Réponse aux review :
Un grand merci à Lily la Tigresse, Coda (qu'exceptionnellement je ne fouetterai pas) et bibi () pour leurs encouragements (ça fait tout chaud à mon petit cœur).
Remerciements spéciaux pour Lily la Tigresse et Coda pour leur aide technique : ça faisait un peu quiche de supplier les review et, en même temps, de les bloquer. Merci encore.
J'essaierai de poster un chapitre par semaine.
SINISTROSE
Chapitre 5 : Rêve au Terrier
Les deux semaines que Harry passa au Terrier furent les plus heureuses de sa vie car, comme à chacune de ses venues, les Weasley se montraient d'une gentillesse infinie à son égard et, Mr et Mrs Weasley s'étaient proposé de l'accueillir durant les vacances d'été l'année suivante.
Les Weasley avaient tous été ravis des cadeaux que leur avait fait Harry surtout Mr Weasley qui passait tout son maigre temps libre à démonter, enchanter et remonter le grille-pain, si bien que la dernière fois que Harry avait vu l'objet, celui-ci pris une forme proche de celle d'un mixeur.
Finalement, Mrs Weasley avait acceptée que Harry, Ron, Ginny et les jumeaux aillent jouer au quidditch dans un petit pré entouré d'arbres que la famille possédait mais à condition qu'ils ne s'absentent pas plus de trois heures d'affiler. Les nouvelles battes de Fred et George faisaient des merveilles et envoyaient les balles de tennis que Ron et Harry leur envoyaient à des distances phénoménales. Ils durent cependant modérer leur enthousiasme car leur de leur premier entrainement, George avait frappé si fort qu'une balle était passé au travers de la fenêtre de la chambre de Percy à la vitesse d'un boulet de canon. Par chance, Percy était absent ce jour là mais les jumeaux reçurent une réprimande mémorable de la part de Mrs Weasley et furent condamné à dégnomer le jardin et à ranger leur chambre, ce qui les occupa pour le reste de la journée.
Percy ne travaillait plus au ministère, « pour un an, tout au plus » selon ses dires, mais il ne séjournait que rarement eu Terrier.
_ Il passe la plupart de son temps dans la famille de sa Pénélope chérie, expliqua un jour Ron à Harry, en imitant la voix aigue de son frère à la fin de la phrase.
_ Mais, elle, elle ne veut plus venir ici, dit Fred d'un air ronchon, pourtant nous on l'aimait bien.
_ Ouais, renchérit George, les Deauclair sont une vieille famille plutôt riche, alors le Terrier…
_ Je crois plutôt qu'elle à décider d'attendre un peu avant de se retrouver de nouveau avec des plumes sur le dos, chuchota Ron à Harry.
Harry réprima un éclat de rire, il imaginait très bien les jumeaux offrir, avec une apparente innocence, une crème canari à la fiancée de Percy en guise de bienvenue au sein de la famille Weasley. Et il imaginait également très bien la tête de Percy en voyant Pénélope avec des plumes jaunes sur le dos.
Si Percy était souvent chez les Deauclair, il passait tout le temps qu'il restait au Terrier à rappeler aux vacanciers qu'ils devaient absolument finir leurs devoirs de vacances, mais, il refusait catégoriquement de les aider, prétextant qu'il ne serait pas là pour les aider au moment où ils devraient passer leurs BUSE ou leur ASPIC.
Finalement, le 31 août, Ron et Harry bâclèrent leur devoir de potion avant de manger, bien qu'il doute que leur copie soit pire que la moyenne et bien qu'ils soient certain que Rogue leur réserverait son commentaire le plus méprisant, ils ne souciaient plus vraiment des conséquences de leur non travail depuis que Fred et George leur eurent assuré que le maître des potions fixait toujours son contrôle final de cinquième année sur la potion d'agonie. Percy avait froncé les sourcils lorsqu'ils lui dirent qu'ils n'étaient parvenus qu'à remplir la moitié d'un rouleau de parchemin mais il n'avait fait aucun commentaire.
