Disclaimer paske j'l'ai pas encore fait : tous les personnages de cette fics appartiennent à JK Rowling sauf un qui n'appartient qu'à moi et d'autre qui n'appartiennent qu'à eux même (mais j'espère qu'ils ne se reconnaîtront pas).
Chapitre 4 : Rencontres au Chemin de Traverse
_ Alors comment ça va Neville.
Harry éclata de rire. La première fois qu'il avait pris le magicobus, il était en cavale et prétendait s'appeler Neville Londubat.
_ Très bien, je voudrais aller au Chemin de Traverse.
_Pas de problème. On y sera dans combien de temps Ern ? demanda Stan au chauffeur.
_ Deux heures tout au plus, grogna Ernie.
Harry regarda la route avant de s'allonger sur son lit visiblement, Ernie n'avait toujours pas appris à conduire, le bus avançait en faisant très régulièrement de violentes embardées à droite ou à gauche, obligeant les arbres, les panneaux de signalisation ou même les maisons à faire de grands bonds de coté pour le laisser passer.
Stan apporta à Harry une tasse de chocolat qui se renversa entièrement avant que le jeune garçon la saisisse : le bus avait une fois de plus quitté la route.
_ Pas grave, Stan, dit Harry devant la mine déconfite du contrôleur. Tu pourrais me prêter le journal ?
_ Bien sûr Harry, c'est bien de te mettre à lire.
Harry se releva un peu et se mit à feuilleter la gazette des sorciers. Il grimaça en parcourant les gros titres : jamais il n'avait lu une édition aussi sinistre. Les mangemorts étaient de retours et ils s'en donnaient à cœur joie. Si la Grande-Bretagne et l'Irlande étaient à peu près épargnées, ce n'était pas le cas de l'Europe de l'Est : en Bulgarie, en Hongrie, en Moldavie et en Russie, les meurtres de moldus, de cracmols et d'aurors allaient croissants, on notait aussi la disparition d'artefacts magiques rares et dangereux partout dans le monde. Cependant, au milieu de ces mauvaises nouvelles, Harry crut discerner un rayon d'espoir : Suite à l'évasion des Lestranges, deux des plus fidèles et cruels serviteurs de Voldemort qui étaient enfermés à Azkaban, Alastor Maugrey était sorti de sa retraite et avait réuni un groupe de chasseurs de mages noirs qui commençait à obtenir de bons résultats. Le ministre de la magie n'avait cependant pas estimé souhaitable de retirer aux détraqueurs leur rôle de gardien de la prison et ce malgré les revendications d'une grande partie des sorciers travaillant au ministère.
Alors que Harry était en train de lire un article qui rapportait que l'on était toujours sans nouvelle de Lucius Malefoy, Stan vint lui taper sur l'épaule.
_ On arrive au Chemin de Traverse.
En effet, quelques secondes plus tard et avec un crissement de pneu impressionnant, le magicobus s'immobilisa devant un minuscule pub à la devanture miteuse.
Harry rendit le journal à Stan et se leva.
Le pub s'appelait le Chaudron Baveur, c'était le portail entre le Londres des moldus et le Chemin de Traverse, une rue spécialement dédiée à la sorcellerie. Traînant ses affaires, Harry y entra. Un coup d'œil à l'horloge lui indiqua qu'il était presque huit heures et demie. Le patron du pub, un vieil homme au faciès inquiétant mais au regard joyeux accouru vers lui.
_ Monsieur Potter, lui dit-il à voix basse, comme je suis content de vous revoir. Vous n'avez pas fait de bêtises cette fois-ci ? demanda-t-il avec un petit rire.
_ Non, non, monsieur Tom, moi aussi je suis content de vous voir.
_ Allons, allons, pas de monsieur avec moi. Alors mon garçon que puis-je faire pour toi ?
Harry lui commanda un grand verre de Mutalait, un lait qui changeait de goût à chaque gorgée, puis lui demanda s'il pouvait laisser ses affaires ici le temps qu'il fasse ses courses. Avec un sourire plein de trous, Tom lui répondit qu'il n'y voyait aucun inconvénient et l'aida à porter sa malle, son chaudron et la cage d'Hedwige jusque derrière le comptoir.
Harry avait déjà trouvé un cadeau pour Mr Weasley et Percy, l'un des garçons de la famille Weasley et il pensait qu'il trouverait au Chemin de Traverse de quoi combler le reste de la famille.
