Un jour peut-être

Titre : un jour peut-être (titre en cours de gestation donc susceptible de changement !!)

Inspiration : Shojo Kakumei Utena – avec une très libre inspiration des personnages, gomen ^^ + mon imagination débile qui fait beaucoup et qui ajoute son grain de sel à tout propos !!

Personnages : Tenjou Utena Himemiya Anthy Akio Otohoru Kiryuu Touga Saionji Kyouichi Juri Arisugawa ; Miki Kaoru et d'autres certainement !!

Auteur : chris chrisanimefan@yahoo.fr (moi quoi !!)

Genre : yaoi, avec je l'espère une touche d'humour (on verra ce que je peux faire !!)

Conventions : *indique les pensées des personnages*

Résumé : Saionji est reparti s'entraîner au kendo et a repris du même coup les cours. Touga a repris la conquête d'Utena qu'il a invité pour son anniversaire à passer un soirée en sa compagnie[MSOffice1] . Contrairement ce à quoi elle pensait, Utena apprécie fortement la compagnie de Touga et ne peut s'empêcher de le trouver plus qu'attirant. Il a gagné son pari, et est autorisé à faire sa cour auprès de la demoiselle tant convoitée. Elaya qui est dans la même académie que les personnages, va à la rencontre de Saionji qui a fini son entraînement de kendo. Arrivé à son appartement, Saionji trouve le mot de Touga qui lui a faussé compagnie pour la belle et désirable Utena. N'ayant aucune envie de passer la soirée seul, il rejoint sa voisine Elaya.

Chapitre 16 : Rêves de toi[MSOffice2]

(mmm, le titre promet^^)

Après le film… Elaya : Dis moi Saionji, j'ai une question à te poser ?

Saionji : Oui, je t'écoute…

Elaya : Es-tu amoureux de Touga ??

Saionji regarde Elaya interloqué. Différentes émotions se peignent sur son visage : peine, tristesse, douleur, chaleur…

Saionji : Pourquoi cette question ?

Elaya : Tu cherches à t'esquiver on dirait !!

Saionji : … Peut être…

Elaya : Je connaît une jeune fille qui aimerait sortir avec toi. Une bonne amie à moi. Mais je ne veux pas la jeter dans tes bras si tu as déjà quelqu'un. Enfin, il n'y a pas que ça…

Saionji : ???

Elaya : Je suis inquiète pour toi.

Saionji : Pour moi ??

Elaya : Oui, tu agi vraiment comme un grand dadet. Ce n'est pas en continuant ainsi que Touga va comprendre ce que tu éprouves pour lui.

Saionji : Mais je n'éprouve rien pour lui…

Elaya : Menteur !!

Saionji baisse la tête, honteux, il se tait, ne sait que dire.

Elaya : On va faire un test très bête. Tu veux que je t'hypnotise ?

Saionji : Ca va pas la tête ?

Elaya : Si, alors prenons le problème par un autre bout. Pourquoi fais-tu ces duels ? enfin pourquoi y participais-tu ?

Saionji : Ca ne te concerne pas !!

Saionji se lève, il est sur le point de partir quand Elaya le retient par la main.

Elaya : Attends Saionji !! Je ne veux que ton bien ??

Saionji : Pourquoi ??

Elaya : Parce que je te trouves très sympathique tu es toujours là pour m'aider dans mes devoirs, me remonter le moral. Grâce à toi, j'ai trouvé un travail. [MSOffice3] Rassures toi, je n'éprouve pas de sentiments amoureux, je te considère un peu comme mon petit frère.

Sur ses mots, Elaya embrasse Saionji sur le front. Ce dernier se met à pleurer. Elaya le prend dans ses bras, le consolant et séchant ses pleurs.

Elaya : Là, là, ne pleure plus, imagine que ce n'est pas moi qui te prends dans mes bras mais Touga. Ses cheveux rouges, son parfum, tu les sens…

Saionji : Comment ??

Elaya : Comment j'ai su ?

Saionji hoche la tête.

