Cette fic est écrite dans le cadre de la 148ème nuit écriture du FoF (Forum Francophone) pour le thème "Chalet". Le FoF est un forum regroupant tous les francophones de ffnet où l'on peut discuter, demander de l'aide ou s'amuser entre nous. Le lien se trouve dans mes favoris. Rejoignez-nous !

Note de l'autrice : Ceci est un recueil d'OS dont l'idée m'est venue en relisant le tome 3 et en trouvant THE solution qui aurait sauvé Sirius à la fin du tome et permis à Harry d'habiter chez lui. Les OS seront écrits au fil de l'inspiration lors des Nuits du FoF, vous pouvez m'envoyer un MP pour plus de détails/questions. Je dirais que les deux premiers OS serviront à caler le contexte, les autres pourront être lus individuellement comme des scénettes de vie de Harry chez Sirius. En espérant que ça vous plaise ! ENJOY !


Sirius et Harry s'extirpèrent les derniers du passage du saule cogneur que Pattenrond avait immobilisé en marchant sur le nœud de ses racines. Harry ne pouvait s'empêcher de trembler légèrement d'excitation et d'épuisement. Les événements écoulés depuis les deux dernières heures avaient été tellement surréalistes, dépassant tout entendement… L'exécution de Buck, le chien noir qui avait emmené Ron dans la cabane hurlante, leur propre arrivée dans ce chalet lugubre et hanté où ils s'étaient retrouvés face à Sirius Black, l'arrivée de Remus qui leur avait expliqué la véritable identité de Croutard, l'arrivée de Rogue qui avait voulu livrer Sirius et Remus aux détraqueurs, leur propre contre-attaque contre Rogue… Et maintenant, ce cortège, eux tous en route pour aller livrer Peter à Dumbledore et faire innocenter Sirius. Son parrain, le meilleur ami de ses parents, qui s'était évadé d'Askaban pour le protéger de Queudver, et celui chez qui il irait vivre à partir de maintenant. Harry fut tiré de ses pensées par le glapissement inquiet de Hermione qui désignait la pleine lune qui se levait.

- Professeur Lupin ? Le professeur Rogue disait que vous n'aviez pas pris votre potion ce soir…

Remus parut stupéfait de ses paroles, comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle venait de dire, mais il finit par esquisser un sourire.

- Pas d'inquiétude Hermione. Je l'avais oubliée en effet mais quelqu'un est généreusement venu me l'apporter avant que je ne vous rejoigne sous le saule. Vous ne risquez rien. Sirius, si tu veux bien juste prendre mon relais pour surveiller Peter ? Dans ma forme de loup, je ne pourrais rien faire d'autre que le croquer si je devais l'empêcher de s'échapper…

- Ce serait dommage en effet, grommela Sirius d'un ton ironique en s'avançant tout de même à côté de Queudver.

La pleine lune acheva de se lever derrière un nuage et Remus, pris d'une succession de tremblements et de frissons, se recouvrit soudainement de poils pendant que son visage s'allongeait en une gueule de loup. Ses bras allongés en pattes fines sortirent de la menotte qui le retenait à Peter mais, avant que celui-ci n'ait pu esquisser un geste, Sirius le rattrapa par le col de sa robe en lui plantant la baguette de Rogue sur la nuque. Le loup n'esquissa pas un geste pour les attaquer mais se détourna à nouveau vers le château pour continuer leur chemin. Cependant, avant qu'ils n'aient pu faire un pas de plus, une sensation de froid glacial les envahit et Harry eut soudainement l'impression que toute envie de rire ou d'être heureux avait quitté ce monde. Sirius releva un regard soudainement effrayé vers les détraqueurs qui affluaient en masse depuis l'enceinte du château et Peter se recroquevilla sur lui-même en laissant échapper un couinement terrifié.

- Non ! s'exclama Hermione.

- Sirius… souffla Ron. Ils ont senti votre présence…

- Mais il est innocent ! protesta Harry.

- Les détraqueurs ne sont pas du genre à écouter ces considérations, nota amèrement Sirius.

