Titre : Ayako
Auteur : Ishu E-mail : ishu121@hotmail.com
Origine : Duo, Quatre, Wufeï… ça vous dit vraiment rien ? Alors allez voir ailleurs si j'y suis ! lol (rép: GW bien sûr !)
Couples : Euh... Ben pour l'instant, y'en a pas trop... Et je sais pas s'il y en aura...
Genre :
Ishu : heu… Suis obligée de mettre ? (=== le sais pas elle même… -_- ;;)
Heero : Hn.
Ishu : Ah.... Aloreuh.... angst, déprime, déprime, et euh... encore déprime! ^^ ;; C'est tout pour l'instant
Disclèèèmeuureuuh :
Ishu : Dites les gars, ça vous branche pas un ménage à 6 ??? ^^
Tous :?????.......... NAAAAAAAANNNNNN !!!!!!!!!!
Ishu : (super déçue T_T) Bah…. POURKOI ??????
Tous : On t'appartient pas… T'as compris ? PAS A TOUUAAAAA !!!!!
Ishu : Beuh… Beuh…… mmhh….ou…ou... OUIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!
Tous :…-_- ;;;;; « aïe... oreilles…vrillées… »
Notes : « …blablablabla… » = pensées des persos
_____________________________________________________________________
AYAKO
Chapitre 1 : mission et... engueulade ?o_Ô
Un gundam plus sombre que la mort se posait lentement dans une petite clairière abritée par ce qu'il semblait être un début de forêt. Son pilote ferma les yeux et se massa doucement les tempes avec une légère grimace de douleur. Cette mission n'avait pas été de la tarte, malgré les apparences. Récupérer des dossiers _ inutile de préciser fermement gardés dans le bureau d'un agent d'OZ. Simple, rapide, banal. A la différence que ceux-ci ne disposaient pas d'un équivalent informatisé, et de ce fait cette mission n'avait pas nécessité la présence de leur hacker plein de vie... enfin... plein de vie....façon de parler.
Seul le voleur avait été chargé de cette opération, et à vrai dire, celle-ci avait plutôt bien débuté. Duo avait facilement pénétré dans l'enceinte de la base et esquivé les quelques gardes et caméra jalonnant son parcours avant de parvenir à la salle qui contrôlait l'aération de tout le bâtiment. Il avait eu besoin de s'y rendre pour la seule raison que comme on était dimanche, certaines grilles d'aération permettant de passer d'une pièce à l'autre avaient été volontairement levées _ pour éviter tout gaspillage d'énergie en temps de guerre, semblait-il. L'américain s'était donc empressé de débloquer toutes les grilles lui barrant le passage au fameux bureau. Ceci fait, _cela lui avait pris une petite heure_ il était ressorti aussi discrètement de l'établissement, qui, avait-il pensé, n'était guère protégé les jours fériés... Il avait alors escaladé l'un des murs extérieurs avec une agilité déconcertante et s'était engouffré dans la première bouche d'aération qui s'était trouvée à sa portée. Il avait ensuite rampé silencieusement sur plus de deux cents mètres, se contorsionnant comme un véritable serpent à cause de l'étroitesse des conduits _ vive les séances forcées d'abdos de Heero !
Finalement, il s'était extirpé du boyau malodorant à 7h30, une heure trente après le début de la mission. Il s'était maintenant trouvé dans une pièce de taille respectable pour un bureau. Après avoir négligemment jeté un coup d'oeil au mobilier, statut de voleur oblige, _et conclut que l'on pourrait en tirer une petite fortune_ il allait sérieusement commencer à chercher ce pourquoi il avait dû ramper comme un vers, lorsqu'il avait entendu un relativement lointain cliquetis de clefs que l'on sort, ainsi qu'un bruit de pas assurés. Duo, plus que jamais sur ses gardes, avait cru que son ouï le trahissait lorsqu'il avait estimé que plus la personne approchait, plus l'allure ralentissait, et en déduit avec horreur que quelqu'un allait rentrer dans la salle _ et forcément se retrouver nez à nez avec le pauvre pilote. Il avait mis moins d'une seconde à réagir, et s'était précipitamment planqué dans un petit placard dans un coin plutôt sombre et apparemment abandonné _heureusement pour lui_ du bureau, après avoir étouffer un "Shit !" qui ne demandait qu'à s'échapper. Sa promptitude à réagir dans ce genre de situation venait sûrement de lui sauver la vie. En effet, deux secondes plus tard, un officier était entré. Il s'était assis tranquillement sur son fauteuil de cuir noir et apparemment, commençait une nouvelle journée, pour le plus grand malheur d'un certain natté. Cette journée s'était révélée horrible. Non seulement cet abruti d'officier faisait des heures supplémentaires le dimanche, mais en plus il n'avait pas décollé de son siège de la journée, même pas pour manger. Le captif n'avait donc pu envisager sa fuite avant que cet espèce d'acharné du travail se décide enfin à renter chez lui.
