Titre : Comment je t'ai eu…Comment je vais sûrement te perdre… Chapitre2 : Loin de moi
Auteur : Skeapy ou PZ.
Base : Gundam Wing
Genre : yaoi (devinez le couple…pas dur avec le chapitre1 !)Pov' de Quattrounet..peux pas en dire davantage sinon j'vais raconter toute la fic avant de l'avoir écrite !
Disclamer : oui ben non, les persos m'appartiennent toujours pas. Ca ne serait tarder puisque je suis en cours de négociations….
Comment je t'ai eu…comment je vais sûrement te perdre…Chapitre2 : Loin de moi...
Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi as-tu accepté ?Maintenant tu es loin de moi et tu sais très bien que je ne suis rien sans toi…
Deux semaine que tu es parti pour l'Afrique…encore 4 voir 5 mois à t'attendre. Je ne sais même pas avec certitude la date de ton retour, selon l'avancement et les complications de ton travail. Pourquoi avoir accepté ? Tu me diras, t'avais pas tellement le choix ! Qu'est-ce que j'ai fait pour être séparé de toi ainsi ?!
Des fois je me demande si nos mentors ont réellement accepté notre relation. Ils l'ont peut être fait exprès, espérant secrètement que nos sentiments changeront avec le temps. Ils peuvent toujours attendre ! Mes sentiments sont trop profonds pour n'être qu'un leurt passager…je sais que c'est toi Trowa…je sais que je ne peux me passer de toi, et là, je suis en manque. Il me faut ma dose, il me faut ma drogue… revient moi !
Je ne peux m'empêcher de débarquer dans le laboratoire de nos professeurs en folie furieuse et en état de semi- dépression nerveuse. Je me mets à hurler que c'est inadmissible et inhumain de me faire ça, de nous faire ça et que je ne comprends pas à quoi cela rime, à part me faire péter un câble. Je crois que je dois être dans un état pitoyable…des larmes perlent de mes yeux dans lesquels tu t'y plongeais tout les jours, surtout au réveil lorsque j'étais boudiné contre toi. Je ne sais pas exactement comment ils m'ont fait taire, sûrement à l'aide de calmants…Ils m'ont ensuite expliqué que là n'était point du tout leurs intentions, que seul toi avait les compétences requises pour la défense des civils et que seul moi pouvait subsister aux besoins stratégiques des trois autres pilotes. Je rentre alors tout penaud dans nos quartiers, honteux d'avoir accusé à tord nos supérieurs. Je m'allonge sur notre lit commun, espérant que tu viendrai m'y rejoindre…
Trowa…encore une nuit à passer loin de toi, loin de moi…loin de tes bras dans lesquels je devrais être. La nuit se fait de plus en plus profonde et intense, comme mon désir de t'avoir près de moi, près de mon cœur. Ta peau douce me manque…ta joue contre la mienne, tes mains sur mes hanches…ça devient une obsession. Je deviens fou sans toi. Mon obsession, ma raison de vivre…c'est toi. Il me tarde de retrouver les séances de ''chatouilles'' que tu me faisait subir avec un petit sourire mesquin. Et ton sourire, tes yeux…
Obsession…obsession…
Mon cœur se serre à l'évocation de ton prénom, à l'image de ton visage d'ange. Je sais qu'il se passe quelque chose…Je sais qu'il t'arrive une coucouniett', je le sens au fond de moi et cela ne me trompe jamais. Des fois, je hais mon don d'empathie. Il faut que je te vois…que j'en ai le cœur net. Je ne sais même pas si ce n'est qu'une forme d'inquiétude mélangée à de la folie amoureuse qui prendrait le dessus sur mon sens des perception télépathiques. Cela me ronge de l'intérieur de ne pas savoir, de ne pas recevoir de nouvelles. Prends-tu seulement le temps de m'écrire et de penser à moi ?