Harry balaya le parc autour d'eux du regard. Ils étaient plusieurs mais Queudver devait être surveillé, Lupin avait sa forme de loup, Rogue était encore inconscient et Ron avait une jambe cassée. Inutile de penser à fuir et Harry ne connaissait qu'une seule personne capable de repousser l'assaut d'une centaine de détraqueurs.

- Hermione ! s'écria-t-il. Cours jusqu'au château ! Va prévenir Dumbledore, il est le seul à pouvoir les faire fuir jusqu'à ce qu'on prouve l'innocence de Sirius ! On va les retenir d'ici là !

- Mais…

- Dépêche-toi ! insista Harry alors d'un rauque glacé résonnait beaucoup trop près d'eux.

Sur une dernière seconde d'hésitation, elle finit par acquiescer d'un hochement de tête et partir en courant vers le château. Sirius pointa sa baguette sur Peter :

- Stupéfix !

Peter tomba évanoui sur le sol bien que ses paupières battent encore légèrement et Harry nota avec soulagement qu'ils n'auraient au moins pas l'inquiétude de le voir se sauver. Harry tira sa baguette et Sirius raffermit sa prise sur celle de Rogue et ils crièrent ensemble :

- Spero Patronum !

Quelques étincelles sortirent de la baguette d'Harry et ralentirent le détraqueur le plus proche. Un chien argenté bien que très pâle était sorti de la baguette de Sirius et en repoussa une dizaine mais une centaine d'autres l'attaquèrent et il se volatilisa. Sirius étouffa un grognement de frustration et Harry demanda :

- Qu'est-ce qui se passe ?

- C'est la baguette de Rogue mais c'est toi qui l'a désarmé. Sa baguette refuse de m'obéir avec la puissance qu'elle attribuerait à un porteur légitime. J'espère qu'Hermione ne va pas tarder, je ne pourrais pas tous les retenir… Spero Patronum !

Une nouvelle forme argentée, moins distincte cette fois, jaillit de sa baguette. Harry renouvela également le sortilège et à nouveau, sa brume ralentit les détraqueurs qui se rapprochaient d'eux. D'un seul coup, une main putréfiée se referma sur son épaule derrière lui et Harry hurla de terreur. Se retournant vers lui, Sirius lança un nouveau patronus avec une énergie qu'il n'aurait lui-même pas soupçonnée et le chien pâle obligea le détraqueur à lâcher Harry. Sirius tira Harry derrière lui pour le protéger face aux autres qui se rapprochaient d'eux mais ses patronus faiblissaient de plus en plus et Harry ne parvenait plus à créer autre chose que des étincelles. Etourdi par les cris de ses parents qui résonnaient dans ses oreilles, Harry se sentait défaillir et, lorsqu'il s'effondra sur le sol, il distingua à peine un immense phénix argenté se rapprocher d'eux avant de sombrer dans un long trou noir.


- Une histoire de fou, très clairement… soufflait une voix.

- Vous avez pourtant toutes les preuves sous les yeux, monsieur le ministre.

- Je le sais, Dumbledore, je le sais. Pettigrow capturé en même temps que Black, cela va nous forcer à réviser très sérieusement la situation… Bon sang, nous sommes face à ce qui va être l'une des plus grandes erreurs judiciaires de notre siècle…

- Il est pour autant loin d'avoir eu le comportement d'un innocent, s'il faut le rappeler…

Harry ne parvenait pas à comprendre ce qui se disait autour d'eux. Il ouvrit lentement les yeux. Il était à l'infirmerie. Ron et Hermione étaient allongés dans des lits à côté de lui et écoutaient la conversation entre Dumbledore, Fudge et Rogue devant les portes. Voyant qu'il était réveillé, Mme Pomfresh se précipita vers lui et lui fourra un immense morceau de chocolat dans les mains. Il le grignota machinalement et ses forces et ses esprits lui revinrent subitement.

- Sirius ! s'exclama-t-il. Où est Sirius ?

Avant que l'infirmière n'ait pu répondre, Dumbledore entendit qu'il était réveillé et les trois hommes revinrent dans l'infirmerie.

