Récapitulatif des deux premiers chapitres : Sasuke Uchiha est un des héritiers d'UchihaCorp, une entreprise d'électroniques et de divertissements dont le capital se chiffrait à plusieurs centaines de milliards de dollars. Cet obsessionnel assumé est fasciné, depuis une poignée d'années, autant par les talons Louboutin que par la personne véritable de sa secrétaire, Sakura Haruno. Il découvre par le biais de son meilleur ami, qu'elle était peut-être une escorte-girl... Dans son monde cela signifiait qu'elle n'était même pas digne d'être une maîtresse. Sa déception plus que sa rage le fit alors fuir du pays... Ceci pour ne jamais revenir ? C'était mal connaître l'Uchiha.
/!\ Attention, les deux chapitres ont été mis à jour avec beaucoup de correction, une meilleure description des personnages, etc. Je n'ai cependant pas modifié le script.
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Honneur et préjugés.
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Sasuke trouva la solution. Une solution si simple qu'après l'avoir trouvée, étudiée, fomentée et planifiée il s'était sentit bête de ne pas y avoir pensé beaucoup plus tôt. Non, en fait pouvait-on lui en vouloir d'avoir pris deux semaines d'absence -payés, bien entendu ! Il ne fallait pas pousser non plus- après avoir découvert le sordide secret de sa secrétaire? Il n'avait pas remis pied au siège d'UchihaCorp depuis ce qu'il refusait de nommer sa : « fuite éhontée». Entre guillemets car, une fois de plus, cela n'avait pas été le cas ; un Uchiha ne fuyait pas.
Les portes coulissantes de la pièce privée étaient grandes ouvertes. La douce chaleur de l'été enveloppait l'air presque d'un mystère enchanteur. Il faisait nuit noire dehors. Le ciel nuageux et dénué d'étoiles apportait une sensation de bien-être que Sasuke n'avait pas ressenti depuis fort longtemps. Le bruissement délicat de l'eau provenant du jardin japonais le sortit de sa torpeur. Ce liquide fourbe, fluide, s'écoulait du bout d'un bec en bois pour s'engorger sinueusement le long de fibres végétales vertes et lisses. Une tape de bambou, sèche, éphémère, contre la surface rugueuse d'une pierre antique, et le cycle recommençait. Cela à l'infini.
L'accueil princier dont l'établissement l'avait à nouveau gracié, à coups de révérences et de courbettes élégantes, faisait justice aux cinq étoiles Michelin modestement affichés -presqu'à la sauvette !- à l'entrée du restaurant gastronomique. D'ailleurs, avait-on besoin de s'attarder sur ce genre de classement subjectif par nature pour apprécier l'emplacement de choix, le bon goût du mobilier bicentenaire, le service d'exception et la qualité des plats succulents servis par un chef cuisiner n'ayant pour seul tourment que de faire découvrir des mets gustativement avant-gardiste à ses invités ?
Ses yeux quittèrent le ciel ténébreux pour se poser sur la silhouette toute en courbe à genoux, près de lui.
Ba-dump !
Son cœur gronda. Il fit écho aux prémices d'orage qu'on apercevait dehors. Combien de fois pouvait-on tomber amoureux de la même femme ? Sasuke n'avait pas fini de le découvrir… La tension au bout de ses poignets fins tandis que la jeune femme aux cheveux roses effectuait à la perfection la cérémonie du thé le subjugua. Sur leur table, diverses entrées gisaient intacts dans des couverts en céramique savamment ordonnés. Il le remarquait tardivement mais Sakura avait débarrassé les plateaux servis par l'équipe, et à présent, telle la matriarche qu'il projetait d'en faire, elle s'était discrètement placée à ses côtés pour servir sa tasse avec un respect qui le combla de joie.
C'est elle, il n'y a qu'elle. Je ne veux personne d'autre. Il n'y a qu'elle. Sakura… Il n'y a que toi que j'aime.
