Réponses aux reviews :
Merci à Lily la tigresse (et puis bisous aussi, tant qu'on y est) et chouette pour Voldemort (désolé je ne suis pas fan de James Potter.. pas taper, pas taper).
Merci aussi à katarina, ce chapitre répondra à certaine de tes questions, d'autres réponses vont venir plus tard (m'est d'avis que Rogue ne va pas s'absenter bien longtemps…)
Chapitre sept : Nouvelle année.
Le voyage à bord de la calèche fut particulièrement bruyant, les frères Weasley étant parvenus par un des subterfuges dont ils avaient le secret à glisser quelques pétard à écho dans la poche de Harry. Par conséquents les multiples questions que posa Neville à propos des BUSE, une échéance qui semblait le terrifier plus encore qu'un mauvais sort, emplirent la cabine pendant une bonne partie du voyage après avoir répondu à Neville, Hermione prévint Harry et Ron que, cette année, en tant que préfète, elle ne pourrait tolérer leurs escapades nocturnes et leurs habituelles enfreintes au règlement du collège. Harry lui fit alors remarquer d'une voix goguenarde que compte tenu de ses exploits passés, elle pouvait difficilement leur faire la morale. Hermione continua son sermon comme si son ami n'avait rien dit mais sa voix se fit plus stridente et son débit plus rapide. Le seul qui resta silencieux durant tout le voyage fut Ron Weasley, et Harry eut la nette impression que le jeune rouquin évitait autant qu'il le pouvait le regard de la nouvelle préfète de Gryffondor.
Au bout de dix minutes d'un voyage cahotant, la calèche franchit le portail surmonté de sangliers ailés qui indiquait l'entrée du domaine de Poudlard.
Le ciel était encore clair lorsqu'ils descendirent de la calèche et montèrent les quelques marches qui menaient au château.
« Ah ! Ça fait du bien de revenir à la maison ! »
Les quatre amis se retournèrent derrière eux, le minuscule professeur Flitwick venait de sauter de sa calèche. Flitwick était un tout petit homme à la barbe et aux cheveux blanc. Il leva les yeux vers ses élèves.
_ Bonjour, les enfants, vous avez passés de bonnes vacances.
_ Oui, ça a été, répondit Neville, et vous professeurs ?
_ Une vraie horreur, j'ai été au Mexique mais les gobelins chargé d'organiser les excursions dans les pyramides se sont mis subitement en grève. J'ai du me contenter des circuits réservés aux moldus et je m'y suis affreusement ennuyer.
Les quatre Gryffondor discutèrent encore quelques minutes avec le professeur puis celui-ci les quitta, en disant qu'il devait se rendre à la salle des professeurs.
Dans le hall, Hermione rajusta son insigne de préfète et Harry tenta en vain de se peigner un tant soit peu, puis ils entrèrent dans la Grande Salle. Comme à l'habitude leur premier regard fut pour le plafond enchanté.
_ Pas très intéressant ce soir, commenta Ron.
Harry l'approuva en silence. Les soirs d'orage, il aimait bien se trouver dans la grande salle, il pouvait y contempler à loisir les énormes nuages noirs et les brillants éclairs tout en restant bien au sec devant de succulents mets.
Ils passèrent devant les tables des Serpentard, Serdaigle et Pouffsouffle et s'assirent au milieu de la table des Gryffondor, juste à côté de Fred et George.
Harry regarda la table des professeurs. Elle était encore vide sauf une place à l'extrémité et à moitié cachée derrière une tenture. Harry remarqua tout de suite que l'homme qui y était assis était celui qui avait effrayé Fudge à la gare de King's Cross. Il avait toujours son capuchon rabattu sur sa tête et on ne voyait guère de lui qu'une mèche de cheveux blancs comme neige et ses longues et fines mains jaunes.
_ C'est lui le prof bizarre dont je vous ai parlé, chuchota Hermione.
Harry hocha la tête tandis que Ron et Neville plissaient les yeux dans l'espoir de mieux le voir.
