Vingt ans plus tard

Avis à mes lecteurs ! Cette fic est la suite de « Quinze ans plus tard », donc, je vous conseille de la lire si vous voulez comprendre certains détails. . . PETITS SPOILERS TOME 5 !!!!

Re-gros bisous à Sand' pour son soutien à ma fic ! Peut-être une nouvelle amitié qui commence ? à voir !

Voilà, c'est tout, bonne lecture !

Chapitre 4 : A ton tour, Lily !

James n'ouvrit ses cadeaux qu'une semaine après son anniversaire. Dans l'intervalle de temps, Remus (son parrain), tout les oncles Weasley et quelques amis de la famille lui avaient donné un total de dix cadeaux supplémentaires. Lily avait failli mourir de rage devant l'air désintéressé de son frère. Elle aurait donné n'importe quoi pour ouvrir enfin ces cadeaux pour en finir une bonne fois pour toutes.

Sean entra à Poudlard, après avoir quand même demandé à Harry de lui donner la Carte du Maraudeur. Harry refusa, en reprenant le même discours que Lily mais sur un ton beaucoup plus calme.

Il fut envoyé à Gryffondor, tout comme Julie et Michael. Cela ramenait au nombre de six les Weasley entrés à Gryffondor.

Quand il revint pour les vacances de Noël, Lily trouva qu'il avait beaucoup changé ; la lueur de malice que chaque enfant a dans ses yeux s'était un peu estompée et il était beaucoup moins chahuteur qu'auparavant. Même physiquement il n'était plus le même. Il avait grandi d'au moins dix centimètres et son visage n'était plus celui d'un enfant.

- Tu vois Lily, je suis bien à Gryffondor. Toi aussi tu y seras. Tu verras, à la rentrée, tu rejoindras notre table, avec John. (Ndla : le fils de Charlie)

- Ça, ça m'étonnerait beaucoup, cousin, avait rétorqué Lily.

Sean avait haussé les épaules. Lily avait dit cela sans vraiment y penser. Après tout, les Potter avaient toujours été à Gryffondor et les Weasley également. Sean avait raison, mais elle ne voulait pas l'admettre.

Le trente et un décembre elle fêta ses dix ans. Et l'année scolaire se termina aussi normalement qu'elle avait commencé. Sean ne revint pas durant les vacances de Pâques. Il avait « quelque chose » à faire avec Michael et Julie. Il semblait être tombé amoureux de Poudlard et, selon Dumbledore, « passait tout son temps libre à la bibliothèque. » Hermione était très fière de lui tandis que Ron essayait de comprendre pourquoi il avait hérité ça de sa mère.

La fierté d'Hermione ne fit que s'accentuer quand Sean revint fin juin avec les meilleurs résultats de sa classe. Comme présent, ses parents lui offrirent un bon balai, le nouvel Astiqueur 12. Ron lui ordonna de passer les tests de Quidditch pour se faire enrôler dans l'équipe de sa Maison. Gardien ou Batteur, car c'était les deux seuls postes vacants. Sean s'entraîna pendant toutes les vacances dans le terrain de Quidditch des Weasley, au Terrier.

Lily, qui passa elle aussi la plus grande partie des vacances chez ses grands-parents, sans ses parents et avec ses nombreux cousins, attendait avec impatience sa lettre de Poudlard. Avec son cousin John, un garçon aux yeux verts et aux cheveux noisette, ils patientaient tous les matins dans la cuisine, en dégustant les bons toasts de Mamie Molly.

Michael et Sean passaient la plupart de leurs journées sur le terrain de Quidditch, accompagnés de Julie qui préférait regarder. Charlotte était tantôt avec eux, tantôt avec Lily et John.

Bill et Charlie avaient eu respectivement quatre et trois enfants. Ceux de Bill s'appelaient : Maria (allait entrer en 6° année), Marco (3° année), Julie (2°année à présent), et Jane, âgée de six ans. Quant à ceux de Charlie, ils se nommaient Matthew ( qui entrerait en 4° année), Michael et John. Lily ne les voyait pas souvent, car avant d'entrer à Poudlard et pendant les vacances, ils allaient en Italie, le pays de leur mère, ou en Roumanie où Charlie travaillait toujours. Les enfants de Bill et Fleur étaient quant à eux ballottés entre la France et l'Angleterre et leurs parents hésitèrent longtemps avant de choisir Poudlard à Beauxbâtons.