Une bouffée de son parfum fleuri accrut son obsession. Il était décidé à la faire sienne depuis quelques jours de toutes les manières. Leur présence dans ce lieu privilégié n'était pas fortuite. À son retour du havre de paix, qu'il s'était offert à coup de millions d'euros sur une montagne quelconque en Suisse, deux jours plus tôt, son plan avait déjà murit au stade où plus aucun doute concernant la filiation « impropre » de sa future femme n'avait subsisté.
Il tourna légèrement son buste vers elle, à sa droite. Elle attendait qu'il goûte le thé qu'elle avait préparé avec soin. Ses papilles se réveillèrent au goût léger de la boisson mi-tiède, parfaite; d'un signe de main, il lui donna congé. Elle s'inclina, puis reprit place en face de lui à l'autre bout de la table. Quelles manières délicieuses ! se dit-il, stupéfait. Quelle connaissance parfaite des traditions encore d'usage dans les dynasties fortunées telles que celle de Sasuke.
Sasuke lui fit signe de la tête. Il lui adressa ses premiers mots de la soirée – outre bien sûr les salutations de rigueur à leur rencontre devant le restaurant, une heure plus tôt.
— Mange, je ne t'ai pas invité pour me servir toute la soirée, grogna-t-il faussement en la voyant rechigner à ouvrir le bal.
C'était le rôle des hommes. Sakura semblait le savoir et était décidé de s'y tenir. Il soupira donc et entama le repas par les marinades. Soulagée, Sakura suivit. Bouchée après bouchée, le silence s'éternisa ; se fit plus long, plus gênant. Le ciel gronda à l'extérieur. Les yeux verts de la rose se portèrent vers le coupable du vacarme.
— Il semblerait que nous entrions dans la saison pluvieuse, fit remarquer Sasuke en fusillant le ciel du regard. Peut-être serait-ce plus judicieux d'attendre le retour du printemps l'année prochaine pour le mariage.
Il prit une gorgée de thé après avoir mangé un anchois divinement salé. Cela repousserait son programme de six bons mois mais n'était-ce pas préférable que de finir avec des invités trempés ? Et puis, au vu de la… nature, par manque de meilleur terme, du second travail de Sakura, il était inévitable que d'autres personnes faisant parti ou non de son entourage proche, ennemis comme alliés, le découvrent. N'était-ce pas préférable d'écarter le doute, dans un premier temps par de longues fiançailles, qu'il ne l'avait pas mise enceinte et que ce mariage avait un autre socle que le maintien de sa dignité pour ne pas concevoir de bâtards ? Il prouverait durant ce semestre de fiançailles que son attachement à sa fiancée était indéfectible afin que plus tard aucun malotrus n'ose user de langues de vipères pour bafouer l'honneur de sa femme ou la faire se sentir indigne.
— Pardon, je ne comprends… commença-t-elle avant de se faire interrompre par une maîtresse de salon.
— Uchiha-sama, Haruno-sama, s'annonça-t-elle.
On pouvait facilement l'imaginer, assise à genoux sur les tatamis de couloirs, derrière la porte coulissante menant à leur salon privé. Il finit son thé.
— Jeune maître, vos parents viennent d'arriver à l'instant.
— Faîtes-les entrer comme prévu.
— Bien, jeune maître.
Il crut voir sur le visage de Sakura une pointe d'incompréhension rapidement masquée par le masque social clinique qu'elle ornait aux réunions Tout ferait sens quand elle verrait ses parents. Sasuke en était convaincu.
Le premier panneau coulissant fut ouvert par la maîtresse de salon, assise en seiza sur le côté. Elle se releva avec une vitesse et une dextérité inégalable, puis se remit vite à genoux de l'autre côté de l'embrasure pour ouvrir le second volet. Elle s'inclina ensuite, paumes à plats au sol et le front contre terre en attendant l'arrivée des éminents personnages. Un service haut-de-gamme ! Ce fut durant cette prosternation lente et révérencieuse, un strict minimum dira-t-on pourtant, que le patriarche et la matriarche du clan Uchiha firent leur entrée.
