Tout d'abord je tiens à remercier Sakurazukalori, ma beta en or (bien que traîne la patte) et, en guest star, Meanne, qui m'a dit que la première version du présent chapitre était un peu too much. Merci Meanne pour ta prompte intervention, j'espère que la version 2.0 te plaira.

Le kilt de Trowa fait une apparition grâce (ou à cause de) Laurie. Applaudissez-là, si elle ne l'avait pas mentionné une fois en passant, je n'y aurais jamais pensé.

Attention, ce chapitre est franchement hentaï (mais vous deviez le voir venir, non ^^ ?). Lime, sous-entendus, métaphores imagées et j'en passe. Rating R. Si vous n'aimez pas l'idée de deux hommes qui deviennent cosy entre eux, ne lisez pas !

Nombre de fois où Heero hausse un sourcil dans ce chapitre : 6

Le présent fic est une fusion loufoque avec Star Trek. Vous ne connaissez pas l'univers de ce space opéra ? Pas de problème, parce que les Gboys non plus ! Ni les Gboys ni Star Trek ne m'appartiennent, mais la collision entre les deux et les victimes collatérales chez les extraterrestres sont ma pure création (après un gros abus de thé, j'avoue !)

Avis : Ce fic étant une parodie, nous vous prions de ne pas lire en mangeant ou en buvant. Tout étranglement de rire dû au non respect des consignes de sécurité ne pourra pas être reproché à l'auteur. Vous lisez à vos risques et périls.

Tout le monde est prêt ?

Energize !

Duo : Capitaine Smirk (Kirk)

Heero : Second in command Spook (Spock)

Trowa : Enginer Trowie (Scotty)

Quatre : Lieutenant HipHipHoura (Uhura)

Wufeï : Docteur MacCrow (mon dieu le mauvais jeu de mot…mais enfin, Wufeï reste un Mac comme ça…) (MacCoy)

Erszebeth

Gundam Wing Trek

Chapitre quatre : Beam me up, Trowie !

or

(To go where no man has gone before)

Comme il l'a été dit précédemment, Duo et Heero se trouvaient à peu près n'importe où sauf dans la shoujo dimension, c'est-à-dire dans une dimension loufoque, plus exactement sur le point de tâcher irrémédiablement les draps du commandant en second Spook à l'aide de fluides corporels que je ne nommerais pas. Pour preuve, ils étaient tous les deux à peu près totalement dépourvus de pyjamas de l'espace et faisaient ce que tous les gens à peu près dépourvus de pyjamas tout court font dans leur lit quand ils n'y sont pas seuls.

Dois-je vous faire un dessin ?

Le rut vulcain s'était déclanché et Heero avait l'impulsion irrépressible de faire sien le partenaire qu'il s'était fixé, le transformant ainsi presque en bête sauvage. C'était le seul moment où les vulcains ne pensaient plus logiquement et agissaient avec leur instinct animal. Ça avait aussi comme avantage de les transformer en bête de sexe comme Duo était en train de l'apprendre à son plus grand plaisir.

L'atmosphère était chaude, et ce n'était certainement pas l'américain, pour l'heure en train de haleter sous l'assaut d'un Heero très déterminé, qui aurait prétendu le contraire.

Rendons hommage à la nature analytique du vulcain de base : Heero était présentement très occupé à classifier par ordre d'importance et de sensibilité les zones érogènes de son très cher capitaine en procédant avec méthode. En effet, Duo, toujours très vocal, variait l'intensité des décibels qu'il émettait en fonction du stimulus. Par exemple, un pincement de téton provoquait chez Duo un cri du plus bel alto (dans les 60 db environ).

Cela donnait, en clair, un très plaisant concert de musique de chambre fait de soupirs, de gémissements et de cris qui prouvaient au moins une chose : Heero était un virtuose lorsqu'il s'agissait de jouer du Duo Maxwell.

De jouer à jouir, il n'y avait qu'un pas que Heero semblait ne pas vouloir franchir dans l'immédiat, testant tous les sons qu'il arrivait à produire en tripotant allegro ma non troppo le bel américain. Aaah, les plaisirs de la découverte musicale !

