Kikou tout le monde. Les reviews m'ont fait extrêmement plaisir et je vous avez prévenu que c'était un délire complet. La deuxième fournée est pareil donc j'espère qu'elle vous plaira autant. Gros poutouxes à tous et à tous et un grand merci à Dark Jezebel pour la naissance de notre plant de laitue. Sans elle notre salade, n'aurait jamais vu le jour. *Sniff*

Et un énorme poutouxe bien baveux pour tous ceux qui font partie de la GDS et qui sont dans mon cœur. ^^

Chapitre 2 : Découverte

Il faisait une chaleur étouffante dans les cuisines et Voldemort se sentit levé et posé sur une une immense table carrelée à côté d'autre comparses mais il devait bien s'avouer que les autres laitues n'étaient pas d'un vert aussi brillant que lui.

Jubilant, il regarda les elfes de maisons aller et venir et se félicita. Il était trop intelligent, se dit-il, tellement malin que des fois il avait du mal à ne pas tomber amoureux de lui-même. Il se disait d'ailleurs très souvent que s'il avait un équivalent de lui-même au féminin… Peut-être qu'avec un wonderbra, il se donnerait l'illusion.

Oui, vraiment, il était trop intelligent. Tuer Harry Potter serait réellement un jeu d'enfant.

Une salade ricana.

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« Où est-il Queudver ? » demanda brusquement Lucius Malfoy, tenant le petit homme par le col de sa robe d'un beau rose fluorescent où s'étalait en lettre noire 'Je suis viril, Grrrrrrrrr', avec un nounours montrant les dents dessous.

« Mais le Maître vous a exposé son plan hier soir » couina Queudver.

Lucius et Severus échangèrent un regard. Qu'avait bien pu leur dire le Seigneur des Ténèbres ?

« Il m'a complimenté sur mes cheveux » se souvint l'homme blond.

Severus lui jeta un œil noir et demanda au serviteur gémissant «T'a-t-il dit quelque chose ? »

« Oui, » couina de nouveau le sorcier étouffant. « Mais peut-il me lâcher, je ne peux plus respirer. »

Lucius le lâcha violemment et Queudver, déséquilibré, se retrouva sur les fesses, sa robe relevée sur un porte jarretelle rouge en dentelle et un string assorti. L'homme se redressa.

« Alors qu'a-t-il dit ? » insista Nott.

« Qu'il ne voulait plus que je lui prépare du chou. »

Severus roula les yeux.

« Rien d'autre ? » demanda Avery.

« Si. Une épilation intégrale. »

Il y eu un silence dégoûté puis, furieux, Lucius allait le reprendre par le col lorsque Severus s'interposa « Je crois qu'il en a eu suffisamment comme ça. Le maître lui a visiblement fait subir le pire. »

Tous acquiescèrent.

« J'ai même eu le droit aux ongles des pieds » pleura Queudver.

 Un « Aaahhhh » collectif se fit entendre et quelques regards compatissants furent échangés.

« Bon, » soupira Avery. « Que portait-il lorsqu'il est parti ? »

« Une robe zébrée noir et blanc » répondit Queudver.

« Bon sang, j'avais parié léopard » jura Nott.

« Quelle longueur ? » s'enquit Avery.

« Vous pensé que vous allez pouvoir le retrouver avec ces indications ? » demanda Pettigrow.

« Quelle longueur ? » grogna Avery.

« Ras du c… »

Queudver fut interrompu par le cri de triomphe d'Avery. « Ah, ah. Tu me dois 10 gallions Nott. »

« Bon sang, arrêtez vos enfantillages » siffla Severus. « Il faut retrouver notre maître. »

« On a qu'à lancer un avis de recherche » proposa Crabbe, soutenu par Queudver.

Une huitaine de paires d'yeux rencontrèrent le beau regard inexpressif et parfaitement bovin du mangemort.

« Les Aurors en ont déjà créé un Crabbe » répondit Nott sarcastiquement.

« Et bien, ils sont plutôt rapide, comment ont-ils déjà su. Aaah le progrès moderne» s'extasia Queudver tout sourire. « Mais il faudrait qu'ils insistent sur le fait qu'il est attendu à la maison et il n'a pas pris Ducky son caneton en peluche et sa veilleuse, il a peur du noir. Il faudrait aussi qu'ils ajoutent que sa coiffure a changé… »

« Sa coiffure a changé ? » demanda Lucius avidement. « Il s'est fait faire des implants ? »

« Non, » rétorqua l'Animagus. « Il est chauve maintenant. »

« Quelle est la différence ? » marmonna Nott.

« Peut-être la perte de Goyle. »

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Dans son bureau circulaire, Dumbledore se faisait fondre des marshmallows pendant la combustion de Fumseck son phénix.

Lorsque vit l'oisillon le regarder, il se fait une remarque pertinente, « Dommage que ça ne dure pas assez longtemps pour faire griller des saucisses. »

Il en était là de ses réflexions, lorsqu'un coup retentit à la porte, puis un autre et encore un, dans un rythme différent. Dumbledore frappa à son tour plusieurs coups qui lui répondirent encore. Il s'agissait d'un code entre Fol Oeil et lui-même pour se reconnaître. Il frappait la chanson du film « The Full Monty » en alternance.

