Merci pour vos reviews. Ca me fait vraiment très plaisir de voir que mon délire vous plait, surtout n'hésitez pas à me mettre de longs commentaires. J'adore ça. ^^
Mais c'est complètement dingue à écrire (je pense que vous aurez compris pourquoi ^^) et du coup, je suis toujours en train de rajouter un chapitre donc je ne sais pas combien j'en ferait mais moins de 10, c'est pratiquement sûr. Elle était déjà prévue pour un chapitre unique. ^^
Je vous fais de gros bisous à tous et j'espère que vous aimerez ce chapitre.
Chapitre 5 : Le fabuleux destin de Tom Riddle
« Tiens regarde » dit Colin Crivey à Harry en lui tendant le journal de l'école dont il était le rédacteur en chef. « J'ai réussi à les prendre discrètement, personne ne m'a vu. Ils étaient trop occupés pour avoir remarqué que j'étais là. »
« Eurk » s'écria Ron d'un air dégoûté en regardant la première photo. « Mais qu'est-ce que c'est ? On dirait une limace en train de se reproduire. »
Hermione hocha la tête avec approbation. Elle avait lu beaucoup de livres mais là, cette bête devait être classée dans la réserve de la bibliothèque.
Harry tourna et retourna le journal dans ses mains tandis que Colin rétorquait « Regarde la page suivante et tu sauras de qui il s'agit ! »
Harry tourna la page et se retrouva nez à nez avec l'image mobile de Lord Voldemort glissant sur la rambarde, le tutu au vent ne cachant rien du manque de ses sous-vêtements.
« C'est vrai qu'on dirait une limace » s'étonna presque Harry. « Et regarde ses fesses… »
« Ah noooonnnn ! » pleura Ron.
« C'est ses fesses ça ? » s'exclama Hermione.
« … elles sont rougies par la descente. Apparemment personne ne lui a jamais dit de ne jamais glisser sur une rampe de pierre. »
« Et ça fait la une depuis ce matin » annonça le petit journaliste en herbe. « Vous-savez-qui ne va pas s'en remettre. Sur la première photo, on ne voit que des plis d'une couleur douteuse. Ca pourrait être n'importe quel mollusque en tutu mais déjà sur la seconde, on peut voir sa tête. Bien sûr, ça fait plutôt bouse verte mais on expliquera qu'il avait un masque à l'avocat et on voit bien ses yeux rouges là-dessus. Et là troisième est irréfutable, on voit bien que c'est lui, même s'il se reçoit les balles du flashball par Rusard. J'en avais une autre mais je n'ai pas voulu la mettre. Déjà que ces clichés sont classés horreur mais j'ai réussi à les mettre dans science-fiction. Mais pour l'autre c'était carrément interdit au moins de 70 ans accompagnés de leurs parents et grands-parents. Il avait déboutonné son tutu… »
« Aaaaaaaaaaaaa »
« Beuuuuuuuurrrrrkkkkkk »
« Vivement midi »
« …J'en ai encore des cauchemars» finit Colin.
Harry et Hermione le regardèrent avec compassion. Ron frottait son ventre qui gargouillait.
Colin quitta le trio qui se dirigea, suite à la suggestion de Ron, vers les cuisines où ils rencontrèrent le directeur de l'école.
« Oh, bonjour les enfants » les accueilla-t-il. « Comment allez-v… » Il s'interrompit brusquement et fixa Ron d'un regard pénétrant.
« Qui êtes-vous ? » demanda suspicieusement Dumbledore au rouquin.
« Ronald Weasley professeur » répondit le jeune étudiant perplexe.
« Non, je connais le visage du jeune Monsieur Weasley et ce n'est pas du tout le vôtre » rétorqua le directeur de plus en plus méfiant.
Harry et Hermione se regardèrent, inquiets de l'état de santé mentale du vieil homme.
« Attendez professeur » dit Ronald en plongeant la tête dans un gâteau. « Vous me reconnaissez là ? »
« Oooohhhh, Ronald ! Oui, là, c'est bien vous » déclara Dumbledore en rangeant sa baguette. « Brave petit. »
« Alors, professeur, vous avez trouvé qui était Voldemort ? » demanda Hermione.
« Non pas encore, Miss Granger mais j'ai bien peur que Lord Voldemort ne nous ait encore montré une autre facette de son intelligence. »
Une laitue rougit légèrement, gênée. Quelle flatteur ce Dumbledore !
