ! dit-il en se penchant vers Lily pour l'embrasser.
Hermione arriva à ce moment-là, et dès qu'elle vit Drago et sa famille, elle écarta les bras pour l'embrasser.
- Drago ! Enfin tu es là ! On t'attendait pour manger. . .
- Désolé, s'excusa Drago en souriant. C'est à cause du Ministère, j'ai eu des papiers à remplir au dernier moment et je ne. . .
- C'est pas grave ! coupa Hermione en lui refaisant la bise. Et voilà la petite Stella ! s'exclama-t-elle en prenant la petite fille dans ses bras.
Quelques chatouilles, deux trois grimaces . . .
- Bonjour Layna, ajouta Hermione en faisant la bise à la femme de Drago. Tu n'aurais pas minci ?
Les Malefoy rejoignirent le reste des adultes dans le jardin. James vit ses cadeaux augmenter au nombre de trois et se bornait à ne pas vouloir les ouvrir. Charlotte bavardait joyeusement avec Drago, son parrain, les jumeaux s'étaient mis à pourchasser le gnome et Sirius, Maggie et Stella continuaient leurs baragouinements incompréhensibles. En s'assurant que personne ne faisait attention à elle, Lily rentra discrètement dans la maison et monta au deuxième étage, dans la chambre de Sean.
Elle s'attarda quelques instants dans la cage d'escalier où des portraits sorciers de la famille de Ron et moldus (immobiles) de celle d'Hermione couvraient les murs. Celle que Lily appréciait particulièrement était celle où toute la famille et les amis de Ron et Hermione étaient réunis dans le jardin du Terrier. Enfin, il n'y avait pas la famille d'un de ses oncles. . . Peter. . . ou Percy. . . enfin bref, car celui-ci s'était brouillé avec ses parents bien avant la naissance de la petite fille. Et bien que des événements auraient pu les réconciliés, les Weasley n'avaient plus de nouvelles de lui.
Elle arriva devant le chambre de Sean et entra sans frapper. Son cousin était allongé sur son lit mezzanine et lisait un nouveau livre. Il n'avait pas entendu sa cousine entrer.
La chambre, peinte en rouge et blanc, était assez bien rangé habituellement. Le bureau, sous le lit, était toujours assez rangé et net. Un ordinateur (il ne faut pas oublier qu'Hermione avait été élevée chez des Moldus !) trônait au centre du plan de travail. Sur le mur opposé, des étagères prenaient toute la largeur du mur, du sol au plafond. Le quart était rempli de livres, et le reste d'objets quelconque, de vêtements, une chaîne hi-fi et une colonne de CD. . . Une grande fenêtre éclairait la pièce.
Une grosse malle était ouverte sur le sol de la chambre et Sean y avait entassé pêle-mêle des livres, ses uniformes, des livres, ses ustensiles de potions, des livres, des objets en tout genre et des livres.
Lily avança un peu dans la pièce et saisit l'un des livres : « L'art et la manière de tenir sa baguette magique ». Quelle idiotie ! N'importe quel nul sait tenir une baguette magique ! pensa Lily. Mais Sean lisait tant et tant et il voulait tellement faire le meilleur qu'il lisait tout et n'importe quoi. « Un jour tu liras tellement vite et tu auras les yeux tellement abîmés que tu devras en changer tous les mois. . . » lui avait un jour dit Charlotte.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Lily sursauta. Elle s'était habituée au silence de la pièce. Et le ton agressif de son cousin l'intrigua.
- Rien, je suis venue te voir, c'est tout. . .Qu'est-ce que tu lis de beau ?
- Le Guide de route du parfait Gryffondor. . . Papa me l'a offert, répondit Sean en se replongeant dans son bouquin.
- Mais tu ne sais même pas dans quelle Maison tu vas être envoyé ! s'étonna Lily. Avec ton amour de la lecture, tu te retrouveras sans doute à Serdaigle. . .
- Ça fait des siècles que tous les Weasley sont envoyés à Gryffondor et toi tu me dis que je serais à Serdaigle ? Tst tst, pauvre fille. . . toi aussi tu seras à Gryffondor, tes deux frères aussi, toute la famille va y aller !
Lily ne préféra rien répondre et s'approcha de la fenêtre. Il fallait qu'ils changent de sujet ou bien elle s'énerverait.
