Disclaimer: la plupart de ces personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à JK Rowling. Les seuls personnages que j'ai créés sont Allyson Lupin, Madison Figg, les profs Nivel et Rookwood, Michelle Keller (à vrai dire Michelle s'est plutôt crée par elle-même) et quelques noms qui n'ont pas grande importance. Ah si j'ai pris Alex Dubois à Padfootluva. Je précise aussi que, étant une grande fan de la série « Once & Again » toute ressemblance avec des personnages de cette série (plus ou moins évidentes) n'est pas forcément fortuite. Voilà je crois que c'est tout, les autres appartiennent à JKR. Bonne lecture. Pour vos remarques, une seule adresse: lululand@caramail.com

Maraudeurs et compagnie.

Chapitre XIV : "Le cœur a ses raisons que la raison ignore…"

Lorsque Lily se réveilla ce matin-là elle se sentit à la fois soucieuse et soulagée. Elle était triste car c'était la fin des vacances et qu'elle allait quitter ses parents, mais elle était ravie de quitter sa petite sœur et de retrouver ses amis. Mais avant ça elle allait devoir passer la journée avec Pétunia car leurs parents devaient s'absenter et ça ne l'enchantait vraiment pas, loin de là… Lorsque la veille les parents Evans avaient annoncé à leurs filles que les affaires les appelaient et qu'ils ne pourraient pas rester avec elles. Lily avait été déçue que ses parents ne passent pas sa dernière journée de vacances avec elle, et Pétunia, qui était consignée à la maison était furieuse de devoir passer une journée entière seule avec sa sœur!

Le silence régnait dans la maison, Lily regarda l'heure: 10h, les parents devaient déjà être partis. Elle se leva et descendit à la cuisine, sa mère lui avait préparé son petit déjeuner, elle n'avait plus qu'à le réchauffer, elle sourit en voyant cette gentille attention.

Elle n'avait pas revu ses amis depuis un long mois et elle était pressée de les revoir. Ally et Remus avaient visité l'Italie, la Suisse et la Grèce pendant les vacances, elle avait reçu des hiboux d'eux avec une photo des jumeaux à Rome qu'elle s'était empressée d'accrocher dans sa chambre. James avait passé toutes ses vacances à Potterland avec Jessie et ses parents, Maddy et Arabella les avaient quittés début août pour s'installer dans une nouvelle maison que le ministère de la magie leur avait trouvé. Lily aimait beaucoup Maddy, elle la trouvait sympathique et ouverte. Elle n'avait pas tenté de s'imposer dans leur groupe et s'était fait toute petite au début et elle était maintenant totalement intégrée, elle était vive et pleine d'imagination ce qui les avait tous charmés. James et elle formaient vraiment un beau couple et à la façon dont il la regardait, Lily pouvait affirmer qu'il était fou d'elle. Lily était d'ailleurs un peu jalouse de cette bonne entente, non qu'elle eut voulu prendre la place de Maddy, mais elle enviait leur complicité. A vrai dire entre elle et Mondingus, tout n'allait pas pour le mieux, loin de là! Au début elle l'avait aimé parce qu'il était adorable avec elle, toujours là quand elle avait besoin de parler, et puis il était en 5e année et jouait dans l'équipe de quidditch. Quand il lui avait dit qu'il voulait sortir avec elle, elle avait été flattée et avait accepté. Dans les premiers temps, il était très doux et s'occupait tout le temps d'elle ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il était assez indépendant et n'aimait pas trop les amis de Lily, c'est pourquoi elle ne le leur avait jamais vraiment présenté, ils se voyaient entre les cours, pendant qu'elle n'était pas avec la petite bande. Mais ces derniers temps, il était devenu distant et prenait des airs supérieurs, ce qu'elle détestait! Il avait changé et se mettait à critiquer ses amis ce qu'il n'avait jamais fait auparavant même s'il ne les aimait pas trop. Enfin, elle n'aimait pas trop penser à ça. Sirius avait semblait-il passé ses vacances au manoir Black où il passait la majorité de son temps à s'occuper de ses sœurs car ses parents étaient sans cesse appelés par le ministère. Peter lui avait écrit une longue lettre, il tentait de l'écrire sur un ton badin mais Lily avait deviné la peur qui l'envahissait. Il se demandait comment évoluaient les choses et comment échapper à celui que l'on appelait désormais "L'homme-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom".