Duo n'avait jamais été claustrophobe, mais rester huit heures recroquevillé sur du carrelage froid, totalement dans le noir à part le trait de lumière venant du dessous de la porte, à se ronger les ongles _et encore, pas trop fort_ jusqu'au sang par stress d'être découvert, forcément, ça n'arrange pas le caractère. Et c'était avec une joie immense que le natté avait constaté le départ de l'autre, trop heureux de pouvoir se sortir de ce piège à rat sans autres formes de procès, et avec une douleur immense quand il se rendit compte que tous ses muscles sans exception étaient engourdis et n'avaient guère apprécié leur captivité. Il ne savait par quel miracle il avait réussi à piquer ces maudits dossiers et parvenu à s'extraire de cet endroit de malheur sans déclencher l'alarme, sa souplesse et sa rapidité en ayant pris un sérieux coup. Il était parvenu à regagner sa précieuse armure protectrice et rassurante, et était parti sans demander son reste, passablement énervé.
Et maintenant, il se trouvait toujours dans son cockpit, à tenter vainement de faire passer son mal de crâne épouvantable, maudissant tour à tour les Profs, OZ, les colonies, et cette putain de guerre à la noix. Il s'était fait une belle frayeur aujourd'hui. Fatigué bien qu'il n'ait pas fait grand'chose de sa journée, il posa son visage contre le tableau de bord, le sang lui battant furieusement les tempes dans une danse effrénée. Il resta ainsi une bonne dizaines de minutes avant de trouver suffisamment de force en lui pour rentrer et affronter la colère de son "cher" coéquipier qui ne pouvait, semble-t-il, pas le blairer. Epuisé rien que de penser à l'autre lui passant un savon mémorable alors qu'il n'avait qu'une envie, s'empiffrer, se prélasser dans un bain brûlant et pioncer une grosse demi-journée, il descendit avec lassitude de l'armure géante et réprima un grognement de douleur en jurant à nouveau contre ce "damned cupboard" : ses jambes ne s'étaient toujours pas remises de leur petit séjour au frais. Il se traîna laborieusement sur un petit sentier de terre peu emprunté, à vue des buissons qui l'encombraient, un sourire ironique plaqué sur ses lèvres gercées, se demandant si par miracle, le Japonais s'était inquiété pour lui. Bon, d'accord, il avait bien le droit de rêver.
Heero était le seul aujourd'hui à ne pas avoir eu de mission. Trowa, Quatre et Wufeï étaient partis plus tôt dans la semaine pour un ordre de destruction. Et les quelques jours passés avec le soldat parfait avaient plus relevé de la cohabitation qu'autre chose, sans Quatre, le diplomate de service, pour apaiser les mœurs de certains pilotes aux tendances tirant obscurément sur le suicidaire. Duo emmerdait clairement Heero, par sa manie de causer comme un moulin à parole, qui le lui rendait bien en l'ignorant royalement, pour le grand déplaisir d'un certain natté. Lui qui détestait les silences pesants, il avait été gâté !
Voilà à quoi pensait joyeusement notre Américain en traversant le kilomètre qui le séparait d'un Japonais insensible, et occasionnellement d'un bon bain bouillant, accompagné d'un repas fumant, et d'un bon lit chaud et douillet à souhait... Mouais... Pour le repas, il ne fallait pas trop compter dessus... Et il sentait que le bain et le lit attendraient, du moins le temps que Heero l'engueule un bon coup, histoire de vérifier si sa voix n'est pas désaccordée, et de pourrir définitivement sa journée, et par la même occasion sa semaine.
