Titre : Comme une rose blessée
Auteure : Lazuli (lazuli.1@laposte.net)
Disclaimer : Bien que j'aimerais que ce soit le cas, je ne suis pas l'auteure de cette magnifique série qu'est Utena, les personnages ne m'appartiennent donc pas.
Note : J'utilise dans cette fic l'univers de l'animé, et non du manga (que je trouve d'ailleurs bien supérieur à l'autre). Si les personnages sont les mêmes, les histoires sont différentes. D'ailleurs, je ne pense pas que Shiori apparaisse dans le manga, je me trompe ?
Genre : Yuri power, yuri toujours, yuri pour la vie. Il existe trop peu de fics yuri, écrivons-en ! Je suis la première à affirmer que le yaoi, c'est génial ; mais s'il vous plaît, n'oublions pas le yuri !
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Chapitre d'introduction - Les larmes sont éternelles
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Pourquoi ? Pourquoi es-tu revenue, Shiori ? Veux-tu donc encore me tourmenter, encore, toujours ?! Que tu es cruelle. Ta voix résonne dans ma tête, comme une bande magnétique abîmée, bloquée, qui passerait en boucle.
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »...
Tu n'as rien compris Shiori, mais comment t'en vouloir ? Cette personne que j'aimais. c'était toi, Shiori.
Tu es revenue. Tu étais partie avec lui, un jour, sans rien me dire, en ne me laissant qu'une lettre pour t'excuser, sans me laisser d'endroit où te joindre, comme une voleuse qui s'enfuie. Une lettre. Avais-tu donc si peu confiance en moi pour t'exprimer à moi de cette manière ? Tu t'excusais de me l'avoir pris, Shiori, mais c'est lui qui t'a volé à moi. Mais ça, tu étais incapable de le comprendre. Tu es revenue maintenant. Ce jour où tu as ouvert mon médaillon, ce jour où une rose noire s'est emparée de ton c?ur. As-tu enfin compris, Shiori ? As-tu enfin compris que mon rêve ne se réaliserait jamais ? Je ne crois pas aux miracles.
Un mois s'est passé depuis l'étrange disparition d'Utena et d'Anthy. Cette disparition a clos l'arrivée des lettres des confins du monde, et tout est bizarrement revenu à la normale. Nos sceaux de la rose ont tous disparus, et lorsque l'autre jour, j'ai voulu par curiosité retourner sur l'arène du duel, pour voir si le château était encore là ; je n'ai pas réussi à retrouver la porte qui permettait d'y accéder. Nous n'en n'avons jamais reparlé entre nous, comme s'il s'agissait d'un sujet tabou. Tout semble être comme si rien ne s'était passé. Parfois je me demande s'il ne s'agissait pas d'un rêve particulièrement réaliste, d'une sorte d'hallucination collective. Peut-être est-ce mieux ainsi après tout. Je suis retournée à mon club de duel, à mes petites habitudes désuètes. Tout se passe comme avant, comme avant que je reçoive cette première lettre qui m'avait fait rêver en vain d'un futur différent, comme avant. avec tout de même quelque chose de plus. Tu es revenue, Shiori. Je sais bien que ton retour n'est que le résultat des manipulations d'Akio pour nous forcer à nous battre, mais. maintenant que celui-ci a perdu tous ses pouvoirs, que vas-tu faire ?
Comment puis-je espérer si fort à la fois que tu partes et que tu restes ?
