centerLES SPHERES DE MAGIE
par Fhaspero
b2
Le mandat du ministère/b/center
iMaugrey, Lupin et Tonks étaient à une dizaine de mètres plus haut quand le bruit sec et rapide des ventouses leur indiqua que Kingsley se hâtait de les rejoindre. Il venait d'arriver à leur auteur quand il y eu un grand BOUM! suivi d'une montée de flammes. vertes. Elles allaient plus haut que prévu, et les quatre collègues furent obligés de monter plus haut encore. Mais les flammes n'étaient pas pareilles à celles d'un feu, non, celles-ci ressemblaient plutôt à de la vapeur d'eau qui monte doucement. - Elles ne vont pas nous brûler, ne vous inquiétez pas. Les flammes des Dynamitofriers sont faites pour ça, dit Lupin. Venez, descendez, on en sortira entier. La sensation qu'ils ressentirent alors était telle que presque indescriptible par écrit. Bien sûr, on pourrait dire qu'ils eurent d'un coup tous très chaud, et qu'une sorte de vent de plus de 50 degrés entraient dans leurs vêtements, mais ils se sentaient légers, et l'apesanteur avait l'air d'avoir disparue. On aurait dit qu'ils flottaient./i
bC/b'était le cas. Il n'étaient plus accrochés par les ventouses, mais faisait la brasse pour rejoindre le lieu de l'explosion. Ils arrivaient à nager dans les flammes vertes, qui mystérieusement, ne s'arrêtaient jamais.
C'est dans une position de plongeur qu'ils atteignirent une grosse brèche, à l'endroit où ils avaient glissé les Dynamitofriers entre les pierres. Autour de la brèche, flottaient des morceaux de pierre blanche. Quand Lupin, qui était en tête, se glissa dans la brèche, il fut immédiatement et brutalement ramené à la réalité : l'apesanteur n'était plus là. Tonks, Kingsley et Fol ?il passèrent eux aussi par la brèche, et tombèrent, tout comme Lupin, sur le sol d'une pièce entièrement noire. On ne distinguait rien. Seuls quelques flammes vertes entraient dans la pièce, ce qui laissait un unique repère aux Aurors. Ceux-ci avait vite compris qu'ils se trouvaient dans une pièce très haute, puisque la distance entre eux et la brèche était grande. - iLumos/i ! iLumos/i ! Zut ! Ça marche pas. s'énerva Fol ?il. - La pièce a aussi été ensorcelée, je vois, dis Kingsley. Je me demande où on est. Ils suivirent le mur, se rendant compte que la pièce n'était pas que haute, mais large, et arrivèrent enfin à quelques marches qui semblait mener à une porte. - Ah ! s'exclama Tonks. Il me semble que ce machin que je sens. C'est un interrupteur ! Après un clic, une bougie s'alluma juste à côté d'elle. L'interrupteur était une sorte de gros briquet d'argent, accroché au mur. Clic! Clic! Peu à peu, des bougies s'allumaient autour d'eux. Ils commencèrent à distinguer les marches, puis une porte en bois, puis les murs de pierre, et bientôt, toute la pièce fut éclairée. - Un immense cellier ! murmura, presque avec admiration, Fol ?il. Ce bougre de Malefoy s'emmerde pas ! Des grands tonneaux en bois, façon Moyen-âge , occupaient toute la pièce. Il devait bien y en avoir une trentaine, tous portant peut-être chacun une centaine de litres de vin. - Ça, c'est étonnant, de la part d'un mangemort, dit Kingsley. Je sais bien qu'il existe des viticulteurs sorciers, mais pas pour remplir un cellier de cette taille ! Maugrey s'approcha d'un des tonneaux. - En effet, t'as raison, mon vieux, ce grand cru de 1948 est de provenance moldue. - Malefoy est la pire des fripouilles, dit Tonks. Non seulement, il a fait massacrer des moldus, mais en plus ce n'était pas par grand idéal comme Vous-Savez-Qui, qui lui détest. - Tonks ! gueula Fol ?il. - Excuse-moi, Alastor. Je n'arrive pas à m'y faire. - Nous avons fait la promesse de l'appeler par son nom ! Et je vois qu'aucun de vous ne fait d'effort ! - Fol ?il, on promet qu'on va respecter cette promesse, dit Kingsley. Alors soit on dit Voldemort - il marqua un temps d'arrêt pour observer la réaction de Tonks - soit on dit tout simplement Jedusor, c'est à dire son vrai nom. - OK. Je suis pas sûr qu'on va m'entendre moins souvent parler de lui, mais j'attraperai bien l'habitude, dit Tonks. - Bon. On va pas s'attarder ici, dit Lupin. Kingsley, on y va. ? - Ouais. On y va. iAlohomora/i ! La porte n'était pas ensorcelée, cette fois-là, et ils sortirent tous. Enfin, ils revenaient dans un lieu éclairé. Ils se trouvaient au bas d'une spacieuse cage d'escalier. Si on pouvait appeler ça cage, tellement les dorures, le marbre, les nombreuses bougies sur des lustres, et la propreté des lieux donnait un air de palace à un simple manoir. Les grandes fenêtres laissaient entrer une forte lumière, et il faisait si clair, là, par rapport au cellier, qu'ils en furent éblouis. - Pas trop tôt ! s'exclama Tonks. Je commençais à perdre patience. On a perdu pas mal de temps, il faudrait qu'on accélère les choses, maintenant.
