Réponses aux reviews :

solar, merci beaucoup pour ta review et je suis ravi que le cours de DCFM t'ai plu parce que j'ai eu un peu de mal à l'écrire.

Merci aussi à alana chantelune, auteur de l'excellent conseils pour une potterfiction, que tout potterfictionneur (gloup) devrait avoir sous la main avant de taper ses chapitre ou lorsqu'il se relit. La encore je suis très content de voir que Nether t'ai plu. De toute façon un prof de DCFM  normal c'est une hérésie. Au fait pourquoi « pour une fois [Percy] n'est pas totalement incompétent » ? Je trouve qu'il n'est pas incompétent du tout, il est orgueilleux, prétentieux, arrogant et un peu flagorneur mais incompétent… il a eu 12 BUSE quand même.

  

Désolé pour le titre de ce chapitre…

                                           Chapitre Dix : Crime à coups de tranchants.

_Alors tu vas rester enfermer tous les week-ends avec cet espèce de vieux malade ?  S'exclama Ron, l'air inquiet.

_ Ouais, répondit Harry en frissonnant, à la demande de Dumbledore.

Harry avait rapporté à Ron et à Hermione la discussion qu'il avait eu avec le professeur Nether, et leur réaction avait été à peu prêt celle qu'il avait prévu. Ron paraissait effrayé à l'idée que son meilleur ami reste plus de dix heures par semaine, seul avec un homme qui laissait une panthère se balader dans le château et faisait apparaître des monstres en cours. Hermione, elle, semblait un peu inquiète pour son ami mais on sentait qu'elle regrettait de ne pas pouvoir participer elle aussi à ces cours supplémentaire et, entre deux « fais attention à lui », « c'est vrai qu'il a l'air louche » ou « tu devrais prévenir Sirius », elle glissait un « Tu vas prendre une avance considérable en Défense contre les Forces du Mal » et « J'espère qu tu pourras nous en faire profiter ».

Les élèves de Gryffondor et de Serpentard se dépêchèrent de rapporter aux autres classes se qui s'était passé pendant le cours de Nether et en moins de trois jours, le nouveau professeur avait acquis une réputation bien ancrée de fou dangereux. Il faut dire que les cours suivant avaient été épiques et même Fred et George étaient revenus livides de la tour sud. Lorsque leurs amis leur en avaient demandé la raison, ils avaient simplement dit « Vau… Vaudou » avant de filer vers l'infirmerie.

Percy bien que pompeux et hautain était plutôt bien perçu par l'ensemble des élèves, à l'exception des Serpentard. Il faut dire que malgré ses remarques sévères et son manque total d'humour, il paraissait beaucoup plus sympathique que son sarcastique et malveillant prédécesseur. Mais ce qui avait réjouit tout c'était la colle qu'il avait infligé à Drago Malefoy. Le Serpentard avait été contraint de faire une revue de presse de journaux moldus du mois passé et certains disaient qu'il avait encore des nausées rien qu'en y repensant.

La première semaine de cours se passa plutôt bien, les professeurs ayant jugé utiles de faire des cours de révisions afin de remettre tout le monde à niveau. Ce qui fut très bénéfique pour Neville et assez exaspérant pour Hermione.

Ils revirent ainsi les sortilèges d'allégresses avec le professeur Flitwick et parlèrent à nouveau des animagi, les sorciers capables de se transformer en animaux, avec le professeur McGonagall. Elle avait tenu absolument à revoir ce point car le thème qu'ils allaient étudier cette année était la métamorphose humaine.

Les seuls cours qu'ils n'avaient pas encore eut étaient leurs cours d'option, et c'est ainsi que le vendredi, lorsqu'il ouvrit son emploi du temps, Ron poussa un long gémissement.

_ Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Harry en émergeant de ses couvertures.

_ Tu sais ce qu'on à aujourd'hui ?

Harry fit défiler dans sa tête son emploi du temps de la journée. Son visage se figea.

_ Eh oui, dit Ron, Divination et Soins aux créatures magiques.