Elaya : BAKA NA !! C'est évident comme le nez au milieu de la figure. Touga est vraiment stupide pour pas s'en apercevoir. Toute ton attitude change quand il est là. Tu n'arrêtes pas de le regarder, tes yeux brillent. Tu meures d'envie de le toucher et tu fais tout pour le toucher accidentellement. Tu ne supportes pas qu'il soit triste, tu es toujours là quand il a besoin de toi. Tout ton corps irradie d'amour pour lui.

Saionji : A ce point ?

Elaya : Oui…

Saionji : Je ne savais pas… Tu sais, ça été très dur pour moi… d'admettre que… je le désirai plus que tout, d'admettre que j'étais de toutes ses filles qui étaient à côté de lui l'embrassant sans vergogne et couchant avec lui… J'ai tellement désiré être à leur place, être l'un d'elle. Tu sais… Je ne rêve plus que de lui… depuis si longtemps.

Elaya : Je sais combien cela peut être dur. Aimer en secret. S'apercevoir qu'on a franchi le cap de l'amitié et que l'on est tombé irrémédiablement amoureux de son ami, de son meilleur ami. Il m'est arrivé la même chose…

Saionji : Raconte moi, s'il te plaît…

Elaya : Il s'appelle Naoe, tu sais il est dans le club de kendo.

Saionji : Je vois qui c'est, un gars sympathique.

Elaya : Nos mères sont les meilleures amies, nous avons été éduqués ensemble. Depuis toute petite, il est là, à mes côtés et je suis là, à ses côtés. Je l'ai vu grandir, évoluer. Nous étions devenus amis, les meilleurs amis, très complices. Nous partagions tout. Puis un jour, il a eu une petite copine. Je n'ai pu m'empêcher d'haïr cette fille, de l'envier, de le haïr pour me faire souffrir. Je me suis rendue compte à ce moment que je l'aimais plus que tout. J4ia essayé de le cacher, de ne rien dire. Il passait de petite amie en petite amie, ne trouvant pas la tranquillité et me faisant souffrir. Puis un jour, il est entré dans un gang… Il a appris à se battre, il a changé. J'étais très inquiète pour lui, je ne comprenait pas pourquoi il faisait ça. Nous nous sommes mis à moins nous voir mais il me manquait terriblement. Un jour, je suis allée le voir dans son gang. Je suis tombée sur une bagarre entre deux clans, il était là, tapant à cœur joie sur d'autres jeunes hommes. Je l'ai supplié d'arrêter… Me reconnaissant, il m'accueillit à bras ouvert. Puis quelqu'un essaye de le tuer, je m'interposais alors. A la suite de cet accident, je fut hospitalisé et il quitta le gang, ne se pardonnant pas ce qu'il considérait comme sa faute. Il fut aux petits soins pour moi. Un soir, je le vis, il se sentait seul, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de petite amie. Alors, je lui avouait ce que je ressentais pour lui. Il fut surpris, choqué mais ravi aussi. Cette nuit là fut la plus belle mais aussi la plus courte de toute mon existence car nous nous donnâmes l'un à l'autre. J'avais cru que cet aveu résoudrait tout. Pendant quelque temps, ce fut le cas, nous nagions dans le bonheur parfait. Puis une fille est arrivée, elle l'a séduit. Il m'a alors laissé, disant qu'il avait trouvé l'amour de sa vie. Il vit encore avec elle, depuis, je ne l'ai pas revu… J'ai essayé de refaire ma vie, de trouver un ami mais à chaque fois, cela ne durait pas plus de quelques jours…. Car je n'arrêtais pas de penser à lui et de murmurer son nom. Pendant un an, je me suis inscrite à une école différente de la sienne pour ne plus le voir, l'oublier mais j'échoua totalement. Je ne peux m'empêcher de penser à lui. Je l'ai aimée, que dis-je, je l'aime toujours. Je n'ai pas encore osé lui parler depuis que je suis à l'académie… Je n'ose pas, je ne fais que de le guetter, de le regarder, me repaissant de sa vue qui me fait comme à chaque fois un bien fou.

Saionji : Quelle triste histoire… Un amour non partagé.

Elaya : Il m'aime mais pas de la façon dont je l'aime, j'ai fini par le comprendre.

Saionji : Tu sais, il est seul en ce moment, ça fait longtemps que les filles n'ont plus aucun succès auprès de lui. Tu devrais peut être essayer.

