Note de l'auteur : Et voici le onzième chapitre ! A présent, plus de plage ni de huit clos, place à l'action et aux confrontations ! Oh et puis heureuse nouvelle, j'ai enfin trouvé une fin à cette fanfiction ! En gros, il devrait y avoir encore deux ou trois chapitres avant le dénouement final ;)
*
La caresse du soleil sur son corps dénudé la réveilla en douceur. Sydney papillonna longuement des paupières avant de parvenir à garder les yeux ouverts. Aussitôt, les souvenirs de sa nuit blanche lui revinrent en mémoire. Elle se redressa brusquement, seule.
La pièce était vide. Juste elle au milieu d'un lit aux draps défaits. Sydney fut prise d'un doute : et si tout ce qui s'était passé hier ne fut qu'un songe. Elle observa son corps et remarqua des traces de ses ébats avec Collin. Ce prénom lui paraissait encore étranger.
Elle s'enveloppa rapidement dans un drap encore tiède, portant leurs odeurs mélangées, puis sortit à pas de velours de la chambre. Elle se retrouva face-à-face avec Passe Partout dans le couloir. Elle rougit jusqu'aux oreilles étant donné sa tenue. Il ne semblait nullement s'en soucier.
" Monsieur Sark est parti, " déclara-t-il avant de s'évanouir, avant qu'elle ne puisse lui poser une seule question.
Sydney retourna dans la chambre, ignorant quel devait être son prochain pas. Il l'avait laissé, il était parti à son rendez-vous avec Stella, il communiquerait les coordonnées de l'île à son père via Irina, elle retournerait à la CIA et tout recommencerait comme si rien ne s'était passé. Elle en était à la fois soulagée et malheureuse.
Soulagée car Collin n'en restait pas moins Sark, l'homme responsable de l'explosion de Il Dire à Mexico City il y a deux ans, de surcroît elle n'aurait pas su quoi lui dire en se réveillant à ses côtés. Et malheureuse car elle avait vraiment eu l'impression d'être en harmonie et avec lui et elle-même la veille. Mais elle ne voulait surtout pas d'un second Noah Hicks. Collin n'était pas un enfant de cur et peut-être que tout ce qui s'était passé ne fut qu'une parenthèse, quelque chose à oublier très vite pour que ça ne puisse pas faire mal. Malheureusement, le fruit défendu avait déjà été mordu.
*
Sark avait aussitôt remarqué la peu discrète fourgonnette de la CIA. Elle était censée être celle d'une compagnie d'électriciens. Mais dans les favelas de Rio de Janeiro, personne n'avait le courant Vêtu d'un bermuda et d'un t-shirt délavé, il remerciait le soleil de l'île qui avait hâlé sa peau. Mais il ne pouvait malgré tout pas se faire passer pour un brésilien des classes pauvres.
Il s'approcha de la fourgonnette sous les regards soupçonneux de gamins pieds nus et de vieillards assis sur leurs perrons. Ils devaient penser qu'il était un junkie venant chercher sa drogue dans le ghetto. Sark frappa à l'arrière et on lui ouvrit. Il reconnut aussitôt la face contrariée de Michael Vaughn :
" Comment avez-vous su que c'était nous ? " Demanda-t-il en le laissant monter à contrecur.
Sark haussa simplement les épaules, un petit sourire supérieur aux lèvres. A l'intérieur se trouvait aussi Weiss. Il était face à un ordinateur, en liaison avec une femme à l'accent anglais, sûrement la fameuse Laureen.
" J'ai un peu d'avance par rapport à Stella, ça vous dérange si j'attends ici avant qu'elle n'arrive. Mes bouclettes blondes ne sont pas très à la mode dans les favelas. "
Les deux agents de la CIA acquiescèrent à regret. Ils devaient collaborer avec lui s'ils voulaient revoir Sydney.
" Xao n'est
pas là ? " Demanda subitement Sark, un voile d'inquiétude
drapa son visage.