Alors que Ron, finissait sa malle, Harry remarqua que la cage de coquecigrue, le hibou nain de son ami, était de retour avec, à l'intérieur le bruyant et très mouvant volatile.
_ Papa me l'avait emprunté durant les vacances, ils ont tellement de travail et de hiboux à envoyer qu'ils étaient en pénurie de chouettes postales, expliqua Ron.
Mr Weasley rentrait en effet fort tard dans la soirée et semblait avoir beaucoup de mal à tenir sur ses jambes. Cependant, la vue du grille-pain en pièce détaché le requinquait bien vite. Bill était retourné en Egypte le lendemain de l'arrivée de Harry et Charlie travaillait maintenant pour le ministère en tant que dresseur de guivres dans le nord de l'Ecosse.
Mr Weasley confirma à Harry que les activités des mangemorts en Grande-Bretagne étaient plutôt discrètes, ce qui avait conforté Fudge, le ministre de la magie, dans son obstination à nier le retour du Seigneur des Ténèbres cependant, lorsque Harry questionna Mr Weasley sur Maugrey et son groupe d'aurors, celui-ci ne voulu rien lui dire et son ton était catégorique.
Le dernier repas au Terrier fut des plus agité Fred et George révélant quelques unes de leurs farces et attrapes telles que les cuillers repousse-liquide, qui transformait en cauchemar toute tentative de déguster l'excellente soupe à la rhubarbe de Mrs Weasley, les chocolats pousstifs qui firent que même Mr Weasley se retrouva durent un bon quart d'heure affublé d'une chevelure à faire blêmir d'envie un groupe de hard-rock, les pétards à écho qui répercutaient pendant plusieurs secondes toute parole prononcée après leur explosion ou encore les chapeau d'aveugles dont la taille varier constamment afin de tomber devant les yeux quelque soit la personne qui le porte. Cependant, lorsque George offrit à Percy l'une des désormais célèbres crème-canari, pendant que Fred lui demandait des nouvelles de Pénélope Deauclair, Mr Weasley jugea plus prudent d'envoyer tout le monde au lit avant que Percy et Mrs Weasley, qui s'étaient mis à gonfler, n'éclatent.
Harry, le ventre plein et l'esprit en paix, ne mit pas longtemps à s'endormir. Cette nuit là, il fit un rêve qu'il avait déjà fait plusieurs fois depuis le début des vacances : Il était avec Cédric Diggory dans une foret inquiétante qui ressemblait à la foret interdite près de Poudlard. Ils marchaient sans rien se dire depuis près de cinq minutes lorsqu'un serpent géant, sortit de nulle part, se dressa devant eux. Cédric le poussa en arrière, et sorti sa baguette magique. Le serpent se transforma alors en Lord Voldemort Cédric lança un sortilège de désarmement sur le mage noir mais il n'eut aucun effet. Voldemort leva sa baguette.
_ AVADA KEDAVRA ! Cria-t-il.
Diggory s'effondra, les bras en croix, il était déjà mort lorsqu'il toucha le sol.
Les autres nuits, Voldemort plantait alors ses yeux écarlates dans les siens et il se réveillait en sursaut, mais, cette nuit là, ce fut différent, Voldemort disparu d'un seul coup et il entendu une voix douce et séduisante lui chanter :
Pauvre petit enfant perdu,
Qui se débat sans rien savoir,
Dans quel théâtre il évolue,
Quel est le pantin ce soir.
Tu t'enfonces dans un néant,
Petit être sans avenir,
Annonciateur de grands tourments,
Pour ceux qui osent te chérir.