Elaya : Je ne sais pas…

Saionji : Je lui parlerai si tu veux…

Elaya : Tu ferais ça ??

Elaya a le visage qui rayonne de joie.

Elaya : Quoique ce n'est peut être pas une bonne idée.

Saionji : Laisse moi faire, je le connais Naoe. Je vais le défier, il pourra pas refuser, et comme il va perdre contre moi, je lui imposerai un gage : te revoir. Après ce sera à toi de jouer.

Elaya se met à rire.

Saionji : Ca fait du bien de et voir à nouveau sourire, tu sais Elaya….

Saionji hésite, il tremble quelque peu, ses lèvres bougent mais aucun son ne sort.

Saionji : Est-ce que tu penses que…. Que j'ai… une chance…. Avec lui ?

Elaya : Je pense que vous êtes fait l'uns pour l'autre…

Saionji rougissant comme une pivoine : Qu'est-ce qui te fait dire ça ??

Elaya : Touga est bien plus naturel et détendu quand tu es là, il t'apprécie beaucoup. Je pense qu'il ne suffit pas de grand chose pour qu'il tombe amoureux de toi.

Saionji : Je ne suis pas sûr…

Elaya : Moi si, il n'a jamais été très stable avec les filles comme s'il cherchait quelque chose d'inaccessible…

Saionji : Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire…

Elaya : Aucune importance. Il fut absolument que tu te déclares auprès de lui.

Saionji : Mais il est amoureux d'Utena !!

Elaya : Qu'importe !! FONCE !!

Saionji se met à rougir.

Saionji : Jamais je n'oserai lui dire ne face ce que je ressens….

Elaya : Alors trouve un autre moyen de lui faire comprendre tes sentiments…

Saionji : Je vais lui écrire… c'est le plus facile pour moi…

Elaya : Bien, bien. Bonne chance Saionji. Tu vas voir, il faut y croire, ça va marcher d'enfer entre vous.

Saionji se met à rougir.

Elaya : Et n'oublie pas de tout me raconter. TOUT !!

Saionji rougit comme une pivoine. Elaya l'embrasse sur la joue.

Elaya : Allez bonne nuit mon petit Saionji, n'oublie pas qu'en rêve, tu peux faire ce que tu veux de ton cher Touga !!

Saionji rouge : Tais-toi !!

Saionji part. Cette discussion lui a fait du bien. Il a réussit à admettre ce qu'il ressentait et ce devant une personne extérieure. Il se sent soulagé d'un grand poids. Quand il rentre, il est 3h du matin. L'appartement est sombre. Il se dirige lentement vers la chambre qui contient maintenant deux lits de chaque côté du mur. Arrivé dans la chambre Saionji contemple doucement Touga qui dort. Enlevant sa chemise, il se trouve torse nu. Il se dirige lentement vers le lit de Touga, profondément endormi.

Celui-ci dort. Sa bouche est légèrement entrouverte, ses lèvres roses et délicieusement nacrées. Saionji ne peut s'empêcher de poser le doigt dessus et d'en suivre amoureusement les contours. Il s'assoit alors à côté de Touga.

Soudain, il n'en peut plus et devient fou à ce corps sans défense, ce corps qui appartient à l'être qui lui est le plus cher au monde.

Il prend la main de Touga et la pose sur son cœur tout en se mettant à parler à voix basse et rauque de désir trop longtemps contenu.

Saionji : Touga…. Touga… Sens-tu battre mon cœur ? le sens-tu ?? Il ne bat que pour toi… Je n'en peux plus. Tu dors dans la même chambre que moi depuis un mois maintenant et si tu savais comme je te désire. J'ai envie de te choyer, de t'aimer au grand jour, de t'embrasser, de te caresser, de t'entendre gémir de plaisir. Si tu savais comme j'ai envie de toi. Dans mes rêves, tu apparaît toujours conciliant mais quand je me réveilles, je suis frustré de ne savoir que ce n'est qu'un rêve après tout, que ce n'est pas la réalité. Touga… Je t'aime… Je t'en prie, dis moi que toi aussi tu ne me détestes pas, ou mieux que mes sentiments sont partagés. Je suis prêt à tout pour toi, tu sais…

Saionji commence à caresser doucement et légèrement le visage tant aimé. Il passe la main dans les cheveux rouges, les soulèvent et sens leur délicats parfums. Il caresse doucement la tête de Touga, ses joues, son nez, tout le visage. Délicatement, il passe la main sur les lèvres de ce dernier.