" Son prénom est Ming, " maugréa Weiss.
" L'agent Hang-Wong est en poste d'observation sur un toit. Elle veillera
à votre échange. "
Sark nota subitement une lueur soupçonneuse s'allumer dans le regard de Vaughn. Il fixait son cou. Pourvu qu'il n'est pas repéré le mouchard
" C'est un suçon que vous avez dans le cou ? " Demanda l'agent de la CIA.
Collin réprima durement un hoquet de surprise. Il passa ses doigts sur sa peau et sentit une légère aspérité. Sydney Il décida de ne pas répondre tandis que Weiss et Vaughn s'échangèrent un regard qui en disait long. Sark faillit perdre son sang-froid face à leurs attitudes. Même les pires sociopathes qui existent sur terre comme lui pouvaient avoir un suçon dans le cou
" Et comment
va X.. Ming ? " Demanda-t-il pour dévier le sujet.
" Elle va bien, " répondit Vaughn alors que Weiss restait silencieux
et sombre.
" Elle supporte mal la chaleur, elle a dû se trouver un coin bien
à l'ombre, " continua Sark l'air de rien.
" Oui, elle est au bâtiment juste à côté de l'ancien
l'hôtel Paradize qui est assez haut. Ca lui permet d'être à
l'abri du soleil, " déclara l'agent, tombant sans le savoir dans
le panneau.
Quelques secondes plus tard, Weiss mit brusquement sa main contre le côté droit de son visage. Il avait une oreillette :
" Ming ! Répond-moi ! " Hurla-t-il.
Vaughn se retourna vers Sark, et remarqua que ce dernier avait une pastille collée derrière l'oreille : un mouchard.
" Espèce de- "
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Sark l'assomma d'un coup de pied au visage malgré l'étroitesse de la fourgonnette. Weiss voulut dégainer mais il n'eut pas le temps. Le tueur était déjà sur lui, il lui prit son arme des mains et le frappa avec la crosse plusieurs fois au crâne.
Les deux agents
gisaient sur le sol. Sark observa un instant ce qu'il avait fait, le souffle
à peine entamé. Un vif éclat de haine traversa son regard.
La CIA Ils allaient payer.
L'air de rien, il ressortit de la fourgonnette et se dirigea tranquillement
vers le réel point de rendez-vous convenu avec Stella. Leur plan avait
marché : ils avaient récupéré Xao. Sark n'avait
eu aucun mal à faire à dire à Vaughn ce qu'il voulait,
ce dernier s'était trop focalisé sur le suçon et sur la
possibilité de qui avait bien pu le lui faire pour remarquer qu'il était
manipulé. Chacun de ses mots furent retransmis à Stella via le
mouchard de Sark, elle avait alors pu mettre la main sur Xao.
De plus, Sydney était toujours sur l'île. Mais pour ça, Collin n'avait aucun agenda et ignorait ce qu'il devait faire ou pas.
*
Sydney se retrouva une nouvelle fois devant la pièce inaccessible. Passe Partout était introuvable et Collin envolé. Il était déjà midi passé et elle maudissait son impuissance et son ignorance. Il n'y avait rien qu'elle puisse faire, elle ignorait même si la rencontre entre Stella et Sark avait bien eu lieu, et si ce dernier avait tenu parole d'indiquer son emplacement à son père.
Par curiosité, elle entra dans la pièce adjacente où étaient entreposés d'anciens meubles poussiéreux. Elle frappa légèrement du poing contre la cloison commune. Ce n'était pas blindé. Sydney regarda autour d'elle et vit une table en bois massif. L'idéal pour un bélier.
Elle la déplaça face au mur, puis prit son élan pour pousser le meuble contre le mur. Ce dernier s'effrita légèrement. Sydney recommença plusieurs fois, s'arrêtant de temps en temps pour reprendre son souffle. Finalement, elle parvint enfin à faire un trou et y jeta un coup d'il.
