Un jour peut-être

Titre : un jour peut-être (titre en cours de gestation donc susceptible de changement !!)

Inspiration : Shojo Kakumei Utena – avec une très libre inspiration des personnages, gomen ^^ + mon imagination débile qui fait beaucoup et qui ajoute son grain de sel à tout propos !!

Personnages : Tenjou Utena Himemiya Anthy Akio Otohoru Kiryuu Touga Saionji Kyouichi Juri Arisugawa ; Miki Kaoru et d'autres certainement !!

Auteur : chris chrisanimefan@yahoo.fr (moi quoi !!)

Genre : yaoi, avec je l'espère une touche d'humour (on verra ce que je peux faire !!)

Conventions : *indique les pensées des personnages*

Chapitre 1 : fin de vacances

Comme chaque année à cette même époque, Saionji Kyouichi et Kiryuu Touga passaient l'été ensemble depuis leur plus tendre enfance. Touga, le play-boy de service et Don Juan, 24h sur 24, était un bel homme : ses cheveux longs flamboient son doux regard doux est capable en quelques secondes de plonger la plus difficile des filles dans l'extase amoureuse la plus complète et son sourire si charmeur… Bref, un jeune homme bien fait de sa personne. Mais il faut dire que son compagnon, sans atteindre cette beauté parfaite, était pas mal non Saionji est un jeune homme d'une vingtaine d'années comme son compagnon avec des cheveux verts foncés très longs et bouclés avec un regard aussi vert que ces cheveux.

Ils se connaissent depuis l'enfance et profitent de ses vacances entre hommes, loin des filles paillardes de l'université (euh désolée j'insulte personne, c'est juste pour les besoins de mon récit !! pardon !! gomenaisai mina-san !!). Comme chaque année, ils s'adonnent à des sports virils : kendo, escrime mais aussi football. Ainsi que balade à bicyclette pour leur rappeler le bon vieux temps.

Touga : « Saionji, si on allait à cette église, tu te souviens ? »

Saionji qui mâchonnait un brin d'herbe paresseusement étendu sur l'herbe odorante de l'été, lui répond lascivement « je ne sais plus bien, c'est si loin… tout ça… »

Touga : « Allez secoue toi vieille branche, tu vas finir par t'encroûter pas étonnant que t'es pas de petite amie si tu passes tes journées étendus sur l'herbe »

Saionji se relève d'un bon rougissant « Pff… les filles toute les mêmes !! Toujours en train de faire un chichi pour un rien elles sont si ennuyantes !! »

Touga : « Ah ah ! Sacré Saionji, va !! toujours égal à lui-même !!s » Touga rit, ses yeux se ferment, même ainsi, il est toujours aussi beau surtout quand le soleil traverse ses cheveux rouges comme il le fait en ce moment même.

Saionji le contemple puis s'apercevant de ce moment d'inattention « Bon alors, tu viens ou il faut que je te traîne ? »

Touga : « J'arrive !! Tu conduis ou je le fais ? »

Saionji : « Tu vas voir si je suis paresseux, c'est moi qui suit aux commandes et accroches-toi à tes baskets, ça va déménager !! »

Saionji enfourche la bicyclette, Touga à l'arrière. Tous les deux se dirigent vers une église. Le ciel commence à s'obscurcir et des lourds nuages noirs pointent leur nez !!

Touga : « Dépêche Saionji, un orage se prépare et il faut vite qu'on arrive pour s'abriter !! »

Saionji :« Je fais ce que je peux » Même si Saionji pédale comme un dératé, les premières gouttes tombent éparses puis bientôt, des trombes les inondent !!