Comme à chaque fois, Harry se rendit à Gringotts, la banque des sorciers (tenue par des gobelins), afin de retirer de quoi régler ses achats durant toute l'année. Il fila ensuite vers le magasin d'équipements pour le Quidditch. Avant de rentrer il resta quelques instants devant la vitrine pour contempler les nouveautés. A sa grande surprise il vit que plusieurs modèles de détecteurs de cognards, dont celui que lui avait offert Hermione, étaient présentés.
Lorsqu'il entra dans le magasin désert, le vendeur, un petit homme, qui avait sans doute du être bien bâti il y a quelques années, s'avança vers lui en souriant.
_ Mon premier client de la journée, bonjour monsieur.
_ Bonjour, répondit poliment le jeune garçon.
_ Mais vous êtes… Harry Potter ! s'exclama le vendeur, les yeux fixés sur la cicatrice de Harry.
_ Euh oui, c'est moi, balbutia Harry en rabattant machinalement une mèche de cheveux sur sa cicatrice. Depuis cinq ans, les sorciers n'arrêtaient pas de s'extasier en voyant l'éclair gravé sur son front, même s'il commençait à s'y habituer, Harry trouvait tout de même cela très gênant.
_ Est-ce que vous avez une robe des Canons de Chudley, demanda-t-il à l'homme qui ne cessait de regarder le haut de son crâne avec des yeux ronds.
Les Canons de Chudley, bien quelle fusse très mal placée au championnat depuis près de vingt ans, était l'équipe préférée de Ron.
_ Oh oui bien sûr ! C'est pour offrir ou pour vous-même ?
_ Pour offrir.
L'homme alla chercher le maillot en grommelant un « drôle de cadeau » que Harry n'entendit pas. Pendant ce temps, Harry fit le tour du magasin, il s'arrêta devant un magnifique vif d'or signé par Edward Pixifly, l'attrapeur de l'équipe nationale d'Angleterre, il examina les différents modèles de balais présentés – dont l'éclair de feu, le meilleur balais présent sur le marché – mais ce fut surtout une batte servant à repousser les cognards qui attira son attention. De couleur verte et un peu plus grande que les autres, elle était posée sur un coussin comme s'il s'agissait d'une relique. En regardant plus près, Harry vit que le manche de la batte était couvert de fines runes argentées.
_ Qu'est-ce que c'est ? Demanda Harry au vendeur qui finissait d'emballer le maillot.
_ Oh ça, dit l'homme en levant la tête, c'est un nouveau modèle de batte, spécialement conçu pour le Teigneux.
_ Le Teigneux ?
_ Eh bien oui, le Teigneux, ne me dîtes pas que vous n'êtes pas au courant.
La mine interloquée de Harry lui indiqua que, justement, il n'était pas au courant.
_ Mais où étiez vous le mois dernier ? Tous les passionnés de quidditch ne parlent que de cela. Bon, au mois de juillet, la fédération internationale de quidditch a estimé que les matchs n'étaient plus aussi palpitants en raison de l'amélioration du niveau des attrapeurs. Ils ont alors décidé que dorénavant, un troisième cognard rentrera en jeu il est plus rapide, plus prompte à virer et ne s'en prend qu'aux attrapeurs ou au porteur du souaffle. C'est cela le Teigneux.
Harry grimaça, il commençait à comprendre l'intérêt du détecteur, avec l'arrivé d'un troisième cognard particulièrement meurtrier, les matchs de Quidditch promettaient d'être sérieusement mouvementés.
_ Combien coûte-t-elle ?
_ Huit gallions et neuf mornilles, dit le vendeurs les yeux brillants.
_ J'en achète deux. Vous pouvez les emballer séparément ?
Quand Harry revint au Chaudron baveur, il était presque onze heures et il avait acheté de quoi combler tous les Weasley : En plus de la robe des Canons pour Ron et des battes pour les jumeaux, il avait trouvé une boucle d'oreille avec une canine de sphinx pour Bill, un jeu de quidditch miniature pour Charlie, une statuette de chat pour Ginny et un parfum à l'iris pour Mrs Weasley. Quant à Percy et à Mr Weasley, il savait que le traité sur le droit des entreprises ainsi que le grille-pain usagé qu'il avait pris chez les Dursley avant de partir les combleraient d'aise.
En souriant, il alla ranger tous ses présents dans sa malle et alla s'asseoir au bar pour boire un milk-shake à la citrouille.