La tirant de se pensées, le téléphone sonna.

"Allô?"

"Lily?"

"C'est toi Mondingus? Pourquoi appelles-tu si tôt?"

"J'avais envie de te parler…"

"C'est gentil, mais si tu as réveillé ma sœur elle va me tuer!"

"Tu l'embrasseras de ma part!"

"Jamais de la vie! Alors quel est ton programme de la journée?"

"Il faut que j'ailles au chemin de traverse, je me demandais si tu ne voulais pas venir avec moi?"

"Non je ne peux pas, désolée j'ai promis à mes parents de rester pour vérifier que leur Pétunia chérie ne sortirait pas, elle est punie!"

"Belle journée en perspective…"

"Tu l'as dit! Mais on pourrait peut-être se retrouver demain matin avant de prendre la train, et puis on se verra dans le Poudlard-express!"

"C'est que…" il avait l'air un peu gêné

"Quoi?" demanda Lily d'un ton exaspéré, elle se doutait déjà de ce qu'il allait dire et se demandait si elle avait vraiment envie de l'entendre…

"Tu n'as pas vu tes amis depuis longtemps et tu auras sûrement envie de les voir…"

"Toi non plus je ne t'ai pas vu depuis longtemps!"

"Oui, mais vois-tu, je vais rentrer en 6e année, ce n'est pas rien, je ne peux plus traîner avec des gosses comme tes amis!"

"J'ai le même âge qu'eux je te signale!" répondit-elle un peu irritée.

"Mais toi ce n'est pas pareil, je t'aime!"

Ca, elle avait de sérieuses raisons d'en douter!

"Bon eh bien, je suppose qu'on se croisera au détour d'un couloir à Poudlard…"

"Lily, je t'en prie, ne fais pas l'idiote!"

"C'est clairement ce que tu as voulu dire!"

"Mais non…"

"Au revoir Mondingus." Dit-elle d'un ton ferme

"Au revoir…"

En se retournant, Lily vit pétunia à la porte

"C'était qui?" demanda-t-elle d'une voix ensommeillée

"Personne, enfin un ami à moi…"

"Oh! Eh bien tu lui diras qu'il m'a réveillé et qu'il pourrait s'abstenir d'appeler si tôt! Qu'est-ce qu'il y a eu? Un chaudron a débordé et il a appelé les urgences?" dit-elle d'un ton sarcastique

Lily savait que sa sœur attendait un coup de fil de Vernon, mais ce n'était pas une raison pour être aussi désagréable dès le réveil!

Lily et Pétunia ne s'étaient jamais très bien entendues, elles étaient trop différentes. Pétunia ne s'intéressait qu'aux garçons, à son apparence et à ce que les gens pouvaient penser d'elle. Lily était plus terre à terre, elle aidait sa mère à s'occuper des corvées ménagères, s'informait de ce qu'il se passait dans le monde, passait des heures à discuter politique avec ses parents et lisait tous les livres qu'elle pouvait. Et surtout, c'était une sorcière ce qui dégoûtait Pétunia. Elles auraient aimé pouvoir s'entendre, mais c'était impossible. Elles n'avaient qu'un an d'écart et auraient pu être très complices mais la nature en avait décidé autrement et elles se haïssaient cordialement. Enfin… cordialement devant leurs parents pour ne pas trop les attrister, ils adoraient leurs deux filles et ne supportaient pas de les voir se disputer en permanence. Mais quand ils n'étaient pas là, la guerre était déclarée.