Et ainsi ils marchèrent un peu partout dans le manoir. Le marbre et la blancheur devenaient éc?urants, à la fin, et ils ne furent pas fâchés, après une demi heure de visite, d'arriver à la première salle autre qu'un couloir. C'était le salon, au troisième étage. La plus spacieuse pièce du manoir, plus grande qu'une salle commune de Poudlard. Elle était décorée à la façon Old Scottish, et les armoires de verre laissaient voir les nombreux flacons d'alcool. Des grands fauteuils à la française et un immense lustre recouvert d'or montraient bien la richesse de Lucius Malefoy. Au dessus de la pièce, il y avait un balcon qui entourait tout, donnant sur le 4e étage. - C'est bien beau, tout ça, mais nous n'avons encore vu aucun objets douteux. Et il est étrange que tant de biens des Malefoy soit restés là, alors que ceux-ci ont définitivement quitté la maison. - Ah bon ? Je ne savais pas. Pourtant, je suis là, moi ! C'était une voix lente qui avait parlé au dessus d'eux. Ils se retournèrent tous d'un coup vif, et sortirent leur baguettes, les pointant vers celui qui avait parlé. - Allons, allons, mes amis, je ne vous veut aucun mal. Faites-moi plaisir, rangez cela. murmura Lucius Malefoy, du haut du balcon. Il était souriant, mais son regard restait froid, et se tenait de façon très hautaine. - Malefoy, comment oses-tu rester ici, alors que tu est désormais hors-la- loi. grogna Fol ?il. Malefoy se tourna vers lui. Il avait son habituel air de supériorité, et on aurait dit qu'il mettait toute sa puissance à paraître le plus méprisant possible envers Maugrey. Son peignoir noir le rendait détestable. - Tient, dit-il froidement. Ne serait ce point Alastor Maugrey que je vois là ? Vous êtes toujours vivant. C'est étonnant. Et, souffrez vous encore de crises de folie ? Vous êtes toujours aussi . ? - Taisez-vous, Malefoy. A partir de maintenant, vous n'ouvrez la bouche que quand on vous le demande, dit d'un ton ferme Kingsley. Malefoy paru irrité. Il se tourna cette fois vers Kingsley, et lâcha, à nouveau d'une voix traînante et pleine d'orgueil : - Shackelbolt. Vous êtes amis avec cette - Il désigna Maugrey - chose ? - Je ne pense pas que cela vous regarde. C'est nous qui posons les questions, pas vous. - Attendez, attendez. Puis-je savoir ce que font trois sans emploi et un Auror du ministère, dans MA maison ? - Ah, mais ça, cher abruti, t'en a rien à faire ! Y faudrait p't-être que tu pige que t'es à deux doigts de filer en prison ! lança, de plus en plus énervé, Fol ?il. - En prison ? Moi ? Il n'y a plus de prison, et puis, je vous demanderez de quitter les lieux immédiatement, où j'appelle le Ministère ! - Ah, mais ils sont déjà au courant, au Ministère. Tout simplement parce que c'est nous qu'ils ont envoyé ! - Comment, ça ? Vous croyez que je suis dupe ? Shackelbolt, vous êtes le seul à travailler au ministère. - Plus maintenant, Malefoy ! s'exclama Tonks. Nous avons tous été engagés, vu les événements. - Nymphadora Tonks, n'est-ce pas ? Ma femme est une lointaine cousine, il me semble. Et bien, maintenant je sais qu'il n'y a pas que Sirius Black qui a souillé la famille. - Nous ne sommes pas ici pour parler famille, Malefoy ! coupa Kingsley. Nous allons fouiller votre manoir de fond en comble, et vous avez grand intérêt à coop. - Vous avez un mandat ? coupa Lucius Malefoy. - Ah, je l'attendais, cette question là. Bien sûr, triple andouille, qu'il en a un ! ajouta Fol ?il. - Ah bon ? Montrez-moi ça, Shackelbolt. Je suis impatient de voir quelle imbécilerie vous avez encore trouvé. - Malefoy, vous descendez, dit Kingsley. Je vais vous montrer le mandat. Mais ayez d'abord l'obligeance d'aller vous habiller un peu plus décemment. Et je tient à vous préciser qu'il ne serait pas en votre avantage de vous échapper. - Pourquoi m'échapperais-je ? Je n'ai rien à caché. Mon casier est totalement vide, et. - Oui, blanc comme neige, votre casier, coupa Fol ?il. A part, quelques détails, bien entendu. C'est vrai que 14 meurtres, 541 lancés de la Marque - interdite - des Ténèbres, 42 sortilèges d'Impérium et 6 d'Endoloris, tous illégaux, est-il besoin de le préciser, ce n'est rien du tout. En effet, judiciairement, vous êtes totalement en ordre. - Je vois que vous connaissez vos chiffres, cela vous fait remonter dans mon estime. Mais voyez-vous, vous retardez, comme toujours, mon cher, si je puis dire. Si vous allez au Ministère de la Magie, vous pourrez très bien voir que je n'ai plus rien dans mon casier, à part le fait que j'ai rendu de grands services à l'État. - À Fudge, tu veux dire, crétin sur pattes. - Oh, à Cornelius Fudge, oui, si vous voulez. D'ailleurs, en