« Apparemment il a jeté un sort pour que toutes les salades restent intactes » continua le directeur. « Il ne nous reste juste qu'une solution, appelez-moi Hagrid. »
« Pourquoi voulez-vous qu'on vous appelle Hagrid, professeur Dumbledore. Vous voulez changer de nom ? » demanda Ron.
« Mais non pas moi ! » protesta le vieille homme. « Allez me chercher Hagrid. »
Les trois amis se dirigèrent hors des cuisines pour aller chercher leur professeur de Soins aux Créatures magiques, se demandant bien ce que Dumbledore allait pouvoir lui confier. Au détour d'un couloir, ils virent Goyle une poupée gonflable dans les bras… sa dernière (et première) petite amie en date. Ils secouèrent la tête en silence se disant que décidément leur école n'était plus ce qu'elle avait été.
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Quelques coups furent frappés à la porte « The full Monty », Dumbledore répondit à Maugrey qui entra finalement dans la pièce une hache à la main.
« Oh non, » haleta Dumbledore. « Qu'as-tu fait ce coup-ci Alastor ? Pas encore le pauvre Mr Kedavra, appelant Ada, sa femme ? »
Maugrey rougit légèrement et déposa un petit fagot de bois que Dumbledore n'avait pas remarqué avant.
« Non, non Albus, ce n'est pas ça. » le rassura Fol Œil. « Je t'ai coupé un peu de bois pour que tu n'ais pas à attendre la prochaine combustion de Fumseck pour tes marshmallows. »
Le visage du directeur s'éclaira. « Ah, c'est gentil, tu m'as fait peur. Je sais que notre voisin ne s'est pas encore remis de ses multiples fractures de la dernière fois. Pompom va souvent le visiter. Elle m'a d'ailleurs dit qu'il avait rebaptisé sa chienne. Elle ne s'appelle plus Doloryne mais Prudence. »
Le directeur fit une pose puis secoua la tête en signe d'incompréhension. « D'ailleurs, » reprit-il. « Je m'inquiète, tous nos voisins s'en vont toujours très subitement, sans même emporter leurs biens en marmonnant à propos d'un fou furieux avec sa jambe de bois. Encore une énigme non résolue. »
Maugrey hocha la tête perplexe et dit « En parlant d'énigme non résolue, où en êtes-vous avec Voldie ? Un nouveau Cd de prévu ?»
« Non, je ne pense pas, il a fait une croix définitive à sa carrière le jour fatidique où son monde s'est écroulé. Apparemment, la perte de son cheveu l'a totalement anéanti. »
« C'est vrai que tout son charme venait de là » se moqua Fol Œil.
« Oh comme tu es médisant Alastor » déclara Dumbledore, un large sourire aux lèvres.
« Et ces photos qui font la une du journal. Ca casse complètement le mythe. Il avait tellement d'avocat sur la figure qu'il aurait pu nourrir Poudlard pendant une année entière. »
Dumbledore ne pu s'empêcher de rire un peu.
« Et sans ses dessous, on a eu confirmation que les limaces ne sont pas asexuées mais bien hermaphrodites. »
Là, le plus grand sorcier du monde roulait sur le sol.
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Voldemort s'écroula sur la dernière marche qui le conduisait à la tour Gryffondor. Assurément les 3 kilos qu'il avait de trop fondrait littéralement à ce rythme là. Il se disant que plus vite l'ascenseur serait de nouveau fonctionnel, mieux cela vaudrait quand il vit la cabine métallique glisser à sa hauteur puis continuer son chemin en descendant le long de son épais câble noir. L'ascenseur était réparé. Il s'était une fois de plus fait avoir. Il grimaça mécontent.
Haletant et fourbu, il regarda sa montre, 22 h 17 et décida de s'accorder deux minutes pour reprendre son souffle.
22 h 41. Il se releva. Le château devait déborder de magie et avait dû subir nombre de sorts car il avait l'étrange impression que son corps faisait ventouse au sol. Ses jambes le hissèrent pourtant, péniblement et il se remit en route vers la Maison de son jeune ennemi.
Il longeait le couloir quand il entendit un court sifflement. Il se tourna vers l'origine de ce bruit quand il rencontra deux yeux couleur émeraude et se figea, jubilant. Ce coup-ci, son visage était net de tout masque et ne risquerait pas la menace d'autres photos compromettantes. Il repoussa la pensée humiliante des dernières qu'il avait vu et pointa sa baguette vers Harry Potter.