Dans la pièce interdite se trouvait un simple meuble portant un ordinateur. Un moyen de communiquer avec son père ou la CIA ! Elle recommença aussitôt à se servir de la table comme bélier pour agrandir le trou. Puis elle se glissa dans la pièce et se plaça devant l'écran. Elle le mit en route et se connecta à l'ordinateur :
Bonjour liberté !
*
Collin ne voulait pas la voir. Et pourtant, il était venu au point de rendez-vous qu'elle lui avait indiqué. Une maison close de Taiwan. Elle avait cette aura qui faisait qu'il ne pouvait rien lui refuser. Patiemment, il attendait assis sur le lit de la chambre, agacé par les bruits rauques qui lui parvenaient des autres pièces à travers les minces cloisons.
Irina Derevko entra enfin dans la chambre et il se leva.
" Bonsoir marraine, " la salua-t-il avec sarcasme.
Elle fit mine de ne pas paraître étonnée. Par cette simple expression, Sark venait de lui faire comprendre qu'il se rappelait de l'accord passé entre elle et sa défunte mère, qu'il se souvenait de son passé.
" Bonsoir
Collin, " répondit-elle en souriant légèrement, amusée.
" J'ai appris que tu venais de jouer un mauvais tour à la CIA. "
" Comme on dit, il pour il, dent pour dent, " rétorqua-t-il
alors que son accent irlandais refaisait brusquement surface, cela le trahissait.
" Et aurais-je l'honneur de savoir où est ma fille ? Où comptes-tu
te jouer de moi aussi ? "
" Ce n'est pas la peine, " rétorqua Sark avec nonchalance.
" Sydney s'est déjà échappée et est actuellement
dans les locaux de la CIA, sûrement en train de rédiger un long
et ennuyeux rapport. "
" Sûrement, " concéda Irina qui avait remarqué
l'imperceptible changement dans le regard de Sark quand il avait prononcé
son prénom. " Et avec Stella, à présent que vous avez
Xao, allez-vous joindre vos forces pour reformer l'équipe du manoir ?
"
" Pour le moment, Xao n'est pas très coopérante, peut-être
que cela changera, " admit Sark qui cachait visiblement quelque chose.
Irina se doutait que Stella et lui n'avaient pas kidnappé Ming juste pour qu'elle se joigne à eux. Cette dernière était bornée et résolument du côté des " gentils ". Non, il y avait une autre raison à l'enlèvement de Ming mais Irina savait qu'elle ne pourrait rien tirer de Sark. Pour le moment en tous cas.
" Sinon, d'autres
anciens camarades se sont volontairement joints à nous, " reprit
le jeune homme, une lueur malicieuse dans le regard. " Des têtes
vont tomber. "
" Crois-tu réellement qu'une vendetta puisse changer quelque chose
au passé ? " Déclara l'ancienne espionne du KD.
" Non, mais au moins cela étanchera notre soif de vengeance, un
bien dangereux sentiment. C'est pour cela que nous devons l'assouvir le plus
vite possible. Qui sème le vent récolte la tempête. Il n'avait
pas à jouer aux apprentis sorciers avec moi ! "
" Il ? Hogan ? " Devina Irina.
Sark ne répondit pas, la mâchoire crispée. Elle émit un bref soupir :
" Anya n'aurait
pas voulu ça. "
" Ma mère n'aurait pas voulu non plus que je la tue ! " La
coupa Sark. " Et pourtant je l'ai fait ! "
Le fait qu'Irina prononce le prénom de sa mère lui avait subitement fait perdre son sang-froid.
" Ton esprit n'est pas clair, " reprit-elle calmement. " Tu devrais plutôt prendre le temps de réfléchir, de t'éloigner au lieu de foncer tête baissé. Tu vas droit au mur. "
Irina avait dit cela sur un ton effrayant de froideur. Il savait qu'elle avait raison mais il était aveuglé par sa soif de sang. Son esprit ne cessait de lui repasser en boucles les images de sa rencontre sur la plage avec Irina Derevko, de son kidnapping par son père Andrew Hogan, du meurtre de sa mère Anya Asatchev et enfin de sa nuit passée avec Sydney Bristow.