Lily sortit dans le jardin, n'étant franchement pas d'humeur à écouter les sarcasmes de sa sœur. Elle alla s'asseoir sur la balancelle s'efforçant de faire le point sur sa situation avec Mondingus. Elle ne pouvait se résoudre à le quitter, mais détestait la façon dont il la traitait et ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds! Le jour où l'on verrait Lily Evans se soumettre aux volontés de qui que ce soit n'était pas encore arrivé.

Pétunia sortit elle aussi dans le jardin.

"Qu'est-ce que tu fais là Lily?"

"C'est pas ta propriété privée à ce que je sache! Et n'oublies pas de mettre le cal!"

"J'avais envie de prendre l'air et là tu pollues mon environnement avec ta bave de crapaud!"

"Oh arrête avec ces sornettes, tout ça c'est des contes. Et mets le cal!"

"Ce que tu peux être…"

Trop tard, elle fut interrompue par le bruit de la porte du jardin qui se refermait dans un coup de vent.

"PETUNIA! Espèce d'idiote!" hurla Lily hors d'elle "Tu ne vis donc pas depuis assez longtemps dans cette maison pour savoir que si on ne met pas le cal, la porte se ferme toute seule et qu'elle ne s'ouvre que de l'intérieur?"

Pétunia avait l'air horrifié, elle regarda sa sœur bouche bée.

"Eh oui Mademoiselle, on est enfermée dehors jusqu'à ce soir! Vraiment ça t'arrives de penser ma vieille?"

"Oh la la, et si tu me l'avait rappelé aussi!"

"Je te l'ai rappelé espèce d'imbécile, mais tu ne m'écoutais pas."

"Bon, bah c'est pas la peine d'en faire un plat, tu peux pas… y faire quelques chose avec tes… tes pouvoirs?"

"Ah, alors d'habitude tu les détestes mes pouvoirs mais maintenant qu'ils peuvent te servir à quelque chose ils t'intéressent, hein! Eh bien figure-toi que ma baguette est dans ma chambre et que même si je l'avais sur moi, je n'ai pas le droit de me servir de magie pendant les vacances. Donc nous n'avons plus qu'à prendre notre mal en patience jusqu'à ce soir. Merci Pétunia!" conclut Lily en se dirigeant vers le fond du jardin, le plus loin possible de sa sœur, elle était venue ici pour être seule et comptait faire son possible pour l'être.

Elle aurait adoré avoir une sœur à qui elle puisse tout raconter, qui serait sa meilleure amie, mais il était très vite apparu que Pétunia ne serait jamais cette sœur. Leurs parents avaient essayés d'avoir d'autres enfants, pensant résorber le conflit entre les deux filles, mais Mme Evans avait fait une fausse-couche ce qui avait encore aggravé le cas des sœurs.

Lily ne pouvait s'empêcher de penser à Mondingus. Les choses auraient pu être si simples entre eux… Pourquoi fallait-il que les gens changent? Pendant l'été ils s'étaient souvent vus, et elle avait remarqué qu'il arrivait à payer des choses moins chères dans les magasins moldus en ensorcelant les vendeurs avec ses yeux. C'était quelque chose que Lily détestait, elle ne supportait pas qu'il arnaque ainsi les gens, elle lui en avait fait part mais il n'en avait pas tenu compte. De plus, avec elle, il se montrait de plus en plus entreprenant et avait l'air de se ficher complètement de ses protestations. Décidément, tout semblait montrer que le temps était venu pour eux de se séparer, mais elle ne pouvait pas s'y décider, quelque chose au fond d'elle la retenait à lui, et c'est ce quelque chose qui faisait que souvent elle le haïssait.

Lily commençait à avoir froid dans sa petite chemise de nuit, elle sembla juste s'apercevoir que l'herbe sur laquelle elle était allongée était mouillée par la rosée du matin. Elle se leva et prit place à côté de Pétunia sur la balancelle, là au moins elle serait au sec.

"J'ai faim!" maugréa Pétunia

"Désolée mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même cette fois!"

