Merci à tous pour vous reviews et si vous ne m'en écrivez pas d'autres, je demande à Rusard d'utiliser son flashball contre vous. ^^ Mais non, je ne suis pas aussi cruelle… Bisous à tous.
Chapitre 6 : Ne jamais prendre ses désirs pour la réalité« Oh bon sang » s'écria Rusard furieusement.
Son flashball était coincé, encore une fois, et fumait dangereusement. S'en était-il trop servi ? 'Non, sûrement pas' pensa-t-il, une veine battant hystériquement à sa tempe.
Deux élèves de première année chez Poufsouffle sortirent des toilettes et lorsqu'ils virent le maniaque au flashball, un autre de ses surnoms, ils se mirent à courir à toute jambe, battant le record des derniers Jeux Olympiques sorciers.
Le concierge ricana de plaisir. Ces petits imbéciles avaient peur de lui. Il caressa son flashball tout en le tenant contre lui, essayant de décoincer la balle qui entravait son fonctionnement. C'était son bébé, il lui parlait, le berçait, dormait avec. Il ne pouvait plus s'en séparer.
'Et s'il est cassé' pensa-t-il tout à coup. 'Non ce n'est pas possible.' A l'agonie, il regarda la balle fautive, tira de toutes ses forces sur le manche et la balle sortie. Elle frappa Rusard en plein front et celui-ci tomba à la renverse, assommé.
Grégory Goyle se promenait avec Betsy, sa – oh combien silencieuse - petite amie tout de latex recouverte quand il vit Rusard, la bouche grande ouverte, le regard vitreux tourné vers le ciel.
'Que peut-il regarder aussi intensément ?' se demanda Goyle. Curieux, il s'allongea par terre et regarda à son tour le plafond.
C'est ainsi que Ron, Hermione et Harry les trouvèrent, secouant désespérément la tête, lorsqu'ils passèrent à côté d'eux pour se rendre dans leurs dortoirs où leurs lits les accueilleraient.
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Là nuit était tombée et dans les cuisines, Queudver passait de la crème sur les fesses rouges et tendues de son maître. Il avait réussit à s'introduire dans Poudlard accompagné de Crabbe qui faisait le guet.
« Ca fait bobo, » disait le Seigneur des Ténèbres à son fidèle. « J'y ai même laissé de la peau. Regardes Queudver, regardes.»
« Oh mais je vois maître, je vois » répondit l'animagus désappointé qui aurait préféré être aveugle.
« Bobo, aaaahhh, » se plaignait le grand mage noir positionné dignement à quatre pattes. « N'oublies pas de passer dans les plis. »
« Oui maître mais il y en a tellement… »
« Comment ? Es-tu en train de me dire que ma peau est ridée ? » dit Voldemort d'une voix de plus en plus haut perchée.
« N-Non mon m-maître, » bégaya Queudver. « Je n'étais pas en train de dire cela votre altesse, votre suprémissime seigneurissimale maître de 28 ans !!! »
« 28 ? Brave Queudver, » sourit Voldemort, oubliant d'un coup tous les sorts d'endoloris qu'il avait voulu lancer à son serviteur. « Tu n'oublieras pas de me faire les ongles ce soir, il faut que je sois beau pour la photo que les journaux ne manqueront pas de prendre pour la perte de leur cher Messie. D'ailleurs où est ma perruque ? »
« Là, maître, je l'ai apportée avec moi, » répondit vivement Queudver en sortant la tignasse colorée de son sac. Le serviteur la lui mit sur la tête l'ajustant comme il pu.
« Alors ? » demanda le grand sorcier.
« Magnifique maître, magnifique. Vous avez l'air de… d'un… oui… d'un… euh… beau maître. Voulez-vous que je vous apporte un miroir ? »
« Bien sûr idiot ! » cracha Voldemort, en se passant la main dans ses mèches à nouveau retrouvées. Il n'avait plus connu cette sensation magnifique depuis au moins 40 ans.
