Merci beaucoup, beaucoup pour vos reviews. Ca m'aide beaucoup et je suis heureuse de voir que j'arrive à vous faire rire. J'espère que vous aimerez autant ce chapitre.

Je pense qu'il y aura encore un voir deux chapitres et ma fic sera finie.

En tout cas, j'aurais eu beaucoup de plaisir à l'écrire.

Chapitre 4 : Les malheurs de Voldy

« Héhé, » pensa l'homme-serpent. « Ce coup-ci tu ne m'auras pas Potter, je suis armé. »

Muni de sa veilleuse, lord Voldemort quitta les cuisines. Dès que le couvre-feu s'installait, à la nuit tombée, les couloirs étaient déserts. Et le sorcier pouvait déjouer la surveillance de l'elfe de maison, toujours le même qui tenait , avec fierté, le rôle de « Garde des laitues » la nuit. Il suffisait que le Seigneur des Ténèbres lui chante « Fais dodo… » et l'elfe commençait à ronfler comme un bien-heureux.

Cette fois-ci, il se dirigea vers l'ascenseur qui le mènerait à la tour Gryffondor. A malin, malin et demi. On ne l'y reprendrait pas deux fois à monter toutes ces marches. Il appuya sur le bouton et vit une feuille accrochée à l'une des portes « En panne. »

Lord Voldemort gravit la dernière marche, fourbu. Il fit une pause et fit tomber sa baguette. Il se pencha pour la ramasser et entendit ses os craquer.

« Merlin que la terre est basse » grommela-t-il. Il n'avait pas dépassé la trentaine pourtant, quand il essaya de se relever, il se rendit compte qu'il était bloqué – encore une fois.

Il marmonna un sort et ses pauvres reins lui permirent de se redresser. Le puissant mage allait pouvoir attaquer. Et cette fois-ci, il connaissait le mot de passe.

Une fois devant le tableau de la Grosse Dame, il énonça fébrilement et avec dignité « Arriba, Arriba, aye, aye, aye. »

La porte s'ouvrit sur la salle commune des Gryffondors. Voldemort se rua à l'intérieur et se dirigea vers les dortoirs.

« Nom d'un caniche unijambiste à poil ras, » murmura-t-il mécontent. « Encore des maudits escaliers. »

Essoufflé, il monta les quelques marches ou plutôt rampa sur celles-ci. Il ne voulait l'avouer à personne mais il n'avait pas vraiment 29 ans. Mais qui pouvait deviner !

L'aurore était déjà bien avancé quand il arriva à se retrouver devant la porte des dortoirs qu'il ouvrit violemment. Un cri retentit et il se retrouva face à une étudiante de 5ème année en nuisette.

« Espèce de sadique, vieux pervers, » s'écriait la jeune fille en le frappant de son oreiller. « Partez immédiatement. Obsédé sexuel. »

Voldemort s'excusa, rouge d'embarras tandis qu'une autre jeune fille cria à son amie.

« Je t'avais dit que les extra-terrestres débarqueraient un jour. Il est venu là pour nous enlever. »

Voldemort était légèrement contrarié. Ce n'était peut-être qu'une impression mais il se demandait vraiment si être qualifié d'extra-terrestre était un compliment. Dans le doute, il les stupéfixa et le dernier cri « téléphone-maison » de la jeune étudiante s'éteignit. Le sorcier ferma la porte vivement.

Il poursuivit son chemin priant pour que les jeunes Gryffondors n'aient pas, à cause de leurs beuglements intempestifs et parfaitement déplacés, donné l'alerte et se retrouva enfin devant la chambre des élèves masculins de 7ème année. Il ouvrit la porte sans frapper et ricana de son impolitesse - il savait faire des entrées spectaculaires. Il avança et se paya le tapis. Chutant la tête la première, il s'écria « pas le visage, pas le visage » et s'effondra aux pieds d'un Neville matinal comme à son habitude.

