Note de la traductrice (môa en l'occurrence ^^) : Voilà le chapitre 1. Je sais qu'il n'a pas été long à mettre, mais je ne crois qu'il en sera de même avec tous les autres. J'avais simplement déjà commencé celui-là bien avant de mettre cette histoire sur ff.net! Voyez-vous, comme je le disais au prologue, c'est ma première traduction… Alors je vais plutôt lentement! Comme il y a eu des petits curieux, je vais répondre ici à trois minuscules questions pour Wing' et So'!

Bon, Sarabeth est l'auteure de cette magnifique fic! Je pensais que c'était clair, mais le client a toujours raison! Kaydi est une amie de SaraBeth et celle-ci lui a emprunté quelques persos d'une de ses histoires. Et finalement : * IMPORTANT À LIRE * Cette histoire se passe avant Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. Donc oui, Remus pense encore que Sirius est le coupable.

Donc, après ces quelques petites explications, je vous laisse sur ce disclaimer : Les personnages ne sont pas plus à moi que l'intelligence aux poissons rouges de la Guadeloupe. Par contre, SaraBeth et J.K. Rowling en ont toute une, une intelligence (et une imagination) puisque la première a conçu cette histoire à partir des best-sellers de la deuxième!!! Et oui, quelle coïncidence, le monde est petit, n'est-ce pas?! ^^

Bonne lecture!

My Name is Remus Lupin

Chapitre II – Loup-Garou

Ma chambre était couverte de sacs de couchage. Et chacun d'eux était occupé par un jeune garçon d'environ six ans. Ils étaient mes invités pour ma fête de six ans. Huit petits garçons avaient choisi leur emplacement dans la pièce, et faisant tout, sauf dormir. John, mon meilleur ami à ce moment, un garçon très extraverti aux yeux noir et brun et aux cheveux couleur sable, était assis au centre du groupe. Son expression démontrait très bien ses fougueuses pensées et dans ses yeux luisait l'aventure. Eric, un calme et grassouillet garçon aux cheveux blonds et un autre roux qui pleurnichait énormément nommé Stuart, étaient assis sur le sol et jouaient une partie d'échec moldu. Brandon un enfant très bruyant et turbulent aux cheveux et yeux noirs, était en train de montrer son nouveau Balai Acrobatie Jr. (N/T : Je m'excuse pour le nom trop pourri… si vous avez d'autres suggestions, n'hésitez pas!) à Robert, un jeune garçon aux cheveux bouclés, le visage constellé tâches de rousseur, qui insistait sur le fait que tout le monde devait occuper son temps libre à jouer à la tag balai et à Sean, un garçon plein d'entrain aux cheveux blonds qui adorait le football. Joshua, un enfant obéissant et calme, qui me faisait beaucoup penser à moi-même, et moi étions couchés dans nos sacs de couchage et tentions de dormir. Nous avions très bien compris les stricts ordres de mes parents – qui étaient eux même allés se coucher – qui nous disaient de nous endormir tout de suite.

" J'ai une idée! " s'exclama soudainement John.

" Quoi? Quoi? Qu'est-ce que c'est?! " s'écria Brandon, excité plus que jamais.

" On peut aller jouer à la cachette dans les bois! " dit John, comme s'il pensait que c'était la meilleure idée de tous les temps.

" Oui! " applaudit Sean. " J'ai déjà fait ça avant. C'était super amusant! "

" Je veux le faire! " cria Brandon.

" Mais vous faite tout le temps ça quand on joue à la tag balai! " pleurnicha Stuart. " Je veux y jouer! "

" On devrait laisser John décider." dit Joshua. " C'est son idée. "

" Ouais. " appuya Eric.

" Ok, je suis d'accord. " dit John. Les autres s'apprêtèrent à protester, mais je parlai en premier.

