Remus Lupin
Il faisait froid. Remus leva les yeux aux ciel et aperçu, à côté de la lune qui, pleine, brillait d'une lueur presque aveuglante, son étoile fétiche. Sirius émettait une lumière diffuse mais rassurante pour le petit garçon de 11 ans. Il ne savait pas pourquoi, mais cette étoile lui avait toujours mis du baume au c?ur. Elle était si proche de la lune... si proche... si proche qu'en cinq minutes, elle fut cachée par cette dernière. L'enfant baissa les yeux et se tourna vers son frère.
- Allez, Remus, espèce de trouillard! Bouge-toi un peu!
- Oh ferme-la, Romulus!
Comme son nom l'énervait! Ses parents avaient pensé à quoi en les nommant ainsi, son frère jumeau et lui? Cet idiot s'était toujours cru supérieur à lui parce que "c'était lui le fondateur de Rome", comme il disait! Mais Romulus n'était qu'un enfant gâté.
- T'es vraiment un nul, Rem'! Si t'as peur, t'as qu'à rentrer!
- Et te laisser le plaisir d'être comme toujours le meilleur? Jamais!
Quelle idée stupide! Il n'aurait jamais dû laisser son frère l'entraîner là- dedans. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'une bête sauvage rôdait aux alentours du village. En y réfléchissant bien, c'était depuis l'arrivée de ce drôle de type... un vagabond qui se disait traqueur d'animaux rares. Tu parles! Chaque fois que les attaques commençaient, il disparaissait mystérieusement... à moins que ce ne soit à chaque fois qu'il disparaissait que commençaient les attaques?
- T'as entendu? On aurait dit des bruits de pas!
- T'as trop d'imagination, Romu'! La bête ne vient jamais aussi près du village! Ils étaient à une vingtaine de mètres de la dernière maison, à la lisière de la forêt. Remus espérait que sa mère ne découvre pas leur petite escapade. Il commençait à regretter d'avoir relevé le stupide pari de son jumeau.
"Je parie que je tiens plus longtemps que toi dehors, la nuit!" "N'importe quoi!" "Alors dans ce cas, ce soir on sort et on va jusqu'à la lisière du bois! Le premier qui rentre a perdu!" "Marché conclu!!"
Vraiment stupide! Heureusement que la lune était pleine, il pouvait voire où il mettait les pieds. Un coup d'?il vers le ciel lui indiqua que Sirius était toujours caché par la lune...
- Cette fois, j'en suis sûr, Rem'! Y'a un créature qui rôde!
À cet instant-là, un loup sauta sur Romulus. Un loup? Non, Remus connaissait très bien les loups, ils n'ont pas le museau aussi allongé! La bête, d'un coup de griffe, éventra son frère. Peu importait ce que c'était, il fallait fuir! Il fit demi-tour et parti en courant, mais la bête le poursuivit. Un faux-pas et l'animal lui attrapa la cheville. Douleur. Une douleur effroyable. Il perdit l'équilibre et tomba. Se retournant pour tenter de se dégager de l'étreinte de la bête, il aperçut la lune pleine et compri. Un loup-garou! Mais c'était impossible, ces créatures n'existaient pas! Il vit alors son étoile réapparaître de l'autre côté de la lune. Un coup de fusil. Le loup-garou lâcha sa jambe et Remus eut juste le temps d'apercevoir sa mère, une main devant la bouche, horrifiée, et leur voisin, un fusil la main, avant de s'évanouir.
*Notes de Miya :* Un gros merci à ma bêta-lectrice : Khellar !
Il faisait froid. Remus leva les yeux aux ciel et aperçu, à côté de la lune qui, pleine, brillait d'une lueur presque aveuglante, son étoile fétiche. Sirius émettait une lumière diffuse mais rassurante pour le petit garçon de 11 ans. Il ne savait pas pourquoi, mais cette étoile lui avait toujours mis du baume au c?ur. Elle était si proche de la lune... si proche... si proche qu'en cinq minutes, elle fut cachée par cette dernière. L'enfant baissa les yeux et se tourna vers son frère.
- Allez, Remus, espèce de trouillard! Bouge-toi un peu!
- Oh ferme-la, Romulus!
Comme son nom l'énervait! Ses parents avaient pensé à quoi en les nommant ainsi, son frère jumeau et lui? Cet idiot s'était toujours cru supérieur à lui parce que "c'était lui le fondateur de Rome", comme il disait! Mais Romulus n'était qu'un enfant gâté.
- T'es vraiment un nul, Rem'! Si t'as peur, t'as qu'à rentrer!
- Et te laisser le plaisir d'être comme toujours le meilleur? Jamais!
Quelle idée stupide! Il n'aurait jamais dû laisser son frère l'entraîner là- dedans. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'une bête sauvage rôdait aux alentours du village. En y réfléchissant bien, c'était depuis l'arrivée de ce drôle de type... un vagabond qui se disait traqueur d'animaux rares. Tu parles! Chaque fois que les attaques commençaient, il disparaissait mystérieusement... à moins que ce ne soit à chaque fois qu'il disparaissait que commençaient les attaques?
- T'as entendu? On aurait dit des bruits de pas!
- T'as trop d'imagination, Romu'! La bête ne vient jamais aussi près du village! Ils étaient à une vingtaine de mètres de la dernière maison, à la lisière de la forêt. Remus espérait que sa mère ne découvre pas leur petite escapade. Il commençait à regretter d'avoir relevé le stupide pari de son jumeau.
"Je parie que je tiens plus longtemps que toi dehors, la nuit!" "N'importe quoi!" "Alors dans ce cas, ce soir on sort et on va jusqu'à la lisière du bois! Le premier qui rentre a perdu!" "Marché conclu!!"
Vraiment stupide! Heureusement que la lune était pleine, il pouvait voire où il mettait les pieds. Un coup d'?il vers le ciel lui indiqua que Sirius était toujours caché par la lune...
- Cette fois, j'en suis sûr, Rem'! Y'a un créature qui rôde!
À cet instant-là, un loup sauta sur Romulus. Un loup? Non, Remus connaissait très bien les loups, ils n'ont pas le museau aussi allongé! La bête, d'un coup de griffe, éventra son frère. Peu importait ce que c'était, il fallait fuir! Il fit demi-tour et parti en courant, mais la bête le poursuivit. Un faux-pas et l'animal lui attrapa la cheville. Douleur. Une douleur effroyable. Il perdit l'équilibre et tomba. Se retournant pour tenter de se dégager de l'étreinte de la bête, il aperçut la lune pleine et compri. Un loup-garou! Mais c'était impossible, ces créatures n'existaient pas! Il vit alors son étoile réapparaître de l'autre côté de la lune. Un coup de fusil. Le loup-garou lâcha sa jambe et Remus eut juste le temps d'apercevoir sa mère, une main devant la bouche, horrifiée, et leur voisin, un fusil la main, avant de s'évanouir.
*Notes de Miya :* Un gros merci à ma bêta-lectrice : Khellar !
