Un jour peut-être
Titre : un jour peut-être
Inspiration : Shojo Kakumei Utena – avec une très libre inspiration des personnages, gomen ^^ + mon imagination débile qui fait beaucoup et qui ajoute son grain de sel à tout propos !!
Personnages : Tenjou Utena Himemiya Anthy Akio Otohoru Kiryuu Touga Saionji Kyouichi Juri Arisugawa ; Miki Kaoru et d'autres certainement !!
Auteur : chris chrisanimefan@yahoo.fr (moi quoi !!)
Genre : yaoi, avec je l'espère une touche d'humour (on verra ce que je peux faire !!)
Conventions : *indique les pensées des personnages* % souvenir, souvenir %
NDA : Saionji est pas clair du tout avec Touga et il comprend pas ce qui lui passe par la tête, l'esprit et ce qu'il ressent. Va t il comprendre ? (on peut toujours rêver !!) (normal vu qu'il est manipulé par l'auteur de cette fic et qu'il est OCC, il risque pas de comprendre le pauvre lapinou ^^)
Chapitre 11 : Confusion
Tout allait dans le meilleur des mondes pour Saionji jusqu'à cette terrible soirée. L'ambiance avait été très bonne, terrible même avec les chansons d'enfer qui avaient martelées route la soirée. Comme il se devait en galant gentlemen (mais oui mais oui, on y croit toutes !!) il avait invité Anthy dans l'espoir de la draguer. Ce qui au passage, il ne s'était pas gêné de faire, il pensait l'aimer. Mais cette dernière l'avait planté sauvagement ce qui avait porté fatal à son charme qu'il pensait jusqu'à terriblement irrésistible (mais non il a pas les chevilles qui gonflent le petit). Heureusement dans son malheur, Touga, son meilleur ami avait aussi été planté comme un chou par Utena ce dont sa virilité outragée se remettait ma foi assez mal.
Ils avaient fini par danser ensemble pour éviter de se retrouver à tricoter comme les vieilles mémés du coin. Mais la chanson « Sex over the phone » avait mais Saionji dans un état pas possible, état qu'il assimilait à la forte fièvre qu'il l'avait pris ce soir là. D'ailleurs, il se souvenait que trop bien de la fin de soirée. C'était pire du pire film d'horreur, il était encore marqué par ce qui c'était passé.
% Encore confus, il se souvenait tant bien que mal avoir fait le chemin avec Touga qui l'avait soutenu et encouragé. Ce dernier avait d'ailleurs très fortement insisté pour passer nuit dans son appartement au grand dam de Saionji qui tenait à tout prix à ce qu'on lui fiche enfin la paix pour réfléchir tranquillement à ce qu'il avait éprouvé lors de cette soirée. Mais c'était sans compter la célèbre ténacité de Touga qui n'abandonnait jamais.
Touga : « Tu as de la fièvre, c'est comme si t'avais trop bu !! Qu'est-ce que t'as fait ? t'allais bien ces derniers jours »
Saionji : vacillant sur ses pieds « je me sens franchement pas bien, j'ai chaud, j'ai très chaud !! »
La pluie se met à tomber soudainement, les deux garçons marchent dans la rue. Touga est très inquiet pour son ami qu'il voit marcher en zigzag comme un ivrogne.
Touga : « Saionji, viens, suis moi, je t'emmène chez le docteur et plus vite que ça !! »
Saionji : j'ai chaud, j'ai très chaud !!
Il commence soudain à enlever sa veste en cuir noir (auteur : enfin !! miam miam, pardon ^^) et son fin pull de la même couleur pour se retrouver torse nu. Il semble accueillir la pluie avec plaisir. Touga le regarde bouche bée, il en revient pas !! (tu m'étonnes)
Touga : « Saionji, non mais ça va pas ? t'as p^été un boulon ou quoi mon vieux ? Qu'est-ce qui te prend ? voyons remets ça, tu vas attraper la mort !! Il faut que je t'emmène chez le médecin et plus vite que ça !! »
Touga se précipite sur Saionji à genoux accueillant la pluie comme si son corps le brûlait et était desséché. Il commence par prendre le pull et essaye de le mettre sur son ami.
Touga : « Saionji ? Saionji ? mets ça !! »
Saionji : « Touga, où suis-je ?J'ai si chaud et à la fois si froid » dit il les yeux vague, il semble avoir du mal à parler et à concentrer son attention.
Touga : « Saionji ? Saionji… Ca va pas !?» Il a réussit à lui mettre son pull et le couvre de sa veste. Et il le relève en le portant doucement. Soudain, Saionji s'affale contre lui, il ne tient plus debout !!
