Margareth Kranker, dite "Maggie", était à ce dîner depuis trop longtemps. Trop serrée dans son corset et empêtrée dans les froufrous de sa robe noire, elle mangeait ce poulet massala préparé par les meilleurs cuisiniers de Londres, sans grand appétit. Elle s'ennuyait, mais sa présence ravissait l'entourage de Lord Ciel Phantmhive, brillant noble du mal, ami de la famille. Soudain, elle eu un autre type de faim. Ce diable de majordome la regardait. Il y avait une lueur sauvage dans son regard. Maggie avait chaud, trop chaud. De fines gouttes de désir coulaient le long de sa gorge jusqu'au creux entre ses seins. Elle se leva discrètement, prétextant un passage aux sanitaires. Elle entendit des bruit de pas derrière elle. Nul besoin de se retourner.
Elle ne ferma pas la porte, mais l'entendit claquer quelques secondes plus tard. Elle regardait le fond du lavabo en souriant, comme s'il allait être responsable de ce qui allait suivre. Une main se glissa sur sa hanche, contre le tissu de son corset. Les doigts remontèrent lentement jusqu'à atteindre la poitrine. Margareth avait du mal à respirer, comme si son tour de cou l'étranglait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Une seconde main se posa sur la hanche opposée, elle se mit à descendre en suivant la courbe de la cuisse. Ce majordome pouvait-il sentir le feu quand il atteignit cette zone sacrée ? Probablement. Car la main sur son sein remonta jusqu'à son cou. Ses doigts enveloppèrent sa gorge. Des lèvres muettes l'embrassèrent sur sa peau à plusieurs reprises. L'autre main vint caresser une de ses fesses, et la jeune femme commença à se coller contre le lavabo. Elle sentit l'arrière de sa robe remonter, puis le majordome baissa sa culotte et, avec une force surprenante, lui attrapa la nuque.
Maggie dégoulinait de désir, elle se cambra et écarta légèrement les jambes. Elle ne tarda pas à le sentir. Il se frotta d'abord à elle, la jeune femme ne put retenir un petit cri la première fois qu'il entra. Il recommença son geste, de plus en plus loin et de moins en moins doucement, jusqu'à mettre de la force dans ses coups de rein. Chaque venue était comme un coup frappé sur la cloche du désir, celui-ci résonnait dans tout son corps, si bien qu'elle ne pouvait plus retenir ses cris. Le majordome se saisit d'un geste de son mouchoir et la bâillonna. Puis, tout en continuant à la pénétrer, dégaina sa ceinture. Il s'en servit comme d'un fouet et lui flagella les fesses. Les claquements résonnaient dans la pièce et faisaient crier chaque fois un peu plus forte Margareth. Celle-ci tremblait de tout son corps, et ses jambes ne pouvaient désormais plus la porter. L'homme lâcha sa ceinture et l'attrapa par les hanches avant de l'asseoir face contre lui sur le lavabo.
Il se pencha en avant et lui lécha l'entrejambe. Le bougre savait ce qu'il faisait, il se concentrait sur les parties les plus intéressantes. La jeune femme qui ne respirait qu'à grand peine attrapa les cheveux de son amant en se tortillant de plaisir. Il finit par se relever. Maggie lui attrapa alors son membre avant de le guider en elle. Ce pénis était aussi dur que le marbre de cette maison, elle saliva de désir. Il entra et la pénétra avec toute la fougue dont il était capable, sans lâcher ses yeux du regard. La jeune femme ne pouvait désormais plus bouger, ses muscles étaient contractés et ses yeux se révulsaient. Elle se surprit même à tenter de hurler des insanités charnelles, oubliant qu'elle était bâillonnée. Les mains du majordomes vinrent serrer la gorge de la jeune femme. Il serra jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Margareth n'entendait plus rien. Une sorte de bulle monta en elle et sa vision se troubla. Après avoir investi chaque muscle, chaque souffle, chaque goutte de sueur, la bulle explosa, laissant la jeune femme inerte sur ce lavabo. Le temps qu'elle reprenne ses esprits, le diable de majordome avait disparu. Trempée de partout, le regard perdu dans le vide, le souffle court et un indicible sourire aux lèvres, elle commença à rire en se disant qu'il fallait qu'elle retourne à ce foutu dîner. Au moins, elle aura une raison de revenir la prochaine fois ...