- Qu'est-ce que ça te fait d'être sur le point d'entrer à Poudlard ? demanda-t-elle en regardant ses parents danser sur la terrasse.
- J'ai hâte d'y être, bien entendu ! s'exclama Sean. En plus je vais être dans la même classe que Mike et Julie. . . On va bien se marrer !
Michael était le second fils de Charlie qu'il avait eu avec Lyra, une chasseuse de dragons italienne, et Julie était le troisième enfant de Bill et Fleur. Cela faisait déjà cinq ans que la nouvelle génération de Weasley était entrée à Poudlard, et les profs n'avaient pas fini de voir passer des têtes rousses dans leurs classes.
- Ouaip. . . Vous allez bien vous marrer. . . répéta Lily en posant son front sur la fenêtre.
- Ce dont j'ai le plus hâte, continua Sean en refermant son bouquin, c'est de voir de mes yeux tous ces endroits dont nos parents nous parlent depuis qu'on est tout petits. . . la salle commune, les dortoirs, les tableaux sur les murs, la Grande Salle, le terrain de Quidditch, le Saule Cogneur, Pré-au-Lard, les cachots. . . Tu crois que ton père voudrait bien me donner la Carte du Maraudeur ?
Lily fut piquée au vif. La Carte du Maraudeur avait appartenue à SON grand- père à ELLE, ainsi que la cape d'invisibilité. Que Sean parle comme ça de quelque chose qui lui tenait tellement à c?ur la mit en colère. Et se tourna vivement vers son cousin. Ses yeux verts lançaient des éclairs.
- La Carte du Maraudeur et la Cape d'invisibilité se transmettent de Potter en Potter, déclara-t-elle froidement. Mon père me les donnera dès que je recevrais ma lettre de Poudlard. Et je les garderais jusqu'à ce que je quitte l'école. Je les donnerais à James, puis lui les donneras à Sirius, et quand Papa et Maman ne seront plus là, c'est moi qui les auraient. . . il est donc hors de question que tu les récupères ! Et si tu te calmes avec l'âge et que, comme tu en es si sûr, on soit dans la même Maison, alors peut-être que je t'en ferais profiter de temps en temps ! Mais hors de question que tu l'aies alors que je l'attends depuis que j'ai 5 ans !
Et, énervée, elle quitta la pièce en claquant la porte.
Avis à mes lecteurs ! Cette fic est la suite de « Quinze ans plus tard », donc, je vous conseille de la lire si vous voulez comprendre certains détails. . . Je tiens aussi à passer un grand bonjour à Sandelana (Céline) car sa review m'a vraiment faite plaisir ! Ce chapitre ne raconte pas grand chose mais j'ai eu du plaisir à l'écrire. Là, vous vous rendez compte que le personnage principal est Lily. SVP, laissez une tite review, ça coûte rien ! Voilà, c'est tout, bonne lecture !
Chapitre 3 : Un an et demi se sont passés. . .
« DRING ! DRING ! » *sonnerie de téléphone vachement bien imitée*
12 Juillet 2014. Toute la famille Potter, Ginny, Harry, Lily, James et le petit dernier, Sirius (^^), sont tous réunis dans la cuisine pour fêter les six ans de James. Le gâteau, gigantesque, prend tout le centre de la table de la cuisine et une petite pile de cadeaux attendent le petit garçon après son « soufflage de bougies ».
La chanson a été chantée, James a prit son inspiration, mais cette sonnerie de téléphone l'a coupé dans son élan.
Ginny fit un petit sourire à son fils et décrocha.
- Allô ?
- Tata Ginny ? C'est Sean.
Se doutant de l'événement à annoncer, Ginny brancha le haut-parleur puis demanda.
- Quoi de neuf, Sean ?
- Et bien figure-toi, ma petite tata, que je viens de recevoir ma lettre de Poudlard !
Harry commença à applaudir, suivi par Lily et James. Sirius, un an, ne comprenait pas ce qui se passait et se tut.
- Mais c'est super, mon chéri !
- Papa et Maman vous invitent pour fêter ça ainsi que l'anniversaire de James. Il y aura aussi Drago, Papy et Mamie, Grand-père et Grand-mère. Vous venez ?
- Bien sûr, on arrive vers quatre heures. Encore bravo mon chou !
- A tout à l'heure Tata !
Ginny raccrocha, un sourire sur les lèvres.