Le jeune Gryffondor ouvrit alors un petit placard qu'il tenait dans ses bras et une forme en sortit. L'ombre se dressa de plus en plus grande, de plus en plus imposante et de plus en plus visible.
Voldemort poussa un hurlement hystérique. En face de lui, il se voyait lui-même en maillot de bain rouge échancré à pois doré, non épilé. Ses ongles des pieds mesuraient bien 10 cm et vernis dans les tons jaune fluorescent. Il avait des vergetures tout au long de sa peau et sa cellulite se faisait vivement remarquée. Son visage faisait, lui aussi, très peur. Il se voyait comme il était au naturel. Excepté qu'il avait dû emprunté l'œil magique de l'ex Auror Alastor Maugrey et que son nez coulait à flot, faisant des bulles. Il portait de gros clips rouges aux oreilles et ôta son chapeau Mexicain, découvrant une tête chauve qui le faisait toujours frémir. Et comble de l'horreur, des mouches volaient autour de lui.
« Non ! Noooooonnnnn ! » cria Voldemort, horrifié.
L'épouvantard, sourit de toutes les dents qu'il ne possédait pas puis prit une pose alanguie et se lécha des lèvres inexistantes en se frottant les poils drus et noirs dépassant du haut de son bikini.
Lord Voldemort pleurait à chaudes larmes et son nez faisait maintenant réellement des bulles. Il se détourna et se mit à courir dans le sens opposé, repartant d'où il était arrivé. Il ne prit pas la peine d'emprunter l'ascenseur mais redescendit l'escalier entendant l'écho du rire joyeux de son ennemi juré Harry Potter.
Le maudit crétin. Il le payerait !
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Pendant ce temps-là, chez les mangemorts…« Severus, je pense que nous devrions aller aider le maître, » déclara Lucius Malfoy, légèrement inquiet. « Tout de même, il est… est… parfois… pas très… dégourdi. »
L'homme blond murmura le dernier mot vraiment très doucement mais ses collègues l'avaient entendu très distinctement.
« C'est le moins qu'on puisse dire » rétorqua Nott. « La dernière fois qu'il s'est débrouillé tout seul, il avait un billet allé simple pour Mercure. Et cette planète n'est pas à visiter. Il croyait avoir fait une bonne affaire ce jour-là. »
Les mangemorts hochèrent la tête désolés.
« Oui. Ou c'est comme la fois où il avait décidé d'aller au 'Paradis de Ducky' tout seul et qu'on l'a retrouvé dans une exposition de créatures inconnues à étudier mais pas en tant que visiteur mais figurant. »
« Moi, je l'avais aussi retrouvé sur les genoux du père noël, énonçant sa liste » reprit Nott.
« Moi, chez Madame Tussaud, prenant la pose à côté de Beatles ou d'Elvis je ne sais plus… » dit Avery.
« Elvis ? Encore celui-là ? » s'écria Queudver, interloqué. « Mais il est partout. Et dire qu'il y a des gens qui voudraient nous faire croire qu'il est mort. Pffff… » Il secoua la tête sans se rendre compte que les autres faisaient de même mais pour une raison complètement différente.
« … En tout cas, ils avaient viré notre maître, sans égard pour son passé de chanteur, à coup de tatane. Pourtant, il faisait bien le modèle de cire » finit de dire Avery.
« C'est qui Madame Tussaud ? » demanda Crabbe, les yeux ronds.
« La vieille chouette qui nous sert de voisine » répondit Queudver.
La mâchoire de tous les mangemorts possédant aux moins un neurone tomba sur le sol dans un même bruit sourd. Severus sortit la corde coulissante de sa poche et se la mit tant bien que mal autour du cou.
« Le maître lui fait les yeux doux à chaque fois qu'il la voit. »
La mâchoire de Lucius se remit bien vite à sa place et c'est le regard pétillant d'excitation qu'il en demanda plus. « Le maître flirte avec une femme ? »
« Oui Lucius » répondit Queudver tandis qu'Avery, grommelant sortait pour la première fois de sa vie son porte feuille. Il en sortit 10 gallions et les tendit à un Nott extatique. Pour une fois qu'il gagnait quelque chose. Il avait bien essayé de gratter son porc prénommé Dédé comme le disait la publicité sorcière mais ça n'avait pas marché.
« Il faut absolument que je la vois » s'écria Lucius en sautillant sur place.