" On devrait pas jouer dans les bois pendant la nuit. " dis-je. " C'est dangereux. "

" Allez Remus! " insista John. " Ça va être amusant. Tes parents le sauront jamais. " Finalement j'acceptai. Nous sortîmes de la maison silencieusement. Eric était la tag. Pensant que, si je jouais, il fallait au moins que j'ai une bonne cachette, je m'enfonçai dans la forêt, plus loin que tous mes amis. Je m'agenouillai derrière un buisson et ce ne fut pas long pour que je souhaite que quelqu'un découvre ma cachette. La forêt la nuit n'avait rien à voir à ce que je souvenais d'elle, quand je jouais dedans pendant le jour. La lumière de la pleine lune baignait la nuit dans un éclat argenté et les ombres des arbres dansaient dans le vent. Je frissonnai. Je ne peux pas retourner à la maison, pensais-je. Je ne veux pas qu'ils pensent que je j'ai peur.

Juste au moment où j'entendis un bruissement. Je me tu et j'écoutai silencieusement. Je pouvais entendre le bruit d'un animal haleter derrière moi. Je n'ai pas pu résister à la tentation de me retourner et de voir qu'est-ce que c'était. Une paire d'yeux jaunes me fixait. Avec la lumière de la lune, il était assez facile d'identifier la silhouette d'un monstrueux loup gris. Lentement, je me suis préparé pour courir. Mais je tremblais trop pour pouvoir bouger. Mes pieds ne m'obéissaient pas. J'ai regardé en arrière, encore pétrifié de peur. Soudainement, il tourna sa tête dans un craquement, et commença à tourner autour de moi. Le comportement bizarre de l'animal m'intrigua, mais je me rendis compte que c'était mon opportunité pour courir. Mes pieds martelaient douloureusement le sol et mon cœur palpitait. Je n'ai pas regardé derrière pour savoir si le loup me suivait toujours. J'haletais, je chancelai, ma vitesse diminua, j'étais encore incertain d'où j'étais rendu. D'un coup, avec une force incroyable, je sentis quatre larges patte se jeter sur moi, me forcer à arrêter. La figure dans la terre, le goût du sang vint bientôt s'introduire dans ma bouche. Je sentais encore l'animal sur moi, son poids m'écrasant, comme si, conscient de sa défaite, il pensait que c'était là le meilleur moyen de me tuer.

Quelques secondes plus tard, je sentis le poids diminuer, ses griffes s'enlever de ma chaire. Je restai la figure dans le sol, et pensai que peut-être que le loup était parti, mais je sentis aussitôt son souffle chaud sur mon visage. Trop terrifié pour courir ou faire n'importe quoi d'autre, je gardai ma figure par terre et fermai mes yeux, sans bouger. Sans d'avertissement, je sentis ses crocs acérés s'enfoncer dans mes bras, lesquels étaient étendus par terre, depuis que j'étais tombé. Je me suis empêché de crier, mais le loup commença à me soulever facilement et traîna mon corps immobile dans la forêt. Il allait m'emmener quelque part où personne ne pourrait me trouver et il allait me tuer! Je sentis la poche de ma chemise se déchirer et mon sang venant de la blessure se répandit. J'étais trop sonné pour sentir n'importe quelle souffrance venant d'une blessure. Je sentis mon corps être traîné sur la terre, être blessé par les brindilles. Je devais faire quelque chose. Avec mon autre main, je pus prendre un bâton. L'énergie vint alors à moi, et je ne saurai jamais comment je me suis débrouillé, mais j'ai frappé le loup avec le bâton aussi fort que j'ai pu. Il desserra son emprise et je l'entendis hurler de douleur. Je me remis difficilement sur mes pieds, en essayant en même de temps de dégager mes bras des griffes du loup. Comme je réussis à me libérer, je sentis une horrible douleur se répandre dans mon épaule, et les dents du loup déchirer ma chaire, mais je réussis finalement à me libérer. Poussé par l'adrénaline, je courus longtemps, mon bras pendant, sans vie, une douleur tiraillant ma tête. Je ne savais plus où j'en étais : le loup était en avant ou en arrière de moi? Très peu apte à penser, je grimpai rapidement avec mon faible corps dans un grand arbre, avant que le loup ne me mordre le talon. Finalement, j'étais assez fort pour m'asseoir sur une grosse branche. Je sanglotai, ma bouche remplie de sang, j'étais couvert de terre et de poussière, chaque partie de mon corps était trop faible pour faire quelque mouvement que ce soit et le loup était encore au bas de l'arbre, hurlant furieusement, ne voulant pas laisser échapper sa proie. Enfin, il parut se fatiguer et il repartit finalement dans le bois. Trop harassé et effrayé pour descendre de l'arbre, je restai là, ma main valide me maintenant sur la branche. Je n'avais aucune idée d'où j'étais. Je ne pouvais pas voir ma maison et je sentais que j'avais dû courir beaucoup de kilomètres en essayant d'échapper au loup. Je commençais à sentir la douleur effroyable à ma main, laquelle avait couvert mon chandail de sang. J'étais impuissant et inquiet du fait de vivre à jamais dans la forêt, car il me semblait que je ne retrouverais jamais mon chemin. J'ai peut-être crié, mais pas assez pour que qui que ce soit m'entende.