Elle avait remarqué son trouble intérieur et s'était rapprochée de lui. Il frissonna quand elle posa sa main sur sa joue, un geste maternel :
" Quoique tu fasses, n'oublie pas que je suis ta bonne fée "
Sur ce, elle quitta la pièce, sachant qu'elle n'avait pas réussi à le raisonner.
*
La situation était plus que troublante. Sitôt arrivée dans les locaux de la CIA, Sydney avait dû se soumettre à un détecteur de mensonges : précaution d'usage. Elle venait de passer trois jours hors de contrôle de l'agence et qui sait ce qui avait bien pu lui arriver. Le conditionnement n'était qu'un exemple parmi tant d'autres. Mais ce qui la troublait, c'était le directeur de l'examen : Vaughn.
Il lui faisait face, à l'autre bout de la table, soucieux. Il posait les questions sur un ton mécanique et Sydney y répondait le plus franchement possible, évitant d'approfondir. Pour le moment, personne ne lui avait dit comment s'était passée la rencontre entre Sark et Stella. Mal apparemment car on ne voulait pas répondre à ses questions.
Avant de venir dans la pièce d'interrogations, elle avait croisé Hogan, elle avait réprimé son envie de vomir en le voyant et avait simplement répondu à son bonjour par un poli sourire. Elle avait entraperçu Weiss en pleine discussion agitée avec Dixon, cette chère Laureen du côté de la machine à café et Marshall souriant béatement au téléphone avec sa tendre épouse. Par contre, aucune trace de Ming. Quant à son père, il était dans la pièce et contrôlait l'interrogatoire.
" Avez-vous
été menacé verbalement ? "
" Non, " répondit-elle même si Sark et elle ne s'étaient
pas échangés que des mots doux.
" Avez-vous été menacé physiquement ? "
" Non. "
" Avez-vous été sujet à un conditionnement ? "
" Non. "
L'esprit de Sydney s'embrouillait à cause de la fatigue et du stress cumulé. Elle entendait de moins en moins les questions de Vaughn. Il devait de temps en temps la ramener sur terre.
" Sark vous a-t-il fait part de certains choses à propos du projet Neo ? "
Nous y voilà, se dit-elle pensivement.
" Oui. "
" Que vous a-t-il dit ? "
" Il a voulu me faire croire que la CIA et le MI6 étaient les commanditaires
du projet Neo. "
" Y avez-vous cru ? "
" Non. "
Elle espérait de ne pas s'être trahie. Bien sûr qu'elle y avait cru ! Mais il était préférable de garder cela pour elle pour le moment, elle devait en parler avec son père d'abord.
" Avez-vous eu des relations intimes avec Sark ? "
La question laissa Sydney pantoise. Son père, acculé dans un coin sombre de la pièce, fronça légèrement les sourcils. C'était apparemment une question que Vaughn venait d'ajouter de son propre chef, sans consulter personne.
" Non, " répondit-elle en soutenant son ancien amant du regard, furieuse.
Elle n'avait pas menti. Elle avait couché avec Collin Asatchev. Et cet homme n'avait pour seul point commun avec Sark que la même enveloppe corporelle.
Vaughn reprit le cours normal de l'entretien.
*
" J'ai menti. "
Jack se tourna surpris vers sa fille. Ils marchaient le long des quais, loin des mouchards. L'après-midi touchait à sa fin et une brume humide les forçait à s'envelopper dans leurs manteaux.
" A propos
de quoi ? "
" De ce que m'a dit Sark, " admit Sydney en baissant le regard au
sol. " Je crois que le projet Neo est un acte de la CIA et du MI6 réunis.