Elles entendirent le téléphone sonner, Pétunia se leva pour aller répondre par habitude, puis se rappela qu'elle n'avait pas plus accès au téléphone qu'au reste des choses qui se trouvaient dans la maison, elle revint s'asseoir. Lily remarque le regard triste de sa sœur et ses yeux dans le vague.

"Qu'y-a-t-il Pétunia?"

"Rien, je suis sûre que c'est Vernon. Et je ne peux pas répondre."

Vernon, le meilleur ami de Pétunia, de qui elle était secrètement amoureuse depuis toujours lui avait annoncé une semaine auparavant qu'il sortait avec Daisy, la meilleure amie de Pétunia, ce qui l'avait mis dans une rage folle. Elle était sortie un soir après le couvre-feu et avait entraîné Daisy dans la rue pour "régler ça", elles s'étaient battues et évidemment les parents s'étaient aperçu de leur sortie et les avaient punies. Depuis, Pétunia était persuadée que Vernon allait l'appeler. Lily eut soudain un peu de compassion pour sa sœur.

"Le mieux que tu as à faire, Pétunia, c'est de les oublier."

"Mais je ne peux pas oublier Vernon! Tais-toi, tu ne peux pas comprendre, tu n'as jamais été amoureuse!"

Lily se demanda alors si elle aimait toujours Mondingus, elle pensait que oui, mais il lui paraissait clair que lui ne l'aimait plus… Elle sentit des larmes lui couler sur le visage à cette pensée. Elle tenta de les contenir, mais en vain… Pétunia la regarda soudain plus doucement:

"Lily? Tu pleures…"

Lily ne répondit pas.

"Mais enfin, dis-moi qu'est-ce que tu as? Ce n'est quand même pas ce que je t'ai dit qui…"

"Oh, laisse-tomber Pétunia, ce ne sont pas tes oignons!" Dit Lily d'une voix cassée de sanglots en se levant. Pétunia la retint et la força à s'asseoir:

"Lily, je te le jure, tu peux me dire ce que tu as!"

Lily hésita une seconde, mais elle avait vraiment besoin de parler et pour la première fois de sa vie elle avait à côté d'elle une sœur attendrie et compréhensive.

"C'est Mondingus, mon petit ami…"

"Quel nom!"

Lily la fusilla du regard.

"Pardon, excuse-moi. Qu'est-ce qu'il a ce Mondingus?"

"Je sors avec lui depuis plus de 6 mois mais il a beaucoup changé et j'ai l'impression qu'il ne m'aime plus!"

"Et toi tu l'aimes?"

"J'en sais rien, ce que je sais c'est que je suis furieuse contre lui, à cause de la façon dont il se comporte avec moi. Il me considère comme sa chose et il ne fait pas attention à ce que je désire."

"Alors il n'y a qu'une solution: tu vas le voir à la rentrée et tu lui dis qu'il n'est qu'un beau salaud et que tu ne veux plus de lui. Au début ça te fera peut-être un peu mal, mais tu verras que tu te sentiras beaucoup mieux au bout du compte!"

"Je crois bien que tu as raison Pétunia!"

"Et pour Vernon, je fais quoi?"

"Il n'était pas au courant que tu voulais sortir avec lui?"

"Non."

"Tu l'avais dit à Daisy?"

"Oui…"

"Donc c'est elle qui t'a trahie. Demain, tu vas voir Vernon et tu lui dis ce que tu as sur le cœur. Tu verras bien ce qu'il te répondra!"

"Merci Lily…"

Mais comme si cette brève accalmie entre les sœurs Evans ne pouvait pas durer, Lily aperçut un de ses grimoires dans un coin du jardin, trempé: il avait plu la nuit précédente. Elle se précipita dessus: c'était un livre que Mondingus lui avait offert

"Mais qu'est-ce qu'il fait là celui-là?"

Elle vit l'air un peu gêné de pétunia

"Pétunia… C'est toi qui l'a mis là?"