Une fois le refrain terminé, Maugrey entra et montra pâte blanche ou plutôt jambe de bois.

« Albus, il y a là un bonhomme qui voudrait te voir. Il est un peu effrayé parce croyant qu'il tenait un basilic dans sa main, je lui ai frappé à coup de rouleau à pâtisserie et en fait c'était le tic tac de sa montre. Remercions notre bonne vieille Pompom. Ses 15 os brisés ont été vite réparés. Garde là, c'est une perle. »

« Fais-le entrer Alastor. »

« Ce serait avec plaisir Albus mais dès que je l'approche, il hurle. La raison m'échappe mais apparemment je lui fais peur. Peut-être mes cicatrices ou ma réputation. »

Dumbledore acquiesça et fit entrer l'homme tremblant de tous ses membres en qui ils tenaient beaucoup. A force de les voir, il s'y était attachés. Il s'approcha du directeur de poudlard mais se maintenu à distance du fou dangereux au rouleau à pâtisserie déchaîné et féroce, avide de sang.

« Voilà, Monsieur, ce matin, j'étais en train de décharger… »

« Pas de détails intimes mon brave, » déclara Fol Œil. « Ce que vous faites avec votre femme ne nous regarde pas. »

Le petit sorcier effrayé recula de nouveau, complètement déconcerté.

« Je ne suis pas marié, je ne suis qu'un sorcier sans le sous, propriétaire d'une unique chèvre. Donc je vous disais que je déchargeais ma marchandise, comptant conclure une bonne affaire. Ma chèvre sous le coude… »

« Je ne veux rien savoir » interrompit Maugrey de nouveau. Il avait un air profondément dégoûté et son rouleau à pâtisserie vibrait dangereusement dans sa main.

Le fermier reprit vivement. « J'étais au marché, voulant vendre au plus offrant ma chè… »

« Votre chaire et bien c'est du joli ! » s'exclama Fol Œil, l'œil menaçant.

« Ma chèvre »

« Encore pire ! »

« Et mes noix… »

« Je sors Albus, je n'en peux plus. »

Soulagé, le sorcier continua d'une voix plus calme. « J'ai fait une belle récolte cette année et j'avais aussi des légumes à vendre quand j'ai vu Vous-savez-qui entre les étales. Il portait une mini-robe et des lunettes plus grandes que sa tête chauve mais je le reconnaîtrais n'importe où. J'avais encore ces derniers disques récemment. 'Voldie et les mangemorts' très grand succès. Je ne voulais pas lui demander d'autographe bien sûr, j'avais trop peur qu'il me lance un Avada Kedavra mais c'était lui. Je les vu se transformer en laitue et sauter dans le panier d'un de vos elfes de maison. Il portait l'uniforme de Poudlard et je l'ai suivi comme j'ai pu. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, j'ai nommé Voldemort est dans vos murs. »

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Harry était en train de déguster une bonne glace vanille/Chocolat/banane avec chantilly, amandes effilées grillées et petite cerise par dessus, tandis que Ron avait littéralement plongé la tête dans un gâteau onctueux au citron pendant qu'Hermione secouait la tête déséspérée lorsque  Dumbledore fit irruption dans la cuisine. Au bout de cinq minutes, questionnant les elfes, il avait réussi à retrouver celui qui avait porté Voldemort.

Les trois étudiants en entendant le récit comprirent vite l'enjeu.

« Et  quand vous avez vu la laitue sauter dans votre panier, » demanda le vieil homme effaré « vous ne vous êtes pas dit que c'était bizarre.»

« Et bien non, » couina l'elfe. « Je me suis dit que ça ferait une salade gratis et je suis vite parti en courant, Monsieur le directeur. »

Dumbledore se rendit à l'évidence : Voldemort avait pris la forme d'une innocente laitue pour s'introduire dans Poudlard. L'homme était malin, oui très malin mais il y avait un moyen de découvrir l'intrus parmi les centaines d'autres salades.

« Nous attendrons qu'elles se flétrissent toutes » dit Dumbledore. « Et celle qui restera intacte sera la bonne.. ou plutôt la mauvaise. »

« Oui mais professeur » demanda Harry se sentant particulièrement concerné. « Comment allons nous savoir qu'elle ne flétrira pas ? Voldemort n'est déjà pas très frais au naturel… »

Ils ne virent jamais une des salades frémir, visiblement vexée.

« Oui je sais Harry mais Voldemort rêve de l'immortalité. Il ne se laissera pas mourir bêtement. »

« shtroshtafffishtro »

« Excusez-moi Monsieur Weasley ? » demanda Dumbledore.

Ron leva la tête de son gâteau et répéta, la bouche encore à moitié pleine. « Il est peut-être malin mais nous le sommes plus. »

« Exactement Monsieur Weasley, il faut être positif. C'est un comportement comme ça que nous voulons dans notre école. »

Ron acquiesça puis replongea vivement sa tête dans le gâteau.