sachant que vous êtes ici, il ne mettras pas une fraction de seconde avant de vous expulser du pays. - On voit, jeune idiot, que tu ne sais pas encore que tout à changé. Premièrement, Fudge n'est pas le grand manitou, il n'a presque plus de pouvoir, et son avis importe peu pour le moment. Deuxièmement, il n'est plus en ta faveur, et il te plantera un couteau dans le dos dés qu'il en as l'occasion ! En pl. - Ça suffit, Alastor, coupa Kingsley. Malefoy, Vous allez me faire le plaisir d'aller vous habiller tout de suite, ou je devrais recourir à la force. Il venait à peine de s'éloigner, d'une marche plus qu'orgueilleuse, que Kingsley dit tout bas, pour ne pas se faire entendre : - Tonks, tu vas vite le surveiller, et tu reviens ici tout de suite après. Lupin, il me faut du papier et une plume. Tu as ça ? Et toi, Fol ?il, tu sais ce que tu as à faire. Tout ce qu'il te faut est dans mon sac à dos, prends-le et redescend tout en bas. Ils acquiescèrent, tous trois, et dix minutes après, quand Lucius Malefoy revint à son salon, il fut retourné. Il était tout vide, toutes les armoires avaient été enlevées, les tapis avaient disparus, le grand lustre aussi, et seul restait cinq sièges, autour d'une seule petite table. - Par Merlin ! Mais qu'avez-vous fait à mon salon ? Je me plaindrais, je vous dit. - Oui, oui, vous vous plaindrez, Malefoy, vous irez aussi nous mettre en prison, tant que vous y êtes. soupira Maugrey. - Bon, Descendez, et asseyez vous. Une fois en bas, il s'assit à la table, aux côtés de Kingsley et Fol ?il. Tonks inspectait la pièce dans les moindres détails, et Lupin, qui s'était fait très discret jusque là, n'était plus dans le salon. Malefoy commença à se servir de Whisky, car il restait un verre et une bouteille sur la table. - Stop ! On ne boit rien du tout, là, lança Fol ?il, en lui arrachant le verre des mains. - Alors, vous me le montrez, ce soi-disant mandat ? - Oui, tout de suite. Attention, mandat du Ministre de la Magie en personne ! dit Kingsley, en lui tendant le mandat.
centerbiMINISTRY OF MAGIC/i
uSearch-warrant/u/b
iConcerning : Malfoy's manor house, 1, Walles Place, ., Hampstead/i
I the undersigned, Mr Cornelius Fudge, Minister of Magic,
allow Mr Kingsley Shackelbolt, Chief-Auror of the Ministry, and his colleagues the search of Malfoy's manor house, in Hampstead, on Thursday 07-
04.
iCornelius Fudge, Minister Fudge/i/center
- Et vous croyez que je vais marcher ? Avec un mandat si peu crédible ? Mais on lisait sur son visage tout le contraire de ce qu'il disait. En lisant le mandat, il avait ouvert de grands yeux, et reconnaissant l'écriture de Fudge, il avait commencé à paniquer. En tout cas, c'est ce que Fol ?il, content, avait perçu. - De toute façon, vous n'avez pas le choix. Quand le Ministère délivre un mandat, ce n'est pas parce que le suspect le juge falsifié que tout est remis en cause ! - Suspect ? Comment cela, le suspect ? Là, Kingsley Shackelbolt s'énerva. Il avait prévu d'être beaucoup plus rapide que ça, alors si en plus Malefoy le faisait attendre. - Bon, maintenant, Malefoy, vous m'écoutez et vous la fermez ! C'est clair ? A partir de maintenant, vous ne répondez plus que quand je vous le demande ! Le moindre mot en trop, et je vous embarque pour qu'on vous lessive pendant une semaine à coup de questions, enfermé sous bonne garde au Ministère ! Et ne comptez pas sur votre copain Fudge pour vous tirer de là, car il n'est pas en mesure de discuter, il n'a pas les pleins pouvoirs, de plus il ne vous soutient plus du tout, maintenant ! Et ne tentez rien, vous savez mieux que moi que nous somme biens plus puissants que vous, à nous quatre. Contrairement à toute attente, Malefoy commença à marmonner, l'air très déçu. - C'est pas possible. Fudge a pas pu me faire ça, à moi ! Après tous les services que je lui ai rendu. - Tu la iboucle/i, Malefoy. Pigé ? grogna Maugrey Fol ?il. Lucius Malefoy pris alors le verre qu'il s'était servi, et bu à grande gorgée. Pour la première fois de sa vie, il paraissait un rien déprimé. Kingsley attendit cinq minutes avant d'interroger Malefoy. Quand Tonks vint s'asseoir à la table, et commença à prendre note, il lui demanda : - Lucius Malefoy, répondez brièvement : quand êtes-vous devenu mangemort ? - Il y a 25 ans. - Lors de la chute de Voldemort - et étrangement, Malefoy ne réagît pas - avez-vous cherché à ce qu'il retourne au pouvoir ? - Non. - Pourquoi avez-vous cessé d'être mangemort ? - Car je m'étais rendu compte que tout ce que j'avais fait était horible. - Vous n'avez depuis lors, plus jamais assisté à aucune réunion de Mangemorts ? - Non. - Jamais