Harry grogna en se levant. La divination était avec la préparation et l'étude des potions la matière qu'il détestait le plus. Le professeur Trelawney ayant l'habitude de prévoir sa mort prochaine, la plupart du temps dans d'horribles souffrances, dans les dix premières minutes de chacun de ses cours et même si le jeune garçon réapparaissait en bonne santé au cours suivant, il ne fallait pas qu'il se fasse d'illusion son terrible destin était inscris dans les feuilles de thé, les lignes de la main, la boule de cristal et même dans les astres. Cette obstination à prévoir le décès de Harry avait eu pour conséquence de persuader Ron et le mort en perpétuel sursis, que la divination n'était qu'une vaste fumisterie et, par conséquent, les devoirs qu'ils rendaient au professeur Trelawney tenaient plus de leur imagination débordante que de leurs talents de médiums. Quant au cours de soins aux créatures magique, il eut sans doute été passionnant si Hagrid n'éprouvait pas une affection particulière pour les monstres et les créatures aussi étranges que dangereuses. Et vu son enthousiasme croissant depuis le début de la semaine, les deux enfants craignaient que leur ami ait prévu quelque chose de particulièrement intéressant… à son goût.

_ Tu crois qu'on va avoir le droit à quoi cette année ? Des griffons ? Des quintapeds ?

_ Une adorable créature avec pleins de crocs et de griffes, répondit Harry en souriant.

Ron eut un frisson dans l'échine et déclara que finalement il préférait ne pas y penser avant d'avoir la « chose » devant les yeux.

Quand ils furent habillés, ils descendirent dans la salle commune. A leur grand étonnement, Hermione, d'ordinaire matinale n'y était pas en train de dévorer un énorme tome.

Ils s'assirent donc dans deux fauteuils défoncés et Ron proposa à son ami de disputer une partie d'échec version sorcier. Le jeu était le même que chez les moldus, à ceci prêt que lorsqu'une pièce prenait une pièce adverse, elle l'éjectait de l'échiquier en la frappant violemment. Ron excellait dans ce jeu et tous les élèves de Gryffondor et une bonne partie de ceux des autres maisons en avaient déjà fait l'amère expérience.

Alors que Harry devait se concentrer sur chacun de ses coups, le rouquin jouait avec nonchalance en discutant du championnat de la ligue de Quidditch de Grande-Bretagne et d'Irlande. Il était assez euphorique car son équipe favorite, les canons de Chudley, qui n'avait pas brillés depuis plus d'un siècle, partait parmi les favoris pour la première fois depuis près de quinze ans.

Une demi-heure plus tard, Hermione n'était toujours pas apparue. Harry devinant l'issue du jeu, et ne souhaitant pas commencer la journée en s'inclinant pour la centième fois au moins devant Ron Weasley, proposa au rouquin de descendre manger et de remettre la fin de la partie à plus tard. Ron acquiesça, un sourire aux lèvres. Alors qu'ils allaient se lever, Ginny déboula dans la salle commune en demandant à vive voix si quelqu'un avait vu Hermione.

Lavande Brown, une jeune fille aux cheveux bruns de la classe de Harry et Ron répondit qu'elle devait être dans la grande salle puisqu'elle déjeuner avec Victor Krum.

Harry jeta un coup d'œil prudent vers Ron. Celui-ci faisait un effort surhumain pour se retenir d'envoyer valser l'échiquier et toutes ses pièces.

_ On y va ? Demanda Harry.

Le rouquin opina du chef et se leva d'un bond. Sous les regards intrigués des autres élèves, il s'avança à pas rapide vers la sortie. Ils passèrent le tableau de la grosse dame et se trouvèrent nez à nez avec Hermione.

Celle-ci était élégamment maquillée et très souriante. Harry aurait été ravi de la voir aussi radieuse s'il n'avait été sûr que cela n'allait que faire gonfler la fureur de son ami.

_ Je suis venu vous chercher, ça m'étonnait que vous ne soyez pas encore descendu.

_ Trop aimable, répliqua Ron avec une mine sombre avant de dévaler les escaliers d'un pas lourd.

Hermione le regarda, la mine défaite.

_ Qu'est-ce qu'il a ce matin ? Demanda-t-elle tristement à Harry.

_ Mal dormi, sans doute, mentit-il.

Mais malgré les mensonges de son ami, Hermione comprit vite que ce n'était pas le manque de sommeil qui avait contrarié Ron. Celui-ci ne levant les yeux vers elle que pour lui adresser des regards courroucés et refusant obstinément de lui parler. Elle remarqua également qu'il jetait fréquemment des coups d'oeils en direction de la table des professeurs.