Alors que ses amis étaient en train de spéculer sur l'inconnu, Harry tourna son regard vers la table des Serdaigle avec l'espoir d'apercevoir une très jolie fille qui jouait u poste d'attrapeuse dans l'équipe de cette maison. Lorsqu'il aperçu la belle Cho Chang, celle-ci lui fit un petit signe de la main auquel le Gryffondor répondit par un maladroit hochement de tête. Lorsqu'il se retourna vers ses amis, il était cramoisi alors que ceux-ci affichaient des sourires moqueurs.
Soudain les bavardages cessèrent : les professeurs venaient de rentrer dans la grande salle. Harry et de nombreux autres froncèrent les sourcils, il manquait quatre personnes.
Si les absences du professeur Hagrid et du professeur McGonagall s'expliquaient par le fait que le premier devait finir de traverser le lac avec les premières années et que la seconde devait attendre ses mêmes premières années dans la grande salle. Celles du professeur Rogue et du directeur, Albus Dumbledore, semblaient avoir captivés toutes les discussions à voix basses qui emplissaient à présent la grande salle. Percy avait beau bomber le torse, personne ne semblait l'avoir remarquer. Harry supposait que si l'absence de Dumbledore troublait les élèves, celle de Rogue les mettait tous en joie, si on exceptait les Serpentard. Cependant, bien qu'il était sans doute l'élève que le redoutable maître des potions aimait le plus détesté, Harry était aussi sans doute le seul à s'inquiéter réellement pour celui-ci. A la fin de l'année précédente, Dumbledore avait demandé à Rogue de se charger d'une mission particulière et, même s'il ignorait en quoi celle-ci consistait, Harry s'était douté, à la vue de la teinte du visage qu'avait pris Rogue, qu'elle était loin d'être sans danger.
Un bruit semblable à celui d'un lourd bâton frappant le sol retentit dans le hall. Aussitôt le nom de Maugrey circula à toute vitesse à travers la grande salle. Maugrey Fol-Œil avait été professeur à Poudlard l'année précédente et sa jambe de bois était encore dans l'esprit de tous les élèves.
Cependant, lorsque la personne entra dans la grande salle tout le monde pu voir qu'il ne s'agissait pas du terrible Maugrey Fol-Œil mais d'Albus Dumbledore.
Harry ouvrit la bouche sans pouvoir rien dire et, même s'il ne le remarqua pas, il ne fut pas le seul. Dumbledore était toujours apparu, malgré son grand age, comme quelqu'un de dynamique et rieur le voir ainsi avançant péniblement et avec l'aide d'une canne fut donc un choc pour beaucoup. A la table des Serpentard on retentirent quelques ricanements mais les regards noirs que lancèrent les élèves des trois autres maisons aux rieurs eut bien vite raison de leur insolence.
Cependant, une fois que Dumbledore se fut assit dans son grand fauteuil et qu'il se mit à balayer la salle de ses yeux bleus, Harry pu constater avec soulagement que le vieil homme à la longue barbe et aux long cheveux argentés n'avait rien perdu de l'intelligence et de la malice qui brûlaient en lui.
D'une voix forte et majestueuse, Dumbledore ordonna à ce qu'on fasse entrer les premières années.
Aussitôt, une petite porte sur le côté de la grande salle s'ouvrit et une file de jeunes élèves escortés par l'immense Hagrid et la très solennelle McGonagall entrèrent dans la grande salle. Hagrid alla s'asseoir à la table des professeurs en lançant au passage un clin d'œil en direction des Gryffondor, pendant que le professeur McGonagall déroulait un long parchemin.
Les nouveaux semblaient très anxieux, ils se lançaient des regards paniqués et regardaient les élèves assis en fronçant les sourcils.
Soudain, le professeur Flitwick, dont personne n'avait remarqué la soudaine absence, apparu en tenant un tabouret et un vieux chapeau rapiécé. Il posa le tabouret avec le chapeau dessus devant la table des professeurs et retourna s'asseoir à sa place.
Aussitôt, tous les regards se tournèrent vers le chapeau. Il avait l'air misérable et n'aurait pas value une mornille dans une brocante…s'il n'avait été qu'un simple bout de tissus.