Touga : « Je suis trempé !! Merde !! »

Saionji : « Avec ce temps, mes cheveux vont être tous frisés !! »

Touga : « Saionji, mais à quoi tu penses ? A tes cheveux dans un moment pareil ? on va attraper la mort si ça continue !! »

Saionji : « Ouais, je sais mais avec ce sol boueux, j'essaye d'éviter de patauger dans la gadoue !! » A peine a t-il eu le temps de finir sa phrase, qu'une branche cachée sous la terre boueuse se mêle dans les rayons de l'engin. Et ils glissent à terre, tombant du haut d'un ravin. Touga atterrit à terre le premier, il a senti Saionji l'expulser au dernier moment de la bicyclette et est sorti quasi indemne de l'aventure avec que quelques égratignures.

Touga : « Saionji… Saionji…. Où es-tu ?… » Touga, inquiet regarde aux alentours pour voir s'il trouve pas son ami. Il entend un gémissement provenir de derrière d'un arbre « Saionji… C'est toi ? »

Effectivement Saionji est là, étendu à terre, sa jambe gauche saigne et il ne bouge pas, sa bouche est ensanglantée !! Touga : « Saionji… Ca va ? »

Saionji : « Non… J'ai franchement mal à la jambe »

Touga : « Accroche toi à moi. On va regagner l'église et je regarderai ça là-bas. Allez, accroche toi à moi » Touga prend le bras droit de Saionji, le met autour de son épaule, ce dernier se lève péniblement en grimaçant et en gémissant. Touga : «* Tel que je connais Saionji, sa blessure doit être grave pour qu'il gémisse, il n'est pas du genre à se plaindre. Il veut toujours passer pour un gros dur* Saionji… appuie-toi sur moi, essaye de ne pas reposer ton poids sur ta jambe sinon tu vas aggraver ta blessure »

Saionji : le regard un peu trouble « Touga… j'ai franchement mal… aide moi … »

Touga : «*Si Saionji me demande de l'aide à me supplier, c'est grave j'espère qu'il ne s'est pas cassé la jambe !!

Touga et Saionji regagnent tant bien que mal (et plus mal que bien) l'église, le temps s'est refroidi et il tombe des cordes, on ne voit rien à un mètre d'ailleurs !!

Arrivé à l'église, Touga allonge Saionji sur l'un des bancs inconfortable de l'église.

Touga : «Bouge pas je vais chercher la trousse de secours… »

Saionji : Souriant faiblement « ça risque pas dans  cet état là !! »

Touga sourit et court dans la sacristie chercher quelque chose pour soigner son ami. Au bout de quelques minutes, il trouve du coton, un peu de bétadine et aussi de l'aspirine, de l'éosine. Touga : «J'ai tout ce qu'il me faut mais pas de linge ni de bout de bois pour maintenir l'attelle. Voyons voir, je vais me débrouiller avec ça et puis je déchirai ma chemise et ça devrait aller » Touga retourne en courant auprès de Saionji celui-ci respire avec des halètements, son visage est livide, il semble à bout de souffle, fatigué et aussi avoir très mal.

Touga : «Saionji… Regarde, j'ai tout ce qu'il faut, je vais m'occuper de toi !! » Touga est très inquiet, il a jamais vu son ami dans cet état !! Il semble pour une fois si vulnérable !!

Touga commence à nettoyer la blessure de Touga avec de la bétadine et de l'éosine. Elle saigne Touga : «Saionji… Je crois que ta jambe est foulée, peut peut-être même cassée… Au cas où, je vais te mettre une attelle provisoir comme ça ta jambe bougera pas… »

Saionji : « Vas-y, je sais que tu feras au mieux… Argh !» Saionji ne peut s'empêcher de gémir quand Touga lui soulève la jambe même s'il le fait délicatement, sa jambe lui fait tellement que mal qu'il en oublie le reste… Heureusement que Touga est là, c'est un chic type quand même, il faut juste qu'il s'en donne la peine…. Touga a mis deux bout de bois de part et d'autres de la jambe de Saionji et commence à envelopper le tout dans des pansements. Il n'a qu'un rouleau et cela est loin d'être suffisant… D'un geste, Touga déchire sa chemise Saionji : « Mais … mais qu'est-ce que tu fais …. ? » bégaye t-il…