Ils étaient vêtus d'un kimono dont les tissus, complémentaires, paraissaient des plus riches et des plus précieux. Les yeux entraînés de Sasuke devinèrent assez facilement que la maison de confection de telles parures avait un historique d'au moins cinq cents ans dans le domaine, tant la broderie et les feuilles d'or des tuniques témoignaient de leur authenticité. La prestance de leur port de tête orné de la chevelure de jais si significative du clan Uchiha accentuait ces détails qui, en vérité, n'en étaient pas dans leur monde d'apparences et de concurrence pour atteindre la perfection.
— Commencer un repas avant l'arrivée de ton père est inadmissible, fit remarquer Mikoto Uchiha, la mère de Sasuke.
— Je vous ai convié à un dîner privé qui était supposé commencer il y a une heure déjà, rétorqua Sasuke en se servant des anchois marinés. Alors vous nous pardonnerez de ne pas être morts de faim avant votre arrivée.
Sakura, qui s'était levée et inclinée à la vue des têtes de clan, lui fit les gros yeux. Une réprimande semblait mourir d'envie de lui échapper à en juger ses lèvres pincées fermement l'une contre l'autre. Sasuke n'avait pas envie de gâcher leur première soirée officielle en tant que fiancés. Alors, il soupira, se leva et s'inclina à son tour. Brièvement, il ne fallait pas abuser non plus. Fugaku Uchiha, son père, se racla la gorge en le regardant d'un air désapprobateur puis son attention se porta sur la jeune femme en face de son fils. Sakura sursauta.
— Uchiha-sama, nous avons eu l'occasion de nous croiser à de nombreuses reprises sans pour autant échanger au-delà de simples formalités alors je me permets de me présenter à nouveau. Je me nomme Sakura Haruno et je suis la secrétaire du directeur… votre fils.
Durant son introduction, le couple l'observait d'abord avec désintérêt puis intrigue et ouvertement de la curiosité. Sasuke n'avait jamais vu autant d'émotions passer sur le visage de ses parents en si peu de temps.
— Haruno, répéta Fugaku. De la branche ministérielle ?
— Non, Monsieur.
— De l'industrie, alors ? tenta Mikoto.
— Non plus, j'en suis navrée.
— Un Haruno d'origine chinoise, va savoir d'où lui provient ce nom de famille alors qu'il ne partage aucunement le sang d'un parent japonais, semble avoir débuté une franchise de sa multinationale à Kyoto. Seriez-vous un de ses parents éloignés ?
— Je crains qu'il n'y ait erreur sur la personne.
Il y eut un silence suivit par plusieurs coups d'œil insistants de l'assemblée à Sasuke. L'entrée de la maîtresse de maison coupa la tension. Cette dernière réorganisa la table en silence et avec une efficacité hors pair. À présent, Sakura s'assoirait aux côtés de Sasuke pour son plus grand bonheur tandis que le couple puissant occuperait les zabutons en face. Ils prirent place dès que la porte se referma derrière l'employée.
— Je ne veux pas tourner autour du pot, commença froidement Sasuke.
— Quand l'as-tu déjà fait, mon fils ? se moqua sèchement Mikoto.
— Je vous ai convié à ce repas pour annoncer mes fiançailles avec Sakura, poursuivit-il en faisant la sourde oreille.
Il entendit un hoquet de stupeur à sa droite mais il l'ignora. Il était venu préparé.
— Je vous éviterai les 2 heures nécessaires à vos larbins pour enquêter sur sa vie personnelle et ses antécédents. Elle ne provient pas de notre milieu : feu son père était un parieur connu des forces de l'ordre pour faits de violences, chantages et vols avec coups et blessures ; sa mère est une institutrice de province reconvertie en propriétaire de magasin d'alcool à Tokyo, quelques années avant son mariage. Sakura a grandit dans ce qu'on m'a dit être une famille aimante. À ses dix sept ans, grâce à son classement de n°1 au japon au daigakenyugakehigun*, elle a obtenu une bourse d'étude complète à l'Université de Tokyo. La même année, son père est mort. Le service des impôts ont rattrapés ses dettes et le magasin de sa mère a fini hypothéquée pour en rembourser une partie. Elles ont été dans l'incapacité de subvenir à leurs besoins, alors Sakura s'est mise à travailler à temps partiel dans la restauration puis au marché des poissons les matins. Il semblerait que ses notes ont évidemment chuté et qu'elle ait perdu sa bourse. Enfin, je suppose parce que sinon je ne vois pas quelle autre raison elle avait pour devenir une hôtesse de bar…
Il se servit du Saké. Sa langue était sèche, les anchois étaient trop salées.
