Disclaimer: Rien ne m'appartient, sauf la traduction.
My Name is Remus Lupin
Chapitre VII – Plein LuneLes choses se passèrent relativement bien pendant les trois semaines suivantes: nous fîmes subir certaines... choses à Rogue, qui semblait à présent beaucoup plus effrayé par nous et nous devînmes bons amis avec Lily et Erin. J'avais l'impression que je les connaissais tous depuis un très long moment et, tous les quatre, nous commençâmes à être connus et respectés pour nos farces. Les professeurs nous craignaient ; la cape d'invisibilité et le visage innocent de James et la facilité avec laquelle Sirius mentait était les seules choses qui nous faisaient éviter les retenues. Je m'amusais si bien avec qu'eux que j'en arrivais presque à oublier mon problème. Puis, ce fut la pleine lune.
Nous étions en Potions ce matin-là. Le Professeur Beaker nous enseignait comment faire une potion guérissant les furoncles. Sirius, Peter, James et moi travaillions tous à la même table.
" N'oubliez pas d'enlever le chaudron du feu avant de rajouter les épines de porc-épic." conseilla le Professeur Beaker. Cependant, James et Sirius étaient trop occupés à faire le mélange le plus explosif possible pour l'écouter.
"Voyons voir..." commença Sirius. " Et si on rajoutait un peu de ça... hmm... peut-être un peu plus de ça... oh et puis, vraiment, vraiment beaucoup de ça." Il mettait au hasard des ingrédients dans le chaudron, pendant que James les choisissait sur la table. Peter et moi, sachant très bien les désastres que pourraient causer nos deux amis, restions éloignés. Peut-être par des plans finement calculés, ou seulement pas malchance, Rogue passa près de notre table au moment où un lourd "bang!" retentissait. Un liquide acide et vert commença à déborder du chaudron.
"Aaargh! Ouch!" cria-t-il, comme le liquide lui coulait sur les pieds. "Idiots!"
"Super! C'était l'explosion parfaite!" s'exclama Sirius.
"Que se passe-t-il ici?" Le Professeur Beaker se précipita vers nous, furieux. "Vous! Allez tout de suite à l'infirmerie!" cria-t-il à l'adresse de Rogue. "Et en ce qui vous concerne," il pointa Sirius, "vous êtes responsable de ceci, exact?" Sirius se leva, les yeux exorbités.
"C'était un accident, Professeur." clama-t-il.
"Un accident!" beugla le maître des Potions. "Vous appelez ça un accident? Alors pouvez-vous me dire pourquoi la moitié des ingrédients n'étaient même pas dans la recette?"
"Ils ne l'étaient pas?" James prétendit être étonné.
"Je suppose que tout ceci a quelque chose à voir avec vous?" demanda le Professeur Beaker.
"Quelque chose à voir avec quoi?" questionna James, innocemment.
"Oui, qu'est-ce qu'on a fait de mal?" continua Sirius.
"Vous êtes en retenue pour toute la semaine! Tous les quatre!" hurla Beaker. "Et ça commence ce soir! Et vous trimerez dur, Black, soyez-en sûr!" La cloche sonna et nous sortîmes en vitesse de la classe.
"Cet homme est malade!" grogna Sirius, furibond. "J'aurais aimé le recouvrir de toute la potion, encore plus que Rogue!"
"Ça va aller Sirius." dis-je. "On va être en détention tous ensemble, ça ne peut pas être si pire."
"Mais ce n'est pas juste!" dit Sirius. "Il n'avait aucune preuve que ce n'était pas un accident."
"Je n'ai rien fait en plus!" se plaignit Peter. "Et j'ai une retenue aussi."
"Oh, reviens-en!" lui dit Sirius.
"Arrêtez ça, les gars." tenta James. "Je veux dire, après tout, ça en valait la peine, nous avons Rogue être brûlé, n'est-ce pas?" Il avait bien raison. Et une détention, ça ne pouvait pas être si pire. Puis, je m'en souvins: comment pourrais-je faire ma retenue si c'était la pleine lune? Il aurait fallu que j'aille déplacer ma retenue, et partir en même temps. Et si je n'y allais pas, j'aurais encore plus d'ennuis et, pire que tout, Sirius, James et Peter penseraient que je les abandonne. Que devais-je faire?