Beethoven, bien que non vulcain, en aurait été vert.

Duo aurait bien sûr énormément apprécié de passer à la vitesse supérieure mais hélas :

Petit un, la force d'un vulcain est dix fois supérieure à celle d'un homme et Heero le maintenait fermement sous lui.

Petit deux, Duo avait autant de coordination qu'il est possible d'en avoir quand votre cerveau est réduit à l'état d'une soupe de neurones par le désir.

Ce fut, heureusement pour le pauvre Duo prêt à exploser de désir inassouvi, le moment que Heero choisit pour se rappeler sa nature intrinsèque de vulcain. En plus de toutes les intéressantes capacités physiques déjà citées, les vulcains avaient également des pouvoirs psychiques et, voulant instinctivement se rapprocher autant que possible de Duo, Heero enclencha involontairement un pouvoir qu'il ne savait pas posséder répondant au doux nom de fusion mentale.

Celle-ci agit en fusionnant les pensées et les sentiments des deux pilotes, permettant aux deux parties concernées de ressentir les sensations de l'autre. C'est ainsi que Heero, qui avait jusque là une féroce mainmise sur leur étreinte gémit en sentant le plaisir de Duo surgir en lui. Retrouvant un peu de son contrôle, Duo, qui n'était pas homme à laisser passer un tel avantage, en profita pour retourner son compagnon comme une crêpe et à le soumettre au même type de torture sensuelle qui lui avait été infligé auparavant.

C'était à présent au tour de Heero de gémir et laissez-moi vous dire que Duo prenait un plaisir malicieux à assister à ce concert en place V.I.P, c'est-à-dire à cheval sur son commandant en second avec leurs deux membres qui se touchaient et se frottaient juste comme il le faut à chaque va-et-vient des reins de Duo qui obtenait enfin une stimulation directe. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il avait le sens du rythme.

Il a déjà été établi par la plupart des auteurs de fanfiction que l'alchimie "Heero et Duo ensemble dans un lit, où partout ailleurs pour ce que l'on en sait" était explosive, mais avez-vous pensé à la même alchimie lorsque chacun des deux pilotes peuvent, en plus de ressentir leur propre extase, ressentir celle de leur partenaire ?

Disons juste que nos deux protagonistes étaient en train d'apprendre que oui, l'atmosphère pouvait devenir plus chaude, jusqu'à en devenir brûlante.

N'en pouvant plus, Duo sauta vers la table de nuit à la recherche de n'importe quel moyen de lubrification. Bien sûr, en accord avec la règle universelle qui veut que tout couple yaoi ait tout ce qu'il faut sous la main, il trouva bien entendu le lubrifiant réglementaire de la fédération car cet univers, bien que loufoque, n'en était pas moins yaoi ET hentaï. Le tube était d'ailleurs bien entamé, ce qui laissait à penser que les Smirk et Spook originaux entretenaient eux aussi le même genre de … euh… relations.

Toujours liés par la fusion mentale, Heero demanda :

Aaann… Duo, qu'est ce que ?

Il n'eut pas le temps d'aller mentalement plus loin car Duo lui répondit en lui appliquant le lubrifiant sur son membre turgide. Lorsque la vague de plaisir consécutive à cette action diminua un peu, Heero rouvrit les yeux pour voir un Duo très déterminé qui s'apprêtait à…

Disons que son esprit de vulcain reçut plus qu'un petit choc en analysant cette situation et que ses deux sourcils se haussèrent tant il était grand… Duo le regarda droit dans les yeux et lui répondit mentalement :

Assez parlé Heero, et si tu allais plutôt là où aucun homme… hum, je veux dire, aucun vulcain  n'a jamais été ? [1]

Et, ajoutant le geste aux paroles, il s'empala sans autre forme de procès sur Heero, les menant tous deux vers un glorieux crescendo.

Moult répétitions du même acte plus tard avec quelques variations notables sur qui menait l'autre à la baguette, Heero et Duo gisaient sur le lit, épuisés, satisfaits, ravis et en panne de lubrifiant.

Duo poussa un petit soupir et blottit sa joue contre l'épaule de Heero. Sa libido était enfin satisfaite. Heero tourna sa tête vers lui :

"Duo, on peut savoir pourquoi tu as dragué cette fille ?"