Touga remue quelque peu dans son sommeil. Saionji s'arrête continuant à observer l'objet de ses désirs inavoués depuis si longtemps, réprimés, qu'il s'est enfin avoué.

Ne pouvant pas s'arrêter, il commence à embrasser tout doucement le visage de Touga. Il explore minutieusement le visage. Baisant les paupières, les joues, le front, le menton, le nez. Il finit par passer à la bouche. Ses baisers deviennent de plus en plus fiévreux.

Soudain, il s'arrête.

Saionji : % Je ne peux pas faire ça…. Je ne peux pas faire ça… sans qu tu sois d'accord… Sinon c'est du vol… Je ne peux pas. Touga, je t'en prie… réponds à mon amour, je n'en peux plus de t'aimer en secret, de te regarder mais de ne pouvoir te toucher. Je rêve de toi nuits et jours. Tu me manques tant que tu n'es pas là. J'aime être près de toi, j'aime te toucher. Je rêve de t'embrasser. S'il te plaît, laisse moi t'embrasser… Laisse moi t'aimer…%

Ne pouvant plus lutter contre lui même, Saionji enlève le drap couvrant Touga et se couche à ses côtés. [MSOffice4] Il le prend doucement dans ses bras et s'endort alors paisiblement sachant que ses rêves vont le consoler momentanément.[MSOffice5]

Le lendemain, le soleil se lève [MSOffice6] , les oiseaux chantent [MSOffice7] , un rayon de soleil vient éclairer Touga rendant ses cheveux encore plus rouges. Il sentait une chaleur tout contre lui, c'était doux [MSOffice8] , soyeux, ça sentait bon. Cette sensation était agréable, Touga se blottit encore plus contre cette source de chaleur. Il sentit alors deux bras musclés répondre à son besoin et l'enlacer plus étroitement et doucement. Il était plaqué contre un autre corps chaud. Il referma les yeux un instant goûtant la magie de l'instant, la sensation de bien être. Il n'avait pas envie de se réveiller. Une main chaude lui caressait doucement et avec amour les cheveux, Dieu qu'il était bien.

Soudain, le réveil sonna. Il ouvrit grand les yeux pour se trouver dans les bras de Saionji. Il devint rouge comme une pivoine et envoya l'oreiller à la figure de celui-ci. Surpris, le jeune homme aux cheveux verts n'esquiva pas le coup. Touga se dirigea alors brusquement dans la salle de bains. Quelques minutes plus tard, l'eau coula.

Saionji se décida à faire le lit et à préparer des pankakes, il savait que Touga adorait ça, pour le petit déjeuner. Au bout de quelques instants, il alla frapper à la porte de la salle de bains.

Saionji : Touga, le petit déjeuner est prêt !! Allez viens !!

Dans la salle de bains, Touga entendit la voix qui l'appelait. Il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé ce matin, pourquoi il avait trouvé les bras de son ami si confortable et doux. EN y repensant, il mourrait d'envie de se blottir de nouveau contre ses bras forts…

Touga : % Mais qu'est-ce que je fis, moi ??? Ca va pas la tête !!%

Sur ces mots, Touga se foutu deux claques sonnantes.

Touga : % Arrête de penser à ça… Oui, c'est ça !! J'ai cru que c'était Utena !!

Touga n'était pas bien dupe de son mensonge mais il n'avait pas du tout envie de se poser des questions ni même d'envisager ce que pouvait signer cette sensation de bien être.

Touga : % Plus jamais, ça ne doit se reproduire, plus jamais… %

Quelques instants plus tard, il s'enveloppa d'une serviette. Ses cheveux mouillés dégoulinait d'eau. Il passa ainsi dans la chambre et se trouva nez à nez avec Saionji qui préparait leurs affaires de ce matin. Saionji le regarda alors, ne pouvant poser les yeux autre part que sur le corps parfait et splendide de son ami. Le corps qu'il avait vu si souvent dans ses rêves. Il se mit à rougir.