- Tu crois que tu seras envoyé à Gryffondor, comme tes frères ? demanda un jour Lily à son cousin, après deux semaines de début de vacances.

- Bien sûr ! s'exclama John en regardant sa cousine comme si elle était folle. Depuis des siècles, les Weasley. . .

- Je sais, John, je sais, coupa Lily, en soupirant. Mais j'ai lu quelque part que ce n'est pas parce que « c'est comme ça dans la famille » que tous les sorciers d'une même famille vont dans la même Maison. . . Regarde Sirius Black, par exemple. Il était le premier Black depuis des siècles à ne pas être allé à Serpentard. . .

- Mais Gryffondor c'est la meilleure des Maisons, se borna John. Tu comptes aller où, toi ? Serpentard ?

- Je n'en sais rien, répondit Lily. De toute façon, c'est le Choixpeau Magique qui te dit où tu serais le mieux. Ce n'est pas toi qui décides. . .

- Tu veux dire que ça ne te dérangerais pas d'être à Serpentard ? demanda John les yeux écarquillés. Avec un nom de famille comme « Potter » ?

Mais Lily n'eut pas le temps de répondre. Elle fut coupée par un hibou qui entra en virevoltant dans la pièce, qui déposa deux lettres sur la table de la cuisine et qui repartit aussitôt.

- Nos lettres de Poudlard ! s'exclama John en saisissant celle qui lui était adressée.

- Qu'entends-je ? demanda Mamie Molly en entrant dans la pièce. Vous avez reçu vos lettres ? Mais c'est formidable !

Lily, souriante, ouvrit sa lettre. « Chère Miss Potter, » blablabla. . . Vous connaissez la chanson de toute façon. . . La jeune fille regarda ensuite sa liste de fournitures. Par rapport à celle de Sean, qu'elle avait lue, seul le livre de Défense Contre les Forces du Mal avait changé : « La Guerre contre Lord Voldemort ».

- Ils ont encore dû changer de prof de Défense Contre les Forces du Mal. . . dit John en regardant sa cousine. Ça doit être un fan d'oncle Harry ou de Tonton Ron. . .

- Oui, sans doute. . . murmura Lily.

A l'extérieur, un petit sourire montrait qu'elle était contente. A l'intérieur, elle hurlait de joie. Enfin ! après dix ans et demi de torture à regarder ses parents, elle pourrait enfin avoir sa propre baguette magique !

- Vous devez écrire à vos parents pour leur annoncer la nouvelle ! s'exclama Mamie Molly. Et je crois qu'un bon repas est d'occasion ! allez demander à papy d'installer les deux tables dehors, s'il-vous plaît.

John et Lily s'exécutèrent aussitôt. Ils montèrent dans l'ancienne chambre de Fred et George, la plus grande, où on pouvait caser six enfants pour dormir, et écrivirent à leurs parents. Les adultes étaient restés chez eux avec les plus jeunes, pour « avoir un peu la paix » comme disait Mamie Molly.

Deux semaines plus tard, Harry vint chercher Lily pour faire ses courses sur le Chemin de Traverse, ainsi que Charlie et Lyra pour John. Tous les cinq prirent la Poudre de Cheminette et se retrouvèrent au Chaudron Baveur.

- Qu'est-ce que tu dirais de commencer par les uniformes, Harry ? demanda Charlie en souriant au deux enfants.

- Ok, pas de problème !

Lily remarqua que son père avait un drôle de sourire, comme s'il cachait quelque chose de particulièrement agréable à sa fille. Peut-être comptait- il lui faire un cadeau ?

Tous les cinq entrèrent chez Mme Guipure qui se précipita vers Harry pour lui serrer la main. Harry lui sourit puis Lily et John passèrent des uniformes et Mme Guipure les ajusta à leurs tailles tout en discutant avec leurs parents. Lily se vit dans le miroir et un élan de fierté fit bondir son c?ur. Mais c'est qu'elle avait une sacrée allure dans cette robe noire ! Et ce chapeau lui allait si bien !