Je croise ton regard. Dans les couloirs, dans le parc, je croise souvent ton regard. Tu es là, avec tes copines, à babiller gaiement, et tu lèves les yeux, tu m'aperçois, et peu à peu ton sourire disparaît. Connaître mon secret te rend-il à ce point malheureuse ? Tu me regardes, ouvre la bouche comme si tu allais m'interpeller, puis soudain te tourne vers une de ses. pétasses qui te servent d'amies, et continue de papoter comme si de rien n'était. Tu me fais si mal. Mon c?ur me brûle, tu me fais si mal. Comment tout cela finira-t-il ?
iExtrait du journal de Shiori, mardi 3 mai
Nous avons eu encore une belle journée, aujourd'hui. Comme c'est agréable
de profiter du climat du Sud ! A Hokkaido, j'avais oublié le plaisir des
pique-niques dans l'herbe à tout moment de l'année. L'ambiance ici est
toujours aussi agréable, ça fait toujours bizarre de croiser dans les couloirs des personnes que je connaissais « avant », et de constater à quel point ils ont changés. Je suis partie trois ans, et cela me paraît un temps
à la fois si court et si long. Rien n'a changé, mais tout à changé. Je
retrouve mes anciens repères, mes anciens camarades de jeux ; et je
redécouvre Juri-sempai, que je croyais pourtant connaître. Qui est-elle ?
Je ne le sais plus. Je n'ai plus parlé avec elle depuis ce jour où. Je ne me rappelle plus comment j'en suis venue à l'ouvrir, je ne me rappelle plus
ce que j'ai fait ensuite, je me rappelle seulement, comme un flash de
lucidité, une photo à l'intérieur de son médaillon, une photo qui n'était pas celle que je pensais, une photo qui était ma photo. Je ne comprends pas bien, est-ce qu'elle. m'aime ? Des filles qui aiment des filles, je savais que ça existait, mais jamais je ne m'étais trouvée confrontée à ces filles-
là, jamais je n'aurais pensé que Juri en faisait partie. Je ne sais pas. pourquoi ? Pourquoi aimerait-elle une fille, alors que tant de garçons lui
tournent autour ? Et surtout. pourquoi moi ?
Je sais qu'il faudrait que je lui en parle, mais je n'en ai pas le courage.
i
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Lazuli : vila vila, un chapitre de fini ! Bon, d'accord, il est. cours. -_- Mais ce n'est qu'un chapitre d'introduction ! ^^ ;
Auteure : Lazuli (lazuli.1@laposte.net)
Disclaimer : Bien que j'aimerais que ce soit le cas, je ne suis pas l'auteure de cette magnifique série qu'est Utena, les personnages ne m'appartiennent donc pas.
Note : J'utilise dans cette fic l'univers de l'animé, et non du manga (que je trouve d'ailleurs bien supérieur à l'autre). Si les personnages sont les mêmes, les histoires sont différentes. D'ailleurs, je ne pense pas que Shiori apparaisse dans le manga, je me trompe ?
Genre : Yuri power, yuri toujours, yuri pour la vie. Il existe trop peu de fics yuri, écrivons-en ! Je suis la première à affirmer que le yaoi, c'est génial ; mais s'il vous plaît, n'oublions pas le yuri !
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Chapitre d'introduction - Les larmes sont éternelles
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Pourquoi ? Pourquoi es-tu revenue, Shiori ? Veux-tu donc encore me tourmenter, encore, toujours ?! Que tu es cruelle. Ta voix résonne dans ma tête, comme une bande magnétique abîmée, bloquée, qui passerait en boucle.
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »
« Crois aux miracles, et tes rêves se réaliseront ! »...
Tu n'as rien compris Shiori, mais comment t'en vouloir ? Cette personne que j'aimais. c'était toi, Shiori.
Tu es revenue. Tu étais partie avec lui, un jour, sans rien me dire, en ne me laissant qu'une lettre pour t'excuser, sans me laisser d'endroit où te joindre, comme une voleuse qui s'enfuie. Une lettre. Avais-tu donc si peu confiance en moi pour t'exprimer à moi de cette manière ? Tu t'excusais de me l'avoir pris, Shiori, mais c'est lui qui t'a volé à moi. Mais ça, tu étais incapable de le comprendre. Tu es revenue maintenant. Ce jour où tu as ouvert mon médaillon, ce jour où une rose noire s'est emparée de ton c?ur. As-tu enfin compris, Shiori ? As-tu enfin compris que mon rêve ne se réaliserait jamais ? Je ne crois pas aux miracles.
