Titre: Tomorrow, the end…
Genre: Yaoi et sérieux pas tristounet.
Base: Gundam Wing.
Couple : 1*2*1
Remerciement : A tous ceux qui me réclament sans cesse la suite de c't fic ^_^ ca m'encourage lol.
Site:
Tomorrow, the end...
Chapitre 14
Trowa assis aux commandes d'un petit vaisseau de transfert, avança
sa main vers le bouton de démarrage. Le petit moteur commença
à ronronner doucement. Le pilote se tourna vers Quatre qui griffonnait
la carte de l'usine. Sentant ces yeux sur lui, il fixa Trowa, l'interrogeant
du regard.
- Tu es bien sûr de vouloir faire ca ? Demanda Trowa.
- Oui et toi ?
- Si ce que tu as en tête tient la route, oui. Mais j'aurais aimé
prévenir Heero et Duo.
Trowa démarra l'appareil qui s'envola vers la colonie qui
abritait l'usine d'armement.
**************
- Duo ! Hurla Heero zigzaguant entre les élèves qui sortaient
de cours. Attend moi !
Duo malgré son état était plus rapide et il fut bien vite
hors de vue du soldat. Celui ci serra les poings, il s'arrêta et
attendit que les couloirs soient moins bondés. Après quelques
minutes, il marcha vers l'endroit ou il était sûr de trouver
son amant.
**************
Le petit vaisseau était enfin en orbite autour de la vaste colonie,
l'une des plus grandes et des plus riches. Trowa enclencha le pilote automatique
puis se rendit à l'arrière où attendait Quatre l'ordinateur
sur les genoux et la carte étalée sur une petite table.
- Bien alors la colonie est très peu surveillée, l'atterrissage
se fera sans problème. Entrer dans l'usine sera plus compliqué,
il faudra mettre hors d'état de nuire les gardes et enfiler leurs
uniformes. Ainsi grimés, il faudra attendre la relève pour ne
pas éveiller les soupçons. J'ai les horaires donc ici pas
de problème. Une fois à l'intérieur, il faut se rendre
dans la salle des machines en évitant de se faire repérer. Plutôt
facile ca … Bien ensuite une fois dans la salle, il faut réussir
à détruire les machines, mais sans explosions. D'après
la configuration des appareils un simple court circuit suffira à réduire
à néant toute la programmation et comme ces machines sont sûrement
les dernières elles ne pourront pas être réparées.
Tout compris ?
Trowa hocha simplement la tête en souriant.
- Bien ensuite, il vaudra passer par les entrepôts pour voir l'ampleur
de l'industrie.
- OK.
- En avant ! Dit simplement Quatre.
Trowa éteignit le pilote automatique et lança le vaisseau vers
la colonie.
**************
Il passa sa carte dans la fente et la porte en verre s'ouvrit en silence,
il entra sur la pointe des pieds sur l'immense salle toujours aussi sombre.
La lumière de la lune et des étoiles filtrait au travers du plafond
de verre éclairant faiblement les petits jardins qui composaient la salle
perpétuellement vide. Il parcourut les allées bétonnées
en silence fouillant les pelouses. Soudain il aperçut assis sur l'un
des bancs entre deux arbres, un jeune garçon en uniforme le visage dans
ses mains. Une longue natte s'écoulait dans son dos secoué
de sanglots. Il s'approcha et s'assit au côté de l'élève.
Celui-ci le regarda, ses yeux gonflés et ses joues humides et rouges
lui serraient le cœur.
- Ho Heero je suis désolé. Gémit-il en reniflant. Je suis
à bout de nerf je ne sais plus ce que je dis, je suis vraiment …
Heero le prit dans ses bras et le serra fortement, lui caressant les cheveux
avec tendresse.
- Ce n'est pas grave. Chuchota- t - il à son oreille. On est tous
à bout. Mais tout sera bientôt fini.
Duo pleura de plus belle, agrippant la chemise blanche d'Heero. Celui
ci ferma les yeux et le berça doucement.