Hermione fut la première à arrivée. Elle venait du Chemin de Traverse, et, dès qu'elle vit Harry, elle se précipita vers lui et l'embrassa sur la joue. Harry la regarda drôlement, il trouvait que la jeune fille aux cheveux emmêlés et au visage rayonnant qui se trouvait devant lui avait changé depuis la fin du mois de Juin, mais il ne parvenait pas à déterminer en quoi.
_ Alors Harry, tu as passé de bonnes vacances ? demanda-t-elle avec un sourire malicieux.
_ Je dois vraiment répondre ?
Et ils éclatèrent de rire. Harry remarqua ce qui l'avait perturbé, pour la première fois depuis qu'il la connaissait, Hermione Granger s'était maquillée.
Alors qu'elle commençait juste à lui parler de ses vacances en Bulgarie, les Weasley entrèrent au Chaudron Baveur. Toute la famille était là. A l'exception de Mr Weasley, qui était chauve, tous avaient des cheveux roux flamboyants, des taches de rousseur et portaient des robes de couleur chaudes, si bien, qu'on aurait pu croire qu'un incendie venait de débouler dans le pub.
Mrs Weasley fut la première auprès de Harry et elle l'étreignit comme si elle ne l'avait pas vu depuis de nombreuses années.
_ Comment vas-tu mon chéri ? Demanda-t-elle entre deux embrassades.
_ B...Bien, merci.
_ Maman ! S'exclamèrent les jumeaux Fred et George, lâches-le où il va finir par étouffer.
Un à un les Weasley saluèrent Harry et Hermione.
_ Tiens, tu mets du rouge à lèvre maintenant ? dit Fred avec un sourire moqueur.
Hermione se dandina sur sa chaise.
_ Et comment va ce cher Viktor ? Demanda George sur le même ton que son frère.
Hermione baissa la tête elle était encore plus rouge que la robe de Bill. Harry ainsi que toute la famille Weasley éclata de rire, à l'exception de Ron et de Percy qui jugea la remarque de son frère extrêmement vulgaire.
Tout le monde s'était remis à discuter de chose et d'autre bien qu'il fut surtout question de quidditch et du retour de Voldemort, lorsque Mr Weasley, les yeux étincelants, demanda à Hermione où étaient ses parents. Les parents de Hermione étaient des moldus et Arthur Weasley se passionnait pour tout ce qui avait trait aux moldus. Cette passion aidant, à chaque fois qu'il rencontrait Mr et Mrs Granger, ces derniers ne pouvaient se débarrasser de lui qu'après lui avoir expliquer pendant plusieurs minutes le fonctionnement d'un four à micro-onde ou d'une fraise de dentiste.
_ Ils ne sont pas là je suis venue avec quelqu'un d'autre, bafouilla-t-elle, visiblement très gênée.
Mr Weasley la regarda comme si elle venait de lui annoncer que quelqu'un lui avait dérobé sa fantastique collection de piles et de prises électriques.
_ Avec qui es-tu venu ? Demanda Ron.
Très crispée, Hermione s'apprêtait à répondre quand…
Viktor Krum fit son entrée au Chaudron Baveur. Il avait des sourcils épais et toujours froncés, le dos rond et la démarche gauche. Son apparition provoqua un début d'émeute dans le pub, tous les clients s'étant levé pour aller lui serrer la main ou lui réclamer un autographe – Viktor Krum était l'attrapeur de l'équipe de Bulgarie, finaliste lors de la dernière coupe du monde. Embarrassé, Krum signa à la va-vite quelques bouts de papiers et salua maladroitement plusieurs personnes. Une fois les esprits calmés, il s'avança vers Hermione, Harry et les Weasley, il les salua un à un et Charlie venait à peine de se souvenir comment fermer la bouche lorsque le célèbre joueur lui serra la main. Ron, lui, adressa un bref signe de tête à Krum en le regardant d'un air à la fois admiratif et agacé.
Une fois les présentations faîtes, le petit groupe se dispersa dans le Chemin de Traverse en se donnant rendez-vous devant Fleury & Bott à midi. Les jumeaux partirent à la recherche de Lee Jordan, l'un de leur ami alors que Percy, Bill et Charlie, qui avait toujours du mal à détourner son regard de Viktor Krum, se dirigèrent vers Gringotts.
Harry, Ron, Hermione et Krum se rendirent en premier chez Mrs Guipure pour acheter de nouvelles robes de sorcier, celles de l'an dernier leur arrivant maintenant assez largement au dessus des chevilles.