Neville était désarçonné par cette arrivée soudaine et ne savait pas qui était le pauvre et vieil homme qui venait de tomber face contre terre. Quand ce dernier se releva, Neville cria à plein poumons. Il hurla de toutes ses forces réveillant ses camarades en sursaut.

Tom Marvollo Riddle ricana de son petit effet. Il avait toujours fait des entrées remarquées et voir qu'il arrivait à effrayer tous ces moins-que-rien le comblait d'une joie intense et jubilatoire.

Harry sauta de son lit, sa baguette pointée en avant et cria à son tour, effrayé.

Le Seigneur des Ténèbres était au comble du bonheur. Il était plus heureux que le jour où il avait reçu Ducky, plus heureux que le jour où Queudver lui avait affirmé qu'il ne lui servirait plus jamais de choux. Il rayonnait.

« Tu as peur hein, Potter ? » s'écria-t-il fébrilement.

Harry hocha la tête affirmativement, yeux grands ouverts.

« Son visage, regarde son visage ! » s'époumonait Neville.

Voldemort perdit instantanément de sa superbe et porta ses mains à ses joues.

« Qu'est-ce qu'il a mon visage ? » s'affola-t-il. « Un miroir ! Vite un miroir ! »

Ronald Weasley lui envoya un miroir et Voldemort hurla à son tour – un hurlement très féminin qui devrait, par la suite, nuire grandement à sa réputation. S'il lui était encore resté son cheveu, celui-ce se serait dressé sur sa tête.

« Mon dieu, j'ai oublié de retiré mon masque nourrissant à l'avocat ! » s'écria hystériquement l'homme de plus en plus horrifié.

« Non ne me regardez pas, je suis affreux » continua-t-il.

Les élèves acquiescèrent vivement.

« C'est pas ma faute » s'excusa Voldemort. « En ce moment j'ai la peau toute sèche. Et sans ma 'Vieilkarne', je suis perdu.»

« Vieille carne ? » demanda Harry. « Vous devez parler de Queudver ? »

Voldemort secoua la tête comme un dément. « Ne me regardez pas. Oh quelle humiliation ! »

Et sur ces paroles qui porteraient également préjudice à sa réputation, il s'enfuit, son tutu robe battant l'air.

Alerté par tout ce remue-ménage, le professeur McGonagall arriva pour voir le Seigneur des Ténèbres gémissant courir à toutes jambes hors de la tour.

Ebahie par l'audace du grand mage noir, elle se mit à le poursuivre mais Voldemort savait glisser sur les rambardes et pris de l'avance. Cependant, il dû poursuivre par les escaliers car il devait bien avoué que les rampes de pierre glissaient mal et que ses fesses lui clamaient de ne pas persister plus longtemps.

Voldemort courait comme un damné. Il savait qu'il allait avoir des courbatures et que Queudver ne serait pas là pour lui masser ses pauvres membres endoloris. Son fidèle le payerait à son retour se jurait-il lorsqu'il vit quelqu'un se dresser devant lui. Le regard sadique, le sourire narquois, l'homme tira de son flashball chargé à bloc.

Tout d'abord, Rusard avait été surpris de voir le professeur McGonagall – une noble femme – poursuivre de ses assiduités un homme. Puis très vite, le cracmol avait découvert que ce n'était pas un homme mais une vieille femme en tutu rose. Rusard était choqué et son pauvre cœur en avait pâtit également. Il ne voulait pas de débauche dans son école.

Il se mit donc à tirer autant qu'il pu sur les deux pécheresses. Les balles de son arme bien chargée volant et atteignant leurs cibles. Rusard s'amusait comme un fou avec son nouvel instrument. Il était fier de son nouveau surnom « Le cinglé à la mitraillette ».

Cependant, son adversaire était malin. Il réussit à choquer Rusard de la pire des façons en l'aveuglant ainsi le cracmol était temporairement sans défense.

Ravi de sa brillante trouvaille, Voldemort reboutonna le devant de son tutu qu'il venait d'ouvrir complètement en vue d'éblouir son assaillant.