versé de l'argent pour les mangemorts ? - Non. Il répondait aux questions comme une machine, mais Kingsley et Fol ?il ne s'en étonnaient pas. - Jamais cherché à faire évader d'Azkaban un mangemort ? - Non. - Et surtout, avez-vous commis d'autres actes criminels ? - Non. - Êtes-vous, directement ou indirectement, responsable du retour du basilic, il y a trois ans, à l'école de Poudlard ? - Non. - Avez vous assisté au retour de Voldemort, l'année passée ? - Non. - Cachez-vous des objets interdits par la loi, dans votre manoir, ou simplement, en possédez-vous ? - Non. - Y a-t-il une chambre secrète sous votre salon ? Malefoy se redressa un instant, hésita, puis répondit : - Non. - Mr Malefoy, êtes-vous insensible à la potion du Véritasérum ? demanda Fol ?il, impatient. - Non. - Voilà donc la preuve que si. Très bien, tu t'es foutu de notre gueule du début à la fin, maintenant tu vas le regretter ! Ce crétin des Alpes nous a fait encore perdre dix minutes. On avance plus, Kingsley ! Merde ! - Quoi ? Le Véritasérum n'a aucun effet sur lui ? demanda Kingsley, sous le regard tout d'un coup beaucoup plus lumineux de Malefoy. - Non. Voldemort connaît un sort qui empêche cet effet, et il l'a donné, il y a longtemps, à ses plus fidèles mangemorts, car ce sort ne marche que dans un sens. Malefoy est pour toute sa vie immunisé contre le Véritasérum. Lucius Malefoy avait maintenant pris un air fier, et un sourire s'était dessiné sur son visage prétentieux. - Parfait ! passons au plan B, dit Kingsley, d'une voix qui se voulait la plus rassurante possible. Fol ?il, appelle-moi Lupin, OK ? Et tandis que Maugrey allait le chercher, Malefoy tentait de retenir son étonnement. - Lupin ? Je ne l'avais pas remarqué. Alors le ministère engage maintenant des loups garous, et des complètement fêlés, en plus ! Ça devient n'importe quoi ! Mais Lupin arrivait déjà. - Cher Lupin. Vous n'êtes pas encore à Ste Mangouste ? Dans le département des cas désespérés ? - Nous avons ici une preuve que vous avez bien une pièce secrète sous votre salon, dit Lupin en ignorant ce qu'il venait de dire. - Ah oui ? J'aimerais bien voir ça. Si c'est du même type que votre mandat - il y avait quand même une faible alarme dans sa voix - vous savez où vous pouvez le mettre, loup-gar. Oups ! Lupin. - Il est tout aussi crédible. Tenez, vous allez être étonné. Il lui tendit une lettre. Malefoy l'arracha, et au fur et à mesure de sa lecture, son visage passa de tout sourire à complètement perdu. - Ce document est un faux ! Je proteste ! - Vous ne voulez pas un magocat ? [1] - Le jour où j'accepterai un magocat, les Scroutts à Pétards auront des dents ! Il était énervé. Rare chose, en public, pour un Malefoy. - Bien. Alors, vous, peut-être que vous ne croyez pas ce document authentique, mais nous si, et c'est ça qui importe. Il lui avait tendu une lettre de Drago Malefoy, écrite pendant les vacances entre sa 3e et 4e année, à Vincent Crabbe, où il parlait entre autre mais sans aucun détail de la salle secrète sous le salon. - Vous croyez me faire marcher ? Je ne possède pas de pièce secrète, et ce faux à deux mornilles ne changera rien ! - Oh, si. Vous allez nous dire où est votre chambre secrète, dit Kingsley d'un ton détendu. Ou il y aura de gros problèmes, pour vous ! Lucius était irrité, et plissait les yeux. - Pauvres naïfs. Vous ne vous rendez pas compte que chaque fois que vous me dites quelque chose, vous le payerez un peu plus. Je n'ai pas l'intention de vous aider, et vous regretterez beaucoup plus que vous ne le pensez cette journée. - Des menaces ? grogna Fol ?il, qui s'était approché de Malefoy, la baguette à la main. Encore un mot comme ça, et vous passez un sale quart d'heure ! - Bon. On fouille toute la maison, dans tous les petits détails. Lupin, tu me les appelles ? Tonks, tu vas voir la pièce qu'il y a là juste en dessous. Fol ?il. Tu t'occupe de Malefoy, OK ? Moi, je vais faire le tour de tout le manoir. Malefoy, vous ouvrez immédiatement la porte d'entrée et la grille. Dix minutes plus tard, une dizaine de membres de l'Ordre du Phénix arrivaient au manoir avec Lupin. Il y avait entre autre Mondingus Flinch- Fletcher, . et .. Alors que Fol ?il avait lancé à Malefoy le sort qui l'empêchait de transplaner, ils se mirent tous à examiner tous les moindres détails de la maison. Celle-ci comprenait une piscine, un grand salon, pas moins de 24 chambres, toutes plus luxueuses les unes que les autres, ainsi que 15 salles de bain, trois grandes cuisines, un jacuzzi, une salle de bal, une bibliothèque, qui, bizarrement, était à moitié vide, et plusieurs salles de jeu, détente, étude, .