Dans le magasin, Harry se regarda dans le miroir, il n'avait pas changé durant les vacances, il était toujours petit pour son âge, maigre, avec de grands yeux verts derrière une paire de lunettes ronde et des cheveux en bataille que nul peigne ne parvenait à ordonner.
Une fois sortie de la boutique, Hermione attacha son enseigne de préfète à sa robe. Ron, qui n'avait toujours pas desserré la mâchoire depuis l'arrivée de Krum émit un petit ricanement.
_ Quoi ? Demanda Hermione
_ Continue comme cela et tu vas finir par disserter sur les fonds de chaudrons.
Hermione eut un petit sourire et Harry imagina la jeune fille avec les lunettes en écaille de Percy, l'un des frères de Ron qui avait été préfet puis préfet-en-chef avant de finir au ministère à étudier, entre autre, la qualité des chaudrons importés.
_ A propos de fonds de chaudrons, quelqu'un a réussi le devoir de Rogue ? Demanda Ron
Les deux autres firent une grimace de dégoût.
_ J'ai réussi à faire un rouleau de parchemin mais ça a été dur, dit Hermione, en plus j'ai plus parlé de la lymphe de cocatrix que d'autre chose.
_ Je serai prêt à parier que Binns a été nommé à la place de Rogue.
Binns était l'unique enseignant fantôme de Poudlard, il enseignait l'histoire de la magie mais sa voix monocorde et l'absence de passion dans ses cours rendaient interminables les heures passées avec lui.
_ Tu aurais pu demander à Percy, dit Harry.
_ C'est vrai que c'est le genre de sujet dont il raffole mais il a énergiquement refusé de m'aider.
Ils se rendirent ensuite chez un armurier pour acheter leur dague en argent puis entrèrent ensuite chez Mycellius Alambic, un des nombreux apothicaires de la rue pour se procurer les ingrédients nécessaires à la fabrication des potions, ainsi que du baume contre les brûlures.
Alors qu'ils sortaient de la boutique, ils virent les jumeaux et Lee Jordan accourir vers eux.
_ Hé ! Vous avez vu ce qu'il y a à coté de chez Ollivander ? demanda un Fred surexcité.
_ Un loueur de trolls ! Cria Lee sans même leur laisser le temps de répondre.
Aussitôt, le petit groupe se mit à courir en direction du magasin de baguettes magiques, les jumeaux bousculant pas mal de monde tellement ils avaient hâtes de leur montrer la curiosité.
Ils se frayèrent un passage au milieu d'une foule agglutinée autours d'une haute estrade. Sur celle-ci, un sorcier vêtu d'une robe gris souris vantait la qualité des créatures qu'il louait. Derrière lui se tenaient trois énormes trolls des montagnes ainsi qu'un orque. Les orques étaient des créatures d'une taille supérieure à celle d'un très grand humain, ils étaient très musclés et leur tête ressemblait à celle d'un sanglier avec leur groin, leurs canines inférieures qui leurs sortaient de la bouche et leurs petits yeux stupides.
Au dessus des créatures on pouvait lire sur un grand panneau : « Gardes du corps de Romain Largeron, sept gallions par jour ».
Sur l'estrade, le sorcier, sans doute Romain Largeron lui-même était en train de vanter les qualités du plus gros des trois trolls. Le loueur de trolls devait avoir 22 ou 23 ans, il était assez grand avec les épaules larges, son visage était chaleureux et constellé de quelques boutons, ses oreilles un peu décollées, ses incisives assez proéminentes et une paire de fines lunettes était posée sur son nez droit. Il parlait en faisant de grands gestes accompagnés de gesticulations en tout genre et n'hésitait pas à abuser des superlatifs pour vanter son offre.
_ Allons mesdames et messieurs, regardez ces trolls ! Ils sont laids, certes, mais quelle musculature ! Ce sont les meilleurs spécimens du célèbre éleveur gallois Terry Pratchett ! En ces temps difficiles, je vous offre la sécurité pour seulement sept gallions par jour ou dix mornilles par heure ! Et à ce prix là, j'me tranche la gorge !
Le groupe s'éloigna du stand de Largeron en riant. Alors qu'ils repassaient devant la boutique d'Ollivander, Ron, qui discutait avec Harry percuta une jeune fille qui sortait du magasin.
Elle devait avoir quinze ou seize ans, sa peau était pâle, son visage presque parfaitement ovale et ses cheveux bruns lui tombaient sur les épaules. Elle était vêtue d'un jean et d'un T-shirt avec un col en V. Ron l'aida à se relever en balbutiant quelques excuses mais la jeune fille le regardait avec un œil mauvais.