Rusard glissa lentement et en gémissant le long du mur, traumatisé à vie. Il ne s'agissait pas d'une femme mais d'un extra-terrestre, se dit-il. Et tout ce qu'il pouvait dire maintenant c'est que le 3ème type avait l'air d'une vieille limace verte toute décrépie sur pattes. C'était pire que le jour où il avait vu Fol Œil posé pour des photos de charme.

Voldemort ne pensait qu'à une chose : Retourner dans ses cuisines et se blottir contre Ducky mais il savait que ça lui serait impossible. Une laitue cajolée par un caneton en peluche serait louche. Il arriva cependant à sauter sur la table, posa sa veilleuse loin de lui et se remétamorphosa en laitue parmi ses semblables.

Pour cette fois, il était sauvé.

*****************************************

Dumbledore fut informé de cette mésaventure et avait un plan pour démasqué l'intrus. Un plan machiavélique digne du plus grand mage noir de toute la création. Dumbledore se rendait bien compte que c'était à la limite de la magie noire mais il fallait bien qu'il utilise les grands moyens.

Il sortit donc son arme du four et une laitue frémie. Il savait bien que le péché mignon de Tom Riddle était le fondant au chocolat et la bonne odeur se répandait désormais dans toute la pièce.

Dumbledore prit le plat dans lequel trônait le gâteau maintenant démoulé et le passa au dessus de toutes les salades en murmurant diaboliquement « mmmmmmmmmm ».

Voldemort, immobile, pleurait de toutes les larmes de ses feuilles. C'était cruel, vraiment très cruel. Il sentait déjà sa bouche saliver et sa sève tomber dans l'hypoglycémie. S'il avait pu, il se serait jeté sur le gâteau et l'aurait dévoré plus vite qu'il ne se mettait de la crème sur le visage ou n'envoyait l'Endoloris sur Queudver et il avait reçu un prix pour cela.

Voyant que son ancien élève avait de la volonté, le directeur de Poudlard posa le gâteau sur une table proche et s'avoua vaincu pour cette fois mais il avait un autre plan.

Attiré par la bonne odeur, Ron, Hermione et Harry arrivèrent dans la cuisine et virent Dumbledore un stylo à la main dessiner sur une photo. Ou plutôt Hermione et Harry voyaient le Seigneur des Ténèbres se faire torturer par son ancien professeur – Ron ayant déjà plongé la tête dans le gâteau.

« Sale morveux, » pleurait la laitue. « Et espèce de vieux bouc amoureux des Moldus. »

Il fallait bien que Voldemort se l'avoue. Dumbledore était diabolique et sadique.

Un stylo-feutre à la main, il s'amusait comme un fou sur une photo qu'il avait réussit à dégoter du célèbre mage noir.

« Et une paire de moustache pour Voldy » rigola le vieil homme.

« Qu'on me lance l'endoloris, qu'on m'écartèle, qu'on enlève les piles de ma veilleuse, tout mais pas ça » gémissait Tom Riddle silencieusement tandis que Dumbledore lui griffonnait des cernes noires.

Lorsque le vieil homme fit disparaître son regretté cheveu avec sa baguette, il cru qu'il n'arriverait pas à ne pas se trahir.

« Oui, Minerva m'a informé de ce manque. Voilà, c'est plus correcte ainsi. Je devrais aussi vous faire le teint plus vert. Avocat je présume » ricana le directeur.

« Qu'il aille rôtir en enfer » pleurnicha le mage noir, plus vert que jamais.

********************************************

Queudver repassait la robe à paillettes de son maître lorsque Lucius Malfoy fit son apparition, suivit de Nott et Avery.

« Bonjour, » accueillit l'animagus poliment en pliant le slip en cuir de Voldemort. « Vous l'avez retrouvé ? »

« Qui ? » demanda Lucius.