- Sirius va bien, Harry, assura Dumbledore. Il a été arrêté…

- QUOI ? hurla Harry en se redressant.

- Laisse-moi finir. Il a été arrêté en attente de la révision de son jugement. Peter Pettigrow a également été capturé. En sa présence, innocenter Sirius ne sera qu'une formalité, n'est-ce pas monsieur le ministre ?

- Oui… Bien sûr oui… Ils seront tous les deux interrogés sous véritasérum et, si leurs versions concordent, il n'y a aucune raison… Bon sang, quand la Gazette va apprendre cette histoire…

- Alors le monde sorcier saura que vous avez eu le cran de reconnaître les erreurs passées du ministère et de les corriger sitôt qu'elles vous sont apparues, trancha Dumbledore.

Fudge acquiesça d'un hochement de tête, bien qu'il ait toujours la tête de quelqu'un sur qui le monde venait de s'effondrer, et Dumbledore reprit :

- Si vous le permettez, j'aurais besoin de dire deux mots à mes élèves. Si vous voulez bien m'attendre dans mon bureau ?

- Bien sûr, bien sûr…

Toujours sonné, Fudge et Rogue ressortirent de l'infirmerie. Mme Pomfresh était repartie dans son bureau après s'être assurée qu'Harry allait bien et Dumbledore souffla :

- Écoutez-moi, tous les deux. Vous avez eu de la chance ce soir, beaucoup trop de chance pour qu'elle soit l'œuvre du hasard.

- Oui, nota Harry, si Hermione n'était pas arrivée à vous prévenir…

- Mais… Je n'ai pas réussi, nota Hermione. D'autres détraqueurs m'ont attaquée. Je me suis évanouie à cent mètres de vous, je n'ai pas atteint le château.

- Quoi ? s'étonna Harry. Mais alors qu'est-ce que…

- Vous vous en êtes sortis, reprit Dumbledore de sa voix rapide et silencieuse, car j'ai été prévenu par quelqu'un d'autre. Deux personnes, qui savaient que Sirius était innocent, qu'il allait être attaqué avec vous tous, et que vous auriez désespérément besoin d'aide à ce moment-là.

- Oh, nota Hermione.

- Vous comprenez où je veux en venir, Miss Granger ? Vous connaissez les risques, on ne doit surtout pas vous voir plus que de raison. Mais vous avez à l'évidence réussi à éviter une catastrophe – L'évasion d'un serviteur de Voldemort, l'attaque d'un loup-garou dans le parc, la condamnation d'un innocent. Vous allez devoir recommencer. Je pense que vous n'aurez pas trop de trois tours, Miss Granger. Soyez de retour ici à minuit, je vous laisserai entrer avant de refermer la porte.

Hermione acquiesça et Dumbledore ressortit pendant qu'elle se levait pour se rapprocher de Harry. Avant qu'il n'ait pu poser une question, Hermione sortit une chaîne attachée autour de son cou.

- Ceci est un retourneur de temps. Un tour nous remmène une heure en arrière, c'est comme ça que j'ai pu suivre tous mes cours cette année. Viens !

Elle passa la chaîne autour de son cou également et tourna trois fois le sablier. Harry vit plusieurs salles et pièces du château défiler autour de lui à une vitesse trop folle pour qu'il parvienne à les identifier et ils s'immobilisèrent dans un placard à balai.

- Alors… On a remonté le temps ? s'étonna Harry.

- C'est ça. On est revenus à 19 heures et on doit intervenir pour changer les choses, prévenir Dumbledore pour qu'il arrive à temps pour vous protéger Sirius et toi. Mais…

- Quoi ?

- Je ne comprends pas, souffla Hermione. Pourquoi il m'a dit de revenir trois heures en arrière ? Une seule aurait suffi à l'avertir à temps…

- Il veut peut-être qu'on change autre chose à ce moment-là ? suggéra Harry. Buck ! Dans moins d'une heure, Buck va être exécuté… On doit pouvoir aller le détacher, le sauver…

Hermione parut subitement tentée par l'idée mais finit par secouer la tête d'un air résigné.