En effet, au bout de quelques secondes, une déchirure en forme de bouche apparue et le chapeau se mit à chanter.
Je ne suis qu'une étoffe mais ici je fais loi
Car nul n'oserait s'opposer à mon choix,
Selon ce que je pourrai lire dans votre esprit,
Je verrai qu'elle est votre vision de la magie :
Etes-vous un de ceux qui voient dans le courage
Le trait essentiel de la vertu des mages,
Si vous avez les livres pour seule compagnie,
Vous pensez qu'un sorcier et un grand érudit,
Si vous êtes un sage, toujours plein d'ardeur
La magie est pour vous un passionnant labeur,
Mais si vers la grandeur vous portez le regard,
Vous serez un sorcier en quête du pouvoir.
Ainsi selon votre âme, selon votre raison,
Je choisirai quelle sera votre maison.
Vous êtes vertueux, sans peur et sans remord ?
Vous serez, j'en suis sûr, de très bon Gryffondor.
Si du savoir vous faîtes votre croyance,
Serdaigle vous comblera des bienfaits de la science.
Gentils, braves et placides, vous aimez le travail,
Pour vous il n'y à que Pouffsouffle qui vaille.
Petit, vous vous voyez déjà un grand avenir,
Serpentard se réjouira de vous accueillir.
Maintenant avancez, et venez vous coiffer,
Vous scellerez ainsi vos nobles destinées.
Les élèves et les professeurs applaudirent à tout rompre le choixpeau. La déchirure prit la forme d'un large sourire lorsque les jumeaux Weasley hurlèrent « Le Choixpeau au Pouvoir ! » et salua chacune des tables en inclinant son bout pointu vers chacune d'elle.
Le professeur McGonagall réclama le silence.
_ Bien, la répartition peut commencer.
Un silence pesant tomba sur la grande salle. Harry aurait même juré que la lumière des bougies flottantes était moins intense.
_ Lorsque je vous appellerai, vous irez vous asseoir et vous mettrez le choixpeau magique sur votre tête. Abacca, Gregor !
Un garçon au visage sévère et aux sourcils forts alla d'un pas décidé s'asseoir sur le tabouret mit le choixpeau sur sa tête.
_ Une mornille sur Serpentard, chuchota Ron à Harry.
_ Serdaigle ! Cria le choixpeau après un court moment de réflexion.
Ron grimaça alors que les Serdaigle accueillait le nouveau avec des applaudissements et des cris de joie.
_ Affall, Margaret !
_ Gryffondor, chuchota Ron
_ Pouffsoufle ! Cria le Choixpeau.
_ Benthon, Tristan !
_ Pouffsouffle, pronostiqua Ron.
_ Gryffondor !
_ Arrête Ron, tu vas finir par te ruiner, souffla Hermione en applaudissant le nouveau venu.
La répartition continua sans anicroche, et Ron fut plus chanceux, il en était même à « cinq de suite » lorsque le professeur McGonagall annonça :
_ Malefoy, Chimera.
Sous les hués d'une partie des élèves et les applaudissements de tous les Serpentard, une jeune fille aux cheveux blonds, presque blancs, avec un teint de lait et des lèvres fines monta sur l'estrade. Elle s'assit sur le tabouret et se coiffa du choixpeau.
_ Avec elle, pas de mystère, c'est Serpentard, et hop, six de suite, dit Ron sans se soucier de baisser la voix.
Mais, au bout d'une dizaine de minutes, le choixpeau n'avait toujours pas déterminé où envoyer Chimera Malefoy. A la table des Serpentard, son charmant cousin commençait à trahir des signes d'impatience. Ce ne fut qu'une vingtaine de secondes plus tard que le choixpeau magique cria :
_ Gryffondor !
La nouvelle provoqua un silence de quelques secondes.
_ Ce n'est pas possible ! Finit par s'écrier Drago Malefoy en se levant si brutalement qu'il envoya en l'air son assiette et son gobelet et faillit renverser Goyle.
Toute la grande salle, exceptés la table des Serpentard, éclata de rire alors que professeur McGonagall haussa un sourcil.