Harry se réveilla avec un hurlement sourd. Il était en sueur mais, contrairement aux autres soirs, sa cicatrice n'était pas brûlante mais glacée et il avait l'impression que sa tête allait imploser. Lorsque la douleur se fit moins forte, il essaya de rassembler les souvenirs qu'il avait de son rêve, il y était question d'un pantin, d'un théâtre de tourments mis il ne savait pas pour qui. Harry fut sorti de sa méditation par un léger ronflement de Ron, qui dormait à coté de lui. Il toucha sa cicatrice, elle était toujours froide comme un glaçon. En faisant attention à ne faire aucun bruit, Harry se dirigea vers la cage d'Hedwige, il la réveilla en la caressant du bout des doigts puis saisit un parchemin, une plume et une bouteille d'encre sur le bureau de Ron et se mit à écrire à Sirius.
Il avait presque fini sa lettre lorsque les chandelles accrochées aux murs de sa chambre s'allumèrent.
_ Tu y verras plus clair, dit Ron d'une voix ensommeillée.
Harry le remercia et continua à écrire.
_ C'est pour qui ?
_ Sirius, répondit Harry en mettant le point final.
Harry plia la lettre et alla l'attacher à la patte de Hedwige.
_ Vas trouver Sirius, lui dit-il en la caressant. Hedwige hulula doucement, comme pour le rassurer, lui mordilla les doigts et s'envola. Harry resta appuyé sur le bord de la fenêtre quelques minutes après que sa chouette ait disparu dans l'obscurité, les yeux dans le vague, il se sentait inquiet, lorsqu'il se retourna, il vit Ron qui le regardait en fronçant les sourcils.
_ Ca ne va pas, dit son ami d'une voix sourde.
_ Mais si, je voulais juste prendre des nouvelles de Sirius, répondit Harry en s'efforçant de prendre un air joyeux.
Mais Ron continuait de le regarder d'un air anxieux.
_ Non, tu as raison, ça ne va pas, concéda Harry en glissant le long du mur. Ron s'accroupit et lui mit la main sur l'épaule.
Harry lui raconta alors tous ce qu'il avait sur le cœur : ses cauchemars, les douleurs de sa cicatrice, le sentiment de culpabilité qui l'envahissait à chaque fois qu'il pensait à Cédric Diggory et même la lettre de Voldemort.
_ Ne prononce pas son nom ! s'exclama Ron. Bon, tu as écris à Dumbledore ?
_ Sirius l'a fait.
_ Ecoutes, reprit Ron, le mieux c'est d'appliquer la méthode Maugrey Fol-Œil : vigilance constante ! Cette année, pas question de parcourir le château et le parc de long en large une fois la nuit tombée.
_On dirait Hermione, se moqua Harry.
_ Tu n'as plus la carte du Maraudeur et c'est tant mieux, continua Ron comme si Harry n'avait rien dit, ça te dissuadera peut-être de vouloir jouer les explorateurs nocturnes.
_ Je te rappelle que la plupart du temps tu étais avec moi.
_ Mouais, bougonna Ron avant de continuer sa liste des précautions à prendre.
Quand il eut fini, Harry le regarda avec un sourire aux lèvres.
_ Finalement Fred et George ont raison. Si tu continues comme cela tu risque de piquer le poste de préfet-en-chef à Hermione.
Ils éclatèrent de rire. Ils étaient maintenant bien réveillés et se mirent à parler de choses et d'autres, notamment des supplices qu'ils pourraient faire subir à, Drago Malefoy, leur ennemi depuis leur premier voyage dans le Poudlard Express. Soudain, Harry aborda le sujet de l'équipe de Quidditch de Gryffondor.
_ Tu sais qu'il va falloir remplacer Olivier et Angélina, tu devrais te présenter.
_ Je ne t'ai pas attendu, dit Ron, Fred et George m'ont entraîné tous les jours devant la maison avant que tu n'arrives, je pense être un bon gardien maintenant.
_ Mais sur quel balais ? demanda Harry en fronçant les sourcils.
_ Si je suis pris, Charlie m'a promis de m'envoyer un comète 260, tu sais, comme celui de Cho Chang.
Lorsque Ron prononça le nom de la très jolie attrapeuse des Serdaigle, les joues de Harry s'empourprèrent mais son ami fit semblant de ne pas le remarquer.
_ Tu crois que Durmstrang participera ? demanda Ron.