A travers une dernière rangée d'arbres, Duo aperçu enfin la planque, une villa sobre retiré du reste de la ville, avec même une balançoire, un peu corrodée. Tous leurs repaires étaient minutieusement choisis et loués par les Mads, et financés par Quatre. Il devait s'avouer que ces fous avaient tout de même un certain goût, leurs maisons étant, jusqu'à présent, toutes accueillantes et confortable, ce qui n'était vraiment pas du luxe. Après tout, c'étaient eux qui se coltinaient le sale boulot pour leur petite guerre personnelle !
De loin, la villa donnait l'apparence d'un petit coin de paradis délaissé, impression accentuée par le soleil qui baissait, et dont les tons ocre orangé formaient un parfait contraste avec l'herbe fraîchement poussée. Duo sourit vaguement à cette vision; elle eut pour effet de l'apaiser un peu. Il passa devant le portail en bois quelque peu vermoulu, traversa le petit jardin devenu sauvage par manque de soin, et se plaça devant la porte d'entrée, qu'il ouvrit le plus silencieusement qu'elle le lui permit. Il n'avait pas envie de voir Heero et son regard sévère et dédaigneux. Tout ce qu'il désirait était simplement un peu de calme. Pour une fois. Il monta les marches qui menaient aux chambres, à pas de loup. Il entendait vaguement quelqu'un parler, et se dit que ce devait être Heero, probablement en train d'établir un nouveau plan avec son mentor. Cependant, quelque chose n'allait pas. Duo sentait de la tension dans l'air. Beaucoup de tension. Une des deux voix, qu'il venait identifiées à juste titre comme appartenant à Heero et J, haussa le ton. Il semblait que ce soit Heero, ce qui parut à Duo extrêmement inquiétant, lorsque l'on connaissait la froideur de ce dernier. Poussé par la curiosité, il monta encore une marche, mais se figea net. Le ton avait encore augmenté d'un cran, et Heero semblait très énervé. Il hurlait presque, mais Duo ne parvenait pas à saisir l'ensemble des mots prononcés, étouffés par la porte entr-ouverte. Il finit la dernière marche et se dirigea sans un bruit vers la chambre de son camarade, se camouflant dans un recoin du couloir de telle sorte que Heero ne pouvait pas le voir, mais lui, pouvait observer toute la scène par la porte ouverte à moitié et grâce à un grand miroir stratégiquement posé sur le mur lui faisant face. Il savait qu'il ne devrait pas être ici, et que si Heero le surprenait, il allait certainement le tuer. Mais Duo ne put s'empêcher de penser qu'à ce moment précis, il voyait Heero pour la première fois, tel qu'il était réellement, et ça, il ne le raterait sous aucun prétexte, pas même avec un flingue sur la tempe. Maintenant, J aussi semblait en colère. Mais de quoi ces deux là, connus et reconnus pour leur froideur et leur dureté, pouvaient bien se raconter pour être si emportés ?
-Vous n'avez pas le droit ! Je VEUX la voir ! Vous ne m'en empêcherez pas cette fois ci!
-Combien bien de fois faudra-t-il que je te répète que tu dois l'oublier ? Apparemment, ta dernière correction ne t'a pas suffi ! Si tu t'approches d'elle, je la TUE ! C'est assez clair ?
-Vous n'avez pas le droit...
-Et tu me feras le plaisir de passer me voir une petite semaine, que je remette les points sur les I...
-NON !! Je ne reviendrai pas ! De toute manière, les autres vont avoir des doutes...
-Et bien ment-leur ! Ce n'est pas comme si tu ne savais pas le faire !
-Je vous DÉTESTE ! J'en ai marre de votre guerre, j'en ai MARRE de devoir vous obéir !!
-Viens dans une semaine, sinon il pourrais bien arriver des bricoles à ta chère Ayako.... Et si tu ne m'obéi plus, je ne réponds plus de sa vie.
__________________________________________________________________
Fini pour auzourd'hui! ^^
Alors ? Qu'est ce que vous en pensez ? Je continu ? C'est trop nul ? Des idées ? lol
Et les grandes questions en suspens :
-Qui est Ayako ?
-Comment Duo (qui est toujours planqué) va-t-il réagir ?
-Heero va-t-il péter une durite ? looool
Salut ! ^^
Ishu.