Severus ramassa sa mâchoire qui traînait toujours et ajouta « Moi aussi… La pauvre femme… »
« Comment se sont-ils rencontrer ? » demanda stupidement (ai-je besoin d'ajouter ce mot ^^) Crabbe.
« Ils sont voisins crétin » cracha Snape.
« Oh bah ça alors, » dit Queudver brusquement à Crabbe. « Tu ne m'avais pas dit que tu étais aussi un Crétin ! Tu es de la même famille qu'Elvis ?!?? »
Severus leva les yeux au ciel et ajouta sarcastiquement « Mais toi aussi Pettigrow. »
Cette minute fût pour l'animagus, la plus heureuse de sa vie et il tomba à la renverse, découvrant son string léopard et ses bas en grosse laine noire agrémentés d'oursons léchant une sucette, un ballon dans une patte.
« Je suis de la même famille qu'Elvis ! » s'illumina-t-il. « Si vous voulez que je vous signe des autographes, il faudra que vous attendiez que j'ai appris à écrire. Je vous ferais une belle croix. »
Sa famille enfin retrouvée, Crabbe vint serrer son frère dans ses bras et une petite larme coula sur sa joue qu'il essuya bien vite sur la robe Donald Duck de Queudver.
« Bon, » s'impatienta Lucius. « Dis-nous en plus sur cette voisine, Pettigrow. »
« C'est une femme ! »
« Merci de nous l'avoir indiqué Queudver, on ne l'aurait pas deviné » se moqua Severus.
« Elle doit avoir environ le même âge que notre maître, 29 ans… et contrairement à lui, elle a tous ses cheveux et ses dents. Je crois que c'est pour ça qu'il en est amoureux et aussi parce qu'elle lui a conseillé sa 'Vieilkarne'. Ca l'a rendu fou d'elle. »
Crabbe s'éclaircit la gorge et dit « Mais je croyais que tu l'avais rejoint avant. Comment ça se fait que c'est Madame Tussaud qui t'ait conseillé à lui ? »
Nott ouvrit la fenêtre pour se suicider puis se ravisa. Ils étaient au premier étage. Il dit « Crabbe, 'Vieilkarne' c'est la crème qu'utilise notre maître, ce n'est pas Queudver ! »
Queudver gloussa et dit « Tout le monde se trompe. »
« Oui, on se demandera pourquoi » répliqua Severus, ironique.
« Oui, moi aussi je me demande, » acquiesça Queudver. « Pour en revenir à notre voisine, le maître l'a déjà invité à prendre le thé un après-midi. Mais elle n'est restée que 5 minutes et n'est plus jamais revenue. Je me suis toujours demandé si l'odeur de choux que j'avais préparé le midi, n'avait pas influencé. »
« Vous voyez donc bien que tout seul le maître n'est pas capable de se débrouiller. Il faut donc que nous y allions » déclara Lucius.
« Oui, » ajouta Queudver. « Et puis, il aura sûrement beaucoup de choses à nous demander. L'épillation du maillot sera sûrement à refaire. Sa pilosité pousse toujours très vite et… »
« Ou alors quelqu'un peut se dévouer pour y aller » suggéra le mangemort blond.
« Oui, c'est une idée… » répondit l'animagus.
« Donc c'est parfait, Pettigrow s'est proposé… »
« Mais non, je n'ai pas… »
« Ton courage est grand Queudver, le maître saura te récompenser et il saura que tu étais le premier à vouloir l'épauler » dit Avery.
« Mais euhhhhhh »
« Et surtout, » dit Severus. « Tu pourras retrouvé Elvis. »
« Oh ouuuuiiiiii » se réjouit le fidèle. « Je vais préparer mes bagages. »
Les mangemorts ricanèrent et Lucius enleva la corde du cou de Severus qui y était encore, le félicitant de son ingéniosité tandis que Crabbe sautillait sur place en répétant « Je peux y aller aussi, je peux y aller aussi… »
C'est ainsi que Crabbe et Queudver firent route vers le château de Poudlard, attendant les instructions de Severus Snape pour savoir comment ils pourraient y entrer et que tous les autres mangemorts firent ventouse aux fenêtres de chez la voisine de Voldemort, découvrant son véritable nom : Madame Impérium et qui reprisait ses chaussettes de sa main unique.
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Ce soir-là, un homme à l'air simplet accompagné de son rat loua une chambre dans l'hôtel de Pré-au-lard tandis qu'à la porte du bureau de Dumbledore résonnait les coups du célèbre générique d'Ally MacBeal.