=Fin du chapitre 2=
par Fhaspero
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Le mandat du ministère/b/center
iMaugrey, Lupin et Tonks étaient à une dizaine de mètres plus haut quand le bruit sec et rapide des ventouses leur indiqua que Kingsley se hâtait de les rejoindre. Il venait d'arriver à leur auteur quand il y eu un grand BOUM! suivi d'une montée de flammes. vertes. Elles allaient plus haut que prévu, et les quatre collègues furent obligés de monter plus haut encore. Mais les flammes n'étaient pas pareilles à celles d'un feu, non, celles-ci ressemblaient plutôt à de la vapeur d'eau qui monte doucement. - Elles ne vont pas nous brûler, ne vous inquiétez pas. Les flammes des Dynamitofriers sont faites pour ça, dit Lupin. Venez, descendez, on en sortira entier. La sensation qu'ils ressentirent alors était telle que presque indescriptible par écrit. Bien sûr, on pourrait dire qu'ils eurent d'un coup tous très chaud, et qu'une sorte de vent de plus de 50 degrés entraient dans leurs vêtements, mais ils se sentaient légers, et l'apesanteur avait l'air d'avoir disparue. On aurait dit qu'ils flottaient./i
bC/b'était le cas. Il n'étaient plus accrochés par les ventouses, mais faisait la brasse pour rejoindre le lieu de l'explosion. Ils arrivaient à nager dans les flammes vertes, qui mystérieusement, ne s'arrêtaient jamais.
C'est dans une position de plongeur qu'ils atteignirent une grosse brèche, à l'endroit où ils avaient glissé les Dynamitofriers entre les pierres. Autour de la brèche, flottaient des morceaux de pierre blanche. Quand Lupin, qui était en tête, se glissa dans la brèche, il fut immédiatement et brutalement ramené à la réalité : l'apesanteur n'était plus là. Tonks, Kingsley et Fol ?il passèrent eux aussi par la brèche, et tombèrent, tout comme Lupin, sur le sol d'une pièce entièrement noire. On ne distinguait rien. Seuls quelques flammes vertes entraient dans la pièce, ce qui laissait un unique repère aux Aurors. Ceux-ci avait vite compris qu'ils se trouvaient dans une pièce très haute, puisque la distance entre eux et la brèche était grande. - iLumos/i ! iLumos/i ! Zut ! Ça marche pas. s'énerva Fol ?il. - La pièce a aussi été ensorcelée, je vois, dis Kingsley. Je me demande où on est. Ils suivirent le mur, se rendant compte que la pièce n'était pas que haute, mais large, et arrivèrent enfin à quelques marches qui semblait mener à une porte. - Ah ! s'exclama Tonks. Il me semble que ce machin que je sens. C'est un interrupteur ! Après un clic, une bougie s'alluma juste à côté d'elle. L'interrupteur était une sorte de gros briquet d'argent, accroché au mur. Clic! Clic! Peu à peu, des bougies s'allumaient autour d'eux. Ils commencèrent à distinguer les marches, puis une porte en bois, puis les murs de pierre, et bientôt, toute la pièce fut éclairée. - Un immense cellier ! murmura, presque avec admiration, Fol ?il. Ce bougre de Malefoy s'emmerde pas ! Des grands tonneaux en bois, façon Moyen-âge , occupaient toute la pièce. Il devait bien y en avoir une trentaine, tous portant peut-être chacun une centaine de litres de vin. - Ça, c'est étonnant, de la part d'un mangemort, dit Kingsley. Je sais bien qu'il existe des viticulteurs sorciers, mais pas pour remplir un cellier de cette taille ! Maugrey s'approcha d'un des tonneaux. - En effet, t'as raison, mon vieux, ce grand cru de 1948 est de provenance moldue. - Malefoy est la pire des fripouilles, dit Tonks. Non seulement, il a fait massacrer des moldus, mais en plus ce n'était pas par grand idéal comme Vous-Savez-Qui, qui lui détest. - Tonks ! gueula Fol ?il. - Excuse-moi, Alastor. Je n'arrive pas à m'y faire. - Nous avons fait la promesse de l'appeler par son nom ! Et je vois qu'aucun de vous ne fait d'effort ! - Fol ?il, on promet qu'on va respecter cette promesse, dit Kingsley. Alors soit on dit Voldemort - il marqua un temps d'arrêt pour observer la réaction de Tonks - soit on dit tout simplement Jedusor, c'est à dire son vrai nom. - OK. Je suis pas sûr qu'on va m'entendre moins souvent parler de lui, mais j'attraperai bien l'habitude, dit Tonks. - Bon. On va pas s'attarder ici, dit Lupin. Kingsley, on y va. ? - Ouais. On y va. iAlohomora/i ! La porte n'était pas ensorcelée, cette fois-là, et ils sortirent tous. Enfin, ils revenaient dans un lieu éclairé. Ils se trouvaient au bas d'une spacieuse cage d'escalier. Si on pouvait appeler ça cage, tellement les dorures, le marbre, les nombreuses bougies sur des lustres, et la propreté des lieux donnait un air de palace à un simple manoir. Les grandes fenêtres laissaient entrer une forte lumière, et il faisait si clair, là, par rapport au cellier, qu'ils en furent éblouis. - Pas trop tôt ! s'exclama Tonks. Je commençais à perdre patience. On a perdu pas mal de temps, il faudrait qu'on accélère les choses, maintenant.