Auteur : Ishu E-mail : ishu121@hotmail.com
Origine : Duo, Quatre, Wufeï… ça vous dit vraiment rien ? Alors allez voir ailleurs si j'y suis ! lol (rép: GW bien sûr !)
Couples : Euh... Ben pour l'instant, y'en a pas trop... Et je sais pas s'il y en aura...
Genre :
Ishu : heu… Suis obligée de mettre ? (=== le sais pas elle même… -_- ;;)
Heero : Hn.
Ishu : Ah.... Aloreuh.... angst, déprime, déprime, et euh... encore déprime! ^^ ;; C'est tout pour l'instant
Disclèèèmeuureuuh :
Ishu : Dites les gars, ça vous branche pas un ménage à 6 ??? ^^
Tous :?????.......... NAAAAAAAANNNNNN !!!!!!!!!!
Ishu : (super déçue T_T) Bah…. POURKOI ??????
Tous : On t'appartient pas… T'as compris ? PAS A TOUUAAAAA !!!!!
Ishu : Beuh… Beuh…… mmhh….ou…ou... OUIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!
Tous :…-_- ;;;;; « aïe... oreilles…vrillées… »
Notes : « …blablablabla… » = pensées des persos
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AYAKO
Chapitre 1 : mission et... engueulade ?o_Ô
Un gundam plus sombre que la mort se posait lentement dans une petite clairière abritée par ce qu'il semblait être un début de forêt. Son pilote ferma les yeux et se massa doucement les tempes avec une légère grimace de douleur. Cette mission n'avait pas été de la tarte, malgré les apparences. Récupérer des dossiers _ inutile de préciser fermement gardés dans le bureau d'un agent d'OZ. Simple, rapide, banal. A la différence que ceux-ci ne disposaient pas d'un équivalent informatisé, et de ce fait cette mission n'avait pas nécessité la présence de leur hacker plein de vie... enfin... plein de vie....façon de parler.
Seul le voleur avait été chargé de cette opération, et à vrai dire, celle-ci avait plutôt bien débuté. Duo avait facilement pénétré dans l'enceinte de la base et esquivé les quelques gardes et caméra jalonnant son parcours avant de parvenir à la salle qui contrôlait l'aération de tout le bâtiment. Il avait eu besoin de s'y rendre pour la seule raison que comme on était dimanche, certaines grilles d'aération permettant de passer d'une pièce à l'autre avaient été volontairement levées _ pour éviter tout gaspillage d'énergie en temps de guerre, semblait-il. L'américain s'était donc empressé de débloquer toutes les grilles lui barrant le passage au fameux bureau. Ceci fait, _cela lui avait pris une petite heure_ il était ressorti aussi discrètement de l'établissement, qui, avait-il pensé, n'était guère protégé les jours fériés... Il avait alors escaladé l'un des murs extérieurs avec une agilité déconcertante et s'était engouffré dans la première bouche d'aération qui s'était trouvée à sa portée. Il avait ensuite rampé silencieusement sur plus de deux cents mètres, se contorsionnant comme un véritable serpent à cause de l'étroitesse des conduits _ vive les séances forcées d'abdos de Heero !
Finalement, il s'était extirpé du boyau malodorant à 7h30, une heure trente après le début de la mission. Il s'était maintenant trouvé dans une pièce de taille respectable pour un bureau. Après avoir négligemment jeté un coup d'oeil au mobilier, statut de voleur oblige, _et conclut que l'on pourrait en tirer une petite fortune_ il allait sérieusement commencer à chercher ce pourquoi il avait dû ramper comme un vers, lorsqu'il avait entendu un relativement lointain cliquetis de clefs que l'on sort, ainsi qu'un bruit de pas assurés. Duo, plus que jamais sur ses gardes, avait cru que son ouï le trahissait lorsqu'il avait estimé que plus la personne approchait, plus l'allure ralentissait, et en déduit avec horreur que quelqu'un allait rentrer dans la salle _ et forcément se retrouver nez à nez avec le pauvre pilote. Il avait mis moins d'une seconde à réagir, et s'était précipitamment planqué dans un petit placard dans un coin plutôt sombre et apparemment abandonné _heureusement pour lui_ du bureau, après avoir étouffer un "Shit !" qui ne demandait qu'à s'échapper. Sa promptitude à réagir dans ce genre de situation venait sûrement de lui sauver la vie. En effet, deux secondes plus tard, un officier était entré. Il s'était assis tranquillement sur son fauteuil de cuir noir et apparemment, commençait une nouvelle journée, pour le plus grand malheur d'un certain natté. Cette journée s'était révélée horrible. Non seulement cet abruti d'officier faisait des heures supplémentaires le dimanche, mais en plus il n'avait pas décollé de son siège de la journée, même pas pour manger. Le captif n'avait donc pu envisager sa fuite avant que cet espèce d'acharné du travail se décide enfin à renter chez lui.