Le fidèle revint avec un miroir et le tendit au sorcier qui le prit d'un geste prompte.
Tom Marvollo Riddle secoua la tête sensuellement de gauche à droite faisant virevolter les mèches de couleur violette, rose et verte mais un mouvement un peu trop brusque fit voler la perruque et Voldemort se retrouva la tête aussi nue que l'était encore ses fesses. Il rugit.
Queudver se précipita vers la touffe informe… euh… je veux dire la superbe chevelure artificielle et la ramena à son maître qui lui ordonna « Il faut la coller imbécile. »
« Non. Pas Imbécile maître mais Crétin. Je suis un Crétin. »
Voldemort cligna plusieurs fois des yeux en regardant son fidèle et leva les yeux au ciel. Non, sérieusement, la vie ne lui avait pas fait de cadeau.
« Aaaahhhhh, mais…aaahhhhh, » beugla de sa voix la plus sensuelle notre cher Voldie. « Que fais-tu bon sang ? »
« Je colle votre perruque maître, comme vous me l'avez demandé » répliqua l'animagus, complètement désarçonné.
« Pas avec ça ! Tu es un sorcier oui ou non ? Endoloris ! »
Queudver roula sur le sol, hurlant, tandis que Voldemort essuyait le mélange de farine et d'eau qui coulait le long de son crâne dégarni.
« Bon un dernier essai et appliques-toi maintenant » menaça le Seigneur des Ténèbres à son mangemort lorsque celui-ci se redressa.
Queudver sortit sa baguette, la pointa sur la tête de Voldemort qui lui lançait des regards noirs et s'écria « Ventousus ». (A/N : Héhé, c'est le résultat de nombreuses années de latin ça. ^^)
Le visage de Voldemort se mit soudain a vibrer et il fût brusquement attiré vers Queudver. C'est ainsi qu'ils retrouvèrent la face collée l'un à l'autre, comme aimantées. Et c'est aussi ainsi que Rusard les trouva au détour d'une de ses rondes.
Les yeux grands ouverts, il regarda le plus grand mage noir de tous les temps faire des mamours et papouilles à Peter Pettigrow.
« Oh mais c'est dégueula… » commença le concierge d'une voix outrée avant de se faire stupéfixer.
« Maître… maître, je dois bien vous dire que je suis flatté, bien sûr par votre… votre intérêt pour moi, » dit Queudver rougissant. « Mais voilà… »
« De quoi parles-tu misérable ? » hurla Voldemort.
« Crétin maître, Crétin. Dans mon corps et dans mon âme je suis et resterait toujours un Crétin » souligna l'animagus. « Mais je suis contre le harcèlement sexuel maître. »
« Tu crois que… que… aahhhhh… 'Déventousus' » cria le sorcier. Leurs deux visages se séparèrent et Voldemort colla lui même sa perruque en marmonnant un « On ne peut vraiment compter que sur soi-même… Harcèlement sexuel !!! Pffffff… »
« Bon maintenant, nous allons aller rendre une petite visite à notre cher Harry Potter » ricana Voldemort. « Suis-moi Queudver. »
Ils sortirent de la cuisine, le silence seulement rompu par le couinement des nouvelles chaussures en cuir de dragon de l'animagus et rejoignirent le deuxième mangemort.
« Que fais-tu ? » demanda Pettigrow à son collègue lorsqu'il le vit faire la conversation en battant des cils à une gargouille représentant un des fondateurs de Poudlard.
Crabbe répondit, tout en secouant la tête, complètement abasourdie « Et bien, je fais comme tu m'as dit, je fais le gay ! »
Entendant ses paroles, Voldemort sortit sa massue de 10 kilos, dernier modèle, aérodynamique et dotée d'un petit pic au bout pour faire plus mal et la leva dans le but de frapper le mangemort totalement incompétent. Mais cette arme pesait bien son poids et lorsqu'elle fut basculée en arrière, elle entraîna son possesseur avec. Queudver rattrapa son maître et le repoussa en avant. Le seigneur des Ténèbres pu enfin frapper Crabbe d'un bon coup.