Quand Mme Guipure lui eut ajustée sa cape, Lily s'admira tout en faisant un tour sur elle-même. Mais il fallut enlever l'uniforme pour l'empaqueter et le payer. Ils sortirent de la boutique avec leurs premiers paquets sous le bras. John et Lily se sourirent.

Dans la grand-rue, une dizaine de personnes se dirigèrent vers Harry en levant les yeux sur sa cicatrice. Lily trouva cela particulièrement désagréable et se demanda si, comme son père, elle devrait affronter la célébrité à Poudlard.

Ils firent presque tous les magasins de la ville. A la librairie, Lily vit avec stupeur son père, sa mère, son parrain et sa marraine, tous les quatre de front, sur la couverture du livre « La Guerre contre Lord Voldemort ». Mais ils étaient nettement plus jeunes, ils devaient avoir dix-sept ou dix- huit ans, et avaient sur leurs visages une détermination peu commune. Lily leva les yeux vers son père qui eut à nouveau son sourire étrange.

- Papa, tu ne nous cacherais pas quelque chose, par hasard ? lui demanda- t-elle tandis qu'ils payaient leurs achats.

- Peut-être, je ne sais pas. . . répondit Harry en sortant de la boutique.

Lily se tourna aussitôt vers Charlie et lui demanda :

- Oncle Charlie, tu sais ce que cache Papa ?

Mais Charlie n'eut pas le temps de répondre car des choses immenses marchaient à leurs rencontres.

- Mais c'est Harry ! Regarde, Olympe, depuis le temps!

- Hagrid ! s'exclama Harry en serrant la main à son « grand » ami. Comment allez-vous ? Et vous, Madame Maxime ?

- Je veus treus bien, mon cheur, répondit la grande dame en souriant. Mais je vous priereus de m'appeleur « Madame Agrid », s'il vous pleut !

- Excusez-moi, Madame Hagrid. . .

Le demi-géant se tourna vers Lily et John et leur ébouriffa les cheveux.

- Qu'est-ce qu'ils ont grandi, ces deux là ! Qu'est-ce que vous faites de beau sur le Chemin de Traverse ?

Harry lança un petit sourire à sa fille puis répondit :

- Lily et John ont reçu leurs lettres de Poudlard il y a deux semaines, nous sommes venus faire leurs achats. . .

- Hagrid, s'il te plaît, demanda John. Tu sais qui est le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal?

- Nom d'un dragon, bien sûr ! C'est quelqu'un de très bien et j'espère que celui-là restera plus d'un an au poste !

- Mais qui. . .

- Nous allons vous laisser, La préparation de rentrée n'est pas fini et le Professeur McGonagall m'attend au château ! A bientôt Harry ! Au revoir Charlie ! A plus les enfants !

- Au revoir, répondirent-ils tous à l'unisson.

Hagrid et sa femme s'éloignèrent. Lily voulu demander à nouveau qui était le professeur de Défense Contre les Forces du Mal mais son père fit comme s'il n'avait pas entendu.

Bientôt, tous les achats furent faits. Il ne restait plus que la baguette magique à acheter. Lily y alla seule avec son père pendant que John suppliait en italien sa mère de lui offrir un balai.

Ils entrèrent dans la petite boutique aux étagères pleines de boîtes de baguettes magiques. Dès qu'Harry s'assit sur le tabouret, Mr Ollivander arriva de l'arrière boutique. Ses yeux pâles effrayèrent Lily mais son sourire la rassura ensuite.

- Mr Potter, enfin je vous revois ! Comment va votre baguette ?

- Très bien, merci, répondit Harry, souriant, en serrant la main du vieil homme. Elle ne m'a jamais lâchée.

- Si elle l'avait fait vous ne seriez sans doute plus là aujourd'hui. Ah, soupira-t-il en voyant Lily. Miss Potter, ravi de vous rencontrer.

- Bonjour, Monsieur, dit poliment la jeune fille.

- Bien. Nous allons prendre vos mesures, puis nous essaierons quelques modèles.(Il sortit un mètre ruban et se mit à mesurer Lily sous toutes les coutures). Chez Ollivander, nous utilisons des crins de licornes, des ventricules de c?ur de dragons et des plumes de phénix. . . Sachez que nos baguettes vous. . .