_ Excusez nous, dit Harry, nous étions en train de parler et nous ne vous avons pas vus.
Lorsque la jeune fille se tourna vers Harry, son visage se fit plus avenant. Elle esquissa un faible sourire et lui serra la main.
_ Je m'appelle Lauréline, Lauréline Vostrop et tu dois être Harry Potter, dit-elle en faisant signe de dessiner un éclair sur son front.
_ Oui, répondit-il, tu es à Poudlard ? Je ne t'ai jamais vu.
_ J'y rentre cette année, précisa-t-elle avec un sourire charmeur.
Alors qu'il allait lui présenter les autres, Harry entendit une voix qu'il ne connaissait que trop bien retentir derrière lui.
_ Monsieur Potter ! Décidément vous êtes inévitables.
Tous se retournèrent et firent face à un homme tout de noir vêtu, il avait le visage cireux, les yeux noirs et glacials et ses cheveux gras lui tombaient sur la nuque.
_ Bonjour, professeur Rogue, dit Harry sans parvenir à retenir une pointe de dégoût dans la voix.
Avec un rictus mauvais, Rogue le regarda droit dans les yeux.
_ Pourquoi ne puis-je pas faire un pas sans que vous vous trouviez dans mes pattes, Potter, demanda-t-il de sa voix doucereuse, avec votre fidèle Weasley bien entendu.
_ Je me suis souvent demandé la même chose, dit Fred d'un ton badin.
_ À votre propos bien sûr, ajouta George.
Rogue les fixa d'un air méprisant, puis s'adressant à Lauréline d'une voix cassante, il dit :
_ Si vous avez fini de discuter, Mademoiselle Vostrop, nous pourrions continuer nos affaires… Je ne tiens pas trop à m'attarder ici.
Elle hocha la tête et emboîta le pas à Rogue, qui avait déjà tourné les talons avant de disparaître dans la foule, elle se retourna et adressa un sourire à Harry et à Ron.
_ Elle est pas mal, dit Fred, dommage qu'elle soit avec Rogue.
_ En tout cas vous allez passer une bonne année en potion, après ce que vous lui avez dit.
_ Ne t'en fait pas Harry, dit George avec un sourire, il te détestera toujours plus que nous.
Alors qu'ils avaient repris leur chemin vers Fleury & Bott, Hermione semblait soucieuse.
_ C'est quand même curieux, finit-elle par lâcher, elle est un peu vieille pour rentrer à Poudlard.
_ Peut-être qu'avant elle était dans une autre école, proposa Harry.
_ Au fait Viktor, pourquoi es-tu ici ? demanda Ron d'une voix sourde.
Krum fronça encore un peu plus les sourcils.
_ J'ai été nommé dirrrecteurrr de Durrrmstrrrang et comme nous ne pouvions pas étudier là bas, Dumbledorrre a prrroposé à ceux qui parrrle anglais de venirrr à Poudlarrrd.
Krum s'adressa ensuite à Harry.
_ Harrry, tu es attrrrapeurrr, n'est ce pas, avec le nouveau cognarrrd, les choses vont êtrrre plus compliquées.
Harry acquiesça, mais les jumeaux protestèrent : en tant que batteurs, ils considéraient que plus il y avait de cognards à frapper, plus ils prendraient de plaisir à jouer au quidditch.
Ils achetèrent leurs livres chez Fleury & Bott et, alors qu'ils étaient sur le point de sortir, Ron se cogna de nouveau à Lauréline qui, elle, entrait.
_ Décidément, ça devient une habitude, dit-elle en riant. Alors que Ron, ramassait ses livres, Severus Rogue entra à son tour dans la librairie.
_ Encore vous ! s'exclama-t-il en apercevant Harry, Hermione et les frères Weasley.
_ J'allais le dire, dit Ron en se relevant.
Cette fois-ci, Rogue renonça à tout commentaire et disparu entre les rayonnages.
Dehors ils discutèrent un peu, puis, lorsque Mr et Mrs Weasley accompagnés du reste de la famille vinrent les rejoindre, Viktor Krum et Hermione prirent congé du petit groupe et s'en allèrent. Mrs Weasley vérifia qu'ils avaient bien tout acheté puis, à leur tour, les Weasley et Harry se dirigèrent vers le Chaudron Baveur.
………………………………………………………………
Si quelqu'un lit cette fics, ça serait gentil de me laisser un review. Ça ne prend pas longtemps et moi cela m'aide et me motive.