Crabbe se retrouva par terre bien sonné et Tom Riddle se fit une entorse au poignet. Décidément, la vie ne lui faisait vraiment pas de cadeau.
Le mangemort répétait des propos incohérents et Voldemort se mit à pleurer.
« Ca ne lui a rien fait !!! » gémissait-il, malheureux.
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Cinq minutes plus tard, Voldemort suivit d'un Queudver pudique – il cachait toute peau dépassant pour éviter de nouvelles avances de son maître – et d'un Crabbe louchant et se trompant souvent de côté de couloirs, se dirigeait vers l'ascenseur.
C'est près de celui-ci qu'ils virent une forme inerte sur le sol.
« Lumos » murmura Voldemort tandis qu'une lumière vive se reflétait dans le couloir, dirigée vers cette ombre mystérieuse.
« Mais c'est…, » bégaya Queudver. « C'est… Goyle… Grégory Goyle ! »
« Qu'est-ce qu'il fout pas terre ? » s'étonna Tom Riddle. « De mon temps… C'est à dire dans les années 80, 90… »
« 1800 ? » demanda stupidement Crabbe Crétin.
« Endoloris ! Silencio » fulmina rageusement le mage noir, haletant comme s'il venait de monter quatre marches d'affilées.
« … donc en 1980, personne n'avait le droit de traîner dans les couloirs la nuit et certainement pas de se vautrer par terre. Quel manque de respect ! Jamais je n'aurais fait ça moi, » rouspéta le Seigneur des Ténèbres. « Quel honte !… Attends… Goyle tu as dit… C'est à dire le fils de mon ancien mangemort. »
« Oui, c'est bien cela maître. »
Le visage plat et pale du sorcier se fendit brusquement d'un sourire carnassier.
« Oh mais le pauvre, ça fait longtemps qu'il n'a pas dû aller chez le coiffeur, regarde toute cette chevelure. Je pense qu'il faut la raccourcir un peu » dit-il l'air vengeur.
De sa baguette, il fit apparaître une tondeuse et entreprit de raser le crâne de Goyle, ricanant de son mauvais coup. 'Il était si cruel parfois', se dit-il.
Grégory Goyle était bien conscient que quelque chose lui caressait le crâne et il pensait (A/N : Première nouvelle ! ^^) que sa belle Betsy était venue le rejoindre pour le câliner. Il tentait toujours de démasquer ce troublant mystère qui lui tenaillait le ventre. Qu'avait pu regarder Rusard aussi fixement ? Il n'avait pas encore trouvé mais il ne partirait pas d'ici sans avoir eu sa réponse. Il était tellement immergé dans la résolution de ce mystère qu'il était comme dans un état second. Seulement, ça ne lui faisait pas peur. Il était habitué à cet état depuis que son père l'avait fait tombé jadis de sa poussette et était atterrit sur sa tête, un mètre en contrebas. Il ne voulait pas s'avouer que l'hérédité pouvait jouer un rôle. Goyle était en fait un être très perturbé et maintenant complètement chauve.
« OUI, » jubilait Voldemort en sautillant partout. « OUI, regarde mon chef d'œuvre Queudver ? »
Le fidèle était soufflé. Il ne l'aurait jamais cru. En avouant que Grégory Goyle était son œuvre, il avouait par là même que l'étudiant était son fils ! Ce qui voulait dire que le Seigneur des Ténèbres était bel et bien sexué ! Queudver, tremblant, réajusta sa cape autour de son cou, rentrant le menton le plus possible à l'intérieur.
'Peut-être que si je ne le vois pas, il ne me verra pas non plus' pensa Queudver qui se recouvrit la tête d'un grand mouchoir.
« Queudver… » commença Voldemort mais il n'alla pas plus loin en avisant son mangemort.
Le fidèle déglutit avec peine et se renfonça dans un coin sombre du couloir, essayant de se fondre dans le mur de pierre. Il devait sauver coûte que coûte sa vertu.
