Kikou à tous. Merci pour vos reviews. Voici l'avant dernier chapitre d'Harry Potter à la recherche de la laitue perdue. J'espère qu'il vous plaira. Poutouxes à vous avec ou sans bave, comme vous préférez. ^^

Forty-times : Merci. J'espère que tu ne seras pas dessus par la fin de ma fic au bout de 8 chapitres même si elle devait, à l'origine, être beaucoup plus courte.

Lulu-Cyfair : Une BD ? Oui, ça me plairait bien… mais avec la scène de la crème sinon c'est po marrant. ^^

Maelle : 'Plus sexy que Ducky' ? Mazette, tu es sûr de vouloir les paroles. ^^

Lumos.Nocturne : Comme je me marre souvent devant mon ordi, je connais le syndrome mais comme mon entourage sait que je suis fofolle, ça ne choque plus depuis belle lurette. ^^

Pomfresh : Aaaah ma Pomy ! Non, je suis impitoyable avec eux mais je dois dire que comme ça, ils m'attendrissent, même Voldie. ^^

Arcadiane : J'adore faire les protagonistes complètement cinglés même ceux qui ne le sont pas dans la vraie histoire mais pour Crabbe et Queudver, ce n'est pas dur. ^^

Cachou : Pauvre Queudver ! Héhéhé ! Que je suis diabolique ! ^^ Pour la magnifique chose, ce chapitre y répond. ^^

Mad-eye-amarad : Il y en a un passage entre Voldie et Maugrey… J'espère qu'il te plaira.

Gaeriel Jedusor : Bah quoi ? Voldy les fesses au vent, de la crème dans ses plis, ce n'est pas sexy ? ^^ Mais non, je ne démolie pas l'image du beau Seigneur des Ténèbres, je le révèle au public dans toute sa splendeur, c'est tout et pour Sevy, non plus, je l'adore… surtout enrobé de chocolat. ^^

Chapitre 7 : Un plan machiavélique

« Woahhh » s'écria le très loquace Voldemort, en extase.

« C'est beau, » dit Queudver. « Je le veux ! »

« Non, c'est à moi » cria Crabbe.

« Allons, allons les enfants, » calma le grand mage noir, rougissant mais ne pouvant retirer ses yeux de la vision qui le maintenait captif. « Je sais que je suis beau mais vous ne pouvez pas, bien entendu, m'avoir. »

« Mais… De quoi parlez-vous maître ? » demanda Crabbe, l'air impénétrable et impénétré, même par lui-même.

« De ça misérable crétin ! » cracha Voldemort, toujours hypnotisé en pointant le doigt vers l'objet magique.

« Pas si misérable que ça maître, » marmonna Crabbe. « J'ai 5 gallions à la banque et une dent en or 18 carats. »

« Tais-toi » siffla le Seigneur des Ténèbres ne pouvant contempler autre chose que son reflet qui se profilait dans le miroir du Riséd.

Il était magnifique, vêtu ainsi de jaune… comment appelait-on ce subtile coloris aux reflets chatoyants.. oui, jaune…

« Pisse » dit-il.

Voldemort entendit soudain un bruit de liquide se déversant sur le sol et hurla « Pas toi Queudver ! »

« Oh pardon maître. »

Mais le puissant sorcier n'écoutait plus. Il admirait sa sublime réflexion qui se mouvait avec grâce et sensualité à l'intérieur du verre poli.

Les larmes lui montèrent aux yeux lorsqu'il vit qu'il n'avait pas un mais DEUX !!! – oui, vous avez bien entendu Mesdames, Messieurs - DEUX cheveux qui retenaient un diadème composé de millier de diamants. C'était le plus beau jour de sa vie – il le savait. Ses yeux rouges et globuleux se mirent à détailler avidement les moindres contours de son double. Des traits lisses et fins, une moue boudeuse. Son corps était magnifique, une taille de guêpe, des hanches étroites, des jambes interminables, imberbes et sans varices, s'il vous plaît !

Aucune mouche ne tournait autour de lui.

Voldemort remonta sa propre robe et compara.