- Non Harry. Même si nous détachons Buck, que veux-tu qu'il fasse après ? Il ne peut pas s'enfuir dans la liberté sans être vu par des moldus et le ministère finira par le capturer et l'exécuter. En plus, Hagrid aurait des ennuis, ils l'accuseraient de l'avoir détaché… Non, je suis tellement désolée… Mais on ne peut rien pour lui. Non, il y a forcément autre chose…

Ils se plongèrent tous les deux dans leurs réflexions et Harry sursauta quand Hermione eut une exclamation d'effroi en plaquant sa main contre sa bouche.

- Quoi ?

- Le professeur Lupin… souffla-t-elle. Tu ne te souviens pas de son air ébahi quand je lui ai dit qu'il n'avait pas pris sa potion ? Il semblait… Ne pas concevoir comment je pouvais affirmer ça. Et il a fini par dire que quelqu'un la lui avait apportée… Mais qui… Qui à part Rogue et Dumbledore savent qu'il a besoin de cette potion ?

- Personne, comprit Harry. Et pour qu'il ait été aussi choqué…

- C'est parce que c'est moi qui la lui ait apportée, conclut Hermione. Sans ça, sans nous… Il se serait rué vers la cabane hurlante sans l'avoir bue, il se serait transformé en un loup-garou déchaîné au milieu de nous tous… Sirius aurait peut-être pu le retenir sous sa forme animagus…

- Mais il n'aurait pas pu faire ça, me protéger des détraqueurs, surveiller Queudver… Il aurait pu s'enfuir, être tué par Lupin, faire tomber à l'eau les chances qu'on avait d'innocenter Sirius, on aurait pu être embrassés tous les deux… S'il n'avait pas bu sa potion ce soir ça aurait été une catastrophe, qui sait ce qui aurait pu arriver…

- Alors on doit empêcher ça, conclut Hermione. La potion tue-loup est dans le cachot de Rogue, non ?

- C'est ce qu'il avait dit oui, affirma Harry. Je saurais la reconnaître, j'ai déjà vu Lupin en boire. On y va !

Ils sortirent du placard et s'engouffrèrent vers les cachots. Ils passèrent devant la classe de potions et Harry pila net.

- Attends !

Il tira sa baguette et la pointa vers la porte de la classe. Une rafale explosive arracha la porte et la fit voler contre le mur au fond de la salle et il reprit sa course vers le bureau de Rogue. Il se cacha derrière une colonne et un éclair de compréhension traversa le regard d'Hermione. Elle reprit son souffle avant de frapper à la porte qui s'ouvrit quelques secondes plus tard sur le professeur.

- Oh, professeur Rogue, je suis tellement désolée… Votre salle a été attaquée, la porte est complètement arrachée… Je voulais juste voir si je n'avais pas oublié mon livre dedans et je suis tombée là-dessus, je ne sais pas si vous étiez au courant…

Rogue resta stoïque une seconde avant d'ordonner :

- Montrez-moi ça.

Harry contourna la colonne pour rester caché de Rogue qui passa devant lui avec Hermione et, dès qu'ils eurent quitté son champ de vision, Harry s'engouffra dans le bureau de Rogue. Plusieurs chaudrons mijotaient dans la salle aux étagères remplies d'ingrédients plus divers et peu ragoûtants les uns que les autres, mais Harry identifia sans l'ombre d'un doute la potion boueuse et épaisse qu'il avait vu Remus avaler un jour dans son bureau. Il s'empara d'un gobelet dans les réserves de Rogue et le remplit avant de ressortir se cacher. Il n'attendit que quelques minutes avant de voir Rogue et Hermione revenir.

- Ne pensez pas pour autant être exempte de tout soupçon Miss Granger, susurra Rogue de sa voix menaçante, votre présence dans ce couloir était plus que suspecte. Je ne saurais que trop vous conseiller de rentrer dans votre salle commune et d'y rester.

- Oui monsieur.

Rogue referma la porte et Hermione rejoignit Harry qui tenait le gobelet de potion. Ils montèrent dans le bureau du professeur Lupin, sans pouvoir courir par peur de renverser la potion, mais l'atteignirent au moment où celui-ci en sortait, le regard froncé et légèrement effrayé rivé sur la carte du maraudeur.