« Que fais-tu Queudver ? » demanda prudemment Tom Riddle.
« R-Rien maître, je suis… là » gémit Queudver tellement apeuré qu'il sentit couler le long de sa cuisse un liquide chaud.
« Mais tu te pisses dessus !!! » haleta Voldemort complètement perdu.
« N-Non maître »
« Si, c'est de l'incontinence Queudver, je sais de quoi je parle… enfin, je… euh… je l'ai lu dans un livre ! » rétorqua le célèbre chanteur qui avait cartonné avec son titre « Plus sexy que Ducky. »
« Allez viens, » ajouta-t-il, appuyant sur le bouton de l'ascenseur, en direction de l'animagus dont on ne voyait plus un centimètre de peau. « On monte ! »
« Mmmm » gémit Queudver tendit que les portes métalliques s'ouvraient sur une cabine pas assez grande à son goût.
Crabbe s'y engouffra, suivit du mage noir qui attendait son fidèle.
'Il va me faire le coup de la panne d'ascenseur' pleurait Queudver intérieurement, tout en se dirigeant aussi vaillamment et impatiemment vers l'ascenseur qu'un condamné à manger de la nourriture anglaise pendant une semaine consécutive.
Tandis que les portes se refermaient, Queudver se liquéfiait.
« Non d'un ours boiteux et alcoolique portant un caleçon rapiécé, il faudra que tu t'achètes des couches, crétin » siffla Voldemort.
« Moi aussi ! » dit Crabbe joyeusement.
L'homme a face de serpent tourna son regard immédiatement vers son autre mangemort. « Toi aussi, tu es incontinent ? »
'Seraient-ils assez nombreux pour former un club ?' se demanda Voldemort avec espoir.
« Non, » répondit Crabbe. Et il ajouta avec fierté « Moi aussi je suis un Crétin ! »
« Pas vrai ? » répliqua son maître ironiquement.
« Si ! » jubila le serviteur.
Tout à coup, l'ascenseur s'ébranla et il s'arrêta net entre deux étages. On entendit un long gémissement et une petite marre se forma sur le sol.
« Je n'aurais pas du boire tout ce thé » gémit l'animagus qui se fit le plus petit possible en essayant de s'incruster dans un coin éloigné.
« Tu as un comportement étrange Queudver, » s'étonna Tom Riddle. « Je veux dire… plus que d'habitude ! Enlève ce mouchoir de ta tête !»
L'homme gémit encore et doucement retira le tissu protecteur de son crâne, regardant fixement le sol où la marre s'agrandissait.
« Bon, j'espère que la cabine ne va pas rester longtemps en panne » dit le Seigneur des Ténèbres. « J'ai un jeu de cartes sur moi. Qui est partant pour un strip poker ? »
« AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »
La cabine s'ébranla de nouveau et repartit doucement. Lorsque les portes s'ouvrirent, Queudver fût le premier à en sortir, rouge et dégoulinant de sueur.
'Il s'en est fallu de peu' se dit-il en pleurant.
Lord Voldemort et Crabbe s'extirpèrent eux aussi de l'ascenseur et firent quelques pas. Ils stoppèrent net lorsqu'un bruit inattendu se fit entendre. On aurait dit une sorte de râclement et de grincement.
« C'est un fantôme ! » gémit Crabbe blanc de peur en pointant son doigt vers une forme recouverte de la tête au pied. « Sauve qui peuuuuutttttttt. »
« Mais non Crabbe, c'est Queudver ! Retire ce mouchoir j'ai dit ! »
L'animagus s'exécuta et tout à coup, tous les trois ouvrirent des yeux ronds lorsqu'ils découvrirent enfin la source de ce bruit mystérieux.
C'était la chose la plus belle qu'ils aient jamais vu et le cœur serré, continuèrent de regarder cette vision enchanteresse et hypnotisante. Une chose qu'ils désiraient tous le plus au monde et qui constituait le nouveau plan d'Harry Potter pour faire tomber le Seigneur des Ténèbres.