Duo n'avait jamais été claustrophobe, mais rester huit heures recroquevillé sur du carrelage froid, totalement dans le noir à part le trait de lumière venant du dessous de la porte, à se ronger les ongles _et encore, pas trop fort_ jusqu'au sang par stress d'être découvert, forcément, ça n'arrange pas le caractère. Et c'était avec une joie immense que le natté avait constaté le départ de l'autre, trop heureux de pouvoir se sortir de ce piège à rat sans autres formes de procès, et avec une douleur immense quand il se rendit compte que tous ses muscles sans exception étaient engourdis et n'avaient guère apprécié leur captivité. Il ne savait par quel miracle il avait réussi à piquer ces maudits dossiers et parvenu à s'extraire de cet endroit de malheur sans déclencher l'alarme, sa souplesse et sa rapidité en ayant pris un sérieux coup. Il était parvenu à regagner sa précieuse armure protectrice et rassurante, et était parti sans demander son reste, passablement énervé.
Et maintenant, il se trouvait toujours dans son cockpit, à tenter vainement de faire passer son mal de crâne épouvantable, maudissant tour à tour les Profs, OZ, les colonies, et cette putain de guerre à la noix. Il s'était fait une belle frayeur aujourd'hui. Fatigué bien qu'il n'ait pas fait grand'chose de sa journée, il posa son visage contre le tableau de bord, le sang lui battant furieusement les tempes dans une danse effrénée. Il resta ainsi une bonne dizaines de minutes avant de trouver suffisamment de force en lui pour rentrer et affronter la colère de son "cher" coéquipier qui ne pouvait, semble-t-il, pas le blairer. Epuisé rien que de penser à l'autre lui passant un savon mémorable alors qu'il n'avait qu'une envie, s'empiffrer, se prélasser dans un bain brûlant et pioncer une grosse demi-journée, il descendit avec lassitude de l'armure géante et réprima un grognement de douleur en jurant à nouveau contre ce "damned cupboard" : ses jambes ne s'étaient toujours pas remises de leur petit séjour au frais. Il se traîna laborieusement sur un petit sentier de terre peu emprunté, à vue des buissons qui l'encombraient, un sourire ironique plaqué sur ses lèvres gercées, se demandant si par miracle, le Japonais s'était inquiété pour lui. Bon, d'accord, il avait bien le droit de rêver.
Heero était le seul aujourd'hui à ne pas avoir eu de mission. Trowa, Quatre et Wufeï étaient partis plus tôt dans la semaine pour un ordre de destruction. Et les quelques jours passés avec le soldat parfait avaient plus relevé de la cohabitation qu'autre chose, sans Quatre, le diplomate de service, pour apaiser les mœurs de certains pilotes aux tendances tirant obscurément sur le suicidaire. Duo emmerdait clairement Heero, par sa manie de causer comme un moulin à parole, qui le lui rendait bien en l'ignorant royalement, pour le grand déplaisir d'un certain natté. Lui qui détestait les silences pesants, il avait été gâté !
Voilà à quoi pensait joyeusement notre Américain en traversant le kilomètre qui le séparait d'un Japonais insensible, et occasionnellement d'un bon bain bouillant, accompagné d'un repas fumant, et d'un bon lit chaud et douillet à souhait... Mouais... Pour le repas, il ne fallait pas trop compter dessus... Et il sentait que le bain et le lit attendraient, du moins le temps que Heero l'engueule un bon coup, histoire de vérifier si sa voix n'est pas désaccordée, et de pourrir définitivement sa journée, et par la même occasion sa semaine.