« Non, pitié maître ! » pleurnicha Crabbe, horrifié. « Pas plus haut » 

Le souhait du mangemort fût bientôt exaucé - le Seigneur des Ténèbres laissant retomber vivement sa robe, l'air mécontent et fixa de nouveau son regard brillant vers le miroir.

Ses yeux s'embuèrent davantage lorsqu'il vit l'inscription sur son écharpe de Miss 'Voldemort - Sorcier le plus puissant et le plus beau du monde'. Il tenait un bouquet d'orties à la main et avait Ducky sous le bras. Et… - il rougit – Madame Impérium, sa voisine était là et le regardait avec une mine béate.

« Queudver ! » rugit soudain le mage noir. « Pousses-toi de là, pousses-toi de làààààààà !!! »

Peter Pettigrow faisait ventouse au miroir et contemplait son propre reflet se faisant masser par Lord Voldemort. Un verre de jus de citrouille à la main, il menait la grande vie, ne se privant de rien. Il était vêtu de l'uniforme de ses rêves : un simple juste au corps très moulant à paillettes. Il avait toujours voulu être trapéziste dans un cirque ! 

Crabbe lui aussi était envoûté par son image. Il se voyait avec un objet à la main dont il comprenait le sens. Un livre. Il savait lire !

« Stupéfix ! » cria une voix derrière les trois pieuvres qui s'étaient agglutinées sur la face de verre du miroir.

Il s'agissait de Maugrey Fol œil qui gambadait aussi rapidement que le lui permettait sa jambe de bois. Il portait un short et une chemisette tahitienne et devait revenir de vacances car il n'avait pas sa hache à la main.

Le sort atteignit Crabbe qui tomba à la renverse. Le Seigneur des Ténèbres rugit férocement tel un chaton sauvage et sortit Ducky qu'il pointa vers l'ex-Auror. Celui-ci haussa un sourcil ironique et Voldemort rougit. Il remit son caneton en peluche dans une de ses poches et en sortit son arme qu'il pointa de nouveau. Maugrey ricana et le mage noir regarda ce qu'il tenait. Et zut… son mascara.

L'homme-serpent tendit une main en avant en faisant signe à Fol Œil d'attendre un petit peu. Celui-ci secoua la tête réprobateur, en regardant Voldemort sortir son bâton de rouge, son crayon khôl, quelques jouets pour le bain, des bâtonnets d'encens, le CD de leur ancien tube 'Si tu m'épiles pas, j'te lance Avada' qu'il dédicaça rapidement et lança à Maugrey. Il commençait à désespérer quand, après avoir pris son string imitation peau de lézard, il trouva enfin sa baguette.

Maugrey ricanait toujours et Voldemort sortit l'une de ses fameuses répliques meurtrières.

« Maieuuuhhhhhh. » Puis, n'attendant pas une seconde de plus, enchaîna « Rictusempra ».

Fol Œil se plia en deux, le souffle coupé puis éclata d'un rire hystérique et irrépressible.

Voldemort était content de son petit tour. Il savait lancer les sorts plus vite que son ombre. Il ajouta donc « Tarantallegra » et tout en riant, Maugrey commença à danser aussi élégamment qu'à son accoutumé. Il aurait pu facilement passer pour un homme du monde. 

Entre deux fous rire, l'ex-Auror eut quand même l'occasion de crier « Furonculus » et Voldemort, horrifié, sentit se former d'immondes boursouflures sur son visage. C'en était trop. Il sortit son drapeau blanc de sa poche et déposa sa baguette à terre.

« C'est bon, c'est bon, je me rends » grogna le Seigneur des Ténèbres.

« MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE TOUT CE RAFFUT ? » cria une voix derrière eux.

Dansant et riant toujours, Maugrey ne se retourna pas, sachant que l'ennemi pourrait profiter de ce moment d'inattention pour attaquer. Il avait reconnu la voix du concierge et savait que le cracmol n'était pas assez stupide pour l'agresser lui.

Soudain, Fol Œil ne pensa plus. Il venait de recevoir une balle du flashball sur la tête et s'évanouit.

« Ah ! Ca lui apprendra à se ficher de moi ! » glapit Rusard fier de lui.