Tout en prenant les mesures de Lily il fit la publicité de son magasin. Enfin, le mètre ruban tomba sur le sol et Mr Ollivander prit une boîte dans l'une des étagères.

- Plume de Phénix, bois de cèdre, 25, 86 centimètres. Excellente baguette pour les Enchantements compliqués.

Lily prit la baguette, l'agita un instant, puis Mr Ollivander la lui arracha des mains.

- Si c'est parti comme moi, Lily, tu vas essayer toutes les baguettes du magasin, murmura Harry à l'oreille de sa fille.

Et ce fut exactement ce qui se passa. Lily passa au moins trois heures à essayer des baguettes, mais rien de se produisait. Harry sortit deux fois chercher une Bièraubeurre.

- C'est incroyable, jamais vu ça, murmura Mr Ollivander tout en regardant les étagères presque vides. Aucune des baguettes restantes ne pourraient vous convenir. . . j'ai bien un stock spécial dans l'arrière boutique mais je ne sais pas si. . .

- Allez-y, Monsieur, dit Harry, interloqué par la difficulté de sa fille à trouver une baguette. De toute façon, nous n'avons rien à perdre. . .

Mr Ollivander disparut dans l'arrière boutique et revint aussitôt avec un petit coffre en cuir dans ses bras.

- Ces baguettes sont assez spéciales. Je n'ai pas utilisé les matériaux qu'Ollivander utilise depuis toujours. Cheveu de vélane, écailles de sirène, tendon de centaure. . . ce sont des Baguettes rarissimes et je crois que celle-ci. . .

Il sortit une boîte du coffre, l'ouvrit, et tandis la baguette qu'elle contenait à Lily.

- Bois de rose, 24,63 centimètres et demi. . .

Lily prit la baguette pendant qu'il parlait et quelque chose se passa. Une douce chaleur se répandit le long de son bras droit, une lumière argentée apparut au bout de la baguette et des étincelles rouges éclatèrent.

Harry applaudit (enfin, elle avait sa baguette !), et Mr Ollivander finit sa phrase :

- . . . et venin de Basilic.

Harry arrêta tout de suite d'applaudir.

- Venin de Basilic ?

- Une baguette très puissante, tout comme la vôtre, Mr Potter. Je suppose que si le venin de Basilic sied si bien à votre fille, c'est parce que votre femme et vous avez vécu une expérience très forte avec une telle créature. . . Une baguette très puissante, Miss Potter, et incroyablement forte dans les domaines de la défense Contre les Forces du Mal, de la Métamorphose et des sortilèges protecteurs. Utilisez-la bien.

Harry regarda sa fille bouche bée, puis sourit en fronçant les sourcils et paya la baguette.

- Mr Ollivander faisait référence à ta deuxième année, Papa ? demanda Lily une fois dans la rue.

- Je suppose que oui, ma chérie. Venin de Basilic. . . C'est ce qui a failli me tuer et c'est ce qui a fait disparaître Tom Jedusor. . . Et qui a redonné la vie à ta mère par la même occasion. En tout cas, tu as hérité de moi le fait d'avoir une baguette très puissante, et il n'aurait pas fallu qu'elle tombe dans de mauvaises mains. . . Au fait, reprit-il en regardant une boutique, ça te dirait que je te fasse un petit cadeau, ma chérie ?

Lily regarda le magasin que son père lui désigna. L'Animalerie Magique. Elle sauta au cou de son père et l'embrassa, puis, souriante, entra dans la boutique.

La forte odeur ne lui disait rien du tout, mais elle posa son regard sur une petite cage, entre l'aquarium d'un poisson à jambes et un tonneau plein de Puffskeins multicolores.

Dans cette cage, il y avait un tout petit chaton blanc, roulé en boule. Lily s'approcha, réussit à passer son index à travers deux des barreaux et caressa son pelage blanc comme neige, doux comme du coton et lisse comme de la soie. Le petit chaton se réveilla et regarda Lily avec deux grands yeux bleus marine.

Elle se retourna vers son père et vit qu'il était occupé avec des fans. Il serra des mains, puis réussit à se libérer et à venir voir se que tripotait sa fille.

- Il est pas mignon ? demanda Lily en regardant son père.