Un peu plus tard dans la soirée, nous nous assîmes dans la salle commune. La détention commençait à six heures et demi, au même moment où je devais quitter. Je regardai l'horloge. 6h00. Nous décidâmes nos devoirs. 6h10. Nos devoirs étaient oubliés depuis longtemps et Sirius et James préparaient de nouvelles farces. 6h15. J'étais trop inquiet pour prêter la moindre attention à ce qui se passait. 6h25. Je savais que je devais partir, alors je pris mon courage à deux mains.
"Je ne me sens pas très bien." dis-je.
"Vraiment? Tu es sûr?" demanda James.
"Je ne sais pas." répondis-je. "Je crois que je vais aller faire un tour à l'infirmerie."
"Tu essais de te sauver de la retenue, eh?" me questionna Sirius.
"Non, vraiment." lui répondis-je. "Je dois vraiment y aller!"
"Laisse-le partir." dit James. Et lorsqu'il pensa que je ne pouvais plus entendre, il continua: "On n'a pas besoin de poules mouillées dans notre groupe." Je sentis des larmes monter à mes yeux, comme je quittais la salle commune. Je me dépêchai à atteindre la porte d'entrée, de cette façon ils ne pourraient pas me voir quitter lorsqu'ils seraient en détention. Je courus jusqu'au Saule Cogneur et entrai dans le passage. Je détestai tellement cet endroit. Je courus le plus que je le pouvais, des larmes roulant maintenant sur mes joues. Pourquoi ce devait être comme ça? Qu'est-ce que je pourrais bien raconter à James, Peter et Sirius? J'arrivai à la vieille maison. Comme Dumbledore me l'avait demandé, je barrai toutes les portes. Je regardai le soleil se coucher. Ça ne serait plus long, maintenant. Je me couchai sur le plancher, et vis les dernières lueurs du soleil disparaître. J'expirai profondément lorsque je sentis mon esprit être possédé par cet horrible, laid, hideux monstre que je deviendrais.
Le soleil transperçant les planches de bois me réveilla. Je n'essayai même pas de bouger, sachant que la douleur serait horrible. Du sang tachait mon chandail, et mes bras et mes jambes étaient entaillés de toutes parts. J'étais courbaturé de partout. Ma tête me lancinait. Je fermai mes yeux, et tentai de me rendormir. Cependant, mon inconscient se souvenait de la nuit passée. Je me sentais devenir ce monstrueux loup-garou, arpenter la maison, grogner, vouloir du sang humain. Griffer et mordre tout ce que je trouvais. Et me transformer. C'était le moment le plus douloureux. Reprendre une forme humaine. Se tordre comme les pattes devenaient mains, et la fourrure devenait peau, pour redevenir un enfant de onze ans.
Gémissant, j'entrepris de me remettre sur mes pieds. Je faillis presque tomber, mes je me portai difficilement jusqu'à une chaise. Haletant, je retentai de me tenir debout. Je récupérai mon équilibre et pris le passage. Je trébuchai quelque fois, ma vision affaiblie par mon mal de tête. Un long moment plus tard, j'arrivai enfin à Poudlard. Je me dirigeai immédiatement vers l'infirmerie, ne voulant pas être vu par personne.
"Bonjour, mon cher." m'accueillit l'infirmière. "Pourquoi es-tu – oh, tu dois être... bien, suis-moi." Elle me mena jusqu'à un lit. "Je suis Madame Pomfresh." me dit-elle. "Tu es Remus Lupin, n'est-ce pas?"
"Oui." réussis-je à marmonner.
"Bien. Dumbledore m'a informé de ta hum... condition. Tu devras venir ici après chaque pleine lune, compris?" J'acquiesçai faiblement. "Maintenant, tu as besoin de repos." Elle tira les rideaux entourant mon lit, et je m'endormis.
Lorsque je me réveillai, beaucoup plus tard - le soleil ne brillait pas aussi fort. Je baillai, me sentant mieux, mais encore fatigué et endolori.