Et ainsi ils marchèrent un peu partout dans le manoir. Le marbre et la blancheur devenaient éc?urants, à la fin, et ils ne furent pas fâchés, après une demi heure de visite, d'arriver à la première salle autre qu'un couloir. C'était le salon, au troisième étage. La plus spacieuse pièce du manoir, plus grande qu'une salle commune de Poudlard. Elle était décorée à la façon Old Scottish, et les armoires de verre laissaient voir les nombreux flacons d'alcool. Des grands fauteuils à la française et un immense lustre recouvert d'or montraient bien la richesse de Lucius Malefoy. Au dessus de la pièce, il y avait un balcon qui entourait tout, donnant sur le 4e étage. - C'est bien beau, tout ça, mais nous n'avons encore vu aucun objets douteux. Et il est étrange que tant de biens des Malefoy soit restés là, alors que ceux-ci ont définitivement quitté la maison. - Ah bon ? Je ne savais pas. Pourtant, je suis là, moi ! C'était une voix lente qui avait parlé au dessus d'eux. Ils se retournèrent tous d'un coup vif, et sortirent leur baguettes, les pointant vers celui qui avait parlé. - Allons, allons, mes amis, je ne vous veut aucun mal. Faites-moi plaisir, rangez cela. murmura Lucius Malefoy, du haut du balcon. Il était souriant, mais son regard restait froid, et se tenait de façon très hautaine. - Malefoy, comment oses-tu rester ici, alors que tu est désormais hors-la- loi. grogna Fol ?il. Malefoy se tourna vers lui. Il avait son habituel air de supériorité, et on aurait dit qu'il mettait toute sa puissance à paraître le plus méprisant possible envers Maugrey. Son peignoir noir le rendait détestable. - Tient, dit-il froidement. Ne serait ce point Alastor Maugrey que je vois là ? Vous êtes toujours vivant. C'est étonnant. Et, souffrez vous encore de crises de folie ? Vous êtes toujours aussi . ? - Taisez-vous, Malefoy. A partir de maintenant, vous n'ouvrez la bouche que quand on vous le demande, dit d'un ton ferme Kingsley. Malefoy paru irrité. Il se tourna cette fois vers Kingsley, et lâcha, à nouveau d'une voix traînante et pleine d'orgueil : - Shackelbolt. Vous êtes amis avec cette - Il désigna Maugrey - chose ? - Je ne pense pas que cela vous regarde. C'est nous qui posons les questions, pas vous. - Attendez, attendez. Puis-je savoir ce que font trois sans emploi et un Auror du ministère, dans MA maison ? - Ah, mais ça, cher abruti, t'en a rien à faire ! Y faudrait p't-être que tu pige que t'es à deux doigts de filer en prison ! lança, de plus en plus énervé, Fol ?il. - En prison ? Moi ? Il n'y a plus de prison, et puis, je vous demanderez de quitter les lieux immédiatement, où j'appelle le Ministère ! - Ah, mais ils sont déjà au courant, au Ministère. Tout simplement parce que c'est nous qu'ils ont envoyé ! - Comment, ça ? Vous croyez que je suis dupe ? Shackelbolt, vous êtes le seul à travailler au ministère. - Plus maintenant, Malefoy ! s'exclama Tonks. Nous avons tous été engagés, vu les événements. - Nymphadora Tonks, n'est-ce pas ? Ma femme est une lointaine cousine, il me semble. Et bien, maintenant je sais qu'il n'y a pas que Sirius Black qui a souillé la famille. - Nous ne sommes pas ici pour parler famille, Malefoy ! coupa Kingsley. Nous allons fouiller votre manoir de fond en comble, et vous avez grand intérêt à coop. - Vous avez un mandat ? coupa Lucius Malefoy. - Ah, je l'attendais, cette question là. Bien sûr, triple andouille, qu'il en a un ! ajouta Fol ?il. - Ah bon ? Montrez-moi ça, Shackelbolt. Je suis impatient de voir quelle imbécilerie vous avez encore trouvé. - Malefoy, vous descendez, dit Kingsley. Je vais vous montrer le mandat. Mais ayez d'abord l'obligeance d'aller vous habiller un peu plus décemment. Et je tient à vous préciser qu'il ne serait pas en votre avantage de vous échapper. - Pourquoi m'échapperais-je ? Je n'ai rien à caché. Mon casier est totalement vide, et. - Oui, blanc comme neige, votre casier, coupa Fol ?il. A part, quelques détails, bien entendu. C'est vrai que 14 meurtres, 541 lancés de la Marque - interdite - des Ténèbres, 42 sortilèges d'Impérium et 6 d'Endoloris, tous illégaux, est-il besoin de le préciser, ce n'est rien du tout. En effet, judiciairement, vous êtes totalement en ordre. - Je vois que vous connaissez vos chiffres, cela vous fait remonter dans mon estime. Mais voyez-vous, vous retardez, comme toujours, mon cher, si je puis dire. Si vous allez au Ministère de la Magie, vous pourrez très bien voir que je n'ai plus rien dans mon casier, à part le fait que j'ai rendu de grands services à l'État. - À Fudge, tu veux dire, crétin sur pattes. - Oh, à Cornelius Fudge, oui, si vous voulez. D'ailleurs, en