Merci pour vos reviews. Ca m'a fait très, très plaisir et je suis contente si j'arrive à vous faire rire. Je vous fait à tous un gros, gros bisou.

Saael : Je suis très choquée. ^^ Tu lis des slashs ? Oh non ! Ne regarde pas dans mon profil, j' en écrit une. ^^ Mais elle est en Anglais. J'adore les slashs moi aussi donc je ne risque pas d'être écœurée.

Chapitre 3 : Vigilance constante et conséquences

Les salades étaient maintenant sous la plus haute surveillance et tout ceux qui étaient aperçus avec quelque chose de vert sur eux, étaient suspectés. C'est ainsi que, se faisant le plus discret possible, les Serpentards rasaient les murs. Et que Madame Trelawney passa un jour à l'infirmerie après avoir reçu un coup de flashball sur la tête à cause de son chapeau à volant émeraude. Une pure provocation certainement. Elle était déjà connue pour être une rebelle dans le collège.

'Mais le flashball, ah, ah, elle ne l'avait pas prévu', se dit Rusard, l'arme à la main. Il rechargea à nouveau et sourit diaboliquement. Son métier avait parfois un certain charme.

Les elfes préparant la moindre vinaigrette étaient regardés de travers. La tension était à son comble.

La salade avait été interdite pour chaque repas et certains élèves végétariens commençaient à protester. Un jour, ils avaient même fait grève des cours, revendiquant à l'aide de banderoles pour le retour du légume prohibé, luttant contre les OMM ou Organismes Magicalement Modifiés. Ils étaient menés par leur coriace porte parole, René Pové.

« Luttons, luttons camarades, » proclamait-il. « Ils poussent le vice jusqu'à se changer en salade pour qu'on mange de la viande, nous ne pouvons pas tolérer cela plus longtemps. »

Pourtant l'inévitable se produisit…

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Voldemort se tordait de rire. L'eau qui le lavait le chatouillait trop. Et les petites mains de l'elfe ne faisaient qu'ajouter à son fou rire.

Son éclat s'arrêta net lorsqu'il sentit qu'on essayait de lui arracher des feuilles. Il résista de toute sa sève mais une feuille lui fût confisquée.

« Mais euh… il regarde ma cacahuète » se dit Voldemort.

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Harry fit, vivement, irruption dans la Grande Salle détaillant ce que mangeait ceux qui y avaient déjà pris place. Son regard s'arrêta à la table des Serpentards où il vit Goyle prêt à engouffrer quelques feuilles. Qu'est-ce qui lui prenait de manger de la salade, ne savait-il pas que c'était mauvais pour la santé ! Le Voldemort, c'était toxique.

Harry hurla « Nooooonnnn » tout en se ruant le plus rapidement possible vers l'étudiant en danger.

 Goyle se tourna vers lui, fourchette dans la bouche.

« Enlève ça de ta bouche, crache ça bon dieu, tu es peut-être en train de manger Voldemort. »

Goyle mit du temps à comprendre les mots du Gryffondor et protesta « Mais c'est pas de la viande ! »

Harry roula les yeux.

« C'est peut-être Voldemort, je te dis. »

Goyle cracha et se mit à paniquer.

« C'est vrai que son goût n'est pas très naturel, je vais peut-être mourir maintenant. Le goût était peu trop épicé, pas le goût d'une laitue et… »

Les yeux d'Harry se mirent à briller. Venait-il enfin de trouver son ennemi ? Dans la bouche même de Goyle ?

Malfoy donna un coup de coude à son camarade et soupira « C'est parce que tu as renversé la poivrière dedans. »

« Ah oui, c'est vrai » répondit Goyle.

Harry soupira, déçu, prit l'assiette et regarda les autres étudiants. Tous les végétariens en avaient dans leurs assiettes, le défiant du regard, prêt à goûter le légume interdit.

Les fixant eux aussi, Harry haussa les épaules et cria juste en tournant le dos « OMM ! »

Toutes les fourchettes retombèrent sur la table.

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« Hé je ne rigole plus maintenant, » hurlait le Seigneur des Ténèbres, sans qu'aucun son ne s'échappe de la salade. « Arrête de m'effeuiller. Je suis pudique moi. » Et il se dit encore, « Oh mon dieu, heureusement que je suis épilé. »

« Arrêtez tout de suite » cria une voix furieuse. « Vous ne savez donc pas qu'il est interdit de servirent les salades ? »

« Oui mais toutes ces belles laitues vont être perdues » répondit l'elfe avare.

« Mon dieu, » se dit Voldemort. « je viens d'être sauvé par Harry Potter lui-même. »

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Un coup fut donné à la porte du dortoir. Draco Malfoy cacha vite sa poupée gonflable sous son lit avant de dire d'entrer.

Le Professeur Severus Snape poussa la porte et fixa son élève d'un regard interrogateur.

« Pourquoi n'étiez-vous pas en cours aujourd'hui Draco ? »

« J'avais lu mon horoscope ce matin Professeur, et il me conseillait de rester coucher toute la journée donc je ne me suis levée que pour les repas. »

« Bien, c'est une raison valable. »

Draco acquiesça.

« Je suis venu ici pour vous remettre un coli de la part de votre père. Le voici. »

« Merci professeur. »

Pour l'ouvrir, il attendait que le maître des potions sorte mais celui-ci avait les yeux rivés par terre et un sourire ironique lui étira les lèvres. Il regarda son jeune étudiant et lui dit :

« Vous savez, c'est mieux dans le placard… la prochaine fois vous le saurez. »

Et sur ces paroles, il sortit en même temps que Goyle entrait. Draco se pencha par dessus le rebord de son lit et à terre, un bras dépassait.