— Elle a amassé assez d'argent sur trois ans pour payer ses études et subvenir aux besoins de sa mère mais après avoir été embauché à mon service, son salaire ne suffisait pas pour payer le reste des dettes de son père. Elle est donc devenu une escorte de luxe pour avoir un revenu complémentaire. La conclusion que vous devez tirer de son histoire est que Sakura est une femme brillante et forte qui a su se créer des opportunités sans abandonner les valeurs qu'elle plaçait en tête de liste : à savoir conserver son unité familiale et prendre soin de sa mère. Je ne tolèrerai aucune remarque, ne serait-ce qu'un regard intéressé, envers sa personne. Soyez comme morts pour elle si vous n'approuvez pas notre relation car elle sera ma femme quoiqu'il puisse m'en coûter.
Sasuke termina sa tasse à Saké. Il n'entendit aucun ajout de la part de Sakura alors il poursuivit son repas sans ménagement. Ses parents étaient pâles comme un linge, stupéfaits par cet impromptu récit dramatique.
— Mais, tu as déjà une fiancée, parvint à balbutier un Fugaku plus que sonné.
Les baguettes de Sasuke se figèrent en l'air. Ah. Il l'avait oublié mais oui, il avait une fiancée à son actif depuis ses sept ans. Détails. Il se sentait extérieur, presque invité sous la contrainte à entretenir cette alliance familiale qui n'avaient pour seul mérite que l'accroissement d'un capital social et culturel immense. Il était suffisamment fortuné aujourd'hui pour prendre soin de Sakura et de leur descendance sur plusieurs générations alors quel mérite restait-il encore à cette relation caduque ?
— J'enverrai une corbeille d'excuse aux doyens des Hyûga… Hinata a le champ libre pour réciproquer l'amour que lui porte Naruto.
— Sasuke ! tonna Fugaku en tapant la table en bois de son poing féroce.
— Je tiens à couper court à vos éventuelles protestations. Je ne changerai pas d'avis et votre opinion n'est qu'accessoire. Il est possible que j'y repense à deux fois si Itachi émet des réserves envers sa vertu mais nous savons tous les trois que sa bénédiction est déjà acquise car il ne souhaite que mon bonheur. Alors serez-vous invités à notre mariage ou pas ?
La fureur identique sur les deux visages matures lui fit rouler des yeux. Ils l'avaient relégué au sempiternel rang de « second né » en plus de lui dicter ses fréquentations, ses goûts, ses envies et de planifier sa carrière avant sa naissance. Même son mariage avait été échafaudé sur la grande pièce montée de son simulacre de vie. En réalité, ils n'avaient pas trouvé mieux pour se racheter une conscience parentale que de passer sous silence ses caprices — obsessionnels dirait-il, mais ses parents ne voyaient pas d'un bon œil les problèmes mentaux et préféraient faire comme s'il était juste un peu plus insistant que les autres garçons de son âge. Ils avaient contribués à faire de lui l'être égoïste qu'il était aujourd'hui, ne leur en déplaise.
Il jeta distraitement un coup d'œil à Sakura. Son ton envers ses parents la gênait-elle ? En effet, cela devait paraître loin de l'atmosphère aimante et chaleureuse dans laquelle elle avait grandi. Il ne put rien lire sur le visage lisse de la rose. Sa tête était haute et ses poings, posées poliment sur sa jupe tailleur, tenaient avec élégance une tasse de thé fumante.
— J'ai failli oublier le plus important, se souvint-il.
Il sortit un écrin discret d'un bleu royal signé Chaumet© de sa poche ainsi qu'une enveloppe noire portant le logo d'une banque très en vue. Il les déposa en face de Sakura.