sachant que vous êtes ici, il ne mettras pas une fraction de seconde avant de vous expulser du pays. - On voit, jeune idiot, que tu ne sais pas encore que tout à changé. Premièrement, Fudge n'est pas le grand manitou, il n'a presque plus de pouvoir, et son avis importe peu pour le moment. Deuxièmement, il n'est plus en ta faveur, et il te plantera un couteau dans le dos dés qu'il en as l'occasion ! En pl. - Ça suffit, Alastor, coupa Kingsley. Malefoy, Vous allez me faire le plaisir d'aller vous habiller tout de suite, ou je devrais recourir à la force. Il venait à peine de s'éloigner, d'une marche plus qu'orgueilleuse, que Kingsley dit tout bas, pour ne pas se faire entendre : - Tonks, tu vas vite le surveiller, et tu reviens ici tout de suite après. Lupin, il me faut du papier et une plume. Tu as ça ? Et toi, Fol ?il, tu sais ce que tu as à faire. Tout ce qu'il te faut est dans mon sac à dos, prends-le et redescend tout en bas. Ils acquiescèrent, tous trois, et dix minutes après, quand Lucius Malefoy revint à son salon, il fut retourné. Il était tout vide, toutes les armoires avaient été enlevées, les tapis avaient disparus, le grand lustre aussi, et seul restait cinq sièges, autour d'une seule petite table. - Par Merlin ! Mais qu'avez-vous fait à mon salon ? Je me plaindrais, je vous dit. - Oui, oui, vous vous plaindrez, Malefoy, vous irez aussi nous mettre en prison, tant que vous y êtes. soupira Maugrey. - Bon, Descendez, et asseyez vous. Une fois en bas, il s'assit à la table, aux côtés de Kingsley et Fol ?il. Tonks inspectait la pièce dans les moindres détails, et Lupin, qui s'était fait très discret jusque là, n'était plus dans le salon. Malefoy commença à se servir de Whisky, car il restait un verre et une bouteille sur la table. - Stop ! On ne boit rien du tout, là, lança Fol ?il, en lui arrachant le verre des mains. - Alors, vous me le montrez, ce soi-disant mandat ? - Oui, tout de suite. Attention, mandat du Ministre de la Magie en personne ! dit Kingsley, en lui tendant le mandat.
centerbiMINISTRY OF MAGIC/i
uSearch-warrant/u/b
iConcerning : Malfoy's manor house, 1, Walles Place, ., Hampstead/i
I the undersigned, Mr Cornelius Fudge, Minister of Magic,
allow Mr Kingsley Shackelbolt, Chief-Auror of the Ministry, and his colleagues the search of Malfoy's manor house, in Hampstead, on Thursday 07-
04.
iCornelius Fudge, Minister Fudge/i/center
- Et vous croyez que je vais marcher ? Avec un mandat si peu crédible ? Mais on lisait sur son visage tout le contraire de ce qu'il disait. En lisant le mandat, il avait ouvert de grands yeux, et reconnaissant l'écriture de Fudge, il avait commencé à paniquer. En tout cas, c'est ce que Fol ?il, content, avait perçu. - De toute façon, vous n'avez pas le choix. Quand le Ministère délivre un mandat, ce n'est pas parce que le suspect le juge falsifié que tout est remis en cause ! - Suspect ? Comment cela, le suspect ? Là, Kingsley Shackelbolt s'énerva. Il avait prévu d'être beaucoup plus rapide que ça, alors si en plus Malefoy le faisait attendre. - Bon, maintenant, Malefoy, vous m'écoutez et vous la fermez ! C'est clair ? A partir de maintenant, vous ne répondez plus que quand je vous le demande ! Le moindre mot en trop, et je vous embarque pour qu'on vous lessive pendant une semaine à coup de questions, enfermé sous bonne garde au Ministère ! Et ne comptez pas sur votre copain Fudge pour vous tirer de là, car il n'est pas en mesure de discuter, il n'a pas les pleins pouvoirs, de plus il ne vous soutient plus du tout, maintenant ! Et ne tentez rien, vous savez mieux que moi que nous somme biens plus puissants que vous, à nous quatre. Contrairement à toute attente, Malefoy commença à marmonner, l'air très déçu. - C'est pas possible. Fudge a pas pu me faire ça, à moi ! Après tous les services que je lui ai rendu. - Tu la iboucle/i, Malefoy. Pigé ? grogna Maugrey Fol ?il. Lucius Malefoy pris alors le verre qu'il s'était servi, et bu à grande gorgée. Pour la première fois de sa vie, il paraissait un rien déprimé. Kingsley attendit cinq minutes avant d'interroger Malefoy. Quand Tonks vint s'asseoir à la table, et commença à prendre note, il lui demanda : - Lucius Malefoy, répondez brièvement : quand êtes-vous devenu mangemort ? - Il y a 25 ans. - Lors de la chute de Voldemort - et étrangement, Malefoy ne réagît pas - avez-vous cherché à ce qu'il retourne au pouvoir ? - Non. - Pourquoi avez-vous cessé d'être mangemort ? - Car je m'étais rendu compte que tout ce que j'avais fait était horible. - Vous n'avez depuis lors, plus jamais assisté à aucune réunion de Mangemorts ? - Non. - Jamais versé de l'argent