Goyle suivit du sien le regard de son ami et cria : « Il y a un cadavre sous ton lit Draco. »

« Mais non, » répliqua le jeune homme blond, déballant son coli. « C'est Betsy. »

« Oh. »

« Whoaaa, papa c'est surpassé cette fois » s'extasia Draco. « Betsy II, nouveau modèle avec toutes les options et regarde cette carrosserie. »

« Je peux avoir l'autre» demanda Goyle impatiemment.

« Oui, je n'en ai plus besoin. »

Et c'est ainsi que Grégory Goyle connu sa toute première petite amie.

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Pendant ce temps-là dans le camp des mangemorts.

« Je m'inquiète terriblement, » se lamenta Lucius Malfoy. « On a fait tous les salons de beauté, les coiffeurs – les mangemorts se gaussèrent - les boutiques de lingerie et même le Paradis de Ducky et rien. On l'a pas trouvé. Où est-ce qu'il pourrait bien être ? »

« Il s'est peut-être perdu ! » suggéra Nott. « Il a toujours eu un sens de l'orientation déplorable. Tu te souviens lorsqu'il devait aller voir Karkaroff à Durmstrang et qu'on l'a retrouvé dans le train des mineurs à Disneyland Paris. »

Lucius hocha la tête. « Il a voulu y rester pour la grande parade. Et l'autographe de Mickey. »

Avery enchaîna « Il n'avait pas été discret en lançant l'Avada sur le dragon dans le château de la belle au bois dormant. Il croyait que c'était un vrai. Faut dire qu'il avait pas encore ses lentilles de contact. »    

« Il était le premier à lever les bras et crier dans les manèges et même dans la maison hantée. Je crois qu'à la fin de la journée, on avait tout fait. Belle aubaine pour Karkaroff » renchérit Lestrange.

« Mais où est-ce qu'il peut être ? » s'inquiéta Malfoy de nouveau.

« Tu crois que… ? » demanda Nott avec un regard interrogateur.

L'homme blond comprit de suite. « Non, il n'est plus retourné dans les boîtes Drag Queen depuis qu'il s'était tordu la cheville sur ses talons de 40,5 cm. »

« Vous avez fait les boutiques de cosmétiques ? » demanda Nott.

« Oui. Je me suis acheté un crème amincissante avec des patchs et du fond de teint pêche, je suis un peu pâle en ce moment» répondit Crabbe.

Tous le regardèrent secouant légèrement la tête, déprimés.

« Oui, on y est allé » répondit Lucius. « Rien ! »

« Héhé, et encore 10 gallions pour moi » s'exclama Avery.

Nott fit la grimace et paya.

« Bon, il faut absolument le retrou… »

« On l'a retrouvé ! » dit Severus Snape, s'avançant dans la pièce d'où il venait de transplaner.

« Le maître ? » demanda Queudver.

« Non, Elvis » se moqua Severus.

« C'est vrai ? » s'extasia Crabbe.

« Il est à Poudlard » annonça Snape.

« Ca alors ! » sourit Crabbe. Queudver souriait lui aussi.

« Il s'est métamorphosé en laitue. »

« Bah, pourquoi Elvis s'est… ? »

« Pas Elvis crétin, le Seigneur des Ténèbres ! »

« Elvis Crétin, c'est qui ? » demanda Queudver.

« Snape a dit 'Elvis Crétin, le Seigneur des Ténèbres' donc c'est le nom de notre Maître Queudver » expliqua patiemment Crabbe.

Severus se tapa la tête contre les murs. Puis le front légèrement en sang, il dit « Le maître est à Poudlard et s'est transformé en salade pour entrer dans le château et tuer Potter. »

« Oh quelle bonne idée ! » s'écria Queudver.

« Il n'a pas peur de se faire manger ? » demanda Crabbe en même temps.

« Le vert lui va si bien » renchérit Pettigrow.

« Héhé, aboule le fric Nott. »

« Bon, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? » soupira Lestrange.

L'homme regardait Severus pendant que Queudver quitta la pièce.

Au bout de 10 minutes de débat infructueux, le serviteur revint, une valise à la main.

« Snape, c'est pour le Maître. J'y ai mis ses quelques vêtements que j'ai rapiécé, sa grande grenouillère préférée, ses produits de beauté, sa veilleuse et son Ducky. »

Severus roula les yeux et pris la valise. Il retransplana vers Poudlard et alla directement dans le bureau de Dumbledore. Il frappa le générique d'Ally MacBeal et entra. Il rapporta ensuite toute son édifiante entrevue avec les mangemorts au directeur.

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Il faisait nuit noire. Seule la lune éclairait, de ses rayons, la cuisine où Voldemort se remétamorphosa en lui-même et étira son corps svelte et osseux en se regardant dans la brillance des chaudrons.

« Pas frais ! Il va le payé » se dit l'humanoïde de 29 ans. « Je vais lui donner la plus grande leçon de sa vie. Je vais m'amuser avec lui pendant quelques jours et après il sera à moi. »

Quelques minutes plus tard, essoufflé et courbatu d'avoir monter tant de marches, il se mordit la lèvre en voyant un ascenseur. Puis, tremblant en se répétant « j'aime le noir, j'adore le noir, j'ai pas peur du noir, le noir est mon ami », il se retrouva bientôt devant la Grosse Dame du tableau de la tour Gryffondor.

« Il va payé le misérable, il ne connaît pas Lord Voldemort. Je suis le plus grand, le plus fort, le plus intelligent » se dit-il.

Au bout de dix minutes, il redescendit en marmonnant « le plus puissant. »

Il n'avait pas pu donner le mot de passe.