_ Ce stupide bout de tissus bat la breloque ! Aucun Malefoy n'a jamais été envoyé autre part qu'à Serpentard ! Alors à Gryffondor…
De chaque côté de Malefoy, Crabbe et Goyle hochèrent vigoureusement la tête.
Les sourcils de McGonagall étaient maintenant froncés.
_ Eh bien, voilà qui apportera un peu de nouveauté. Allez, Chimera, n'écoutez pas votre impulsif cousin, allez à la table de Gryffondor.
La jeune Malefoy fut accueillie à Gryffondor avec un tonnerre d'applaudissements. Une Malefoy ailleurs qu'à Serpentard, voilà un événement, la chose était si singulière que des applaudissements retentirent également chez les Serdaigle et les Pouffsouffle. Ron et Harry l'acclamèrent d'autant plus fort que cela semblait mettre Drago hors de lui. Personne ne remarqua que Chimera, elle, paraissait terrifiée.
Le reste de la répartition se passa sans autre événement et s'acheva avec Wullock, Titus, qui fut envoyé à Serpentard. Mais, contrairement à l'ordinaire, le professeur n'alla pas reporter le choixpeau dans le bureau du directeur.
_ Peut-être qu'il a exigé d'assister au festin cette année, suggéra Neville.
_ Tiens, ça me fait pense qu'on n'a pas entendu les plaintes de Peeves, dit une voix derrière lui.
Comme chaque année, Nick-Quasi-Sans-Tête, l'aimable fantôme de Gryffondor venait se présenter aux nouveaux élèves. Nick était vêtu d'un élégant costume de gentilhomme, son énorme fraise lui permettant de caché les séquelles de sa décapitation bâclée.
Ron allait lui demander si il avait passé un bon été lorsque Hermione lui colla sa main devant la bouche.
_ Chut ! Dumbledore va parler.
En effet, le vieux directeur était debout et regardait les élèves en souriant.
_ Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Albus Dumbledore, directeur de Poudlard. Veuillez excuser, la mauvaise habitude d'un vieil homme mais cette année encore je tiens à vous faire part de quelques nouvelles avant de vous laisser aux joies du festin que les elfes ont préparé cet après-midi. Pour ne pas vous faire trop patienter, je n'aborderai maintenant que les sujets les plus graves, les autres attendront la fin du repas.
Le visage de Dumbledore se fit soudain grave.
_ En raison du drame qui eut lieu ici même l'an dernier -plusieurs visages se tournèrent vers Harry, qui, lui regardait Cho Chang au bord des larmes- et du retour de Lord Voldemort -la plupart des élèves et professeurs frémirent- les protections du château pour vous protéger de toute agression de la part de mages noirs ont été renforcées. Cependant, ces précautions seront inutiles si vous ne faîtes pas vous-même preuve de responsabilité. Par conséquent les promenades nocturnes que se soit dans le château ou dans le parc ainsi que les escapades dans la forêt sont, plus que jamais, interdites.
Dumbledore avait dit cela en regardant la table des Gryffondor mais ses lèvres n'avaient formées aucun sourire. Harry, Hermione et les frères Weasley se mirent à examiner très attentivement leurs genoux.
_ Je compte, bien entendu sur, le sérieux des préfets pour faire respecter ces points du règlements, reprit Dumbledore. Je voulais aussi vous signaler que cette année, une partie des élèves de Durmstrang viendront poursuivre leurs études à Poudlard, je compte sur vous pour leur faire un bon accueil.
Dès que le directeur eut fini sa phrase, la porte par où été entrés les premières années s'ouvrit et une vingtaine d'étudiants vêtus de robes rouge sang pénétrèrent dans la grande salle. A leur tête se trouvait Viktor Krum, celui-ci monta sur l'estrade et vint serrer la main de Dumbledore et s'assis à sa droite alors que les élèves de Durmstrang se répartissaient entre les différentes tables. Dumbledore poursuivit son discours.
_ Nos visiteurs disposeront d'une salle commune et participeront à la coupe de Quidditch de Poudlard.
La nouvelle fut accueillie par des applaudissements assourdissants.