Duo réfléchit lentement et, après avoir étouffé un bâillement, il répondit :

"Je sais pas, c'est comme si j'avais entendu une petite voix dans ma tête me dire que c'était mon devoir d'explorateur de l'espace de draguer toutes les jolies extraterrestres blondes avec une choucroute sur la tête… Même si ça a l'air idiot quand je le dis." Il se tu quelques secondes puis continua : "Mais on dirait que mon second avait quelques objections à émettre à ce sujet"

Heero rougit et dit, quelque peu gêné :

"Je ne sais pas ce qui m'a pris…"

Mais Duo, lui, n'était pas du tout satisfait de cette réponse il voulait connaître le fin mot de l'histoire et surtout les sentiments que Heero ne s'avouait pas facilement :

"Logiquement, tu devrais être jaloux"

Heero haussa un sourcil et répondit automatiquement :

"Vraiment ? Alors je suis jaloux !"

Duo sourit ; peut-être qu'un espoir était permis. Il continua :

"Parce que tu tiens à moi ?"

Heero fronça un sourcil :

"Non, parce que c'est logique que je sois jaloux."

Duo soupira, pas qu'un peu déçu. Heero pouvait être si frustrant parfois…

"Heero… Parfois je ne comprends vraiment pas comment tu fonctionnes…"

"Je fonctionne logiquement. Tout le contraire de toi, en somme."

Duo étouffa un nouveau soupir et décida de changer de sujet de conversation. D'après ce qu'il avait vu de la nature de la fusion mentale, il se pouvait bien que les Gboys aient la solution à leur petit problème. Il fit part de son idée à Heero :

"En tous cas, je sais comment obtenir ce qui nous manquait pour retourner chez nous à présent."

Heero haussa un sourcil :

"Tu n'as de bonnes idées qu'au lit, c'est ça ?"

Duo rougit et dit :

"Et ensuite c'est *moi* le baka. Te rends-tu compte qu'avec ta fusion mentale on va pouvoir savoir à quelle vitesse nous sommes rentrés dans l'atmosphère ?"

"Même si je suis capable de lire dans vos cerveaux, je ne peux pas lire dans le mien" objecta Heero.

"Déjà fait Heero. Tu allais à 205 mètres par seconde, très exactement" répondit Duo, son sourire "j'ai un lapin dans ma manche" affiché sur son visage. "La fusion mentale porte bien son nom, moi aussi je peux lire dans ton esprit quand tu la déclenche…"

"Je ne vais même pas te demander *quand* tu as cherché cette information dans mon cerveau" dit Heero en haussant un nouveau un sourcil, le gauche.

L'américain, toujours souriant, ne répondit rien. Lui seul pouvait extirper des informations en plus d'autre chose pendant une séance de sexe oral.

*********

Après avoir pris un peu de repos bien mérité, Duo et Heero regagnèrent la passerelle où ils trouvèrent un Wufeï qui les contempla, ayant à son tour un sourcil haussé, avec un peu d'agacement ; après tout, les deux amants l'avait planté tout seul sur Psion et il avait dû expliquer, avec beaucoup de gêne, que le capitaine avait un important problème interne à régler de toute urgence (c'est le moins que l'on puisse dire).

Les chinois détestent perdre la face et Wufeï ne faisait pas exception à cette règle. Cependant, il connaissait aussi ses deux partenaires et savait que leur reprocher leur comportement ne servirait à rien ; Duo prendrait ses remontrances par-dessus la jambe et Heero les ignorerait purement et simplement.

Duo jeta un coup d'œil ; il ne pouvait voir Quatre et Trowa nulle part.

"Hey Feï, on a trouvé comment avoir nos relevés de vélocité. Tu peux nous dire où sont Tro et Q, histoire qu'on fasse un briefing ?"