"Oh, tu es réveillé." Madame Pomfresh entra dans la chambre. "Comment te sens-tu?"
"Mieux." répondis-je.
"C'est tant mieux. Tes amis sont venus un peu plus tôt, en me demandant de tes nouvelles. Ils pensaient que tu étais malade, et je leur ai dit que tu l'étais." J'acquiesçai.
"Quand est-ce que je peux repartir?" demandai-je.
"J'aimerais mieux que tu restes cette nuit." me répondit-elle. "Peut-être demain, si tu te sens mieux." J'hochai la tête. Toute l'énergie que j'avais eue en me réveilla semblait avoir disparu, et je me rendormis.
Je m'éveilla tard le lendemain matin. Je me sentais alors normal et m'assis sur le lit.
"Alors, comment te sens-tu?" demanda Mme Pomfresh. J'y pensai pendant un petit moment.
"J'ai très faim." Elle rit, et m'apporta ensuite un peu de soupe. Après l'avoir dévoré, je n'avais plus vraiment envie de dormir.
"Aimerais-tu retourner dans ta salle commune, maintenant? Le dîner sera prêt dans environ vingt minutes."
"Oui." répondis-je, en me levant, tremblant. Elle me donna ma robe, que je mis par-dessus mon chandail toujours ensanglanté. Je me rendis à la salle commune. Heureusement, nous avions aujourd'hui un double cours de Métamorphose, alors James, Sirius et Peter n'étaient pas là. J'allai dans notre dortoir et me changeai. Quelques minutes plus tard, j'étais dans la Grande Salle.
"Hey, Remus!" m'appela James. "Attends!" Super, pensai-je. Ils vont me crier après parce que je ne suis pas allé à la retenue. Ils vont m'abandonner exactement comme mes anciens amis ont fait.
"Salut." continua James, son ton toujours amical.
"Salut." répondis-je lentement.
"Alors, tu étais malade?" demanda Sirius. J'acquiesçai rapidement. Je me sentais terriblement mal de leur mentir. Mais, encore, j'y étais obligé. C'était un peu plus comme leur épargner la vérité.
"Oh - hum... désolé pour hier, alors." s'excusa-t-il.
"C'est correct." dis-je. Alors ils n'étaient pas fâchés. "Comment était la retenue?"
"Bof, pas si pire. On est allés dans la Forêt Interdite avec Hagrid ; tu sais, le géant qui nous a fait traverser le lac, dans le bateau?" Je répondis par l'affirmative.
"Pas si pire!" s'écria Peter. "C'était terrible."
"Tu dis ça seulement parce que la plus grosse araignée était après toi - par ta faute en plus!" lui lança James.
"Je n'ai pas fait par exprès." bougonna Peter.
"En tout cas, c'était très amusant, Peter. Tu devrais recommencer ce soir!" dit Sirius, avec l'assentiment de James.
"Non!" glapit Peter, horrifié à l'idée. Je ne dis rien.
"Mais Remus a manqué ça!" se désola faussement Sirius.
"Tu viens ce soir, n'est-ce pas?" "Ouais." répondis-je.
"Est-ce que Beaker était fâché que je ne sois pas là?"
"Je crois." me répondit Peter. "Puis Dumbledore est venu lui dire de t'excuser, parce que tu étais malade. Il n'a rien dit après ça. Il a seulement eu un genre de regard sur sa figure... Tu sais, seulement où ses yeux sont exorbités et où il devient tout rouge." Nous nous mîmes tous à rire.
"Ouaip, je le connais." dis-je.
"La Forêt Interdite est la meilleure!" s'exclama Sirius.
"Ouais." admit James. "Nous devrons l'explorer par nous-même un jour." rajouta-t-il. "Et je me demande pourquoi ce Saule Cogneur est ici. Il doit y avoir une raison."
Je ne dis rien.
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Eh bien voilà, j'espère vous avez apprécié ^_^
Réponses :
Marie : Whoa, une autre Marie!! C'est mon nom :D Merci beaucoup!
Miss'
