Un jour peut-être

Titre : un jour peut-être (titre en cours de gestation donc susceptible de changement)

Inspiration : Shojo Kakumei Utena – avec une très libre inspiration des personnages, gomen ^^ + mon imagination débile qui fait beaucoup et qui ajoute son grain de sel à tout propos !!

Personnages : Tenjou Utena Himemiya Anthy Akio Otohori Kiryuu Touga Saionji Kyouichi Juri Arisugawa ; Miki Kaoru et d'autres certainement comme Kozue, Mamiya, Mikage, Nanami…

Auteur : chris chrisanimefan@yahoo.fr

Genre : yaoi – enfin shonen ai-, avec je l'espère une touche d'humour et de poésie

Conventions : *indique les pensées des personnages*      % souvenir, souvenir%

Résumé des épisodes précédents : Saionji est devenu étrange violent depuis qu'il est fiancé avec Himemiya Anthy qui joue une rôle bien mystérieux dans toute cette affaire. Une nouvelle étudiante a fait une entrée remarqué à l'académie, il s'agit de Tenjou Utena pour laquelle Touga commence avoir un faible.

Chapitre 7 : Nouvelle duelliste

Utena Tenjou, la nouvelle étudiante était devenue la coqueluche de l'école. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle s'était fait plein d'amies.

Ainsi, Wakaba, une étudiante exubérante, lui saute autour du cou et l'appelle sa fiancée.

Un jour qu'elle est penchée à la fenêtre, elle aperçoit une magnifique serre où l'on trouve des roses de toutes sortes et de toutes les espèces. Cela dégage un parfum subtil. Ce parfum lui rappelle le prince qui l'a secouru lorsqu'elle était petite.

% Elle se rappelle, un jour comme un autre, tout allait bien la veille pour basculer le lendemain. Tout était devenu cauchemar, la réalité avait brisé ses rêves, son cœur. Elle était seule, elle s'était mise dans un cercueil pour mourir aussi. Mais les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Elle avait vu la lumière… Elle avait vu la pureté… Elle avait vu son prince… Celui-ci sentait les roses, il avait séché ses larmes en l'embrassant sur les joues, le cou, le front puis la bouche pour terminer.

Enfin, pour couronner le tout, il lui avait passé une bague au doigt… Comme on passe une bague à une mariée… Un gage de fidélité ? une promesse de ce revoir ? une bague de fiançailles ?

Elle ne savait pas… Peut être un peu tout ça mélangé… Ses souvenirs étaient si flous…

Enfin ce prince lui avait offert cette bague, ce sceau qu'elle portait encore aujourd'hui et qui lui remontait le moral les jours de cafard, qui lui faisait espérer un nouvelle rencontre, un nouvel amour… un prince.

Ce sceau en forme de rose… Il l'avait consolé puis il était parti sur son cheval blanc… Il lui avait dit de ne jamais perdre espoir et de garder sa noblesse à jamais…

Après cet épisode, elle avait décidé de devenir un prince, même si elle gardait au fond de son cœur espoir et joie de vivre, espoir de le revoir, lui qui est son amour de toujours..

Un jour peut être, elle le reverrai…

Elle espérait de tout son cœur.

En attendant, elle était courageuse, elle respirait la joie de vivre. Et pour montrer sa « renaissance », son nouvel état, depuis son plus jeune âge, elle portait l'uniforme masculin. Elle refusait de porter la jupe courte des filles.

Habillé d'un short rouge moulant mais très confortable. Avec un débardeur bleu ciel, et une veste un peu avec une coupe française d'officier, si élégante bleu foncé. Des chaussettes rouges et des chaussures blanches complètent le tout. %

Utena s'était tout de suite bien entendu avec la vibrante, pétillante et exubérante Wakaba mais si gentille. Une jeune fille avec une coiffure et une tête qui lui rappelait l'oignon, d'ailleurs, sa mère l'appelle la princesse des oignons.

Chaque matin, elles font le trajet ensemble. Wakaba lui a fait visiter l'école. La magnifique fontaine centrale. Le gigantesque parc peuplé de magnifiques et majestueux arbres. Les longs couloirs et les salles de classe, la bibliothèque, la salle de musique et la salle d'escrime.

Là-bas, elle avait pu entendre la merveilleuse mélodie jouée par Miki Kaoru qui se déversait dans les couloirs, propre à calmer les plus furieux et si belle, teintée d'une pointe de mélancolie. Elle avait aussi pu admirer la féroce Jury Arisugawa qui se comportait comme une panthère, qui attaquait et faisait mouche à l'escrime à tous les coups. Une personne douée et de caractère visiblement.

Un jour donc, accoudée à la fenêtre d'une des salle de cours, elle remarque cette serre et une jeune fille noire avec des lunettes.

Utena : « Qui est-ce ? »

Wakaba : « C'est Himemiya Anthy ! »

Utena : « Himemiya ? Tu n'as pas l'air de l'apprécier ! »

Wakaba : « Bien sûr que non !! c'est une sale peste et une sainte nitouche ».