Lord Voldemort ricana intérieurement et regarda le concierge droit dans les yeux, un sourire séducteur aux lèvres. Rusard ouvrit des yeux horrifiés et se mit à trembler lorsqu'il reconnu l'homme qui se tenait devant lui : il s'agissait du pervers en tutu rose qui l'avait déjà traumatisé en lui montrant ce qu'il appelait un corps.

Le mage noir commençait à déboutonner son chemisier à l'effigie de Pluto quand Rusard tourna de l'œil.

« Et c'est fait ! jubila le Seigneur des Ténèbres. « Nous voilà débarrassés de ces deux crétins. »

Crabbe voulu échanger un regard inquiet avec Queudver mais celui-ci était toujours étendu, inconscient sur le sol.

« Enervotum » lança le mangemort à son collègue animagus. Rien ne se passa.

« Enervitum » essaya encore Crabbe. Rien.

« Euh… Enervétum ». Toujours rien.

Voldemort grogna et lança à Queudver l' « Enervatum » qui devait le ranimer.

Crabbe se précipita sur Queudver et lui murmura à l'oreille des mots qu'il pensait inaudible pour son maître. « Rusard et Maugrey sont des Crétins eux aussi. »

« Ooooohhhh » dit Queudver, le regard soudain animé d'une lueur qui ne lui était pas habituelle. On aurait presque dit qu'il réfléchissait.

Le Seigneur secoua la tête, désespéré et totalement résigné vis-à-vis de la fierté de ses mangemorts à se qualifier de crétins. Il fut tirer de son désespoir par un cri de Queudver.

« C'est Superman » s'écria Queudver.

Voldemort se tourna pour voir de qui son fidèle parlait et leva les yeux au ciel une fois de plus.

« Mais non imbécile, c'est… » rétorqua Voldemort.

« Si, si, » coupa Crabbe en sautillant d'excitation. « Regardez, il a un S de dessiné sur sa chemise de nuit. »

« C'est Severus ! » cria Voldemort.

« Par contre, il n'a pas de collant » nota Crabbe.

« Nom d'un bulldog qui ne bave pas, je n'en reviens vraiment pas, » s'extasiait Queudver les larmes aux yeux. « Non seulement, Elvis est ici mais Superman aussi, quel sera le prochain ? Wonderbra ? »

« Ce n'est pas Wonderbra, Queudver mais Wonderwoman » rectifia le Seigneur des Ténèbres.

Crabbe et Pettigrow se regardèrent abasourdis.

« Severus est Wonderwoman » dirent-ils en cœur.

« Mais c'est pas vrai ! » gémit Voldemort roulant par terre, frappant le sol de ses points, se tapant la tête… Ah non ! Pas le visage… Donc donnant des coups de pied dans les murs.

Le grand mage noir, releva la tête et croisa un regard inexpressif.

« Queudver ? » murmura-t-il.

Mais non, il ne s'agissait pas de son fidèle et la réalisation de cela, fit ouvrir de grand yeux au puissant sorcier.

« Mais, mais… C'est Ducky ! »

Voldemort releva tout à fait la tête et reconnu Severus Snape qui le regardait, rougissant.

« Severus, tu ne m'avais pas dit pour tes chaussons, tu les as trouvé 'Au Paradis de Ducky'… Ah petit cachottier, je vois que j'ai fait un adepte. »

Severus, de plus en plus rouge, essaya tant bien que mal de cacher ses pieds sous sa longue chemise de nuit grise. Quelle idée avait-il eu de sortir ainsi vêtu ? Snape se mordit la joue.

Derrière lui, bientôt, se forma un petit attroupement d'hommes. Voldemort fut heureux de voir que tous ses mangemorts étaient venus pour le soutenir.

'Ils sont très fidèles', pensa le Seigneur des Ténèbres.

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Ce qui s'est passé dans le camp des mangemorts

« I'm too sexy for my cat, too sexy for my cat... » chantait Severus Snape en se trémoussant sensuellement sur la scène, vite installée.

Les mangemorts applaudissaient en riant et en sifflant. C'était une soirée karaoké.