" Au secours! " criai-je faiblement, ma voix à peine audible. J'essayai encore, mais je n'avais pas assez de force. Je sentis mon emprise sur la branche diminuer, puis je la lâchai. Je tombai vers le sol, tombai plus vite, plus vite… Je ne sentis jamais l'impact de la terre.

***

" Il va être correct. " dit une voix étrangère.

" Vous êtes certains qu'il n'a rien? " demanda une voix, que je reconnus comme celle de mon père. J'ouvris les yeux puis les plissai. J'étais allongé dans un lit, dans une pièce blanche. Des rayons de soleil passaient à travers les fenêtres. L'homme avec qui mon père parlait était en fait un docteur.

" Comment 'c'est probablement de la lycanthropie'? " demanda mon père.

" Bon." dit le docteur. " Vu le soir où cela s'est passé, c'est probablement ça. Les tests devraient être terminés dans une heure ou moins. Je vais aller voir cela tout de suite. " Le docteur quitta la pièce.

" Lyca-quoi? " demandai-je.

" Oh Remus… " commença mon père. " Rien… d'important. Je suis content de voir que tu vas bien. Comment te sens-tu? " Je réfléchis pendant quelques secondes.

" Fatigué. "

" Bien, tu auras besoin de beaucoup de repos, mais tu iras bien. " dit mon père. " C'est une bonne chose que tes amis se soient rendus compte que tu n'étais plus là hier soir. "

" Qu'est-ce qui s'est passé? " questionnai-je en essayant de me souvenir.

" John m'a demandé secours pour venir te retrouver. Tu avais tombé d'un arbre, dans la forêt et nous t'avons découvert alors que t'étais fait mordre. " dit mon père. " Tu sais que c'était très dangereux pour vous d'aller dans la forêt la nuit, comme vous l'avez fait. " Je savais qu'il avait raison.

" Je suis désolé. " dis-je, en commençant à pleurer.

" Je suis juste heureux que tu sois vivant. " dit mon père en m'étreignant. " Tu aurais pu être tué Remus. C'était si dangereux. " Il y eut un long silence.

" Où est maman? " questionnai-je finalement.

" Elle est partie pour parler à certains docteurs. "

" Quand est-ce que je pourrai quitter l'hôpital? " demandai-je.

" Nous verrons. " répondit mon père en ébouriffant mes cheveux. " Je vais aller retrouver ta mère maintenant. On se reverra plus tard. " Un court instant après ce moment, mon père revint dans la pièce avec ma mère, qui semblait fatiguée.

" Qu'est-ce qu'il y a maman? " demandai-je lorsqu'elle entra dans la pièce. Elle secoua simplement la tête et me pris ensuite dans ses bras, pour une longue étreinte. Puis elle me regarda inquiètement

" Mon bébé. " dit-elle en me berçant.