L'humeur n'était donc pas joyeuse lorsque les trois Gryffondor se levèrent pour se rendrent en cours. Harry et Ron se dirigèrent vers la tour nord tandis que Hermione montait au troisième étage pour aller en cours d'arithmancie.

Il fallait bien dix minutes pour se rendre à la salle du professeur Trelawney, mais, ni Ron, ni Harry n'étaient particulièrement pressés d'entendre ses murmures agaçants et ses lamentations à propos de l'avenir de Harry. Au détour d'un couloir ils croisèrent les jumeaux Weasley qui lisaient un gros tome passablement brûlé.

_ Oh ! Bonjour ! S'exclama Fred.

_ 'Lut, répondit Ron d'une voix morne.

George se plaça devant eux et leur tendit le livre.

_ Regardez ! S'écria-t-il, regardez ce qu'on a trouvé à la réserve.

_ Qu'est-ce que vous faisiez à la réserve ? Demanda Harry en plissant les yeux.

Les jumeaux haussèrent les épaules.

_ Comme tous les septièmes années nous devons présenter une recherche dans notre matière de spécialité, nous c'est Enchantement, pour le préparer nous pouvons nous rendre à la réserve de temps à autre.

Harry et Ron saisir le grimoire, le doigt de George leur indiqua la partie qu'il fallait lire.

En 1775, le professeur N.Nether inventa un procédé permettant à un objet de lancer des sorts nécessitant d'ordinaire l'usage d'une baguette. Cette technologie n'a jamais été dévoilé par son auteur mais le golem de Nether, entreposé au musée de la magie de Paris montre que ce type d'enchantement est bel et bien possible, contrairement à…

_ 1775 ! S'exclama Ron. Mais c'est pas possible, même Dumbledore n'est pas aussi vieux.

Harry hocha la tête.

_ Et si il avait une pierre philosophale ? Proposa Ron.

_ Impossible, seul Nicolas Flamel en possédait une et elle a été détruite il y a quatre ans.

Ron acquiesça, lui et Harry avait été directement impliquer dans la destruction de la pierre lors de leur première année au collège.

Ravi de leur succès, les jumeaux reprirent leur livre et s'éloignèrent en leur souhaitant une bonne journée pleine de réflexion.

Harry et Ron se mirent à nouveau en route mais cette fois le silence n'était plus de rigueur : ils échafaudaient diverses théories qui pourraient expliquer la formidable longévité du professeur de Défenses Contre les Forces du Mal. Alors qu'ils arpentaient un couloir du septième étage, ils passèrent devant  un tableau représentant un minuscule chevalier qui tentait désespérément de monter sur le dos d'un poney gris et rond. A chacune de ses tentatives, le poney reculait d'un pas et le chevalier se retrouvait invariablement par terre, la tête dans l'herbe. Il se relevait alors en pestant en recommençait. Harry et Ron connaissaient bien ce chevalier. Il se nommait le chevalier du Catogan et avait gardé temporairement l'entrée de la tour Gryffondor lors de leur troisième année à Poudlard.

_ Palsambleu, canasson ! Hurla le petit homme, vas-tu enfin te comporter comme un digne destrier ? Devant l'indifférence de l'équidé, le chevalier le menaça d'une épée trop longue pour lui, mais, tous ses cris et ses suppliques ne suffirent pas pour que le flegmatique poney daigne se détourner de son herbe pour s'intéresser à son gesticulant comparse.

_ Ventrebleu ! Où va l'honneur des montures ?

Rouge de colère, le chevalier se tourna vers le couloir comme s'il voulait prendre l'humanité toute entière à témoin. Il aperçut alors Ron et Harry, son visage se fendit d'un large sourire.

_ Holà ! Ne serait-ce point là mes deux écuyer.

Ron et Harry marmonnèrent un faible bonjour.

 _ Mes braves, seriez vous assez aimables pour faire entendre à ce bougre de cheval qu'il est de son devoir de se plier à ma volonté.

Ron se mit à ricaner pendant que Harry tentait d'expliquer au chevalier qu'ils ne savaient pas parler aux chevaux.

Le chevalier du Catogan se mit à les traiter de tous les noms, médiévaux pour la plupart. Au milieu de sa diatribe, un cri perçant retentit. Il venait de quelques couloirs plus en avant.