_ En revanche, ils ne participeront pas à la coupe des quatre maisons, précisa le Directeur. Le directeur par intérim de Durmstrang, Mr Krum –de nombreux yeux brillants se fixèrent sur le jeune homme- enseignera la magie noire dans le cachot numéro neuf.
Des chuchotements indignés ou excités parcoururent la grande salle.
_ Et je tiens à préciser que seul les élèves de Durmstrang et ceux de sixième et septième année préparant un ASPIC avec Défense Contre les Force du Mal comme spécialité seront autorisés à suivre ces cours.
Des cris de protestation s'élevèrent de la table des Serpentard. Malefoy semblait aussi furieux que lorsque sa cousine avait été envoyée à Gryffondor.
_ Je voudrais aussi souhaiter la bienvenue à deux nouveaux professeurs, dit Dumbledore d'une voix suffisamment forte pour couvrir le brouhaha, Mr Percy Weasley sera notre nouveau professeur de potion, Mr Rogue étant actuellement indisponible.
Le nouveau professeur reçu quelques applaudissements polis mais aussi des ricanements de la part de Serpentard et des jumeaux Weasley.
_ Nous accueillons également un nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, qui occupera également le poste de directeur de Serpentard, Mr Nimbus Nether.
L'homme au bout de la table des professeurs repoussa la tenture qui le dissimulait et se découvrit de son capuchon pendant qu'un silence écrasant était tombé sur la salle. Harry resta bouche bée, le visage émacié de l'homme avait la même couleur dorée que ses mains mais il semblait impossible de lui donner un age, comme s'il portait un masque ses yeux étaient cependant luisants et semblaient disséquer tout ce qu'ils fixaient ses lèvres formaient un sourire moqueur et inquiétant il avait de long cheveux blancs et de long doigts fins qu'il avait joint sous son menton. Mais plus que son apparence, c'était son nom qui semblait avoir choqué l'assemblée.
_ Tu le connais ? Demanda Harry à Ron, en parlant le plus bas possible.
Son ami grimaça.
_ Papa nous en a parlé un jour, il a une très, très mauvaise réputation.
Harry fronça les sourcils en se redressant, il remarqua que les professeurs, eux même regardaient Nether avec inquiétude. Nether, il avait déjà entendu ce nom là quelque part…
Le professeur Nether, quant à lui, semblait faire peu de cas de cet accueil plus que glacial : Il continuait de regarder les élèves avec un mince sourire sardonique.
Dumbledore tenta de détendre l'atmosphère.
_ Parmi vous, certain effectuent cette année leur septième et dernière année au collège, dit-il avec un sourire. Et je sais que certains d'entre eux tiennent absolument que l'on se rappelle de leur passage dans cette école. Je les assure que nous ne risquons pas de les oublier et que toute exploit visant à les faire passer à la postérité et par conséquent totalement inutile… Mais cela reste à eux d'en juger, ajouta-t-il en lançant un clin d'œil à Fred et George Weasley qui avaient pris un air innocent les faisant ressembler à deux diablotins repentis.
_ Enfin, nous accueillons cette année une élève un peu particulière. Cette jeune fille a découvert ses pouvoirs il y a quelques mois alors qu'elle n'avait que quinze ans, ce qui est un phénomène très rare. Elle a passée la plupart de ses vacances ici, et a rattrapée si vite son retard que nous l'avons jugée apte à entrer directement en cinquième année. Je suis certain que vous aurez à cœur de lui faire un bon accueil. Vostrop, Lauréline !
La jeune fille que Ron avait bousculée sur le Chemin de Traverse entra dans la grande salle et s'avança vers l'estrade d'un pas sûr.
Fred lui fit un petit signe lorsqu'elle s'assit sur le tabouret mais elle ne le remarqua pas.
_ Hum curieux…
_ Quoi ?
_ J'ai l'impression de te connaître.
_ Impossible.
_ Si, si, il y a bien longtemps.
_...
_ La même ambition, la même morgue.
_ J'ai quinze ans.
_...
_...
_ C'est tout de même étrange. De toute façon mon choix est fait.
_ Alors ?
Devant une salle attentive, une déchirure se forma sur le Choixpeau.
_ SERPENTARD !!