Saionji bégayant : Je te laisse t'habiller.

Touga vit Saionji partir, il s'habilla rapidement puis regagna la cuisine où de délicieux pankaces n'attendaient que son bon vouloir.

Touga : Saionji, qu'est-ce qui t'a pris de dormir avec moi ?

Saionji bégayant : C'est à dire que je ne trouvais pas le sommeil…. % une excuse…. Vite…. %

Touga : Je n'aime pas que tu fasses ça, ne recommences plus s'il te plaît…

Saionji fut très triste à ces paroles : Comme tu voudras, pardonne moi mais comme tu faisais un cauchemar, il m'a semblé plus judicieux de….

Touga : Un cauchemar ? Je me rappelle de rien…

Saionji : C'est mieux ainsi… % c'est pas gagné d'avance, il ne supporte même pas que je le touche… Comment je vais faire ? Pourquoi ?%

Ce matin là, Touga anima seul la conversation, Saionji étant plongé dans des pensées bien noires.

Touga : Saionji, tu sais c'est merveilleux, Utena a accepté que je lui fasse la cour, c'est splendide !!

Saionji : Mmmm…

Touga : Elle est si merveilleuse, si belle, si féminine, mon idéal féminin[MSOffice9] …

Touga n'arrêta pas de parler d'Utena tout le long du trajet, ravi qu'elle l'avait autorisé à lui faire la cour. Arrivé à l'académie, la première chose qu'il fit fut de la saluer et de lui parler.

Saionji le regardait faire, un pincement au cœur. Il ne pouvait s'empêcher d'envier Utena. Il avait envie de la gifler et de lui dire de ne pas toucher à son Touga. En effet, il l'appelait ainsi dans ses pensées.

Au bout de quelques jours, il devient évident qu'Utena succombait au charme de Touga. Elle était d'ailleurs devenue officiellement sa petite amie. Il l'avait même invité dans leur appartement. Saionji avait beau trouver la jeune fille sympathique, il ne pouvait s'empêcher de l'envier, de ne plus vouloir la voir, d'être à sa place, de pouvoir tenir comme ça librement la main de Touga, de l'embrasser à pleine bouche devant tous le monde…. Il se damnerait pour l'un de ses baisers, juste un seul qui le ferait revivre. Un si beau biser de son aimé, il en rêvait jour et nuit, il mourrait d'envie de passer à l'acte. Un seul geste, il rêvait de le toucher, un seul toucher pour lui permettre d'apprécier la texture de la peau, son parfum et sa douceur. Il le trouvait si beau quand il souriait, si beau avec ses cheveux rouges quel e soleil éclairait. Il ne pouvait s'empêcher de le regarder, de penser à lui, nuit et jour, il l'appelait continuellement dans sa tête et ses rêves. Tout ceci le tourmentait, il avait plus ou moins renoncé à la lettre ne voulant pas gâcher le bonheur tout neuf de Touga. En effet, ce dernier semblait parfaitement heureux avec Utena, il ne voulait à aucun prix jouer les troubles fêtes. C'était aussi la première fois qu'une fille était aussi proche de son ami.

Il avait intensifié les entraînements prétextant la coupe de fin d'année mais dans l'exercice physique, il cherchait à s'épuiser, à ne plus penser, ne plus voir celui qui le tourmentait. Il avait aussi repris sa place comme serveur au café Auron [MSOffice10] avec Elaya. Il faisait des heures supplémentaires ce qui ne manquait pas d'inquiéter son amie.

Quand à Jury et Miki, ils filaient le parfait amour lors de la soirée qu'ils avaient organisés pour les deux tourtereaux, ils avaient annoncé qu'ils allaient vivre ensemble dans un appartement. Chose faite à présent. Tout ce passait bien pour eux, ils se souriant continuellement, Saionji était très heureux pour eux. Ils méritaient d'être heureux, c'était ses amis et il était heureux pour eux.

Les jeunes gens venaient d'ailleurs de temps en temps au café pour se détendre, parler avec leur ami de toujours mais aussi à Elaya, avec qui ils avaient très vite sympathisés.