- Ça me fait penser que dans un an, Lily recevra sa lettre, elle aussi. . . Mon Dieu, s'exclama Ginny en serrant sa fille qui essaya de la repousser doucement, que le temps passe vite !
- Bon, c'est fini ? C'est bon ? Ze peux souffler mes bouzies ? demanda James, vexé d'avoir été interrompu par l'annonce d'un événement qu'il ne trouvait pas si important que ça.
- Vas-y, fiston, dit Harry en lui souriant.
A quatre heures, les Potter débarquèrent chez Ron et Hermione par la poudre de Cheminette. Ils habitaient dans un autre quartier de Londres, un peu plus aisé et près du centre ville. Leur maison s'étendait sur deux étages, un grenier, un rez-de-chaussée et une cave. Un jardin de taille moyenne regorgeait de fleurs, arbustes et buissons grâce à Hermione qui cultivait son jardin comme s'il s'agissait d'un de ses enfants.
Après dix ans de mariage (ils s'étaient unis à 23 ans), Ron et Hermione avaient eu cinq enfants. Sean, un an après leur mariage, Charlotte, quatre ans plus tard, Christopher et Daniel, cinq ans après Charlotte, et la petite dernière, Maggie, venait de fêter son premier anniversaire. Elle et Sirius étaient nés à deux mois d'écart.
Après la naissance de Maggie, Ron et Hermione s'étaient dit que cinq enfants, c'était suffisant : « On va pas commencer à se faire une équipe de Quidditch, comme mes parents. Et puis cinq, c'est mon chiffre porte- bonheur. . . » avait expliqué Ron à Harry.
« On a de tout, avait renchéri Hermione. Trois garçons, deux filles dont deux jumeaux. Tous différents physiquement et intérieurement. . . Et puis au départ, moi, je n'en voulais pas plus de deux ! »
Il faut dire qu'avec cinq enfants, Ron et Hermione Weasley avaient de quoi s'occuper. Entre les jumeaux qui étaient de vrais Fred et George ambulants, Charlotte qui essayait de jouer la grande et de s'incruster dans leurs histoires alors qu'ils n'en avaient pas très envie, Sean qui, en tant qu'aîné, voulait qu'on lui attribut plus de droits qu'aux autres et enfin Maggie qui n'était qu'un bébé. . .
Mais quand Harry débarqua, avec Sirius serré dans ses bras, dans le salon, tout était étrangement calme. Hermione était tranquillement assise dans le canapé en train de donner son biberon à Maggie. Sa chaîne hi-fi émettait des chansons calmes et douces dans la pièce qui sentait le frais et la rose.
- Salut Harry ! dit Hermione en souriant à son ami.
- Salut Hermione, répondit Harry, quelque peu décontenancé par le calme apaisant régnant dans la maison.
Il voulut demander pourquoi il n'y avait aucun bruit quand un petit gémissement s'éleva de ses bras. Sirius regardait son père avec de grands yeux bleus turquoises, sa bouche trembla un instant et il se mit à pleurer.
- Il ne supporte pas les voyages en Poudre de Cheminette, expliqua Harry à Hermione en enlevant sa cape d'une main tout en berçant Sirius de l'autre.
Hermione le regarda s'asseoir mais le bruit que faisait Sirius l'empêchait de parler. Harry réussit à calmer son petit garçon en lui faisant des grimaces stupides.
Lily arriva juste au moment où Maggie finissait son biberon, aussitôt suivie par James, puis par Ginny. On installa Maggie et Sirius dans le petit parc moldu d'Hermione et tout le monde dit bonjour à tout le monde. Hermione tendit un petit paquet à James en lui souhaitant un joyeux anniversaire tout en lui faisant un clin d'?il. - Mais où est passé ton homme ? demanda Ginny après avoir embrassé Hermione. Et le futur élève de Poudlard ? Et tous les autres ?
- Dès que Sean a eu fini de téléphoner à tout le monde, puis à envoyer de courtes lettres, il a supplié son père de l'emmener faire ses courses scolaires dès aujourd'hui, expliqua Hermione en souriant. Charlotte a fait une colère monstre pour l'accompagner. Quant aux jumeaux, ils sont dans le jardin en train d'inventer je-ne-sais quel jeu stupide. . .
Lily était, pendant ce temps là, en train de regarder avec envie le paquet que James avait dans ses mains.