"tu l'avais laissé traîner dans ma chambre l'autre jour, et il faut bien reconnaître que quand des amis viennent me voir c'est un peu gênant! Alors je l'ai balancé par la fenêtre… Tu n'as qu'à pas laisser traîner tes affaires!"

"Ce que tu peux être puérile parfois! A quoi ça t'avance?"

"J'en ai marre de toutes tes histoires à la noix de sorciers et de balais, tu pourrais pas être comme tout le monde?"

"En tout cas je suis ravie de ne pas être comme toi! Si tu savais à quel point tu es superficielle! C'est encore pour sauver les apparences que tu as bousillé mon livre préféré!"

"Je te déteste Lily!"

"Rassures-toi je te déteste encore plus!" cria Lily.

Puis elle se sentit soudain à l'étroit dans ce jardin avec sa sœur, elle mourrait d'envie de rentrer dans sa chambre et d'envoyer un hibou à Ally, elle regardait avec rage cette serrure qui ne voulait pas s'ouvrir, puis, alors qu'elle la fixait, la serrure sauta et la porte s'ouvrit…

Les deux filles se regardèrent abasourdies, puis Lily rentra en vitesse dans la maison, alors que pétunia n'osait pas s'approcher de la porte.

Lorsque les parents rentrèrent le soir, ils trouvèrent Pétunia devant la télé qui se tordait de rire devant le "Jerry Springer show" et Lily qui faisait sa valise dans sa chambre.

Le lendemain matin, Lily fut heureuse de quitter la maison pour quelque temps, elle avait vraiment besoin de changer d'air et de retrouver ses amis. Son père l'emmena à Londres en voiture et elle descendit dans la station de métro. Elle était encore absorbée par ses pensées, lorsqu'elle sentit une main sur son épaule, elle se retourna:

"Maddy! Qu'est-ce que tu fais là?" lui demanda-t-elle en l'embrassant, elle était réellement contente de la voir.

"Comme toi, je prends le métro pour atteindre la gare!"

Elle montèrent dans le premier wagon qui se présenta et s'assirent sur des strapontins.

"Alors, comment se sont passées tes vacances?" demanda Lily

"Eh bien je suis restée tout le mois de juillet chez James, et en août j'ai installé la nouvelle maison. Arabella était souvent absente alors ça m'a occupé! Et toi?"

"Oh, rien de spécial. Des nouvelles de James?"

"Oui, il m'a écrit presque tous les jours, tout va bien pour lui, on va le retrouver à la gare avec Jessie."

"Elle va mieux, Jessie?"

"Je crois oui. C'est une petite fille adorable, elle est très douce et très sensible et très attachée à James aussi!"

"ce qui vous fait un point commun!" dit Lily en riant

Maddy rougit un peu, et Lily reprit:

"Tu ne l'a pas revu depuis juillet?"

"Non… il me manque beaucoup."

"Je sais, un mois sans lui c'est un mois de trop n'est-ce pas?" répondit Lily pensivement

"En effet… Et avec Mondingus ça va?"

"Ah! Sujet tabou…"

"Excuse-moi!"

"C'est pas grave tu pouvais pas savoir, mais parle-moi un peu de James."

"Je l'adore! Il est toujours si prévenant avec moi! Et puis il est dôle et sensible, j'adore ça. Il m'a écrit tous les jours pour me parler de tout et de rien… Je suis vraiment bien avec lui tu sais! Je suis si impatiente de le retrouver!"

"Il m'a parlé de toi dans ses lettres, il t'aime vraiment beaucoup tu sais…"

"C'est vrai?"

"Bien sûr que c'est vrai, je ne l'avais pas vu aussi heureux depuis très longtemps!"

Pendant qu'elles parlaient, le métro était arrivé à destination et elles descendirent. En arrivant dans le hall de gare, elles virent Sirius et Michelle et s'arrêtèrent discuter quelques minutes avec eux. Puis ils partirent tous ensemble vers le quai 9 3/4 où les autres les attendaient. Maddy sauta au cou de James qui la fit tourner dans ses bras:

"Mikie! Je suis si contente de te revoir!"