Touga : « Saionji ? Saionji… Réponds !! Réponds !! Réveille toi, secoue toi un peu les puces, vieille branche !! »
Saionji ouvre les yeux, faiblement, il sourit à Touga et se serre contre lui
Saionji : « Touga, je me sens franchement pas bien… Pardonne moi… » il parle difficilement, très lentement, on sent que c'est un effort pour lui !!
Touga : « Courage vieux, viens jusqu'à l'avenue, on va prendre un taxi ».
Quelques minutes plus tard, dans le taxi.
Taxi : il a franchement pas l'air bien votre ami.
Touga : « Conduisez moi vite à l'adresse suivante !! » dit il en montrant un papier.
Taxi : Tout de suite, monsieur !!
Saionji a la tête contre l'épaule de Touga, il parle et délire mais on ne comprend pas ce qu'il dit, Touga est pâle, très inquiet, il essaye de rassurer son ami.
Touga : « T'en fais pas Saionji, je t'emmène à l'hôpital, ça va aller, tiens encore un peu » il lui prend la main et la serre fortement, espérant ainsi communiquer un peu de sa force et de sa vitalité. Au bout d'un instant qui lui semble interminable, Saionji s'apaise un peu et se blottit encore plus fortement contre Touga en mettant sa tête sur son torse. Touga est mal à l'aise, il sent Saionji contre lui, c'est la première fois qu'ils sont si proches… Il est si doux ce corps contre le sien, il finit par répondre à ce qu'il devine une sourde angoisse, un besoin d'être rassuré, de chaleur et de soutien. Il le prend aussi dans ses bras, lui caressant dans un geste qu'il espère doux et rassurant les cheveux de Saionji. Ils sont si longs, si doux, très agréable au toucher.
Touga se sent étrangement bien contre Saionji, il sent la chaleur de celui-ci, son odeur et ses cheveux là sous sa main. Il est interrompu dans ses pensées par le chauffeur (et oui, le vilain ^^ mais c'est fait exprès me direz vous !!)
Taxi : Vous êtes mignons tous les deux ? c'est votre petit ami ?
Touga : rouge « Pas du tout, nous y sommes ? »
Taxi : oui, monsieur, ça vous fera 2000yens.
Touga pousse doucement Saionji pour le réveiller, son front est toujours aussi chaud, son regard vague et brûlant de fièvre. Touga paye et se dirige vers un hôpital. Là il est examiné par un docteur qui revient quelques instants après.
Docteur : « Je suis le docteur Ken Sanada », enchanté dit il en serrant la main de Touga.
Touga : « Comment va Saionji ? »
Docteur : « Ainsi, c'est le prénom de votre ami. Il est hors de danger »
Touga : « Ouf !! » dit il soulagé
Docteur : « Heureusement que vous l'avez amené rapidement, il a attrapé une vilaine pneumonie virale qui se développe rapidement. Voici l'ordonnance, et des médicaments. Le plus important est cette pommade à appliquer matin et soir sur le torse de votre ami afin d'éviter le congestion des poumons et une infection de ceux-ci. Je pense que vous ne verrez pas d'inconvénient à lui faire ces massages, non ? »
Touga : interloqué « c'est à dire que… »
Docteur : « C'est très important !! Je compte sur vous !! »
Touga : « Bien si vous le dites docteur, pendant combien de temps ? »
Docteur : « Une semaine pour commencer, vous me le ramènerai pour que j'examine tous ça par radio. En plus, voici le sirops, les gélules… »
Touga : « Quand pourra-t-il sortir ? »
Docteur : « J'allais y venir. Il ne nous reste plus de lit à l'hôpital. Je préférai qu'il rentre chez lui, vous habitez ensemble ? »
Touga : « C'est à dire que non... »
Docteur : « Alors vous le ferez au moins temporairement le temps que votre ami se rétablisse, une semaine me semble le plus approprié. Il est encore très faible et le sera pendant au moins 1 mois. Pas d'alcool, de drogues et de cigarettes sinon je ne garantis pas son rétablissement à la normal. Le sport est à éviter pendant 1 mois et à complètement oublier d'ici la semaine à venir. Votre ami doit se reposer totalement pendant au moins une semaine, voire plus. Voici une fiche de maladie pour 10 jours, s'il ne vas pas mieux dans une semaine, je la prolongerai. Suivez moi s'il vous plaît »
Touga un peu assommé par tous ces détails et cette soirée, le suit groggy. Le docteur l'amène dans une chambre, Saionji est là, il est réveillé, très pâle et faible. Touga se précipite à ses côtés :
Touga : « Saionji ? Saionji… Ca va!?»