- Quatre va m'en vouloir… Je … Je suis trop égoïste.
- Duo … Après ce que tu as vécu, tu as le droit d'être
égoïste. Et tu connais bien Quatre, il ne t'en voudra jamais.
- Je ne pensais vraiment pas ce que je disais. Je suis …
- Je sais. Ne t'inquiète pas. J'ai déjà oublié.
Duo le resserra son étreinte. Heero passa la main sur sa joue et sourit.
Duo n'avait jamais espéré voir un sourire aussi tendre sur
le visage du soldat.
- Merci. Dit simplement Duo, avant de se blottir dans les bras de son amant.
**************
Quatre et Trowa avait réussi à se faufiler jusqu'à l'usine. Ils étaient derrière un mur observant les deux gardes qui surveillaient mollement la petite porte qui menait à l'intérieur. Trowa neutralisa rapidement les deux hommes et les tira jusque dans une petite allée desserte. Ils revêtirent les uniformes des gardes, Quatre nageait un peu dans son pantalon et sa veste tandis que le costume de Trowa semblait cousu sur lui. Le petit blond resserra sa ceinture et alla prendre place devant la porte. La relève ne se fit pas attendre, Quatre avait tout calculé à la perfection. Il entrèrent dans le bâtiment sans problème, et sans même une question de la part des nouveaux venus.
L'intérieur du bâtiment était vivement éclairé par de puissants néons, quelques ouvriers en bleu de travail allaient et venaient sans un seul regard pour les deux espions. Après quelques minutes de marche ils arrivèrent dans la salle principale. Un bruit horrible, bourdonnement incessant envahissait la salle remplie de machines en activité. Quatre regarda discrètement son plan puis se dirigea vers le fond de la salle, suivit par Trowa. Ils se glissèrent derrière l'un des plus gros appareils. Quatre ouvrit une espèce de trappe renfermant tout un système de câble et de circuit.
Trowa regarda Quatre puis lui désigna les circuits en haussant les
épaules. Le blond lui sourit malicieusement et sortir de sa poche un
petit pétard d'enfant. Trowa éclata d'un rire étouffé
par le bruit de l'industrie et ébouriffa les cheveux dorés
du petit génie.
Celui ci sortit alors une carte précise des câbles et circuits
qu'il avait sous les yeux. Une crois croix rouge barrait l'un des
câbles. Quatre plaça l'explosif enfantin à l'endroit
qu'il avait marqué à l'aide d'un chewing-gum.
Les moyens dérisoires qu'ils utilisaient faisait sourire Trowa,
lui qui avait été aux commandes d'une des armures mobiles
les plus sophistiquées. Il réprima un soupir en repensait à
son bon vieux Heavyarms.
Quatre rallongea la mèche de quelques centimètres avec celle d'un
autre pétard. Il sortit ensuite un petit briquet cadeau d'une de
ses sœurs puis alluma le fil. Il rangea le briquet puis s'en alla
vers la porte de l'arrière salle. Il l'ouvrit et sortit de
la pièce. Il se tourna vers Trowa avec le V de la victoire et le sourire
aux lèvres.
- Mission accomplie. Dit-il après s'être éloigné
de la pièce si bruyante.
- Rien n'est encore gagné. Dépêchons-nous d'aller
dans le hangar avant qu'il ne cherche partout les saboteurs.
- Rabat joie.
Quatre tapa amicalement l'épaule de Trowa puis ils se dirigèrent
rapidement dans les sous-sols là où se trouvaient les hangars.
Soudain le sourd bourdonnement céda la place à des cris de panique.
Le petit empathe ricana mais lorsqu'il pénétra dans le hangar
il fut envahi par une sensation de mal-être et de tristesse qui le fit
chanceler.