"Et moi donc ma petite puce!"

"Alors, comment va Popple?"

"C'est qui ça Popple?" demanda Peter

"Mon Puffskein!" répondit James "C'est Lily qui l'a appelé comme ça, il paraît que quand elle était petite, elle regardait un truc à télé avec des bêtes qui ressemblaient à des Puffskein mais qui s'appelaient des Popples." Puis se retournant vers Maddy: "Il va bien, mais tu lui a horriblement manqué, mais pas autant qu'à moi…" et il l'embrassa

"Pppfff, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre voyons!" dit Ally en se tournant vers les autres.

"Laissons les amoureux se retrouver et parlons entre nous!" commenta Remus philosophiquement.

"Alors Jess pas trop stressée par cette rentrée?" demanda Sirius

"Un petit peu, si! J'espère que je ne vais pas avoir de mal à m'intégrer en 2e année, ils doivent déjà tous se connaître…"

"T'inquiète pas, je suis sûre que ça ira très bien!" tenta de la rassurer Lily

En même temps qu'elle disait ça, Lily vit passer Mondingus à quelques mètres. Elle n'alla pas le voir, elle irait plus tard lui dire que c'était fini, maintenant elle voulait être toute entière à ses amis, elle était si heureuse de les retrouver, tous!

"James, fais gaffe, tu vas perdre ta langue!" cria Sirius à l'attention de son ami.

Celui-ci lui jeta un regard furieux:

"C'est pas de ma faute si t'es jaloux mon pote!"

"Comment ça se fait que les portes du train ne s'ouvrent pas?" Demanda Michelle

"Ils vérifient que tout est normal avant de nous faire monter." Répondit Ally

"Comment ça que tout est normal?" demanda Lily

"Ben je sais pas c'est ce qu'a dit le contrôleur quand on lui a demandé tout à l'heure…"

"Regardez, c'est bizarre, le professeur McGonagall est là…" dit Peter

"Oui et tous les autres profs aussi d'ailleurs…" reprit Remus

"Ils ne viennent jamais d'habitude, ils sont toujours au collège avant nous!" continua Lily

Soudain les portes s'ouvrirent et les élèves commencèrent à rentrer dans le train. Au moment où Maddy allait monter, Lily lui demanda où était son hibou

"Mince, je l'ai oublié dans le hall de gare tout à l'heure!" dit-elle

"Je vais te le chercher!" lui dit James

"Non, non, Mikie laisse, je sais où il est j'irai plus vite."

"Dépêche-toi alors il ne faudrait pas que le train partes sans toi ma puce!" dit-il en l'embrassant

"Je reviens tout de suite!"

Et elle partit en courant vers le hall. James la regarda disparaître par la barrière, et s'apprêtait à monter dans le wagon lorsqu'il entendit une énorme explosion venant du côté moldu de la gare.

Des milliers de têtes se tournèrent en même temps vers la barrière qui séparait les deux côtés de la gare. James sentit soudain une peur panique lui nouer l'estomac et partit en courant vers l'endroit d'où provenait le bruit, renversant et bousculant des dizaines d'élèves sur son passage sans les voir. Sirius s'élança à sa poursuite voulant le retenir mais la peur donnait des ailes à James et il avait plusieurs longueurs d'avance.

"JAMES!!! Non n'y vas pas!" cria Sirius, mais c'était peine perdue et il le savait bien.

Lorsque Sirius pénétra dans le hall de gare, il fut choqué par tous ces corps allongés, sans vie, et au milieu d'eux, le corps inerte de Maddy, que James serrait fort dans ses bras, comme pour lui insuffler un souffle de vie. Sirius s'approcha de lui et lui posa une main sur l'épaule, mais les yeux embués de larmes, James ne voyait qu'elle…