pour les mangemorts ? - Non. Il répondait aux questions comme une machine, mais Kingsley et Fol ?il ne s'en étonnaient pas. - Jamais cherché à faire évader d'Azkaban un mangemort ? - Non. - Et surtout, avez-vous commis d'autres actes criminels ? - Non. - Êtes-vous, directement ou indirectement, responsable du retour du basilic, il y a trois ans, à l'école de Poudlard ? - Non. - Avez vous assisté au retour de Voldemort, l'année passée ? - Non. - Cachez-vous des objets interdits par la loi, dans votre manoir, ou simplement, en possédez-vous ? - Non. - Y a-t-il une chambre secrète sous votre salon ? Malefoy se redressa un instant, hésita, puis répondit : - Non. - Mr Malefoy, êtes-vous insensible à la potion du Véritasérum ? demanda Fol ?il, impatient. - Non. - Voilà donc la preuve que si. Très bien, tu t'es foutu de notre gueule du début à la fin, maintenant tu vas le regretter ! Ce crétin des Alpes nous a fait encore perdre dix minutes. On avance plus, Kingsley ! Merde ! - Quoi ? Le Véritasérum n'a aucun effet sur lui ? demanda Kingsley, sous le regard tout d'un coup beaucoup plus lumineux de Malefoy. - Non. Voldemort connaît un sort qui empêche cet effet, et il l'a donné, il y a longtemps, à ses plus fidèles mangemorts, car ce sort ne marche que dans un sens. Malefoy est pour toute sa vie immunisé contre le Véritasérum. Lucius Malefoy avait maintenant pris un air fier, et un sourire s'était dessiné sur son visage prétentieux. - Parfait ! passons au plan B, dit Kingsley, d'une voix qui se voulait la plus rassurante possible. Fol ?il, appelle-moi Lupin, OK ? Et tandis que Maugrey allait le chercher, Malefoy tentait de retenir son étonnement. - Lupin ? Je ne l'avais pas remarqué. Alors le ministère engage maintenant des loups garous, et des complètement fêlés, en plus ! Ça devient n'importe quoi ! Mais Lupin arrivait déjà. - Cher Lupin. Vous n'êtes pas encore à Ste Mangouste ? Dans le département des cas désespérés ? - Nous avons ici une preuve que vous avez bien une pièce secrète sous votre salon, dit Lupin en ignorant ce qu'il venait de dire. - Ah oui ? J'aimerais bien voir ça. Si c'est du même type que votre mandat - il y avait quand même une faible alarme dans sa voix - vous savez où vous pouvez le mettre, loup-gar. Oups ! Lupin. - Il est tout aussi crédible. Tenez, vous allez être étonné. Il lui tendit une lettre. Malefoy l'arracha, et au fur et à mesure de sa lecture, son visage passa de tout sourire à complètement perdu. - Ce document est un faux ! Je proteste ! - Vous ne voulez pas un magocat ? [1] - Le jour où j'accepterai un magocat, les Scroutts à Pétards auront des dents ! Il était énervé. Rare chose, en public, pour un Malefoy. - Bien. Alors, vous, peut-être que vous ne croyez pas ce document authentique, mais nous si, et c'est ça qui importe. Il lui avait tendu une lettre de Drago Malefoy, écrite pendant les vacances entre sa 3e et 4e année, à Vincent Crabbe, où il parlait entre autre mais sans aucun détail de la salle secrète sous le salon. - Vous croyez me faire marcher ? Je ne possède pas de pièce secrète, et ce faux à deux mornilles ne changera rien ! - Oh, si. Vous allez nous dire où est votre chambre secrète, dit Kingsley d'un ton détendu. Ou il y aura de gros problèmes, pour vous ! Lucius était irrité, et plissait les yeux. - Pauvres naïfs. Vous ne vous rendez pas compte que chaque fois que vous me dites quelque chose, vous le payerez un peu plus. Je n'ai pas l'intention de vous aider, et vous regretterez beaucoup plus que vous ne le pensez cette journée. - Des menaces ? grogna Fol ?il, qui s'était approché de Malefoy, la baguette à la main. Encore un mot comme ça, et vous passez un sale quart d'heure ! - Bon. On fouille toute la maison, dans tous les petits détails. Lupin, tu me les appelles ? Tonks, tu vas voir la pièce qu'il y a là juste en dessous. Fol ?il. Tu t'occupe de Malefoy, OK ? Moi, je vais faire le tour de tout le manoir. Malefoy, vous ouvrez immédiatement la porte d'entrée et la grille. Dix minutes plus tard, une dizaine de membres de l'Ordre du Phénix arrivaient au manoir avec Lupin. Il y avait entre autre Mondingus Flinch- Fletcher, . et .. Alors que Fol ?il avait lancé à Malefoy le sort qui l'empêchait de transplaner, ils se mirent tous à examiner tous les moindres détails de la maison. Celle-ci comprenait une piscine, un grand salon, pas moins de 24 chambres, toutes plus luxueuses les unes que les autres, ainsi que 15 salles de bain, trois grandes cuisines, un jacuzzi, une salle de bal, une bibliothèque, qui, bizarrement, était à moitié vide, et plusieurs salles de jeu, détente, étude, .
=Fin du chapitre 2=