- Papa, James peut ouvrir son cadeau ? demanda-t-elle à Harry.
- Bien sûr. . . répondit Harry avant de se replonger dans la conversation des deux femmes.
James continua cependant de regarder son paquet avec un air malicieux.
- Qu'est-ce que tu attend pour l'ouvrir, idiot ? lui dit Lily en faisant un geste pour saisir le paquet.
Mais James mit le paquet hors de sa portée.
- S?urette, un anniversaire, ce n'est qu'une fois par an. . . Ze veux en profiter au maximum. . . dit-il avec l'air de celui-qui-sait-comment- énerver-sa-s?ur.
Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais fêter l'anniversaire de quelqu'un qui prend son temps pour ouvrir ses cadeaux alors que nous, nous n'en n'avons pas, est l'une des choses les plus énervantes du monde. . . Lily leva les yeux au ciel. Puis, elle s'installa à la place qu'Hermione occupait quelques instants plus tôt, croisa les bras et fixa le vide, un petit air boudeur dans ses yeux verts émeraude. Et elle attendit le retour de ses cousins.
Hermione, Harry et Ginny allèrent dans la cuisine boire un café. James s'installa dans le fauteuil en face de Lily et caressa longtemps le papier enveloppant son cadeau, comme s'il s'agissait d'un chat. Lily se détourna.
Il faut dire qu'elle n'avait pas eu beaucoup de chance. Elle était née le trente et un décembre, et on fêtait toujours son anniversaire le premier janvier. Et comme elle était née en période de fêtes, elle était pourrie de cadeaux pendant dix jours et puis pendant les trois cents cinquante-cinq jours suivants, elle n'avait que de rares présents. . .
Pour arrêter de se faire narguer par son frère, Lily alla s'agenouiller à côté du parc où Sirius et Maggie marmonnaient je ne sais quel langage incompréhensible. Elle joua avec eux pendant une demi-heure entière.
Enfin, la porte d'entrée grinça et Lily entendit son parrain et ses cousins rirent aux éclats. Elle abandonna les petits et se précipita dans l'entrée.
Ron, Sean et Charlotte avaient les bras pleins de paquets et de sacs. Dès que Ron vit Lily, il la prit dans ses bras.
- Et voilà la plus belle ! déclara-t-il en l'embrassant sur la joue. - Tonton, dit Lily en riant, je n'ai plus cinq ans. . .
Mais cela ne l'empêcha pas de serrer son oncle dans ses bras.
Une fois de nouveau sur le sol, Lily embrassa Charlotte et Sean. Ce dernier se précipita ensuite dans la cuisine pour montrer tout son nouvel attirail et raconter leur périple à travers le Chemin de Traverse.
- . . . Et tu aurais du voir ça Maman, il y a au moins douze personnes qui sont venues serrer la main de Papa et lui demander un autographe ! « Vous êtes Ronald Weasley ? » imita-t-il en prenant une voix de crécelle. « Mon Dieu, mon fils vous adore ! Vous êtes son héro ! Vous ne voulez pas signer mon chapeau ? Vous voulez que je lèche vos bottes, s'il vous plaît, Monsieur le Sauveur de l'Univers? Comment va votre femme ? Et voilà les petits Weasley ! Qu'est-ce qu'ils sont mignons ! »
Puis, Sean fit une grimace de dégoût qui ne fit qu'amplifier les rires de tout le monde.
- Te voilà un vrai Lockhart, chéri, fit remarquer Hermione avec un petit sourire.
- BEUARK ! Ne dis pas de choses pareilles, tu vas faire peur aux enfants ! s'exclama Ron avec la même grimace de dégoût que Sean.
- Tu es une star, Tonton ? demanda James en levant les yeux vers Ron. Comment ça se fait ?
Ron prit James sur ses genoux et s'installa à côté d'Hermione.
- Il se trouve que ton père, ta mère, ta tante, Oncle Fred et Tonton George, Neville, moi et quelques autres, nous sommes. . . connus parce qu'on a fait explosé Voldemort comme un feu d'artifice. On a reçu l'Ordre de Merlin, Première Classe, et voilà, on est tous connus comme ton père, maintenant. . .