Trowa fut le premier à entrer, il parcourut rapidement la salle remplie
de caisses et de vaisseaux transporteurs. Quatre hésitait à entrer
mais sachant que son habitude pouvait lui être fatale il entra. Ne voyant
pas Trowa il explora la pièce. Mitraillettes, revolvers et même
grenades, étaient stockés en attendant leur convoiement vers la
terre, dans de larges conteneurs. Quatre en fut complètement horrifié,
ils avaient lutté si dur pour que cela n'existe plus. Trowa avait
raison: voilà ce que les hommes faisaient de cette chance qui leur avait
été donné. Les armes, les guerres, la violence, le sang
et la mort. Pourquoi le monde tournait-il toujours autour de ces mots si terribles
?
Trop troublé par ses pensées si noirs il ne vit pas l'ombre
qui passa derrière lui. Celle ci avançait doucement et sans bruit.
A son côté battait une matraque et dans sa main gauche se trouvait
un petit revolver. Il avança sa main et attrapa l'épaule
de Quatre qui se retourna étouffant un cri de surprise, il envoya son
poing dans la direction de l'agresseur. Celui ci sous le choc tomba par
terre les quatre fers en l'air.
- Trowa ! S'écria Quatre en rouvrant les yeux. Il posa ensuite
les mains sur sa bouche puis s'accroupit au côté de Trowa.
Je suis désolé… Ca va ?
Trowa se releva en se frottant le nez.
- Mouai… tu as un sacré coup droit.
Quatre éclata de rire en aidant sa victime à se remettre sur pied.
- Il y a vraiment de tout et de n'importe quoi dans ce hangar. J'ai
découvert que deux convoyeurs partent toutes les deux heures. C'est
impressionnant le nombre de flingues qui doivent être sur terre.
- Ce n'est pas impressionnant … c'est terrifiant. Répondit
Quatre avec regret. Comment allons-nous faire pour empêcher l'invasion
du royaume de Sank? Avec l'artillerie qui doit être stocké
là bas, ils pourraient faire sauter trois fois la terre avant que nous
puisions puissions faire quoi que ce soit.
- Avant toute chose, il faut aussi trouver qui est le représentant et
des preuves de l'innocence de Heero.
- On est pas sorti de l'auberge. conclut Quatre dans un élan de
pessimisme.
Soudain, une douleur aiguë s'empara de la poitrine de Quatre. Il
se plia de douleur au moment même où résonna une sinistre
détonation. Le blond surpris se tourna vers Trowa, mais il n'était
plus à ses côtés. Il était allongé plus loin
les yeux fermés, un trou noir au niveau de la poitrine. Quatre n'en
croyait pas ses yeux. Tremblant de tous ses membres, il n'osait pas bouger.
- T.. Tro … Trowa. Bégaya Quatre en avançant vers le corps
sans vie du pilote.
Il ferma ses yeux qui lui brûlaient. Il n'arrivait pas à
pleurer. Il prit sa tête dans ses mains et hurlant sans bruit. Mais dans
un éclair il se retourna les poings serrés et les yeux vides.
Il se retrouva nez à nez avec une vingtaine de gardes armés jusqu'aux
dents. La haine emplit le cœur de Quatre l'animant du seul désir
de tuer. Un courant d'air commençait à tourner autour du
petit arabe libérant ses cheveux dorés de la casquette de garde.
Il ouvrit ses mains sur lesquelles se concentrèrent tous les tourbillons
de haine pure et avança vers ses ennemis qui le visèrent avec
leurs mitraillettes et revolvers. Quatre lança ses mains vers les gardes
qui n'eurent pas le temps d'appuyer sur la gâchette avant
de s'effondrer sur le sol. Une dizaine d'hommes tombèrent,
les yeux exorbités. Quatre sursauta, les survivants hébétés
et terrorisés n'osaient pas bouger. L'empathe les regarda
sans rien dire, ses yeux se brouillèrent de larmes, ses jambes se dérobèrent
sous lui, il tomba à genoux. Il sentit l'énergie s'échapper
de son corps et ses yeux se fermer. Une dernière larme passa sur sa joue
avant qu'elle ne touche le sol froid du hangar.
A suivre …