Alors qu'elles parlent, Saionji arrive et parle avec Anthy qui arrose toujours ses roses et qui ne le regarde pas, absorbée dans sa tâche.

Utena : « Et lui qui est-ce ? »

Wakaba : « Il s'agit de Saionji Kyouichi, c'est le vice-président du conseil des étudiants ».

Utena : « Ces deux là sont ensemble, non ? »

Wakaba : « Malheureusement oui. Pourquoi faut il qu'une fille pareille est toujours du succès. Moi admire Saionji ! Quel homme ! Quelle prestance, quel charisme ! regarde un peu ! ne te plait-il pas ? Quand je pense aux nombre de lettres d'amour qu'il reçoit dans son casier et aux nombre de filles qui rêvent de sortir avec lui… J'en reviens pas qu'Himemiya est réussit… »

Utena : « Tu… l'aimes ? »

Wakaba rougit danse sur un pied et saute au cou d'Utena manquant de la précipiter du 15ème étage et par là même de la tuer ^^

Wakaba : « Voyons Utena-kun, je suis à toi, je n'aime que toi !! »

Utena : « Je n'aime pas quand tu dis ça, tu sais… »

Wakaba : « Utena-kun, je suis à toi, je suis à toi, je suis à toi !! A TOI !! »

Alors qu'Utena soupire, Saionji gifle brutalement Anthy.

Saionji : « Pourquoi n'as tu pas rempli le carnet ? pourquoi m'ignores tu ? Tes roses ont pls de valeur à tes yeux que moi !! Tu te moques des sentiments des autres ! tu joues avec eux comme des poupées que tu manipules et dont tu tires les ficelles… Je te déteste !! et pourtant je ne peux m'empêcher de t'aimer… »

Anthy : « Saionji sempai… »

Utena : « Il n'a pas à faire ça ».

Soudain, alors que Saionji s'apprête à gifler une seconde fois Anthy, Touga arrive et le stoppe net.

Utena : « Qui est-ce ? »

Wakaba : « C'est Kiryuu Touga. Le président du conseil des étudiants, lui et Saionji sont des amis d'enfance. Il a aussi beaucoup de succès et son fan club mais il est trop play-boy dans son genre. »

Utena : « En tout cas, je suis bien contente qu'il soit intervenu… Touga… Kiryuu… un personnages intéressant… »

Dans la serre.

Touga : « Saionji, la violence ne résoudra rien… Qu'est-ce qu'il t'arrive ? … Jamais tu ne te serais comporté ainsi comme ça… Anthy ça va ? »

Anthy : « Saionji sempai peut faire ce qu'il veut de moi, je suis la fiancée de la rose »

Saionji : « Tu vois, elle ne sent rien. »

Touga : « Saionji, j'aimerai qu'on parle tous les deux… seuls…. S'il te plait… dans un café ce soir, ça te dit ? tu sais celui près de la gare à 19 h, je t'attendrai… »

Saionji : « Je n'ai pas que ça à faire… »

Touga : « Je t'attendrai… alors viens… Bon, mon nouveau cours commence, j'y vais… »

Saionji : « Touga… je… * qu'est-ce qui m'a pris de me comporter ainsi ? je serai au rendez-vous, Touga, ça fait si longtemps que nous n'avons pas passé un peu de temps ensemble ça me manque…*

Anthy : « Saionji sempai, tu n'as pas oublié que ce soir nous dînons tous les deux, ne soit pas en retard, la blanquette de veau risquerait de refroidir. Et je n'aime pas te savoir dehors tard tu risque d'attraper mal et puis, les rues ne sont plus sûre. Promets- moi de rentrer directement après ton entraînement de kendo. Ca me fera plaisir, ça me rassura, on mangera devant la cheminée. Je viendrais m'occuper de ton appartement et je nettoierai tout !! D'accord ? »

Saionji : « Bien sûr, Anthy, tout ce qui peut te faire plaisir » dit Saionji d'un air absent comme une poupée sans vie.

Anthy : « Sugoi ! je suis si contente !! Tu devrais retourner en cours, tu n'as pas entendu la cloche sonner ? »

Saionji : « Ah… non, pardon , à tout à l'heure ! »

Anthy : « A ce soir Saionji sempai »

En voyant Saionji partir en lui faisant des grands signes de la main, Anthy sourit un rien diabolique.

La fin d'après-midi arrive. Saionji s'entraîne dans la salle de kendo seul pour la complétion de fin d'année. Alors que les cours sont finis, des étudiants sont tous rassemblés devant le panneau et sont morts de rire.

Etudiant 1 : « Ecoutez un peu ça… »

Etudiant 2 : « Qu'est-ce que c'est ? »

Etudiant 3 : « Une lettre d'amouuuuur…. !! »

Etudiant 4 : « bien nian nian ??? »

Etudiant 2 : « Allez lis nous ça !! »

Etudiant 3 : « C'est l'amouuuuur…. Mouur mmouur à mourir de rire oui !!! »

Alors que les jeunes gens ricanent un peu bêtement il faut l'avouer (en fait ils bavent de jalousie car eux ils n'ont jamais eux de lettre d'amour) et cancanent en riant Utena suivie de Wakaba arrive.