- Tu va voir, Sean, commença Harry. Dès que McGonagall t'appellera pour passer le test du Choixpeau Magique, il n'y aura plus aucun bruit dans la salle et puis d'un seul coup, des milliers de murmures s'élèveront de partout. . . « C'est le fils d'un des Weasley ! J'ai bien entendu ? Weasley ? »
Et puis, juste après qu'Harry aie fini de parler, la sonnette de la porte d'entrée retentit dans la maison. Ron se releva et alla ouvrir, suivi par Lily et Charlotte.
En moins d'une demi-heure, Molly, Arthur et les parents d'Hermione arrivèrent. James reçut encore un cadeau, au grand dam de Lily, et Sean fut félicité par ses grands-parents.
- Drago ne devrait plus tarder, fit remarquer Hermione. Il a dit qu'il arriverait un peu en retard. . .
Lily et Charlotte décidèrent d'aller dans le jardin retrouver les jumeaux. Dan et Chris étaient dans un coin et observaient quelque chose ressemblant à un gnome qui rampait sur le sol. Laissant tomber la perspective de leur demander ce qu'ils faisaient, Charlotte et Lily parlèrent pendant un temps indéfinissable de Sean, Poudlard, la hâte d'y entrer, les bêtises de James et des jumeaux. . .
Le ciel s'assombrissait un peu lorsque les adultes sortirent prendre une sorte d'apéritif dans le jardin. On déposa Sirius et Maggie sur l'herbe et les deux petits continuaient de jouer à on ne sait quoi. Sean était monté dans sa chambre admirer ses affaires scolaires.
On mit une musique d'ambiance et Harry et Ginny se mirent à danser sur la terrasse.
Lily, qui jouait près de la porte, fut la seule à entendre la sonnette. Hésitante, elle alla ouvrir.
* Ndla : Là, si ce n'est toujours pas fait, allez tt de suite lire « quinze ans plus tard » sinon vous n'allez pas comprendre ce qu'il fait là, celui- là. . . *
Un sourire illumina le visage de la rouquine quand la porte s'ouvrit sur Drago Malefoy. Il portait une petite fille aux petites boucles blondes et une jolie femme se tenait à côté de lui.
- Salut princesse ! dit-il en se penchant vers Lily pour l'embrasser.
Hermione arriva à ce moment-là, et dès qu'elle vit Drago et sa famille, elle écarta les bras pour l'embrasser.
- Drago ! Enfin tu es là ! On t'attendait pour manger. . .
- Désolé, s'excusa Drago en souriant. C'est à cause du Ministère, j'ai eu des papiers à remplir au dernier moment et je ne. . .
- C'est pas grave ! coupa Hermione en lui refaisant la bise. Et voilà la petite Stella ! s'exclama-t-elle en prenant la petite fille dans ses bras.
Quelques chatouilles, deux trois grimaces . . .
- Bonjour Layna, ajouta Hermione en faisant la bise à la femme de Drago. Tu n'aurais pas minci ?
Les Malefoy rejoignirent le reste des adultes dans le jardin. James vit ses cadeaux augmenter au nombre de trois et se bornait à ne pas vouloir les ouvrir. Charlotte bavardait joyeusement avec Drago, son parrain, les jumeaux s'étaient mis à pourchasser le gnome et Sirius, Maggie et Stella continuaient leurs baragouinements incompréhensibles. En s'assurant que personne ne faisait attention à elle, Lily rentra discrètement dans la maison et monta au deuxième étage, dans la chambre de Sean.
Elle s'attarda quelques instants dans la cage d'escalier où des portraits sorciers de la famille de Ron et moldus (immobiles) de celle d'Hermione couvraient les murs. Celle que Lily appréciait particulièrement était celle où toute la famille et les amis de Ron et Hermione étaient réunis dans le jardin du Terrier. Enfin, il n'y avait pas la famille d'un de ses oncles. . . Peter. . . ou Percy. . . enfin bref, car celui-ci s'était brouillé avec ses parents bien avant la naissance de la petite fille. Et bien que des événements auraient pu les réconciliés, les Weasley n'avaient plus de nouvelles de lui.
Elle arriva devant le chambre de Sean et entra sans frapper. Son cousin était allongé sur son lit mezzanine et lisait un nouveau livre. Il n'avait pas entendu sa cousine entrer.