Un soir, Touga reçu une lettre marqué d'un sceau qu'il s'empêcha d'ouvrir. Consterné, il la fit lire à Saionji.

Saionji : Un quatrième duel, le tien, Touga.

Touga : Mais je n'ai pas envie de me battre contre elle !! Saionji !!

Saionji : Je m'en doute. Renonce alors à révolutionner le monde.

Touga : Je ne peux pas faire ça… Je veux savoir ce qui se cache derrière tout ça.

Saionji : Je ne suis pas sûr  que ce soit une bonne chose. Tu ferais mieux de renoncer. Tout à tout à perdre avec ce duel.

Touga : Je dirais plutôt tout à gagner…

Saionji : Comment penses-tu qu'Utena prenne la chose ??

Touga : Je ne vois pas ce qu'il y a de mal…

Saionji : Je n'aimerai pas avoir à me battre contre la personne que j'aime.

Touga : Moi non plus… Je n'aime pas ça… mais je trouve que nous sommes allés trop loin… On ne peut pas s'arrêter en si bon chemin… En plus, j'aimerai être celui qui révolutionne le monde…

Saionji : Pour quoi faire ??

Touga regarde Saionji surpris de la question…

Saionji : Tu as tout ce que tu désires, tu es heureux, amoureux et on te rend cet amour. Que te faut-il de plus ??

Touga : Je ne sais pas mais il y a plein de choses qui ne vont pas par delà le monde…

Saionji : C'est vrai… Mais penses-tu que ce pouvoir de révolutionner le monde te permettre de changer les choses ? Ce serait trop facile…

Touga : Je ne sais pas mais ça vaut le coup d'essayer, tu ne penses pas ??

Saionji : Si c'est ce que tu veux, je ne m'y opposerai pas. Fais seulement bien attention à toi. J'espère seulement que tu le regretteras pas…

Touga : Je te trouve bien cynique d'un coup…. Après tout, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas… ?

Saionji sourit doucement à ses propos.

Saionji : Après tout tu as raison, ne dis ton pas aussi, tant qu'il y a de la vie[MSOffice11] , il y a de l'espoir, non ??

Touga : Tu as raison. Préparons nous pour le duel de demain !! Je gagnerais !!

Saionji : De toute façon, tu sais que je suis de ton côté.

Touga : Oui, je sais, Saionji, merci pour tout !! J'ai vraiment de la chance de t'avoir comme ami, t'es un chic type !!

A SUIVRE….

Et un nouveau chapitre de fait !! Il s'en est passé des choses, ne ? Alors Utena et Touga, le nouveau couple de l'année et de l'académie Otohori ?? Qui va gagner ce 4ème duel ?? et que va t-il se passer ensuite ??

On arrive à un tournant de cette fanfic, à un passage clef ^^ Je vous fais bouillir d'impatience ? c'est le but du jeu. Encore quelques chapitres avant le fin – je ne sais pas encore combien- prenez patience, chers lecteurs… SI vous avez des commentaire, des suggestions et questions, je suis là pour ça. Ja ne ^^


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[MSOffice1]Chance ne !!

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[MSOffice2] MMM.. ça c'est du titre qui promet dès le début !!

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[MSOffice3] En effet, le patron du café où travaille Saionji a embauché Elaya comme serveuse.

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[MSOffice4] Arrêtez de penser à mal tous le temps ^^ rires

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'"  [MSOffice5] On fait ce qu'on peut avec ses cheveux, telle est ma devise !!

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'"  [MSOffice6] NON !! PAS VRAI !! Tu dis pas des évidences là ??

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'"  [MSOffice7] Chrichri ma vieille, tu fais du mielleux nian nian c'est pas croyable !!

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'"  [MSOffice8] ca sentait bon le sable chaud, mon mercenaire !! Pardon,,

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'"  [MSOffice9] je sais Utena ressemble pas trop à ça mais quel genre de compliments fait un homme sur une femme qui lui plaît ?? j'en sais rien moi ^^ alors j'invente ^^

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'"  [MSOffice10] j'avais que ça comme nom en réserve -----------

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'"  [MSOffice11] Je vais les fonds de tiroirs de proverbes ou quoi ??