_ Je ne pense pas qu'on puisse tenir Krum éloigné d'un balais bien longtemps, en plus, il va sans doute vouloir montrer à Hermione qu'il est bien le meilleur… même avec l'arrivée du Teigneux.
_ Ah, Viktor Krum, soupira Ron. Il y a des jours où j'aimerais tant être un batteur, ajouta-t-il avec un sourire mauvais.
Comme tous les matins de rentrée à Poudlard, le Terrier était en ébullition, Fred et George ne faisaient d'ailleurs rien pour endiguer le chaos ambiant, puisqu'il allumaient, « accidentellement » et régulièrement, des pétards à écho. Finalement après une colère de Mrs Weasley qui avait fait trembler la maison sur ses faibles fondations et deux traces de sa main potelée sur les joues des jumeaux, qui avaient trouvé amusant de réveiller Ginny avec un immense seau d'eau et de glisser des suçacides dans ses bonbons, tout le monde était entassé dans la nouvelle voiture des Weasley. Une fois encore, il s'agissait d'une épave que Mr Weasley avait racheté à un moldu pour une poignée de livres et u'il avait démonté puis remonter sans oublier, au passage, d'enchanter le moindre centimètre carré du véhicule.
Ainsi, l'habitacle s'en était trouvé grandement amélioré, car malgré leurs malles et les cages des trois hiboux, ils logeaient tous sans aucun problème dans la vieille Rover.
Harry qui avait toujours pensé que Mrs Weasley était une femme d'une grande prudence dans tous ce qu'elle faisait s'aperçut qu'une fois au volant, la petite femme replète se révélait être une véritable furie. En la regardant conduire, Harry fut persuadé que Mr Weasley avait enchanté la voiture pour éviter qu'elle puisse quitter la route même Fred et George étaient livides et leurs yeux étaient profondément enfoncés dans leurs orbites.
Une fois arrivés à Londres, la densité du trafic empêcha Mrs Weasley de poursuivre ses exploits. Elle se débrouillait cependant pour arrivé toujours la première aux feux rouges et pour que les bouchons ne la gêne pas trop.
Grâce aux performances de Mrs Weasley, ils arrivèrent avec trois quart d'heure d'avance à la gare de King's Cross. Ils mirent leurs bagages sur des chariots et se dirigèrent vers les quais. Deux par deux, et aussi discrètement que possible, ils passèrent à travers la barrière métallique qui séparaient les quais 9 et 10 et arrivèrent sur le quai 9 ¾ . Le Poudlard Express, rouge et fumant, était déjà en gare ainsi qu'une petite partie des élèves qui devaient monter à bord. Harry aperçurent le professeur Chourave, une petite sorcière bonhomme et rondouillarde qui enseignait la botanique, en train de discuter avec un garçon grand et efflanqué, avec des cheveux roux et qui portait des lunettes en écaille.
_ Maman, qu'est ce que Percy fait là ? demanda Fred, l'air courroucé.
_ Allons George, au ministère ils ont exigé qu'il repasse son diplôme, répondit George.
_ Histoire d'avoir la paix pendant un an, finit Ron.
_ Ca suffit ! dit Mrs Weasley d'une voix sans appel. Si Percy va à Poudlard, c'est à la demande de Dumbledore, poursuivit-elle avec une pointe de fierté dans la voix.
_ Alors c'est qu'il définitivement devenu fou, Dumbledore, commenta George sur un ton très bas.
Alors que Mrs Weasley allait embrasser Percy, Harry remarqua qu'il y avait sur le quai une personne que nul ne venait saluer.
Il portait une robe de sorcier d'un noir profond dont le capuchon cachait le visage, debout, à l'ombre de la locomotive, ne laissant paraître de sa peau que sa longue et fine main droite qui était agrippée à un bâton presque aussi haut que lui et dont le pommeau était un cristal de couleur bleu. Harry pensa à Voldemort mais il chassa bien vite cette idée de son esprit : sa cicatrice ne lui faisait absolument pas mal et la peau de l'homme n'avait pas la couleur de lait de celle du mage noir mais plutôt celle d'un parchemin jauni par le temps.