Ron et Harry se précipitèrent et se retrouvèrent face à un corps étendu qui se convulsait de douleur. Harry se pencha et reconnu les longs cheveux blonds de Chimera Malefoy.

La jeune fille se tordait, une main sanglante plaquée sur le bas du dos.

Harry, livide, jeta un regard paniqué à Ron.

_ Vas chercher madame Pomfresh, vite ! Hurla Harry d'une voix suraiguë.

Ron partit aussitôt courant.

Harry tenta de calmer la blessée en lui parlant doucement à l'oreille et en lui caressant les cheveux mais Malefoy ne cessait de gémir et de pleurer. Harry souleva légèrement la main qu'elle tenait plaquée sur son dos. A travers sa robe gorgée de sang, il entrevit une longue entaille.

Désespéré, Harry regardait Chimera perdre peu à peu connaissance. Une idée lui vint alors à l'esprit. Il saisit sa baguette et à l'aide d'un sortilège de découpage, arracha un large morceau de tissus de sa propre robe. Il retira vivement la main de la jeune fille et lui fit un pansement de fortune afin de limiter l'hémorragie. La jeune fille n'était plus consciente et Harry n'avait plus d'ongle.

Cinq minutes plus tard, Ron revient, essoufflé, accompagné de l'infirmière du collège.

Celle-ci blêmit en voyant la blessure de Chimera mais, retrouvant son sang-froid, elle lança un sortilège et le sang cessa immédiatement de s'écouler. L'infirmière se pencha sur la jeune fille et prit son pouls.

_ Bon, elle est tirée d'affaire, dit-elle avec un souffle de soulagement.

Les deux garçons l'imitèrent.

Mrs Pomfresh se tourna vers eux.

_ Portez là jusqu'à l'infirmerie, mais allez-y doucement, il ne faudrait pas que sa blessure s'ouvre à nouveau. Moi, je vais chercher le directeur.

Elle s'éloigna en se retournant régulièrement pour leur dire de faire attention. Harry et Ron regardèrent Chimera sans réellement savoir quoi faire. Il n'osait pas la porter en la saisissant à deux. Soudain le regard de Ron s'éclaira.

_ Harry ! Tu te souviens du sort que Sirius avait utilisé pour faire sortir Rogue du saule cogneur ?

 Harry hocha la tête. Il sortit sa baguette et la pointa sur le corps de la jeune fille.

_ Mobilicorpus ! Prononça-t-il.

Le corps de Chimera se souleva et se mit à flotter, comme si elle était attachée par les chevilles, les poignets et le cou.

Ils descendirent jusqu'à l'infirmerie. Le voyage fut assez long car Harry, qui poussait Chimera devant lui grâce à sa baguette, faisait attention à ne pas trop la secouer.

Arrivés à destination ils l'allongèrent sur un lit, Ron l'examina attentivement.

_ On dirait un coup de couteau ou quelque chose comme cela, dit-il d'une voix lente. Je me demande pourquoi l'autre ne lui a pas lancer un sort.

_ Sans doute pour éviter de se faire prendre au cas où ils pratiqueraient une remontée des sortilèges sur toutes les baguettes du château.

Ron hocha la tête et d'une main douce se mit à lisser les cheveux de Malefoy.

_ Pourquoi elle ? Dit-il, c'est une sang-pur donc ce n'est pas le retour de l'Héritier de Serpentard.

_ En plus c'est un humain qui a frappé pas un serpent géant, fit remarquer Harry.

Le rouquin hocha la tête.

_ Tu ne crois tout de même pas que ce cher Drago Malefoy soit capable de…

Harry réfléchit un instant, puis réfuta cette idée : Malefoy était suffisamment furieux contre sa cousine pour lui vouloir du mal, mais il aurait cherché quelque chose de plus fin qu'une attaque au couteau.

Perdu dans leurs réflexions, ils ne remarquèrent que Mrs Pomfresh était de retour que lorsqu'elle leur demanda d'une voix brusque de s'écarter du lit.

Ils se reculèrent et faillirent se cogner à Albus Dumbledore.

Le directeur, accompagné de sa canne, regarda les deux enfants d'un air grave avant de s'avancer vers le corps de Malefoy.

_ Vous voyez, dit Mrs Pomfresh d'une voix tremblante, on l'a attaqué avec une arme blanche.

Dumbledore hocha la tête.

_ Où l'avez-vous trouvé ? Demanda-t-il à Harry et Ron.