A ces mots, l'agacement de Wufeï augmenta d'un cran. Les deux amoureux s'étaient défilés un petit moment plus tôt, le plantant là comme Heero et Duo l'avaient fait. Si Wufeï avait été un peu plus franc avec lui même, il aurait réalisé qu'il n'était pas en colère parce que ses coéquipiers lui avaient laissé tout le boulot, mais plutôt parce qu'il était le seul a ne pas avoir un moyen de soulager sa tension… En un mot comme en cent, Wufeï était méchamment frustré et ça jouait sur son humeur. Il répondit donc :

"Aucune idée. Si vous avez fini de vous tripoter, vous devriez aller les chercher par vous même"

"On va les chercher. Tu viens avec nous" dit Heero en lui saisissant l'épaule avec autorité. Wufeï n'eut pas d'autre alternative que de suivre le mouvement.

Au bout d'un moment à chercher dans des couloirs qui se ressemblaient tous, Heero se figea : d'étranges bruits semblaient provenir de la salle des machines. Ils s'y dirigèrent et, juste avant que la porte de l'ingénierie s'ouvre dans son chuintement habituel, ils s'immobilisèrent en entendant un cri de jouissance :

"Ooooooh ! Beam me up, Trowie !" [2]

Heero, Duo et Wufeï se regardèrent, la même conclusion leur venant à l'esprit même si ce fut Duo qui la vocalisa :

"Ne me dites pas qu'ils font ce que je pense ? ! Mon Dieu. Tro en train de tringler Q en fille. Ça c'est le genre de choses auxquelles on ne veut surtout pas penser"

Heero lui avait, à son habitude, un sourcil haussé.

Car si on établit qu'une performance sexuelle peut-être mesurée aux décibels alors, sans aucun doute, Trowa devait être particulièrement spectaculaire derrière la porte…

A côté, Wufeï était tout pâle, au bord du saignement de nez. Légèrement vacillant sur ses pieds, il gémit :

" Je ne veux surtout pas savoir ce qu'ils font derrière cette porte… Je ne veux même pas l'imaginer ! "

"Ah bon ? Moi j'imagine très bien et, d'après ce que j'entends, Trowa à l'air d'être un sacré bon coup" remarqua à voix haute Duo.

Heero, sans décoller ses yeux de la porte ou baisser son sourcil, frappa Duo sur la tête, mais celui-ci était tellement absorbé par ce qu'il entendait qu'il ne le sentit même pas.

Quelques moments plus tard, les choses se calmèrent notablement dans la pièce et c'est un Trowa portant en tout et pour tout un riquiqui kilt écossais avec chaussettes assorties qui apparut, dévoilé par la porte chuintante.

"Je ne me souviens pas vous avoir invité au spectacle" dit-il d'un ton calme. Apparemment, avoir été surpris dans une telle position ne lui faisait ni chaud ni froid.

Duo fit ce pour quoi il était célèbre, c'est-à-dire qu'il détendit aussitôt l'atmosphère :

"Et quel performance ! Si le ramage se rapporte au plumage, tu es un showman né, Trowa !" s'exclama-t-il avec un clin d'œil.

Trowa ne dit rien mais sourit presque d'un centimètre entier (record battu).

C'est alors que Quatre, en petite culotte et en plein processus de rhabillage montra le bout de son nez, un sourire extatique et repu aux lèvres qui indiquait jusqu'à quel point Trowa était doué.

A cette vue, Wufeï pâlit encore, si c'était possible. Entre le jaune malsain de son visage et le bleu terne de son uniforme, il était curieusement bi chromatique. Si il avait pu imaginer que c'était dans ces conditions qu'il gagnerait son pari, il se serait tu. D'abord Duo et Heero puis Trowa et Quatre ?

"Je crois que je vais être malade", gémit-il à mi-voix.

"J'imagine que si vous êtes venus nous chercher tous les trois, c'est que vous avez quelque chose d'important à nous dire ?" dit Trowa en ignorant le chinois.

Duo expliqua rapidement la situation. Quelques minutes plus tard, tous les pilotes étaient passés à la fusion mentale et les Gboys détenaient enfin les informations qui leur permettraient de rentrer chez eux.