" Je vais bien aller maman. " assurai-je. Elle ne répondit pas.

Deux jours plus tard, je pus sortir de l'hôpital. Pendant la semaine suivante, ma mère me couvait sans cesse. Je ne comprenais pas pourquoi. Ma blessure était bandée, mon épaule avait été replacée correctement, j'avais quelques petites blessures, mais je me sentais normal. Le problème était du côté de mes rêves : j'avais des cauchemars, où je rêvais de loups. Je n'étais jamais là, il n'y avait que le loup. Je pouvais l'entendre parler et les choses qu'il disait me terrifiaient. Je n'avais jamais parlé de ces rêves, alors ce ne pouvait être la raison pour laquelle mes parents étaient si inquiets.

Après une semaine, je suis retourné à l'école pour me retrouver dans la plus singulière des situations. Chaque matin en classe, j'avais noté que plusieurs personnes s'éloignaient de moi, et me lançaient des regards de côté, comme si j'étais quelque chose d'anormal pour eux. Tout le monde prenait leurs distances. Josh, qui était assis à côté de moi, avait changé de place pour se retrouver à côté d'Eric. J'ai même vu mon professeur me regarder comme pour voir quelque chose d'invisible pour les yeux. J'étais content lorsque la récréation arriva finalement. Dans la cour, je parlai à John.

" Alors, tu es correct? " me demanda-t-il.

" Ben oui, je suis plus à l'hôpital! " répondis-je.

" C'est pas ce que je veux dire. " dit-il. " Je veux dire… tu sais. Tu as été mordu par un loup un soir de pleine lune. Alors… tu sais. Les personnes disent que tu es… un loup-garou. Je leur ai dit que tu ne l'es pas. J'ai raison, hein? " J'étais choqué qu'ils peuvent penser une chose aussi ridicule. Bien sûr que je n'étais pas un loup-garou! J'avais entendu parlé d'eux avant, dans les faits, et je m'étais dit qu'ils ne devaient même pas être réels.

" Bien sûr que tu as raison. " répondis-je. " Je ne suis pas un loup-garou. C'est idiot de penser ça. "

Après ce jour, la classe entière avait entendu que je n'étais pas un loup-garou et ensuite, John les convint et plus personne, incluant moi-même, ne crut que j'en étais un. En dehors de l'école, ma vie était la même qu'avant. La seule différence était l'attention particulière que me portaient mes parents depuis l'accident. Maman était constamment en train de me couver et de me demander comment j'allais. Elle et papa s'échangeaient des regards inquiets et avaient de longues discussions que je ne pouvais entendre. Je pensais qu'ils étaient tout simplement préoccupés par le fait que je mette de nouveau en danger. Rien ne semblait sortir de l'ordinaire pour mes yeux d'enfant de six ans.

Une nuit, cependant, tout changea. Je m'étais tourné et retourné dans mon lit, incapable de trouver le sommeil. Finalement, je sortis de mon lit et voulus descendre les escaliers, lorsque j'entendis une conversation de mes parents.

" Comment est-ce qu'on va lui dire, Chris? " demanda maman, qui semblait vouloir pleurer.

" Nous allons juste lui dire comme ça. Il n'y a pas d'autres chemins que de lui dire la vérité et de le mettre devant. C'est la seule voie. "

" Mais nous ne pouvons rien faire? Il n'y pas de sort ou traitement? "

" Nous en avons parlé au moins une douzaine de fois. Il n'y a pas de remède pour les loups-garous. C'est une chose que toi, moi et lui devrons vivre et négocier avec. J'admets que ça ne va pas être facile. " Je ne pouvais pas le croire que mes oreilles entendaient que j'étais un loup-garou. J'ai commencé à me sentir malade. Un loup-garou? Je ne pouvais pas en être un! Je l'aurais su si ça aurait été vrai. J'aurais ressenti quelque chose et je me sentais bien. Mes parents devaient avoir commis une erreur. Peut-être que l'hôpital avait mal interprété les résultats?