_ Dans la partie nord du château, à quelques couloirs du portrait du chevalier du Catogan, dit Ron sombrement. On discutait avec lui lorsqu'on a entendu un cri, on s'est précipité et…

_ Vous n'avez vu personne dans les environs ?

_ Non monsieur.

Dumbledore les regarda encore un instant puis se tourna vers Chimera.

Harry regarda à nouveau la plaie. Maintenant qu'elle avait été nettoyée on pouvait voir qu'il s'agissait d'une entaille nette et assez profonde. La main qui l'avait faite n'avait pas hésitée un seul instant.

Dumbledore était penché sur la blessure mais son regard était perdu ailleurs. Les sourcils froncés, il ne cessait de se gratter le menton.

_ Professeur, est-ce qu'on peut revenir en cours ?

Dumbledore émergea de ses songes. Il se tourna vers Ron.

_ Oui, oui, vas-y Ron. Harry, j'aimerai te parler un instant, peux-tu m'attendre à l'extérieur, le temps de dire encore une chose ou deux à Mrs Pomfresh.

Les deux Gryffondor sortirent de l'infirmerie.

_ Eh ben, dit Ron, une fois dehors, c'est pas encore cette année que Poudlard vivra dans le calme.

Harry hocha la tête.

_ Bon, moi j'vais y aller, reprit Ron, je suppose que Trelawney doit être en train de dire à la classe que nous avons sans doute péris, victimes d'un nouveau monstre qui hanterait les couloirs du château.

Harry le regarda d'un air sévère. Ron rougit.

_ Ouais… c'est vrai que c'est ce qui a failli arriver à Malefoy, désolé.

Ron tourna les talons et partit au petit trot.

Harry resta seul dans le couloir durant quelques minutes avant que Dumbledore ne sorte de l'infirmerie.

Il demanda à Harry de le suivre. Ses yeux étaient toujours éteints. Même s'il s'aidait toujours de sa canne, Harry remarqua qu'il marchait avec plus d'aisance qu'une semaine auparavant.

_ As-tu passé de bonnes vacances Harry ?

_ Oh oui, je vous remercie pour la lettre.

Dumbledore ne dit rien mais Harry le vit sourire.

_ Tu n'as pas fait de nouveaux rêves étranges ?

Le cœur de Harry fit un bond gigantesque dans sa poitrine, si Dumbledore savait pour le rêve c'est qu'il avait eut des nouvelles de Sirius.

_ Ce matin même, Harry, c'est ta chouette, Hedwige, je crois, qui m'a apporter sa lettre. Je finissais de la relire lorsque PomPom est venue me chercher. Et tu n'as pas répondu à ma première question.

_ Non monsieur, pas de nouveaux rêves.

Ils marchaient maintenant dans le couloir qui menait au bureau de Dumbledore. Le directeur posa son regard sur le jeune garçon, ses yeux brillaient à nouveau.

_ Pourquoi ne me poses-tu pas les deux questions qui te brûlent les, lèvres Harry ?

_ Comment va Sirius ?

Dumbledore hocha la tête.

_ Bien, lui, Mr Lupin et quelques autres remplissent fort bien la tâche que je leu ait confié. C'est une excellente chose, cela maintient la lumière au milieu des ombres qui ne cessent de croître autours de nous.

Ils étaient arrivés devant la gargouille.

_ Suçacide, dit Dumbledore.

La gargouille bascula, laissant apparaître l'escalier en colimaçon qui menait au bureau du directeur.

_ Monsieur ?

_ Oui, Harry ?

_ Pourquoi utilisez-vous une canne ?

La question lui trottait dans la tête depuis le soir de la rentrée et elle venait de s'échapper d'elle-même. Harry la regretta dès qu'il l'eut posé, mais contrairement à ce qu'il croyait, Dumbledore ne s'en offusqua pas bien au contraire, il lui adressa un sourire franc.

_ J'ai eu recours à des rituels très anciens pour renforcer les protections de Poudlard. Aucun partisan de Voldemort ne peut entrer dans l'enceinte du château et je serai immédiatement averti si un sortilège relevant de la magie noire était lancé ici. Mais ces enchantements sont très épuisants à lancer.

Il fit un pas vers l'escalier.

_ Et je ne suis plus si jeune, ajouta-t-il, sans sourire, cette fois.