« Le maître ! »

Lucius soupira exaspéré. « Severus a dit qu'il était à Poudlard. »

« Non, » contredit Pettigrow. « Il a dit qu'Elvis Crétin était à Poudlard et je ne suis pas si idiot. On ne me l'a fait pas à moi. Je ne m'appelle pas Crabbe. Je sais que le nom de jeune fille… euh de jeune homme du maître est Tom Marvollo Riddle Bond, 29 ans, matricule 007. Il m'a bien fait apprendre ma leçon vous voyez »

Les trois autres mangemorts secouèrent leurs têtes, désespérés.

Nott prit la parole et expliqua « Le maître est à Poudlard, transformé en laitue. »

« Donc il a fait comme Elvis Crétin ! Aaahhh ooouuuuiiiiiiiii. »

Avery choisi le même mur que son confrère Severus Snape, jadis, pour se cogner la tête.

« Je pensais que Snape ne voulait pas nous dire la cachette du maître » expliqua l'animagus l'œil brillant et le poil doux. « Mais je lui ai passé la valise quand même. Le maître a besoin de ses tenues et de sa nouvelle perruque. »

« Une perruque ? » demanda Lucius Malfoy les yeux pétillants et le poil doux lui aussi.

« Oui, il me l'a demandé lorsque Goyle – paix à son âme – a…. »

Le serviteur n'eut pas à aller plus loin, les mangemorts acquiescèrent compréhensifs.

« Héhé, » ricana soudainement Avery en regardant Nott qui sortait son porte-feuille. « Maintenant la grande question. Quelle couleur ? »

Queudver interrompit son chant d' 'Heidi' puis regarda Nott le regard vide pour ne pas changer.

« Gné ? »

« La perruque ? Quelle couleur et quelle longueur ? » pressa Avery, contrairement à Nott qui aurait pu prendre tout son temps.

« Courte. Violette avec des mèches vertes et roses » couina l'animagus.

Avery rugit « Ouuuuaaaiiiissss. » Et Nott sortit 20 gallions à contre-cœur.

C'est alors que Crabbe transplana, enceinte jusqu'au coup.

Ses collègues le regardèrent ébahis. Qu'avait-il fait encore ?

« J'ai été au 'Paradis de Ducky', » expliqua Crabbe. « pour sa nouvelle brosse que veut notre maître et comme il me l'a expliqué, j'ai mis une pastèque sous ma robe pour passer plus vite en caisse mais ça n'a pas marché. Je n'ai pas compris pourquoi » déplora l'homme en triturant sa barbe. « La caissière était plutôt sèche. Elle m'a dit qu'il fallait que je m'inscrive au cours de préparation à l'accouchement, alors je vais y aller. »

Ne pouvant pas en entendre davantage, Lucius Malfoy poussa le petit homme contre le mur et mit une main sous sa robe.

« Lucius pas ici ! » s'exclama Crabbe.

Le blond fit une mine choquée et dégoûtée et retira la pastèque d'un geste vif.

« Wouahhhh, » s'écria Crabbe admiratif. « Tu ferais un bon médecin Lucius. Dis, c'est une fille ou un garçon ? »

Severus Snape mit fin à la pensée suicidaire de Lucius en transplanant dans la pièce et en s'écriant :

« Mille points de moins pour Gryffondors »

Ses collègues le regardèrent étonnés puis il expliqua en ricanant « j'ai toujours eu envie de le dire. »

« Comment va-t-il Severus ? » demanda Lucius.

« Il est torturé par Dumbledore. Subit moqueries, parodies et tentations extrêmes. Presque à bout de nerfs. »

« Moqueries ? » répéta Nott. « Ca change quoi d'ici ? »

« Ca change que pour là-bas, il le sait » répondit Lucius.

Ses confrères hochèrent affirmativement la tête.

« Croyez-vous qu'on doive aller à sa rescousse ? » demanda Avery, en faisant la moue, visiblement réprobateur.

« Noonn, » dit Nott. « Après tout c'est le plus grand mage noir. Il n'est plus un gosse. Et il a Ducky… et puis les pizzas vont bientôt arriver. »

Cette dernière affirmation emporta tous les suffrages.