Saionji : sourit faiblement à Touga « j'ai l'impression d'avoir un marteau dans la tête et dans le ventre »
Touga : « Je vais te ramener chez toi »
Docteur : « Ne vous inquiétez pas, j'ai donné à votre ami toutes les indications concernant votre traitement. Je compte sur vous pour revenir me voir dans une semaine et surtout vous ménagez et vous reposer. »
Saionji : « une semaine ? tant que ça ?? »
Docteur : « Vous avez frôlé la mort de très très prêt, heureusement pour vous que votre mai a agit rapidement sinon vous ne seriez plus des nôtres. »
Touga : blanc « à ce point ? »
Docteur : « Oui, je vous laisse vous préparer, nous vous attendons dehors. Monsieur, j'ai encore à vous parler, si vous voulez bien me suivre ».
Touga : sort intrigué « oui ? »
Docteur : « Je crains sans vouloir trop m'avancer qu'on ai voulu empoisonner votre ami »
Touga : « empoisonné ? »
Docteur : « De façon très subtile certes, c'est pour cela que ce n'est qu'une supposition, donc je vous recommande d'ouvrir les yeux pour éviter que ce genre d'incident se reproduise à l'avenir »
Touga : « comment cela ? »
Docteur : « De façon extrêmement simple en fait. En mélangeant de la létadinine (nom inventé pour les besoins de l'action ^^) avec un peu de rhum, le coktail est mortel à haute dose. Heureusement pour lui, votre ami n'a pas beaucoup bu. Vous étiez à une soirée, n'est-ce pas ? »
Touga : « euh… oui »
Docteur : « Il m'avait semblé. Faites bien attention à vous » dit il en concluant voyant la porte de la chambre de Saionji s'ouvrir. « Messieurs, je vais vous raccompagner. Si vous voulez bien me suivre, je vous prie » il les amène jusqu'à la porte « bon rétablissement ».
Touga emmène donc Saionji dans l'appartement de ce dernier en taxi. Pendant ce temps , au bal qui se poursuit même sans nos deux vedettes.
Jury et Miki dansent un slow quand soudain Anthy les interromps tout sourire.
Anthy : « Dis Miki, tu voudrais pas m'inviter à danser ? Utena m'a laisse toute seule »dit elle la larme à l'œil.
Jury : * Je la comprends, je ne sais même pas comment elle arrive à te supporter. Personnellement, dès que je te vois, je meure d'envie de te baffer !! GRRrrrr*
Miki : « Bien sûr, Anthy, avec plaisir. Jury, ça ne te dérange pas j'espère ? Il y a plein de cavaliers à ta disposition, regarde !! »
Jury : « Fais comme tu le sens !! je m'en contre fiche !! Je vais boire un cocktail !! »
Miki : « Jury !! mate o kudasai » (trad : attends moi s'il te plaît)
Anthy : « Miki kun, c'est moi ta cavalière maintenant ! » dit elle en lui prenant la main pour l'inviter.
Miki : « Euh oui » dit il en rougissant violemment
Anthy : « Allez viens » dit elle un sourire jusqu'aux oreilles
Miki la suit, un sourire béat aux lèvres.
Anthy : « Dis moi, Miki-kun »
Miki : « Oui, Anthy, que désires-tu ? » il a un sourire jusqu'aux oreilles, il se sent si bien avec Anthy et son parfum enivrant !!
Anthy : « J'ai des problèmes en math, tu crois que tu pourrais venir m'aider ? »
Miki : « Bien sûr !! »
Anthy : « Je te ferai un pain d'épices au mile pour te remercier ? Tu aimes ça, dis moi ? »
Miki : « Je suis sûr que tout ce que tu cuisines est divinement bon ^^ »
Anthy : « Flatteur, va !! Seulement… »
Miki : « Seulement quoi ? »
Anthy : « C'est à dire que… je ne sais pas… »
Miki : « Vas y, explique !! »
Anthy : « C'est à dire que je ne sais pas si Utena sama sera d'accord. Il faudra que je lui demande la permission »
Miki : « Il n'y a pas de raison qu'elle ne le soit pas, non ? »
Anthy : « Si tu le dis !! je te fais confiance, Miki kun !! »
Pendant ce temps, Jury s'est servi un whisky sec, elle reprend du bourbon
Jury « Encore un barman !! »
Barman : « Tout de suite, miss !! »
Après une bonne rasade, Jury aborde un jeune homme et l'invite de suite à danser.
Anthy et Miki danse bien, Miki est sous le charme, complètement et totalement.