Le chaton était maintenant debout et se frottait contre les barreaux en poussant de petits miaulements.

- C'est vrai qu'il est mignon. Et il ne coûte pas cher en plus ! Je vais voir une vendeuse, Lily, je reviens tout de suite.

Harry partit au comptoir où une jeune vendeuse rougit en le voyant. Elle vint tout de suite à côté de Lily, ouvrit la cage et sortit le petit chaton qui ronronnait comme un moteur de moto. Lily le prit contre son c?ur pendant qu'elle choisissait un panier et de petits jouets pour son chat. Harry paya, signa un autographe à la vendeuse et ressortit. Lily ne voulait pas lâcher son chat et le gardait serré contre elle. Le chaton ronronnait toujours en frottant sa tête contre le poitrine de Lily.

- Comment tu va l'appeler, chérie ? demanda Harry en caressant la tête du chat.

Lily porta le chat à bout de bras, le regarda un instant puis répondit :

- Saphir. Ca te plaît, Saphir, comme prénom ?

Le chat poussa un miaulement avant de recommencer à ronronner.

- Je prends ça pour un oui !

Et, riant, tous les trois, Harry, Lily et Saphir, rejoignirent Charlie, Lyra et John au Chaudron Baveur. Ils étaient installés à une table au fond de la salle. John était un peu déçu de ne pas avoir eu de balai mais à la place, ses parents lui avaient offert un hibou grand duc au plumage brun qu'il avait prénommé Midas, à cause des yeux dorés de l'oiseau.

- Papa, dit Lily, dis-moi ce que tu nous cache. Je n'aime pas qu'on me nargue. . .

- Puisque tu insistes, chérie. . . répondit Harry en commandant une Bièraubeurre pour sa fille. En fait, je dois t'annoncer quelque chose de grandiose. . .

Il enleva ses lunettes, les nettoya puis les remit sur son nez. Il sourit à sa fille puis déclara :

- Nous déménageons.

L'information mit du temps à atteindre le cerveau de Lily. Ses parents voulaient quitter la maison où elle et ses frères avaient grandis ? C'est vrai qu'avec l'arrivée de Sirius, la maison avait été un peu petite mais. . .

- Et on. . . on va vivre où ? demanda-t-elle, en laissant légèrement voir qu'elle était choquée.

- En Ecosse, répondit tout simplement son père.

- Papa, l'Ecosse c'est très vaste. . . OÙ en Ecosse ?

- C'est une maison très agréable à vivre et on a de quoi vous faire une chambre chacun ainsi que deux chambres d'amis. Tes frères et toi aurez un étage pour vous tout seul.

Lily avait remarqué que son père avait répondu sans vraiment répondre, mais le fait de savoir qu'elle aurait sa propre chambre le lui fit oublier.

- En plus, continua Harry, les voisins sont charmants et ils y a pleins d'enfants de ton âge vivant aux alentours. Ron et Hermione aussi déménagent. Pas loin de chez nous. Avec Dan et Chris leur maison était déjà un peu juste, mais avec l'arrivée de Maggie. . . Ron n'aime plus que Maggie dorme dans leur chambre, si tu vois ce que je veux dire, ajouta-il en regardant Charlie. On sera quasiment voisins, c'est pas super, ça ?

Lily ne savait pas quoi dire. Puis une question surgit dans sa tête et elle demanda :

- Et. . . quand est-ce qu'on pourra venir la voir, cette nouvelle maison, James et moi ? James pourra y aller à la rentrée, mais moi je vais à Poudlard et s'il faut que j'attende les vacances d'Halloween. . .

- Ne t'en fais pas, Lily, tu ne la verra pas d'ici la rentrée mais fais- moi confiance, OK ? dit Harry en regardant sa fille par dessus ses lunettes.

- D'accord, répondit Lily en souriant.

Ils burent tous les cinq une Bièraubeurre, puis retournèrent dans la cheminée. Harry retourna à son déménagement, Charlie et Lyra repartirent dans leur appartement londonien et John et Lily retournèrent chez leurs grands-parents jusqu'à la fin des vacances.

Ndla : Fin du 4° Chapitre ! Il est plus long, hein ? prochain chapitre : la rentrée de Lily à Poudlard où de SUPERBES surprises vous attendent !