Des pizzas avaient été commandées et ils s'amusaient bien, lorsque une lettre leur arriva. Elle était destinée à Severus et venait de Poudlard.

« Severus » appela Lucius qui avait l'enveloppe à la main.

« Too sexy for » Severus s'interrompit brusquement à l'appel de son collègue qui lui montra la lettre.

Sexy Snape descendit de la scène et prit l'enveloppe qu'il décacheta. C'était Albus qui lui disait de venir immédiatement près de la tour Gryffondor, que Voldemort y était et qu'il avait attaqué une nouvelle fois. Il fallait donc l'arrêter dès à présent.

Severus sourit intérieurement. Le plan d'Albus était déjà amorcé. Il ne lui restait plus qu'à jouer son rôle et ce serait la fin du puissant mage noir mégalomane et fan de cosmétiques.

Il prit donc une mine sérieuse et inquiète devant les mangemorts et leur relata le contenu de la lettre.

« Dumbledore croit que je suis dans mes quartiers donc il faut que je fasse vite, » conclut Severus priant pour que Lucius ne se demande pas pourquoi le directeur de Poudlard n'avait pas utilisé la poudre de cheminette plutôt qu'une lettre. « Il faut y aller, tous. »

« C'est ce que j'allais dire » ajouta Lucius.

« Mais, » protesta Lestrange. « Severus n'a pas fini sa chanson. »

« Oui, » ajouta Avery. « J'ai parié 10 gallions que Lucius allait chanté 'La macarena'. »

Lucius lui lança un regard noir mais rougit.

« Et moi, j'ai parié que Lucius ne pourrait s'empêcher de se déshabiller sur scène » poursuivit Nott.

Lucius rougit de plus bel.

« Et les pizzas ne sont pas terminées » grogna Lestrange.

« Oui, là c'est abuser » continua Nott.

« Elles seront toutes refroidies » s'exclama Avery, mécontent.

« Le maître peut sûrement attendre, » poursuivit Lestrange. « Lorsqu'il s'était perdu dans le métro la dernière fois, on est venu le chercher le lendemain après-midi. Il n'avait pas bougé. Il avait même fait son beurre Tous les passants lui donnaient la pièce pour une opération de chirurgie plastique. »

Les mangemorts ricanèrent à ce souvenir.

« Ou quand il voulait aller dans la forêt interdite et qu'on la retrouver sept jours après dans un camping de nudistes. Ils avaient tous déserté. »

Ils ricanèrent tous de nouveau.

« Ou lorsqu'on l'a retrouvé un mois et demi après dans un musée qui montrait les fossiles préhistoriques. Les archéologues pensaient qu'il en était un. Ils ont tous dégusté après. »

Les mangemorts frissonnèrent à ce souvenir.

« Même la fois où on l'a trouvé, deux jours plus tard, attendant le train dans une gare désaffectée. Vous voyez il a passé sa vie à attendre, même la gloire et la beauté et on sait où ça l'a mené donc une heure de plus ou de moins, quelle différence ? » dit Nott.

« Justement, » contra Severus. « Il a assez attendu comme ça et plus vite ce sera fait, plus vite on pourra reprendre le karaoké. »

« Mais… et les pizzas » protesta Nott une fois encore.

« Viens ! » siffla Severus tandis que Lucius le poussait dans le dos pour lui dire d'obéir.

Ils transplanèrent donc tous et arrivèrent à Pré-au-lard. Ils mirent un plan en marche.

Les mangemorts attendraient sagement dans le forêt interdite pendant 10 minutes tandis que Severus ferait semblant d'avoir été couché dans ses chers cachots, puis d'être arrivé immédiatement après réception de la lettre au lieu dit. Voldemort ne se douterait de rien et tous les mangemorts pourraient être pris.

C'est donc ainsi que le Seigneur des Ténèbres trouva ses fidèles, des larmes contenues dans les yeux, ému par tant de loyauté. Ses larmes se mirent à couler lorsque tout au fond, dans l'ombre d'un couloir, il vit se profiler Madame Impérium que personne n'avait vu les suivre.

Avec tant de soutien à ses côtés, Harry Potter était fait comme un rat et allait périr de sa propre main – immédiatement.