Anthy : « Dis moi, Miki kun »
Miki : la voix d'Anthy le tire de sa soudaine rêverie où il la voyait dans ses bras, jouer du piano avec elle, l'embrasser, lui cuisiner des bons petits plats, à leur mariage puis avec leurs enfants« oui, Anthy ? »
Anthy : « Tu t'ennuis avec moi ? tu ne dis rien ! »
Miki : « Non, non, bien sûr que non. Ta compagnie est très agréable. »
Anthy : « J'avais peur. Dis moi tu joues bien du piano ? »
Miki : « Oui, j'adore jouer du piano. Il paraît que tu en joues aussi »
Anthy : « Oui, mais certainement pas aussi bien que toi »
Miki : « Je suis sûr que tu joues très bien !! »
Anthy : « Il paraît que tu es l'inventeur de la sonate au piano 'jardin d'été', c'est vrai ? »
Miki : « Oui » dit il rouge
Anthy : « Mais c'est formidable ça !! j'aimerai tant que tu me l'apprennes !! »
Miki : « Y a pas de soucis, après les cours, je te donnerai des cours de piano »
Anthy : « Le seul soucis, c'est qu'il faut que je demande à Utena sama si je peux »
Miki : « Tu dois donc lui demander la permission pour tout ? »
Anthy : « Bien sûr, après tout je suis la fiancée de la rose, ne l'oublie pas. Tiens, Utena sama me fait signe, il est l'heure de rentrer !! Je lui demanderai demain pour les leçons de mathématiques et le piano, croise les doigts pour me porter chance !! A demain !! »
Miki : « Mais attends… Anthy… !! »
Trop tard la belle s'est enfuie.
Miki : * Ne t'inquiètes pas Anthy, demain tu seras libre, je te libérai de l'emprise d'Utena et tu pourras agir à ta guise. Ne t'inquiètes pas et attends moi, Anthy !!*
Miki repart chez lui, les sourcils froncés, il semble avoir pris une grave décision dont nous ignorons tout pour le moment (sinon il y aurait plus de suspens, hein ??)
Quand à Jury, elle passe de cavalier en cavalier mais n'a pas l'air spécialement ravie de sa soirée.
Revenons à notre groupe de boys bands (pardon mais j'ai pas pu résister) en la personne de Touga et Saionji. Notre play-boy national aux cheveux rouges a raccompagné Saionji chez lui et lui prépare un petit dîner après l'avoir mis en pyjama et couché dans le lit.
Touga apportant sur un plateau le repas, du riz au curry « Tiens, Saionji, mange. Et voici les pilules à prendre avec »
Saionji : « et toi, tu ne manges pas ? »
Touga : « J'arrive, je vais cherchez mon plateau. N'oublie pas de prendre de l'eau pour bien faire passer les médicaments ! »
Quelques instants, Touga revient avec son plateau, les deux amis mangent en silence. Alors qu'ils ont finis, Saionji retient Touga par la manche « Merci, Touga… Je te dois la vie, je ne sais pas comment et remercier… Merci pour tout » et des larmes coulent sur son visage.
Touga : « Saionji !! ne pleures pas, ce n'est rien !! » dit il en lui tendant un mouchoir. « je fais la vaisselle et je reviens de suite ».
Saionji : « Attends, je vais t'aider »
Touga : « Pas question !! le médecin a dit repos, alors tu bouges pas, j'en ai pas pour longtemps !! »
En effet, quelques minutes plus tard, Touga revient.
Touga : « Bon, c'est l'heure de la pommade maintenant, tourne toi et enlève ton tee-shirt »
Saionji s'exécute. Touga commence à mettre de la pommade sur le dos de ce dernier.
Saionji : frissonnant « C'est drôlement froid ce truc !! »
Touga : « Peut être mais c'est bon pour ce que t'as, arrêtes un peu de bouger, veux tu »
Saionji sent les mains de Touga dans son dos, le contact est doux, chaud, très agréable. Au bout de quelques instants, il ferme les yeux appréciant pleinement le contact des mains si chaudes et si douces de son ami. Elles lui font tellement de bien !
Touga : « Saionji… Saionji !! Tu rêvasses ? »
Saionji : « Pardonne moi, Touga, tu disais ? »
Touga : « Tourne toi s'il te plaît, je dois aussi frotter ton torse pour plus d'efficacité ».
Saionji se tourne, Touga commence à passer de la pommade sur son torse. Le cœur de Saionji bat vite, très vite, de plus en plus vite. Il se sent devenir rouge mais en même temps il se sent si bien, il a un peu l'impression de flotter. Il ne voudrait que jamais ça ne s'arrête, c'est si agréable !!