- Professeur ! s'exclama Hermione.

Il sursauta en relevant la tête vers eux et son regard vola entre eux et la carte du maraudeur. Harry se douta qu'en ce moment, elle affichait deux points différents avec leurs noms et une lueur d'effroi traversa les yeux de Remus quand il vit le gobelet que tenait Harry.

- Vous alliez oublier ça, souffla simplement Harry en le lui tendant.

L'effroi dans les yeux de Remus s'agrandit, probablement en réalisant qu'ils avaient remonté le temps exprès pour cette potion – et donc, en pensant aux conséquences qui se seraient produites sans leur intervention.

- Comment… commença-t-il.

- Peu importe, assura Harry. Ça ne changera strictement rien pour nous et personne d'autre ne le saura.

Son regard vrilla celui de Harry mais il finit par esquisser un sourire.

- Vous êtes définitivement le digne fils de James, Harry. Je vous remercie, tous les deux. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser…

Remus les dépassa en avalant le gobelet de potion d'une traite et, quand il eut disparu, Hermione attira Harry.

- Viens. On doit trouver un point d'observation, d'où on verra le saule cogneur pour savoir quand on sortira et assez proche du bureau de Dumbledore pour le prévenir immédiatement.


Le reste de la soirée passa à une vitesse impressionnante. Harry se souvenait à peine de leur attente près d'une fenêtre dans une corniche d'où ils pouvaient se cacher de Rusard, de leur arrivée dans le bureau de Dumbledore où ils lui avaient tout raconté, de leur course pour revenir dans le parc et voir le patronus de Dumbledore balayer les détraqueurs pour faire apparaître Hermione, Rogue, Sirius, Queudver, Ron et Harry, tous évanouis, et Remus sous la forme d'un loup inoffensif. Dumbledore leur avait à nouveau dit de se cacher jusqu'au moment où ils s'étaient réveillés dans l'infirmerie mais Harry lui avait demandé s'il pouvait en profiter pour parler à Sirius. Tout en les surveillant, il avait raccompagné Harry dans la salle où son parrain avait été temporairement enfermé et Harry avait pu lui raconter la suite des événements. Un sourire infiniment soulagé avait éclairé le visage de Sirius :

- Alors tout est vraiment fini, conclut-il. Queudver va payer pour ce qu'il a fait à tes parents et je vais être innocenté et libéré.

- C'est ce que le ministre avait l'air de dire avant que l'on parte de l'infirmerie, confirma Harry. Et du coup… Ça ne changera rien à ta proposition ? demanda-t-il. Je… Enfin si tu veux encore…

- Si je veux encore t'accueillir chez moi ? demanda Sirius, surpris qu'Harry paraisse autant y tenir. Bien sûr. Enfin, nuança-t-il. Je doute que cette histoire de jugement soit bouclée avant la fin de l'année. Tu devras probablement retourner chez ta tante quelques jours le temps que tout soit réglé. Mais je te promets de venir te chercher dès que ce sera fait, assura-t-il avec un sourire.

D'abord déçu, Harry lui rendit son sourire et acquiesça d'un hochement de tête compréhensif. Le regard de Sirius tremblait, comme s'il ne concevait pas qu'Harry ait autant tenu à venir vivre avec lui, et il finit par souffler d'un air troublé :

- Il faudra aussi que je fasse de l'ordre chez moi, ma maison n'a pas dû être habitée depuis douze ans…

Harry laissa échapper un léger rire mais répondit avec une sincérité qui ne laissait aucun doute :

- Honnêtement ? Même si ta maison était un chalet aussi froid et lugubre que la cabane hurlante, je crois que ça me conviendrait.


Je suis contente d'avoir enfin pu me lancer dans ce recueil qui me faisait envie depuis quelques Nuits ! J'espère trouver le thème et l'inspiration pour le continuer dès le mois prochain !

En espérant que ça vous ait plu !

N'oubliez pas que seules les reviews permettent de savoir ce que vous en avez pensé !