A travers une dernière rangée d'arbres, Duo aperçu enfin la planque, une villa sobre retiré du reste de la ville, avec même une balançoire, un peu corrodée. Tous leurs repaires étaient minutieusement choisis et loués par les Mads, et financés par Quatre. Il devait s'avouer que ces fous avaient tout de même un certain goût, leurs maisons étant, jusqu'à présent, toutes accueillantes et confortable, ce qui n'était vraiment pas du luxe. Après tout, c'étaient eux qui se coltinaient le sale boulot pour leur petite guerre personnelle !
De loin, la villa donnait l'apparence d'un petit coin de paradis délaissé, impression accentuée par le soleil qui baissait, et dont les tons ocre orangé formaient un parfait contraste avec l'herbe fraîchement poussée. Duo sourit vaguement à cette vision; elle eut pour effet de l'apaiser un peu. Il passa devant le portail en bois quelque peu vermoulu, traversa le petit jardin devenu sauvage par manque de soin, et se plaça devant la porte d'entrée, qu'il ouvrit le plus silencieusement qu'elle le lui permit. Il n'avait pas envie de voir Heero et son regard sévère et dédaigneux. Tout ce qu'il désirait était simplement un peu de calme. Pour une fois. Il monta les marches qui menaient aux chambres, à pas de loup. Il entendait vaguement quelqu'un parler, et se dit que ce devait être Heero, probablement en train d'établir un nouveau plan avec son mentor. Cependant, quelque chose n'allait pas. Duo sentait de la tension dans l'air. Beaucoup de tension. Une des deux voix, qu'il venait identifiées à juste titre comme appartenant à Heero et J, haussa le ton. Il semblait que ce soit Heero, ce qui parut à Duo extrêmement inquiétant, lorsque l'on connaissait la froideur de ce dernier. Poussé par la curiosité, il monta encore une marche, mais se figea net. Le ton avait encore augmenté d'un cran, et Heero semblait très énervé. Il hurlait presque, mais Duo ne parvenait pas à saisir l'ensemble des mots prononcés, étouffés par la porte entr-ouverte. Il finit la dernière marche et se dirigea sans un bruit vers la chambre de son camarade, se camouflant dans un recoin du couloir de telle sorte que Heero ne pouvait pas le voir, mais lui, pouvait observer toute la scène par la porte ouverte à moitié et grâce à un grand miroir stratégiquement posé sur le mur lui faisant face. Il savait qu'il ne devrait pas être ici, et que si Heero le surprenait, il allait certainement le tuer. Mais Duo ne put s'empêcher de penser qu'à ce moment précis, il voyait Heero pour la première fois, tel qu'il était réellement, et ça, il ne le raterait sous aucun prétexte, pas même avec un flingue sur la tempe. Maintenant, J aussi semblait en colère. Mais de quoi ces deux là, connus et reconnus pour leur froideur et leur dureté, pouvaient bien se raconter pour être si emportés ?
-Vous n'avez pas le droit ! Je VEUX la voir ! Vous ne m'en empêcherez pas cette fois ci!
-Combien bien de fois faudra-t-il que je te répète que tu dois l'oublier ? Apparemment, ta dernière correction ne t'a pas suffi ! Si tu t'approches d'elle, je la TUE ! C'est assez clair ?
-Vous n'avez pas le droit...
-Et tu me feras le plaisir de passer me voir une petite semaine, que je remette les points sur les I...
-NON !! Je ne reviendrai pas ! De toute manière, les autres vont avoir des doutes...
-Et bien ment-leur ! Ce n'est pas comme si tu ne savais pas le faire !
-Je vous DÉTESTE ! J'en ai marre de votre guerre, j'en ai MARRE de devoir vous obéir !!
-Viens dans une semaine, sinon il pourrais bien arriver des bricoles à ta chère Ayako.... Et si tu ne m'obéi plus, je ne réponds plus de sa vie.
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Fini pour auzourd'hui! ^^
Alors ? Qu'est ce que vous en pensez ? Je continu ? C'est trop nul ? Des idées ? lol
Et les grandes questions en suspens :
-Qui est Ayako ?
-Comment Duo (qui est toujours planqué) va-t-il réagir ?
-Heero va-t-il péter une durite ? looool
Salut ! ^^
Ishu.