— Ne t'inquiètes plus pour les dettes de ton père, avec cette blackcard tu pourras les rembourser et racheter le magasin de ta mère. Tu peux lui acheter un duplex également si elle en émet le souhait… nous devrions en discuter plus tard. Nous pourrions être voisins.
— Sasuke !
— Voici ta bague de fiançailles mais ne la porte pas encore. Pour préserver l'honneur de mon ancienne promise, je suis dans l'obligation morale de rompre nos liens avant de te la glisser au doigt.
Il se tourna vers ses parents.
— Je le répète : ferez-vous partis de nos invités ou pas ? répéta Sasuke en les fusillant du regard.
Ces derniers, rouges de confusion et de fureur, échangèrent des regards désemparés. Plusieurs dizaines de minutes s'écoulèrent dans une humeur mijotant rancœur et offense.
— Nous reprendrons cette discussion lorsque tu auras repris tes esprits, garçon, cracha Fugaku en faisant signe à sa femme de le servir.
— Hum, c'est ce qu'on verra, le provoqua Sasuke avec un rictus qu'il savait insupportable dans cette situation.
Le sujet tendu dériva sur les activités précédentes de Fugaku et Mikoto. Ces derniers revenaient visiblement d'un dîner de gala avec des personnalités décisionnaires de la politique japonaise et plusieurs entreprises pharmaceutiques. Sasuke en profita pour s'informer des futurs projets de lois encore au stade officieux. La soirée prenait un tournant confortable, utile ; ses parents faisaient visiblement de leur mieux pour oublier son annonce.
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Leur repas en 7 services terminé, ils furent tous escortés à l'extérieur du restaurant. Sasuke regarda ses parents partir en premier après un dernier sourire contrit de la part de Mikoto à l'intention de sa future fiancée. Il se tourna vers Sakura. Elle avait été pensive durant le repas, ne répondant que poliment aux questions faussement enthousiasmés de sa mère. Elle ne devait pas se sentir à l'aise devant des forces brutes comme l'étaient Fugaku et Mikoto. Il lui prit timidement la main.
— Ne t'inquiètes pas, ils viendront au mariage. Ils ne rateraient cela pour rien au monde, ils sont justes trop butés pour s'en rendre compte. Demain, je te présenterai à Itachi, mon grand-frère. . Il t'aimeras, sois juste toi-même, Sakura. Nous déjeunerons avec lui au Royal Palace, on m'a dit que tu aimais leur cuisine.
Il donna une légère pression à sa main délicate. Elle ne le regardait pas dans les yeux. Son cœur se serra. Il n'avait pas honte d'elle, ne pouvait-elle pas le comprendre ?
— Je souhaite rentrer chez moi… seule.
Ce fut la seule parole qu'elle lui adressa en deux heures.
— Bien entendu. Je n'oserai jamais proposer autre chose pour cette fin de soirée, Sakura. Je te respecte beaucoup plus que tu…
— Je vous remercie de votre compréhension.
Elle s'inclina et adressa quelques mots étouffés au voiturier. Ce dernier lui ouvrit la porte de la voiture personnelle de Sasuke puis la referma derrière elle. La voiture démarra sans autre forme de procès, le laissant figé de choc sur le parvis du restaurant de renom.
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Un choc qui n'égala pourtant pas celui de retrouver un écrin à bijoux, une enveloppe bancaire noire ainsi qu'une lettre dactylographiée posée sur son bureau, le lendemain matin.
Sakura Haruno avait démissionné.
à suivre... (Vos commentaires sont un fuel irremplaçable, inondez-moi en.)
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* Le daigakenyugakehigun : est un diplôme d'entrée à l'université très compétitif. Une sorte de baccalauréat sélectif qui décide de l'avenir professionnel des lycéens. Somme toute, la vie des lycéens japonais est déterminée par la réussite ou l'échec à ce concours déguisé.
Note d'auteure : Cela fait longtemps... Veuillez m'en excuser, la vie n'a pas été des plus faciles récemment. Ravie de poursuivre cette aventure avec vous. Il reste deux chapitres et peut-être un léger épilogue qui seront publiés prochainement alors restez alertes.