Touga : «Je fais un bandage avec les moyens du bord. J'ai rien d'autre…. »

Saionji : « Merci…merci Touga, t'es vraiment un ami… »

Touga : «C'est rien Saionji… T'aurais fait de même pour moi, j'en suis sûr ! »

Touga a fini d'envelopper la jambe de Saionji. Soudain, celui-ci l'attire contre lui et le plaque contre sa poitrine. Saionji : « Il vaut mieux rester comme ça… Sinon tu vas attraper la mort avec ce chaud froid et je m'en voudrais ».

Touga : «Mais…. »                  Saionji : « Il y a pas de mais qui tienne, t'inquiètes, personne n'en sauras rien et ta réputation de play-boy sera intacte »

Touga : riant «Tu penses à tout Saionji… Je dois reconnaître qu'il fait frisquet ici… »

Au bout de quelques temps, la pluie s'arrête. Touga éternue Saionji : « pas bon signe tout ça !! Faut qu'on rentre vite, tu crois que tu pourrais m'installer sur la bicyclette à l'arrière et me ramener ? »            Touga : «Bien sûr !! Qu'est-ce que tu crois ? »

Touga aide Saionji à se lever ils arrivent tant bien que mal à la bicyclette et Touga ramène son ami chez lui. Là, il appel le docteur qui arrive en urgence.

Docteur : « Une bien belle entorse que vous vous êtes fait là et bien douloureuse. Buvez-ça !! » Le docteur tend une fiole à Saionji qui a moyennement confiance dans ce liquide jaunâtre à tendance verdâtre… Ca a l'air infect !!

Docteur : « Ca calme la douleur et vous allez en avoir besoin » Saionji boit tout d'un coup, le goût est bizarre il a l'impression de flotter dans les air et de voler dans les cieux, d'être sur un petit nuage blanc quand soudain une douleur le secoue et le ramène brutalement à terre.

Le docteur lui a remis sa jambe en place d'un coup sec mais cela lui fait un mal de chien… Puis, comme abattu par la foudre, il s'écroule sur son lit et s'endort aussi sec.

Docteur : « Voilà il va dormir un bout de temps, j'ai rajouté des somnifères mais ça lui fera du bien. Alors il faut qu'il prenne les cachets roses toutes les 3 heures, ce sirop matin et soir et enfin les pilules vertes le soir. Ensuite, il faudrait que vous lui massiez la jambe »

Touga : «Quoi ??? moi ??? mais pourquoi… Il peut pas le faire tout seul ? Atchoum… »

Docteur : « Il vaudrait mieux que ce soit vous. Alors donc je disais des massages trois fois par jour avec changements des pansements au même moment. Et puis, je vais rajouter des pilules pour votre début de rhume ».

Touga : «Atchoum… Euh… Berci Docteur»

Docteur : « N'hésitez pas à prendre des grogs et à boire du thé bien chaud !! Soignez-vous bien te bonne fin de vacances »

Touga et Saionji passent la dernière semaine de vacances alités.

Touga : «Franchement je pensais pas que je passerai mes vacances au lit ».

Saionji : « Je suis désolé, c'est ma faut si t'as attrapé un rhume… »

Touga : «… pas grave… et ta jambe ? »

Saionji : « Le docteur a dit que je pourrais remarcher à partir de demain »

Touga : « Cool, tu dois être content !! »

Saionji : « Sûr !! » Mais Saionji regrette quand même les moments passés seul avec Touga où il s'occupait de lui en lui parlant, apportant des dîners au lit, en lui massant la jambe… c'était délicieux *non mais je délire moi, faut que j'aille courir un 100 mètres pour me remettre les idées en place ».

Le reste de la semaine passa à une vitesse éclair. La semaine prochaine, c'est la rentrée en 1ère année de fac !!

Suite au chapitre 2