" Qu'est-ce qu'il va faire à la pleine lune? " demanda maman.

" Il devra aller dehors. " dit mon père. " Peut-être que je pourrai lui construire une cabane ou quelque chose du genre dans le bois pour sa transformation. "

" Mon pauvre bébé, allez seul dehors! " pleura ma mère.

" Nous n'avons pas le choix. " dit mon père.

" Nous avons reçu une lettre de l'école aujourd'hui. " dit ma mère. " Elle demandait si Remus était un loup-garou. Ils nous demandaient de lui parlé de sa nouvelle condition s'il en était un. Ils peuvent l'expulser Chris! "

" Ne t'inquiète à propos de ça, maintenant, Sarah. " dit mon père. Terrifié de ce que je venais d'entendre, je suis remonté. Je me suis mis en dessous e mes couvertures, mais j'étais incapable de m'endormir. Tout ce qui occupait mes pensées c'était que j'étais le loup que j'avais vu dans mes rêves. Est-ce que ça pouvait réellement être moi? J'ai beaucoup pleuré. Je ne voulais que redevenir parfaitement normal. J'étais encore en train de sangloter lorsque j'ai entendu la porte de ma chambre s'ouvrir. J'ai fermé mes yeux et essayé d'être silencieux. Mon père a marché jusqu'à.

" Bonne nuit Remus. " chuchota-t-il en se penchant sur moi. Je laissai accidentellement sortir un sanglot.

" Remus, est-ce que ça va? " demanda-t-il. Je me suis tourné. " Qu'est-ce qui ne va pas? " questionna-t-il, se rendant compte que je pleurais. Il s'assit sur le lit, à côté de moi.

" Je… je vous ai entendu parler toi et maman tantôt. " hoquetai-je. " Je veux pas être un loup-garou… " Le visage de mon père devint plus pâle.

" Ce n'est pas la façon dont je voulais que tu l'apprennes. " dit-il calmement, comme s'il était embarrassé et qu'il voulait trouver des mots plus convenables.

" Qu'est-ce qu'il y a? " demanda ma mère, dans l'ouverture de la porte.

" Remus nous a entendu parlé tout à l'heure. " répondit mon père en lui lançant un regard.

" Oh non! " s'exclama-t-elle, en s'élançant vers mon lit. " Je veux que tu comprennes que tu iras bien, d'accord chéri? " Elle s'était mise à pleurer incontrôlablement. Je la pris dans mes bras.

" J'irai bien maman. " dis-je en essayant d'être rassurant, d'une manière ou d'une autre. Même à six ans, je savais que j'étais responsable de mes actions, et que c'était mon imprudence qui m'avait mené à devenir loup-garou et que c'était uniquement moi qui devrais m'arranger avec.

Malgré ma décision, mes parents avaient semé un doute de 'cure miracle' dans ma tête; que s'ils m'emmenaient voir assez de docteurs, je pourrais éventuellement guérir. Dans les semaines qui suivirent, je visitai plusieurs hôpitaux et d'étranges docteurs. Nous avons voyagé à travers tout l'Europe, avec beaucoup de poudre de Cheminette, pour toujours nous retrouver confronter à la même réponse : il n'y avait pas de cure pour la lycanthropie. J'ai appris plus tard qu'ils avaient dépensé plus d'argent que dans toute leur vie pour cela.

La pleine lune suivante arriva trop vite que je l'aurais souhaité. Bien qu'à six ans, j'étais déterminé à faire face à mes problèmes, je n'avais absolument aucune idée de ce qui m'attendait. À cinq heures, je me suis mis à trembler nerveusement.

" Qu'est-ce qui m'arrive? " demandai-je à mon père.

" Bon Remus, " dit-il calmement, " j'ai beaucoup lu à ce sujet et selon les meilleurs documents, tu te transformeras selon moi, dans à peu près cinq minutes, en loup. Après ça, tu ne te souviendras plus de rien, jusqu'à demain matin, quand tu redeviendras toi-même. "

" Est-ce que ça fera très mal? " questionnai-je.