"
" Et tu as raison de le croire, " lui confirma son père, camouflant
sa gêne. " Mais comment t'a-t-il convaincu ? "
" Il m'a tout raconté. Sark a bu la solution, il se souvient. Il
se nomme en réalité Collin Asatchev, il est le fils d'Hogan qui
l'a enlevé lui-même. Stella se nomme Janis Sloane. Et c'est Stevenson
qui l'a enlevé ! Les recalés sont en fait ceux que la CIA et le
MI6 veulent garder amnésiques, leurs souvenirs sont la preuve de l'implication
des deux agences dans le projet Neo. "
" Et Sark t'a tout dit ? Sans rien demander en échange ? "
S'étonna faussement Jack.
" Il était différent, absent. Ses souvenirs le hantaient
papa. Il n'est plus Sark, il est Collin Asatchev. "
" Et Collin Asatchev est beaucoup moins pragmatique que Sark, " reprit
l'homme. " Janis Sloane de même. Ils vont se venger. Ils se préparent.
"
" Et Et as-tu des craintes de faire parti de leurs vengeances ? "
Demanda timidement Sydney.
" Oui, " admit-il en évitant le regard de sa fille. "
Je suis l'initiateur du projet Christmas. Je suis quelque part responsable de
la création du projet Neo. De plus, j'ai suivi l'évolution de
ce programme même si je ne suis pas intervenu. Mais pour mon implication
antérieure, je pourrais bien faire parti de la liste noire des sans passés.
"
" Les sans passés ? " S'étonna-t-elle.
" Oui, c'est comme cela que l'on appelait les enfants du projet Neo, car
leurs cerveaux avaient été conditionnés et qu'ils ne se
rappelaient plus de leurs passés. "
" Au moins, je suis soulagée que tu n'ai pas par la suite participé
au projet Neo, " déclara Sydney.
" Oui, mais j'ai ma part de responsabilité. "
Elle ne répondit rien, sachant qu'il avait raison. Bras dessus, bras dessous, le père et la fille décidèrent de rebrousser chemin.
*
Stevenson courrait à toute allure à travers les bois de son domaine de campagne. Quelques instants plus tôt, ses gardes et son système de sécurité avaient été réduits à néant par cinq individus. Ces derniers le talonnaient à présent. La nuit était d'encre et l'homme âgé de la cinquantaine se prenait régulièrement les pieds dans les souches.
Il tomba brutalement au sol, le nez dans les feuilles jonchant le sol. Il voulut se relever mais un violent coup de pied dans les côtés lui arracha un râle de souffrance. Il fut relevé. Il tremblait autant à cause du froid, il était en pyjama, qu'à cause de la peur. Il fut attaché à un tronc d'arbre et ses cinq mystérieux agresseurs enlevèrent leurs masques.
Stevenson reconnut aussitôt le premier : Ulrich Yamato alias Yuki, l'un des enfants du projet Neo. Japonais par son père et Allemand par sa mère, il fut l'un des éléments les plus prometteurs du manoir. Le second visage lui était tout aussi familier : Stefan Asnov alias Ino. Un brillant produit de l'Europe de l'est qui malgré ses lacunes en langues, se rattrapait par son sens de la stratégie. Venait ensuite Céline Bensaoud alias Fatma. Française par sa mère et Algérienne par son père, elle avait été prévue pour être un pion stratégique dans les nébuleuses islamiques.
Les deux derniers individus retirèrent enfin leurs cagoules. Stevenson sentit son sang se glacer en reconnaissant Collin Asatchev alias Sark, leur élément le plus prometteur qui s'était à présent acquis une solide réputation dans le milieu en travaillant aux côtés de The Man notamment. Et enfin Janis Sloane alias Stella, celle-là même qu'il avait enlevé.
La jeune femme sortit un couteau d'une de ses poches. Sa lame brilla au clair de lune et Stevenson devina alors que sa fin était là
*
A suivre