Un mois s'est passé depuis l'étrange disparition d'Utena et d'Anthy. Cette disparition a clos l'arrivée des lettres des confins du monde, et tout est bizarrement revenu à la normale. Nos sceaux de la rose ont tous disparus, et lorsque l'autre jour, j'ai voulu par curiosité retourner sur l'arène du duel, pour voir si le château était encore là ; je n'ai pas réussi à retrouver la porte qui permettait d'y accéder. Nous n'en n'avons jamais reparlé entre nous, comme s'il s'agissait d'un sujet tabou. Tout semble être comme si rien ne s'était passé. Parfois je me demande s'il ne s'agissait pas d'un rêve particulièrement réaliste, d'une sorte d'hallucination collective. Peut-être est-ce mieux ainsi après tout. Je suis retournée à mon club de duel, à mes petites habitudes désuètes. Tout se passe comme avant, comme avant que je reçoive cette première lettre qui m'avait fait rêver en vain d'un futur différent, comme avant. avec tout de même quelque chose de plus. Tu es revenue, Shiori. Je sais bien que ton retour n'est que le résultat des manipulations d'Akio pour nous forcer à nous battre, mais. maintenant que celui-ci a perdu tous ses pouvoirs, que vas-tu faire ?
Comment puis-je espérer si fort à la fois que tu partes et que tu restes ?
Je croise ton regard. Dans les couloirs, dans le parc, je croise souvent ton regard. Tu es là, avec tes copines, à babiller gaiement, et tu lèves les yeux, tu m'aperçois, et peu à peu ton sourire disparaît. Connaître mon secret te rend-il à ce point malheureuse ? Tu me regardes, ouvre la bouche comme si tu allais m'interpeller, puis soudain te tourne vers une de ses. pétasses qui te servent d'amies, et continue de papoter comme si de rien n'était. Tu me fais si mal. Mon c?ur me brûle, tu me fais si mal. Comment tout cela finira-t-il ?
iExtrait du journal de Shiori, mardi 3 mai
Nous avons eu encore une belle journée, aujourd'hui. Comme c'est agréable
de profiter du climat du Sud ! A Hokkaido, j'avais oublié le plaisir des
pique-niques dans l'herbe à tout moment de l'année. L'ambiance ici est
toujours aussi agréable, ça fait toujours bizarre de croiser dans les couloirs des personnes que je connaissais « avant », et de constater à quel point ils ont changés. Je suis partie trois ans, et cela me paraît un temps
à la fois si court et si long. Rien n'a changé, mais tout à changé. Je
retrouve mes anciens repères, mes anciens camarades de jeux ; et je
redécouvre Juri-sempai, que je croyais pourtant connaître. Qui est-elle ?
Je ne le sais plus. Je n'ai plus parlé avec elle depuis ce jour où. Je ne me rappelle plus comment j'en suis venue à l'ouvrir, je ne me rappelle plus
ce que j'ai fait ensuite, je me rappelle seulement, comme un flash de
lucidité, une photo à l'intérieur de son médaillon, une photo qui n'était pas celle que je pensais, une photo qui était ma photo. Je ne comprends pas bien, est-ce qu'elle. m'aime ? Des filles qui aiment des filles, je savais que ça existait, mais jamais je ne m'étais trouvée confrontée à ces filles-
là, jamais je n'aurais pensé que Juri en faisait partie. Je ne sais pas. pourquoi ? Pourquoi aimerait-elle une fille, alors que tant de garçons lui
tournent autour ? Et surtout. pourquoi moi ?
Je sais qu'il faudrait que je lui en parle, mais je n'en ai pas le courage.
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Lazuli : vila vila, un chapitre de fini ! Bon, d'accord, il est. cours. -_- Mais ce n'est qu'un chapitre d'introduction ! ^^ ;