Voyant que Heero était préoccupé, Duo lui posa la main sur l'épaule et le regarda dans les yeux. Heero répondit à la question non formulée :

"Beuh … Leur mémoire à court terme était pleine de sexe. Je me sens tout poisseux"

L'américain sourit :

"Ben alors, on a qu'à retourner faire des galipettes dans le lit "

"Kuso, Duo, tu ne penses qu'à ça ! Sans compter que si on suit ton plan, je me sentirais *encore plus poisseux* et cette fois-ci, ce ne sera plus au figuré."

"Peut-être, mais tu sais que tu en as envie", fit Duo en haussant ses sourcils d'une manière avenante.

"Hn. Il doit avoir quelque chose d'illogique dans le fait que je trouve ce que tu viens de dire parfaitement logique, mais je ne vois pas quoi. Vraiment fascinant." Dit Heero en haussant un sourcil.

"Vois les choses en face Heero : On en sait jamais trop sur le sexe et je suis sûr que tu as envie d'approfondir tes connaissances, pas vrai ?"

Duo avait depuis longtemps appris quels arguments avaient du poids sur Heero.

"Hn. Ma foi, si c'est pour faire avancer la science…"

Duo étouffa un "Yes !"  en pensée.

Wufeï, lui, était toujours sous le choc :

"Pourvu que je n'en rêve pas cette nuit…" murmura-t-il dans son coin.            

Tout semblait aller pour le mieux (enfin, sauf Wufeï, bien sûr) quand, avec un timing diabolique et beaucoup d'à-propos, Duo disparu de la pièce dans un flash de lumière brillante. Il venait d'être téléporté ailleurs, ou plutôt devrais-je dire que l'américain venait d'être enlevé.

Réalisant ce qu'il s'était passé, Heero prit les commandes et, regagnant la passerelle de commande, il mit l'Enterprise en alerte rouge.

Traçant la télétransportation, Heero n'eut plus le moindre doute : Duo venait de se faire enlever par Oho en personne. Pour confirmer sa déduction, la voix mentale de l'ordinateur raisonna dans tous les esprits présents à bord du vaisseau.

"Moi Oho, ordinateur suprême de Psion, détient votre capitaine en otage. Si mes revendications ne sont pas acceptées dans les 24H, je me verrais dans l'obligation de le tuer d'une manière graphique et très douloureuse"                                          

Heero serra les poings. Il était tout d'un coup absolument furieux, chose qui ne lui arrivait que rarement.

A côté de lui, un membre de l'équipage s'exclama :

"Mr Spook ! Ils nous ont volé le capitaine !"

"Enfin débarrassés de ce bavard à la langue trop longue. Vite, tirons-nous d'ici avant qu'ils ne nous le rendent !" commenta Wufeï en plaisantant à moitié.

Heero ne dit rien mais jeta son très célèbre regard de la mort qui tue sur Wufeï, un de ses sourcils plus haussé que jamais. Celui-ci, mesurant au regard jusqu'à quel point le vulcain était en colère, rectifia très vite son point de vue, craignant pour sa vie :

"Euh, je veux dire… partons vite au secours de notre courageux capitaine !"

Car après tout, si Wufeï était sur les nerfs parce qu'il était le seul à être frustré sexuellement parlant, il n'en était pour autant suicidaire.

********      

Notes de l'auteur :

[1] Je sais, elle est un peu facile mais nous sommes dans une parodie yaoi de Star Trek. Elle était donc littéralement obligatoire ! Référence au générique de Star Trek  (To boldly go where no man has gone before)

[2] Beam me up, Trowie : référence à la phrase "Beam me up, Scottie" qui figure dans tout épisode de Star Trek qui se respecte a chaque fois que le capitaine Kirk souhaite regagner l'Enterprise à l'aide du télétransporteur. Pouvant se  traduire en gros par "envoies-moi en l'air", la phrase est souvent, ironiquement, utilisée dans d'autres contextes…

Avec, dans le prochain épisode de ce space soap opéra yaoi : Un ordinateur en pièces détachées, des extra-terrestres aux yeux pédonculés et la réponse à cette question : En quoi l'existence des 5 pilotes a-t-elle enrichi l'univers ? (soyez surpris !)

Bon. Ce chapitre m'a demandé du travail. Pas mal de travail. Alors ça serait gentil si vous pouviez me dire ce que vous en pensez ? Review ? Pleeeeaaaase ?