Harry allait appeler Ron, lorsqu'il s'aperçut que Percy et Mrs Weasley se dirigeaient vers eux.
Percy paraissait plus cérémonieux et plus arrogant que jamais il affichait l'air supérieur de ceux qui ont monté les étages de la réussite sans s'arrêter aux paliers.
_ Ah, mon cher Harry, c'est un réel plaisir de te voir, vraiment.
_ Moi de même, Percy, je te prie de ne pas en douter, répondit Harry en caricaturant le ton ampoulé de Percy celui-ci ne le remarqua pas et s'avança vers les jumeaux en faisant rouler ses maigres épaules.
_ Cette année est très importante pour vous, tachez de bien vous tenir, leur dit-il d'une voix sévère.
_ Oui, chef ! Cria Fred.
_ Tu peux compter sur nous, Chef ! Ajouta George.
_ Je suis sérieux, reprit Percy sur le même ton.
_ Nous aussi, Perce, dirent les jumeaux.
_ C'est notre dernière année, précisa Fred, et nous avons envie de l'illuminer de nos éclats.
_ J'en sui ravi, répondit Percy qui semblait définitivement hermétique à toute ironie.
La foule des élèves sur le quai 9 ¾ était maintenant plus dense, Harry et Ron saluèrent et discutèrent avec Dean Thomas et Seamus Finnigan, deux élèves de Gryffondor avec lesquels ils partageaient leur dortoir ils aperçurent également Neville Londubat, l'un de leur camarade, particulièrement étourdi, qui était accompagné par sa grand-mère.
Soudain George se pencha vers Harry.
_ Tu viens avec nous ? demanda-t-il en montrant Fred et leur ami, Lee Jordan.
_ Vous allez où ?
_ On va chercher la fille qu'on à croisé sur le Chemin de Traverse, on dirait que Fred a été marqué.
Ron, qui avait entendu la conversation éclata d'un rire goguenard et regarda Fred avec une malice mal dissimulée.
_ Non merci, répondit Harry, on attend Hermione.
Fred, George et Lee disparurent dans la foule des élèves.
Harry regarda si l'homme solitaire était toujours à la même place. L'homme n'avait pas bougé mais quelqu'un était en train de parler avec lui, Harry le reconnut immédiatement, il s'agissait de Cornelius Fudge, le ministre de la magie.
Fudge avait l'air grave et parlait à voix basse. L'homme ne bougeait pas, soudain, il sorti sa main gauche de sa poche et fit apparaître une longue flamme verte dans le creux de celle-ci. Fudge, apeuré, recula d'un pas et s'empressa de tourner les talons mais en jetant sans cesse des regards derrière son épaule comme s'il s'attendait à se que l'homme lui lance un sort.
_ Harry la voilà !
Harry se retourna, en effet Hermione fendait la foule et se dirigeait vers eux à grandes enjambées sa main droite tirant son chariot, sa main gauche tenant un panier où dormait sans doute son énorme chat orange, Pattenrond, et son insigne de préfète accroché à son manteau de velours noir.
Elle embrassa Harry et Ron et salua Mrs Weasley, Percy et Ginny.
_ Tu es préfète Hermione ? Félicitation.
_ Merci, Percy, dit Hermione en rougissant.
_ Où est Viktor ? demanda Ron sur un ton indifférent.
_ A Poudlard, lui répondit-elle en lui décochant un regard noir.
Harry mit fin à la dispute naissante en leur proposant de trouver un compartiment vide. Hermione s'excusa et déclara qu'elle devait se rendre dans la première voiture avec les professeurs et les autres préfets.
Harry et Ron dirent au revoir à Mrs Weasley qui leur recommanda d'être prudent et, comme chaque année, ils allèrent dans le dernier wagon où ils s'installèrent dans un compartiment déjà occuper par Neville.
A 11 heures précises le train quitta le quai 9 ¾ pour se rendre à Poudlard.