Duo commence à s'inquiéter pour moi…je dois être dans un état vraiment misérable. J'ai peur qu'il ait de la pitié pour moi. Je ne demande pas ça, juste te revoir…Il s'est ligué avec les autres pour me changer les idées et sûrement tenter de m'arracher un sourire. Il n'y a que toi qui sait me rendre heureux…Ils ont prévu de m'emmener au ciné cet après-midi. Je n'ai pas envie d'y aller. A quoi bon ? Tout est si fade sans ta présence, tout est si vide. Je n'ai envie de rien sans toi.
Je viens de recevoir ta lettre, de tes nouvelles, enfin ! Mes mains tremble à l'idée d'apprendre de tristes et regrettables faits, j'ai du mal à ouvrir l'enveloppe. A l'intérieur, une feuille délicatement parfumée de ton odeur que j'aime tant et qui me rend mélancolique. Une écriture hésitante, me disant que tu vas bien, qu'il fait très chaud, mais que la vie est très chère là bas. Un petit paragraphe trop court à mon goût suivit d'un ''je t'aime Quattre'' qui me fait frissonner…Ceci me permets de tenir quelques minutes sans trop d'angoisse et de bouffée de chaleur. Mais l'effet de manque réapparaît peu de temps après, me rabattant une foi de plus sur tes photos où je te sers dans mes bras…où tu n'es qu'à moi. L'envie de pleurer se fait sentir, les larmes commencent à monter dans le fond de mes yeux ainsi que des faibles picotements. Ces photos ne sont que trop peu de choses pour assouvir ma soif de sentir ta présence. Je me jette une fois de plus sur notre lit, serrant ton oreiller contre mon visage. Je pense…que tu es fort, que tu sauras te débrouiller et me rappelles ta promesse : tu n'as pas le droit de m'abandonner. Je me laisse aller, me nourri très peu et ne fais aucun effort pour faire face à notre fatalité. J'en conclu que tu n'apprécierais pas de me voir dans cet état critique, que je dois me faire force pour que tu me retrouves en forme et rayonnant. Plus facile à dire qu'à faire. Quelques minutes plus tard, je rentre dans le salon, un grand sourire au lèvre. Duo m'interroge, pensant que tu m'avais écrit pour m'annoncer que tu rentrais. Je ne lui réponds que par un ''c'est pour lui que je fais ça''. Une marque de joie passe sur son visage, une étincelle éclair ses prunelles améthystes. Je crois qu'il est heureux de me voir reprendre des forces mentalement et qu'il trouve sûrement ça beau comme preuve d'amour. Je commence alors a me réinterresser à la vie en communauté, apprends que Duo enchaîne les petites amies et sort souvent pendant que Heero s'inquiète pour lui. Il a peur, d'après lui, qu'il tourne mal. Serait-il jaloux ? Je me promets de m'occuper de ces deux là lorsque je t'aurais retrouvé. A deux on est toujours plus fort et je sais qu'au fond, Duo multiplie ses conquêtes que par impuissance d'avouer ses vrais sentiments pour le pilote du Wing.
Je me sentais si bien avec toi…si paisible, si serein, si heureux ! J'ai beau reprendre le dessus sur mes idées noires, tu me hantes toujours, obsessionnelle ment.
Obsession…obsession…
Tout me fait penser à toi, à un fou rire qu'on a partagé ou à quelque chose qu'on a vécu ensemble. Un cri étouffé par l'oreiller…deux mois que t'es parti.
Une douleur si intense au fond de moi. Là, j'en suis sur, quelque chose s'est passé. Je ne peux plus tenir en place, il faut que je te rejoigne, il faut que je te sauve. Une autre douleur plus profonde me traverse le torse. Pourquoi toi ?! Je ferme le rabat de ma valise sur toutes mes affaires mises en vrac, laisse un mot sur la table pour les autres lorsqu'ils rentreront et claque la porte derrière moi.
Je rentre dans l'aéroport, affolé et cherchant des yeux le numéro amenant à mon avion. Je tente de me calmer, me disant que j'arriverai à temps…La douleur se fait maintenant continue…je sais que tu pers tes forces, que tu t'affaibli. Ne t'inquiètes pas mon amour, je ne t'ai pas dit ''oui'' pour te laisser mourir loin de moi…j'arrive…
Fin du chapitre2….si vous voulez la suite, reviews, reviews, reviews !!!