La chambre, peinte en rouge et blanc, était assez bien rangé habituellement. Le bureau, sous le lit, était toujours assez rangé et net. Un ordinateur (il ne faut pas oublier qu'Hermione avait été élevée chez des Moldus !) trônait au centre du plan de travail. Sur le mur opposé, des étagères prenaient toute la largeur du mur, du sol au plafond. Le quart était rempli de livres, et le reste d'objets quelconque, de vêtements, une chaîne hi-fi et une colonne de CD. . . Une grande fenêtre éclairait la pièce.
Une grosse malle était ouverte sur le sol de la chambre et Sean y avait entassé pêle-mêle des livres, ses uniformes, des livres, ses ustensiles de potions, des livres, des objets en tout genre et des livres.
Lily avança un peu dans la pièce et saisit l'un des livres : « L'art et la manière de tenir sa baguette magique ». Quelle idiotie ! N'importe quel nul sait tenir une baguette magique ! pensa Lily. Mais Sean lisait tant et tant et il voulait tellement faire le meilleur qu'il lisait tout et n'importe quoi. « Un jour tu liras tellement vite et tu auras les yeux tellement abîmés que tu devras en changer tous les mois. . . » lui avait un jour dit Charlotte.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Lily sursauta. Elle s'était habituée au silence de la pièce. Et le ton agressif de son cousin l'intrigua.
- Rien, je suis venue te voir, c'est tout. . .Qu'est-ce que tu lis de beau ?
- Le Guide de route du parfait Gryffondor. . . Papa me l'a offert, répondit Sean en se replongeant dans son bouquin.
- Mais tu ne sais même pas dans quelle Maison tu vas être envoyé ! s'étonna Lily. Avec ton amour de la lecture, tu te retrouveras sans doute à Serdaigle. . .
- Ça fait des siècles que tous les Weasley sont envoyés à Gryffondor et toi tu me dis que je serais à Serdaigle ? Tst tst, pauvre fille. . . toi aussi tu seras à Gryffondor, tes deux frères aussi, toute la famille va y aller !
Lily ne préféra rien répondre et s'approcha de la fenêtre. Il fallait qu'ils changent de sujet ou bien elle s'énerverait.
- Qu'est-ce que ça te fait d'être sur le point d'entrer à Poudlard ? demanda-t-elle en regardant ses parents danser sur la terrasse.
- J'ai hâte d'y être, bien entendu ! s'exclama Sean. En plus je vais être dans la même classe que Mike et Julie. . . On va bien se marrer !
Michael était le second fils de Charlie qu'il avait eu avec Lyra, une chasseuse de dragons italienne, et Julie était le troisième enfant de Bill et Fleur. Cela faisait déjà cinq ans que la nouvelle génération de Weasley était entrée à Poudlard, et les profs n'avaient pas fini de voir passer des têtes rousses dans leurs classes.
- Ouaip. . . Vous allez bien vous marrer. . . répéta Lily en posant son front sur la fenêtre.
- Ce dont j'ai le plus hâte, continua Sean en refermant son bouquin, c'est de voir de mes yeux tous ces endroits dont nos parents nous parlent depuis qu'on est tout petits. . . la salle commune, les dortoirs, les tableaux sur les murs, la Grande Salle, le terrain de Quidditch, le Saule Cogneur, Pré-au-Lard, les cachots. . . Tu crois que ton père voudrait bien me donner la Carte du Maraudeur ?
Lily fut piquée au vif. La Carte du Maraudeur avait appartenue à SON grand- père à ELLE, ainsi que la cape d'invisibilité. Que Sean parle comme ça de quelque chose qui lui tenait tellement à c?ur la mit en colère. Et se tourna vivement vers son cousin. Ses yeux verts lançaient des éclairs.
- La Carte du Maraudeur et la Cape d'invisibilité se transmettent de Potter en Potter, déclara-t-elle froidement. Mon père me les donnera dès que je recevrais ma lettre de Poudlard. Et je les garderais jusqu'à ce que je quitte l'école. Je les donnerais à James, puis lui les donneras à Sirius, et quand Papa et Maman ne seront plus là, c'est moi qui les auraient. . . il est donc hors de question que tu les récupères ! Et si tu te calmes avec l'âge et que, comme tu en es si sûr, on soit dans la même Maison, alors peut-être que je t'en ferais profiter de temps en temps ! Mais hors de question que tu l'aies alors que je l'attends depuis que j'ai 5 ans !
Et, énervée, elle quitta la pièce en claquant la porte.