Etudiant 1 : « Saionji je rêve de danser dans tes bras en belle tenue de soirée… je souhaite que tu m'emmènes danser, que tu me tiennes par la main, que l'on se promène ensemble qu'on aille déguster un mystère au chocolat… »

Etudiant 2 : « C'est sur que c'est un mystère qu'elle veut déguster, pas autre chose ? »

Etudiant 4 : « Toujours aussi gras !! »

Etudiant 3 : « carrément fleur bleue ce truc !! »

Etudiant 4 : « continue !! »

Alors que l'étudiant continue à lire, les autres rigolent à qui mieux mieux. Soudain, des larmes coulent sur la joue de Wakaba. Utena va pour déchirer la lettre.

Utena : « Vous avez pas honte de vous moquer ? Bande de bons à rien !! Déguerpissez » et elle déchire la lettre ne mille morceau.

Soudain Wakaba s'en va en courant et en pleurant.

Utena : « Wakaba… »

Elle lui court après mais n'arrive pas à la rattraper.

Utena : « Alors c'était ta lettre ? tes sentiments exposés… je comprends… Saionji, tu vas payer cette forfaiture… et cher… »

Utena se dirige résolument vers la salle de kendo, très en colère, résolue, la mine renfrognée…

Elle entre en ouvrant la porte d'un coup sec et voit Saionji qui exécute tranquilleme,nt ses exercices comme si de rien était.

Utena : « Saionji enfoiré… »

Saionji : « Que fais-tu ici ? et qu'est-ce qui te prends de m'insulter comme ça et de me déranger en plein entraînement ? »

Utena : « Ta façon de te comporter avec les filles est ignoble Saionji »

Saionji : « Qui es-tu ? et de quoi veux tu parler ? je ne comprend plus rien »

Utena : « Je parle de ça ! »

Utena tend à Saionji ce qu'il reste de la lettre d'amour de Wakaba.

Saionji : « Qu'est-ce que c'est que ce torchon ? »

Utena : en colère et bouillant d'en découdre et de corriger ce rustre « Espèce de rustre et de goujat mal famé !! tu sais fort bien de quoi je parle ? et puis te moquer ainsi des sentiments des autres ! Afficher une lettre dans le couloir et piétiner les sentiments des autres au pied ! jamais je ne te le pardonnerai ! »

Utena prend un bâton de bambou et le tend prête à se battre face à Saionji « Je ne te laisserai pas agir à ta guise. Tu n'es pas mauvais au kendo à ce qu'il paraît, affrontons nous et jure de ne plus te moquer ainsi des sentiments des autres et de traiter les filles correctement, de ne plus les frapper… »

Saionji : « J'ignore de quoi tu veux parler exactement… je ne sais pas quelle mouche t'as piquée mais tu m'ennuies. En plus, on m'attend ce soir. Je ne sais pas du tout de quelle lettre tu veux parler et je n'ai rien exposé. »

Saionji remarque alors le sceau de la rose au doigt d'Utena identique au sien.

Saionji : « Ainsi tu es le nouveau challenger. J'ignorais qui tu étais et je ne m'attendais pas à ce qu'une femme vienne m'affronter. »

Utena étonnée : « un nouveau challenger ? j'ignore de quoi tu parles mais je te provoque en duel ! »

Saionji : « Comme tu le voudras. Peu m'importe tes raisons après tout puisque nous devons nous affronter. J'accepte ton défi et je le relève. Mais ne comptas pas gagner si facilement.

Bien, je t'attends à la tombée de la nuit dans l'arène du combat ou tout se déroulera et se jouera ».

Utena étonnée : « l'arène du combat ??? u'est-ce que c'est et où est-ce ? »

Saionji : « Tu ne sais pas ça ? quelle sorte de challenger es-tu donc toi qui ignores tout des règles ?

L'arène se trouve derrière la colline où il y a le grand chêne. Tu trouveras une porte et si tu est digne, tu pourras y rentrer. Ce sceau est ta clef » dit il en montrant le sceau d'Utena.

Utena « ma bague ?? »

Saionji : « Ne sois pas en retard, je déteste qu'on me fasse attendre !! Tu peux amener les armes de ton choix !! A ce soir ! maintenant, tout est dit, laisse moi tranquille, je dois m'entraîner… »

Utena part et bout, elle est furieuse du peu de considération de Saionji, elle a comme l'impression d'avoir été roulée dans de la farine et de pas comprendre tout ce qui se passe. Tout ceci dépasse son entendement. Mais elle est surtout furieuse.

Utena « Saionji, je te ferai ravaler tes paroles ! sale petit prétentieux, attends de voir ce que je veux ce soir ! Wakaba, je te vengerai, je ne laisserai pas quelqu'un t'insulter !! sinon il aura à faire à moi !! Saionji, prépare toi, je t'attends de pied ferme »

Le soir tombe, le combat va commencer.

A suivre.