" Je ne sais pas Remus. " dit-il tristement.

" Mais je ne vais mordre personne comme l'autre loup qui a voulu me tuer, hein? " demandai-je curieusement.

" Non. " répondit-il rapidement. " Tu seras à l'abri dans la cabane que je t'ai construite dans les bois. Il n'y aura pas de façon de sortir lorsque tu seras un loup. "

" Ok… " dis-je, incertain. Je ne voulais mordre personne qui aurait pu se retrouver dans le bois.

Un peu plus tard, quand le soleil fut couché et après que mes parents m'aient répété une trentaine de fois d'être prudent, mon père m'accompagna jusqu'à la cabane dans les bois. Avec un dernier " Bonne chance ", il m'enferma. La seule chose à faire était d'attendre. Tremblant de nervosité, je me suis accoté sur le mur de la cabane et j'ai fermé mes yeux. Les dernières traces du soleil apparaissaient à travers les interstices du bois. Toujours rien. Peut-être que je ne suis pas un loup-garou? pensai-je avec excitation. Ils avaient sûrement fait une erreur! Et puis, je le sentis, tout d'un coup. La douleur parcourut ma colonne vertébrale, puis chaque centimètre de mon corps. Je commençai à me tordre de douleur. Je pouvais sentir mes os se transformer avec d'horribles craquements, sous ma peau. Je sentis l'étrange sensation de la fourrure qui poussait sur mon corps. Puis, je sentis mon nez allonger. Finalement, ma vue changea du tout au tout et ce fut la dernière chose dont je me souviens.

Je sentis la chaleur du soleil m'inonder. J'ouvris un de mes yeux et je regardai dehors. J'étais revenu à ma forme humaine et c'était le matin. Dès que je me suis réveillé, j'ai ressenti une immense douleur à la tête. J'essayai de me lever, mais j'étais difficilement capable de bouger. J'étais extrêmement faible et je pus compter les blessures et les morsures qui couvraient mon corps. Je me tournai pour continuer à dormir. Je me réveillai à nouveau plus tard. J'étais rendu dans mon lit.

Après être resté au lit pendant deux jours, je retournai à l'école. Cette journée-là, je fus questionnée et bousculé par plusieurs de mes camarades. Les rumeurs se propagèrent rapidement.

" Remus était absent pendant la pleine lune. "

" Ça veut dire qu'il est un loup-garou. "

" Il est dangereux, approchez-vous pas de lui. " J'écoutais tout ce qui se disait, n'étant pas sûr de comment réagir. J'en conclus qu'il ne fallait peut-être pas en parler. Mais je connaissais une personne avec qui je pouvais parler. À la récréation, je me suis approché de John.

" John, je suis un loup-garou. Je le savais pas avant, mais j'en suis un. Est-ce que tu me promets de le dire à personne? " dis-je avec mon innocence pleine d'espoir d'enfant de six ans.

" Heu…mon dieu, j'arrive pas à croire que tu es vraiment… " John commença à me regarder d'une manière dont il ne l'avait jamais fait. " Je… je te vois plus tard, je dois partir maintenant. " Il se mit à marcher vers un gros groupe d'enfants, me laissant à moi-même. J'avais encore confiance en lui. Il était mon meilleur ami et il ne le dirait à personne.

Après la récréation, je notai que j'étais traité différemment. La classe entière semblait m'exclure. Les autres enfants avaient bougé leurs pupitres plus loin de moi. Une fille à côté de moi échappa son crayon et lorsque je m'apprêtai à lui rendre, elle cria et ne voulut pas le prendre. Un garçon dans la classe demanda au professeur si j'allais mordre à quelqu'un et à le rendre loup-garou à son tour. Je réalisai alors qu'est-ce qui arrivait : John m'avait trahi. Il l'avait dit au reste de la classe. De l'autre côté de la classe, il se mit à ricaner alors que je me mis à pleurer. Le reste de la journée fut minable. Le professeur insista pour que je travail seul, plutôt qu'avec un groupe et gronda, comme si j'étais une distraction pour le reste de la classe. Le fait est que j'échouai lorsque je voulus rendre leurs cheveux bleus et qu'ils ne devinrent pas plus gentils envers moi. Ce jour-là, l'école envoya une lettre à mes parents.