Touga : « C'est tout pour aujourd'hui !! Maintenant au lit, et plus vite que ça !! »
Touga commence à border Saionji qui soudain le retient par la manche.
Saionji : « Touga, s'il te plaît, reste ici cette nuit !! »
Touga : « Je n'ai pas le choix, le médecin m'a nommé d'office ta nounou et garde malade. Je vais devoir rester la semaine à ton chevet chez toi. Demain j'amènerai un sac de couchage et quelques affaires pour une semaine. Ca ne te dérange pas ? »
Saionji : « Non, bien sûr que non, Touga. Je suis très content… Mais ce n'est pas ce que je voulais dire »
Touga : « ??? » ouvrant grand les yeux
Saionji : rouge et baissant les yeux, bégayant « c'est à dire, que je voudrais que… »
Touga : « Que voudrais-tu ? Tu peux tout me dire tu sais !! »
Saionji : * si seulement je pouvais mais je ne comprends pas ce qu'il m'arrive alors te le faire comprendre relève de l'utopie* « je voudrais… tu sais on en a déjà parlé… Enfin… j'aimerai que… que tu viennes t'installer ici pour vivre avec moi… Enfin, en tant que colocataire quoi… Tu serais plus porche de la fac… Et puis t'aurais plus ta casse pied de sœur dans les pattes… Je t'en prie… Tu sais ça me ferait drôlement plaisir… Je me sens souvent seul le soir… et j'ai pas trop envie de vivre avec un inconnu… tandis qu'avec toi… ça irait parfaitement, j'en suis sûr !! Je t'en prie, accepte !! »
Touga : « Mais c'est que… je ne suis pas sûr que mes parents soient d'accord… »
Saionji : « S'il te plaît… Touga… »
Touga : « Bien, écoute je leur demanderai et je verrais bien leur réaction, ça te va ? »
Saionji : « Chouette » dit il avant de se presser contre Touga en l'entourant de ses bras « je suis si heureux !! »
Touga : « Bon maintenant, au lit !! »
Saionji : « Et toi, tu vas dormir où ? »
Touga : « Dans le canapé, pardi ! »
Saionji : « Non » aussitôt ces mots ont franchis sa ouche qu'il se mord la lèvre.
Touga : « Je crois pas avoir trop le choix, non ? »
Saionji : « Dors avec moi, je t'en pire !! »
Touga : « Non, mais ça va pas la tête ??? La pneumonie t'a atteint le cerveau !! ou alors t'es en manque grave de filles pour vouloir dormir avec un mec. Et puis ma réputation de play-boy va en prendre un sacré coup si ça vient à se savoir !! T'es frappé mon pauvre vieux !!»
Saionji : « C'est à dire que… j'ai franchement froid, et je voulais que quelqu'un me réchauffe et je n'ai que toi que sous la main !! Je suis pas homo moi !! Tu oublis que j'aime Anthy, moi !! »
Touga : « Ce serait quand même malheureux de la trahir avec ton meilleur ami, non ? »
Saionji : « Alors, ça veut dire que tu acceptes ? »
Touga : « C'est bien parce que t'es malade et parce que le docteur m'a dit de te tenir au chaud !! »
Saionji : « Merci Touga !! T'es un véritable ami »
Quelques instants plus tard, Touga revient en pyjama, il a fermé tous les volets de l'appartement. Quand il revient Saionji s'est déjà endormi, il soulève les couvertures et vient se placer à côté de son ami. Il n'a pas vraiment le choix d'ailleurs car le lit est quand même un peu juste pour deux hommes grands comme eux.
Saionji bouge dans son sommeil et vient se coller au torse de Touga en le prenant dans ses bras. Touga : * Je parie qu'il rêve de tenir Anthy dans ses bras !! Repose toi bien, Saionji, bonne nuit ! » dit il en lui passant la main affectueusement dans les cheveux.
Fin de ce chapitre !! (niark niark) que va t-il se passer ? Quel plan mijote Miki ? et pourquoi Jury a passé la soirée à se saouler ? Qu'est-ce qu'a Saionji ? Que se passe t-il dans sa petite tête et pourquoi est il si tourmenté ? Et qu'en est il d'Anthy ? d'Utena ? et tu très charismatique et non moins mystérieux Akio, le vice président de cette académie de folie.
Certes vous n'aurez pas toutes les réponses au prochaine épisode de cette palpitante (enfin j'espère fic) mais peut être des éléments, d'autres révélations !!
A bientôt, n'oubliez pas les petits commentaires d'usage qui aide bien l'auteur et lui remonte le moral ^^ voilà oyasamumi nasai (je finis ce chapitre à 23h et demain je dois bosser !!)
chris