Je ne suis jamais retourné à l'école. Maman et papa m'ont simplement dit qu'ils pensaient que c'était mieux que je reste à la maison et apprenne avec eux. Alors, je suis resté à la maison. Je savais pourtant la véritable raison pour laquelle je ne pouvais plus aller à l'école. Personne ne voulait de moi là-bas. Mon professeur m'avait sûrement expulsé.

Ce ne fut pas long que je fus habitué à être seul. Aucuns de mes amis ne me visitaient. Je n'avais parlé à John depuis ce jour, dans la cour. Je ne pouvais pas garder mon esprit inactif bien longtemps et mes parents essayaient de faire quelque chose pour ça. Nous voyageons à la plage ou encore à Londres pour avoir du plaisir pendant quelques jours. J'adorais apprendre. Puisque j'avais des progrès à faire, je passais la plupart du temps à étudier ce que ma mère m'avait appris ou à lire des livres.

Du dehors, j'étais un petit garçon parfaitement heureux, calme et poli. Mais à l'intérieur, j'étais troublé entre mes sentiments et le fait que je devais faire comme si tout allait bien. Et j'étais terrifié par la pleine lune. Il n'y avait rien de plus effrayant pour moi que de devenir un loup. Mais d'une manière ou d'une autre, je me débrouillais. Bien sûr, je m'étais habitué au fait que je ne fréquenterais plus jamais d'autres personnes. Après six ans de solitude, cela a changé.

Fin du premier chapitre

Resalut ma gang de vous autres! Alors, vous avez aimé??? J'espère que oui!! Franchement, ce chapitre me plaît beaucoup! Vous avez peut-être remarqué que certaines des phrases n'étaient pas grammatically (loll!) correct : et bien c'est parce que n'oublions pas que ce sont, la plupart du temps, des enfants de six ans qui parlent. Je ne voulais qu'ils aient l'air d'avoir emprunté le vocabulaire d'Hérodote!

Enfin, j'aime particulièrement la scène du loup, et j'espère l'avoir bien traduit… * petits yeux toutout pleins de petites excuses… * Il faut dire ce pendant que ce chapitre m'a donné beaucoup de fils à retordre! Il n'a pas été de tout repos et j'ai travaillé sans relâche pendant une fin de semaine pour l'avoir… et puis après je vois Fany sortir un chapitre de HP VdT à chaque semaine… Snif… Bon entk, la vie est belleuh!

Maintenant passons aux choses plus sérieuses, mais néanmoins extrêmement agréables, répondre aux reviews :

Wing' : Salut ma Gen! Savais-tu que tu me fais le plus grands des honneurs en étant ma première revieweuse pour ma première traduction???? Et bien maintenant, tu le sais! Tu vas te coucher moins niaiseuse ce soir! Loll Je traduis très bien? Je sais pas… Oublie pas que t'as lu que le prologue! Tout peut changer… Merde, c'est vrai ça. Faut que je sois bonne! Je te répète au cas ou tu souffrirais d'Alzheimer (moi pis l'orthographe de mot-là…), il y 49 chapitres… Oui, oui, c'est long. Oui, oui je viens juste de commencer à traduire… Non, non je me décourage pas, pcq tu sais quoi? L'histoire est ma-gni-fi-que! J'ai toujours voulu écrire (ou traduire ^^) la fin des Maraudeurs, enfin je veux dire lorsqu'ils se sont tous séparés. Voilà ma chance! Entk, je te donne pleins de bizouxxx, mici pour ta review!

Pheneatis : Fany! Je te jure, quand j'ai lu ta review, je braillais pas pcq je braille pas vraiment quand chus heureuse, mais je l'aurais fait si ça avait été le cas! Ta review était tellement encourageante, tu peux pas savoir! Avec tous ces compliments – que je ne mérite pas vraiment ^^ Non non, ostine moi pas! – j'étais comblée! Mais c'est vrai qu'elle n'est pas super facile à traduire… loll! Mais ça va bien, j'ai pas encore fait d'overdose, pis je crois pas que j'en ferai! C'est vrai que cette histoire est vraiment belle, et puis c'est vrai que j'ai eu raison de la traduire! On est d'accord sur ce point! Pour une fois… loll Meuh non, ze t'aime boukou boukou! Fais-toi pas des idées, pcq tu vas t'arranger pour me bouder sur MSN… pis là y'aura plus de CNdoubleWP… pis là toute va aller mal pcq Manu va m'achaler pour encore être la mascotte… et pis là je vais être triste… [môa, me faire des scénarios??? Non mais vraiment… pfff…] Entk, ze t'aime fow fow fow! J'ai hâte de voir sur MSN!

Fantarola : Eye ma folle, j'ai quek chose pour toi : V_V… Loll… Tu remercieras seskhmet, c'est d'elle cette expression… enfin je crois. Ben ma Catherine, tu m'as épaté frette avec ta review sans queue ni tête et avec encore moins de bon sens… loll… Je sais maintenant ce que ressentent les personnes en lisant mes reviews ^^! Et ban marci boukou boukou, t'es une super amie (et n'oublie pas = t'es super… mais pas normale… loll!) et ze t'aime fuuuuuuuuuull fort!!! Et pis pour le professeur Iris O_o J'me sens full no-where, pcq je suis genre une des seules de la classe qui a presque jamais regardé ça!!! Entk, bizouxxx!

Soooooooooonya : ^^ J'avais envie de t'appeler de même aujourd'hui! Je continue de traduire, pcq je ferai pas mal loser si j'arrêtais là… loll… " J'ai traduit le prologue, mais j'ai arrêté là… " Loll! Et pis comme je l'expliquais pas mal plusss haut, l'histoire se passe après HP et le prisonnier d'Azkaban, alors Remus met la faute sur Sirius (grrr… heureusement que c'est pcq il le fait en toute innocence…) Pis mets ton chapitre 19 au plus sacrant! J'ai hâte de le lire môa! Et pis làlà… tu la lis la si belle suite de cette si belle histoire!!!! Ze t'aimeuuuuuhhh!!!!!

Samantha : Je suis vraiment heureuse que tu aimes et tu me fais rougir avec ton compliment! Je trouve ça pas si pire moi… Entk, merci pour ton bonne chance, je crois que j'en aurai besoin… loll!

katia990 : Moi aussi j'aime toutes le fics avec Remus… il est si… si point final! ^^ Alors, je suis vraiment heureuse que tu trouves ça géniale, je te remercies!

les sckotchés : Bah oui c'est triste… selon moi, c'est le côté attirant de l'histoire! J'ai tellement hâte d'être rendu à la fin pour pouvoir traduire le désemparement de Remus lorsque James, Lily et Peter vont mourir et que Sirius va être envoyé à Azkaban… Je sais pas, ça va être émouvant!

Vouilou, vouila et vouilop, le prochain chapitre arrive un jour c'est sûr, mais allez savoir quand exactement! Il faut d'abord que je le traduise! Soyez patients et n'oubliez pas l'histoire, comme le fait une personne ici que je nommerai pas (hein Cath'???).

Je vous aime, vous êtes des anges de lire – et reviewer… petit message vraiment subtil! – cette histoire!

Spoutnika ou Miss', heureuse Vice-Présidente et Administratrice au besoin – ça, ça veut dire si on trouve personne! – du CNdoubleWP = c'est comme ça que ça s'écrit Fany!!!

Zibouxxx (eh non So, c'est pas nécessairement pour les intimes!)